Journée ensoleillée. Maria avait passé son après-midi en compagnie d’un vague ami, d’un pote plutôt. Ziggy. Ce blondinet prélassé dans l’herbe, c’était donc lui. Casquette Supreme sur la tête, Vans au bout des pieds, l’archétype du skateur qui se voulait swag. Après une longue conversation qui ne semblait n’avoir ni queue ni tête à la fin, un lourd silence s’installa entre eux. Maria qui était elle aussi allongée dans l’herbe, lança un furtif regard derrière ses lunettes de soleil à Ziggy. Il semblait d’ailleurs être à deux doigts de s’endormir. Après un soupir audible, elle se racla gorge. « Action ou vérité ? » lâcha-t-elle subitement, puis elle se redressa. S’asseyant en tailleur dans la pelouse.
Ziggy venait de passer sa journée au parc avec Maria et au fur et à mesure que les heures avaient passés, il avait fini par basculer en arrière, bras derrière la tête. Il était certes content de la revoir depuis son retour de Londres, mais la chaleur soudaine et un peu le silence qui venait de s’installer entre eux l’aurait fait dormir, et il aurait pu très bien sombrer sans ce raclement de gorge magistral par la brune qui lança à la suite « Action ou vérité ? ». Ziggy ouvrit les yeux puis se redressa et commença à réfléchir, dire action et se retrouver à faire un truc débile dans le parc, ou bien dire vérité et lâcher un truc embarrassant sur sa vie ? Autant commencer en douceur. « Vérité. »
Elle lui lança un regard, attendant sa réponse. Ziggy prit le temps de la réflexion afin de lui donner une réponse. Comme si sa question était la plus difficile du monde. Après quelques minutes, il lui dit un ‘vérité’. Un léger sourire se dessina alors sur les lèvres pulpeuses de la péruvienne. Elle s’accorda à son tour quelques secondes pour réfléchir ce qu’elle pouvait bien lui poser. « T’as déjà annulé un rencard pour pouvoir finir une partie de jeu en ligne ? ». Elle posa un regard plein de curiosité sur le visage du blondinet. Elle le savait un brin geek, mais l’était-il vraiment ?
Il la regardait en se mordant la lèvre, s’attendant à la question la plus tordue qu’elle pourrait trouver. Et, en effet, après quelques secondes à réfléchir, elle lui demanda « T’as déjà annulé un rencard pour pouvoir finir une partie de jeu en ligne ? » Ziggy ne put s’empêcher d’exploser de rire. Etait-il si geek que ça ? « C’est arrivé une fois. Et je me suis permis de le faire parce que la fille était vraiment saoulante. Tu sais le genre de fille collante qui envoie des texto des neuf heures du matin. » Il continua de rire un moment qu’en repensant à cette pensée, puis, une fois son sérieux revenu il se tourna vers Maria. « A toi, action ou vérité ? ».
A peine venait-elle de poser sa question que Ziggy riait. Elle n’était guère étonnée à vrai dire. Ziggy riait tout le temps. Du matin au soir, il n’y avait pas un moment où elle ne le voyait pas rire ou la banane au bout de ses lèvres. Elle écouta ensuite la réponse qu’il lui dictait. Ca lui était arrivé ! Une fois ! Tout cela à cause d’une fille saoulante. Maria pouffa légèrement de rire. « Tu sais le genre de fille collante qui envoie des texto des neuf heures du matin. » finit-il par dire. Elle le regarda, avant de prendre son air le plus sérieux. « Un peu comme toi, non ? ». Bien entendu, elle ne faisait que de le taquiner. Puis vint alors son tour. Sans même prendre le temps de réfléchir, elle lâcha un : « action ! » ponctué d’un clin d’œil qu’elle adressa à son ami.
