It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
Le deal à ne pas rater :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez

Cause every little thing gonna be all right. - Skel perv:

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
MessageSujet: Cause every little thing gonna be all right. - Skel perv: Cause every little thing gonna be all right. - Skel perv: EmptyMer 26 Déc - 14:46

Encore allongé sur le matelas inconfortable, les yeux clos depuis peu de temps, je cherche la chaleur du corps de mon mari. Dans cet endroit puant, ce nid rudimentaire qu'on squatt depuis quelques jours, le chauffage était un luxe réservé aux familles avec des gosses. Tout ce qu'on a pu avoir dans l'immeuble délabré était une pièce de dix mètres carrés avec un matelas sur le sol, un kitchenette et rien d'autre. Le parquet, les couvertures en plumes, le draps en soie, le lit immense était plus qu'un lointain souvenir parmi cette crasse. Mes putains d'habitudes de bourge déprimaient face à cette situation. Je me retourne et passe un bras autour de la taille de mon mari, dos à moi je me colle contre lui en grelottant, frigorifié. Et merde, comment il arrivait à trouver le sommeil alors que je le cherche depuis des heures. Le soleil commençait déjà à se lever quand j'ai réussi à sombrer de fatigue. Quelques minutes de répit avant que je ne sente un pied s'enfoncer dans mon estomac puis, se loger dans ma mâchoire. « Bordel de... » Des rires d'enfants disparaissent au loin, détalant à toute vitesse comme des lièvres. « J'vais les congeler. » Mon corps nu s'extirpe nerveusement des draps et se fou à courir jusqu'à la porte. «  REVENEZ ICI SALES PUTAINS DE GOSSES ! » Je hais les gamins. Je hais ce squatte et je hais mon mari qui malgré tout ce bordel n'a même pas bougé d'un pouce. Sur les nerfs, je claque la porte de notre pièce et lâche un soupir en me retournant vers Jack. « Je vais prendre ma douche. » Je ne sais même pas s'il m'a entendu mais rapidement, je prends une serviette, du savon, et je remonte le couloir vers la douche commune à l'étage.

Le pire dans tout ça, c'est d'avoir suffisamment d'argent sur un compte pour y vivre convenablement des années sans même bosser et ne pas pouvoir l'utiliser. Pas même s'acheter des fringues au risque de se faire tabasser par convoitise. Jouer aux pauvres, voilà jusqu'où mon mari à réussi à me réduire. Mon argent s’amenuise pour acheter de quoi être suffisamment défoncé pour satisfaire Jack, et pour me faire oublier. Entre étrangers, psychopathes, anciens détenus et rejets de la société, la cohabitation virait parfois au drame et ici, il valait mieux faire profil bas. Se faire discret. Et même si les ragots vont bon train, tout le monde sait quasiment tout sur tout le monde, personne ne se parle réellement. C'est pour ça que lorsqu'une masse de deux mètres de haut me percute, j'ai à peine levé les yeux que je sais déjà à qui j'ai affaire. C'est l'ex taulard, qui soit disant, avait torturé, violé, et assassiné des adolescent(e)s. Merde, merde, et merde. Le type darde sur moi un regard noir et haineux. «  Heu... Désolé ? Je t'avais pas vu. » Je bafouille comme un crétin, mon arrogance calmé au simple regard du colosse. Je m'attends à ce qu'il m'en colle une, ou même, me tue sur place mais au lieu de ça, il fait pire. Sa main empoigne fermement mon poignet et il m’entraîne dans la salle de douche. Mon cœur cède à la panique quand il me plaque violemment contre le carrelage maculé de champignons. Une grimace de dégoût et de douleur se peint sur mon visage Les mains du type se foutent à se balader dangereusement sur mon corps tétanisé. Il faut savoir parfois mettre sa fierté de côté, inspirer une dose d'air suffisante pour hurler. «  JAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAACK ! » Et gesticuler dans tous les sens pour tenter de s'échapper vainement.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Cause every little thing gonna be all right. - Skel perv: Cause every little thing gonna be all right. - Skel perv: EmptyMer 26 Déc - 17:38

Mes yeux s'ouvrent sur une pièce insalubre et pleine de gosses âgés de cinq à douze ans. Les rayons du soleil, quant à eux, traversent la crasse de la seule fenêtre cet endroit. C'est ce à quoi se résume le paradis des jeunes mariés. On est loin du grand appartement avec cinq chambres et deux salles de bains que Jack avait pu promettre à son amant. J'me demande pourquoi Jéricho est encore là. Nan, sérieusement, j'veux bien que l'amour puisse rendre con mais à ce point. C'en est limite dégueulasse. Ouais, j'les ai toujours trouvé puérils : deux putains de gamins qui perdent du temps à se détruire et en oublient l'essentiel de la vie. Ca fait un bail maintenant, que je m'étais plus retrouvé dans le même lit que ce connard. Remercions Jack et sa prise excessive de drogues. Il sait pourtant très bien qu'en se défonçant comme un salaud, je prendrai le dessus mais il s'en balance, il s'injecte toutes les merdes du monde dans le corps. De toute façon, sa vie est vouée à l'échec. Vous l'avez vu réussir quelque chose vous ? Non, même sa pseudo vie de famille s'est terminée dans les sanglots et la haine. J'ai toujours détesté sa façon à vouloir faire le bien alors qu'il incarne le mal. Ce n'est rien d'autre qu'un pauvre résidus de merde qui pense pouvoir se sortir de la crasse dans lequel il est plongé. Foutu toxico déconnecté de la réalité. Aujourd'hui, je ne lui laisserai pas le plaisir de se battre avec la vie, nan, j'lui un jour de repos loin de son idiot de mari et ce squat misérable. T'en fais pas Jack, ça va bien se passer. « Je vais prendre ma douche. » Ouais ouais, c'est ça, dégage. Je fais mine de dormir pour ne pas avoir à lui parler. Pourtant ça doit faire une heure que je me suis réveillée, une heure que je ne parviens pas à m'habituer à l'odeur atroce de l'humidité dans les narines. Même la prison nous offrait plus de luxe.

« JAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAACK ! » Mes tympans vibrent à ce hurlement tandis que mon coeur rate un battement. Bordel. Je ravale mes insultes, enfile un boxer et me dirige d'un pas pressé vers les douches. Un grand sourire se dessine sur mes lèvres lorsque du bout des doigts la porte s'ouvre pour laisser apparaître ce qu'elle renferme. Sans la moindre hésitation, je colle mon corps contre ce type aussi grand qu'une armoire. Ma main droit se pose sur son sexe et le serre fermement comme un broyeur de couilles. « Hey mon chéri. On est pas en prison ici. J'veux bien comprendre qu'on puisse confondre mais … quand même ! » Ma voix est étrangement sympathique, à la limite du foutage de gueule. Le fait qu'il puisse me démonter la gueule comme il le désire ne m'effleure pas l'esprit. Certainement parce que j'en ai rien à foutre. Puis de toute façon, j'ai toujours bandé sous l'effet de la douleur. De ma main libre, je détache rapidement la ceinture encore entourée autour de mon bras. « Fais moi plaisir et calme tes ardeurs à l'avenir. J'aime pas vraiment qu'on pisse sur mon territoire. Tu vois ? » En même temps que je parle, j'enfile autour de son cou le morceau de cuir et le resserre fermement pour l'obliger à se mettre à quatre pattes. Lorsque celui-ci tente de se débattre, je n'hésite pas à augmenter la pression pour l'empêcher de respirer correctement. « Tututu, sois sage. Allez, j'veux que tu me donnes la patte maintenant. » Le jouet m'insulte. Je lui donne un coup de pied dans la gueule et la patte se retrouve donnée. A ce geste, je lève les yeux en direction de Jéricho. « T'éviteras de montrer ton cul à tous les clébards du coin. On sait tous ce qu'ils font aux chiennes en chaleur. » Et j'peux pas m'empêcher de le dévisager comme j'ai toujours eu l'habitude de faire. Tout comme je fixe son corps mis à nu sans aucune gêne. Après tout, c'est pas comme si je l'avais jamais vu à poil. Bien au contraire, il m'avait même baisé. Déjà lassé par ma victime, je lui fous un second coup de pied dans la gueule pour l'endormir et le virer des douches communes.

« Grouille toi de te laver, pédale. Il va pas dormir éternellement. » A ces mots, j'enlève mon boxer et me glisse sous l'une des douches. « Et merde. T'as du savon ? » Toutes traces de sympathie envolée, mon regard froid le fixe alors que la température désagréable de la pièce me faire pointer. « Sympa votre palace. » Petite phrase inutile pour rappeler à Jéricho la merde dans laquelle il vit.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Cause every little thing gonna be all right. - Skel perv: Cause every little thing gonna be all right. - Skel perv: EmptyMer 26 Déc - 21:21

Je suis un vulgaire insecte prisonnier dans un bocal de verre, voilà à quoi j'étais réduit en me débattant contre ce type. Il pouvait m'écraser comme il voulait. M'arracher les ailes. Dans cette cage transparente, je parviens à discerner la silhouette de mon mari entrer dans la pièce, affichant un sourire dont j'ai dû mal à déchiffrer le sens. Ça doit être drôle de me voir me faire violer, of course. L'homme n'a même pas remarqué la présence de l'intru, ou il s'en tape parce qu'il me retourne contre le mur, dos à lui. «  Putain, mais t'attends quoi ? » Ma voix est étranglée, à moitié étouffée par la main de l'ex-taulard qui presse sur ma nuque lourdement. Enfin Jack se décide à agir, la pression de son poids disparaît et je me dégage aussitôt à une distance respectable des deux hommes.  « Hey mon chéri. On est pas en prison ici. J'veux bien comprendre qu'on puisse confondre mais … quand même ! » A la première syllabe et intonation de sa voix, mon cœur s'emballe, martèle ma poitrine encore plus violemment que tout à l'heure. Mon sang se glace quand je réalise que ce n'est pas mon mari qui venait de sauver mon cul. Mais merde. Finalement, la situation pouvait être pire. Être redevable à la schizophrénie de Jack. Skeleton fait son show, comme à son habitude. Il en rajoute comme un ado qui veut montrer à quel point il peut être intéressant. « Non mais c'est bon. Je t'ai pas appelé. J'ai pas besoin de toi. » Ouais, je préfère encore me faire enculer à sec que de devoir quoi que ce soit au double de mon mari. Je pourrais même satisfaire les moindres désirs du colosse pour qu'il disparaisse. Sauf qu'il ne l'entend pas de cette oreille et qu'il continu sa petite mise en scène de super héros qui n'excite que son amour propre. « Fais moi plaisir et calme tes ardeurs à l'avenir. J'aime pas vraiment qu'on pisse sur mon territoire. Tu vois ? » « Ton territoire ? Va chier. J'suis pas ton putain de territoire. Et voilà, on en arrive là parce qu'un crétin passe sa vie à s'injecter des merdes alors qu'il le sait. » Ma main masse lentement mes tempes alors que je maudis d'avoir un mari aussi con et inconscient. Il en a rien à foutre de savoir qu'après Skeleton allait se ramener, que j'allais devoir gérer ce gamin avec les hormones en ébullition. Non, bien sûr que non, tout ça ne lui effleure même pas l'esprit, il pense juste s'envoyer en l'air avec sa seringue en pensant atteindre l'orgasme ultime. « Magnifique son orgasme. Il peut la garder sa semence. » Je remarque même plus le schizophrène, je pense tout haut. Rage pour moi-même, pour tenter de trouver une solution et me calmer. « Il aurait mieux fait de rester là-bas mais fait chier. Il faut vraiment qu'il prenne tout ça pour me supporter ? » - « T'éviteras de montrer ton cul à tous les clébards du coin. On sait tous ce qu'ils font aux chiennes en chaleur. » Je redresse enfin la tête vers mon mari, ou ce qu'il m'a laissé plutôt. Un regard froid caresse les yeux de l'homme tatoué sans que je ne trouve le courage de répondre à sa réplique si ce n'est quelque chose d'inutile. « T'es vraiment un gamin. T'es autant un clébard qu'eux. Je sais que t'aime mon cul. » A ces mots, je le nargue en dandinant mon cul, jusqu'à me mettre une fessée comme une salope en chaleur, un sourire sans équivoque sur mon visage. Fallait pas non plus me demander de trouver quelque chose d'intelligent comme réponse pour une phrase aussi débile qu'inutile. Comme si j'allais partir en pull pour prendre ma douche. J'avais une foutu serviette, c'était pas comme si je me baladais à poil dans les couloirs. Presque mais, pour une fois, j'aurais voulu un peu d'intimité dans ce qui devait être chez moi. «  Arrête de regarder ma queue comme ça, elle mord. » Un sourire moqueur se glisse sur mes lèvres tandis que j'enfile de nouveau le tissu éponge autour de mes hanches.

