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How dare you ? ~ Alejandro & Kayla

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MessageSujet: How dare you ? ~ Alejandro & Kayla How dare you ? ~ Alejandro & Kayla EmptyMar 23 Oct - 22:50

How dare you ? ~ Alejandro & Kayla Tumblr_lr13r8uZzb1qlrb24o1_500

Pour Kayla, la soirée avait été particulièrement longue. Il était aux alentours de seize heures lorsqu’elle avait quitté son appartement pour aller travailler. Direction l’Awesome, ce club dans lequel elle avait été embauchée il y a quelques mois, après avoir été repérée dans son ancien bar par la gérante, Ashton. La jeune femme se plaisait beaucoup au sein de ce nouvel établissement et même s’il n’était pas dans ses habitudes de le montrer, elle était plutôt satisfaite de travailler ici. Comparé au bar miteux où elle exerçait avant, pour un patron qui l’exploitait littéralement, il n’y avait pas photo ! Mais quel que soit l’endroit, le métier de barmaid n’en restait pas moins… à part. Pour être efficace, il fallait savoir tenir le choc jusqu’à des heures plus que tardives. Et après avoir enchainé plusieurs soirées de boulot de suite, Kayla commençait sérieusement à être à bout. Depuis que la gérante de l’Awesome était en congés maternité, la jeune femme avait un peu l’impression de ne plus s’arrêter. Pour la toute première fois de sa vie, elle s’investissait tellement dans son job qu’elle n’avait plus une minute à elle… et dans un sens, c’était plutôt une bonne chose. Mais ce soir, elle avait bien failli craquer à plusieurs reprises : une journée de pause s’imposait, indéniablement.

Toute la soirée, Kayla avait eu à faire face à tout un tas d’ivrognes ou de jeunes premiers qui venaient claquer l’argent de leur parent dans le club le plus branché de la ville. Tous plus exaspérants les uns que les autres, certains de ses clients se croyaient assez malins pour tenter de la séduire… en vain. La jolie blonde n’était franchement pas d’humeur et, conscience professionnelle ou non, elle avait prit soin de tous les remballer plus ou moins délicatement. C’est donc totalement exténuée que la jeune barmaid termina de nettoyer la salle et de ranger les derniers verres derrière le comptoir. Sans même prendre la peine de dire au revoir à tous ses collègues, elle s’était ensuite éclipsée, désireuse de retrouver son appartement, et surtout son lit douillet.

En arrivant chez elle, Kayla ne s’attarda pas vraiment sur les détails. Un rapide passage à la salle de bain lui fut bien suffisant, et c’est seulement après avoir salué son chien qu’elle se laissa tomber sur son lit. L’animal en fit d’ailleurs de même, en venant se blottir contre elle. Mais alors que les yeux de la jeune femme se fermaient déjà, elle entendit un bruit suspect en provenance de l’entrée de son appartement. Comme si quelqu’un était en train d’ouvrir la porte, il lui semblait entendre des bruits de serrure. Brusquement, elle se redressa sur son lit en agrippant Barney qui lui aussi, était prêt à bondir. Par réflexe, la jeune femme ouvrit le tiroir de sa table de chevet et, oh surprise, fut incapable de mettre la main sur le revolver qu’elle y cachait. Concluant qu’il y avait VRAIMENT quelque chose d’anormal, Kayla se leva et avança d’un pas peu assuré en direction de l’entrée…
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MessageSujet: Re: How dare you ? ~ Alejandro & Kayla How dare you ? ~ Alejandro & Kayla EmptySam 27 Oct - 14:39

Je ne suis peut-être plus un membre des Venice 5 mais j'ai quand même gardé mes vieux réflexes, si on peut dire ça comme ça. L'histoire remonte à deux jours. Y avait cette fille et on a fini par terminer la nuit dans le même lit à l'appartement. Je sais plus si Amaury était là, je crois qu'il était parti voir son père pour la soirée, enfin peu importe, heureusement pour lui il n'était pas là sinon il n'aurait pas pu fermer l'oeil ... Tout ça pour dire que, le lendemain matin a été un peu plus dur que prévu. Qu'elle se soit cassée avant mon réveil, ça je peux le supporter parce qu'après tout, c'était pas dans mes attentions de lui proposer de partager le petit-déjeuner. Pero quand je suis parti à la recherche de mon porte-feuille et que j'ai compris qu'elle s'était servie dedans ... Hors-de-question qu'on en reste là. J'ai jamais aimé être pris pour un pigeon donc elle va comprendre qu'il ne vaut mieux pas jouer à ce petit jeu avec un mexicano qui a passé trois ans dans un gang de Los Angeles. Motivé comme jamais à récupérer mon orgueil quelque peu amoché, j'ai donc passé ces deux derniers jours à me débrouiller pour retrouver sa trace, ce qui n'a pas été aussi difficile que je le pensais au début. Parfois, quand un client était en retard pour payer, Paco nous envoyait récupérer le fric. Parfois, la personne en question était partie se cacher quelque part pour échapper au V5. Du coup c'était à nous de nous démerder pour la retrouver, histoire de nous représenter devant Paco avec le problème réglé.

