Sasha n’avait pas vu voir Jon le jeudi comme ils en avaient eus envies. Le mercredi il avait passé la journée avec sa nièce, pendant que Sasha était partit travailler. Seulement l’enquête sur laquelle elle était s’éternisait et surtout ils n’avaient pas de pistes précises pour avancer. Elle l’avait donc appelé pour lui dire qu’elle ne pourrait pas venir, ni le jeudi, ni le vendredi. Mais dans la nuit du vendredi au samedi, ils étaient parvenus à arrêter le meurtrier qu’ils cherchaient. Il était quatre heures du matin quand elle était rentrée chez elle. Beaucoup trop tôt pour appeler Jon. Du coup, elle était allée directement se coucher. A onze heures, elle ouvrait les yeux tranquillement. Elle aurait bien dormit encore, mais elle se disait qu’elle avait envie de bouger aujourd’hui. Pas de travail, donc plutôt une journée détente et rien de mieux qu’appeler Jon. Elle le fit et lui demanda s’il était libre dan l’après-midi. La jeune femme lui proposa de préparer le goûter et d’aller le manger à Central Park. L’idée sembla plaire au jeune homme et elle s’endormie avec le sourire. Ayant mit son réveil à quinze heures, elle s’étira et fila sous la douche. Appréciant l’eau chaude, elle alla ensuite s’habiller. Un jean et un tee-shirt plus tard, elle vérifiait qu’elle n’avait pas d’appels du travail. Parfait, elle pouvait donc y aller. Passant une veste, elle prit son sac et ses clés. Allant en ville, elle fila dans sa boulangerie préférée. Sortant avec des viennoiseries, des petites brioches et toutes autres bonnes choses, elle prit la direction de Central Park. Se garant quelques rues plus loin, elle prit son sachet de bonnes choses, ainsi que les cafés qu’elle avait été acheté en chemin et une couverture qui était dans son coffre. Allant à l’entrée où elle avait donné rendez-vous à Jon, elle sourit en le voyant.

Salut.

Souriant, elle devait avouer qu’elle avait hâte de pouvoir lui parler et de passer du temps avec lui. Elle le remercia quand il lui proposa son aide. Elle lui donna les cafés, parce qu’ils n’étaient pas très stables dans ses bras. Marchant tranquillement dans une des allées, elle chercha un endroit tranquille du regard.

Comment s’est passé ton mercredi avec ta nièce ?

Elle savait que ça aurait sûrement été bien, mais elle avait envie d’en savoir plus. Jon était tellement paternel avec la demoiselle que la jeune femme devait avouer qu’elle aimait l’entendre parler de Jenny. Tout en l’écoutant, elle lui fit signe pour aller près d’un arbre. Il faisait beau aujourd’hui et l’arbre les protégerait d’un trop plein de soleil. Posant le sachet de nourriture au sol, elle déplia la couverture et l’installa, avant de le regarder.

Tu lui diras bonjour de ma part la prochaine que tu la verras.

La demoiselle pleine de vie qu’était Jenny plaisait beaucoup à Sasha. S’installant sur la couverture, elle sortit ce qu’elle avait acheté, détournant le regard pour que Jon ne soit pas embêté s’il avait du mal à s’asseoir. Quand il fut assit, elle se tourna et le regarda. Elle avait envie de l’embrasser, seulement c’était la première fois qu’ils étaient comme ça en public et elle ne savait pas si elle pouvait le faire, du coup elle se mordit la lèvre et préféra sortir la nourriture du sac pour que Jon puisse se servir.

Les enfants grandissent souvent top vite c’est vrai. Mais je te vois déjà faire fuir ses prétendants d’ici quelques années.

Souriant, elle voyait en effet très bien Jon jouer les protecteurs et faire peur aux garçons qui oseront s’approcher de sa nièce ou en tout cas, faire en sorte qu’ils soient là pour Jenny et pas uniquement pour la blesser. Une fois bien installée, elle fut surprise par les gestes de l’homme. Elle s’occupait de la nourriture, mais il vint avant tout attraper son visage pour pouvoir l’embrasser. Souriant, elle apprécia beaucoup qu’il l’embrasse comme ça. A l’écoute de sa question, elle haussa les épaules et soupira.

L’affaire sur laquelle j’ai travaillé n’était pas simple et on a mit du temps à trouver une piste solide. Mais cette nuit, nous avons trouvés le coupable. Donc tout est rentré dans l’ordre, même si la famille de la victime elle sera toujours sous le choc.

