Rosalie était plus qu’heureuse d’avoir une bonne raison pour quitter son appartement. Shanti n’était pas installé depuis douze heures qu’elle avait failli la lancer en bas de la fenêtre une bonne trentaine de fois. Les prochains jours s’annonçaient douloureux, dangereux même et la blonde avait plus que hâte de recommencer à travailler. Elle c’était donc levée très tôt, vers midi quoi, bien avant Shanti et c’était sauvé de l’appartement le plus rapidement possible. Elle allait régler cette histoire que sa sœur le veuille ou non. L’Indienne avait beau vouloir s’enfuir la tête dans le sable, Rosalie n’allait pas laissé la chose couler aussi facilement. Elle avait fait son choix hier. Il n’était pas question qu’elle approche son père avec ce genre de question. Il risquait d’avoir l’imagination vagabonde et trop facilement imaginer dans quel genre d’état sa petite fille chérie avait été ce soir-là. Il lui était inimaginable d’allez voir Diego, elle avait beaucoup trop peur des sermons et de son air dur d’ainé en chef, pour lui avouée une bêtise du genre. Il lui restait que Sirius. Se confier à son frère était dangereux, mais bon. Elle avait un plan en réserve et c’était la seule option qui lui restait. Comme elle avait dit à Shanti, Fred ne voudra jamais arriver dans son appartement avec un des tanks de l’armée et ce n’était pas James qui pouvait leur venir en aide.

Elle sauta dans sa voiture et se dirigea vers le bureau de ses frères. Tous les deux travaillaient comme associée et la blonde allait devoir faire appel à ses talents de ninja pour que Diego ne remarque pas son arrivée. Pour amadouer le kraken, elle passa au service à l’auto du McDo le plus proche, demandant un trio mcpoulet et un happy meal (avec le jouet pour fille.). On n’était jamais trop prudente et offrir une offrande en junk food était encore ce qu’elle faisait de mieux. Elle arriva au bureau quelques minutes après et passa directement devant la secrétaire, sans lui accorder un seul regard. « Miss ! Miss ! Mr. De La Vega et Mr. De La Vega sont tout les deux occupés Miss ! » Rosalie leva les yeux au ciel, qu’est-ce qu’elle en avait à foutre, elle était le bébé, ils trouveraient du temps pour elle qu’il le veulent ou non. « MISS ! » Énervée elle fit signe à l’autre mégère de se taire, mais continua à avancer vers le bureau de Sirius. « Je vous ai entendue, je fais juste m’en foutre complètement. » Elle tourna le poignet en entrant dans le bureau, comme une diva sur la scène. Son frère était en train de discuter avec des clients et quand il releva la tête pour la voir, elle lui tira la langue en toute majesté. Sans faire de bruit, pour les laisser finir, elle se dirigea vers la bibliothèque, derrière Sirius, se trouva un bouquin et s’assit dans un coin bien sage. Pleinement consciente de déranger tout le monde. Une fois les gens partis, elle lança un air des plus innocent à son grand frère et lui tendre le sac de chez McDonald. « Je t’ai pris un joyeux festin ! Mais tu dois me donner le jouet, sinon je le dis à maman. »

Sirius avait eu une matinée plutôt chargée. Plusieurs clients, des dossiers à étudier et la journée était loin d'être terminée. Il passa une main sur ses joues mal rasées songeant qu'il aurait bien besoin d'une pause mais il devait se concentrer. Il était en présence de clients importants et il se devait de leur promettre un travail des plus sérieux. Il retint un bâillement puis fronça les sourcils quand un de ses clients dit quelque chose qui l'interpella. Il allait la prendre la parole quand la porte s'ouvrit. Il haussa les sourcils s'attendant à voir la secrétaire les interrompre pour X raison mais non. C'était Rosalie qui l'air de rien, après lui avoir tiré la langue, chercha un bouquin et s'installa dans un coin. Il réprima un sourire. Légèrement agacé par son manque de gêne mais peu surpris par son comportement, il remarqua aussitôt le sac du Mcdo. De quoi faire gronder son ventre un peu plus et c'était pile poil ce dont il avait besoin pour se remettre d'aplomb. Et c'est qu'il en aurait presque oublié ses clients... Il s'excusa brièvement avant de continuer : « Sans preuves que Monsieur Frett était effectivement présent, nous ne pouvons pas faire grand chose. Il faudrait un témoin ou une vidéo de surveillance. » Il consulta un des papiers dans son dossier, donna encore quelques indications puis il les dirigea vers la secrétaire pour prendre le prochain rendez-vous une fois fini.
Enfin, ils étaient partis. Il desserra sa cravate et se tourna vers sa petite sœur qui lui tendait le sac dont l'odeur aiguisait son appétit depuis l'instant où elle était entrée dans le bureau. « Je t’ai pris un joyeux festin ! Mais tu dois me donner le jouet, sinon je le dis à maman. » Il attrapa le sac, plongeant son regard avec avidité à l'intérieur pour savoir ce qu'elle avait choisi pour lui. Il échappa un petit rire en voyant le happy meal. « Tu sais que je t'aime toi ? Dit-il en piochant dans le paquet pour attraper des frites. Mais j'imagine que ta visite est loin d'être innocente et que tu attends quelque chose de moi en retour... Et sûrement d'important si tu penses qu'il faut me remplir le ventre d'abord. » Un homme était toujours de meilleur humeur avec le ventre bien rempli, c'était connu. Puis venant de sa petite sœur, il doutait que ce geste soit purement altruiste. Surtout si elle venait le déranger à son travail. Quoiqu'elle serait sûrement bien capable de l'embêter ici juste pour le plaisir de le faire. Mais il était quasiment sûr d'avoir raison. « Alors dis moi qui je dois tuer ? » Il plaisantait mais un fond d'inquiétude subsistait tout de même. Qu'est ce qu'il y avait bien pu arriver pour qu'elle se sente obligée de l'amadouer avec de la nourriture ?

