Mako poussa un soupir en quittant le bureau de son père. Il avait pourtant crut qu'il allait enfin pouvoir s'échapper et rentrer un peu chez lui pour être au moins un peu tranquille. Parce qu'il avait passé la journée à écouter son père parler et à le suivre un partout parce que celui-ci avait décidé qu'il était temps qu'il apprenne pour de vrai en quoi consistait son boulot parce qu'il devrait bien un jour 'reprendre l'héritage familial en main' (c'était mot pour mot ce qu'il avait dit). Son père lui en demandait vraiment beaucoup en ce moment, il ne voyait pas pourquoi il se laissait faire comme ça. Ah si en fait, il savait très bien. L'argent. Il n'avait pas vraiment envie de se faire couper les vivres comme ça. Il était habitué à avoir ce qu'il voulait quand il le voulait. Soit, la journée avait été longue et elle n'était malheureusement pas prête d'être terminée parce qu'il devait aussi aller chez les Bennani après. Il était inviter à manger et ça le remplissait vraiment de joie. Ou pas. Il aurait sûrement préféré devoir passer sa soirée à continuer d'entendre son père le gonfler avec son boulot plutôt que de se rendre là-bas. Il cherchait encore une excuse pour ne pas y aller en fait mais il était à peu près sûr qu'aucune ne marcherait. Même à l'article de la mort, il serait probablement forcé d'aller là-bas. C'était triste pour lui. Enfin, il pouvait toujours arriver le plus tard possible en fait. C'était mieux que rien. Mais c'était bien sûr sans compter son père. Il était au téléphone pour une conversation qui s'annonçait très longue et le brésilien avait crut qu'il pourrait s'échapper et avait donc commencer à s'en aller. Sauf que l'autre avait interrompu sa conversation pour lui dire qu'il pouvait arriver en avance là-bas. Et par pouvait, il fallait comprendre devait.

Le chauffeur de la famille avait donc conduit Mako jusqu'à Brooklyn. Brooklyn quoi... Soit, ce n'était pas encore le Bronx mais il se demandait comment son père avait put s'abaisser le pousser à se marier avec une fille qui était aussi éloigner des standards de leur famille. Il avait certainement dut tomber sur la tête. Arrivé à la bonne adresse, le brun monta les escaliers jusqu'à l'appartement en priant pour que quelque chose (n'importe quoi) l'empêche d'aller à ce repas mais quand il arriva devant la porte et sonna, rien ne s'était encore passé. Le jeune homme patienta un peu en attendant qu'on ne lui ouvre et comme ça n'allait pas assez vite à son goût, il resonna à nouveau. Quelqu'un lui ouvrit enfin la porte. Une des filles (parce qu'ils en avaient vraiment pleins dans cette famille. « Salut. » fit-il en la fixant un moment, l'air sombre. « Je viens pour le repas. » Un peu en avance mais ce n'était vraiment pas sa faute.