En effet, ils l’avaient remercié, mais elle savait aussi que ça ne serait pas assez pour eux. La personne qu’ils avaient perdue ne reviendrait jamais. Au moins la justice leur apportait un peu de réconfort malgré tout, c’était un début. Sentant le jeune homme dans son dos, elle sourit, appréciant beaucoup la position. L’entendant parler de ce qu’il avait fait et amené, elle sourit de plus belle, regardant le fameux gâteau. Il avait l’air appétissant et elle devait avouer que son ventre allait finir par se manifester. En l’entendant parler d’un dîner chez lui, elle se laissa alors aller dans ses bras. Déposant sa tête contre son épaule, elle déposa une main derrière sa nuque pour rapprocher sa tête de la sienne et ainsi pouvoir venir l’embrasser. Elle en profita, déposant sa main libre sur la cuisse du jeune homme. Elle n’avait pas fait attention que c’était sur sa jambe blessée, mais elle s’en fichait bien. Restant sa tête contre son épaule, elle sourit en le regardant.

Le dîner serait-ce une façon de m’acheter pour rester dormir avec toi ?

Elle sourit en regardant le jeune homme, amusé par la situation.

Si je n’ai pas un appel du travail, je resterai avec plaisir. Mais cette fois-ci, il faudra vraiment que je passe chez moi pour chercher des vêtements de rechanges, je n’en ai plus dans ma voiture.

Ca serait un petit détour, mais rien de bien long on plus et comme ça, elle attraperait un pyjama au vol et vu que c’était elle qui venait chez lui pour l’instant, elle pourrait laisser son pyjama là-bas s’il voulait bien. Ca ne voulait pas dire emménager chez lui, mais juste avoir cela au cas où. Mais elle lui en parlerait plus tard.

Tu m’as manqué.

Passant une main dans la nuque du jeune homme, elle joua avec les cheveux qu’elle avait sous les doigts, gardant sa tête contre son épaule et fermant doucement les yeux, appréciant de l’avoir dans son dos et entouré de ses bras. Elle se sentait protégée et elle n’avait pas envie de bouger de là. Seulement son ventre en, décida autrement et elle se sentit un peu gênée.

C’est ton gâteau qui me donne faim.

Souriant, elle l’embrassa à nouveau et se redressa pour attraper le gâteau et souriant, elle attrapa une part, laissant le jeune homme prendre ce qu’il voulait pour lui. Prenant un morceau en bouche, elle ferma les yeux, appréciant ce qu’il avait préparé. Puis, ouvrant les yeux, elle le regarda.

Aurais-tu des talents de cuisiniers que je ne connais pas encore ?

Elle était contente de pouvoir passer la soirée chez lui. Elle devait avouer que dormir avec lui était agréable. Elle avait aimé la première fois et elle ne dirait clairement pas non pour une seconde fois et d’autres encore à venir. Mais il y avait toujours son travail qui pouvait l’empêcher de rester avec lui. Seulement pour l’instant elle profitait de sa présence et lui demanda si avoir fait le dîner serait une sorte de chantage et elle sourit à sa réponse.

A vrai dire pas du tout. J’ai passé une très bonne nuit mardi et je recommencerai autant de fois que possible.

Oh que oui. Il avait été câlin en plus avec elle et elle aimait beaucoup ça. Appréciant le calme entre eux, elle fut interrompue par son ventre qui lui rappelait qu’elle n’avait pas encore mangé aujourd’hui.

J’ai hâte de goûter ce que tu as préparé pour le dîner alors.

S’il aimait cuisiner c’est qu’il faisait de bons petits plats et elle devait avouer que ça la tentait beaucoup. Il n’y avait que sa mère qui lui faisait la cuisine, donc avoir un nouveau chef à la maison serait agréable. Jon lui opta pour un café pendant que Sasha continuant de manger la part de gâteau qu’elle avait en main. Sentant la main du jeune homme sur celle qu’elle avait posé sur sa jambe blessée, elle sourit et apprécia les propos de son partenaire.

Le monstre ? Je ne sais pas comment je dois le prendre.

Cependant, elle fut amusée et se mit à sourire.

Si tu n’as pas peur des bergers allemands, tu peux venir chez moi.

Finissant son morceau de gâteau, elle attrapa le café et en but une gorgée avant de reposer sa tête contre son épaule.