Donc je me suis démerdé en me disant que si j'ai pu retrouver des mecs qui ne voulaient pas être retrouvés, je peux la retrouver elle. Kayla. Et ça n'a pas loupé. Je la suis du regard quand elle sort de son appartement pour promener son chien. Oui forcément, le chien, j'ai fait gaffe. Autant éviter de prendre trop de risque et de me faire repérer. Honnêtement je ne sais pas trop ce que j'ai en tête. On va dire que l'inspiration me vient au fur et à mesure mais ce que je sais, c'est que je veux récupérer mon fric. C'est la première étape mais limite ... aller récupérer mon argent pendant qu'elle ait partie promener son chien, c'est pas assez pour lui faire payer ce qu'elle a fait. Moi, rancunier ? Pas du tout. Tu parles. J'attends donc qu'elle s'éloigne avec son clebs pour m'approcher de l'entrée de son immeuble. Il est tard, il fait nuit. Je réussis sans trop de mal à me faire discret dans l'obscurité, jusqu'à ce qu'un habitant de l'immeuble sorte. J'en profite pour entrer d'un pas tranquille pour ne pas attirer l'attention. Le hall de l'immeuble est désert. A quel étage est son appartement ? Je le sais très bien, je ne peux pas révéler mes sources. Voilà comment je me suis retrouvé quelques minutes plus tard, dans l'appartement d'une fille dont je ne connais presque rien et avec qui j'ai passé une nuit. On aurait pu en rester là si elle n'avait pas eu la main baladeuse à l'appart'. Manque de chance pour elle, elle est tombée sur le mauvais type. J'ai crocheté la serrure. Si jamais elle a une alarme ? Bah je me casserais ... et si je me fais avoir, je me ferais un plaisir de parler aux flics du passe-temps de la demoiselle. J'ai crocheté la serrure et rien ne s'est passé. La chance est un minimum avec moi j'imagine. C'est le moment où j'hésite sur la marche à suivre. Je suis allé dans sa chambre, en espérant que sa balade ne soit pas trop courte. Curieux, j'ai fait le tour de la pièce du regard. Si je ne me trompe pas et qu'elle vole de l'argent à toutes ces relations d'une nuit, elle doit avoir caché l'argent bien comme il faut ici et je doute que j'ai assez de temps pour le retrouver. Je n'avais pas cent dollars dans mon porte-feuille, à peine trente en réalité mais ... disons que c'est par principe. Je suis pas le genre de mec qui se laisse faire pour ce genre de combine. Je jette un coup d'oeil à l'endroit où elle range ses vêtements. Mmmm sympa le tiroir de sous-vêtements. Puis j'ai regardé dans le tiroir de sa table de chevet. Une arme. Intéressant. Pourquoi ça ne m'étonne pas ? Quand je récupère l'arme dans ma main, un sourire étire mes lèvres. Là, ça va devenir intéressant. Je vérifie que l'arme est chargée. Elle l'est, mais comme je n'ai l'intention de tuer personne, je la décharge et mets les balles dans la poche de mon jeans ( 90 ). C'est plus prudent. Sauf que bien sûr, je ferai comme si l'arme était chargée ...

Je suis ressorti de l'appartement pour attendre son retour. On va s'amuser. Bon je vous épargne les détails des prochaines minutes, comme où j'étais, comment je me suis remis à crocheter la serrure une fois qu'elle soit rentrée après avoir fait pisser son clebs. Faudra qu'elle change de serrure. Une fois crochetée, j'entre dans l'appartement comme je l'ai fait quelques minutes auparavant. Désert, elle doit être dans sa chambre avec le chien. Du bruit. Je me saisis du flingue. Ca fait un bail que j'en ai pas eu un dans la main n'empêche. Là, la porte de sa chambre s'ouvre. J'allume la lumière. « C'est ça que tu cherches ? » ai-je demandé en levant le flingue de façon nonchalante. Nan je vais pas la braquer avec, je veux juste lui faire sentir que c'est moi qui domine la situation, même s'il est déchargé, ce qu'elle ne sait pas. Un rictus amusé et surtout moqueur étire mes lèvres quand je me souviens de son air peu rassuré quand elle a ouvert la porte. Franchement faire tout ce truc pour voir ça, ça valait le coup. « Je crois que t'as quelque chose qui m'appartiens, chica. » ai-je poursuivi d'un ton sans appel.
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MessageSujet: Re: How dare you ? ~ Alejandro & Kayla How dare you ? ~ Alejandro & Kayla EmptyMar 30 Oct - 18:16

Le fait de promener son chien au beau milieu de la nuit pouvait paraitre étrange, mais Kayla préférait de loin se coucher tard, et ne pas avoir à se lever en même temps que le soleil parce que Barney le réclamait. Et dans un sens, elle trouvait que se balader la nuit tait beaucoup plus plaisant. Aucun risque de croiser ses vieux voisins qu’elle détestait, la plupart de ses « ennemis » courraient les bars de la ville bref, à part quelques passants inconnus au bataillon, il n’y avait dans la rue que Kayla et son chien. Comme pour se détendre après sa soirée de boulot, la jeune femme prit son temps, errant dans les rues d’un air absent et complètement détaché. Elle ne compta d’ailleurs pas les quelques dizaines de minutes qu’elle passa dehors, et ce n’est que la fraicheur des soirées de fin d’été qui la rappela à l’ordre. En arrivant chez elle, elle fila se coucher sans plus de cérémonie, mais n’eut même pas le temps de s’endormir à proprement parler que déjà, un bruit dans l’entrée attira son attention.

N’écoutant que sa curiosité et oubliant même qu’elle n’était pas armée, Kayla se dirigea vers l’entrée. Son pas était lent, prudent, et elle gardait la main crispée sur le collier de Barney qui avait déjà commencé à grogner depuis un bon moment. Sans qu’elle n’ait pu voir quoi que ce soit, la lumière s’éclaira brusquement et après avoir cligné des yeux quelques fois, la jeune femme se retrouva quasi-nez-à-nez avec… Alejandro. Ce beau brun aux yeux clairs dans les bras duquel elle avait fini quelques jours auparavant et qui, sans être exceptionnel, lui avait permis de passer une bonne soirée. Seulement voilà, ce soir son regard avait radicalement changé. Du latino charmeur qui n’avait eu de cesse de lui faire les yeux doux, le jeune homme s’était métamorphosé en une espèce de petit rigolo pas drôle du tout. Presque instantanément, Kayla fixa son regard sur le revolver qu’il tenait dans sa main… le sien. Mais à quoi jouait-il exactement ? Et puis d’abord, comment avait-il pu se procurer cette arme alors qu’elle était consciencieusement rangée dans la chambre de la jeune femme ? L’espace d’un instant, la bouche de Kayla s’entrouvrit. Sur ce coup-là, elle devait bien avouer qu’il avait fait fort… très fort. Jamais auparavant elle n’était tombée sur un « os » pareil. Mais elle décida de se ressaisir rapidement, pour éviter de lui montrer qu’elle était totalement décontenancée. « C'est ça que tu cherches ? » Le fourbe… Il s’en amusait en plus ! Kayla dut faire preuve d’autorité et de poigne pour retenir Barney qui n’avait qu’une seule envie bien légitime : sauter sur cet inconnu qui avait pénétré chez lui, et qui menaçait désormais sa maîtresse avec sa propre arme. Mais bizarrement, la barmaid ne souhaitait pas lâcher son chien sur lui. Cela aurait été trop facile, et donc pas digne d’elle. Et puis dans un sens, cette situation piquait tellement sa curiosité qu’elle voulait à tout prix en connaitre l’issue.