« Grouille toi de te laver, pédale. Il va pas dormir éternellement. » Mon regard suit ses mouvements insistant sur son sexe plus que je n'aurais voulu le montrer. La nymphomanie se soigne aussi, JJ. Je décolle enfin mes yeux de son membre pour me concentrer sur le vide et ne pas perdre ma fausse crédibilité. De la froideur surjoué alors qu'il suffit d'un geste et d'un mot pour que je lui saute dessus. Et même si je feins que je hais Skeleton, que j'ai juste envie qu'il se casse, la vérité, c'est que au fond, une part de moi est satisfaite de le revoir. De là à dire qu'il a pu me manquer, faut pas pousser, mais du moins, que sa présence n'était pas si grinçante que je veux bien lui faire croire. « Parce que tu crois que je vais me doucher à côté de toi ? Et ça t’arrive de penser que quand il se réveillera, il viendra nous buter. Bah, non, tu lui casse la gueule sur le moment à jouer le super-mâle et après tu viendra chialer quand il te découpera la bite, et la mienne par la même occasion. » Je lui balance le savon, ignorant son regard froid qui m'excite plutôt qu'autre chose. Heureusement que mon sexe a été refroidi quelques minutes plus tôt. «  Ah et, le froid te mets vraiment pas à ton avantage dude. » Un léger rire moqueur s'échappe de mes lèvres alors que je m'arrête juste devant l'entrée. « Reviens quand t'auras trouvé ce qui me sert de mari, et avant que tu mettes sa queue dans un trou moite et dégueulasse. » Sans un mot de plus, je travers le couloir dans le sens inverse, rentre dans la chambre et me laisse lourdement tomber sur le matelas. Plus qu'une longue attente a me demander si je serais cocu avant que la drogue disparaisse de son organisme. Ça promet.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Cause every little thing gonna be all right. - Skel perv: Cause every little thing gonna be all right. - Skel perv: EmptyMer 26 Déc - 23:48

J'remarque même pas que Jéricho est en train de chialer sur son triste sort. Fin, non j'en ai tellement rien à foutre de ce qu'il peut ressentir que je fais mine de rien entendre. Sourd au fait qu'il ne veuille pas de moi, je lève le visage vers le plafond pour laisser perler les gouttes d'eau sur mon visage. Je jette finalement un coup d'oeil en sa direction et lève un sourcil en le voyant se dandiner comme une femelle en chaleur. Mon pied tape sur le carrelage tandis que de mes lèvres s'échappe un hurlement de loup. Ouais, pour le moment je suis de bonne humeur mais tout peut changer. L'adolescent provocateur peut se dissoudre aussi vite qu'il est arrivé. Crever et laisser place à ma véritable nature. Je suis l'essence même de la haine de Jack. Ceux qui savent pourront le dire : tout ne tient que un fil. Un simple geste peut transformer totalement mon attitude. Jamais dans le bon sens. Les flammes de l'enfer ne s'éteignent jamais, elles se ravivent. Définitivement folles à lier. « Arrête de regarder ma queue comme ça, elle mord. » Mes yeux sombres et dilatés s'accrochent à son sexe au point de me permettre de le détailler. Le tatouage 'Jack' en lui-même ne m'aurait pas dérangé si je n'avais pas marqué Jéricho sur la mienne. « Elle doit pas faire grand mal. » Un soupir s'échappe de mes lèvres en remarquant le mari de Jack me mater comme s'il ne m'avait vu. Gamin à deux balles incapable de contrôler ses pulsions sexuelles. C'est grâce à sa faiblesse que nous avions baisé à l'époque et je sais pertinemment qu'il suffirait d'un rien pour qu'il accepte à nouveau de me tendre son cul. Je connais l'influence que je peux avoir sur ce type et j'en abuse. Tout comme j'abuse de tous mes pouvoirs. J'en ai toujours besoin de plus. J'suis tout simplement jamais rassasié. Les paroles de Jéricho m'arrachent de mes pensées et réceptionne de justesse le savon entre mes mains mouillées. « T'inquiètes pas je sais foutre des capotes, moi. » Référence subtile à Jasper pour clore la conversation et le laisser quitter avec cette détestable pensée. Suite à ça, j'entame à l'aide des gestes vifs et énergiques à nettoyer mon corps crasseux et glacés. J'ai l'impression d'être un cadavre, putain. Et ça m'fout la gerbe de savoir que Jack a laissé son connard de mari cracher sa semence infectée en lui. Voilà les résultats d'un amour à faire dégueuler.