« Un peu comme toi, non ? » Genre comme lui. Ziggy n’était pas collant, il aimait tout le monde, ce qui était totalement différent, il la poussa légèrement dans l’herbe tout en tirant la langue pour accompagner son geste. « J’envoie pas de texto à neuf heures du matin. » Maria finit par lui répondre ‘action’ et le blond commença à se creuser la tête, regardant un peu partout autour de lui pour trouver quelque chose à lui faire faire. Il fixa son regard sur un point et ricana. « Tu vas aller embrasser le petit vieux là-bas. Sur la bouche. » Sur ces mots, il se rallongea dans l’herbe.
Alors que Ziggy venait de lui lancer son fichu défi, elle lui lança un regard noir. Embrasser un retraité, qui devait certainement avoir l’âge de son grand-père. Elle soupira, avant de se laisser. Elle n’allait quand même pas faire sa mauvaise joueuse, ce n’était pas du tout son genre de toute façon. Maria aimait jouer, elle aimait surtout gagner à vrai dire. Elle arriva donc à hauteur de cet homme, elle s’installa à ses côtés. Plongé dans la lecture passionnante du New-York Times, elle lui retira le journal des mains. Elle lui lança un furtif ‘hey’ et non, ce n’était vraiment pas le temps de la conversation. Elle l’embrassa à pleine bouche avant de retirer aussitôt. Elle resta impassible, même si intérieurement, elle trouvait cela dégradant. Sans même attendre une réaction de la part de son éphémère partenaire de baiser, elle courut vers Ziggy. « Il pourrait raconter à ses petits-enfants qu’il a embrassé une vice-championne olympique, lui. Ce n’est pas donné à tout le monde ! » lâcha-t-elle. « Action ou vérité ? ».
Il se redressa au moment où Maria prit la direction du petit vieux pour relever son défi, elle venait à peine de s’assoir sur le banc que Ziggy était en train de s’étouffer de rire. Oui, il avait honte d’avoir choisi ce défi là, ça ne se faisait pas du tout par rapport à ce retraité, mais ça restait quand même très drôle. Après avoir fait ce qui était demandé, elle revint s’assoir près de lui. « Il pourrait raconter à ses petits-enfants qu’il a embrassé une vice-championne olympique, lui. Ce n’est pas donné à tout le monde ! » Il rigola une dernière fois « Comment tu te la pète meuf, ça va le melon là ? » Après quoi, elle lui posa une nouvelle fois la question ‘action ou vérité’, pas besoin de réfléchir sur celle là. « Action. » Avec ce qui venait de lui faire faire, Ziggy allait souffrir.
« Comment tu te la pète meuf, ça va le melon là ? » lui dit-il alors. Elle lui lança un regard, lui adressant alors son plus beau sourire. Après quoi, elle lui demanda action ou vérité. La base du jeu quoi. C’est alors qu’il lui dit ‘action’. Un sourire malicieux s’éprit des lèvres de Maria. Elle le regarda, puis regarda tout autour d’elle. C’est alors que son regard s’arrêta sur une jeune femme. « Tu vois la blondasse là-bas ? Celle avec les gros seins ? Bien… tu vas la voir, tu te mets à quatre pattes devant elle en imitant le chien et tu lui dis « gronde-moi cochonne ! ». ».
Il était en train d’arracher des brins d’herbe quand Maria lui trouva enfin un défi. « Tu vois la blondasse là-bas ? Celle avec les gros seins ? Bien… tu vas la voir, tu te mets à quatre pattes devant elle en imitant le chien et tu lui dis « gronde-moi cochonne ! » Il tourna rapidement la tête vers elle, les yeux ronds « T’es sérieuse là ? » Devant l’air de son amie, oui, elle était on ne peut plus sérieuse. Après quelques secondes il se leva, se demandant alors qu’est-ce qu’il était encore en train de faire. Une fois devant la blonde à gros seins, il se mit à quatre pattes et se mit à aboyer, cela fait, il lui lança la fameuse réplique, sa réponse ne tarda pas, Ziggy se manga une baffe suivit d’un ‘pervers’. Il courra jusqu’à Maria tout en riant. Il n’y avait vraiment que lui pour accepter de faire des trucs aussi débiles. « Tu me le payeras très cher. Bon, action ou vérité ? » ajouta-t-il tout en se frottant sa joue endolorie.