« Je crois que t'as quelque chose qui m'appartiens, chica. » Reprenant bien vite ses bonnes vieilles habitudes, Kayla haussa un sourcil d’un air dédaigneux. De cette façon, elle espérait masquer le doute qui l’étreignait : Avait-il chargé son revolver la dernière fois qu’elle l’avait rangé ? L’avait-il fait de lui-même dans l’intention de la descendre ? Pour les quelques malheureux billets qu’elle lui avait volé, franchement, ça ne valait pas le coup… Mais après tout, elle ne connaissait rien de lui, et absolument rien n’avait pu lui affirmer qu’il n’était pas un parfait psychopathe. « Je ne vois pas de quoi tu parles… » finit-elle par lâcher d’un ton quasi-condescendant. « Oh, à part peut-être… ta fierté ? Ou ton ego ? » Kayla prenait des risques, et jouait peut-être à un jeu dangereux… mais elle aimait ça. L’adrénaline c’était son truc, et s’il s’avérait que le jeune homme était dangereux, elle aurait au moins eu la satisfaction de lui tenir tête pendant quelques instants.
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MessageSujet: Re: How dare you ? ~ Alejandro & Kayla How dare you ? ~ Alejandro & Kayla EmptyMer 31 Oct - 20:07

S'il y a bien une chose que je déteste c'est quand on se fout de moi de cette façon. Appelez-moi macho, dites que mon égo est plus grand que la Statue de la Liberté, peu importe. Ce genre de piège quand je tombe dedans ... C'est impossible que je laisse filer cette fille avec mon fric comme ça. Alors oui, on peut penser que je cherche la merde mais j'ai tendance à croire, après tous les trucs que j'ai pu vivre dans ma vie, que je ne peux pas prendre plus de risques en allant voir Kayla que quand je faisais des transactions pour les V5. Donc on va dire que pour ce genre d'urgence, je suis obligé de ressortir les vieux réflexes. Je dois avouer que ce n'est pas difficile mais bon, je fais attention, dit le type qui vient de rentrer par effraction dans un appartement et qui a volé l'arme de la propriétaire. Mais si, tant qu'à faire, je préfère éviter la police. J'ai jamais vraiment aimé la croiser de toute façon. Seulement j'ai envie de croire que je ne me suis pas complètement rangé non plus. L'idée de devenir un étudiant lambda est attrayante, c'est pas ce que je dis mais je suis pas sur que ce soit assez pour moi. J'ai toujours ce besoin d'adrénaline qui a en quelque sorte rythmé toute ma vie. C'est sûrement à cause de tout ça que je continue à avoir un peu trop tendance à me battre, surtout quand il s'agit de faire des combats de rue avec de l'argent à la clef. Ma mère le saurait, elle serait folle. Mon patron le saurait, il me virerait sans doute dans la seconde qui suit.

En tous les cas, la tête qu'elle me fait en me voyant dans son salon avec son arme à la main, vaut le coup d'avoir pris ces quelques risques. Je ne peux empêcher un sourire narquois d'étirer mes lèvres. J'aime l'idée qu'elle doute sur mes intentions. Est-ce que je vais vraiment tirer, pas tirer ... Évidemment que non je ne vais pas le faire. D'ailleurs je ne pointe pas l'arme sur elle là mais bon, comment pourrait elle être sure de tout ça ? Comme je m'y suis attendu, elle essaie de se redonner rapidement un air, histoire de ne pas trop me faire plaisir j'imagine. Voilà, les hostilités vont pouvoir commencer. La voir retenir son chien me fait sourire un peu plus. Après tout, c'est moi qui suis censé avoir l'arme, même si elle n'est pas chargée, donc ça m'étonnerait qu'elle prenne le risque de le lâcher sur moi. Enfin bon. C'est pas que je n'ai pas envie de m'éterniser chez elle mais je suis venu pour récupérer quelque chose de précis. Si ça se trouve, elle a dépensé mon argent, ça je le sais bien mais si c'est le cas ... elle me devra quelque chose quand même. Kayla cache plutôt bien sa peur. Je sais ce que ça fait de se retrouver devant un flingue et à part si on a l'habitude d'en avoir toujours un sous les yeux, la peur n'est jamais loin. « Je ne vois pas de quoi tu parles… » finit-elle par répondre quand j'aborde la raison de ma venue ici. Je lève les yeux au ciel. Pourquoi ça m'étonne pas qu'elle réponde un truc pareil ? Cette fille est loca, mais j'imagine que si elle me donne tout de suite ce que je veux, ça sera moins marrant. « Bien sûr, le contraire m'aurait étonné. » Vous pensez que je prends tout ça trop au sérieux ? Après tout, ce ne sont que quelques dollars. C'est vrai dans un sens, je prends sûrement tout ça trop sérieusement. Seulement voilà, à force d'avoir fréquenté les Venice 5 et tout ça ... Disons que l'honneur a une grande importance. « Oh, à part peut-être… ta fierté ? Ou ton ego ? » J'ai presque éclaté de rire. Elle prend des risques, ce qui n'est pas pour me déplaire. D'une certaine façon, elle me rappelle Carmela et Carmen. Niveau caractère je parle parce que niveau physique, ce sont plutôt des opposés. Mais j'imagine que Kayla n'a pas tort quand elle parle de ma fierté. Me faire voler comme le dernier des pigeons par une conquête d'une nuit, c'est pas le top. Sauf que bien sûr, ce n'est pas ce que je vais lui répondre. « Oh non, je parlais de quelque chose de beaucoup plus matériel ... Je suis quelqu'un de très matériel. » ai-je fait ironique. « Mais comme je suis gentil, je vais te donner un indice : c'est de couleur verte. » Sourire exagéré au visage. Elle sait très bien de quoi je parle. On va voir lequel d'entre nous va le plus s'amuser ce soir. « Je suis sur que je peux trouver un moyen pour que tu te souviennes. » ai-je continué en indiquant d'un mouvement de tête, le flingue dans ma main.
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MessageSujet: Re: How dare you ? ~ Alejandro & Kayla How dare you ? ~ Alejandro & Kayla EmptyVen 2 Nov - 12:01

