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jd & maïa ❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort... ❞

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MessageSujet: Re: jd & maïa ❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort... ❞ jd & maïa ❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort... ❞ - Page 2 EmptyLun 27 Mai - 18:45

« Non, on est resté suffisamment de temps et puis, je crois que toi et moi, nous avons besoin de nous retrouver après ces longues semaines » répondis-je calmement car je ne pouvais m’empêcher à ces longues semaines où je n’avais fait que penser à elle, à l’entrevoir rapidement sans avoir le courage d’aller lui parler. Je savais que j’étais le principal fautif dans tout ce gâchis mais je savais aussi que plus jamais, je ne la laisserai me glisser entre les mains. Nous allions nous marier et je commençais à m’y faire. Encore un peu et je serais le premier à vouloir hurler sur tous les toits du monde que Maia était une Cruz à part entière. Je ne pus néanmoins empêcher ma libido de se mêler à ce moment –c’était ainsi, elle était incontrôlable !; mais la question de Maïa me pris au dépourvu. Craignait-elle réellement n’être qu’une femme de passage ? J’allais l’épouser et c’était pour moi, l’une des plus belles preuves d’amour que je pouvais lui faire. « Tu es une femme de passage dans ma vie mais ton passage durera toute une éternité et au-delà même » soufflais-je en l’embrassant délicatement. « Tu es la seule et l’unique Maïa aussi longtemps que mon cœur continuera de battre et que mes pieds continueront de fouler le sol » lui déclarais-je sans difficulté tant les mots venaient d’eux-mêmes. « Peut-être pouvons-nous simplement nous contenter d’être l’un près de l’autre cette nuit querida, nous partirons à la recherche de l’anneau demain » la taquinais-je avec douceur et amour en la serrant dans mes bras. J’avais tellement besoin de sa chaleur que je me serais contenté de simplement la tenir dans mes bras toute une nuit. Pour l’heure, j’étais bêtement heureux de cette opportunité. Je voulais profiter de l’instant présent et pour la première fois, je compris ce que cela voulait dire d’être riche. Maïa était ma richesse, elle me faisait grandir, mûrir et m’apportait toute la stabilité dont j’avais besoin. Elle était mon oxygène. Ma force et ma faiblesse. « Je t’aime Maïa hobbit Cruz » plaisantais-je avec une touche de sérieux. Il me tardait qu’elle porte mon nom et que tout le monde comprenne qu’elle était mienne autant que j’étais sienne. « Enfin peut-être désires-tu garder ton nom de famille ? » l’interrogeais-je en plongeant mon regard dans le sien « Les deux me vont tu sais ! »

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MessageSujet: Re: jd & maïa ❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort... ❞ jd & maïa ❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort... ❞ - Page 2 EmptyJeu 30 Mai - 21:56

JD & Maïa

❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort...❞

Pour toute première réponse, Maïa se contenta de se détacher très légèrement de JD pour mieux le pousser doucement contre son lit à l’intérieur de la caravane. Un geste malicieux qu’elle poursuivit en se blottissant volontiers dans les bras de son fiancé, soupirant d’aise comme elle le faisait rarement. Même son petit surnom lui plaisait, à croire que toute la Physique possible et imaginable n’aurait pu lui paraître plus belle ou plus attirante que ce qu’elle vivait actuellement en compagnie de son danseur cubain. Mais la plus belle chose qu’il lui offrait, c’était ses déclarations. Les mots semblaient venir de façon somme toute on ne peut plus naturelle, faisant frissonner la jeune brune à chaque syllabe suave dès qu’il la prononçait. A vrai dire, elle aurait pu rester des heures blottie de cette façon contre lui, à l’écouter lui dire des mots d’amour, elle n’aurait pas regretté d’être ici et non ailleurs, à tenter de dompter le théorème le plus complexe de la création. Vraiment, il la comblait bien au-delà de ses espérances, et elle appréciait particulièrement le fait de ne pas lui avoir tourné le dos alors qu’il lui demandait pardon. Voilà qui aurait été la plus grande erreur de sa vie. « Je crois que l’on fera vraiment sensation lors de notre danse de mariage, compte sur moi pour mettre une robe qui me mette en valeur afin d’être parfaite » murmura-t-elle avant d’émettre un léger rire face à son petit surnom.

« Garder mon nom ? Il ne s’agit que de quelques lettres sans aucune importance pour moi. Cela me rappelle simplement quel odieux personnage m’a élevée. Tu penses sincèrement que je n’ai pas envie de me lier avec toi complètement, au point de changer même de nom ? Cruz. Voilà qui sonne juste. » Maïa hocha la tête pour lui assurer ses propos avant de s’emparer soudainement de ses lèvres, partant du principe qu’elle était toujours plus éloquente par sa propre gestuelle. Bientôt, elle se retrouva au dessus de lui, à mettre doucement un terme à leur baiser avant de lui envoyer un regard plein de malice. « Demain je peux faire l’anneau et nous pourrions prendre la route pour Vegas, mon JD ‘Grand Pas’ Cruz… j’ai envie de devenir officiellement à toi. »
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MessageSujet: Re: jd & maïa ❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort... ❞ jd & maïa ❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort... ❞ - Page 2 EmptyVen 31 Mai - 11:24

Je me laissais docilement poussé sur le lit, un léger sourire aux lèvres, accueillant ma fiancée dans mes bras pour mieux lui caresser les cheveux dans un geste d’une tendresse inouïe. Maïa me rendait meilleur, elle exacerbait ma tendresse, mon côté amoureux. Oui, je n’avais pas honte de dire que sans elle, je serais resté ce coureur de jupon mais se poser avait du bon. C’était même très agréable surtout quand vous serriez une femme aussi belle que fabuleuse dans vos bras. Maïa était une sorte de concentrée de toutes les femmes de ma vie et ce concept me plaisait. J’espérais qu’une seule chose, c’est que nous affronterions les difficultés ensemble car je n’avais plus envie d’être séparé d’elle. « Tu seras la plus belle des mariées ! Tu crois que je dois porter un costume comme le King ? J’aurais la classe avec un pantalon moulant et la chemise bouffante » rigolais-je en m’imaginant dans un pareil accoutrement. « Mais tu as raison, nous allons faire des étincelles en dansant, nous avons cette entente que je n’ai jamais trouvé avec aucune de mes partenaires mon petit hobbit » murmurais-je avant de lui voler un baiser, fermant peu après les yeux pour simplement jouir du moment présent et de cette pause tendresse. Maïa profita de cet instant pour m’avouer qu’elle aimerait bien porter mon nom et j’en fus bêtement fier et heureux. « Alors tu seras madame Cruz ! Tu sais que tu vas faire beaucoup d’envieuses ? Y en a beaucoup qui s’étaient imaginées pouvoir me mettre la corde au cou mais aucune n’a eu l’idée de me demander en mariage » la taquinais-je une fois qu’elle eut libéré mes lèvres. Eh oui, être demandé en mariage était une première pour moi. Et quelle première ! Heureusement que j’avais pu me rattraper comme quoi être accusé injustement de meurtre a du bon. Les mains sur les hanches de ma fiancée, je l’observais qui me surplombait, à califourchon sur moi et le moins qu’on puisse dire, c’est que ses mots m’enflammèrent. « Querida, tu sais l’effet que me font tes mains hein ? » lui demandais-je en pure question rhétorique étant donné qu’elle devait pleinement se rendre compte de l’état dans lequel j’étais. « A moi hein ? » murmurais-je d’une voix rauque tandis que mes mains glissaient le long de ses côtes « Il y a bien des façons qui me viennent là à cet instant précis ! » souriais-je avant de me redresser pour l’embrasser passionnément, mes mains glissant le long de son dos. « Tu me rends dingue de toi mais vivement demain car j’ai tout autant envie d’être à toi »

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MessageSujet: Re: jd & maïa ❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort... ❞ jd & maïa ❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort... ❞ - Page 2 EmptyVen 31 Mai - 20:30

JD & Maïa

❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort...❞

Difficile de ne pas se rendre compte de l’état dans lequel elle le mettait, effectivement. Mais autant dire que le fait qu’il le lui dise à haute voix la fit se relever, se mettant davantage en position assise alors qu’elle le toisait malicieusement. Maïa avait acquis ce rien de provocation qui la rendait aussi désirable que charismatique. Comme quoi, elle apprenait vite la petite dame et ne risquait pas de rendre JD lassé d’elle au bout de deux minutes… la jeune brune vivait chaque jour différemment du précédent, comme si justement elle pouvait mourir le lendemain et que chaque minute devait sans arrêt être plus belle. Voilà pourquoi elle émit un petit rire avant de lui voler un baiser à la fois chaste et provocateur. « Non, non ! Il faut garder notre énergie pour la nuit de noces… ce soir, raisonnable ! » Certes, JD n’allait pas forcément goûter ce discours mais cela n’empêcha aucunement Maïa de se pencher légèrement à son oreille pour lui murmurer, on ne peut plus passionnément : « Tu ne le regretteras pas… » Sauf qu’elle se plaça sur le côté juste après cette petite phrase, comme pour faire définitivement comprendre qu’il leur fallait conserver leurs « forces » pour le lendemain. C’était préférable !