Mon chien n’est pas méchant, mais il est protecteur et comme tu seras la première personne inconnue à venir chez moi, il risque de te faire un accueille un peu glacial. Il a fait la même chose à ma mère, ma meilleure amie et mon meilleur ami. Mais aujourd’hui il les connaît donc ça va, mais tu es le premier homme que j’amène chez moi.

En effet, elle n’avait jamais amené qui que ce soit d’autres que les personnes qu’elle avait cités chez elle. Jon serait le premier et elle devait avouer que ça la tentait beaucoup.

En tout cas ça sera avec joie que je te ferai venir chez moi.

S’il voulait découvrir sa demeure, il n’y aurait aucun problème pour ça. Au contraire, ça lui plaisait qu’il ait envie de découvrir un peu d’elle. Allant jouer à nouveau avec ses cheveux, elle finit par embrasser le cou du jeune homme, allant vers sa mâchoire, appréciant toujours autant sa place dans ses bras.

Elle n’avait pas pensé qu’il n’était pas à l’aise avec les animaux. D’ailleurs il le lui fit comprendre en venant tout contre elle et surtout en trouvant une place dans son cou. Elle sourit et le laissa faire avec joie. Elle posa son café et elle le laissa jouer avec leurs doigts, tout en l’écoutant parler.

Oh mais ne t’en prive surtout pas. J’aime que tu prennes soin de moi.

Se collant encore plus contre son torse, elle soupira d’aise. Elle aimait décidemment beaucoup la douceur du jeune homme à son égard. Il était très attentif ce qu’elle adorait et il savait comment faire pour la mettre en confiance. Bref, à ses yeux, il n’avait que des qualités.

Pour mon chien ne t’inquiète pas. Il va juste venir te renifler pour savoir qui tu es et si tu ne veux pas de mal.

C’était ce qu’il faisait en général. Il pouvait aboyer, mais c’était rare envers des gens. Il le faisait plus envers les autres animaux. Gardant les yeux fermés, elle entendit son portable sonner et soupirer. Pas le travail, par pitié. Ouvrant les yeux, elle attrapa son portable dans la poche de son jean et se mit à sourire.

C’est ma mère.

Elle préféra décrocher, parce qu’elle savait que si elle ne le faisait pas, elle continuerait à appeler. Du coup, elle décrocha et commença à lui parler. L’écoutant avec attention, elle grimaça.

Ce soir je suis déjà prise.

Ton travail ?

Non.

Un homme ?

Sachant que Jon pouvait entendre au vu de leur position, elle décida d’être franche avec sa mère sur ce coup là.

Oui. Il vient dîner chez moi.

Pardon ? Depuis quand acceptes-tu qu’un étranger vienne dîner chez toi ? C’est qu’il doit être important. Quand comptes-tu me le présenter ? Dis-moi tout de lui !

Elle ne pû s’empêcher de rire. Sa mère et sa discrétion légendaire. Regardant le jeune homme dans les yeux, elle se mit à sourire.

Il vient pour la première fois chez moi ce soir. Il est en effet important pour moi et pour ce qui est de te le présenter, ça n’est clairement pas pour tout de suite. Je n’ai pas envie que tu le fasses fuir.

Sasha ! Je ne suis pas comme ça.

Elle ne fit que se racler la gorge et entendit sa mère dire qu’elle avait comprit et qu’elle comptait la harceler pour en savoir plus sur cet homme dès qu’elles se verraient et qu’elle attendait son appel pour qu’elles puissent se voir. Raccrochant, elle remit son portable dans sa poche et regarda à nouveau Jon.

Comme tu as pû l’entendre, ma mère n’a pas sa langue dans sa poche. Je pense que tu devrais même avoir plus peur d’elle que de mon chien. Parce qu’elle peut parler et risque de te poser des questions à savoir d’où sont tes parents jusqu’à savoir pourquoi tu es avec moi.

Elle savait déjà que quand elle appellerait sa mère pour qu’elles se voient, elle devrait vite raccrocher sinon elle ne s’en sortirait pas du tout.

Surprise par un appel, elle espérait que ça n’était pas le travail. Ca n’était que sa mère. Mais cette dernière voulait la voir le soir même, mais elle était déjà prise pour passer la soirée avec Jon. Une fois qu’elle ut terminée de lui parler, elle s’amusa du fait que sa mère risquait de faire plus peur à Jon, que le chien. En écoutant sa réponse, elle se mit à sourire.

Vraiment ? Ai-je le droit d’en avoir un aperçu ?