Alors que la plupart des filles « normales » de New-York paniqueraient, hurleraient ou même pire, s’évanouiraient à sa place, Kayla préférait sourire. En vérité, elle n’avait absolument rien à voir avec toutes ces pimbèches qui peuplaient la grosse pomme et qui, par leur seule attitude, lui donnaient la nausée. Non, Kayla valait bien mieux que ça et elle était surtout bien plus résistantes qu’elles. Son passé y était très certainement pour quelque chose d’ailleurs ! Depuis qu’elle avait quitté l’Afrique du Sud, la jeune fille presque modèle s’était transformée en une espèce de forteresse inaccessible, que seuls quelques privilégiés avaient le droit de connaitre. Kayla n’avait presque pas d’amis mais leur présence ne lui manquait pas le moins du monde. Au contraire, elle préférait rester seule, et protéger ses secrets les plus profonds derrière cette armure qu’elle s’était peu à peu bâtie. Alors autant dire que le culot qui avait poussé Alejandro à s’introduire chez elle en lui volant son arme la secouait un peu. Mais comme à son habitude, elle s’efforçait de ne rien montrer, préférant en toutes circonstances afficher un air dédaigneux et un sourire narquois. Seul son chien Barney semblait avoir conscience de ce qui était réellement en train de se tramer, mais la jeune femme le retenant fermement, il ne pouvait rien faire qui puisse la sauver.

Kayla avait choisi je tout miser sur la provocation, ce qui ravissait visiblement son interlocuteur. Affichant un sourire encore plus large que celui de la jeune femme, le malfrat ne se démonta pas et rétorqua : « Oh non, je parlais de quelque chose de beaucoup plus matériel ... Je suis quelqu'un de très matériel. Mais comme je suis gentil, je vais te donner un indice : c'est de couleur verte. » Le voilà qui se mettait à jouer aux devinettes… Il représentait vraiment le cliché des petits caïds que l’on rencontrait dans les séries télé les plus bateaux ! D’ailleurs, Kayla le soupçonnait d’en avoir visionné un certain nombre pour en arriver là. Arquant simplement un sourcil d’un air moqueur, la jeune serveuse haussa les épaules en se faisant passer pour plus bête qu’elle ne l’était en réalité. Et comme s’il s’agissait déjà d’un dernier recours pour lui, Alejandro lui désigna le revolver qu’il faisait danser entre ses mains, lui assurant qu’il l’aiderait rapidement à retrouver la mémoire. D’un bond, Barney se redressa pour s’élancer à l’assaut du jeune homme, et Kayla du à nouveau faire preuve d’une certaine poigne pour le retenir. Elle ne tenait pas particulièrement à ce qu’il se fasse tirer dessus, et ne voulait pas non plus que le petit numéro d’Alejandro prenne fin aussi rapidement.

« Si au moins ça avait valu le coup ! » répliqua-t-elle en levant les yeux au ciel oubliant, du moins en apparence, le flingue qui tournoyait sous ses yeux. « Même pas de quoi acheter une paire de chaussures en soldes… » Un nouveau sourire étira ses lèvres, tout en guettant du coin de l’œil la réaction du mexicain. « Tout ça pour ça… Tu aurais franchement pu trouver une autre excuse si tu voulais tant me revoir ! » conclu-t-elle avec un regard des plus provocateurs, faisant ouvertement référence à la nuit torride qu’ils avaient passés tous les deux il y a quelques jours. Kayla était peut-être folle et elle risquait sans doute sa vie en se comportant de la sorte, mais peu lui importait. Elle n’avait plus peur et au contraire l’excitation prenait le dessus, la poussant à aller toujours plus loin sans jamais reculer.
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MessageSujet: Re: How dare you ? ~ Alejandro & Kayla How dare you ? ~ Alejandro & Kayla EmptySam 3 Nov - 15:26

Décidément, cette fille a vraiment un grain. Un type qu'elle connaît à peine réussit à prendre son arme et débarque chez elle, pourtant elle continue de faire comme si c'était elle qui avait les choses en main. Ou alors, je pense que c'est plutôt une très bonne actrice. Ca doit être ça, ou elle a un passé suffisamment éprouvant pour ne plus avoir peur d'être face à une arme, même si je le répète, je ne suis pas en train de la braquer avec. Je devrais pourtant, après tout elle est déchargée ... Mmm, je vais voir, ça peut être fun, et puis comme ça on verra si j'ai perdu la main. Ouh, je me fais peur parfois. J'ai toujours eu un don pour me foutre dans la merde de toute façon et pour pas grand chose en plus. Ma mère dit que l'orgueil des mexicains est une véritable plaie, je ne voudrais pas la contredire. Paraît que mon père était pire que moi. Personnellement j'en doute mais bon, puisqu'il le dit. Donc cette fille a un grain, c'est officiel. Déjà pour avoir osé me voler. Elle qui a vu mes tatouages et mes cicatrices, on peut penser que ça l'aurait dissuadée, ou quelque chose comme ça mais apparemment non. Voilà où on en est maintenant. Et son chien a de la chance que j'aime les animaux parce qu'il commence à me taper sur le système aussi. Mais de quoi je me plains hein ? Après tout ce temps, le danger je le cherche, à croire que je ne peux pas me ranger dans une vie "normale", que j'ai besoin de l'adrénaline, de prendre des risques ... Parce que sans ça, quel intérêt ça a la vie exactement ? Ouais bon, la tranquillité a aussi son lot de points positifs mais peu importe, je m'égare.

« Si au moins ça avait valu le coup ! Même pas de quoi acheter une paire de chaussures en soldes… » a-t-elle fait ironique en levant les yeux au ciel. J'ai souri à mon tour. « C'est bête hein ? Je mentirais si je disais que je te plains et comme on m'a toujours dit que c'était mal de mentir ... » ai-je répondu avec un sourire exagéré. Moi, en saint qui préconise la vérité absolue ? Je vous avoue, c'est pas crédible. Mais l'idée de l'avoir l'emmerdée quand même avec le peu d'argent qu'il y avait dans mon porte-feuille me rend trop heureux. « Mais râle pas trop, y a des gens dans ce pays qui aimeraient beaucoup avoir trente dollars sous la main. » ai-je continué sur le même ton. Si elle savait ce que j'avais sur mon compte, je suis sure qu'elle aimerait avoir le code. Quoi que, elle a vu l'appartement et même si j'habite en colocation, impossible qu'elle me prenne pour un étudiant fauché après ça. J'ignore combien de temps elle souhaite faire durer la situation avant que je ne perde complètement patience. « Tout ça pour ça… Tu aurais franchement pu trouver une autre excuse si tu voulais tant me revoir ! » Là j'ai carrément éclaté de rire. Okay, elle ne manque pas de culot pour me balancer un truc pareil ! Dit celui qui est rentré par effraction, mais c'est différent. « Bien sûr, j'ai que ça à faire ! Et je peux te retourner la phrase ! Si t'avais voulu me revoir, tu t'y serais pas mieux prise qu'en ayant la main baladeuse avec mon porte-feuille. Mais permets-moi de te dire que t'es vraiment tombée sur la mauvaise personne là. » ai-je fait pour une fois très sérieux. « Donc aurais-tu l'obligeance de me rendre mon fric, histoire qu'on y passe pas la nuit. Pas une de plus. » ai-je lancé avec un sourire hypocrite. Chica, j'ai fait face à des colosses qui faisaient deux fois ta taille et deux fois ta masses et en plus armés jusqu'aux dents, donc bon ..

