Elle hocha la tête à sa réponse, contente qu’il accepte de rester ce soir avec elle. Elle n’aurait jamais imaginé que son chien soit si agressif, surtout avec Jon. Il n’avait pourtant rien de méchant et n’avait pas eu de gestes déplacés. Seulement, elle fut surprise par ce qu’il était en train de le dire. Ne plus se toucher à cause du chien ? Elle comprit alors que Jon avait véritablement eu peur quand son chien avait aboyé. Elle devait donc mettre des limites entre le chien et l’homme. Cependant, son chien tenta d’avoir des caresses. Ca brisa le cœur de Sasha, mais elle ne le regarda, devant rester sérieuse et ne surtout pas lui montrer que ça allait. Il avait fait une bêtise, à lui d’en payer les conséquences.

Il ne dort pas avec moi. Quand il était bébé, il dormait dans ma chambre, mais ça n’a pas duré longtemps.

Elle l’avait prit au tout début, mais ça n’était pas devenu une habitude donc ça allait de ce côté-là. Voyant Jon tendre le bas, elle le regarda faire sans rien dire. Le chien le regardait mais ne semblait pas s’en plaindre. Le jeune homme semblait déjà apprécier le chien un peu plus.

Dis merci.

Le chien alla alors près de Jon et s’assit à côté de sa chaise, le regardant avec ses yeux un peu triste. Elle esquissa un sourire et regarda le jeune homme.

Je ne compte pas arrêter de t’embrasser parce qu’il est là.

Elle ne laisserait pas faire son chien prendre le dessus. Il pouvait être protecteur d’accord, mais pas aboyer après Jon. Si elle devait hausser le ton à chaque fois alors elle le ferait. Du coup, elle tendit la main et attrapa celle du jeune homme. Sultan semblait calme, mais il fixait les deux mains, comme si Jon allait faire du mal à la jeune femme. Liant ses doigts à ceux du jeune homme, elle chien posa alors sa tête sur la jambe blessée du jeune homme et le regarda. Puis, il soupira et laissa sa tête sur la jambe du jeune homme, avant de fermer les yeux.

Tu n’es pas mauvais. C’est juste que tu n’as pas l’habitude. Mais ici tu pourras être avec Sultan, mais dehors je ne t’obligerai pas à aller vers les animaux.

Elle ne comptait pas mettre son chien de côté en étant avec Jon. Sultan avait été là pendant cinq ans et elle ne voulait pas le mettre de côté. Mais elle ferait en sorte que ça marche entre les deux mâles. En entendant l’homme parler d’adoption, elle sourit.

Je crois que lui t’a adopté là.

En voyant le chien, la tête sur la jambe de Jon, elle se mit à sourire encore plus. Apparemment il avait trouvé sa place avec joie. Quand il indiqua de venir, elle se leva et vint contre lui. Soupirant doucement, elle se sentait bien dans ses bras. Mais elle avait bien vu que Jon gardait sa main sur la tête de l’animal. Appelant le chien, il vint devant elle et elle lui demanda de filer dans le salon. Cela sembla lui convenir et elle se leva pour lui donner un os pour ses dents. Il se mit à remuer la queue et japper ce qui la fit sourire. Elle le lui donna et il fila au salon. Elle revint ensuite sur les jambes du jeune homme.

Je préfère quand tes deux mains sont sur moi.

Jalouse ? Pas vraiment. Elle voulait juste avoir le jeune homme pour elle toute seule. Se blottissant dans ses bras, elle soupira doucement, très bien contre lui. Quelques minutes passèrent, avant qu’elle ne le regarde.

Je t’empêche de manger ?

Sur le coup elle n’y avait pas pensé, mais s’il préférait manger, elle pouvait complètement sortir de ce doux cocon pour y revenir plus tard.

Quand il lui dit de rester là, elle sourit, contente de ne pas avoir à bouger. Soupirant doucement, elle resta contre lui, avant de le voir prendre une assiette et de lui donner à manger.

Une vraie maman poule.

Mangeant ce qu’il donnait, elle fit aussi en sorte qu’il mange de son côté. Hochant à ses propos, elle lui donna aussi à manger, avant d’en avoir assez pour elle. Puis, elle fut surprise par sa question. Fronçant les sourcils, elle le regarda, cherchant à comprendre le pourquoi de sa question, avant de l’entendre donner une réponse et de sourire.

