« And what do you want me to do with a baby woman ? I’d rather have a sweet thing like you. Men on my ship get bored fast with each other ass. » Faisant abstraction de sa Remarque, Karina s’efforça de rester concentrée sur sa « mission ». « On m’a dit que ça pouvait rapporter gros. Mais si vous n’êtes pas intéressé je trouverais bien quelqu’un d’autre. » Elle haussa les épaules d’un air nonchalant, ne sachant pas exactement si elle adoptait la bonne tactique. L’homme s’adressa ensuite à sa nièce qui ne fit que la pousser un peu plus vers lui. « How much do you want for her ? » « Je ne suis pas à vendre. Vous feriez une très mauvaise affaire. »

« On m’a dit que ça pouvait rapporter gros. Mais si vous n’êtes pas intéressé, je trouverais bien quelqu’un d’autre. » L’homme éclata de rire avant de lui arracher le bébé des mains. « Good luck with that. » Le gamin se mit à pleurer et le capitaine le donna à son bras droit qui sortit une bouteille de chlorophome et l’endormie en un rien de temps. « Je ne suis pas à vendre. Vous feriez une très mauvaise affaire. » Misha ne put retenir un petit sourire et hocha la tête pour signifier à l’autre de lacer l’affaire. Karina était son jouet à elle et aucune membre de sa famille n’était assez bas pour devenir une pute à marin. « Je te donne 95K pour le garçon, et 100k de plus s’il survit le voyage et que j’arrive à m’en débarrasser. »

« Good luck with that. » L’homme lui arracha le bébé des mains et elle dût se forcer à ne pas réagir. Elle ne le regarda même pas lorsqu’il le donna à un autre qui l’endormit avec du chloroforme. Ne pas penser à ce qu’il pourrait devenir. Elle affirma ensuite à l’homme qu’elle n’était pas à vendre et que de toute façon elle ne serait pas une prisonnière très disciplinée. Elizaveta ne la contredit pas et l’homme finit par lui reparler : « Je te donne 95K pour le garçon, et 100k de plus s’il survit le voyage et que j’arrive à m’en débarrasser. » Sa nièce lui avait dit pas moins de 100 000. « J’en veux 110. Et il survivra. » lui répondit-elle d’un air assuré, sans ciller ou détourner le regard une seule fois.

« J’en veux 110. Et il survivra. » « Don’t be so sure about that. » Mais il hocha la tête et l’homme d’Elizaveta se mit à l’écart avec le second du capitaine pour compter les billets. Elizaveta prit Karina par le bras et s’éloigna avec elle pour retourner à la voiture. L’endroit était répugnant et elle évitait de rester plus longtemps que nécessaire. « Just so you know, for a white male child, you can go up to 250. He wouldn’t have give you that much, you’re too new, but next time… » Elle devait se tenir au courant de ce genre de chose pour être rentable dans la famille. « And see, it wasn’t that hard. » Elle lui passa une main dans les cheveux, pour la réconforter, comme si elle venait tout simplement d’avoir un vaccin chez le médecin. Nikolay revient pour les faire entrer dans la voiture et remit une enveloppe dans les mains de la blonde. Une fois à l’intérieur du véhicule, elle compta l’argent rapidement et tendis une petite partie, environs 10K, à Karina. « Je prends une part, mes frais de babysitter, et le reste doivent aller à Oksana. C’est Koschei qui s’occupe de l’argent tu sait, et ce n’est pas parce que c’est ton neveu que tu es garantie de garder tes doigts. »

L’homme finit par accepter son offre et Elizaveta l’emmena très vite dehors. Elle avait juste voulu en finir vite avec tout ça et était soulagée de s’en éloigner. Sa nièce se montra étrangement affectueuse avec elle et Karina se laissa faire, elle n’était même pas tendue et ne cherchait même pas à la rejeter. « Just so you know, for a white male child, you can go up to 250. He wouldn’t have give you that much, you’re too new, but next time… » Ouais, voilà, elle n’était encore qu’une “bleue”. Elle n’avait même pas envie de s’inquiéter de ce qu’elle aurait pu lui faire pour en avoir obtenu si peu comparé à sa valeur réelle. « La prochaine fois je ferais mieux, oui. » Pas qu’elle comptait sur une prochaine fois en fait mais elle n’était à l’abri de rien avec la blonde. « And see, it wasn’t that hard. » Mouais. La brune n’en était pas tellement convaincue de ça, ce n’était pas comme si elle l’avait fait de bon gré. Elle haussa donc simplement les épaules avant de récupérer la liasse que lui tendit Elizaveta. « Je prends une part, mes frais de babysitter, et le reste doivent aller à Oksana. C’est Koschei qui s’occupe de l’argent tu sais, et ce n’est pas parce que c’est ton neveu que tu es garantie de garder tes doigts. » « Qu’est-ce que tu veux que je fasse d’autant d’argent de toute façon ? Tu diras à Koschei qu’il n’a rien à craindre de ce côté et qu’il peut laisser mes doigts tranquille. » Elle aurait trop honte de se servir de cet argent en fait. Puis elle n’en avait pas tellement besoin, elle avait suffisamment pour vivre tous les mois.