hj : mouais ... bof Arrow
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MessageSujet: Re: How dare you ? ~ Alejandro & Kayla How dare you ? ~ Alejandro & Kayla EmptyDim 4 Nov - 12:09

Kayla faisait de son mieux pour rester impassible et paraître détendue devant Alejandro. S’il sentait qu’elle était tendue ou pire, qu’elle avait peur, elle était fichue. Et franchement, la jeune femme ne comptait pas lui offrir ce petit plaisir. Le mexicain voulait se sentir fort, avoir le contrôle de la situation et se venger pour les quelques billets qu’elle lui avait subtilisé, mais Kayla ne voulait rien entendre. Jamais elle ne s’abaisserait au point de rendre l’argent à une de ses victimes, et Alejandro l’apprendrait tôt ou tard. Pour l’heure, il semblait encore espérer avoir une certaine influence sur elle, sans savoir que la fierté de la jolie blonde était tout bonnement surdimensionnée. Et pour le lui signaler plus ou moins finement, Kayla avait opté pour la provocation. En parlant du peu de bénéfices qu’elle avait fait en le roulant, elle était quasiment certaine de faire mouche. « C'est bête hein ? Je mentirais si je disais que je te plains et comme on m'a toujours dit que c'était mal de mentir ... » Le sourire du jeune homme était toujours aussi large, à croire que lui aussi avait à cœur de dissimuler derrière ses dents blanches ce qu’il ressentait vraiment. Ou bien commençait-il à prendre un certain plaisir en la voyant agir ainsi ? Quoi qu’il en soit, il trouva judicieux de continuer en évoquant les personnes qui auraient aimé recevoir ces trente dollars pour vivre. Etait-il en train de se faire passer pour un pauvre petit malheureux sans argent ? En tous cas, Kayla n’y croyait pas une seule seconde. Lâchant finalement Barney après lui avoir ordonné de rester assis, elle croisa les bras sur sa poitrine en prenant un air exaspéré. Bien sûr, elle savait qu’au premier geste du mexicain son chien lui sauterait à la gorge, mais elle prenait le risque. Avec un peu de chance, Alejandro n’aurait même pas le temps de réagir et donc de tirer avant que l’animal ne fonde sur lui.

Reprenant subitement son sérieux, le jeune homme lui signala qu’elle était tombée sur la mauvaise personne cette fois. Et pour le coup, Kayla devait bien avouer qu’il n’avait pas tort. D’ordinaire, jamais aucune de ses conquêtes ne la retrouvait (il faut dire qu’elle faisait tout pour) et elle n’avait donc été que très rarement confrontée à ce genre de problèmes. « Donc aurais-tu l'obligeance de me rendre mon fric, histoire qu'on y passe pas la nuit. Pas une de plus. » Kayla pouffa discrètement de rire, avant de relever un regard rempli de sous-entendus vers Alejandro. Puis elle haussa doucement les épaules en répondant : « La première n’était pas si mal pourtant… » Elle avait connu mieux, mais ne pouvait néanmoins pas nier que le mexicain avait quelques qualités non négligeables. En s’efforçant de ne plus faire cas du revolver dans les mains d’Alejandro, la jeune femme s’approcha de lui d’un pas aérien, et ne s’arrêta que lorsqu’elle fut à quelques centimètres du jeune homme. Là, elle replanta ses yeux azur dans ceux du mexicain et afficha un nouveau sourire en coin tout en effleurant son torse du bout des doigts. « Je suis certaine que t’as apprécié toi aussi… »
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MessageSujet: Re: How dare you ? ~ Alejandro & Kayla How dare you ? ~ Alejandro & Kayla EmptyMar 4 Déc - 15:37