Lorsque Ziggy lui demanda si elle était sérieuse, elle hocha la tête. Prenant par la même occasion un air un peu plus sérieux. Elle regarda Ziggy qui avait fini par se lever et se dirigea vers la jeune femme. Elle ne put contenir son petit rire qui s’échappa de sa bouche (quasi-diablesse). Elle regarda la scène de loin, restant assise. Elle se mordait les doigts afin de s’empêcher d’exploser de rire lorsqu’elle vit la jeune femme gifler le blondinet. Certes, ce n’était pas dans le défi, mais c’était tout de même hilarant à voir. Lorsque Ziggy fut de retour, elle le regarda avec un large sourire. Presque fière de son coup. Elle allait lui payer, lui dit-il presque aussitôt après s’être assis. « Hum… vérité. »
Tout en continuant de frotter sa joue qui commençait vraiment à chauffer, Maria lui annonça ‘vérité’ et il se mit alors à réfléchir à ce qu’il pourrait lui demander. Partir sur des questions vraiment personnelles ou bien rester dans le comique et sortir une connerie comme à son habitude. Un silence s’installa entre eux, il n’avait pas du tout la moindre idée de ce qu’il pourrait lui demander. « Ok. T’as plus grosse honte ? » Niveau originalité on faisait mieux, mais Ziggy séchait complètement, il n’avait jamais été bon à ce jeu là, du moins en ce qui concernait les questions, trouver des défis débiles, il était le roi, quoique Maria venait de le dépasser un peu.
[Il va dire vérité après, si tu veux déjà y réfléchir xD]
Maria attendit avec une certaine hâte la question que Ziggy allait lui poser. Elle était certaine qu’après ce qu’elle venait de lui avoir demandé de faire, il chercherait à se venger d’une certaine manière. Elle fronça légèrement les sourcils alors. Et c’est alors qu’il lui demanda quelle était sa plus grosse honte. Elle réfléchit quelques instants… sa plus grosse honte… Elle lui raconta alors la première chose qui lui vint à l’esprit. « J’avais… onze ou douze ans. C’était la première fois que je ramenais un garçon à la maison. On avait passé la journée enfermée dans ma chambre à jouer. Et c’était sans compter sur ma mère et ma tante qui nous espionnaient par le trou de la serrure. Elles étaient tellement peu discrètes qu’on les a grillé direct. Après quoi… on a eu le droit à un cours d’éducation sexuelle, comme quoi il était important d’utiliser un préservatif, qu’il fallait se protéger qu’on était vraiment trop jeunes pour faire ce genre de chose et je te passe les détails ! On jouait juste aux cartes… ». Elle roula des yeux, après avoir fini de prendre la parole. Puis elle se tourna vers Ziggy, et lui demanda le fameux ‘action ou vérité’.
Il écouta attentivement les dire de son amie tout en rigolant. « Vachement précoce dans ta famille pour t’expliquer ça à douze ans. » Ziggy se mit alors à penser un instant ce qu’il aurait pu dire à sa mère si jamais elle avait décidé de faire la même chose mais il savait qu’il aurait ressenti une grande honte, de toute façon, il chassa ces pensées de sa tête, ça n’avait eu aucune chance d’arriver, Ziggy aucune amie fille dans son entourage à cet âge là. Il se tourna alors vers Maria. « Vérité. » lâcha-t-il sans réfléchir.
Maria entendit les rires de son ami rythmer son récit. A peine avait-elle fini qu’elle eut envie de le fusiller du regard, mais elle se contenta de rouler des yeux. Puis après avoir demandé action ou vérité, Ziggy lui dit sans même y réfléchir ‘vérité’. Elle hocha la tête… d’accord, vérité. Elle réfléchit quelques instants. Puis elle se tourna face à Ziggy. « T’as déjà fait un coma éthylique ? … je me suis toujours posée la question à ton sujet. » dit-elle.