« La prochaine fois je ferais mieux, oui. » Elizaveta eut un petit sourire face à sa tante si docile pour le coup. Elle continua à marcher prêt d’elle et essaya de démontrer un tant soit peu d’affection en essayant de la rassurer. Après tout, ça ne c’était pas si mal passé. Elle avait connu beaucoup de négociation qui était tournée au vinaigre pour moindre. « Enfin, le pire reste, à venir tu sais. Ce soir tu vas voir les Alert Amber et le père pleuré à la télé. Demain dans les journaux et partout. Tu vas devoir faire comme si de rien était évidement… » Et pour être certaine, elle allait la faire suivre 24/7h, le temps que cette affaire se tasse et que la brune ait fait ses preuves. Mais pour le moment, c’était la récompense et Misha sépara l’argent dans une fois dans la voiture. « Qu’est-ce que tu veux que je fasse d’autant d’argent de toute façon ? Tu diras à Koschei qu’il n’a rien à craindre de ce côté et qu’il peut laisser mes doigts tranquille. » La blonde s’appuya au fond de son dossier et regarda Karina en penchant la tête sur le côté. « Tu sais Karina, tout ce que tu as eu dans ta vie vient du même genre d’argent. De ton premier berceau jusqu’au billet d’avion qui t’a amené ici et à l’argent qui paye tes études. Ne fais pas comme si ça ne faisait pas partie de toi. Si rien de ça n’existait, tu ne serais pas là non plus. »

Elizaveta était étonnamment affectueuse avec elle et Karina ne savait pas trop ce que cela cachait. Elle n'eut pas trop le temps de s'attarder là-dessus puisque sa nièce repris la parole. « Enfin, le pire reste, à venir tu sais. Ce soir tu vas voir les Alert Amber et le père pleuré à la télé. Demain dans les journaux et partout. Tu vas devoir faire comme si de rien était évidement… » Karina soupira. Elle savait bien tout ça mais elle n'avait pas besoin d'y penser plus que nécessaire. C'était plus facile si elle faisait comme si elle n'y était pour rien. « Ça ira. » assura-t-elle alors. Sauf qu'en fait elle n'était pas certaine que ça irait si bien que ça... Elle n'avait juste pas le choix. Elle s'installa ensuite dans la voiture où la petite blonde lui donna une partie de l'argent qu'elle avait gagné ce soir. Elle le garda bien sûr mais elle affirma ne pas en avoir besoin. Enfin en tout cas ils n'avaient pas de soucis à se faire elle n'irait jamais rien à leur réclamer. « Tu sais Karina, tout ce que tu as eu dans ta vie vient du même genre d’argent. De ton premier berceau jusqu’au billet d’avion qui t’a amené ici et à l’argent qui paye tes études. Ne fais pas comme si ça ne faisait pas partie de toi. Si rien de ça n’existait, tu ne serais pas là non plus. » Elle le savait aussi très bien ça mais bon elle n'avait pas non plus envie d'y penser. Nier était ce qu'elle avait fait de mieux depuis toujours et ça lui avait plutôt bien réussi même si au final ça n'avait pas repoussé tant que ça l'évidence. La preuve, sa famille avait refait surface dans sa vie alors qu'elle s'était convaincue qu'ils "n'existaient pas". Soit. Elle ne répondit rien et reporta son attention sur Elizaveta, elle avait jusqu'ici évité de croiser son regard. « C'est quoi la suite du programme ? » s'enquit-elle alors avec un peu d'appréhension. Elle commençait à fatiguer.