Evidemment, elle voulait des surprises, comme elle aussi en aurait pour lui, mais s’il pouvait lui donner des pistes ou des idées, ça lui plairait beaucoup. En l’entendant parler mariage et adoption du chien, elle devait avouer que c’était un bon début. Seulement le mot mariage, elle n’aurait pas imaginé qu’il arriverait si tôt. Quoi qu’ils avaient déjà parlés enfants. Mais ça lui faisait bizarre. Ayant eu un mauvais mariage, elle n’avait pas envie de se précipiter, mais elle savait aussi que Jon n’allait pas la demander en mariage tout de suite. Elle savait que lui aussi avait touché par son mariage, du coup, ils avaient le temps de voir venir. Sentant les lèvres du jeune homme dans son cou, elle soupira d’aise et ferma les yeux, se laissant aller à profiter simplement de ses lèvres contre sa peau. Il finit par lui faire un massage et elle devait avouer que ça lui faisait le plus grand bien.

Je préfère d’abord lui parler de toi. Je verrai comment elle prend les choses et après je verrai si elle n’est pas trop prise de tête pour te la présenter.

En effet, elle préférait faire en sorte que sa mère soit poli et non hystérique à l’idée d’avoir un gendre. Surtout que Sasha avait dit que son divorce avec Joe était parce qu’il l’avait trompée. Du coup, il faudrait qu’il en parle à Jon pour qu’il ne soit pas surprit. Mais, tout d’un coup elle entendit un cri, venant de son partenaire et elle ouvrit brusquement les yeux, voyant à son tour l’écureuil et elle ne pû s’empêcher de rire.

Excuses-moi.

Elle se calma doucement et le regarda.

En effet tu n’es pas très à l’aise avec les animaux.

Souriant, elle vint embrasser sa mâchoire, avant de lui redemander un massage et elle ferma à nouveau, se laissant aller contre lui.

Tu as des mains magiques.

Ces mots étaient sortit tout seul dans un soupir de bien être. Elle ne voulait plus bouger et simplement rester là à se faire masser par Jon.

Hum ça serait une bonne idée. En espérant que ça les calmeraient. Enfin que ça calmerait surtout la mienne à vrai dire.

C’est vrai qu’il ne savait pas comment pourrait être celle de Jon, mais au moins celle de Sasha serait peut-être un peu moins surexcité de rencontrer le jeune homme. Appréciant le massage du beau brun, elle ferma les yeux, lui avouant qu’il avait des mains magiques. Elle comprit de quoi il voulait par sa réponse, mais il n’en dit rien. Seulement elle se mit à sourire quand il changea sa façon de faire, passant de ses mains à sa bouche. C’était tout aussi agréable, seulement une nouvelle fois il eu peur de l’écureuil. Elle se mit à rire à nouveau devant la peur du jeune homme. Elle était prête à aller mettre le gâteau plus loin, mais il l’en empêcha et elle se retrouva bloquée, devant faire fasse aux chatouilles qu’il lui infligeait. Non, c’était déloyal ! Enfin surtout parce qu’elle était très chatouilleuse. Elle tenta de se défaire de l’attaque de l’homme, mais il l’arrêta de lui-même. Seulement, il l’embrassa et elle devait avouait qu’elle ne pouvait pas y résister.

Quand tu m’embrasses comme ça, c’est toi qui me contrôle totalement.

Elle lui sourit, avant de lui dire de ne pas bouger. Du coup, elle prit le gâteau et chercha un écureuil. Un était au-dessus et elle sourit. Attrapant un morceau, elle tendit la main et le petit animal, fut très prudent avant d’arriver dans sa main et de piquer le morceau. Elle mit alors les morceaux dans l’herbe, laissant ainsi les écureuils venir chercher tout ça. Puis, revenant sur la couverture, elle reprit place près de Jon.

Il va falloir que je t’apprenne à ne pas avoir peur des animaux. En tout cas heureusement qu’on se voit aujourd’hui, parce qu’avant tu ne m’aurais pas approché. Mes parents étaient fermiers, avec des animaux partout. Chevaux, chiens, chats, poules, coqs, lapins et bien d’autres.

Tous les animaux de la ferme étaient réunit chez eux à l’époque et si Jon en avait peur, c’est sûr qu’il ne serait pas venu vers elle. Quoi que peut-être que plus jeune il n’en aurait pas eu peur.

Notre prochaine sortie se fera au zoo.