Rosalie était assise dans le bureau de son frère, le nez plongé dans un des livres de loi. Elle avait hésité pendant un moment à prendre la même voix que son père et ses frères (celui de danseuse avait été hors de question, elle n’avait jamais eu le talent pour) et les avait souvent aidés à étudier par ici et là. À force, elle avait appris leurs lectures un peu par cœur. Avec le temps, elle avait commencé à oublier tous les détails, mais certaines informations pouvaient revenir de temps en temps n’empêche et la lecture de n’importe quoi l’intéressait toujours un peu. Pendant un moment du moins. Elle n’était pas mécontente cependant quand son frère mit le couple à la porte. Elle détestait jouer les filles patientes. Elle brandit tout de suite son sac pour montrer à Sirius qu’elle venait en paix. « Tu sais que je t'aime toi ? » Elle haussa les épaules et souris, très innocemment, en prenant une gorgée de sa boisson. « Mais j'imagine que ta visite est loin d'être innocente et que tu attends quelque chose de moi en retour... Et sûrement d'important si tu penses qu'il faut me remplir le ventre d'abord.» Pft, c’était presque sympa ça tient. Elle fronça les sourcils et croisa les bras sur sa poitrine, défiant son ainée du regard. Sirius ne lui avait jamais fait aussi peur que Sofia, elle était beaucoup plus à l’aise avec lui pour se montrer désagréable. Il avait beau avoir participé à tous les coups vaches, elle n’avait pas l’impression qu’il pouvait toujours l’enfermer dans un placard. « C’est sympa ça. Juste parce que je viens manger avec toi, tout de suite, tu penses que j’ai quelques choses à te demander. Vraiment trop cool Sirius De La Vega, donne-moi mon lunch, je vais aller le manger avec Diego, il me prend pas pour une malpropre lui ! » Elle ne bougea pas cependant. Elle avait vraiment* quelque chose à lui demander après tout. Et c’était très urgent, mais elle se sentait un peu insultée que son frère pense de cette manière. Soit.. Il n’était pas le plus proche des duos, mais il restait son grand frère quand même et il lui arrivait quand même souvent de prendre de ses nouvelles quoi ! Qu’est-ce qu’il ne fallait pas entendre. «Alors dis moi qui je dois tuer ? » Il plaisantait surement, mais Rosalie ouvrit quand même la bouche pour parler, avant de se raviser. Non, elle ne voulait pas le type mort. Elle le voulait juste… ailleurs. « Écoute, ses pas pour moi. T’inquiète pas. Mais tu ne dois pas en parler à personne Sirius, s’il te plait, promis ? Je ne suis même pas sensée être là, j’ai promis à la personne que je ne viendrais pas te voir… » Elle se passa la main dans les cheveux. La crise si Shanti l’apprenait. Pire, si son oncle, sa tante et ses cousins étaient mis au courant. Rosalie pourrait très bien mourir sous les mains de l’Indienne. « Promis, promis ? » Elle ne voulait pas tout de suite sortir son arme secrète.