« Ça ira. » Elizaveta regarda sa tante sévèrement et lui prit son menton entre les mains pour la forcer à la regarder dans les yeux. « No, it won’t. » Ce n’était pas parce que la brune avait passé les dernières années que la jeune femme ne la connaissait pas. Elle était de la même chair et du même sang. Elle pouvait lire en Karina les yeux fermés. « But you’re made of strong bones. You prove it today and for that I’m almost proud of you. So you’re going to watch that and you’re going to feel like hell. You’ll want to kill me, to kill yourself and anyone. But you’ll keep it silence. Karina, if you talk, you die. And not quietly. I won’t be able to protect you, understood ? » Elle avait beau avoir fait de sa tante son jouet, elle n’était pas celle qui prenait les décision au final. « C'est quoi la suite du programme ? » Misha pencha la tête. « And what do you want to do ? There must be something you want to learn. » La laisser choisir était une sorte de récompense pour les efforts qu’elle avait fait aujourd’hui. Elle était très considérante, peut importe ce que disait l’autre.

Karina voulait croire que ça allait aller. Elle essayait vraiment s’en convaincre mais elle savait que ce ne serait pas possible, ou pas très longtemps en tout cas. Sa nièce avait raison, dès qu’elle verrait les nouvelles, elle ne pourrait pas cesser de s’en vouloir et d’y penser. Et elle ne le vivrait pas bien mais elle s’efforcerait de faire avec comme elle le faisait toujours. « No, it won’t. » Elle ne la rassurait peut-être pas mais ça n’aurait pas été lui rendre service de toute façon. « But you’re made of strong bones. You prove it today and for that I’m almost proud of you. So you’re going to watch that and you’re going to feel like hell. You’ll want to kill me, to kill yourself and anyone. But you’ll keep it silence. Karina, if you talk, you die. And not quietly. I won’t be able to protect you, understood ? » Elle releva le fait qu’elle était presque fière d’elle. C’était encourageant et tout n’était peut-être pas perdu finalement, même si elle aurait aimé briller pour d’autres qualités. La jeune femme hocha tout de même la tête pour signifier qu’elle avait compris. A présent elle voulait savoir quelle était la suite du programme. Elle se doutait un peu qu’elles n’allaient pas s’arrêter là même s’il commençait à se faire tard. Elle jeta d’ailleurs un œil à sa montre pour constater que la nuit était déjà bien avancée, le cadran affichait presque deux heures du matin. Elle savait qu’elle était fatiguée mais elle n’arrivait encore pas à en ressentir les effets. « And what do you want to do ? There must be something you want to learn. » Elle la laissait choisir ? Ca devait être une sorte de récompense pour elle. Elle appréciait en tout cas. « Je ne sais pas trop, j’imagine que je veux savoir me battre. A mains nues, savoir me défendre. »

« Je ne sais pas trop, j’imagine que je veux savoir me battre. À mains nues, savoir me défendre. » Elizaveta hocha la tête. Elle l’avait laissé choisir, elle ferait donc. Même si ce n’était pas vraiment sa spécialité. « Good choice. » Elle prit son téléphone pour donner l’adresse de la prochaine location au chauffeur. « Koschei will be able to help you with that, more than me. I’ll take him with us, sometime. » Elle n’allait pas lui laisser le choix. « Today well… You gave me such a short notice. » Heureusement pour elles, il était tard, et elles trainaient déjà dans les quartiers malfamés. Elles ne mirent pas longtemps avant d’atteindre la destination et Elizaveta guida sa tante vers l’intérieur. L’endroit avait l’air de rien, vue de la rue, mais en dedans se cachait un des bars clandestins les plus populaires de New York. « You won’t have difficulty to find someone willing to beat you up here. » Elle fit un signe de main à son homme pour qu’il ait placé Karina sur le haut de la liste et elle se tourna vers la brune doucement. « I could teach you rules, and basic and move. But really, you just have to learn to stay alive. » Elle glissa ses doigts dans sa manche et détacha un harnais qui retenait un de ses poignards. Elle le montra à la Russe avant de l’attacher sous son chandail à elle. « I’m going to bet my money on you. Don’t lose. »