Je mets aussi un masque de protection pour mes yeux ?

Ca l’amusait le fait qu’il veuille qu’elle soit beaucoup habillée.

J’ai de quoi être plus habillé ici.

Embrassant le jeune homme, elle se mit à sourire en le regardant.

Mais si tu préfères je peux dormir sur le canapé où te ramener chez toi ?

Peut-être que c’était ce qu’il voulait. Même si elle devait avouer qu’elle serait déçue, elle ne le montrerait pas et le ramènerait chez lui.

C’est soit ça, soit je peux mettre un pyjama qui cachera tout ce qui pourrait réveiller notre ami commun. Mais toi, que vas-tu porter ? Parce que c’est réciproque je te signale.

Elle le regarda avec sérieux, même si un léger sourire avait prit place sur ses lèvres.

Je sais, mais si tu penses que c’est plus prudent, alors je le ferai.

Elle ne voulait pas le tenter, elle voulait juste faire en sorte qu’il se sente bien avec elle, sans se sentir forcer de faire quoi que ce soit contre sa volonté. Le sentant serrer sa prise autour d’elle, elle sourit et le laissa faire avec plaisir, avant de sentir ses lèvres contre elle. Fermant les yeux, elle devait avouer qu’il y avait une certaine chaleur en elle. Il fallait qu’elle pense à autre chose et vite ! Seulement, le jeune homme arrêta tout et préféra qu’elle se lève. Ca n’était pas plus mal pour elle non plus de toute façon. Il valait mieux qu’elle se calme seule sur sa chaise. Cependant, il amena sa chaise près de la sienne et elle s’installa à nouveau, buvant un grand verre d’eau. Ca ne lui ferait pas de mal. Seulement, elle sentit un peu de l’eau prendre une mauvaise route après ce qu’il devait de dire tout fort. Elle ne s’était pas du tout attendue à ce qu’il le dise si facilement. Tournant la tête vers lui, elle voulait être sûre qu’il soit sûr. Elle entendit également les pas de son chien et elle leva les yeux au ciel avant de voir Jon tout mal à l’aise. Posant sa main sur celle du jeune homme, elle se rapprocha encore plus de lui, si c’était possible, pour le regarder dans les yeux.

Si tu veux dormir sur mon canapé, aucun problème, il suffira de le déplier.

Elle était sincère, mais elle voulait être claire avec lui.

Mais ne te sens pas gêné. Je sais que je suis fautive. J’ai plutôt été câline avec toi et sans doute trop. Mais je veux que tu te sentes vraiment près quand on ira plus loin. Saches juste que quand ça sera le cas, je préparerai la soirée avant, pour que nous soyons à l’aise tout les deux. Non pas que je veux tout diriger, mais je préfère y mettre l’ambiance, le calme et l’envie de le faire parce qu’on en aura vraiment envie.

Elle avait déjà une idée en tête sur comment mettre cette soirée là en avant. Elle savait aussi qu’elle aurait besoin d’un coup de pouce, mais elle savait que la personne qui l’aiderait serait de son côté et ferait en sorte de lui donner quelques conseils également. Serrant la main du jeune homme, elle sourit.

Tu sais, j’ai été surprise quand tu l’as dit, mais je dois t’avouer que j’en ai aussi très envie. Seulement, je sais qu’il y a des choses qui nous bloquent encore. Je veux que tu sois sûr de toi, mais tu pourras continuer de m’embrasser, là-dessus tu as carte blanche.

Souriant, elle entendit son chien japper et elle tourna la tête pour le voir demander à boire, il n’en avait plus. Elle se leva pour aller lui ajouter de l’eau et vérifia qu’il avait assez à manger, avant de regarder Jon qui était assit à table.

Tu veux toujours dormir sur mon canapé ?