« C’est sympa ça. Juste parce que je viens manger avec toi, tout de suite, tu penses que j’ai quelques choses à te demander. Vraiment trop cool Sirius De La Vega, donne-moi mon lunch, je vais aller le manger avec Diego, il me prend pas pour une malpropre lui ! » C'est vrai que ce n'était pas très gentil. Peut-être qu'il avait tort après tout. « Non surtout pas, excuse-moi. Diego est très occupé de toute manière. s'empressa-t-il de dire, hochant la tête pour ajouter plus de conviction à ses propos. » Il fit un sourire le plus innocent possible parce qu'il ne pouvait décemment pas laisser filer la nourriture. Mais il tenait à la compagnie de Rosalie aussi, il ne fallait surtout pas croire que son estomac passait d'abord. Ou peut-être juste un petit peu. C'est qu'il était vraiment affamé. Même si en effet ça lui faisait toujours plaisir de voir sa petite sœur. Elle lui offrait une pause bien appréciable dans sa journée trop chargée. « Tiens prends le happy meal, ajouta-t-il en lui tendant la boîte pour l'inciter à rester. » Elle n'avait pas l'air de vouloir partir de toute manière.
Il lui avait ensuite, pour plaisanter, demander qui il devrait tuer. Chez les De La Vega, il y avait une règle très simple : on ne touchait pas à ses frères et sœurs. Surtout à ses sœurs. Il était déjà hyper possessif avec Sofia mais il l'était presque tout autant avec Rosalie. Dans sa tête, elle resterait pour toujours une petite fille, un bébé, dont on ne devrait jamais enlever l'innocence. Ou bien pas avant très longtemps. Très très longtemps. Elle pouvait tout aussi bien finir seule avec des chats, il n'y verrait pas d'inconvénients, tant qu'elle restait un bébé. Mais la tête qu'elle tira lui ôta soudain tout envie de plaisanter. Se pouvait-il qu'il y ait effectivement quelqu'un à tuer ? Il se préparait déjà mentalement à le faire, se demandant s'il faudrait le faire souffrir d'abord ou bien en finir très vite. Ça dépendrait probablement de la gravité de ce qu'il lui avait fait. « Écoute, ses pas pour moi. T’inquiète pas. Mais tu ne dois pas en parler à personne Sirius, s’il te plait, promis ? Je ne suis même pas sensée être là, j’ai promis à la personne que je ne viendrais pas te voir… » Il relâcha les frites qu'il était en train de sortir de sa boîte. Inutile de préciser que toute trace de sourire avait disparu de son visage. Il avait raison finalement – comme toujours j'ai envie de dire. Il fronça les sourcils, scrutant le visage de sa sœur. Il n'était pas sûr d'apprécier ça. Pas du tout même. « Promis, promis ? » Il n'était pas certain de vouloir promettre sans savoir. Mais ça devait sûrement être important et il avait très envie de savoir de quoi il s'agissait. Aussi il finit par lâcher, sourcils toujours aussi froncés : « Promis... Mais tu me promets que ça ne te concerne pas à toi ? » Elle pouvait lui sortir le fameux coup du « j'ai une amie qui blablabla » et au final ce n'était pas l'amie mais bien pour elle. Il croisa ensuite les bras, délaissant son repas pour l'instant. « Raconte-moi. »

Menacer d’enlever de la nourriture à son frère était encore plus efficace que de lui en offrir. Rosalie était presque* certaine qu’il allait l’écouter maintenant et être très sage. Presque. Mais bon, elle ne pouvait jamais être à 100% sure. Ils étaient tous de grands gamins après tout. « Non surtout pas, excuse-moi. Diego est très occupé de toute manière. » Bien sûr. Elle sourie et lui laissa le sac de nourriture. Elle n’avait définitivement pas envie de déranger Diego de toute manière. Il était beaucoup trop strict et bien qu’il finisse toujours par faire ce dont elle* avait envie, il était moins maniable aussi. Il ne vaudrait pas grand-chose pour sa cause aujourd’hui. Mais Sirius n’avait pas besoin de savoir à quel point elle était désespérée pour son aide, elle n’était pas complètement idiote. « Tiens prends le happy meal » « Si tu me prends par les sentiments. » Son ton était des plus sarcastique. Mais elle sortit quand même le jouet de la boite, un petit truc à l’effigie de Bob l’éponge, et se contenta de boire son coke. Elle n’aimait pas vraiment le McDo, les frites étaient suffisantes pour lui donner envie de courir pendant une heure de plus chaque soir.

Elle finit cependant par dire à Sirius, que oui, elle avait vraiment un problème et qu’elle était venue ici pour qu’il l’aide. L’air sur le visage de son frère changea du tout au tout et la blonde se recula dans la chaise, prête à se faire gronder. Tsk, pour une fois que ce n’était même pas elle qui avait fait une bêtise. Et le pire, c’est qu’elle allait se faire gronder une fois de plus quand elle allait avouer à Shanti ce qu’elle venait de faire. Être une sainte était un boulot à temps plein et très fatigant, elle comprenait pourquoi elle préférait se foutre des gens en général. « Promis... Mais tu me promets que ça ne te concerne pas à toi ? » Elle hocha la tête plusieurs fois, son plus grand regard de princesse malheureuse au visage. Non merci, elle n’était pas encore assez sotte pour se marier au premier venue. Elle avait peur d’annoncer que Shanti* l’avait fait, si c’était elle, elle serait complètement paralysée de honte. « Je le jure sur la tête d’Esmeralda, ça ne me concerne pas. » Sa nièce lui était toujours bien utile dans ses cas là. L’Anglaise essaya de se redonner un peu de constance et posa ses deux mains sur les accoudoirs de la chaise, relevant le torse fièrement. Elle se pencha un peu vers son frère, un sourire mesquin aux lèvres. « Et puis, si tu promets vraiment de ne pas en parler à personne*. PERSONNE*. J’ai un secret pour toi en échange. » Son arme secrète. Ça aussi risquerais de la mettre dans le pétrin, mais tant pis, elle devait protégée Shanti. Et ce n’était pas comme si Sofia ne lui avait jamais fait la gueule. « Raconte-moi. » Elle se laissa retomber vers le dossier en soupirant et se passa une main dans les cheveux, elle baissa les yeux de façon à éviter le regard de Sirius. « J’ai une amie à moi… Disons qu’elle a fait une énorme* bêtise. Elle est partie en voyage, a un peu trop abusée des cocktails gratuits de l’hôtel et s’est réveillé marié à un type qu’elle ne connaissait pas plus que ça. Et bon, maintenant qu’elle est de retour à New York, le type en question la suivit et squatte un peu, beaucoup, son appartement. » Gosh, Shanti était vraiment un cas.