Elle sourit en le regardant.

Au moins ils sont derrière de grandes barrières. Tu n’auras pas besoin d’avoir peur et pour te récompenser si tu arrives à surmonter ta peur je te paierai une peluche.

L’embrassant sur le nez, elle sourit. Elle devait avouer qu’elle n’avait rencontré quelqu’un ayant aussi peur des animaux, mais ça ne la dérangeait pas, surtout si ça pouvait amener des sorties avec des animaux pas loin, parce qu’elle les aimait bien elle.

Tu n’as jamais eu d’animaux ? Même pas un chat ?

Au moins ces derniers étaient pépères et ne demandaient pas autant d’attention que d’autres animaux. Même s’ils aimaient bien se coller à leurs propriétaires parfois, ils étaient plus indépendants que les chiens ou tout autre animal.

Quand tu étais petit tu n’en voulais pas ? Ne me dis pas que Jenny n’a pas un animal ou alors ta sœur a la même peur que toi ?

Oh tu sais là je peux encore comprendre. Certaines personnes n’aiment pas les rongeurs.

C’est vrai que c’était assez commun. Les petites bêtes, souris, rats, gerbilles et tout autre n’étaient pas très appréciés par les êtres humains. Mais pour elle ça allait. Elle en avait vu des souris dans les écuries de la ferme de ses parents. Elle les avait même nourrit parfois. Mais, elle pouvait comprendre la peur du jeune homme. Mais que ça s’applique à tous les animaux, ça c’était la première fois qu’elle le voyait.

Non, merci. Je vais terminer mon café d’abord.

Souriant, elle l’attrapa d’ailleurs pour en boire une gorgée. La limonade serait pour plus tard. Regardant le jeune homme, elle soupira doucement. Elle se sentait bien et elle repensa à ce que son collègue lui avait dit quelques jours plus tôt. Il lui avait déjà demandé si elle était sortit avec son médecin Monsieur Steele. Elle avait simplement sourit et il avait voulu tout savoir, pire qu’une commère lui aussi. Mais ça l’avait amusé d’en parler et il semblait la soutenir et il lui avait dit que s’il y avait un problème il irait voir Jon entre quatre yeux. Ca l’avait amusée, mais elle lui avait dit que ça ne serait pas la peine parce qu’elle était une grande fille qui pouvait se débrouiller seule. Sortant de ses pensées, elle vit Jon lui amener un morceau de viennoiserie et elle le mangea avec plaisir en le remerciant du geste.

Non ça va aller. J’ai été surprise que tu parles de mariage, je ne pensais pas me remarier tout de suite. Mais si ce sont des projets sur le long terme ça me convient parfaitement.

En effet, elle voulait d’abord prendre le temps d’être avec lui, d’apprendre plus à le connaître et faire en sorte que leur couple soit solide.

Oui, je sais. Mais peut-être que lui t’adopteras vite.

Souriant, elle posa sa main sur sa joue et vint l’embrasser tendrement.

Sache que s’il t’adopte, tu devras jouer avec lui, parce qu’il voudra que tu le fasses à chaque fois que tu viendras.

Jouer c’était lancer la balle, le caresser. Bref, pas grand-chose d’insurmontable pour le jeune homme.

Je t’y aiderai si vraiment tu ne te sens pas à l’aise.

Elle ne voulait pas le forcer, mais juste en profiter pour qu’il surpasse sa peur des chiens. Enfin au moins avec celui qu’elle avait. L’embrassant à nouveau, elle reprit ensuite une gorgée de café et s’allongea sur le dos avant d’entendre de petits bruits. Tournant la tête, elle vit les écureuils très intéressés par le gâteau et elle sourit, amusée de les voir prendre un morceau et filer l’amener à leurs familles. Puis, elle regarda ensuite Jon, lui attrapant un morceau de viennoiserie avant qu’il ne puisse le manger.

Merci.

Souriant à ses propos, elle savait qu’il aimerait son chien. Ce dernier était un mâle dominant, mais Sasha savait le faire taire au besoin. Elle ne laisserait pas son chien jouer les gros durs avec Jon. Elle préférait qu’ils s’aiment tout les deux. Piquant la nourriture que Jon voulait manger, elle sourit, avant de s’allonger sur la couverture, avant d’entendre les écureuils se battre entre eux pour avoir du gâteau. Seulement, elle tourna la tête et vit que Jon était partit plus loin. Elle avait bien comprit qu’il avait peur, mais finalement pas à ce point là. Elle allait répondre à sa question, quand il tomba. Ne sachant pas s’il allait s’nerver comme chez lui, elle attendit, avant qu’il ne se mette à rire. Esquissant un sourire, elle le regarda et se mit à rire à son tour.