« T’as déjà fait un coma éthylique ? … je me suis toujours posée la question à ton sujet. » Il chercha un moment dans sa mémoire, Ziggy faisait tellement la fête, buvait tellement de trucs bizarre qu’il lui arrivait d’oublier des nuits entières. « Il me semble oui. » Il se mit à réfléchir plus intensément, et son visage s’éclaira « Quand j’ai fêté mes vingt et un ans. Quand il a été minuit et que j’ai eu l’âge légal de boire, j’ai dû surement m’enfiler cinq ou six bouteilles à la suite, et puis plus rien, je me suis réveillé à l’hôpital. » Il lâcha un petit rire même s’il n’y avait pas de quoi être fière. Il posa alors à son tour l’habituelle question ‘action ou vérité ?’.
Elle écouta avec une grande attention la réponse de Ziggy. Lorsqu’il affirma que cela lui avait déjà arrivé, et surtout quand il lui raconta ses mésaventures, elle claqua des mains. « Ah ! Ca ne m’étonne pas de toi ! » affirma-t-elle alors. Un sourire se dessina sur son visage, puis elle lança un petit regard à son ami qui venait de lui demander de choisir. « Action, darlin’ ! ».
Ziggy la regarda avec un petit sourire « Quand on finit par me connaitre, je n’étonne plus personne. » Suite à ces mots, elle lui répondit ‘action’. Comme la fois précédente, il tourna la tête pour regarder un peu partout dans le parc dans l’espoir de trouver quelque chose, si possible une chose à la hauteur de ce qu’elle lui avait fait subir, il remarqua alors un gamin assit non loin d’eux avec une glace dans la main, un sourire diabolique se dessina sur les lèvres du blond. « Tu vois le gosse avec la casquette bleu ? Va lui faire tomber sa glace sur son tee-shirt. »
Elle écouta le défi proposé par Ziggy. Tout en écoutant les paroles, elle suivit la direction qu’il lui montra. Un enfant avec une glace. Il voulait qu’elle lui fasse tomber sa glace sur son tee-shirt. Maria fit un signe de la tête et accompagna son geste d’un ‘ok’. Elle le leva et se mit à courir en direction de l’enfant. Arrivée devant lui, elle donna un petit coup sur le cornet afin qu’il tombe sur l’enfant. Chose qui arriva. Le cornet et les deux boules de glace tâchèrent le tee-shirt avant de se retrouver par terre. Maria s’arrêta devant lui, et prit un air désolé. « Oh je suis vraiment maladroite… jsuis désolée mon petit… » dit-elle. Bien entendu, c’était faux, mais tant pis. Elle se baissa alors, afin de se mettre à sa hauteur. « Je vais t’offrir une autre glace pour me faire pardonner, d’accord ? ». Bien entendu, l’enfant hocha la tête. Et Maria se dirigea en direction du marchand de glace, en compagnie de l’enfant qui fut sa victime. Elle lui acheta alors une glace et lui tendit. Après quoi, elle le salua et partit. Elle retrouva Ziggy qui était encore allongé sur l’herbe. « Allez gros, action ou vérité ? ».
Suite à ce qu’il venait de dire, un petit hochement de la part de Maria et elle se leva puis commença à courir en direction du gamin qu’il avait désigné. Tout allait dans le bon ordre des choses, la glace qui tombait, Ziggy qui rigolait comme un débile et Maria qui aurait dû revenir vers lui pour passer à son tour. Qui aurait dû mais qui ne le fit pas, à la place elle se confondit en excuse, allant jusqu’à repayer une glace à l’enfant. Ziggy était sur le cul, et ne se gêna pas pour lui faire remarquer quand elle revint à côté de lui. « Hey meuf ! Tu triches ! Lui repayer une glace et s’excuser ne faisaient pas parti du truc ! » Il ponctua sa phrase d’un petit ‘tssss’ « Action. »
« Hey meuf ! Tu triches ! Lui repayer une glace et s’excuser ne faisaient pas parti du truc ! » fut les premiers mots de Ziggy à son retour. Elle soupira avant de le regarder dans le blanc des yeux. « Et alors ? J’ai le droit d’avoir un peu de cœur quand même. ». Elle roula des yeux, avant de reporter son attention sur le paysage qui s’offrait à eux. Puis après qu’elle lui ait posé la fameuse question, le blondinet lui répondit d’un action. Aussitôt, elle reporta son attention vers lui. « Ok… alors… vu que j’ai l’impression que tu adores imiter les animaux… tu vas aller uriner sur la poubelle là-bas, en levant une jambe en l’air, t’sais comme les clebs. ». Elle laissa alors s’échappa un petit rire de sa bouche.