Sirius ne voulait surtout pas laisser échapper son repas. Il était prêt à lui en céder une partie, même s'il savait pertinemment qu'elle n'en raffolait pas. « Si tu me prends par les sentiments. » Il conserva son sourire de petit garçon, hochant légèrement la tête en lui donnant le happy meal. Quand il aperçut le jouet Bob l'éponge il eut un léger regret. Enfin non pas du tout. C'était un homme et il n'avait plus l'âge pour de stupides jouets à l'effigie d'une éponge en pantalon. Quelle idée. Simple nostalgie. Puis il avait autre chose à se préoccuper. Pas son estomac, il avait déjà commencé à manger, mais ce que sa précieuse petite sœur avait à dire. Il avait raison finalement. Elle avait besoin de lui. Il lui fit jurer que ça ne la concernait pas à elle. S'il apprenait qu'elle s'était mise dans une situation impossible... Elle n'était pas enceinte au moins ? Elle était vierge. Ce n'était pas possible. Il serait sûrement capable de tuer l'homme qui la mettrait enceinte. Elle ou Sofia. Sur ce point de vue là, elles étaient sur un même piédestal à ses yeux : on ne les touchait pas. Point final. « Je le jure sur la tête d’Esmeralda, ça ne me concerne pas. » Il se relaxa un petit peu. Mais seulement un petit peu. Elle avait beau lui sortir la totale avec ses yeux de petit chiots innocents, il restait sur ses gardes. Ses sœurs étaient très fortes pour le manipuler...
« Et puis, si tu promets vraiment de ne pas en parler à personne*. PERSONNE*. J’ai un secret pour toi en échange. » Il haussa un sourcil interrogateur. Ça, ça l'intéressait. « D'accord, promis. Mais il a intérêt à en valoir la peine ! » Elle n'avait pas intérêt à lui sortir une bêtise, juste pour l'avoir amadoué. Bras croisés, il se redressa un peu dans son siège, prêt à entendre ses fameuses révélations. « J’ai une amie à moi… Disons qu’elle a fait une énorme* bêtise. Elle est partie en voyage, a un peu trop abusée des cocktails gratuits de l’hôtel et s’est réveillé marié à un type qu’elle ne connaissait pas plus que ça. Et bon, maintenant qu’elle est de retour à New York, le type en question la suivit et squatte un peu, beaucoup, son appartement. » Ses sourcils se relevèrent à l'unisson avant de se re-froncer sévèrement. « Elle a... Quoi ? Comment pouvait-on être assez bête pour se marier à quelqu'un ? Mais le pire étant encore de le laisser ensuite squatter chez soi ? Sérieusement ? C'est qui ? Je la connais ? demanda-t-il d'un ton méfiant. Il était prêt à exploser à tout moment. Ça ne pouvait pas être Sofia, elle n'était pas assez bête pour faire une chose pareil. Puis elle ne pouvait pas lui mentir sur un sujet aussi important. Il essayait de deviner mais ce n'était pas comme s'il savait lire dans les pensées. Il leva une de ses mains, index pointé. « Tu es obligée de me dire qui c'est. Je ne pourrais pas t'aider sans savoir son nom. Ne serait-ce que pour les papiers du divorce... ajouta-t-il pour être sûr qu'elle lui avoue qui c'était. Il ne mentait pas de toute manière. Il en aurait besoin, aussi bien pour assouvir sa curiosité que pour effectivement l'aider. « Puis c'est quoi ces "amis" avec qui tu traînes ? Pesta-t-il ensuite. Je te pensais bien meilleur juge concernant les gens... Clairement celle-ci n'a pas beaucoup de jugeote. Elle n'est pas alcoolique au moins ? » S'il fallait maintenant qu'il surveille toutes ses amies pour voir si elles n'allaient pas entraîner Rosalie dans des choses peu recommandables, il allait bientôt pouvoir engager un détective privé pour chacune de ses sœurs... Et il serait sincèrement capable de le faire. Vu comme il était protectif avec elle, c'était même étonnant qu'il ne l'ait pas déjà fait...