Ca n’est pas moi qui fait l’imbécile.

Gardant son sourire, elle jeta un œil vers les écureuils et ces derniers étaient encore trop près pour Jon. Du coup, elle se leva et prit le gâteau avant de l’amener encore plus loin. Vérifiant que c’était vraiment plus loin, elle revint s’allonger sur la couverture.

Ils sont loin, tu peux revenir.

S’allongeant sur le ventre, elle fixa le jeune homme en se mordant la lèvre.

Pour ce qui est de la torture, tu ne sais pas encore de quoi je suis capable.

Haussant un sourcil, elle s’amusa de ses propos et elle se leva pour aller vers le jeune homme et venir l’embrasser, se baissant doucement pour venir s’allonger sur lui. Elle ferait en sorte que ça n’aille pas trop loin, mais elle voulait juste lui prouver qu’il ne savait vraiment pas de quoi elle était capable. Devant reprendre sa respiration, elle glissa ses lèvres sur la mâchoire de l’homme et remonta pour aller vers son oreille.

Le jour où on sera prêts tout les deux, tu verras de quoi je suis capable pour te torturer.

Mordillant son oreille, elle revint l’embrasser à nouveau, profitant totalement de leur étreinte et se fichant pas mal qu’on les voit.

Chez elle, elle ferait en sorte que son chien ne colle pas Jon. Au pire elle ferait en sorte qu’il reste près de la porte comme ça au moins il ne serait pas embêté. Se retrouvant à embrasser le jeune home, elle lui indiqua qu’elle ne le torturait pas encore, mais que ça viendrait quand ils seraient prêts tout les deux. Elle apprécia sa réponse, mais ne bougea pas son corps. Elle ne faisant que l’embrasser, profitant de baisers qu’elle pouvait avoir. Sentant les mains du jeune homme sur ses fesses, elle sourit. Elle n’avait aucun problème avec ça et elle devait avouer qu’il n’était pas brusque donc ça allait. L’entendant parler, elle comprit qu’elle devait donc arrêter tout ça. Cependant, elle resta contre le jeune homme, appréciant d’être dans ses bras. Soupirant doucement, elle n’avait pas du tout envie de bouger de là. Fermant els yeux, elle en profita simplement. Le silence faisait du bien et à un moment Jon prit la parole. Elle n’avait clairement pas envie de bouger, il dû le comprendre d’ailleurs. Quand il se redressa, elle ouvrit les yeux et elle sentit sa tape sur les fesses et prit un air outré.

Femme ?

Haussant les sourcils, elle sourit en coin.

Oui maître.

Se mordillant la lèvre inférieure, elle sourit et se prit place à côté du jeune homme. Ramassant tout ce qui avait été sortit, elle arriva à tout caser dans un seul sac. Puis, elle se leva, plia la couverture et prit le sac, regardant le jeune homme en souriant.

Dis au revoir aux écureuils avant de partir.

Elle lui fit un clin d’œil, avant de glisser sa main dans celle du jeune homme pour lier leurs doigts. Il avait donné la première impulsion en l’embrassant, elle voulait donc en profiter. Montrer qu’il était à elle et qu’un seul regard d’une autre femme lui ferait sortir les griffes. Main dans la main, elle marcha vers sa voiture.

Tu es venu comment ? Ma voiture est à quelques rues.

Elle ne savait pas par quel moyen il était venu et s’ils y allaient à deux ou pas.

Rangeant tout, elle s’amusa de Jon en lui disant de dire au revoir aux écureuils. Souriant, elle prit la main du jeune homme dans la sienne. Elle apprécia encore plus quand il l’amena contre lui. Elle en profita pleinement, marchant à ses côtés avant de lui demander comment il était venu jusque là. Ils auraient donc besoin de sa voiture et ils marchèrent vers là-bas. Ouvrant le coffre, elle y mit tout, avant de le fermer et d’aller côté conducteur. Bien installée, elle allait mettre sa ceinture quand Jon prononça son prénom. Se retournant alors pour savoir ce qui se passait, elle fut surprise. Il venait dans l’emporter dans un baiser qu’il la retourna complètement. Quand il y mit fin, elle l’écouta parler, mais son cerveau était encore déconnecté. Respirer, voilà ce qu’elle pouvait faire pour le moment. Du coup, elle expira et se tourna vers son volant, encore toute retournée. Puis, à la question du jeune homme, elle le regarda en haussant un sourcil.