Si au moins il acceptait les câlins, c’était un très bon début. Elle ne pourrait pas s’en passer, ça c’était sûr et certain pour elle. Se retrouvant dans sa cuisine, elle lui demanda s’il voulait toujours dormir sur le canapé, mais il préféra dormir avec elle ce qui la fit sourire. C’était une meilleure réponse selon elle. Le jeune homme près d’elle, l’amena contre lui. Se laissant faire, elle continua de sourire avant qu’il ne l’embrasse. Seulement le baiser prit en intensité, mais elle savait aussi qu’ils le limiteraient. Malgré tout, elle en était tout retournée. Mon dieu, cet homme lui retournait la tête rien qu’en l’embrassant. Elle frissonna alors en se demandant ce que ça serait quand ils seraient bien plus intimes. Elle aurait une crise cardiaque, ça ne serait pas possible autrement. Quand il s’éloigna, elle fut à la fois déçue et soulagée. Déçue, parce qu’elle aurait aimé le garder contre elle, mais soulagée, parce que la chaleur qui traversait tout son corps lui faisait perdre la tête et elle sentait qu’elle avait du mal à se maîtriser. Mais le fait qu’elle ne l’ait pas touché était une bonne chose, parce que sinon ça aurait augmenté sa chaleur corporelle. Ouvrant les yeux quelques secondes après qu’il ait tout stoppé, elle se sentit rougir. Déjà qu’elle avait chaud, elle devait être rouge pivoine. Quand il lui indiqua qu’il la laissait tranquille, elle ferma les yeux. Merci à lui, ça ne serait pas de trop. Il fallait qu’elle se calme rapidement sinon cette fois-ci elle lui demanderait de dormir sur le canapé. Se concentrant sur sa respiration, elle ne fit pas attention au reste, avant d’entendre des bruits de couverts. Ouvrant les yeux, elle vit le jeune homme s’occupa de débarrasser la table. Elle aurait voulue lui dire que ça n’était pas la peine de faire ça ou qu’elle devait l’aider, mais elle n’arrivait pas à aligner un seul mot et encore moins à bouger. Elle n’était pas sûre que ses jambes puissent la tenir après tout ça. Elle sortit de ses rêveries et avança d’un pas vers lui. Ses jambes tenaient bons, c’était déjà ça. Elle avança donc vers lui et apprécia son étreinte. Elle leva les mains pour le prendre dans ses bras, mais non, il ne fallait pas qu’elle le touche. Elle garda donc les bras contre son corps. Il lui demanda si ça allait et elle soupira. Seulement, ce qu’il disait lui fit comprendre qu’elle devait parler, mais une nouvelle fois elle resta surprise.

Tu … Tu …

Elle ne s’était pas attendue à une déclaration d’amour si tôt. Quoi que c’était plaisant à entendre. Très plaisant même.

Je ne peux pas te toucher tout de suite. Si je le fais, je ne saurais pas me contrôler.

Autant être clair avec lui. Il l’avait totalement chamboulée avec son baiser et elle soupira doucement, avant de le regarder à nouveau.

Je préfère aller au lit et parler.

Elle n’avait pas envie de regarder un film, parce qu’elle savait qu’elle ne serait pas concentrée dessus et qu’elle serait en train de réfléchir. Du coup s’ils parlaient, elle réfléchirait un peu moins. Attrapant la main du jeune homme, elle allait aller vers sa chambre, mais elle s’arrêta et se retourna vers lui. Elle déposa alors ses deux mains sur son visage et vint l’embrasser. Un baiser léger, tendre.

Je t’aime aussi.

Souriant, elle se mordilla la lèvre et reprit sa main pour aller dans sa chambre. Une fois là-bas, elle le laissa regarder autour d’eux, pour qu’il prenne connaissance des lieux.

La salle de bain est là.

Elle l’indiqua du doigt et elle se retourna pour se prendre un pyjama. Elle en avait quelques uns surtout quand il faisait froid. Une fois qu’elle l’eut en main, elle le regarda en souriant.

Je vais me changer. Installes-toi.

Une fois dans la salle de bain, elle se passa de l’eau sur le visage. Elle en avait bien besoin. Puis, elle se changea rapidement, mettant ses affaires dans le panier de linge sale. De retour dans la chambre, elle sourit en le regardant et le laissa prendre la salle de bain. Allant vérifier que tout était fermée, portes et fenêtres, elle revint ensuite dans le chambre et ferma la porte derrière elle, pour que Sultan n’y entre pas, même s’il n’y entrait pas sans sa permission. Puis, elle s’installa sous les draps, allongée sur le dos et attendit que le jeune homme revienne.