Lakhi avait passé la nuit à pousser Maya hors de son lit. Les trois cadettes devaient encore se partager leurs deux petits lits et c’était au tour de Lakhi cette semaine de dormir seule, mais Khayri prenait toute la place comme d’habitué et du coup Maya voulait dormir avec Lakhi. L’enfer. Mais les deux étaient parties bosser ou peu importe et la brune avait passé l’avant-midi à rattraper le sommeil perdu. Il faisait une chaleur étouffante et elle avait ouvert tous les fenêtres et les ventilateurs de la maison, profitant du fait qu’elle soit complètement seule dans un grand t-shirt qu’elle avait volé à Zuko. C’était pas si mal même confortable. Et elle aurait pu dormir encore longtemps si on n’était pas venue cogner à sa porte. Au départ, elle l’avait ignoré, pensant que c’était Karim ou un autre de ses voisins venu les déranger pour coupon-rabais ou peu importe. Mais la personne insista et la brune dut se lever. Peu importe qui c’était, maintenant il devait mourir voilà. Elle tituba jusqu’à la porte et ouvrit, les yeux encore un peu endormis.  « Salut. » Elle du lever la tête pour le regarder complètement. « Who the fuck are you. » Et pourquoi est-ce qu’il était chez elle, maintenant, alors qu’elle dormait et qu’il y avait personne d’autre. Elle le détestait. « Je viens pour le repas. » La brune fronça les sourcils. « We don’t do charity. » Non mais pour qui il les prenait en fait ? Déjà qu’il avait l’air très bien nourrit à ce qu’elle pouvait voir. Elle referma presque la porte avant de s’ajuster. Elle se souvenait bien que sa mère lui avait dit quelque chose. À propos du fiancé de Jaya et d’un repas. « Oh. » Elle rouvrit la porte au complet pour mieux le regarder. Ok, elle ne savait pas où son père trouvait ses richards, mais elle était un peu impressionner. « You’re the douchebag who’s engage to my sister right ? » Son ainée lui avait raconté son premier rendez-vous. Les raisons pour le détesté faisaient vraiment que s’empiler. La Marocaine se tassa un peu pour le laisser. « Well please, do enter our home and make yourself confortable, sir. »

Mako se demandait bien pourquoi il était venu ici à l'avance parce qu'en plus, il devait attendre à la porte. Comme personne ne venait lui ouvrir, il dut même sonner une deuxième fois. Si personne ne venait cette fois, il repartirait juste. Ce ne serait pas si mal en fait. Malheureusement, il fallut bien que quelqu'un vienne. Mako évalua rapidement la jeune femme qu'il avait devant elle et conclut que ça devait être une des sœurs. « Who the fuck are you. » Ne répondant pas à la question, il expliqua alors qu'il était venu pour le repas. Il espérait juste que la fille était un peu plus intelligente et douée de compréhension que sa sœur sinon ce n'était vraiment pas gagné. « We don’t do charity. » Well, non, elle n'avait pas l'air de l'être plus en fait. Ca devait être une tare familiale. C'était bien sa chance. « Je n'ai pas besoin de charité. » précisa-t-il au moment où l'autre fermait la porte. C'est plutôt sa famille à elle qui en aurait eu besoin en fait. Soit, puisque c'était ça, il allait s'en aller et quand on lui demanderait des explications, il blâmerait juste la fille qui lui avait ouvert la porte. Mais celle-ci rouvrit alors la porte. « You’re the douchebag who’s engage to my sister right ? »  Ah, visiblement, elle avait finit par comprendre par elle-même. Elle avait mis le temps quand même. Le brésilien hocha la tête, ne relevant même pas ce qu'elle avait dit à son sujet. « Oui c'est ça. » fit-il avec un air ennuyé. Il faisait pourtant tout pour remédier à ce problème. Mais ce n'était pas très efficace jusque maintenant malheureusement. La jeune femme s'écarta ensuite de l'embrasure de la porte. « Well please, do enter our home and make yourself confortable, sir. » Le brun ne se le fit pas répéter et entra dans l'appartement. Il détailla ensuite l'intérieur, se demandant de plus en plus ce qui avait bien passer par la tête de son père. « Il n'y a personnes d'autres ici ? » demanda-t-il finalement en se tournant vers la fille.