Avec moi oui.

Mettant sa ceinture, elle souriait pour se moquer de lui, mais elle posa ensuite sa main sur la jambe du jeune homme. Elle savait que c’était sa jambe blessée, mais elle s’en fichait.

Il m’obéit et il n’ira pas près de toi si je le lui ordonne.

Esquissant un sourire au jeune homme, elle mit le contact, mais elle le regarda.

Par contre si tu m’embrasses comme tu viens de le faire à l’instant je lui dirais de te sauter dessus pour te calmer. Parce que crois-moi qu’il n’y a pas que ton ami commun qui va se réveiller.

Autant être clair tout de suite et elle démarra pour se rendre chez elle. Pendant le chemin, elle jetait des coups d’œil vers lui, sachant qu’il ne devait pas être à l’aise pour tomber nez à nez avec son chien.

Il s’appelle Sultan. Je l’ai eu quand je suis arrivé vivre à New-York et il a cinq ans. C’est un berger allemand et il a grandit avec moi. Il ne te fera pas de mal, c’est promis.

Arrivant dans sa rue au bout de plusieurs minutes, il gara sa voiture dans le parking privé et sortit, allant chercher ce qu’ils avaient mit dans le coffre. Puis, il le ferma et regarda Jon.

Prêt à découvrir l’appartement de ton monstre et son mini monstre ?

Je te promets qu’il ne t’attaquera pas.

Son chien n’était pas un grand méchant. C’était certes un mâle dominant, mais il ne ferait pas de mal à Jon, surtout si Sasha ne lui en donnait pas l’ordre. Tout ce qu’il ferait serait de grogner et montrer les dents, mais ça n’était pas méchant. En dehors de la voiture, il fut surprit quand il la porta pour la poser sur la voiture. Se laissant faire, elle appréciait vraiment ses baisers et elle sentait toujours une certaine chaleur dans son corps, mais il fallait qu’elle se calme sinon elle risquait de lui sauter dessus sans lui demander son avis. Elle se reprit pour lui demander s’il était prêt. Souriant à sa remarque, elle marcha avec lui, passant par l’ascenseur et arriva devant la porte de son appartement. Les clés dans la serrure, elle ouvrit la porte et entra doucement, laissant Jon pouvoir rester derrière elle au cas où. Apparemment il en eut besoin. Entendant son chien grogner, elle attendit avant de lui dire d’arrêter, mais il le fit de lui-même et alla vers Jon. Attendant quelques secondes, elle s’éloigna d’eux, les laissant ensemble et alla dans sa cuisine. Elle gardait quand même un œil sur eux au cas où.

Non.

Il ne mordait pas et Sasha se demanda pourquoi il posait la question. Venait-il de le faire ? Regardant, elle vit Jon tenter de caresser le chien qui ne sembla pas le vouloir. En entendant Jon lui demander d’éloigner son chien, elle le siffla et il arriva dans la cuisine avec elle. Puis, elle regarda Jon et alla vers lui, demandant au chien de rester là. Ce dernier s’allongea et la jeune femme alla voir son partenaire.

Ca va aller ?

Posant une main sur l’épaule du jeune homme, elle capta son regard, très sérieuse. S’il avait trop peur, elle pouvait amener son chien ailleurs s’il préférait. Le chien lui se mit à bailler, mais il avait gratté de la place et il regardait le couple près de la porte. Sasha elle alla fermer la porte de son appartement à clé avant de revenir vers l’écrivain. Elle appela alors son chien qui arriva vers elle.

Calmes-toi, d’accord ?

Elle voyait le jeune homme tendu. Elle prit sa main et croisa ses doigts aux siens.

Il ne te fera rien.

Amenant leurs mains sur la tête du chien pour le caresser, elle délia doucement ses doigts, mettant sa main sur celle du jeune homme, avant de l’enlever et de voir le chien se rapprocher de Jon, pour prolonger la caresse qu’il semblait beaucoup apprécier. La jeune femme sourit en les regardant et Sultan se colla aux jambes de Jon.

Il n’y a pas que moi qui aime tes mains apparemment.

Souriant, le chien se redressa pour s’ébrouer après cette super caresse et il regarda Sasha.