Elle avait été honnête avec lui. Elle lui aurait santé dessus si elle avait dû le toucher tout de suite. Cependant, elle finit par le prendre par la main pour l’amener dans sa chambre, mais avant, elle lui avoua ses sentiments également. Souriant, elle fila dans sa chambre avec lui. Puis, elle prit la salle de bain en première. Ensuite, elle la laissa au jeune homme. S’occupant de tout verrouiller, elle revint ensuite dans le lit. Le laissant s’installer quand il y vint, elle soupira doucement en fixant le plafond. Il fallait qu’elle se calme et qu’elle ne tente pas le diable. Ils étaient là pour discuter et ensuite dormir tranquillement. Le jeune homme lui proposa de venir contre lui, mais il la faisait déjà venir et elle sourit, appréciant sa place. Posant sa main sur son torse, elle aimait bien avoir une prise sur lui. Pouvoir savoir qu’il était là, sous sa main. Le laissant prendre les devants pour l’embrasser, elle se laissa faire. Elle appréciait sa douceur et elle savait qu’elle ne craquerait pas. Enfin sa tendresse pouvait, mais elle saurait mieux se contrôler. Posant une main sur la joue du jeune homme, elle souriait. L’écoutant de parler de son appartement, elle garda son sourire.

Merci.

Caressant la joue du jeune homme, elle en profita, appréciant grandement de sentir sa peau sous ses doigts. Mon dieu qu’elle avait envie de sentir plus de peau. Mais, elle refoula cette idée et l’embrassa à nouveau. Elle y mit autant de douceur que lui et soupira de plaisir. Voulant se redresser un peu, sa main partit sous les draps et elle sentit la jambe blessé du jeune homme. Elle fut surprise, mais continua, seulement elle le sentit se crisper. Elle comprit pourquoi et elle retira sa main.

Je ne voulais pas te mettre mal à l’aise.

Le fixant dans les yeux, elle espérait qu’il ne lui en voudrait pas. Mais avant qu’il ne lui réponde quoi que ce soit, elle le força à s’allonger et elle s’allongea sur le côté, se redressant un peu pour venir poser sa main sur la jambe meurtrie du jeune homme.

Regardes-moi.

Elle l’avait dit doucement, il n’était pas obligé de le faire, mais elle voulait lui prouver qu’elle ne jugeait pas. Qu’elle se fichait de sa blessure. Il ne le lui avait jamais montré et elle la touchait désormais, mais elle voulait qu’il comprenne qu’elle n’était pas mal à l’aise.

La jeune femme n’avait pas pensé tomber contre la jambe blessée du jeune homme et elle comprit que ça n’allait pas. Il ne voulait pas de sa main sur cet endroit. Il lui retira sa main, parce qu’il ne pouvait pas la regarder en face. Soupirant doucement, elle ne dit rien. Elle fronça les sourcils aux propos du brun. Il parlait de La Bête et elle comprenait ce qu’il voulait dire, mais elle comprenait aussi que ça ne serait pas simple de lui faire comprendre qu’elle se fichait que sa jambe ne soit pas entière. Le regardant s’asseoir, elle était déçue qu’il n’accepte pas ça, mais elle n’en dit rien. Il lui demanda de fermer les yeux. Elle fut surprise, mais l’accepta, avant de sentir sa main venir chercher la sienne. Fronçant les sourcils, il attendit et elle sentit sa jambe meurtrie sous sa main. Elle le laissa totalement faire. Elle ne voulait pas le mettre mal à l’aise encore plus. En l’écoutant parler, elle comprit que ça n’était pas elle qui l’avait complètement mal à l’aise. Mais le fait qu’il ne se sente pas lui-même à l’aise avec tout ça. Elle ne l’avait pas encore comprit et face à constatation elle savait que si lui n’acceptait pas cette jambe blessée ils ne pourraient pas avancer. Il finit par lâcher sa main et elle garda les yeux fermés. Quand il lui demanda s’il devait partir, elle ouvrit les eux et se glissa dans son dos.

Non. Restes.