« Je suis d’attaque pour conduire » énonça-t-elle soudainement, assise sur le lit, un petit sourire taquin présent contre ses traits de porcelaine. Maïa avait l’impression de s’être suffisamment reposée et souhaitait plus que tout profiter du temps lui étant désormais imparti. Bien sûr, cela pouvait paraître fataliste de penser de cette manière mais bien que son propre cas soit différent de JD, elle revenait tout de même de loin. « Je me sens tout à fait capable de conduire jusqu’à Vegas. A moins que tu ne veuilles faire un petit somme avant ? De toute manière, il faut que je forge le second anneau, c’est obligatoire. On ne peut pas partir sans ! » La jeune brune se releva soudainement pour chercher dans ses affaires un matériau qui pourrait être susceptible de convenir. Autant éviter de n’en prendre un au hasard, au risque de le voir ne pas tenir la route… « Tu es fier que je fasse des envieuses, non ? »
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MessageSujet: Re: jd & maïa ❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort... ❞ jd & maïa ❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort... ❞ - Page 2 EmptyDim 2 Juin - 15:43

Raisonnable ? Elle m’avait allumé et maintenant elle voulait que nous soyons raisonnables ? « Tu sais que c’est un coup à ce que je te viole avec ton consentement ?? » rigolais-je tout en soupirant car je me sentais un peu à l’étroit dans mon pantalon désormais mais ce n’est pas comme si c’était la première fois que cela m’arrivait. Quelques minutes ou une bonne douche froide et tout se calmerait. « J’espère bien ne pas le regretter » lui dis-je sans chercher à la retenir alors qu’elle s’écartait de moi pour s’asseoir sur le lit. Maïa m’annonça qu’elle était prête à conduire et je la regardais comme si elle était folle. « Tu crois sincèrement que je vais te laisser conduire toute seule sans te relayer ? Mon Hobbit adoré, tu es au courant qu’il y a plus de 2 200 kilomètres entre New York et Las Vegas et qu’il nous faudra au minimum un jour et presque vingt heure de route ? Alors ok, tu prendras le volant en premier mais on se relaiera ! » Décrétais-je toute pensée coquine m’ayant déserté. Décidément, j’allais épouser une folle furieuse de scientifique mais c’est ce qui me plaisait tant chez elle. « C’est sûr que le second anneau est obligatoire ! » lui assurais-je tout en me déshabillant histoire de pouvoir dormir correctement car faut dire ce qu’il en est, on dort mal en prison et un bon lit me remettrait surement le dos droit. « Fier et heureux ! » éclatais-je de rire à sa question en lui volant un baiser. « Repose toi un peu, je vais dormir histoire de me requinquer et lorsque tu auras fini l’anneau, nous prendrons la route. Je pense qu’il serait quand même préférable de s’arrêter la nuit prochaine dans un motel histoire de dormir correctement. Je n’ai pas envie qu’on s’envoie dans le décor sous prétexte d’arriver le plus rapidement à Vegas » lui dis-je avant de me glisser sous les draps. Il ne me fallut pas longtemps pour sombrer dans le sommeil et ce n’est que quelques heures plus tard qu’elle me réveilla. « Ça y est, tu as fini ? » marmonnais-je encore endormi en me passant une main sur le visage histoire d’en chasser les dernières trace de mon sommeil. « J’ai dormi longtemps ? » lui demandais-je avec curiosité. Je me sentais reposé comme jamais depuis une semaine et le rêve que j’avais fait et qui restait par bride dans mon esprit m’avait apaisé. Dire que je venais de rêver d’une maison avec un petit bébé. Seigneur, je devenais casanier au secours.

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MessageSujet: Re: jd & maïa ❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort... ❞ jd & maïa ❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort... ❞ - Page 2 EmptyDim 2 Juin - 18:54

JD & Maïa

❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort...❞

« Tu as dormi très exactement sept heures et quarante-trois minutes » énonça Maïa avec sa rigueur tout ce qu’il y a de plus scientifique. A sa décharge, c’était le temps nécessaire pour forger et graver le second anneau dont ils allaient avoir besoin pour leur mariage à Vegas. Qu’ils soient particulièrement éloignés géographiquement de la ville du jeu et de la luxure lui importait peu, à vrai dire… la jeune brune était on ne peut plus prête à partir sur le champ pour un road trip qui ne manquerait pas de punch, à n’en point douter. « Et aussi vrai que tu ne regretteras pas l’entraînement pour la nuit de noces que j’ai prévu pour la nuit que nous allons passer dans un motel, j’ai fini un anneau dont je suis relativement fière… quant à ma conduite, sache que le circuit est une de mes passions, conduire pendant des heures sera donc une véritable promenade de santé ! » Bien qu’elle n’ait pas fermé l’œil, Maïa ne ressentait pas l’ombre d’une fatigue pointer le bout de son nez. Cela viendrait sûrement plus tard, mais à ce moment là, JD serait très certainement en mesure de la relayer pour qu’elle ne se repose en inclinant le siège de sa voiture… en attendant, elle ne manqua pas de lui apporter un petit plateau avec café, croissant et une panoplie de confitures diverses pour qu’il puisse prendre des forces. Là encore, elle imaginait tout à fait qu’il n’ait pas pris de vrai petit-déjeuner de ce nom depuis des lustres et bien qu’en temps normal elle ne songe jamais à ce genre de choses… l’idée l’avait frappée instantanément. Au point qu’elle se soit absentée quelques minutes pour partir chercher des croissants frais et chauds. « Je ne savais pas ce que tu as l’habitude de manger, alors j’ai opté pour des croissants… statistiquement, quatre-vingt dix pour cent de la population mondiale préfère les croissants aux pains au chocolat. Tu fais partie de la statistique, mon ange ? Sinon je peux rapidement aller chercher autre chose en vélo… » Maïa avait peut-être de nombreuses choses à apprendre en matière de relationnel, mais elle se donnait du mal. Au même titre qu’elle s’était donné du mal pour forger un anneau absolument magnifique, qu’elle lui montra fièrement la seconde suivante. « Verdict ? »
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MessageSujet: Re: jd & maïa ❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort... ❞ jd & maïa ❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort... ❞ - Page 2 EmptyLun 3 Juin - 19:09

« Bordel Maïa tu sais comment réveiller un homme ! Je viens de me réveiller que déjà tu me parles d’entrainement à la nuit de noce, avoue, tu comptes sincèrement que je te viole avant qu’on parte » râlais-je en me levant. Je n’étais pas de méchante humeur, non, j’étais surtout désespéré. Elle ne pouvait pas me dire : tiens chéri, j’ai fini l’anneau, on peut s’en aller. Non, il fallait qu’elle me dise que dans quelques heures, nous allions nous entrainer pour notre nuit de noce. « Avoue, tu as pris intello avec option frustration ? » marmonnais-je en laissant le drap sur moi pour ne pas montrer à quel point, les hommes au réveil sont sensibles à ce genre de parole. Toutefois, je fus touché par le plateau repas qu’elle m’apporta : « en règle générale, je déjeune en fonction de mes dépenses énergétiques de la journée mais c’est parfait. Tu as pris le temps de petit déj’ ? Parce qu’il y a de quoi nourrir un régiment donc nous pouvons aisément nous le partager » la remerciais-je en l’embrassant, mon petit problème du matin se calmant progressivement. Maïa en profita pour me montrer l’anneau et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il était magnifique. « A ton image mon hobbit, parfait ! Nous avons nos deux précieux désormais » la taquinais-je en mordant de bon cœur dans un croissant. Le petit déjeuner fut rapidement engloutie et je la quittais quelques minutes pour prendre une douche avant de revenir vers elle, une serviette sur les hanches. « Il faudrait que je passe rapidement au hangar prendre des vêtements de rechange ainsi que des affaires de toilettes sauf si tu as l’intention de faire du shopping en cours de route » lui souriais-je alors que je m’habillais sans aucune pudeur devant elle. Franchement, elle m’avait vu nu, nous avions couché ensemble un certain nombre de fois, je n’allais quand même pas m’enfermer dans la petite salle de bain comme une vierge effarouchée. De tout de manière, je n’avais jamais été pudique alors je n’allais pas commencer maintenant. « Tu es sûre que tu ne vas pas regretter que ta mère ou même Olive soient du mariage ? » l’interrogeais-je pour être certain qu’elle ne regrette pas notre folie à las vegas. Pour ma part, je ne risquais pas grand-chose mis à part une castration dans les règles de l’art par Tonia.