Elizaveta la récompensa et permit à Karina de choisir ce qu’elle voulait faire maintenant. C’était vraiment trop généreux de sa part. Sans trop savoir ce qu’elle voulait, elle sortit la première chose qu’il lui était passée par la tête : savoir se battre, se défendre, à mains nues. « Good choice. Koschei will be able to help you with that, more than me. I’ll take him with us, sometime. » Oh vraiment, elle était ravie. Comme si ça ne suffisait pas qu’elle ait à rester avec Elizaveta, elle allait devoir apprendre à lui faire confiance à lui aussi. Cette entreprise lui demandait trop de sacrifices. « Today well… You gave me such a short notice. » Au pire hein, elles pouvaient toujours s’arrêter là. Elle avait le pressentiment qu’elle n’allait pas aimer ce qui allait suivre et qu’elle aurait dû lui demander à ce qu’elle la reconduise chez elle. Sa nièce la conduisit à un bar clandestin et Karina en avait déjà la nausée. « You won’t have difficulty to find someone willing to beat you up here. » La jeune femme regarda autour d’elle d’un air inquiet puis déglutit difficilement. « Bien. » Non ce n’était pas bien du tout. « I could teach you rules, and basic and move. But really, you just have to learn to stay alive. » Là encore elle était vraiment trop généreuse avec elle. “ I’m going to bet my money on you. Don’t lose. » La brune n’était même pas rassurée par le poignard en fait. C’était peut-être pire. « Je vais mourir, tu en es consciente ? Tous ces hommes sont dix fois plus forts que moi. » Surtout qu’elle était épuisée… Qu’est ce qu’il lui était passé par la tête encore.

Elizaveta aurait dû penser bien avant à amener sa tante dans un ring illégal. Celui-ci appartenait à leur famille et il y avait que du beau monde, haut en couleur. Un vrai régale pour les yeux et pour le nez. La blonde marcha à travers la foule sans avoir besoin de se faire un chemin. Les hommes la reconnaissaient de réputation et se tassaient pour leur laisser la place suffisante. Elle amena Karina dans un coin et la guida dans sa prochaine tache. « Je vais mourir, tu en es consciente ? Tous ces hommes sont dix fois plus forts que moi. » La blonde leva un regard un peu ennuyer vers elle. Elle lui disait ça, alors qu’elle avait au moins une tête de plus qu’elle? « They always will be. Strongher and bigger. That’s the point. » Elle lui attacha le poignard bien en place et se mit derrière elle pour attacher ses cheveux vers l’arrière. En faisant son attache, elle se pencha vers l’oreille de Karina et se mit à lui parler à voix basse. « But you just need to look at them. They are drunk. Unbalanced and clumsy. They will want to take you every way they can. Just to prove they can. So you have to be faster and smarter. » Elle revient se placer vers elle et fit un léger signe de tête vers ses gardes du corps. « I won’t let you die Karina, not tonight. But you don’t want to disapoint me. »

Karina allait devoir se battre contre des hommes plus forts et plus grands qu’elle et elle n’était franchement pas rassurée. Après c’était elle qui avait demandé donc elle ne pouvait pas reculer. Et même si elle n’avait pas demandé elle n’aurait pas pu reculer. Devant ses craintes, Elizaveta tenta de la conseiller et de lui expliquer ce qu’elle devrait faire et la jeune femme écouta attentivement, hochant la tête de temps en temps. « I won’t let you die Karina, not tonight. But you don’t want to disapoint me. » Elle soupira longuement tandis qu’on la conduisait jusqu’au ring où elle allait se battre. Elle entra, peu rassurée même si elle essayait de montrer le contraire. Le combat démarra très vite et si elle se prit quelques coups elle réussit à suivre les conseils de sa nièce et à venir à bout du premier homme. Le même manège recommença plusieurs fois jusqu’à ce qu’on lui fasse signe de s’arrêter. Elle avait récolté quelques coups au passage et était franchement essoufflée mais plutôt fière d’elle. Elle attendit ensuite qu’Elizaveta revienne vers elle.

Elizaveta alla s’accorder au bar pour regarder sa tante se battre. Elle envoya ses hommes choisir les adversaires de Karina. La journée avait été rude pour la brune, elle voulait lui donner une leçon, pas l’envoyer à l’hôpital. Quand les combats commencèrent, elle nota dans un coin de sa tête la technique de la Russe et des points à changer. Elle ne plaisantait pas quand elle disait qu’elle allait demander à son frère de l’aider. Elle avait un certain… Espoir en Karina, un projet avec elle. Elle la voyait un peu comme un morceau de glaise qu’elle pouvait former comme elle le voulait et ça l’amusait beaucoup. La jeune femme resta debout, même si certains coups s’étaient voulus durs. L’adrénaline de la journée devait faire son effet, la blonde pourrait parier que demain, sa tante de ne se lèverais même pas de son lit. Les combats finirent et Misha se leva pour aller rejoindre Karina. Elle la tient à bout de bras un moment l’examinant de haut en bas. « Well you’re not dead. Good. What did you learn from that? »