D’un commun d’accord, Lakhi n’était pas la personne la plus facile à vivre, au monde. Soit. Mais si on la surprenait à son réveil – surtout si elle s’était fait réveiller ‘de force’ – c’était définitivement pire. Elle avait besoin de temps le matin, de sa routine, d’un thé très fort ou bien de Zuko. Elle se réveillait définitivement mieux quand elle avait la tête dans le cou de son petit ami aux abdos papillon. Le garçon devant elle avait certes des abdos, mais il dégageait une telle énergie… négative… Que Lakhi se le mit immédiatement du mauvais côté. Quelques choses chez lui étaient juste déplaisantes en général et elle n’avait pas du tout envie d’en connaitre plus. Elle ne le connaissait pas et n’avait aucune envie de le faire et cherchait vraiment à lui fermer la porte au nez. « Je n'ai pas besoin de charité. » Lakhi soupira énervée. Elle n’avait vraiment pas envie de perde son temps. « Well then, there’s a greek restaurant at the corner. » Elle claqua la porte et alla se retourner quand elle réalisa. Oh. Sa mère allait tellement la tuer quand elle allait découvrir comment elle venait de traiter le sauveur prodige qui allait marier sa fille. Merde. Elle le refit tout de suite entrer et essaya de se montrer le plus polie possible en lui montrant le salon. « Il n'y a personnes d'autres ici ? » Bah oui, bah désolé de ne pas être suffisante. Lakhi se tourna vers lui lentement pour le dévisager en croisant les bras. « Well obviously. » Il pensait qu’elle cachait ses sœurs et ses parents dans un placard peut-être ? Leur appartement était tellement minuscule que du salon, on pouvait voir toutes les autres pièces. « We eat at seven. I’m sure you were told. » Mais apparemment la ponctualité n’était pas très connue chez eux. Elle le laissa en plan et claqua la porte de sa chambre derrière elle pour se changer en paix. Elle trouva un sari ‘chique’ qu’elle savait que sa mère souhaitait qu’elle porte et s’habilla rapidement avant de retourner au salon. Toujours pas de bonne humeur elle se laissa tomber sur un fauteuil en face de l’autre, l’air boudeur. « My sister told me you were an ass. And Jay could find something nice to say about everyone. Are you a serial killer or something ? »

Le brésilien n'aurait pas du écouter son père. Soit, il n'avait pas vraiment le choix mais quand même ! Parce que de toute évidence, tout ne tournait plus vraiment rond dans la tête de ce dernier. Il en avait eu la preuve avec cette histoire de mariage. Enfin, en soit, ce n'était pas le fait qu'il veuille que Mako se marie qui montrait vraiment à quel point il virait fou, c'était surtout qui il avait choisit pour ça. Ils habitaient à Brooklyn quoi... Et comme si tout cela n'était pas suffisant, son père venait de lui demander de se pointer trente ans à l'avance pour le repas de ce soir. Franchement. Pas étonnant qu'en arrivant à cette heure-là il se trouve simplement face à une gamine attardée et désagréable qui n trouvait rien de mieux à lui dire que le fait qu'ils ne faisaient pas la charité. Comme si lui, pouvait avoir besoin que quiconque lui fasse la charité. « Well then, there’s a greek restaurant at the corner. » La gamine attardée lui claqua alors la porte au nez. Mako allait s'empresser de s'en aller et de raconter quel merveilleux accueil il avait reçu. Il allait partir quand l'autre lui rouvrit la porte. Pff, il semblait qu'elle ait apprit à réfléchir dans les trente dernières secondes. C'était bien la chance du jeune homme tout ça. Elle le fit entrer et Mako demanda s'il n'y avait qu'elle ici. Enfin visiblement oui mais il aurait bien aimé que ce ne soit pas le cas. Elle n'avait juste l'air pas intéressante. Toute sa famille en fait mais elle encore moins que le reste. « Well obviously. » Le jeune homme pinça les lèvres. C'était vraiment très bien tout ça. « We eat at seven. I’m sure you were told. » Sûrement mais il n'avait pas vraiment eu le choix de l'heure à laquelle il venait. « Aucun souvenir d'une telle chose. » répondit-il aussitôt. C'était vrai aussi. Il avait tendance à zapper les informations à ce sujet. Soit, l'autre ne tarda pas à disparaître et Mako se trouva seul dans le salon. Il lança un regard méprisant autour de lui. C'était tellement petit ici. Et laid aussi. Il se demandait comment des gens faisaient pour vivre ici. Pas étonnant que les gens de cette famille veulent marier leur fille à des gens riches. La fille ne tarda pas à réapparaître et s'assit en face de lui. Elle n'avait pas l'air de très bonne humeur mais comme il était d'encore pire mauvaise humeur que lui. « My sister told me you were an ass. And Jay could find something nice to say about everyone. Are you a serial killer or something ? » « Non. » répondit-il aussitôt en roulant des yeux. « Mais je songe vraiment à le devenir dès maintenant. » Il commencerait par la tuer elle comme ça.