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MessageSujet: Re: jd & maïa ❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort... ❞ jd & maïa ❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort... ❞ - Page 2 EmptyLun 3 Juin - 21:28

JD & Maïa

❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort...❞

Maïa hocha négativement la tête alors que JD râlait déjà devant son petit programme. A croire que jamais il ne pouvait se contenter d’être simplement satisfait ! « Frustration ? Pas le moins du monde ! Tu es simplement trop habitué à de la facilité. Un peu de challenge est bon pour la virilité » lâcha-t-elle tout en se dandinant de façon hautement provocante, le laissant imaginer la suite tandis qu’elle haussait les sourcils d’un air de défi. A vrai dire, la jolie scientifique n’avait pas envie de perdre du temps à faire des tours, des détours et des tours de cons… ils seraient tout à fait en mesure de s’arrêter en cours de route pour acheter tout ce dont ils auraient besoin ! « Nous aurons tout ce dont nous avons besoin en cours de route, fais-moi confiance » murmura-t-elle en embrassant chastement sa joue, ne manquant pas de filer à la salle de bain en quatrième vitesse pour en sortir tout aussi vite. Maïa ne perdait jamais de temps en tergiversation et, bien qu’elle soit une véritable maniaque du détail, cette fois-ci son intelligence allait fomenter un plan au fur et à mesure et non pas très longtemps à l’avance. Ce fut la raison pour laquelle elle sortit en mode fanfare, sifflotant de façon on ne peut plus habile avant de s’habiller là encore en quatrième vitesse. En moins de temps qu’il n’en fallut pour le dire, la belle colombienne avait placé l’anneau dans un écrin, pris un petit sac contenant le nécessaire à la première étape de leur voyage et incité JD à la suite à l’extérieur, où leur attendait leur moyen de transport : un magnifique 4x4 de collection qu’elle avait à moitié retapé elle-même après l’avoir gagné lors d’une partie de poker. A vrai dire, Maïa ne croyait aucunement au hasard. Elle savait simplement compter les cartes et faire défiler les probabilités les plus approfondies dans son cerveau toujours avide de nouveaux challenges. « Si tu veux bien te donner la peine de monter dans mon humble carriole » ironisa-t-elle avant de monter à son tour, côté volant bien évidemment, pour mieux démarrer sans perdre de temps. Pressée ? Sans doute. Maïa expérimentait l’excitation et l’adrénaline à l’état brut, et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle trouvait cela délicieusement grisant. « Tu sais, je suis quelqu’un de profondément solitaire et sauvage. Les grandes effusions familiales ne sont pas mon genre… je suis une scientifique qui a gagné son terrain et sa voiture de collection au poker, comme une grande fille, sans que personne ne soit au courant. Je crois que ce moment nous appartient à nous en premier, non ? Tu éprouves des regrets ou des doutes ? » Loin d’elle l’envie de paniquer, bien au contraire. Juste une mise au point alors qu’elle profitait de sa première conduite depuis des lustres, cheveux au vent, goûtant à la vitesse alors qu’ils s’éloignaient déjà de New York…
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MessageSujet: Re: jd & maïa ❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort... ❞ jd & maïa ❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort... ❞ - Page 2 EmptyMer 5 Juin - 15:27

Bon pour la virilité peut-être bien mais pour ma santé mentale, je n’en étais pas si certain mais je me savais faible face à cette femme. Maïa pouvait se vanter de réussir à tout me faire faire tant j’avais à cœur de la voir sourire. Je l’avais trop fait pleurer ces derniers temps aussi, j’allais m’employer à la faire sourire et rire tant que j’aurais encore un souffle de vie en moi. « Ok » grognais-je en la regardant filer dans la salle de bain pour mieux m’habiller et attendre que mon hobbit ne sorte de sa caverne. Je filais dehors profitant de l’air libre pour faire quelques pas. J’avais besoin de voir du paysage éprouvant quelques difficultés à rester enfermé dans un endroit aussi confiné qu’une caravane. Je n’avais rien contre son lieu d’habitation mais là maintenant, je voulais m’aérer. Dire que je n’avais passé qu’une semaine en prison, qu’est-ce que cela aurait été toute une éternité ?! A coups sûrs, je n’aurais pas résisté à la tentation de m’évader ou alors de m’amuser à enrouler un drap autour de mon cou pour jouer à pendez-moi ! Je retournais à l’intérieur pour assister à l’habillement de madame en profitant largement pour me rincer l’œil : à défaut de pouvoir toucher, je pouvais bien regarder puis, je la suivis à l’extérieur où je remarquais pour la première fois le 4x4 de Maïa. Je sifflais entre mes dents, admiratif. « Je vois qu’on se refuse rien ! » plaisantais-je en grimpant sur le siège passager. Je n’étais pas fan des voitures préférant les motos mais me faire conduire avait son charme. J’allais pouvoir glander tout le long du chemin, que demander de mieux ?! « Aucun regret, aucun doute. Ok ça me fait encore bizarre de me dire que mon hobbit va devenir une Cruz mais ça ne m’effraie pas et ne me donne pas envie de partir au courant. Juste qu’il faut que je m’habitue à l’idée mais elle n’est pas désagréable en soit, bien au contraire. Je crois que j’ai même hâte de me marier –interdiction de répéter mes propos, j’ai une réputation à tenir. N’empêche, si ton père biologique savait que nous allions nous marier, il ne serait sûrement pas venu me tenir la grappe au cirque » rigolais-je sans me douter que Maïa n’était toujours pas au courant de la visite d’Abraham. « Tu crois que tu pourrais m’apprendre une théorie scientifique pour que je puisse faire style que je m’y connais ? J’ai envie d’emmerder Tommy, tu sais celui avec qui tu n’arrêtes pas de parler de je sais plus quoi de scientifique dès que tu viens aux répétitions » m’amusais-je à lui demander. Je voulais me la péter et alors ?! J’épousais une scientifique après tout.

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MessageSujet: Re: jd & maïa ❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort... ❞ jd & maïa ❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort... ❞ - Page 2 EmptyMer 5 Juin - 22:02

JD & Maïa

❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort...❞

« Tout ce que tu diras est sécurisé avec moi » souffla-t-elle avec un sourire malicieux aux lèvres. Bien sûr, Maïa était à des lieues d’imaginer ce que JD allait lui dire la seconde qui suivit. « Comment ça mon père est venu te voir ? » s’exclama-t-elle d’une voix légèrement plus aigüe que d’habitude, trahissant non seulement son extrême surprise mais également son malaise vis-à-vis de la chose. Abraham s’aventurait sur un terrain dangereux : la jeune colombienne n’était pas femme à se faire dicter sa conduite, pas alors qu’elle se débrouillait seule depuis des lustres et qu’elle n’avait jamais eu besoin de personne pour moucher son nez. N’était-elle pas l’un des esprits les plus brillants de ce siècle, après tout ? Maïa n’avait pas seulement des diplômes ahurissants pour son jeune âge, elle avait également gagné des prix et tendait vers le prix Nobel dès qu’elle se sentirait prête pour la chose. En d’autres termes, il ne fut guère étonnant qu’elle ne se mette à serrer davantage le volant, augmentant légèrement sa vitesse actuelle tout en fronçant les sourcils. Autant dire qu’elle désapprouvait, clairement… « Je n’arrive pas à comprendre pourquoi certaines personnes ne parviennent pas à comprendre un théorème pourtant d’une simplicité navrante : je ne supporte pas que l’on se mêle de mes affaires et que l’on aille parler de moi si je ne suis pas présente. Après tout, parler de moi, cela me concerne directement, tu n’es pas d’accord ? A moins qu’il ne soit frappé de surdité d’ici notre retour, il m’entendra, crois-moi. » Maïa n’explosait jamais dans une colère insupportable et incontrôlable, mais il vaudrait mieux ne pas être là au moment où elle toucherait effectivement deux mots à son père. Après tout, il ne faisait partie de sa vie que depuis peu, pas vrai ? « Que t’a-t-il dit, exactement ? » se permit-elle néanmoins de demander, ayant l’intelligence de ne pas ruer dans les brancards sans preuve ou de partir à la guerre sans biscuit. Une chance que JD soit passé de façon vertigineuse à un autre sujet, lui arrachant un éclat de rire laissant libérer toute la soudaine pression qui avait pesé l’espace de quelques secondes sur ses frêles épaules féminines. « Tommy est diplômé du MIT, il est normal pour lui de parler de Physique ! Mais pourquoi ce soudain souhait… possessivité ? Je peux te parler de ce que tu veux mon ange mais… je voudrais comprendre pourquoi ! Tu n’as rien à envier à Tommy tu sais, il danse très bien mais sa fragrance naturelle n’en reste pas moins puissante… ton odeur est un ravissement pour mes fosses nasales à l’inverse. »
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MessageSujet: Re: jd & maïa ❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort... ❞ jd & maïa ❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort... ❞ - Page 2 EmptyJeu 6 Juin - 10:44