Ne pas perdre patience, ne pas perde patience. Comme quoi, il faut vraiment se méfier de ce qu'on peut trouver derrière un beau visage comme le sien. Parfois, on éviterait bien des ennuis sans certaines rencontres ... mais on éviterait aussi des moments très intéressants comme celui-là. Ma mère m'a toujours dit que j'avais la fâcheuse tendance à m'attirer des ennuis. J'imagine que ça doit être mon sang de latino qui fait ça. Oui je sais, c'est une bonne excuse. Tous les latinos n'ont pas le sang chaud ou ne fréquentent pas les gangs ... manque de chance c'est exactement ce que j'ai fait ! Comme je le dis à chaque fois, je suis un cliché ambulant. Le mexicain avec des tatouages de gang sur la peau, qui sait se servir d'une arme et qui a vu le monde des trafics de près. Alors il y a rien d'étonnant à ce que je sois dans l'appartement de Kayla avec une arme à la main non ? Putain d'orgueil. Mais on dirait que je ne suis pas le seul dans ce cas là. Vous connaissez beaucoup de filles qui continuerait à provoquer alors que c'est l'autre personne qui a l'arme ? Et puis pourquoi ça m'étonne d'elle ... Déjà pour me voler mon fic, ça veut tout dire ... il faut avoir des cojones, si on peut dire ça comme ça. Kayla doit bien s'éclater à piquer l'argent de ses conquêtes pendant qu'ils dorment encore. Est-ce que je suis vraiment le premier à lui rendre la monnaie de sa pièce ? Pas possible. Pourtant, je vois dans ses yeux qu'elle ne s'était certainement pas attendue à à ce que la suite de sa soirée se passe ainsi. Moi non plus à vrai dire mais je dois avouer que ... Je vais pas tarder à perdre patience. Je le vis bien hein. J'ai un goût pour le risque, ça c'est clair mais au bout d'un moment, même si ça me rappelle des souvenirs, tenir un flingue, même non chargé au bout d'un moment, ça devient pesant. J'observe son chien du coin de l'oeil, s'asseoir sous son ordre. Vaut mieux que je le garde à l'oeil aussi celui-là. Ce qu'il fait aussi d'ailleurs, m'observer pour m'assurer que je ne fasse pas de mal à sa maîtresse. Qu'il se rassure, ce n'est pas mon but, sauf si elle continue comme ça, c'est à dire à prendre la situation avec ce sourire narquois. Elle joue plutôt bien le rôle de la fille qui n'a peur de rien. « La première n’était pas si mal pourtant… » en répondant nonchalamment avec un haussement d'épaules en prime. Les sous-entendus. Le coin de mes lèvres s'étirent aussi. Je dois avouer qu'elle n'a pas tort à ce niveau là. Ca restera pas dans mon top dix mais plutôt pas mal en effet. Sur ce, Kayla s'approche tranquillement de moi, malgré que j'aie toujours le flingue en main. Vraiment, tenir une arme n'a plus d'effet sur les autres personnes de nos jours, c'est déprimant. Je suis sure qu'elle s'entendrait bien avec Carmela et Carmen, elles ont le même caractère. Elle vient donc se poster juste sous mon nez, à quelques centimètres et me regarde droit dans les yeux. « Je suis certaine que t’as apprécié toi aussi… » murmure-t-elle. Cette fille a vraiment la main baladeuse. Mais mes yeux sont restés plongés dans les siens encore quelques secondes, nullement impressionnés par son petit manège. A mon tour de hausser les épaules en faisant la moue. « Faut voir ... » ai-je répondu en prenant un air pensif. Tu parles, comme si j'allais répondre oui. « Mais n'essaie pas de t'en sortir avec ça ... Je veux toujours ce que tu m'as pris. » ai-je fait en la regardant à nouveau droit dans les yeux et en agitant à nouveau le flingue pour lui rappeler que je suis celui qui est en position de force. Enfin je suis supposé être en position de force vu qu'il n'y a aucune balle dans l'arme ... J'ai hâte de voir sa tête quand elle le comprendra.

désolée, pas top >.<
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MessageSujet: Re: How dare you ? ~ Alejandro & Kayla How dare you ? ~ Alejandro & Kayla EmptyMar 4 Déc - 22:53

Kayla ne savait que trop bien à quel point les hommes pouvaient être faibles. Elle en usait et en abusait d’ailleurs tous les jours, tous les soirs, à chaque fois qu’elle mettait le grappin sur une nouvelle victime. Et dans un sens, tout ça l’amusait. Le fait de se sentir supérieure, de les mener par le bout du nez sans même qu’ils ne se doutent de quoi que ce soit, c’était tout simplement jouissif. La jeune serveuse jouait plutôt bien la comédie, mais jamais auparavant elle ne s’était retrouvée si proche de la catastrophe. Et pourtant, la situation lui paraissait tout autant satisfaisante que d’habitude. Cette fois, elle était tombée sur un homme dangereux ou du moins, qui se donnait des airs de gros bras, et cette seule idée l’enchantait. Parfois, elle en venait même à se demander si elle n’était pas un peu sadique sur les bords. Mais quoi qu’il en soit, Kayla entendait bien profiter de cette situation, aussi étrange, inhabituelle et dangereuse soit-elle.

L’évocation de la nuit qu’ils avaient passée ensemble sembla éveiller quelques souvenirs chez le jeune homme dont les lèvres s’étirèrent d’un maigre sourire. Mais malgré cela, Kayla savait pertinemment qu’elle n’était pas tirée d’affaire. D’ailleurs, une bataille aussi facilement gagnée n’aurait pas eu la saveur qu’elle espérait. Alors, bravant tous les risques que cela impliquait, la jeune femme se rapprocha lentement d’Alejandro, et ce en essayant d’omettre le fait qu’il tienne toujours un revolver dans sa main. Mais à peine fut-elle arrivée à destination que déjà, le latino haussait les épaules en esquissant une petite moue quasi-enfantine. « Faut voir ... Mais n'essaie pas de t'en sortir avec ça ... Je veux toujours ce que tu m'as pris. » Nouveau sourire sur le visage de la jeune femme, qui ne détourna pas son regard pour autant. Ses grands yeux clairs toujours braqués dans ceux d’Alejandro, elle pouvait aisément distinguer l’arme qui tournoyait près d’elle. Et c’est alors que, profitant du fait qu’il joue presque négligemment avec le revolver, la jeune femme flanqua un grand coup de poing dans sa main, faisant ainsi voltiger l’arme qui vint s’écraser au sol. L’espace d’un instant, Kayla attendit que le coup parte, qua la détonation se fasse entendre mais pourtant, rien ne vint. Aucun son ne s’échappa de l’arme. Même Barney regarda l’objet tomber comme un vulgaire jouet qu’on lui aurait jeté et avec lequel il ne serait pas d’humeur à s’amuser.

Comme à son habitude, Kayla cacha sa surprise du mieux qu’elle pouvait, et après un bref regard interrogateur en direction d’Alejandro, elle se projeta littéralement contre lui. Pas le temps de réfléchir plus que ça, elle se devait d’agir rapidement avant que le sang chaud du latino ne prenne le dessus et ne le pousse à vouloir récupérer son arme… et son argent. Le poussant violemment contre le mur, Kayla ne lui laissa pas le choix et lia leurs lèvres dans un baiser torride, digne de la première nuit d’ébats qu’ils avaient déjà passée ensemble.
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MessageSujet: Re: How dare you ? ~ Alejandro & Kayla How dare you ? ~ Alejandro & Kayla EmptyJeu 20 Déc - 18:52

La patience n'est pas ma qualité première, je dois l'avouer mais depuis New-York, j'ai fait quelques progrès à ce niveau. La preuve. Cette fille est tarée. Si j'étais con, je pourrais croire que se retrouver devant un flingue lui fait plaisir. A mon avis il y a un peu de ça même si ça sert surtout à cacher sa peur. C'est loin d'être la première fois que je me retrouve devant quelqu'un avec un flingue. Certains ont même pissé dans leur froc. C'est dingue comme ce bout de métal peut vous faire passer au statut de mortel à celui de Dieu. Ca dépend la situation bien entendu mais une fois que vous avez cet objet entre les mains, les gens ne vous regardent plus comme avant. Soudain vous avez la parole. C'est sûrement pour ça que j'ai rejoint les Venice Five au départ, pour me sentir puissant ou du moins, en avoir la sensation. J'ai passé toute mon enfance en étant soumis aux besoins de mon pédophile d'oncle au Mexique, j'imagine que c'était la suite logique des choses. Une conséquence. Un manque d'amour ... ou un trop plein justement, ça dépend du point de vue. C'est le genre de conneries qu'un psychologue aurait sûrement débité en analysant mon cas ... si j'avais été voir un psychologue bien entendu, ce qui n'a pas réellement été le cas. Mais je pense ne pas être le seul à avoir besoin d'une bonne séance chez le psy. Kayla aussi, à regarder à la façon dont elle me tient tête alors que je suis supposé être celui qui est armé. Bien sûr, ça aurait été trop beau qu'elle me redonne mon fric dès la première demande, ça aurait été trop décevant aussi. Heureusement que je n'avais rien de prévu ce soir.