N'ayant ni serviette, ni habits propres, je pose mes mains sur mon entrejambe et déambule dans les couloirs sur la pointe des pieds. Au passage, je prends même le temps de récupérer ma ceinture et pénètre enfin dans la chambre où se trouve Jéricho allongé sur ce qui peut servir de lit. C'est trempe jusqu'aux os que je m'assois à califourchon sur lui, collant ainsi mon sexe au sien sans aucune pudeur. Mon visage, vidé d'expression se rapproche du sien. Mes lèvres effleurent dangereusement les siennes tandis que mes doigts se perdent dans ses cheveux. Ma respiration glacée se mélange à la sienne. Les battements de mon cœur sont réguliers alors, qu'enfin, ma bouche se scelle à celle de Jéricho. Je profite de cette foutue diversion pour me relever légèrement et lui enfiler la ceinture autour du cou. « T'es vraiment trop con de d'être marié. Tu pourrais te faire emboiter dix fois par jour sans avoir des comptes à rendre. Faudra que vous m'expliquiez votre délire avec Jack. » Je resserre le morceau de cuir et ramène violemment le torse de Jéricho contre le mien. « Y a qu'à voir ton mari. Il pense tout le temps à l'autre là … Oui, Nikita c'est ça. Tu verrais ses seins mec. Des obus. Puis pour lui, un vagin équivaut à une pure dose de paradis. » Lunatique, mes doigts le repoussent violemment sur le lit alors que je me relève pour fouiller dans la poche de mon jeans. « Il t'a pas montré ? » Je me dirige d'un pas lent vers Jéricho, met en route une vidéo et lui lance le téléphone portable de Jack entre les mains. « Une tigresse. » Les gémissements de Jack se mélangent à ceux de Nikita. « Il prend son pied ce salopard. Tu parles d'un mari. » La vérité ? C'est que j'ai rien trouvé de mieux que me filmer avec cette salope en prenant soin d'en faire des tonnes, pour être sûr que Jéricho déteste Jack de toute son âme. « Tu crois qu'il pensait à toi en se la tapant ? » Mon regard, anormalement sérieux et persuasif transperce celui du brun. Alors, tu vas faire quoi maintenant ?
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Cause every little thing gonna be all right. - Skel perv: Cause every little thing gonna be all right. - Skel perv: EmptyJeu 27 Déc - 1:14

Le silence plane de nouveau dans la pièce. Malgré l'idée de voir Skeleton baiser une autre, la fatigue me grignote toute l'énergie de penser au point où je finis par fermer les yeux. Mophée m’accueille dans ses bras brûlants, je suis limite au paradis. Seulement quelques minutes, avant que des gouttes d'eau glacées ne viennent caresser mon épiderme. J'ouvre lentement les yeux, immerge pour voir le corps nu dans mon mari au dessus de moi. Un réveil beaucoup moins grinçant qu'une sonnerie ou des gamins. Voir même excitant. Un sourire en coin se glisse sur mon visage satisfait. Mes doigts se perdent sur son torse avec lenteur. Mon regard s'échoue sur la perfection de son visage, puis descend en même temps que mes mains sur son sexe. « T'es bandant. » Mon bas ventre me brûle agréablement, mon sexe réagit à ses lèvres contre les miennes. Ma langue entame une dans endiablé, fiévreuse. Et, la ceinture se serre sur mon cou. Et merde. Je l'avais oublié celui-là. Je bats des paupières pour me réveiller et remplacer mon air surpris pour feindre l'indifférence. C'était trop tard.  T'es vraiment trop con de d'être marié. Tu pourrais te faire emboiter dix fois par jour sans avoir des comptes à rendre. Faudra que vous m'expliquiez votre délire avec Jack. » Les dés étaient lancés, je ne pouvais que rejoindre la partie qui se dessinait sous forme d'un pacte avec la diable. Ma bouche est pâteuse et aucun son ne sort de mes lèvres. Simplement parce que je sais qu'il a raison. Sa phrase résonne dans ma tête avec une vérité que je garde au plus profond de moi sans même oser y penser. Je parviens quand même à me trouver une excuse, aussi naïve soit-elle. « Parce que les seuls sentiments que tu peux avoir c'est quand tu baises. Le plaisir et l’excitation. Le reste t'échappe. » Ma voix se fige dans ce petit morceau de tissu trop serré pour que je puisse ajouter un mot de plus. Je ne réagi que par un simple regard vide et froid. « Y a qu'à voir ton mari. Il pense tout le temps à l'autre là … Oui, Nikita c'est ça. Tu verrais ses seins mec. Des obus. Puis pour lui, un vagin équivaut à une pure dose de paradis. » Frisson. Mais ta gueule. La moindre faiblesse, la moindre faille, Skeleton s'y glissera dedans pour y rependre son poison. Il frappe exactement où il faut, quand il faut dans l'unique but de blesser et d'obtenir ce qu'il veut. Faudra qu'il fasse mieux que ça, parce que je lui donnerai pas ce petit plaisir aussi facilement. La ceinture relâche son étreinte lorsque je retombe dans le lit. Je suis une poupée de chiffon entre ses mains. Une marionnette dont il peut exiger et obtenir ce qu'il désire, et bien entendu, il en joue. « Il t'a pas montré ? »  Je ne veux pas voir. J'en ai assez vu. Assez entendu. Assez su. Et j'en supporte largement assez, plus que je m'en pensais capable. Mon corps se raidit lorsque j'entends les cris de mon mari. Je n'entends plus que son plaisir qui me donne la nausée. Je tremble d'une rage contenue au plus profond de mes entrailles. La jalousie possède mon âme entière. La consume et laisse la cendre s'envoler dans un coup de vent. Je n'ai même pas pris le téléphone dans ma main, j'entends assez pour imaginer la scène. Mais surtout, qu'il prenne son pied.