Rosalie avait pratiquement appris à manipuler ses frères avant de savoir parler. C’était tellement simple après tout, surtout petite. Un câlin, des bisous, quelques fausses larmes et elle étaient en affaires. Les choses n’avaient pas beaucoup changé depuis qu’elle avait trois ans. Ce qui était différent avec Sirius, c’était Sofia. La blonde devait s’assurer que sa sœur ne soit au courant de rien. Déjà parce qu’elle ne savait pas tenir sa langue, deuxièmement parce que Shanti ne lui pardonnerait jamais. Et elle était presque certaine qu’une fois au courant de la situation, son ainée serait capable de se servir de cet élément dans sa faveur, sa serait bien son genre tient. Sirius devrait donc apprendre à se taire. Mais si tout se passait comme elle le voulait aujourd’hui, elle allait partir d’ici et son frère allait lui en devoir une. Ça ne poserait pas de problème. Elle dut lui promettre maintes fois que ce n’était pas elle* le problème. N’importe quoi, comme si elle était venue voir son frère pour se faire aider. Elle était beaucoup trop orgueilleuse (et peureuse) pour ça, et se serait arrangée avec ses propres moyens, c’est certain. Shanti c’était différent. Elle devait faire plus attention à elle et jouer moins risquer. Elle devait protéger la petite.

Elle dut finir par avouer que quelqu’un s’était marié. Elle se sentait rétrécir et fondre dans le fauteuil derrière elle et avait peine à lever les yeux pour rencontrer le regard de son frère. Elle se sentait affreusement coupable, bien que ça ne soit aucunement de sa faute (peut-importe ce que Shan pouvait en dire.) « Elle a... Quoi ? » Rosalie ne répondit rien, haussant les épaules que très légèrement et garda la tête pointée vers le sol. Elle tenta de prendre une frite dans son happy meal, mais à peine avalée, elle eut envie de vomir. La prochaine fois elle laisserait définitivement Shanti régler ses propres problèmes. Ou bien, elle aurait du aller directement au plan C. attendre quelques années que Lys soit diplômer son aide à elle. Elle aurait dû y penser plutôt.

Sirius lui demanda de qui il s’agissait, évidemment. L’Anglaise releva la tête pour le regarder, mais ne dit rien pendant un moment. Elle ne savait pas si le moment était bien choisi pour cafter Shan. Son frère avait l’air en colère et elle n’était pas encore assez certaine de sa promesse. Rien ne lui disait que dans un élan, Sirius ne pouvait pas prendre son téléphone et les cafter à oncle Akshan. Shan ne lui pardonnerait jamais. « Puis c'est quoi ces "amis" avec qui tu traînes Je te pensais bien meilleur juge concernant les gens... Clairement celle-ci n'a pas beaucoup de jugeote. Elle n'est pas alcoolique au moins ? » WO. La blonde croisa les bras sur sa poitrine et fusilla son frère du regard. Il allait un peu trop loin quand même. Elle pouvait bien se permettre de dire que Shanti n’était pas une lumière, mais les autres devaient se surveiller. « C’est Shanti. » Elle espérait qu’il se sente un peu mal d’avoir parlé de sa cousine de la sorte. Ça pouvait arriver à n’importe qui… Enfin, presque. Son regard glissa vers le téléphone sur le bureau, puis de nouveau vers son frère. Elle était prête à bondir s’il faisait un geste un peu trop suspect. « C’est Shan, on était en Inde et elle s’est mariée. Et là, elle a trop peur de venir t’en parler, parce qu’elle est certaine que tu vas jacasser. J’ai besoin que tu te taises Sirius, vraiment. Ou je vais devoir te rouler dessus avec ma voiture. »