Elle avait complètement oublié que le diner avec l’autre était ce soir. Mais maintenant qu’elle y pensait, c’était sans doute pour ça que sa famille avait disparu, sa mère et ses sœurs étaient parties faire les préparations pour le soir et elles l’avaient évidemment laissé tranquille parce que Lakhi aurait été chiante jusqu’au bout. Elle n’avait pas gagné au change finalement, parce que si elle avait su qu’il se pointerait ici, elle se serait arrangée pour être ailleurs. Mais pour ça il aurait fallu que Mako ait un peu le sens de la ponctualité, et évidement, ça risquait pas. « Aucun souvenir d'une telle chose. » La brune plissa des yeux à le regarder. Si au moins il était arrivé en retard… Elle n’aurait pas eu à gérer ça seule. Parce qu’il la mettait complètement mal à l’aise. Jaya lui avait expliqué en long et en large combien l’homme était déplaisant et méchant. Et jamais avant Lakhi avait entendu Jaya s’énerver sur quelqu’un. Jamais. Sa sœur trouvait toujours un bon côté – aussi minime soit-il – à dire et a vanter, au lieu d’enfoncer les gens qui le méritaient vraiment. C’était pas nécessairement une qualité en soi, mais c’était Jaya. Et qu’elle n’ait pas pu rien lui dire sur l’homme lui faisait peur. « Non. Mais je songe vraiment à le devenir dès maintenant. » Elle haussa les sourcils, peut impressionner. « Why ? Did I hurt your feelings ? » Elle replaça son voile autour de ses épaules et soupira, énervée. « Because let me tell you something, big boy… My sister is an angel. You hurt her, I kill you. Serial killer or not. » Elle ne laisserait personne piller sur Jaya, jamais. Son ainée ne pouvait peut-être pas se défendre toute seule, mais elle serait toujours là pour le faire à sa place. « And you know what ? You don’t even have the right to frown or complain. You should feel like the luckiest bastard on heart right now. So please, quit that pitty party you have for yourself and be a fucking man. »

Mako n'avait pas spécialement envie de devoir faire la conversation avec la sœur de l'autre. En fait, il n'avait pas non plus envie de parler à tout le reste de la famille mais la fille qu'il avait devant lui était encore pire que ce qu'il avait pu imaginer à propos de cette famille. Du coup, il regrettait qu'elle l'ait fait entrer là, le moment où elle lui avait fermé la porte au nez convenait bien mieux au brésilien pour le coup. L'autre demanda finalement s'il n'était pas un serial killer vu qu'apparemment, Jaya n'avait rien trouvé de trop bien à dire sur lui (voilà qui était vraiment étonnant). Mako répondit simplement que non mais qu'il envisageait de plus en plus de le devenir. Ca serait plutôt cool en fait. « Why ? Did I hurt your feelings ? Because let me tell you something, big boy… My sister is an angel. You hurt her, I kill you. Serial killer or not. » Mako lança un regard moqueur à l'autre. Il n'était pas impressionné le moins du monde par l'autre. « C'était censé me faire peur ça ? » demanda-t-il alors. Non parce que si c'était le cas, elle avait très légèrement échoué à ce propos. Beaucoup en fait. « Et je n'ai rien fais à ta sœur. » ajouta-t-il en haussant les épaules. Il avait juste été fidèle à lui-même, il ne voyait franchement pas pourquoi il aurait dut se conduire autrement en fait. Cette fille n'avait rien fait qui aurait pu lui donner l'envie de se comporter bien avec elle. « And you know what ? You don’t even have the right to frown or complain. You should feel like the luckiest bastard on heart right now. So please, quit that pitty party you have for yourself and be a fucking man. » Le brésilien secoua la tête aussitôt.. « Je ne pense pas que je vais écouter une gamine à l'air attardée comme toi, désolé. » Il ne l'était pas le moins du monde en vrai.