Oups. J’avais peut-être fait ou plutôt dit une connerie en lui parlant de la visite de son père et puis après tout, ce n’était pas mes affaires. Il était venu sur mon lieu de travail pour me donner des conseils mais j’avoue que j’avais mal pris la chose. Non, malgré ses belles paroles, il était venu me tester pour savoir si j’étais digne ou non de sa fille et le fait d’être jugé par un parfait inconnu m’avait déplu. J’étais quelqu’un de franc et je en supportais pas d’être jugé par un inconnu sous prétexte qu’il était le père de ma petite-amie –enfin depuis, elle était plus proche d’être ma femme que ma petite-amie. « Oui, c’était peu avant qu’on se sépare la première fois » haussais-je les épaules. Des ruptures, on en avait eu ! « Je ne crois pas qu’il voulait se mêler de ta vie juste te savoir heureuse et faire en sorte que je te rende heureuse » tentais-je de temporiser son petit accès de colère avant de tout simplement lâcher ma façon de penser. Ce n’était pas contre lui mais si je pouvais me montrer honnête avec une personne, c’était bien avec Maïa, je la savais suffisamment intelligente pour savoir tirer dans ma version des faits, les conclusions qui s’en imposaient. « En fait, il est venu pour me donner des conseils afin de te rendre heureuse mais sérieusement, j’ai plutôt vu un mec venu mettre la pression au petit copain de sa fille. Je crois que ça m’a fait baliser plus qu’autre chose. Je veux dire, on était bien ensemble et voilà qu’il débarque du jour au lendemain avec ses conseils genre le maitre Jedi et je crois que ça m’a mis la pression » avouais-je ce qui expliquait peut-être aussi pourquoi lorsqu’elle m’avait demandé en mariage, j’avais pris peur. « En tout cas, je ne pense pas avoir fait bonne impression sur ton père » soupirais-je en tournant mon regard vers le paysage. Mal à l’aise, je changeais brusquement de sujet avant d’éclater de rire face à sa réponse. « Sérieusement, tu es la seule femme que je connaisse qui parle de fragrance ! Je pense qu’il y a un peu de possessivité mais aussi une envie certaine de frimer, les hommes sont puérils que veux-tu » plaisantais-je avant de reprendre « Non mais sérieusement, des fois, je me dis qu’intellectuellement, je ne peux rien t’apporter, je ne suis même pas diplômé enfin j’ai mon diplôme de lycée mais c’est tout… Je sais, j’ai un corps d’apollon, je te fais délicieusement l’amour mais des fois, je crains que tu ne te lasses auprès de moi »

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MessageSujet: Re: jd & maïa ❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort... ❞ jd & maïa ❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort... ❞ - Page 2 EmptyJeu 6 Juin - 17:41

JD & Maïa

❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort...❞

Au fur et à mesure du discours de JD, les traits de Maïa se crispèrent. Décidément, on s’était tous ligués pour l’emmerder alors qu’elle ne demandait rien à personne et se débrouillait comme la grande fille qu’elle savait si bien être. Après tout, son histoire avec le danseur ne regardait qu’eux, n’est-ce pas ? Aucun intérêt de se la jouer garde-chiourme ou grand protecteur devant l’éternel, la jeune brune savait toujours exactement ce qu’elle faisait et bien qu’elle soit du genre à se décider très rapidement, chaque décision était prise en connaissance de cause et n’était pas moins mûrement réfléchie. C’était bien cela que semblait oublier Abraham, alors que Maïa avait tenté d’être suffisamment ouverte d’esprit pour ne pas le chasser de son lieu de travail : d’ordinaire, lorsqu’elle se trouvait à la clinique vétérinaire ou en pleines recherches scientifiques, il n’était pas question de la déranger et encore moins de lui parler d’autre chose sous peine d’être envoyé sur les roses ! A l’aide d’un discours argumentés d’exemples purement physiques, certes, mais il n’empêche… « Qu’est-ce qu’une bonne impression ? Je déteste cette façon qu’ont les gens de juger alors qu’ils sont bien incapables d’obtenir toutes les variables de l’équation. Mon père ne te connait pas mais il ne me connait pas non plus. Je ne supporte pas que l’on se mêle de mes affaires et que l’on joue les entremetteurs. Il n’a pas de diplôme dans ce but, pas vrai ? Alors il n’a aucun droit. Et surtout pas celui d’interférer dans ce que je fais. Je sais toujours parfaitement ce que je fais et je n’ai pas besoin d’un esprit à l’intelligence inférieure pour m’apprendre la vie. » Certes, Maïa était extrêmement dure dans ses propos, mais si elle n’était pas quelqu’un de rancunier ou de colérique, il fallait tout de même savoir respecter son intimité, ses silences et son côté digne. A croire que la jolie colombienne ne serait jamais capable de réagir comme le commun des mortels… « Je me fiche de ce qu’il pense, tu entends ? Et si tu ne m’entends pas je suggère que tu consultes au plus tôt car cela voudra dire qu’il y a un problème dans ton oreille interne ! Mais bref… je ne lui ai absolument pas demandé de se mêler de ça et crois bien qu’il ne recommencera pas. Ca NOUS regarde. Les parasites extérieurs ne m’intéressent pas. » Au moins, c’était clair, net, précis et établit. Au même titre que ce qu’elle s’apprêtait à dire… « JD… tu fais un complexe ridicule. Je n’ai pas besoin d’un génie, j’ai besoin de quelqu’un qui m’aide à voir au-delà de la froideur de la Physique justement. Tu es chaleureux, vivant, toujours en mouvement. C’est ça dont j’ai besoin. Si j’ai besoin de grandes théories scientifiques, je m’enferme dans un laboratoire ! Je crois que tu m’apporteras plus que je ne t’apporterai, à vrai dire… mais s’il n’y a que ça pour te faire plaisir et satisfaire ta soif d’apprendre, je peux très bien te montrer le principe du cocktail Molotov par exemple… simple, du domaine de la chimie, et ce n’est pas dans les cordes de Tommy. »
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MessageSujet: Re: jd & maïa ❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort... ❞ jd & maïa ❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort... ❞ - Page 2 EmptyMer 12 Juin - 10:37

Un esprit à l’intelligence inférieur ? Si c’est ainsi qu’elle voyait son père, je ne voulais pas vraiment savoir ce qu’elle pensait en réalité de ma propre intelligence. On peut dire que ces mots me glacèrent le sang et ce fut presque déconnectait de la réalité que je l’écoutais poursuivre, essayant de reprendre pied mais les mots de ma belle m’avait blessé même si j’en étais pas le destinataire. Bon sang, s’entendait-elle parler de temps en temps ? A l’intelligence inférieure, on peut dire qu’elle n’y allait pas avec le dos de la cuillère. Dommage que nous soyons en voiture sinon je crois que j’aurais mis une certaine distance entre nous tant cela m’avait déstabilisé. « Je n’ai pas besoin de savoir faire des cocktails Molotov et je ne veux même pas savoir comment toi tu le sais. Ecoute Maïa, je ne veux pas me disputer mais merde, tu t’es entendu ? A l’intelligence inférieure ? Je te signale que ton père et moi partageons un trait commun : on n’est pas surdoué comme toi. En le traitant ainsi, tu me mets dans le même panier. Je sais que cela va sûrement t’échapper mais aussi étrange que cela puisse paraitre, il ne voulait pas penser à mal. Ok je l’ai mal pris, la belle affaire mais c’est une réaction entre deux hommes. On est comme ça, c’est à celui qui aura la plus grosse et quand tu deviens père de famille qui plus est d’une femme aussi belle et extraordinaire que toi, tu as envie que d’une chose, de t’assurer que le connard qui veut devenir son petit-ami ne soit pas justement un connard. On sait comment fonctionne un mec alors on s’attend au pire avec notre fille. Ce n’est pas avoir une intelligence inférieure, c’est l’instinct paternel. Mon père réagit de la même manière avec Tonia et surement que je réagirais pareil » m’emportais-je un peu avant de soupirer « Excuse moi de m’être emporté mais je crois qu’effectivement, je fais un complexe par rapport à toi et que tes mots même s’ils ne m’étaient pas destinés m’ont blessé. C’est juste querida que de temps en temps, tu oublies que je n’ai pas ton cerveau et qu’il y a des choses qui peuvent me blesser. Tout n’est pas une question de QI ni de science dans la vie… Il y a les émotions, y a l’instinct qui rentrent en jeu et tu ne peux pas juger une personne par rapport à ça comme tu l’as fait avec ton père » terminais-je en posant ma main sur sa cuisse car je voulais lui signifier ainsi que je ne désirais pas l’affrontement mais simplement l’éclairer sur le fait. « Après, tu as le droit de lui râler dessus ou de lui en vouloir »