Sa remarque n'avait pas l'air d'avoir plu à Rosalie, vu le regard de chien enragé qu'elle lui jeta, mais en même temps il n'avait pas complètement tort... Bon pour l'alcoolisme il allait peut-être un poil trop loin. Mais il ne fallait clairement pas avoir toute sa tête pour s'embarquer dans une histoire pareil. Il avait demandé qui c'était, surtout par curiosité. Il ne se serait jamais douté qu'il pourrait effectivement connaître la personne. Il ne pensait que quelqu'un de son entourage pourrait être aussi bête. Sauf James mais ça tout le monde le savait et on l'aimait bien quand même. Mais apparemment, il en apprendrait tous les jours... « C’est Shanti. » Pour le coup, il en resta sans voix. Ce n'était pas une alcoolique finalement. Ou bien on ne l'avait pas mis au courant. Shanti n'était peut-être pas sa sœur mais c'était tout de même sa cousine. Et Sirius était sur-protecteur avec tous les membres de sa famille. On y touchait pas, c'est tout. Il se passa une main dans les cheveux, poussant un soupir à la fois énervé et désemparé. « C’est Shan, on était en Inde et elle s’est mariée. Et là, elle a trop peur de venir t’en parler, parce qu’elle est certaine que tu vas jacasser. J’ai besoin que tu te taises Sirius, vraiment. Ou je vais devoir te rouler dessus avec ma voiture. » Pour le moment il se fichait bien de le dire à quelqu'un. Ce n'était pas une commère qui avait besoin de tout partager tout de suite avec sa jumelle. Enfin presque. « Comment... Tu l'as laissé toute seule là bas ? Qu'est ce que vous faisiez en Inde sans personne pour vous accompagner ? » Il avait toujours en tête la Rosalie bébé et il avait trop de mal à l'imaginer en jeune adulte responsable. Pourtant elle devait bien l'être si elle était chirurgienne. Mais dans sa tête ça n'avait rien à voir. Il secoua la tête. Vraiment il ne s'était pas attendu à ça.
« Et tu me dis que cet homme vit chez elle ? » Il avait juste envie de débarquer là bas pour refaire le portrait de ce type. Tout de suite. Il pourrait ensuite trouver un chef d'accusation contre lui, qu'importe lequel, il aurait un procès absolument pas équitable et il l'enverrait en prison jusqu'à la fin de sa vie. Ça c'était un bon plan. Il pouvait aussi bien le tuer mais il faudrait se débarrasser du corps ensuite, c'était un peu embêtant. La prochaine fois qu'il croiserait Shanti ça ne risquait pas d'être une partie de plaisir non plus. Il fallait bien que quelqu'un lui fasse un sermon. Rosalie avait peut-être penser y éviter en allant le voir mais clairement elle se trompait. « Tu me donnes son nom et il est mort. Finit-il par dire, assez sèchement. Je ne comprends pas comment vous vous êtes embarquées là dedans. Enfin surtout Shanti. Elle va bien au moins, il ne lui a rien fait ? » Manquerait plus qu'il lui ait fait quelque chose et il se levait direct pour aller voir ce type.

Une salle humeur c’était emparé d’elle quand Sirius c’était mit à parler à travers son chapeau. Elle prenait très mal les remarques qu’on faisait sur un membre de sa famille. Son frère avait beau ignorer de qui il s’agissait, ça rendait seulement ses réactions plus authentiques. Elle avait besoin de lui cependant et c’était tout ce qui la retenait de lui sauter dessus pour lui griffer le visage. C’était Shanti oui, elle avait fait une erreur et elle regrettait amèrement d’avoir pris un seul verre. Mais ça ne faisait pas d’elle une alcoolique ou bien quelqu’un de complètement stupide. Enfin oui, elle avait été plutôt … bête sur le coup. Mais elle se souvenait de plusieurs fois ou son frère avait été tout aussi bête, mais elle ne le jugeait pas pour autant. Comme dernièrement, quand il était allé rejoindre l’autre petite chose en France, qu’elle conneries pour tellement rien en plus. « Comment... Tu l'as laissée toute seule là bas ? Qu'est ce que vous faisiez en Inde sans personne pour vous accompagner ? » Elle plissa les sourcils. Pourquoi est-ce que tout était toujours de sa faute ? Il n’allait pas s’y mettre lui aussi ? Shanti était déjà bien assez. C’est quoi le délire ? « Mais je n’ai rien à voir là-dedans! Elle est majeure et vaccinée, je ne suis pas sa mère ! Je la surveille pas 24h/24 ! Eh oui Sirius, figure toi, que ça m’arrive de prendre des vacances sans tenir la main de maman. MOI*. » Elle vivait seule depuis ses seize ans après tout. Ugh, ses frères l’énervaient tellement quand il jouait au père poule. Elle avait déjà assez de leurs pères tout court qui était constamenent à la surveiller.« Et tu me dis que cet homme vit chez elle ? » Elle hocha la tête en soupirant. « Mais Shanti y est plus ein. Elle est en sécurité et vie avec moi pour le moment. » Bon, elle avait beau ne pas être totalement réjouie de la situation, jamais elle ne laisserait sa sœur aller vivre avec cet inconnue étrange. « Tu me donnes son nom et il est mort. » « Aladdin Chavan. » Elle s’en souvenait encore, c’était tellement stupide. ‘JE VAIS ÊTRE UNE PRINCESSE ROSALIE.’ Bah oui, bah oui, bravo Shanti. « Ne fais pas de bêtise, je dois déjà me battre avec Shanti pour ne pas qu’elle engage un tueur à gages. Il n’en vaut pas la peine. » Elle ne voulait pas non plus que le truc s’effrite trop, c’était trop risqué. Déjà qu’elle ne devait pas être là… « Je ne comprends pas comment vous vous êtes embarquées là dedans. Enfin surtout Shanti. Elle va bien au moins, il ne lui a rien fait ? » Le vous encore. « Je ne me suis embarquée dans rien du tout bordel, pourquoi moi ? Je n’ai rien fait, ce n’est pas ma faute ! J’avais bu presque autant elle et à ce que je sache, je n’ai pas donné ma vertu au premier venu ein ! » HAHAHAH. Enfin, pas exactement quoi. Elle n’avait touché à aucun homme en Inde. Elle n’avait touché à aucun homme depuis un bon bout de temps en fait. Enfin sauf Luis. « Eh non, il lui a rien ne fait, t’inquiètes pas, je lui aie demander et elle m’a assurée qu’il n’était rien arrivé. Il est lourd, mais ça va quoi. » Elle l’aurait déjà anéantie si c’était le cas. Elle était quand même touchée que son frère s’inquiète pour l’Indienne. Shanti était tellement ‘à elle’ qu’elle oubliait souvent qu’elle faisait aussi partie de la famille des autres. « Sirius elle est vraiment dans le pétrin, et je l’ai déjà assez engueulée, elle a juste besoin qu’on l’aide, vraiment. » Elle était revenue à sa douceur ordinaire pour le coup.