Je vais lui mettre à manger, alors fais comme chez toi.

Prenant ce que lui avait dans les mains, elle repartit dans la cuisine, mettant à manger à son chien.

Que veux-tu boire ?

A l’écoute de sa réponse, elle regarda ce qu’elle pouvait lui proposer à boire. Mais elle s’occupa d’abord du chien, avant que Jon ne vienne dans la cuisine. Elle devait avouer qu’il était plus téméraire qu’avant, ce qui la fit sourire. Le chien ne semblait pas non plus dérangé par Jon. De toute façon pour l’instant, il mangeait et donc ne faisait attention à rien ni personne.

Deuxième armoire à droite. Les couverts sont dans le tiroir à droite de l’évier.

Le laissant s’occuper de la table, elle en finit avec le chien et chercha donc les boissons qu’elle pouvait proposer au jeune homme, mais en se tournant vers la table, il avait déjà tout mit en place et elle devait avouer qu’il avait été très rapide. Se laisse faire par Jon, il lui demanda combien elle voulait en quantité de nourriture. Elle lui répondit un peu pour débuter. Si elle avait encore fin après, elle en prendrait à nouveau. Puis, elle sourit aux propos du jeune homme.

C’est toi qui devrais bien manger si je décide de lâcher Sultan sur toi.

Mais elle ne le ferait pas. Le laissant s’occuper de tout, elle sourit à sa remarque.

Je suis contente que ça aille bien tout les deux.

Elle avait fait en sorte que son chien soit bien dressé. Il n’était pas méchant. En tout cas, elle ne l’avait jamais vu devenir agressif d’un seul coup.

Je me suis dis qu’avoir un chien serait mieux que d’avoir un homme dans ma vie, après ce que j’avais vécu.

C’est vrai qu’après son divorce elle préférait avoir un chien plutôt qu’un homme à la maison.

Surtout que c’est un mâle dominant et protecteur envers moi. Mais désormais tu seras le mâle dominant, il devra s’y faire.

Souriant au jeune homme, elle était sérieuse. Elle ne laisserait pas le chien prendre le dessus sur Jon. Si elle devait être sévère, elle le serait. De son côté le chien eut apparemment assez mangé et il alla s’allonger devant la porte de la chambre de la jeune femme.

Je crois qu’il t’envoie un message.

Elle s’en amusa, comme si le chien ne voulait pas qu’ils aillent dans la chambre pour le moment. Commençant alors à manger, elle devait avouer que le repas était très bon. Jon était vraiment un très bon cuisiner.

C’est ta mère qui t’a apprit à faire la cuisine ?

Elle ne voulait pas le voir partir. Elle était juste amusée que son chien aille devant la chambre alors qu’il ne le faisait pas souvent. Parlant finalement de cuisine, elle l’écouta répondre. Hochant la tête, elle devait avouer qu’il avait bien fait parce qu’il était vraiment doué en cuisine.

Tu es très bon cuisiner en tout cas.

Elle continua alors de manger tranquillement. C’est vrai que ce qu’il lui avait fait à manger jusqu’à maintenant était vraiment très bon. Elle n’avait jamais apprit à cuisiner avec sa mère. Quand elle était petite, elle faisait les desserts, surtout les gâteaux, mais pour des repas entiers, elle avait dû apprendre par elle-même, mais ça n’était pas du grand art. Les plats de Jon étaient bien meilleurs. Sentant le jeune homme lui prendre la main, elle sourit, mais fut surprise quand son chien se mit à aboyer. Il ne faisait ça d’habitude. Quand Jon voulu partir, elle se leva et alla vers lui.

Non, toi tu restes.

Se retournant vers son chien, elle haussa le ton en lui disant qu’il devait se calmer et arrêter d’aboyer. Elle engueula son chien comme si c’était son propre enfant. Le chien sembla surprit, parce qu’il s’aplatit au sol. Elle claqua des doigts et leva le bras vers la cuisine pour qu’il s’y rende. Le chien lui obéit et elle soupira en se tournant vers le jeune homme.

Je suis désolé. C’est la première fois qu’il fait ça.

Se rapprochant de Jon, elle voulait voir s’il allait bien.

Tu es le seul homme à avoir mit les pieds ici, ça doit être pour ça qu’il a réagit comme ça.

Elle n’osa pas trop s’approcher de Jon au cas où il le prenne mal et qu’il soit encore mal à l’aise avec ce qui venait de se passer.

Tu veux bien rester ?