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MessageSujet: Re: jd & maïa ❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort... ❞ jd & maïa ❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort... ❞ - Page 2 EmptyMer 12 Juin - 20:07

JD & Maïa

❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort...❞


Effectivement, Maïa ne comprenait pas. Ce ne serait pas la première fois qu’elle ne saisissait pas ce que JD essayait de lui dire, sauf que là, au-delà de l’incompréhension, elle sentait une colère particulièrement vive s’emparer d’elle. C’était à point tel que ses mains s’étaient mises à trembler, la poussant à arrêter la voiture en se garant plutôt vivement sur le bas côté : il fallait remercier le fait qu’ils soient près d’une forêt et qu’il n’y ait personne derrière eux… sans quoi, Maïa aurait presque pu provoquer un accident sans même s’en rendre compte. Pour l’instant, elle tapotait nerveusement le volant, attendant que JD finisse son petit laïus et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle vira plutôt violemment la main du danseur de sa cuisse, preuve qu’il valait mieux craindre le pire. La demoiselle ne se mettait jamais en colère, ne connaissant guère le sens profond de ce mot, mais le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle expérimentait la chose. « Il n’y avait strictement rien de péjoratif dans ce que j’ai dis. Mon père a un QI moindre par rapport au moins, c’était une constatation froide et dépourvue de tous les sentiments que tu y mets… forcément, dit comme toi tu le dis, ça sonne effectivement beaucoup moins scientifiquement… mais contrairement à ce que tu sembles penser, je ne considère pas mon père comme un crétin, au même titre que tu ne l’es pas à mes yeux, tout comme je ne considère pas mon intelligence comme un cadeau ou quelque chose de mélioratif. Je ne peux pas croire ce que j’entends ! » Maïa se passa longuement une main contre son visage, peut-être poussée par la fatigue extraordinaire qui pesait lourdement sur ses épaules maintenant qu’il l’avait attaquée sur un terrain qui l’agaçait.

« Je t’ai défendu mais il semble qu’au final ce qui se trouve entre tes deux jambes réagit en une sorte de… soutien masculin. C’est noté alors, je fais éviter ce genre d’erreur et peut-être qu’effectivement, mon père a eut raison et n’y est pas allé assez fort parce qu’effectivement, tu m’as brisé le cœur ? C’est ça que tu préférais entendre de ma part ? » Maïa ne lui avait lancé un regard qu’à ce moment là, son rythme cardiaque s’emballant sous la colère. Il ne pensait tout de même pas qu’elle allait sagement courber l’échine face à ses paroles, pas vrai ? « Oui et bien je ne suis pas douée en émotion et en instinct, d’accord ?! Tout le monde n’est pas parfait et personnellement je n’ai jamais eu de raison d’être sentimentale. En plus, tu n’as pas d’enfant, comment tu peux connaître l’instinct paternel qui plus est ? Hum ? Je crois que je vais sortir quelques minutes sinon je vais me lancer dans un discours qui va fortement me déplaire. » Et la colombienne accompagna le geste au mot, claquant la porte avec une violence ne lui ressemblant pas. Appelez ça poussée d’hormones ou on ne sait quoi, mais elle s’engouffra quelques mètres dans la fraîcheur de la forêt pour s’aérer ses neurones embrumés par la colère. Qu’est-ce qui lui prenait, au juste ? Tout simplement qu’elle lui avait pardonné, elle l’avait défendu, et au final pourquoi ? Pour se prendre des réflexions désagréables alors qu’elle n’avait jamais pris ni Abraham ni JD pour un couillon… ou alors, c’était l’instinct paternel qui lui avait fait péter un plomb, car s’il y avait bien quelqu’un qui fuirait à grandes enjambées si jamais elle avait le malheur de tomber enceinte, c’était bien JD ! « Inspirer, expirer… » Maïa plaça ses mains contre ses cuisses tout en se penchant doucement. Ne pas avoir dormi avait été la pire idée de toute l’histoire des mauvaises idées.
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MessageSujet: Re: jd & maïa ❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort... ❞ jd & maïa ❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort... ❞ - Page 2 EmptyJeu 13 Juin - 11:40

Encore une fois, j’aurais mieux fait de me la fermer car à trop vouloir arrondir les angles entre le père et la fille voilà que je me retrouvais comme un con dans la bagnole sans trop savoir quoi faire ou dire. Ok c’était une façon purement intellectuelle de s’exprimer mais quand comprendra-t-elle que je suis incapable d’avoir ce genre de réflexion ? J’étais quelqu’un qui vivait dans l’émotion, qui transpirait les choses. Les constatations froides et dépourvues de sentiments se heurteraient toujours à mes réactions vives et gorgées d’émotions. Soupirant, je me laissais aller contre le dossier de la voiture, regardant par le pare-brise durant quelques minutes, cherchant la solution à tous nos problèmes. Nous étions sensés prendre la route pour nous marier et voilà qu’à nouveau, je la blessais. Sérieusement, pourquoi s’acharnait-elle à m’aimer alors que j’étais bon qu’à l’emmerder et la blesser ? C’était à n’y rien comprendre. Malgré moi, je me mis à jouer avec l’anneau que je portais au doigt, l’enlevant quelques minutes. C’est étrange comme sa présence à mon doigt se fit durement sentir comme si j’avais au fond de moi accepter l’idée d’être marié. Je m’étais toujours dit que rien ne se mettrait en travers de la musique et moi, encore moins une femme. Pourtant, Maïa avait réussi par deux fois l’exploit de me couper de mon oxygène et je sentais que si elle me le demandait, je renoncerai à mes rêves rien que par amour pour elle. Cette constatation était effrayante car je n’avais de cesse de revoir ma mère, ce sourire accroché aux lèvres qui avec le recul, m’apparaissait teinté de tristesse et de nostalgie. Je ne voulais pas un jour, me réveiller marié et père de famille tout en espérant pouvoir quitter ma famille pour rejoindre mon rêve. Je savais bien que ce serait la suite logique au mariage. On se marie et après toutes nos belles paroles de liberté, de non conformisme partiraient en fumée pour une histoire de gamins. Je n’avais jamais voulu d’enfant et probablement n’en voudrais-je jamais. Sur cette pensée, je sortis de la voiture pour retrouver Maïa. Je n’aimais pas être en froid avec elle si bien qu’à peine j’étais à ses côtés que je pris la parole. « Je te dois des excuses. Peut-être que dans le fond, je ne voulais pas que tu lui en veuilles car durant des années, je me suis senti orphelin et que j’aurais aimé que mon père s’intéresse à moi au point d’aller voir mes amis pour s’assurer qu’ils étaient de bonnes fréquentations. Maïa, je crois que je ne m’habituerai jamais aux constatations froides et dépourvues d’émotions. C’est pas mal et je réagirais toujours aussi vivement tout comme tu ne pourras pas t’en empêcher car c’est dans ta personnalité. Pour ce qui est ou d’avoir l’instinct paternel, c’est vrai je n’ai pas d’enfants et donc je ne peux pas juger de ma réaction toutefois, je me connais suffisamment pour me dire que jamais, je ne tournerai le dos à mon enfant car je sais ce que cela fait d’être livré à soi-même, d’être renié. Ce soir, tu m’as demandé si cela ne me faisait rien de ne pas avoir ma famille près de moi mais en réalité, j’ai toujours été seul. Je me suis construit seul et j’ai dû faire face à l’intolérance générale. Tu ne sais pas ce que c’est d’aller te présenter à un travail et qu’on te donne jamais de responsabilité parce que tu n’as pas de diplôme ou qu’on te regarde de haut parce que tu es un enfant du  cirque. J’ai appris l’anglais sur les routes et j’ai dû faire face au racisme et la cruauté de bien des personnes : je ne parlais pas bien, j’étais un gitan et j’en passe et des meilleurs. Alors oui, sûrement que je fais un complexe vis-à-vis de toi pour la simple et unique raison que j’admire ton intelligence, j’admire ta force de caractère, ta façon de te débrouiller envers et contre tous. Tu l’as dit, tu n’es pas sentimentale et pourtant, tu es la femme la plus sensible que je connaisse et je crains toujours que ma connerie te brise à nouveau le cœur »
 
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MessageSujet: Re: jd & maïa ❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort... ❞ jd & maïa ❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort... ❞ - Page 2 EmptyJeu 13 Juin - 19:49