On se défie du regard de façon assez intense. Je ne lâche rien et ne lâcherai rien, je sais qu'elle non plus. Elle a sûrement autant de fierté que moi cette fille. Il semble que nous soyons dans une impasse. Je n'ai aucune idée de comment les choses vont se terminer, ce qui est sans doute le plus excitant. De la folie, tout simplement. Je me dis que si je n'avais pas couché avec elle cette nuit là ça m'aurait évité de devoir me retrouver avec un flingue à la main après être entré par effraction dans un appartement. Si ma mère me voyait, elle ferait une attaque cardiaque. Mais en même temps, ça nous aurait privés de ce moment très intéressant on va dire, que nous sommes en train de vivre ... Qu'est-ce que j'y peux si jamais l'adrénaline ? Les secondes de silence s'écoulent lentement, très lentement. Je pourrais presque voir le sable d'un sablier s'écouler dans ses yeux. Puis soudain, je vois son poing se lever. Elle me fait lâcher mon arme, arme que je ne tenais pas spécialement bien vu que moi, je sais qu'il n'y pas de balles dedans et que donc, si elle la prend, il n'y aucun danger. Elle sûrement très contente d'elle à cet instant précis, sûrement persuadée de m'avoir fait tomber de mon trône, persuadée de m'avoir battu. Elle va être déçue. Je fixe son visage pour guetter sa réaction et je ne suis pas déçu, ça valait le coup. Kayla tache de masquer sa surprise mais j'arrive à entrevoir l'expression que j'attends depuis le début. Un sourire en coin satisfait apparaît sur mon visage. A-t-elle réellement pensé que l'arme été chargée et que je voulais réellement la tuer pour quelques dollars ? Je tiens à ma fierté mais pas à ce point. Sa surprise ne dure qu'un temps, car comme si elle voulait me faire oublier que l'arme est par terre, juste à quelques mètres de moi, elle entreprend de me distraire. Et quand elle me pousse contre le mur, je suis rapidement fixé sur le type de distraction. Je me laisse donc royalement faire quand ses lèvres fondent sur les miennes. La voir agir de cette façon m'amuse. Elle semble persuadée que je vais lui foutre une balle entre les yeux si je ne récupère pas mon argent. Alors j'en profite. Je réponds à son baiser, me rappelant de tous les précédents qui datent de notre première et dernière nuit. Malgré notre rapprochement évident, la situation reste tendue. A nouveau le silence, les secondes passent et on est là, à s'embrasser. Tension sexuelle. Attirance dangereuse. Sourire au coin de mes lèvres, toujours. Mon souffle finit par se perdre. Il est temps de reprendre les choses en main. Mes doigts glissent sur ses bras et finissent par emprisonner fermement mais pas brutalement ses poignets. Je sépare mes lèvres de siennes mais ne la quitte pas des yeux. J'avance même de quelques pas, lentement, m'écartant du mur où elle m'a plaqué et l'entrainant avec moi. « Doucement chica, doucement ... » ai-je murmuré. Puis, toujours un sourire insolant aux lèvres, j'ai lâché un de ses poignets pour aller prendre quelque chose dans une de mes poches. Vous savez très bien ce que c'est. Une fois cela fait, j'ai levé mon poing serré à la hauteur de ses yeux avant de l'ouvrir. Les balles du flingue sont tombées une à une sur le sol, lentement. Sourire insolant, amusé, provocateur, moqueur, bref, ce que vous voulez dans ce genre là. « Alors comme ça on a eu peur hein ? Je tiens à mon fric mais pas au point d'avoir un cadavre sur les bras ... Rassurée ? » ai-je fait d'un ton malicieux et moqueur, prêt à me recevoir une baffe à tout moment. Rien que je ne puisse pas contrôler. Dieu que j'avais oublié ce que ça faisait d'avoir un flingue dans la main.
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MessageSujet: Re: How dare you ? ~ Alejandro & Kayla How dare you ? ~ Alejandro & Kayla EmptySam 22 Déc - 15:16

Kayla avait agit impulsivement, tant pour déposséder Alejandro de son arme que pour fondre sur lui et l’embrasser la manière d’une amante pressée. Et cette précipitation n’avait qu’un seul et unique but : celui de faire oublier au latino ce pourquoi il était venu. Une fois de plus, la jeune femme comptait bien user de ses charmes pour arriver à ses fins, même si elle devait bien avouer que la tâche s’annonçait difficile. Le mexicain n’était pas une proie facile, mais c’est également ce qui faisait tout son charme. Alors que Kayla avait cru prendre un risque énorme en envoyant valser son revolver sur le sol, elle fut surprise de constater qu’absolument rien ne se produisit. Et l’expression qu’afficha alors son interlocuteur lui démontra qu’apparemment, il avait tout prévu. A peine fut-elle détachée de ses lèvres qu’elle constata sa satisfaction. « Doucement chica, doucement ... » souffla-t-il en s’écartant du mur contre lequel elle venait de le plaquer, l’entrainant du même coup avec lui. Les poignets totalement emprisonnés entre les mains d’Alejandro, la jeune femme n’avait d’autre choix que de lui « obéir », et c’est un regard empli de curiosité qu’elle planta dans ses yeux en attendant la suite. Et comme elle aurait pu s’en douter même si elle était loin de connaitre le mexicain par cœur, elle ne fut pas déçu par ce qu’il lui avait préparé…