Un peu de cœur, il lui en ficherait du un peu de cœur, il répondit encore une fois par un ‘tss’ et écouta ce qu’elle avait à lui proposer comme action. Aller pisser sur une poubelle la jambe en l’air, il rigola.« Je vais finir en taule à cause de toi. » Il se leva alors et marcha jusqu’à la poubelle l’air de rien, une fois devant il défit sa braguette et fit ce qu’il avait à l’air tout en levant la jambe, un sourire débile sur le visage devant le visage horrifiés des gens qui passaient devant lui. Il retourna vers Maria, l’air fière mais accompagné d’un peu de honte au fond de lui. « Bon ça c’est fait, action ou vérité ? »
Maria ria de plus bel, voyant alors Ziggy se mettre à l’œuvre. Elle ignorait où elle pouvait avoir toutes ces idées, mais cela la faisait bien rire. Elle savait qu’avec Ziggy, jamais il ne refuserait ses défis… à croire que ce garçon était sans-limite, une sorte de Jackass des temps modernes. Elle le vit revenir, et elle lui adressa son plus beau sourire. Fière de son défi. Elle le pouvait au fond. « Action ! » lâcha-t-elle. Toujours le sourire aux lèvres. Elle se mordit légèrement la lèvre, attendant avec hâte ce que Ziggy allait lui donner à faire.
Action. Qu’est-ce qu’il allait pouvoir lui donner d’assez chiant à faire sans qu’elle arrive à esquiver comme elle l’avait fait avec le gamin quelques minutes plus tôt. Il regarda autour de lui, Maria était maline, il mettait donc un peu plus de temps à trouver, son regard s’arrêta toutefois sur la poubelle où il avait uriné il y a un instant. « La poubelle, tu vas fouillée dedans et t’étonner à chaque fois que tu sors un truc et le jeter par terre. » Il se tourna alors vers elle avec un grand sourire, elle allait payer cher, très cher.
« La poubelle, tu vas fouillée dedans et t’étonner à chaque fois que tu sors un truc et le jeter par terre. ». Elle arqua un sourcil. « T’es sérieux là ? Ca pue ta pisse en plus, je suis sûre… ». Elle soupira, puis fut résignée à y aller. C’était en trainant des pieds qu’elle s’y rendit. Devant la poubelle, elle se boucha le nez, tentant de tenir en apnée le plus longtemps possible. Elle commença alors son défi. Mettant sa main dans la poubelle, on pouvait lire le dégout sur son visage. Elle lança un regard noir à Ziggy après avoir jeter les détritus au sol. Puis elle continua son défi. Un homme s’arrêta à côté, la jugeant du regard. Agacée, elle lui lança un regard. « J’ai perdu ma bague de fiançailles dedans ! Pffff. » soupira-t-elle. « Allez dégagez ! » reprit-elle. Elle souffla avant de reprendre. C’est alors qu’au loin, elle vit un agent de sécurité entrain de la surveiller. Elle grimaça. Oh non, ce n’était pas possible… Entre passer pour une mauvaise joueuse et se faire réprimander par un quidam, elle préférait opter pour la première solution. Elle se releva à vive allure et se mit à courir aussi vite qu’elle le pouvait en direction de Ziggy en lui faisant signe de la suivre. Après quelques mètres de course, elle s’arrêta et tenta de reprendre son souffle. « Tu vas me le payer, toi ! ». Après une brève pause, elle reprit. « Action ou vérité ? ».
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