Posant sa tête contre son épaule, dans son dos, elle ne voulait pas la mettre sur son épaule vu qu’elle aurait vue sur sa jambe. Du coup, elle resta dans son dos et posa ses mains sur son torse. Le caressant doucement, elle tourna la tête et le regarda.

Comme tu dis c’est La Belle et La Bête, mais sache que dans le dessin animé je préfère La Bête. Je trouve que physiquement, il est plus beau que le prince.

Elle disait vrai en plus. Elle trouvait le prince vraiment moche.

Mais ça ne veut pas dire que j’aime les hommes aussi poilus.

Elle esquissa un sourire et déposa un baiser sur son épaule.

C’est toi que j’aime tel que tu es Jon.

Caressant sa joue doucement, elle se redressa, se mettant à côté de lui, mais le fixant dans les yeux. Elle ne voulait pas le mettre mal à l’aise, alors elle bloqua son regard dans le sien.

Si c’est moi qui avait une jambe en moins ? Si je te disais que je n’aime pas ce manque physique. Si je ne me sentais plus femme à cause de ça. Que je ne voulais pas qu’on regarde ma jambe. Qu’est-ce que tu dirais ?

Elle savait que faire l’inverse n’était pas forcément la meilleure chose à faire, parce qu’il pouvait mal le prendre, mais elle voulait juste qu’il y réfléchisse.

Elle voulait juste qu’il comprenne qu’il qu’elle se fichait de sa jambe blessée et elle l’écouta parler. Il ne savait pas. Chose qui était en effet normal vu qu’il ne lui manquait pas un membre. La voyant se rapprocher pour l’embrasser, elle le laissa faire et elle l’écouta reprendre la parole.

Je ne peux pas la voir, tu ne veux pas et je respecte ça. C’est pour cela que je te regarde fixement pour que tu ne te sentes pas mal à l’aise.

Esquissant un sourire, elle reprit ensuite la parole.

En touchant, ça m’a surprise sur le coup, parce déjà je pensais que ma mère toucherait ta hanche. C’est une sensation étrange, parce que c’est la première fois que je touche une jambe blessée de la sorte. Mais non ça ne me gêne pas.

Fixant la jeune homme, elle se retrouva finalement allongée avec le jeune homme qui la prenait contre lui. Puis, il finit par venir sur elle et elle l’entoura de ses bras, appréciant de sentir le poids du jeune homme sur elle.

Je ne suis pas partageuse.

Elle fronça les sourcils, faisant comprendre qu’en effet elle n’était pas du tout partageuse.

Je te garde rien que pour moi.

Souriant, elle posa sa main sur la joue et l’embrassa. Elle fut tendre et caressa le dos du jeune homme, avant de le regarder dans les yeux.

Quand tu seras prêt pour me la montrer ça sera avec plaisir.

Elle continua de sourire, avant de grimacer.

Je voulais parler de ta jambe hein, pas de …

Rougissant, elle baissa les yeux très mal à l’aise d’avoir pensé à ça.

Se retrouvant sous le jeune homme, elle apprécia de sentir son corps contre le sien. Seulement, elle s’embrouilla dans ses paroles et se retrouva à rougir. Mais le jeune homme fut agréable et elle le regarda, avant d’être surprise par ses propos.

Vraiment ?

Elle devait avouer que c’était la première fois qu’on le lui disait. Personne ne le lui avait dit avant et elle resta vraiment surprise, avant de laisser un léger cri lui échapper quand il les bascula et qu’il se retrouve sous elle. Le regardant, elle voyait qu’il réfléchissait, mais elle ne savait pas de quoi. Cependant, il semblait à l’aise avec elle en cet instant et c’était agréable.

Ce jour là sera un grand jour pour nous.

En effet chacun aurait surmonté ses peurs et ça serait vraiment quelque chose de grand pour eux. Enfin pour la jeune femme ça le serait en tout cas. Embrassant le jeune homme, elle posa ensuite sa tête sur son torse. Elle appréciait beaucoup les caresses qu’il lui donnait. C’était très agréable et relaxant.

Pour ce qui concerne ta jambe, tu devrais lui dire merci. Si elle n’avait pas été blessée, tu ne serais pas avec moi aujourd’hui.