« Arrête ça. J'ai compris. » Ma voix est basse, monotone et vide. Il n'y'a pas d'intonation plus haute que l'autre. Je parle comme un automate qui aurait comprit sa nouvelle mise à jour. J'attrape le téléphone dans mes mains, et plutôt que de le claquer sur le sol, je recommence la vidéo une nouvelle fois. Lentement je pose le portable juste à côté de nous et me redresse vers le double de mon mari. Une de mes mains s'accroche à sa nuque tandis que l'autre se pose sur son torse. « Tu veux baiser c'est ça ? Comme ça tu pourras tout détruire en me faisant passer pour le coupable ? » Les cris de Jack résonne dans la pièce. Je n'y prête même plus attention, je continu. « T'as gagné. Baise moi comme une chienne. Vas-y. J'écarte les cuisses. C'est pas ce que t'as toujours voulu ? Mettre un terme à tout ça dans une baise torride. » Mes lèvres s'accrochent aux siennes désespérément, et en même temps, avec une envie profonde d'y goûter. Je ne perds pas une seule miette de sa bouche, ma langue la parcours entièrement. Ma main se perd sur son sexe, entamant des vas et viens langoureux. Mes yeux se plongent alors dans les siens. Et je souris. Je ris. Je me fou de sa gueule. « Sincèrement. Tu peux aller te faire enculer. » Mon main attrape rapidement le gode juste à côté et je le lui enfonce en une seconde bien profondément dans son petit cul de connard satisfait. « T'aime bien quand on te fait mal, non ? » Sauf que je tiens suffisamment à ma vie, pour attraper quelques affaires au passage et déguerpir aussi vite que possible de l'immeuble. Loin de lui. Loin de ce taudis. Et loin de mon mari et sa femelle. A bout de souffle, je m’arrête dans une ruelle pour enfiler des vêtements. « ENFOIRE. SALOPARD, FALLAIT QUE TU PRENNES TON PIED EN PLUS. BAISE LA PUTAIN. RETOURNE AVEC.» Je donne un coup de pied dans une poubelle. Puis mon poing s'abat sur le mur. Je hurle comme un malade toute la rage que j'ai pu contenir en la présence de Skeleton. En sang et épuisé, je me laisse glisser contre le mur.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Cause every little thing gonna be all right. - Skel perv: Cause every little thing gonna be all right. - Skel perv: EmptyJeu 27 Déc - 17:39

Le corps de Jéricho s'approche du bien, je redécouvre ses lèvres. La chaleur de son épiderme. Sa langue. Toutes ces choses qui m'avaient autrefois fait jouir à crever. Et là, aujourd'hui, malgré toute la haine et le dégoût que je peux ressentir à son égard, je peux sentir le bas de mon ventre brûler à son contact. Comme un volcan, mon sexe se durcit au contact de ses doigts. En fait, c'est simple, le pire thon pourrait me tailler une pipe que je banderais. Je ne suis pas de ces hommes qui se tapent des personnes pour leur physique. Non. Moi je prends ce qui vient, tout me va. Je ne suis pas difficile, rien ne m'effraie, même pas des dents avec une couche si épaisse de crasse qu'un dentiste en dégueulerait sous l'haleine. Je m'en fous du moment que le résultat reste le même : de la baise. Une putain d'union éphémère qui me donnera un foutu orgasme et fera de moi un comblé. Ou presque. « T'as gagné. Baise moi comme une chienne. Vas-y. J'écarte les cuisses. C'est pas ce que t'as toujours voulu ? Mettre un terme à tout ça dans une baise torride. » Un rire dément se mélange à celui de Jéricho, beaucoup plus moqueur. S'il savait comme je l'emmerde. « T'es pas le trou que je convoite le plus, rassure toi. On y trouve toutes les maladies du monde. » J'me remémore une nouvelle fois le sida. J'ai envie de le crever mais c'est trop tard. Il nous a refilé cette merde. Jamais, oh j'crois que jamais j'm'en remettrais réellement. Je suis même persuadé qu'il a fait ça dans l'espoir que Jack aille pas baiser ailleurs. Mais le problème reste intact, un chien reste un chien, il s'accouplera coûte que coûte. « T'aime bien quand on te fait mal, non ? » Et le gode pénètre mon anus avec ardeur. Sans la moindre trace de lubrifiant, j'ai l'impression qu'on est en train de me broyer de l'intérieur. L'espace d'un instant, Jéricho parvient même à me la faire fermer. Concentré à me l'enlever le moins douloureusement possible. Une fois en main, j'me rends compte que celui-ci est recouvert de sang. Fou de haine et de rage, je jette l'intrus contre un mur moisit et me rhabille fébrilement. C'est à ce moment là que je remarque l'absence de Jéricho. C'est ça, dégage, connard. Va te faire sauter par toute la ville et ne reviens jamais. La flamme dans mes pupilles se ravivent. Le démon caresse mes organes, me donnent la sensation de revivre. Retrouver cette force que j'avais perdu il y a des années de ça. Je reprends enfin mes droits, écrase les pensées de Jack pour ne laisser que les miennes. J'oublie même qu'il existe, que nous ne formons qu'un. La possession atteint son paroxysme lorsque j'écrase d'un coup de pied violent le téléphone portable qui s'écrase sans opposer de résistance. Et le silence devient maître des lieux, faisant naître dans son agonie un sourire maléfique sur mon visage dépité.