JD & Maïa

❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort...❞

Maïa eut tôt fait de se relever dès qu’elle entendit la voix de JD derrière, se heurtant à ses excuses suivies d’un long monologue qu’elle accueillit sans expression particulière sur son visage. A sa décharge, dès qu’on la blessait, elle se fermait telle une huître en vue de se protéger, elle ne pouvait pas s’en empêcher. Le danseur était déjà parvenu à la détruire complètement et bien qu’elle n’ait strictement aucune rancune à son égard, cela ne voulait pas dire qu’elle oubliait. Ceci étant, c’était totalement ridicule de le lui avoir ressorti alors qu’elle lui avait déjà pardonné… ce n’était même pas digne de cette ligne de conduite qu’elle conservait depuis des années et des années. En revanche, face à son nouveau petit laïus sur l’abandon et la solitude, Maïa ne put que soupirer. N’avait-il donc pas compris qu’elle comprenait ? Elle était même celle pouvait le mieux le comprendre sur ce point précis, elle s’était construit à la dure, n’ayant aucun autre choix. L’intelligence n’est pas toujours une bénédiction et bien souvent, la jeune brune préfèrerait que celle-ci ne soit jamais venue à elle à sa naissance. « L’intelligence, c’est ma malédiction à moi JD. Alors oui, je suis capable de gérer le chaos, je m’occupe de moi depuis des années et si je le voulais, je continuerais à agir de la sorte mais tu sais ce que l’on récolte lorsque l’on est quelqu’un comme moi ? Le mépris, la moquerie. A chaque fois que j’ai été en face d’un homme, il m’a considérée comme un vulgaire robot incapable d’agir de façon humaine. Mais c’était la vérité : je ne suis pas capable de comprendre la moitié de tes réactions, la rancœur n’est pas un sentiment que je connais et le sentiment d’infériorité non plus. Je ne comprends pas ces choses. Alors ma colère ne me coupera pas de mon père car je sais qu’il est l’une des choses pouvant m’aider à m’ouvrir. J’ai beaucoup souffert d’avoir un patriarche violent et désintéressé pour tourner le dos à mon père biologique. Mais à ton tour, tu n’as toujours pas compris : je rêverais d’être bête. Sincèrement. Je préfèrerais d’être comme toi, normale. Je voudrais pouvoir ressentir les choses sans avoir à réfléchir pendant de longues minutes. Tu ne vois pas la chose comme moi, JD : nous sommes une équipe, toi et moi. Ca ne marchera pas si tu penses que je suis supérieure à toi alors qu’en fait, tu as mille fois plus de choses à m’apprendre que moi. Tu es l’émotionnel et moi… la pierre ? Par contre, je sais très bien gérer le chaos. » Maïa esquissa un sourire franc tout en se passant une main contre sa nuque. Le plus ridicule, c’était de se disputer pour si peu… « Désolée d’avoir chassé ta main. Je crois que ça m’a fait baliser de sentir que tu ne voulais pas d’enfant du tout. C’est bien ça, non ? » Vouloir avoir le choix… Maïa ne l’avait jamais vraiment eu et quelque part, cela la frustrait.
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MessageSujet: Re: jd & maïa ❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort... ❞ jd & maïa ❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort... ❞ - Page 2 EmptyVen 14 Juin - 12:41

« Arrête de te comparer à une pierre Maïa ; tu es loin d’en être une crois-moi… Je te l’ai dit, tu es la personne la plus sensible que je connaisse mais tu analyses trop les choses pour t’en rendre compte. Si vraiment tu n’étais qu’une pierre, jamais je n’aurais pu briser ton cœur. Il faut être honnête, je t’en ai fait baver et je me le pardonnerai jamais même si toi, tu es encline à passer outre ça. Je devrais vivre avec l’idée de t’avoir fait souffrir, de t’avoir poussé à bout, d’avoir brisé ton cœur. Tu sais, des fois j’aimerai être justement moins dans l’émotionnel et d’être capable de réfléchir et non de vivre à l’instinct car je passe certainement à côté de beaucoup de chose. Seulement, je crois que cela ne sert à rien d’envier l’autre sur la question. Tu as raison, cela ne fonctionnera jamais tant que j’aurais ce complexe mais je ne suis pas un cas désespéré car après tout, tu as réussi à me conduire vers l’autel » plaisantais-je avant de me figer quand elle s’excusa d’avoir chassée ma main avant de mettre les enfants sur le tapis. Oh bordel, c’était le moment où jamais de réfléchir à la réponse que je devais lui donner. L’instinct me soufflait de dire une connerie et de changer de sujet, la réflexion elle, me soufflait de prendre en compte toutes les composantes de la situation. Je me décidais de faire un mix des deux. « Je ne suis pas prêt à avoir des enfants mais cela ne veut pas dire que nous n’en aurons jamais. Je sais que je suis plutôt égoïste comme gars mais un mariage se construit à deux et il est important pour moi, de te rendre heureuse. Si tu as envie d’avoir des enfants alors nous en aurons… Juste que ce n’est pas pressé ? Je veux dire, on a le temps de profiter de nous, de réussir à trouver un rythme à deux non ? » Car après tout, on n’arrivait pas à passer une journée sans se disputer alors avoir des enfants ensemble était peut-être prématuré. Pour ma part, si j’avais été le seul à décider, j’aurais exclu cette éventualité mais voilà, je n’étais pas seul et il était hors de question que je prive Maïa d’un enfant sous prétexte que je n’en veux pas. Oui, je ne voulais pas être ce genre d’hommes, je voulais un mariage où Maïa aurait son mot à dire, où elle pourrait s’épanouir et si cela passait par la case maternité alors je serais présent pour elle-même si je balisais encore plus que pour le mariage –mais ça, c’était mon problème !
 
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MessageSujet: Re: jd & maïa ❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort... ❞ jd & maïa ❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort... ❞ - Page 2 EmptyVen 14 Juin - 13:53

JD & Maïa

❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort...❞

« Tu parles de notre mariage comme si j’avais réussi un exploit absolument phénoménal, c’est un peu déroutant… mais je me plais à penser que je peux peut-être t’apprendre à être un peu plus analyste et que tu peux sûrement m’apprendre à être plus sentimentale. » Maïa esquissa un petit sourire malicieux, son accès de colère étant totalement retombé pour son plus grand bonheur. La colombienne détestait être rageuse… elle avait l’impression de ne plus avoir aucun contrôle sur son être ou même ses pensées et cette sensation restait diablement détestable. Sauf que son passage colérique avait eu du bon : JD semblait enfin comprendre qu’il n’y avait aucune raison objective pour lui de l’envier, tout comme l’inverse était vrai. Ils se trouvaient différents, mais justement, cette différence pouvait faire leur force : il fallait qu’ils acceptent l’un comme l’autre de travailler en équipe, comme un vrai couple que leur mariage allait officiellement sceller. Maïa voulait mettre soigneusement de côté le passé, sans l’oublier bien sûr car il leur appartenait tout de même mais ne plus verser de sanglots sur le mal qu’il lui avait fait… ce n’était ni utile ni bénéfique pour l’un comme pour l’autre. « C’est tout ce que j’avais besoin d’entendre. Je te rassure tout de suite, je ne suis pas prête à en avoir avant quelques années !! J’ai beaucoup trop de choses à gérer avant, d’inconnues qu’il me faut prendre en compte et me propulser trop vite dans l’avenir serait une erreur… il faut que l’on trouve notre rythme. On doit encore accorder nos violons et je suis prête à te donner le temps et l’énergie qu’il faut, mais je ne veux pas me dire que… je n’ai pas le choix. Je veux pouvoir savoir qu’un jour, peut-être, hypothétiquement, on pourrait prendre cette décision… tu comprends ? » Maïa était quelqu’un dont la vie avait été très peu faite de choix, pour diverses raisons. Loin d’elle l’envie de se plaindre mais puisqu’ils construisaient leur couple à deux et que l’avis de l’autre avait une importance capitale, la colombienne voulait qu’ils aient le choix de décider d’avoir un enfant ou de ne pas en avoir suivant les circonstances… juste le choix. « Alors que je vais reprendre la direction du cabinet vétérinaire toute seule à notre retour je ne suis pas forcément pressée d’avoir nausées, sautes d’humeur, douleurs pelviennes, maux de tête, envies ridicules… je crois que je suis suffisamment compliquée sans rajouter une inconnue médicale qui me poussera à changer énormément pendant neuf mois. D’autant que tu dois me faire rêver avec notre première danse en tant que mari et femme et que je t’ai promis un entraînement pour notre nuit de noces… »
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MessageSujet: Re: jd & maïa ❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort... ❞ jd & maïa ❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort... ❞ - Page 2 EmptyVen 14 Juin - 13:54