Relevant la tête, elle se mit à sourire. Elle devait avouer que c’était vrai. Si le jeune homme avait eu ses deux jambes, ils n’auraient clairement pas fait sa rencontre. Il n’aurait sans doute pas été là pour d’autres blessés et elle aurait rencontré un autre homme ou pas.

Je serai resté vieille fille jusqu’à la fin de ma vie.

Elle grimaça à cette pensée en regardant le jeune homme.

Moi je remercie ta jambe et je te remercie toi pour tout le bonheur que tu m’apportes.

Il avait peut-être raison, mais elle en doutait. Elle ne se voyait pas avec un autre homme que lui. Elle aurait passé sa vie dans son travail où à s’occuper de son chien. Sortir avec des amis, mais avoir un homme près d’elle ? Non, ça jamais de la vie ! Sentant les mains du jeune homme sur elle, elle garda les yeux fermés et soupira doucement, appréciant ce qu’il faisait. L’écoutant parler du genre d’homme qui l’aurait fait d’elle sa compagne, elle esquissa un sourire. C’était tentant, mais pas elle. Elle avait sentit les mains du jeune homme se glisser sous son haut et venir sur sa peau. Il avait chaud aux mains et c’était très agréable. Il finit par venir lui lever le visage pour l’embrasser. Elle se laissa totalement faire et reposa sa tête sur son torse tout en l’écoutant reprendre la parole. Il fit aller ses mains sur elle et elle soupira de bien être. Il savait vraiment y faire et c’était plus qu’agréable. Son dos était sous ses mains et elle se laissa faire telle une marionnette. Puis, il arriva vers ses fesses et elle fut surprise qu’il retire ses mains. Il les avait déjà touchés, mais apparemment cette fois-ci, c’était différent. L’entendant s’excuser, elle ne pû s’empêcher d’esquisser un sourire, mais ne dit rien, la laissant revenir dans son dos et elle ouvrit les yeux, levant la tête pour le regarder.

Pas de mon point de vue.

Souriant, elle embrassa le jeune homme, avant de le fixer dans les yeux. Elle attrapa ses mains et les posa sur ses fesses.

Tu n’avais pas terminé.

Déposant des baisers le long de sa mâchoire, elle apprécia de sentir cette peau contre ses lèvres.

La description du prétendant que m’a fait ‘était intéressant. Mais ça n’est pas moi. Avoir un homme qui n’est pas là, ça aurait été agréable au début, mais je préfère avoir un homme comme toi. Un homme qui prend soin de moi, qui a envie de me voir et qui ne sera pas appeler pour une urgence. En même temps dans notre couple, c’est mon rôle.

Elle esquissa un sourire et embrassa son nez.

Un homme qui me fait la cuisine et qui prend soin de moi c’est tout ce que je demande. En plus de ça, tu acceptes mon chien alors que tu n’es pas à l’aise avec les animaux.

Posant ses mains sur les joues du jeune homme, elle vint l’embrasser doucement, tendrement.

Je me sens bien avec toi. Je me sens moi-même, je me sens aimée et c’est tout ce qui compte pour moi.

Elle avait aimé ses mains sur elle et elle le lui fit comprendre en les ramenant sur ses fesses. Elle se mit à sourire et lui expliqua qu’elle se sentait bien avec lui. Elle se sentait femme et elle-même. Elle n’avait pas besoin d’être quelqu’un d’autre. Souriant à ses propos, elle le fixa dans les yeux.

Tu ne peux même pas imaginer à quel point je le suis déjà.

Caressant sa joue, elle reposa sa tête sur son torse et le laissa bouger ses mains sur elle. Le sentant bouger, elle ne savait pas si elle devait bouger ou pas. Mais, il retira son propre tee-shirt. Elle fut surprit, mais se retrouver nez à nez avec son torse n’était clairement pas désagréable et elle devait avouer qu’il était très bien battit. Cependant, elle n’osa pas le toucher. Le sentant enlevant son tee-shirt à elle, elle se sentit rougir. Elle s’était mise en pyjama et elle était nue en dessous. Du coup, quand il eu terminé de le lui retirer, elle se colla directement contre lui. Cette sensation de peau contre peau était plus qu’agréable. Seulement, elle avait peur que ça ne les mettent mal à l’aise. Mais il lui posa une question, qui lui fit lever la tête et elle sourit, avant qu’il ne lui dise de ne rien dire.