Lakhi le regarda avec dédains de haut en bas. Le pire dans tout ça, c’est qu’il y a quelques mois à peine, elle aurait tout fait pour que Mako, ou un garçon dans son genre la remarquent. Mais elle arrivait vraiment plus à comprendre pourquoi. Il lui semblait tellement insignifiant et ridicule. Il était plaisant à regarder certes, personne ne pouvait vraiment le nier, mais le reste, c’était risible. Cette attitude, cette manière de lui parler. Ugh. Son cœur se serra quand elle eut une pensée pour sa sœur, Jaya méritait ce qui avait de mieux et clairement, ce n’était pas dans cette vie qu’elle l’aurait. « Et je n'ai rien fait à ta sœur. » « Yeah well, you better keep doing nothing and keep it* in your pants. » Parce que bon, n’importe quel homme voudrait marier Jaya pour rien. Mais Lakhi espérait vraiment qu’elle saurait, pour une fois, mettre son pied à terre et dire non. Si elle ne le faisait pas devant leurs parents, devant lui ça serait bien. « Je ne pense pas que je vais écouter une gamine à l'air attardé comme toi, désolé. » « Oh fuck off, really. » Comme s’il était le premier à la traiter de gamine attarder. « You’re not better than me, you’re not better than anyone in my family in any way. Gee, your dad think so low of you that he doesn’t even bother finding you a propre wife. He literally pick one on the sidewalk. You must be a joy to have for son, spending money you never work for and spitting on everything your dad teach you. »

La gamine sembla vouloir lui faire peur. Enfin c'est l'impression qu'il avait eu quand elle l'avait menacé de le tuer si il blessait sa sœur. Mais elle n'était pas franchement très effrayante et le jeune homme avait pus envie de rire qu'autre chose. Tout ce cirque pour rien. Elle avait le sens du drame celle-là. Soit, il l'informa quand même qu'il n'avait rien fait à sa sœur.  « Yeah well, you better keep doing nothing and keep it* in your pants. » Le jeune homme ne répondit rien mais lâcha quand même un soupir. Au moins, maintenant qu'il avait une de ses sœurs devant lui, il s'estimait presque heureux d'être tombé sur Jaya. Elle était chiante à parler tout le temps mais elle avait quand même l'air mieux que l'autre là. Well, en tout cas, il n'aimait vraiment pas cette famille. L'autre tenta ensuite de lui faire la leçon en disant qu'il devait être content d'avoir une fille comme sa sœur mais ce n'était vraiment pas le cas. Et il n'allait pas se laisser dicter comment il devait se comporter par une gamine à l'air aussi attardée que l'autre. Il y avait assez de son père pour lui dicter sa conduite. « Oh fuck off, really. » Mako lui lança un regard un peu blasé. Maintenant elle allait certainement s'énerver, pauvre petite. « You’re not better than me, you’re not better than anyone in my family in any way. Gee, your dad think so low of you that he doesn’t even bother finding you a propre wife. He literally pick one on the sidewalk. You must be a joy to have for son, spending money you never work for and spitting on everything your dad teach you. » Well voilà, c'était couru d'avance. Le jeune homme releva la tête, pas le moins du monde impressionné encore. Elle pouvait dire ce qu'elle voulait, il n'en avait rien à faire. Parce que son opinion à elle l'indifférait pas mal. Il savait qu'il valait mieux qu'elle et sa famille et c'est tout ce qui comptait. « C'est bon t'as fini ? » demanda-t-il alors. « Parce que j'ai un peu soif là. »