Alex desserra son emprise sur ses poignets pour aller fouiller dans une de ses poches d’une manière des plus mystérieuses. Sans vraiment comprendre ce qui se tramait, Kayla ne le lâcha néanmoins pas des yeux, simple mesure de précaution. Et contre toute attente, le jeune homme sortit de sa poche une poignée de balles que Kayla reconnut comme étant celles de sa propre arme. Etait-il vicieux ce point ?! C’était à peine croyable ! D’ailleurs, jamais elle ne l’aurait pensé aussi futé ! Mais visiblement, Alejandro avait bien caché son jeu et elle le découvrait aujourd’hui, avec autant de se surprise que de satisfaction. Au fur et à mesure que le temps avançait, Kayla comprenait de mieux en mieux pourquoi elle avait craqué sur lui le premier soir. Il correspondait quasi-parfaitement au type d’hommes qu’elle affectionnait et qui la séduisait à coup sûr. Les balles dégringolèrent par terre les unes après les autres, avant que le latino ne quitte son sourire insolent pour déclarer : « Alors comme ça on a eu peur hein ? Je tiens à mon fric mais pas au point d'avoir un cadavre sur les bras ... Rassurée ? » Immédiatement, la mâchoire ainsi que les points de la jeune femme se serrèrent. Elle se sentait à la fois trahie, vexée et amusée. D’ailleurs, elle dut lutter de toutes ses forces contre l’envie de flanquer au mexicain un bon coup de pied entre les jambes histoire de le dresser, et de lui apprendre qu’on ne se jouait pas comme ça de Kayla Burns. Néanmoins, la perspective d’une nouvelle nuit dans le même lit qu’Alejandro la dissuada, et elle se contenta de serrer les dents sans broncher. « Je pensais que tu avais plus de cran que ça… » murmura-t-elle en affichant à son tour un air moqueur. « Sinon… ça t’arrive souvent de rentrer chez les gens comme ça… ? Ou c’est juste un privilège qui m’est réservé ? » ajouta-t-elle sans masquer un léger sourire en coin. Ce faisant, elle s’approcha de nouveau du jeune homme et entreprit de défaire délicatement les premiers boutons de sa chemise, en relevant de temps à autres un petit regard amusé vers Alejandro.

Bon bah j'ai oublié mon idée hein gla
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MessageSujet: Re: How dare you ? ~ Alejandro & Kayla How dare you ? ~ Alejandro & Kayla EmptyMer 26 Déc - 16:39

Le température a monté d'un cran. Ou alors c'est seulement moi. La tension qui règne entre nous et pas seulement à cause de l'arme que je tiens est palpable. Cette fille est un véritable poison quand j'y pense, mais il y a un truc qui me rappelle chez elle ... enfin elle dégage un truc dangereux qui m'a toujours attiré chez une fille. Je sais, j'ai le chic pour choisir mes conquêtes. J'ignore ce à quoi nous sommes en train de jouer, à quelques centimètres l'un de l'autre tandis que son chien, dans un coin, me regarde toujours d'un oeil mauvais. Non mais vraiment, je suis impressionnée par le fait qu'elle refuse de me rendre mon fric alors que c'est moi qui ai l'arme. Même si je dois avouer que je suis tout de même contrarié, je crois que ça me plaît. Si elle s'était mise à pleurer et m'avait redonné mon argent dès la première seconde où elle a vu le flingue, j'imagine qu'il y aurait eu moins d'intérêt à tout ça. Donc même si elle ne m'a toujours pas redonné mon argent ... et qu'elle ne le fera sans doute pas, ce que je finis par comprendre, le fait de lui avoir foutu la trouille est déjà une victoire. Lui montrer qu'elle n'est pas aussi infaillible qu'elle pense aussi. Tout ça suffit tout de même à faire de ma "mission" une réussite. On peut dire que personne n'a réellement gagné en fait, dans ce face à face tendu. Je crois que ça me va, ça en plus de l'impulsivité dont elle fait preuve quand elle ne sait pas encore que l'arme est déchargée. S'en est presque drôle sur le moment, quand je réalise qu'elle ne m'embrasse juste pour espérer me faire oublier que le flingue et à deux mètres de moi par terre. Elle sur-estime largement ses capacités mais je ne peux pas lui en vouloir d'essayer.

J'ai toute son attention quand je commence à fouiller dans mes poches pour en sortir les balles. Moment jubilatoire, plus que ça même. C'est l'instant que j'attends depuis que j'ai franchi le seuil de sa porte. Enfin je crois. La tête qu'elle fait quand elle comprend la réalité de la situation me fait sourire au de-là des mes espérances. Ça valait la prise de risque, c'est-à-dire l'effraction et tout ça. Remarque, il vaudrait mieux parce que vu mes antécédents. « Je pensais que tu avais plus de cran que ça… » murmure-t-elle en essayant de se reprendre avec le même ton que j'ai employé pour lui parler. J'ai presque éclaté de rire. Cette fille est vraiment tarée mais je comprends ce qu'elle veut dire. Ça aurait été plus intéressant avec de vraies balles. Deux beaux tarés je vous le dis moi. « Laisse-moi te montrer à quel point mon cran se porte bien. » ai-je soufflé plein de sous-entendus. On sait tous les deux ce qui va suivre et c'est la seule chose que j'ai eu envie de lui répondre. Parce que j'aurais pu lui parler de cran dans d'autres circonstances, comme avec le gang par exemple ou le cran qu'il m'a fallu pour serrer les dents quand Hector se faisait plaisir avec moi. Là on aurait vu si je manque réellement de cran, mais bien sûr je n'ai pas dit ça. « Sinon… ça t’arrive souvent de rentrer chez les gens comme ça… ? Ou c’est juste un privilège qui m’est réservé ? » Et sur ce ton amusé, comme quoi elle est vite capable d'oublier sa déconvenue, elle commence à déboutonner ma chemise, doucement, non sans me jeter des coups d'oeil malicieux, enfin je suis pas sur que ce soit le mot qui convient. Sourire, en coin, je la laisse faire. Un bouton, deux boutons et un troisième bouton. La température a bien augmenté. « C'est une tactique de drague commune là d'où je viens ... Donc tu vois, t'as pas à te sentir flattée du tout. » ai-je fait sur le même ton qu'elle. Plus le temps de penser. Je la laisse déboutonner, un nouveau bouton, puis un autre et encore un autre ... Ma chemise est grande ouverte. Et là, je franchis le peu d'espace qui séparait nos lèvres pour un baiser plus langoureux que le précédent. Mes mains descendent et suivent les courbes de son corps, ses hanches et ... bien plus encore.

THE END.
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