Alors tu auras de quoi voir.

Gardant son sourire, elle avait deux tatouages. Le nom de son père sur sa cheville droite et un tigre dans son dos, au niveau de l’épaule droite. Il était orange et noir. C’était la tête de l’animal, il semblait doux, paisible.

Oh par contre il y en a un qui pourrait t’empêcher de continuer.

Elle grimaça. Bon ça n’était qu’un tatouage, mais vu qu’il avait peur des animaux, il ne serait peut-être pas à l’aise avec un tigre. Il pourrait se sentir observer. Elle le fixa dans les yeux, espérant qu’il n’aurait pas peur de son tatouage, mais en sentant un léger courant d’air entre sa poitrine et le torse de l’homme, elle se colla à lui. Une certaine chaleur s’insinua en elle et elle ferma les yeux, tentant de ne pas apprécier de sentir son torse fort et puissant contre son corps plus frêle et sa poitrine demandeuse d’être le centre de l’attention de l’homme en cet instant. Il fallait qu’elle se calme sinon ça allait mal finir.

Elle ne s’était pas attendu à ce qu’il lui enlève son haut et elle devait avouer qu’elle se sentait un peu mal à l’aise. L’avoir vu en sous-vêtement était une chose, mais nue en était une autre. Cependant, il parla des tatouages, ce qui l’a fit arrêter de réfléchir. Mais elle pensa au tigre sur son épaule. Elle espérait qu’il n’en aurait pas peur. Ce fut apparemment un animal qu’il apprécia sur sa peau et elle esquissa un sourire. Ca allait alors et elle apprécia ses baisers sur sa peau. C’était très agréable et elle ne pû s’empêcher de lever les yeux vers lui pour le fixer après ce qu’il venait de dire.

C’est ce que tu penses ?

Elle était amusée qu’il ait pû penser ça. Elle devait avouer qu’elle n’y avait pas pensé en faisant le tatouage, mais après coup oui. C’est vrai que ça pouvait donner un message.

Sache que mon ex mari ne l’a jamais vu, parce que je l’ai fais après mon divorce. Aucun homme ne l’a vu à part toi. Bon si mon collègue l’a vu quand on fait du sport et que je suis en débardeur. Mais il ne sait pas à quoi il correspond. Tu seras peut-être le premier à le deviner ?

En effet il avait été surprit de savoir qu’elle avait un tel tatouage sur la peau. Il s’en était amusé, le laissant proposer des hypothèses sur le tatouage et il ne l’avait jamais deviné. S’il trouvait la réponse, elle devait avouer qu’elle serait très impressionnée. Le tigre était son animal sauvage préféré. Elle adorait cet animal et elle avait déjà eu la chance d’en approcher. Quand elle était encore à la CIA, pour une mission, elle avait été au Bangladesh. Elle avait pû voir les tigres du Bengale. Elle avait été un vraie gamine à ce moment là, mais elle avait été fasciné par l’animal, de pouvoir le voir de près. Après son divorce, elle avait voulu avoir de la force et c’était l’animal qui lui en donnait le plus et c’était avant qu’elle n’ait son chien. Cet animal était important pour elle et lui donnait la force nécessaire pour affronter des moments difficiles. Entendant le jeune homme lui dire qu’il avait envie de la toucher, elle se mordit la lèvre inférieure.

C’est réciproque.

Levant la tête pour le regarder, elle ne savait pas comment faire. Devait-elle le laisser faire ? Devait-elle refuser ? Pouvait-elle le toucher ? Elle n’en avait pas la moindre idée.

Tu fais beaucoup de sport ?

Comment elle était indécise, c’était la seule chose qu’elle avait pû dire. Elle jeta un œil au torse du jeune homme, avant de le regarder à nouveau dans les yeux, voulant savoir s’il en faisait beaucoup ou pas. Elle avait bien envie de lui proposer d’en faire ensemble, mais s’i l’était dans une autre salle de sport que la sienne, elle pourrait aller voir là où lui s’entraînait. Elle allait là où tous ses collègues du FBI vont, mais aussi des civils et quelques hommes de l’armée des Etats-Unis.