« C'est bon t'as fini ? » Lakhi lança un regard noir à l’autre. Ça y est, elle le détestait. Elle était pas mal certaine qu’il était le genre de personne pour qui on disait qu’il y avait qu’une mère pour l’aimer. Et même là, la pauvre devait être aveugle et sourde. « Parce que j'ai un peu soif là. » Elle le dévisagea en haussant les épaules. « So? » Qu’il se dessèche tient, sa ferais du bien à tout le monde. « I’m not your maid. » Puis ce n’était pas comme si le frigo était très loin, ils pouvaient le voir du divan. Indifférente, elle se pencha vers l’avant et ramassa une revue sur la table basse pour se mettre à lui lire en pleine face. Elle la rangerait quand elle entendrait sa mère dans l’escalier, mais pour le moment, elle n’avait pas envie d’être aimable. Ce n’était même pas son invité à elle en plus. Sans lever les yeux de son article, elle reprit tout de même la parole, parce que le silence était quand même inconfortable. « Who forces you to marry by the way? Why didn’t you just say no? » Elle savait pourquoi Jay n’avait rien dit. C’était Jaya et maladif chez elle. Mais bon, lui semblait avoir une grande gueule assez chiante, alors pourquoi y s’en serais privée?

La gamine avait beaucoup parlé, s'énervant surtout et le jeune homme l'avait à moitié écouté. Mais elle l'ennuyait et il se moquait bien de ce qu'elle disait en fait. Elle pouvait penser ce qu'elle voulait à son sujet, ça lui passait complètement au dessus franchement. Parce que bon, il n'allait sûrement pas se laisser discuter sa conduite par une personne aussi peu importante. Il voulut quand même savoir si elle avait finit de parler un peu. Il avait un peu soif en fait et ça l'arrangerait qu'elle s'occupe plutôt de ça que de râler. « So? » Elle était stupide si elle n'avait pas compris où il en voulait en venir. « I’m not your maid. » Le jeune homme lâcha un soupir agacé. Non seulement il était forcé de venir dîner ici mais en plus, il n'y avait même personne pour lui servir à boire. Gosh, cette famille craignait encore plus qu'il ne le pensait. Il n'avait pourtant déjà pas une très haute opinion à ce propos. « Tu ne sais clairement pas recevoir les gens en tout cas. » Il ne perdrait pas l'occasion de se plaindre à ce sujet en tout cas. Il notait bien ça. Soit, comme tout ça ne réglait pas son problème, le jeune homme se leva pour se servir à boire lui-même (puisqu'il n'avait pas d'autre choix) avant de revenir s'asseoir. Il jeta ensuite un coup d'oeil à l'heure. Il trouvait déjà le temps très long et pourtant, il venait à peine d'arriver et l'heure du dîner était loin d'arriver. Ca promettait. L'autre finit bientôt par reprendre la parole. « Who forces you to marry by the way? Why didn’t you just say no? » Le brésilien soupira longuement. « Mon père. » En même temps, il était bien la seule personne au monde à pouvoir le forcer à faire une telle chose. « Et pour l'argent. » ajouta-t-il en haussant les épaules. Comme s'il pouvait vraiment avoir d'autres motivations que ça.

« Tu ne sais clairement pas recevoir les gens en tout cas. » Lakhi haussa les épaules. « Oh I do. I just don’t see the point with you. » Ce n’était pas comme s’il avait fait un effort pour être aimable depuis qu’il était là tien. En plus le frigo était juste ‘là’ et apparemment il allait bientôt faire partir de sa famille. Il était parfaitement capable de se lever pour se rassasier. Si elle le faisait, elle trouverait sans doute le moyen de mettre de l’eau de javel dans son verre. Il finit par se lever et alla se servir alors qu’elle restait sur son divan à lire ses revues. Le silence était gênant et Lakhi était franchement pris entre le désir de faire souffrir l’autre le plus longtemps possible et celui de rendre les choses plus faciles pour elle. Enfin, si elle s’écoutait vraiment, elle s’en irait et le laisserais tout seul. Finalement, elle brisa le silence et prit la parole. Elle était curieuse et elle savait que si elle attendait que sa mère soit de retour pour poser sa question, elle n’aurait jamais la réponse. « Mon père. » Elle hocha la tête, même ça lui et Jaya ne l’avait pas en commun. Leur père n’aurait pas pu être plus stoïque sur le sujet. Enfin, il l’était toujours, peu importe la situation. « Et pour l'argent. » La Marocaine rigola doucement avant de lever la tête et le dévisager. « We don’t have any money. » Si ce n’était pas assez obviou comme ça tient. « At least Jay futur is going to be safe… That’s nice for her… I’d prefer if she was happy tough… » Mais personne ne lui demandait jamais son avis, de toute manière. « Where do you come from? Are you going back there when you marry her? Cause I don’t want Jay to go…. » Elle n’avait pas pensé à ça avant non plus tient.