Après avoir terminé ses combats, Karina ne tarda pas à rejoindre Elizaveta. Etrangement, elle ne se sentait pas encore trop mal. L’adrénaline, sans aucun doute. Elle n’avait pas hâte d’être au moment où elle retomberait. Elizaveta l’observa quelques instants avant de prendre la parole : « Well you’re not dead. Good. What did you learn from that? » Ca n’avait pas été aussi difficile qu’elle l’aurait cru effectivement. Elle avait par exemple pu constater que sa nièce n’avait pas toujours tort. « Que tes conseils sont précieux, déjà. » C’était un bon point, elle n’aurait pas parié dessus à la base. Puis peut-être, vraiment peut-être, que comme ça elle pourrait commencer à lui faire un peu plus confiance. « Ce n’était pas si difficile que ça finalement. Enfin… Je pensais avoir plus de difficultés. Qu’en as-tu pensé ? » Si elle ne lui faisait pas un debrief elle n’aurait rien appris de concret parce qu’elle ne pourrait pas se corriger.

Les combats de Karina avaient beau avoir été une ‘récompense’ il faisait tout de même partie de la leçon. Et Misha lui demanda tout de suite de réciter ce qu’elle avait appris. « Que tes conseils sont précieux, déjà. » La blonde eut un sourire en coin, fier de son coup maintenant. « Well that’s a bonus. I hope you’ll listen to me now. » Ça serait tellement plus facile… Et drôle. « The real thing to learn tough. Never trust anything, anyone said. And always be careful for what you wish for. Especially in bargain. The guy earlier, was a dumbass, but they usually aren’t. » Ils faisant de leurs métiers déjouer toutes les gardes côtières et le reste en même temps, ils devaient être ouvert. « Ce n’était pas si difficile que ça finalement. Enfin… Je pensais avoir plus de difficultés. Qu’en as-tu pensé ? » Elle pencha la tête sur le côté pour réfléchir à la question. « It wasn’t half-bad. You have potential. You really have more Mikhalov blood than I tough you had. Good for you. »

« The real thing to learn tough. Never trust anything, anyone said. And always be careful for what you wish for. Especially in bargain. The guy earlier, was a dumbass, but they usually aren’t. » Karina hocha une fois de plus la tête pour montrer qu’elle avait compris. En même temps, bon, elle avait été capable de s’en rendre compte toute seule, surtout pour le premier point. Elle n’avait pas besoin qu’on la prévienne pour qu’elle ne fasse confiance à personne. « It wasn’t half-bad. You have potential. You really have more Mikhalov blood than I tough you had. Good for you. » Elle ne savait pas non plus comment elle devait prendre ça non plus. Elle avait passé tellement de temps à fuir tout ça qu’elle n’aurait pas du s’en réjouir. Pourtant, c’était un peu le cas. C’était toujours ça de gagné, Elizaveta n’aurait pas que des choses à lui reprocher comme ça. « Et maintenant ? » demanda-t-elle avant de se mettre à bailler. Elle était plus que fatiguée, l’adrénaline commençait à retomber. « Est-ce qu’il y a encore quelque chose que tu voudrais que je fasse ou c’est bon pour aujourd’hui ? »

« Et maintenant ? » Elizaveta détailla le visage de sa tante pendant un moment. Elle pouvait voir ses traits s’étirer et les couleurs la quitter, tranquillement remplacer par des ecchymoses. Karina allait avoir une sale journée demain. « Est-ce qu’il y a encore quelque chose que tu voudrais que je fasse ou c’est bon pour aujourd’hui ? » La Russe hocha la tête. « We will escort you home. » Elle fit signe à ses hommes de lacer leurs affaires et se mit à marcher vers la sortie cote à cote avec la brune. « Tomorrow. I want you at my place at noon. Don’t be late. You don’t want me to go to you. » Mikhail leur ouvra la portière et la blonde aide Karina à monter dans la voiture avant de se glisser à côté d’elle. « Don’t lie to your friends unecessary. I don’t think you’re a good liar, you’ll get yourself in trouble. Play with your words and don’t bother trying to explain yourself. » Elle pencha la tête sur le côté et réfléchie un moment. « You got mug in the subway. You’re fine, but you lost your phone. » Elle se pencha pour ramasser le sac de Karina, prendre son téléphone et le lancer par la fenêtre. « I’ll get you a new one tomorrow. Don’t bring the subject on the missing mother and baby. It’s just a piece of news, everybody will have forgorten in three days. Good ? »