« Je crois que nous allons nous apprendre beaucoup de chose future madame Cruz » lui garantissais-je avec un petit sourire avant de reprendre « mais oui, tu as réussi un exploit. Je ne suis pas le genre d’homme à accorder beaucoup de crédit au mariage peut-être tout simplement parce que ma mère m’a fait comprendre que même si elle avait été heureuse de nous avoir, que son mariage l’avait privé de ses rêves. Alors, j’ai grandis avec l’idée que je ne me laisserai pas attraper, pas enfermer dans une union avec une femme. Seulement, tu m’as fait voir les choses sous un autre angle et j’ai envie de t’épouser même si j’ai une part d’appréhension au fond de moi » lui avouais-je en toute honnêteté. J’étais heureux et confiant quant à mon choix de me marier avec elle mais cela n’empêchait pas d’être effrayé par cette aventure moi le plus casse-cou des hommes. Il faut dire que c’était une aventure humaine qui bouleversait toute une vie. Cependant, je savais que Maïa était la bonne. Et elle l’était suffisamment pour qu’un jour, j’accepte de fonder une famille. Heureusement pour moi, Maïa me fit comprendre que ce n’était pas pour tout de suite, que je pouvais lâcher la pression. Elle désirait simplement avoir le choix et se dire que dans quelques années, si elle le souhaitait, elle pourrait devenir mère. « J’aime ta vision de la grossesse… Je ne serais pas mécontent de voir ton corps changer, il parait que cela gonfle les seins » plaisantais-je avant de l’embrasser avec amour « Je plaisante, lorsque nous serons prêts tous les deux alors nous tenterons l’aventure mais oui, tu auras ce choix. Je ne te l’enlèverai jamais. C’est important aussi pour moi que tu te sentes bien dans notre couple et que tu t’y épanouisses. Je sais que je me répète mais je ne ferais pas les mêmes erreurs que mon père. Il est resté sourd aux attentes de ma mère bien que je ne doute pas de son amour pour elle. Je ne ferais pas la même chose même si toi et moi avons eu un début laborieux » admis-je avant de reprendre, un peu moins sérieux, un peu plus taquin : « Tu as raison, tu m’as promis un entrainement alors reprenons la route mauvaise troupe ! »

 
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MessageSujet: Re: jd & maïa ❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort... ❞ jd & maïa ❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort... ❞ - Page 2 EmptyVen 14 Juin - 18:05

JD & Maïa

❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort...❞

Maïa laissa esquisser un petit sourire malicieux. « Cela ne fait pas que gonfler les glandes mammaires… la sensibilité est multiplié par quatre en moyenne, cela réveille d’ailleurs la libido chez certaines femmes d’après des études scientifiques très sérieuses. » Ne pas croire qu’elle faisait de tout une analyse… quoique. Mais il ne fallait pas que JD s’imagine qu’il n’y avait qu’un seul point positif avec la grossesse ! En tous les cas, la chose n’était pas à l’ordre du jour et loin de Maïa l’envie de lui mettre le couteau sous la gorge afin qu’il n’accepte, en plus de l’épouser, de lui faire un enfant dans la foulée. Elle ne se sentait pas mature le moins du monde pour s’occuper d’un autre être vivant… elle avait déjà bien assez à faire de sa personne, de ses projets, et souhaitait avant toute chose profiter de son couple avec JD : là-dessus ils étaient pour ainsi dire sur la même longueur d’ondes. Sans doute fut-ce pour cela qu’elle entoura le cou du danseur de son cœur à l’aide de ses bras, un air malicieux plaqué contre ses traits de porcelaine. « Un entraînement avec pour armure le porte-jarretelle que tu aimes bien… tu sais, de couleur bordeaux ! » Léger clin d’œil et Maïa se dirigea vers la voiture. A croire qu’elle s’était donné le mot pour le frustrer et le provoquer. Elle redémarra en deux temps trois mouvements, en route pour de nouvelles aventures, avant de constater que le motel dont elle avait vu l’adresse sur internet n’était pas très loin… « Nous avons deux solutions qui s’offrent à nous : le motel que je convoitais au départ est à une heure de voiture, on peut donc s’arrêter là bas, ou poursuivre et tenter de trouver autre chose. J’ai internet sur mon Smartphone, en tant que copilote, c’est ton devoir de trouver un nouvel itinéraire si tu souhaites choisir la deuxième option. » Maïa esquissa un petit sourire sans pour autant lui accorder un regard : une seconde d’inattention risquait de leur coûter cher et elle n’avait pas envie d’emmener sa belle voiture flambant neuve dans le fossé, cela lui ferait mal ! « Est-ce que je peux te demander pourquoi tu as de l’appréhension ? »
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MessageSujet: Re: jd & maïa ❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort... ❞ jd & maïa ❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort... ❞ - Page 2 EmptyLun 17 Juin - 10:23

Ah oui quand même ! « OK tu viens de me convaincre de te mettre en cloque un jour » plaisantais-je avec un sourire facétieux car rien que l’idée qu’elle soit plus sensible, que sa poitrine prenne du volume et surtout que sa libido s’amuse à jouer les feux d’artifices, franchement même le plus réfractaire changerait d’avis. Bon je devais admettre qu’après, il y aura un truc pas plus grand que mon avant-bras qui braillera mais des fois : nulle victoire sans sacrifice. Mon adorable fiancée se rapprocha alors de moi, entourant mon cou de ses bras et je faisais de même avec sa taille pour la rapprocher davantage. Son petit air malicieux me faisait craindre le pire mais qu’est-ce que j’aimais quand elle l’arborait car il était synonyme de bien des choses. « Hummm tu sais me parler toi… J’adore ton armure » rétorquais-je en retour avec le même air silencieux avant qu’elle ne s’éloigne avec pour simple geste, un léger clin d’œil. Dios cette femme aurait ma peau. Je la suivais donc, retournant m’installer dans l’imposant véhicule avant de tout simplement la regarder comme si elle était folle « Tu crois que je vais m’amuser à jouer les touristes ?! On va au premier motel qui nous tombe dessus car tu m’as un peu beaucoup allumé et je sais que tu en es consciente espèce d’allumeuse » grognais-je mais mon sourire démentait clairement mes propos. J’adorais quand elle s’amusait à me provoquer de la sorte, c’était tout simplement grisant. Le hic, c’est que le sujet redevint sérieux et j’essayais d’ordonner mes mots pour trouver ceux qui ne la mettraient pas en colère. Difficile en sachant combien j’étais le roi pour faire des bourdes avec elle. Je me décidais pour une réponse. « Je crois que c’est de se dire que je vais me lier à toi pour le restant de ma vie. Je ne suis pas quelqu’un qui tombe amoureux comme ça. C’est la première fois que ça m’arrive et je sais que tu seras la seule femme que j’aimerai et que j’épouserai et crois-moi, j’aime cette idée tout comme je t’aime toi. Après, tu me connais, je ne suis pas du genre à m’engager donc un engagement de cette taille, forcément, il y a un peu d’appréhension mais non je ne vais pas changer d’avis, oui je suis heureux de t’épouser et encore oui, j’ai hâte d’être à notre nuit de noces » m’amusais-je à inventer ses questions pour mieux y répondre. 
 
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MessageSujet: Re: jd & maïa ❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort... ❞ jd & maïa ❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort... ❞ - Page 2 EmptyLun 17 Juin - 18:37

JD & Maïa

❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort...❞

« Tu veux que l’on s’arrête au prochain motel ? » osa demander Maïa en toute innocence. A vrai dire, elle était autant conscience qu’inconsciente de la provocation dont elle faisait preuve à l’égard de JD. Après tout, il aimait ça, n’est-ce pas ? La jolie colombienne savait être aussi piquante qu’un piment et douce qu’un petit chaton ronronnant… pas étonnant qu’il ne sache pas à quel saint se vouer. Cependant, fidèle à la demande qu’il avait formulée à demi mot, la jeune brune régla le GPS sur l’adresse dudit motel avant de ne sortir habilement une enveloppe de la boîte à gants, et ce sans quitter la route des yeux ne serait-ce qu’une seconde. Elle la tendit à JD en lui murmurant un « ouvre » malicieux, sans mettre pour autant de côté tout ce qu’il avait dit au sujet de ses craintes, bien au contraire. A vrai dire elle avait eu dans l’idée d’attendre pour lui donner l’enveloppe mais cela lui paraissait être le moment rêvé pour le faire au bout du compte. « Je sais que tu n’es pas quelqu’un qui s’engage et que l’on n’a pas forcément eu des débuts parfaits… moi aussi j’éprouve quelques craintes parce qu’un mariage, ce n’est pas le premier engagement venu. Mais je me dis aussi que tu es le seul à pouvoir me convenir, à être suffisamment patient pour supporter mes élucubrations scientifiques et à être capable de danser avec moi jusqu’à la fin de nos deux existences. C’est bien ce que l’on fait depuis que l’on se connaît, non ? On danse… » Maïa esquissa à nouveau un sourire, presque craintive vis-à-vis de sa réaction quant à l’ouverture de l’enveloppe, mais elle n’hésita pas une seconde à reprendre la parole avant même qu’il n’y put dire un mot afin de calmer la chose : « C’est notre voyage de noces. J’ai pensé que Cuba était la destination parfaite… je voulais te faire la surprise comme un cadeau de mariage mais j’ai pensé que finalement, maintenant… c’était une bonne idée aussi. »
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MessageSujet: Re: jd & maïa ❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort... ❞ jd & maïa ❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort... ❞ - Page 2 EmptyMar 18 Juin - 19:46