Mon corps irradiant toute sa haine, j'écrase avec toute la violence du monde la gueule du type que j'ai laissé tout à l'heure. J'lui saute à pieds joints sur la gueule dans l'espoir d'entendre son crâne se briser sous le choc. J'ai juste envie d'échouer ce surplus de folie pour ne pas la balancer sur Jéricho. Ca serait trop simple de le tuer sans aucun regret. Nan, il mérite pire que ça, mieux qu'une mort simple. Accro au tragique, je lui donnerai sa dose de mélodrame. Il ressentira alors peut-être un quart de ce que j'peux ressentir quand Jack se fout la gueule en l'air pour lui. Tout le monde a toujours pensé que j'étais nuisible à son existence mais c'est faux, totalement faux. J'aime mon créateur mieux que personne. Je suis là pour améliorer sa vie et effacer ces sentiments. La seule chose qui peut le mener droit dans le mur n'est autre que son mari. Et je suis persuadé qu'un jour ou l'autre j'aurais le dernier mot. Leur dernier baiser. Le processus a souvent échoué mais il finira par donner des résultats concluants. On ne peut pas aimer la même personne toute sa vie, quoi qu'on en dise, les sentiments de Jack finiront par s'atténuer. Ainsi, le pardon finira par de ne plus avoir lieu. Dans un ultime grognement, le sang coule sur mes chaussures, témoignant de la violence de mon acte. Lorsque je me retourne, je peux voir trois paires d'yeux me fixer. « Dégagez si vous voulez pas finir comme lui. » Un à un, les gosses disparaissent dans un couloir sans chercher une seule seconde à me contredire. C'est d'un pas lent que je quitte le bâtiment sans même prendre la peine d'essuyer les résidus de mon crime. Sur mon t shirt blanc, le rouge n'a jamais été aussi beau. « ENFOIRE. SALOPARD, FALLAIT QUE TU PRENNES TON PIED EN PLUS. BAISE LA PUTAIN. RETOURNE AVEC.» Mon corps, rongé par la folie n'hésite pas une seule seconde à rejoindre Jéricho, attiré par ses hurlements. Lentement, je me baisse à son niveau et attrape du bout des doigts son menton pour l'obliger à me fixer. « Te fous pas dans un état comme ça pour des conneries. » Ma voix est presque douce. J'dis bien presque parce que je suis tout simplement incapable de parler gentiment à quelqu'un, j'sais pas c'est un peu contre nature. De ma main gauche, je cale entre mes lèvres un joint et tire une longue taffe dessus. Ma bouche se pose sur celle du brun pour laisser s'échapper la fumée dans la sienne en retenant ma langue de se faufiler contre celle de JJ. « Allez, viens avec moi. C'est pas un foutu coup de pied dans une poubelle qui va t'aider à aller mieux. Non, faut extérioriser tout ça. » Je me détache de lui et lui fait signe de me suivre pour finalement atterrir dans une petite ruelle pleine de toxico et sans papiers. « Prends celui que tu veux et défonce lui la gueule. Fais lui comprendre que t'es pas un putain de faible. Allez, crache lui ta haine à la gueule. Si t'y arrives pas, remémore toi que Jack t'a pris pour un con. » Je le pousse du bout des doigts pour l'inciter à ne pas hésiter. Allez, JJ, danse avec le diable, tu n'en sortiras que plus fort.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Cause every little thing gonna be all right. - Skel perv: Cause every little thing gonna be all right. - Skel perv: EmptyJeu 27 Déc - 18:30