« Mais je n’ai rien à voir là-dedans! Elle est majeure et vaccinée, je ne suis pas sa mère ! Je la surveille pas 24h/24 ! Eh oui Sirius, figure toi, que ça m’arrive de prendre des vacances sans tenir la main de maman. MOI*. » Sirius réprima un sourire, levant les yeux au plafond pour le coup. Elle avait du tempérament cette petite. Il se disait parfois qu'elle aurait pu faire une bonne avocate elle aussi. « Je sais ce n'est pas de ta faute, excuse-moi. » Après tout ce n'était pas elle qui les avait poussé à se marier et elle ne les aurait sûrement pas laissé faire si elle avait été au courant. « Mais Shanti y est plus ein. Elle est en sécurité et vie avec moi pour le moment. » Encore heureux. « Bien... dit-il en hochant la tête doucement. Tu as bien fait Rosalie, et t'as eu raison de venir me voir. On va arranger ça. » Il avait parlé un peu plus calmement et sourit avec douceur à sa petite soeur. Il n'avait pas envie de se disputer avec elle mais elle devait comprendre son étonnement. Il était normal après tout qu'il s'énerve un peu et réagisse à cette nouvelle. Il n'était pas du genre à encaisser sans réagir...
Sirius avait donc demandé le nom du coupable, prêt à l'étriper et à le mettre sur un bûcher pour avoir osé toucher à une de ses cousines. « Aladdin Chavan. » C'était quoi ce nom ridicule. Il hocha brièvement de la tête et rouvrit son ordinateur. Il allait rentrer son nom dans la base de données. Même s'il était aux États-Unis depuis quelques temps seulement, il avait peut-être commis de petit délie mais la recherche ne donna pas de résultats. « Tu sais si ses papiers sont en ordre ? » Il était fort probable que ce ne soit pas le cas. C'était facile d'expulser quelqu'un du pays. On informait la police, on l'enfermait, il ne manquait plus qu'une injonction d'un juge et hop, dehors. Mais avant cela il allait devoir signer les papiers du divorce. « J'imagine qu'ils n'ont pas signer de contrat pré-nuptial, donc il va falloir trouver un moyen pour que Shanti ne perde aucun de ses biens. » Si ce Aladdin était malin, il pourrait engager un avocat et réclamer la moitié des biens qui lui étaient dus. Mais comme il doutait qu'il le soit vraiment, Sirius n'aurait sûrement aucun mal à l'embobiner. « Ne fais pas de bêtise, je dois déjà me battre avec Shanti pour ne pas qu’elle engage un tueur à gages. Il n’en vaut pas la peine. » De son point de vue si, il en valait la peine et il était plutôt d'accord avec sa cousine. Mais peut-être que sa petite sœur était un peu plus raisonnable que lui sur cette question. « Je peux juste lui refaire un petit peu le portrait, glissa-t-il innocemment. » Il le méritait, il n'y avait pas de doute possible là dessus.
Sirius partagea une nouvelle fois son incompréhension, ce qui énerva sa petite sœur. « Je ne me suis embarquée dans rien du tout bordel, pourquoi moi ? Je n’ai rien fait, ce n’est pas ma faute ! J’avais bu presque autant elle et à ce que je sache, je n’ai pas donné ma vertu au premier venu ein ! » Il était content d'apprendre que ce n'était pas le cas. Il se serait sûrement un peu énervé. Ou beaucoup. « Je suis fière de toi, et rassuré aussi... Tu sais que j'aurais été obligé de tuer la personne qui se serait trop approché de toi. » Il disait ça en toute innocence mais il le pensait réellement. S'il savait seulement... « Eh non, il lui a rien ne fait, t’inquiètes pas, je lui aie demander et elle m’a assurée qu’il n’était rien arrivé. Il est lourd, mais ça va quoi. » Il fut soulagé de l'apprendre. Il aurait pu toucher à Shanti ou essayer de lui faire « des choses » et là ça n'aurait pas été okay du tout. « Sirius elle est vraiment dans le pétrin, et je l’ai déjà assez engueulée, elle a juste besoin qu’on l’aide, vraiment. » Il poussa un soupir. Il est clair qu'elle l'avait eu sa punition. Se faire voler son appartement par son mari. « Je te promets que je ne l’engueulerais pas. Je vais l'aider après tout. Imagine comment Diego ou papa auraient réagi. Ils seraient sûrement de suite aller chez Shanti pour abattre cet homme. Tu as remarqué, je suis bien plus raisonnable. » Même s'il envisageait toujours le meurtre comme une option valable. Il suffirait d'engager quelqu'un...