« Tu as même intérêt à foncer ! » rigolais-je tant j’avais envie de me retrouver avec elle dans une chambre de motel. Ok d’un point de vue foncièrement objectif, je pouvais passer pour un pervers en manque mais on ne peut pas dire qu’elle ne m’avait pas allumé non plus de son côté ?! Et puis, depuis notre rupture, ce serait notre premier et véritable moment d’intimité et comment dire, j’avais besoin de cela. Je ne suis pas le genre d’homme qui aime s’épancher sur ses sentiments, sur ce qu’il ressent sur un instant T. Non, je suis plus un homme d’action, quelqu’un qui s’exprime au travers de ses gestes et là, j’avais besoin de lui montrer plus que de lui dire mes sentiments. Mais ça, c’était sans compter ma charmante fiancée qui me tendit une enveloppe avec un simple et malicieux « ouvre ».   « Oui on danse querida, je crois même que depuis notre première rencontre, on s’est lancé dans un tango ou un paso doble » plaisantais-je avant d’ouvrir ladite enveloppe avec une certaine impatience. Le contenu me laissa sans voix, étrangement ému. Dios que cela faisait une éternité que je n’avais pas mis les pieds à Cuba, mon pays natal. Ce dernier avait une valeur sentimentale car ma mère y était enterrée. Une de ses dernières volontés que mon père avait respecté bien que cela le crevait le cœur de devoir être loin de sa tombe. « C’est… Je ne sais pas quoi dire, j’ai longtemps eu envie de retourner à Cuba sans trouver ni le temps ni les ressources nécessaires mais là… Merci ! C’est un très beau cadeau que tu me fais mon hobbit. Promis, je t’amènerai un jour en Nouvelle-Zélande pour que tu retrouves ta maison dans la comté» plaisantais-je pour dissimuler ma propre émotion mais ce fut avec une main tremblante que j’attrapais la sienne pour l’embrasser. « Je  t’aime comme un dingue » murmurais-je avant de refermer l’enveloppe. Décidément, elle était faite pour me combler et je me demandais comment je pouvais lui rendre la pareille. C’était important pour moi de lui apporter autant de joie et de bonheur qu’elle pouvait m’en donner. C’était un juste retour des choses car je n’étais pas du genre à recevoir sans donner. Un principe de vie auquel je tenais particulièrement. « Je ne sais pas comment te remercier mais je peux déjà commencer par t’amener au plus près des étoiles querida alors amène nous à bon port » lâchais-je avec malice, essayant de réguler cette émotion forte qui me nouait encore la gorge. 

 
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MessageSujet: Re: jd & maïa ❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort... ❞ jd & maïa ❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort... ❞ - Page 2 EmptyMer 19 Juin - 18:33

JD & Maïa

❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort...❞

Maïa savait qu’elle tomberait juste avec ce voyage à Cuba. La curiosité l’avait poussée à choisir cette destination en premier, mais également l’envie indicible de lui faire plaisir. Ce n’était pas un crime, pas vrai ? Effectivement, la jeune brune ne savait pas exprimer ses sentiments avec simplicité et clarté, mais par contre, elle avait le cœur sur la main, on ne pouvait guère lui enlever cela. Elle préférait donner que recevoir, cela avait toujours été. Réflexe donné par sa mère, sans aucun doute… en tous les cas, elle n’hésita pas à sourire de façon franche au jeune homme face à sa réaction, sentant une délicate béatitude s’emparer de son être alors qu’il tentait de s’épancher sur le plaisir qu’une telle surprise lui procurait. « Tu sais que je suis colombienne et non néo-zélandaise, au moins ? » demanda-t-elle avec le plus grand sérieux. « C’était une image car le film le Hobbit a été tourné là-bas, n’est-ce pas ? Dans ce cas il faut bien séparer la fiction du film, car la Comté existe sur la carte de la Terre du Milieu, monde fictif n’existant pas dans notre monde à nous… peu importe. » Maïa s’était encore perdue dans ses explications mais reprit pied à la réalité lorsqu’il prit sa main pour la portée à ses lèvres, renouvelant de fait ses sentiments de la façon la plus délicate qui soit… avant de n’opter pour un type de remerciement d’un autre ordre. La donne la surprit autant qu’elle ne la fit rire, surtout qu’ils arrivaient justement au motel qu’ils avaient précédemment évoqué. En deux coups de cuillère à pot la chambre était réservée –la jeune femme y ayant mis le prix pour conserver un niveau de confort certain durant toute leur virée de mariage– et Maïa afficha un sourire satisfait en pénétrant à l’intérieur de la grande chambrée où le lit double serait sûrement le plus grand lit où elle n’aurait jamais dormi. Il faut dire que le sien à la caravane paraissait minuscule à côté… « Ils ont même prévu une baignoire, sûrement pour les touristes pressés, j’imagine » ajouta-t-elle malicieusement tandis qu’elle posait son sac en bandoulière et en poursuivant ce qui semblait être son tour du propriétaire. La vérité ? Elle voulait voir combien de temps JD serait capable de tenir avant de ne réduire définitivement la distance entre eux… une sorte de test presque scientifique, en somme ! « C’est une chambre confortable, tu ne trouves pas ? Rien à voir avec la suite que j’ai réservée à Vegas, mais… ça m’a l’air suffisamment douillet. » Surtout pour ce qu’ils avaient à y « faire ».
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MessageSujet: Re: jd & maïa ❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort... ❞ jd & maïa ❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort... ❞ - Page 2 EmptyJeu 20 Juin - 13:09

J’éclatais tout simplement de rire « Oui, c’était une allusion à ton nouveau surnom mon hobbit mais ce n’est pas grave ! » secouais-je la tête de droite à gauche avec un sourire amusé d’accroché aux lèvres. Décidément, il ne serait pas encore venu le jour où Maïa comprendrait du premier coup mes allusions mais ce n’était pas comme si c’était important. J’aimais son côté scientifique et peu encline à comprendre le second degré. Néanmoins, je fus presque soulagé de voir apparaitre le motel et que nous réservions une chambre. Enfin, j’allais pouvoir laisser s’exprimer cette part de moi qui ne rêvait que de la tenir dans ses bras. L’avoir à mes côtés sans pouvoir rien faire sous peine de la déconcentrer et de nous envoyer dans le décor m’avait frustré au-delà des mots. « Pressés ? Je pense surtout le contraire, tu n’as jamais pris un long bain moussant avec quelqu’un ? C’est juste divin mais finalement, non, ne me dis rien. T’imaginer avec un autre homme a tendance à me taper sur les nerfs » grommelais-je en m’étant moi-même foutu dans la merde. Ce n’est pas faute de savoir qu’elle avait certainement dû avoir plus de partenaire que moi –et pourtant, j’étais un ancien gigolo. « C’est sympa en effet, j’ai connu bien plus glauque ! Une fois avec la troupe, on s’est retrouvé dans un endroit où il fallait limite demander la permission aux cafards pour dormir sur le lit » m’amusais-je à lui raconter pour changer de sujet. Puis, désireux de mettre fin à cette distance qui me séparait de ma fiancée, je l’attirais dans mes bras, glissant mes bras autour de sa taille. « Je n’ai pas vraiment envie de parler de la décoration ou même de quoique ce soit. J’ai trop envie de t’embrasser et plus si affinités » lui souriais-je avant de m’emparer avec douceur de ses lèvres dans un baiser des plus sensuel bien qu’il se transforma rapidement en un ardent baiser tant la passion me consumait. « Bordel je ne sais pas comment tu t’y prends pour me rendre aussi dingue de toi mais je t’en prie, ne t’arrêtes surtout pas » murmurais-je contre ses lèvres avant de les reprendre dans un baiser tout en la soulevant dans mes bras. « Lit ou bain ? » lui demandais-je lui laissant le choix des hostilités. Il ne serait pas dit que je ne prendrais jamais en compte les besoins ou les envies de la future madame Cruz.
 
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MessageSujet: Re: jd & maïa ❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort... ❞ jd & maïa ❝ quand le corps est fatigué, quand la solitude brûle plus fort... ❞ - Page 2 Empty

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