Les battements fous de mon cœur ne font que s'accentuer lorsque mes yeux se retrouvent face aux siens. Son regard a foutu le bordel dans ma tête comme jamais. Tout ça, c'était de sa faute si j'avais des doutes sur la relation avec mon mari. C'est à travers ses pupilles sombres qui donnent l'impression de transpercer mon âme et d'y semer des tâches noirs. Il connaît mes moindres faiblesses à travers Jack. Il sait absolument tout. Skeleton se glisse dans ma peau comme s'il pouvait me posséder. Peut-être même qu'il le peut. Réellement. Il a plus d'emprise sur moi que je n'aurais même jamais osé penser. Un claquement de doigt et j'exécute comme un chien. Je lui rapporte le bâton. Je suis faible parce qu'il me rend faible. Au plus je résiste, au plus l'attraction se fait plus forte. Douloureuse et implorante. « Te fous pas dans un état comme ça pour des conneries. » Je ferme les yeux pour ne plus croiser son regard. Sa voix seule résonne dans mon crâne, faussement délicate. Les notes de ses cordes vocales indiquent à quel point il peut me haïr. Il s’efforce de ne pas me tuer. Mais ça, c'est juste pour attendre le bon moment, quand il aura tout détruit avant de m'achever. Le schizophrène est incapable de jouer la comédie, surtout quand il tente de feindre l'exact opposé de ce qu'il est. Mal à l'aise dans son déguisement ridicule, il ne dupe que lui. Mais c'est pas grave, je laisse parler. Je le laisse faire. Ma bouche se ferme contre la sienne pour mieux aspirer la fumée et ne pas en perdre une miette. « Allez, viens avec moi. C'est pas un foutu coup de pied dans une poubelle qui va t'aider à aller mieux. Non, faut extérioriser tout ça. » Je lui obéi sagement. Dans l'ombre, je suis ses traces. Sur ses talons, je me retrouve dans les ruelles perdues de New york. Le désespoir a enveloppé chacune de ces rues. Les habitants portent une profonde mélancolie en eux, n’espérant même plus s'en sortir. Ils sont nés pour la plupart tous dans cette merde, et l'odeur reste collé à leur épiderme jusqu'à leur mort. Personne ne se souci du voisin ici. Ils ne pensent qu'à leur dose héroïne. Je suis qu'un putain gamin né avec une cuillère en argent dans la bouche qui se cherche encore. « Prends celui que tu veux et défonce lui la gueule. Fais lui comprendre que t'es pas un putain de faible. Allez, crache lui ta haine à la gueule. Si t'y arrives pas, remémore toi que Jack t'a pris pour un con. » Mes pupilles ambrés se posent sur ces gens qui ne remarquent même pas notre présence trop défoncés. Je serre les poings. Skeleton alimente ma fureur. Provoque la flamme en soufflant sur des braises. Mon corps réclame sa dose de violence. J'avance d'un pas face à son insistance . Mais je ne bouge pas plus loin. Mes muscles sont tendus à l'extrême. Casser la gueule au premier venu ne changera rien. Ça n’effacera pas ce que j'ai pu entendre. Ça ne me ramènera pas mon mari. Et ça ne me fera pas oublier ce que je ressens. Bien au contraire. Il était temps d'extérioriser sans se soucier cette fois-ci des conséquences. Ouais, c'était le moment où jamais de se jeter dans le vide sans parachute.

Je me retourne contre mon maître, j'assène un coup dans sa mâchoire que je rattrape entre mes doigts quand celle-ci se retourne sous la violence du coup porté. J'approche ses lèves de mon visage, ma langue vient laper lentement le filer de sang qui s'y écoule. Le liquide au goût métallique vient éveiller mes papilles qui en veulent toujours plus. Le second coup vient se loger sur sa poitrine, dans ses poumons noircit. Je frappe sans hésiter une seconde jusqu'à ce qu'il rencontre le mur où je l'embrasse d'une telle force que ça aurait eu le même effet si c'était mon poing qui s'enfonçait dans sa bouche. Je lui mord les lèvres jusqu'à sentir le goût du sang, arrache son t-shirt comme si ce n'était que du papier. Le reste se passe très vite, entre la violence de mes gestes et l'envie qu'il me possède, je me retrouve contre le mur à sa place, mes jambes enlacent son bassin fermement tandis qu'il est en moi pendant que je le frappe encore. Ma respiration haletante se mêle à la sienne. L'union de nos corps est passionnée, dans une violence inouïe et incontrôlable. Puis je m'arrête lorsqu'il est en moi, comme si son sexe avait pu calmer la rage qui m'animait. Mes yeux s'ancre dans les siens quelques secondes. Puis je me jette dans le vide. « Je n'ai jamais aimé Jack. C'est qu'un substitut parce que je suis incapable de t'avoir. T'es qu'un animal incapable d’éprouver le moindre sentiment. » Un mouvement de bassin vient enfoncer le sexe de Skeleton plus profondément en moi. « Mais moi j'en ai. Même si t'en as rien à foutre, que t'aurais voulu que je ferme ma gueule et juste baiser. » Mes ongles s'enfoncent dans sa peau, nerveux. Je dois trembler. Je ne me rends même plus compte de ce que je dis. «  Mais merde, je t'aime. » Mon menton désigne un mec au hasard qui ne nous regarde même pas. « T'aurais pu baiser n'importe qui, comme lui. Il s'en rendrait même pas compte. Sauf que ta queue et dans mon cul. Pas dans un autre. Pas dans une chatte. Tu cours après moi pour détruire les sentiments de Jack. Sauf que c'est quand il est avec moi que tu peux prendre plus de place. Qu'il te laisse exister. Enfin de compte, t'as besoin de moi pour exister tout comme j'ai besoin de toi. » Un sourire moqueur se glisse sur mon visage, mais il est vite effacé par l’amertume. « Je pourrais t'aider à faire disparaître Jack totalement si t'arrêtais de jouer au con. » Silence. Les dernières cartes sont posés sur le table. La victoire dépend désormais du jeu de l'adversaire.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Cause every little thing gonna be all right. - Skel perv: Cause every little thing gonna be all right. - Skel perv: EmptyJeu 27 Déc - 21:28