« Je sais ce n'est pas de ta faute, excuse-moi. » Rosalie garda son air boudeur pour faire genre. Elle pouvait se permettre de bouder Sirius un peu. Shanti vivait un truc difficile et finissait toujours par la faire craquer avec son chantage émotionnel, mais Sirius c’était bon. Et puis bon, c’est vrai qu’elle aurait sans doute pu arrêter la chose. Mais elle était tout aussi saoule qu’elle et quand Shanti lui avait dit qu’elle voulait se mariée, elle avait été lui trouvée un éléphant et un mec qui voulais bien se déguiser en Dumbledore. Ce n’était certes pas la réaction la plus appropriée, mais ce n’était tout de même pas sa faute. Elle ne voyait pas pourquoi elle devait être celle qui pense toujours à tout dans ses histoires. « Bien... Tu as bien fait Rosalie, et t'as eu raison de venir me voir. On va arranger ça. » « Oui, je sais… » Elle faisait confiance en son frère, peu importe ce que Shanti disait. « Et puis, je me suis dit que ça te fait de la pratique au cas où l’histoire se répéterait avec Elena, Sofia ou moi. » Elle flasha un de ses sourires les plus innocents. C’était très drôle énervée son frère, ça lui changeait les idées du sérieux de la situation.

« Tu sais si ses papiers sont en ordre ? » Elle hocha la tête. « Je n’en sais rien, je ne pense pas, il a besoin de Shanti pour demander le droit de résidence… Je ne pense pas qu’elle soit assez bête pour signer quoi que ce soit. » Elle se leva et viens s’accoter sur le dossier de la chaise de son frère, pour regarder par-dessus son épaule. « Il est arrivé y’a deux jours à peine tu sais. Je ne sais pas si c’est la première fois qu’il s’essaye par contre. Il est d’un louche. » Elle espérait tout de même qu’ils n’apprennent pas qu’Aladdin était un sérial killer ou quelque chose dans le genre. Elle irait tuer Shanti sur le champ pour la peine. « J'imagine qu'ils n'ont pas signé de contrat prénuptial, donc il va falloir trouver un moyen pour que Shanti ne perde aucun de ses biens. » « Ok. L’annuellement est pas possible alors ? » Elle savait que c’était plus compliquer à avoir qu’un divorce, mais ça laissait moins de traces et tout. Et sa risquait moins de revenir hanter Shanti dans quelques années.

Elle crut bon de mettre son frère en garde pour l’empêcher de faire une bêtise. Elle connaissait les hommes de sa famille, ils sortaient du même moule et ils devenaient tous tarés quand il s’agissait de protéger l’une d’entre elles. « Je peux juste lui refaire un petit peu le portrait. » Elle se permit de le frappée légèrement par la tête. « Et il va faire une plainte, on vas devoir aller te chercher en prison, et sa vas crée un gros truc et là tout le monde vas être au courant ? » C’était un plan d’enfer tout ça. « Et puis réserve tes coups de poing pour ce que j’ai à te dire plus tard. » Elle savait que ça* elle ne pourrait pas éviter. C’était son but en même temps, si quelqu’un méritait de se faire refaire la gueule…

Sirius insunia encore que tout était de sa faute et elle crut bon lui rappeler qu’elle était toujours vierge et parfaite après tout et qu’elle ne méritait pas cette attitude désagréable de sa part ! Les mensonges sortaient tout naturellement de sa bouche. « Je suis fière de toi, et rassuré aussi... Tu sais que j'aurais été obligé de tuer la personne qui se serait trop approchée de toi. » « Je sais » Elle posa son menton sur la tête de son ainée et passa ses bras autour de lui pour lui faire un câlin. « T’inquiète pas, je suis un bébé. » Elle aimait bien rassurés ses frères et son père de temps en temps, même si la moitié du temps cette situation la dégoutait et la rendait furieuse. Une partie d’elle avait accepté tout ça et était très bien dans son rôle de petite fille chaste. « Je te promets que je ne l’engueulerais pas. Je vais l'aider après tout. Imagine comment Diego ou papa auraient réagi. Ils seraient sûrement de suite allée chez Shanti pour abattre cet homme. Tu as remarqué, je suis bien plus raisonnable. » « Oui tu es un sain. » En même temps, avec les choix qu’ils offraient. « C’est à ce moment-là que je suis sensée dire que je ne sais pas ce que je ferais sans toi ? »