Mako avait soif et après que l'autre eut finit de l'engueuler (enfin ! Elle en avait pris du temps pour faire ça), il lui réclama à boire. Mais elle ne sembla pas comprendre. Ou plutôt, elle semblait vouloir jouer les imbéciles et faire comme si elle ne comprenait pas là où il voulait en venir. Parce que même s'il n'accordait pas beaucoup de crédit à son intelligence, le brésilien savait bien qu'elle ne pouvait pas être si stupide que ça. Il ne tarda donc pas à faire remarquer à quel point elle ne savait pas recevoir les gens. Même lui savait mieux faire que ça. « Oh I do. I just don’t see the point with you. » Il lâcha un soupir agacé mais ne fit plus de commentaire à ce propos, de toute façon, elle ne l'écouterait pas et il n'avait pas plus envie que ça de parler dans le vide. Il alla donc se servir tout seul et revint s'asseoir sur le canapé. L'autre était toujours là et en fait, il aurait préféré qu'elle ait disparut. Elle était tellement pénible que bon. Après un moment passé dans le silence, la gamine reprit la parole et voulut savoir pourquoi il avait accepté de se marier et qui l'avait forcé. Même s'il ne voyait pas trop en quoi ça pourrait l'avancer de savoir ça, Mako l'informa qu'il avait été forcé pour son père et que sa seule motivation était l'argent. Cela eut l'air de faire rire l'autre. Il ne voyait vraiment pas pourquoi. C'était bien ce qui intéressait sa famille dans tous ça aussi ? « We don’t have any money. » Oh, c'était donc ça. Mako laissa échapper un rire moquer. « Sans blague ? Je n'avais pas remarqué. » fit-il sur un ton méprisant en lançant un regard sur l'appartement autour de lui. « Je ne parlais pas de votre argent. » Il parlait de celui qu'il avait et qu'il ne devait qu'à son père. « At least Jay futur is going to be safe… That’s nice for her… I’d prefer if she was happy tough… » Le jeune homme haussa les épaules. « Ta sœur n'a pas à se plaindre. » C'était lui qui était le plus à plaindre dans cette histoire même si personne ne semblait jamais vouloir le croire là-dessus. « Where do you come from? Are you going back there when you marry her? Cause I don’t want Jay to go…. » Encore des questions, elle semblait ne ne jamais en manquer. « Bresil. Et ce n'était pas dans mes projets d'y retourner non. » Mais il aurait bien pu prétendre le contraire juste parce qu'elle était pénible et qu'il n'avait pas envie de la rassurer sur rien. « Mais maintenant que tu m'en parles, ça pourrait être une bonne idée. »