Il se retourne, son regard devient aussi noir que le mien. Les flammes illuminent ses pupilles et déclenchent sur mon être une passion destructrice : la violence. Je l'attends, je le jauge, je sais que je vais m'en prendre plein la gueule mais je reste là, à feindre l'indifférence. Je ne veux pas anticiper ses gestes ou même les deviner. Alors, aussi calmement que les battements de mon cœur, je ferme les yeux pour mettre un voile sur ce qui va m'arriver. J'espère tellement de sa part que j'ressens au bas de mon ventre renaître la chaleur. Sous mon boxer se durcit fermement mon sexe, témoin de l'excitation procurée. Lorsque le premier coup fait craquer ma mâchoire, j'trouve rien de mieux que rire comme un véritable gamin. J'en veux encore, ouais, ne plus sentir mon corps sous l'effet de la douleur. Je deviens le pantin de ses désirs, réceptionne sa haine comme je ne l'ai jamais fait auparavant. Sa langue contre mon épiderme me donne la gerbe jusqu'à ce qu'un nouveau coup vienne augmenter la dose de plaisir. Sans la violence, Jéricho ne m'attire pas. Il suffit d'un surplus de colère pour le rendre bandant. Mon corps se met même à frémir lorsque, au milieu du sang et des bleus je me retrouve nu, collé contre lui. Impatient, ma main attrape mon sexe pour le pénétrer d'un coup de bassin sec. Le fait qu'il continue de me frapper pendant l'acte fait monter le fièvre et délivre l'animal que je suis. Je ne cesse d'y aller plus profond encore, me foutant royalement de savoir si cela pouvait lui faire du bien ou du mal. De toute façon, dans la situation ou nous nous trouvons, la signification des actes n'existe plus. Tout est vide ou bien bourré de sentiments faux et dégueulasses. Le plaisir procuré par le sexe et la violence me fait gémir comme un chien enragé. Le sang qui coule sur nos peaux a l'effet d'un lubrifiant que je prends plaisir à lécher sur son torse et étaler sur son corps brûlant. Après toutes ces années à vivre à travers Jack, je reprends ma bouffée d'oxygène. Oui, c'est ça, en ce moment même, je vis à travers son regard funèbre pendant qu'il respire sous mes coups de bassins de plus en plus violents et frénétiques. C'est dans cette petite ruelle aux odeurs d'urine et de clochardise que je redécouvre les bienfaits d'une partie de baise. Ma bouche entre ouverte laisse s'échapper de longs soupirs, m'abandonnant totalement au septième ciel. Et ce, qu'importe les conséquences.

« Je n'ai jamais aimé Jack. » Et merde, Jéricho se sent obligé de ternir le tableau en ouvrant sa gueule pour dire des conneries. Mes lèvres se posent contre les siennes pour lui faire comprendre que j'm'en balance. Mais cela n'empêche rien. « C'est qu'un substitut parce que je suis incapable de t'avoir. T'es qu'un animal incapable d’éprouver le moindre sentiment. » Il a raison, j'suis incapable de tout ça. Les conneries de devoir quoi que ce soit à quelqu'un me rend fou. Je suis pas là pour m'emmerder avec quelqu'un et me couler dans du béton. Alors putain, qu'il se la ferme. Ce mec sait que j'en ai rien à foutre de sa gueule mais cela ne l'empêche pas de continuer à gaspiller sa salive. Il me dégoûte encore plus. «  Mais merde, je t'aime. » A ses paroles, je donne instinctivement un coup de bassin bien plus fort que les autres. Je laisse même entre deux gémissements mes cordes vocales se détendre. « Garde ça pour d'autres. » Ce genre de déclaration n'ont jamais eu le don de me faire fondre. Je m'appelle pas Jack, j'suis pas un putain de faible qui craque devant une tapette qui se la joue gros lover. C'est à partir de ce moment que j'ai décroché. Absorbé par l'orgasme, je ne l'ai plus écouté, me concentrant uniquement sur ma bite et son cul. Les soupirs sont devenus plus longs et intenses tandis que dans sa peau, mes ongles s'y enfoncent sans gênes. Essoufflé, mes derniers coups de reins perdent de leur intensité mais pas de leur violence. Je crache au plus profond de mon amant ma semence, toujours sourd à ses paroles. « Je pourrais t'aider à faire disparaître Jack totalement si t'arrêtais de jouer au con. » Un rire hystérique s'échoue contre lui face à l'absurdité de ses mots. « Tu sais soigner la maladie toi ? » Ma main claque sur sa fesse alors que je me détache de lui sans pour autant le lâcher. Mes doigts, fermement posés sur ses hanches, obligent son bassin à rester collé contre le mien. « T'es incapable de tuer Jack sinon tu l'aurais fait depuis longtemps. » Je marque une pause, baisse un instant les yeux pour fixer mon sexe contre le sien. « Mais tu peux faire quelque chose pour lui. » Je relève le regard pour le fixer froidement. « Puisque tu ne l'as jamais aimé, épouse moi. » Allez, prouve moi que tu déconnes pas.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Cause every little thing gonna be all right. - Skel perv: Cause every little thing gonna be all right. - Skel perv: Empty

Revenir en haut Aller en bas

Cause every little thing gonna be all right. - Skel perv:

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» One way or another, I'm gonna see ya. I'm gonna meetcha, meetcha, meetcha, meetcha. One day maybe next week ,I'm gonna meetcha. I'll meetcha i'll meetcha. And if the lights are all out I'll follow your bus downtown see who's hangin' out ℛ Shanti
» ❝ i used to thing that i was better alone ❞ deirnor
» indilla ❝ my little perfect thing ❞

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
i have a dream ::  :: Archives :: Anciennes Archives-