Mako venait de lui dire que sa raison principale pour se marier à sa sœur était l’argent. Lakhi n’arrivait pas vraiment à comprendre parce que… Well, dison que sa famille était loin d’être bien nantie. C’était pour ça que leur mère les poussait autant à se marier riches, donc bon, elle ne comprenait pas l’intérêt et cru bon de le mettre au courant. Peut-être que personne ne lui avait dit et qu’il était vraiment stupide? Enfin, c’était une option quoi… « Sans blague ? Je n'avais pas remarqué. » La Marocaine hocha des épaules. Ils auraient très bien plus être riche et vivre dans la simplicité tient. « Je ne parlais pas de votre argent. » « Your dad? » Au moins sa sœur et lui avaient un point en commun tient, ça ne pouvait pas faire de tord. « Ta sœur n'a pas à se plaindre. »Lakhi fronça les sourcils. « She does tough. She’s truly a good person and she deserves to be happy. Even if you stop being a jerk to her – which i dont belive – she won’t be happy. She doesn’t deserve that. » Elle tourna les pages du magazine en réfléchissant un peu. « I mean, I’m sure you don’t really deserve it either. But let’s be honest, you’ll have all the power and she’s will be force to shut up and look pretty. Plus I know guys like you, you’ll cheat on her at every occasion you got and you won’t ever worries about hurting her. » Elle était vraiment triste quand elle pensait à la vie que sa sœur allait avoir. Cette situation était tellement arriérée, un peu comme si elles étaient prises dans les années 40. Mais ce n’était pas dans la nature à Jaya d’aller contre les vœux de ses parents. Puis, leurs mères étaient tellement lancées dans son idée, elle n’était pas certaine que même Lalita pourrait se sortir de là. Enfin… Peut-être… Sa sœur n’hésiterait surement pas à s’envoler quelque part dans le monde et ne plus jamais les revoirs. Il y en avait toujours que pour sa gueule avec elle, Lakhi avait l’impression. En passant à Lalita qui pourrait s’enfuir, la brune ne put s’empêcher de penser à Jaya qui quitterait la maison. Elle espérait seulement que ça soit pour Manhattan et pas pour whatever l’endroit où Mako était né. « Bresil. Et ce n'était pas dans mes projets d'y retourner non. » Elle dissimula très mal un soupir de soulagement. « Mais maintenant que tu m'en parles, ça pourrait être une bonne idée. » « Right. » Elle serait tombée dans le panneau si elle ne commençait pas à comprendre comment il fonctionnait. « Or you could fly there alone and live your life separetly. » Ça serait bien ça tient.

Mako avait expliqué à l'autre qu'il acceptait le mariage à cause de l'argent parce qu'elle lui avait demandé et que bon, il ne voyait pas pourquoi il devrait cacher ses motivations ainsi. La gamine crut alors bon de lui signaler que sa famille n'avait pas d'argent, on ne savait jamais, au cas où il n'aurait pas vu ça par lui-même. Cette fille n'était vraiment pas une lumière, il lui expliqua donc qu'il n'avait pas fais ça pour leur argent à eux. « Your dad? » Le jeune homme hocha la tête. « Tu n'es pas si bête que tu en as l'air en vrai. » fit-il alors avec un sourire moqueur. En vérité, elle l'était effectivement et était même sûrement une des personnes les plus stupides qu'il ait jamais eu l'occasion de croiser. Il lui précisa ensuite que sa sœur n'était vraiment pas à plaindre. On faisait pire sort quand même. « She does tough. She’s truly a good person and she deserves to be happy. Even if you stop being a jerk to her – which i dont belive – she won’t be happy. She doesn’t deserve that. I mean, I’m sure you don’t really deserve it either. But let’s be honest, you’ll have all the power and she’s will be force to shut up and look pretty. Plus I know guys like you, you’ll cheat on her at every occasion you got and you won’t ever worries about hurting her. » Le jeune homme haussa les épaules. C'était merveilleux de constater comme elle semblait tout savoir mieux que lui à son sujet. Mais well, il n'allait pas trop discuter avec elle. « Elle aura presque tout ce qu'elle veut quand même. » La fille finit par lui demander d'où il venait et Mako lui répondit en envisageant tout d'un coup le fait de retourner là-bas comme une option probable. Il avait toujours beaucoup aimer se trouver là-bas après tout. « Right. Or you could fly there alone and live your life separetly. » Le jeune homme réfléchit vaguement à ça avant de secouer la tête. « Non, je ne pense pas que ce soit possible ça. Mais ce n'est pas si loin le Brésil. »