« Non. Trouve quelqu’un d’autre. Quelqu’un d’autre. Pas d’enfant. » Misha fusilla sa tante du regard et lui agrippa les cheveux. En la tirant par le derrière de la tête, elle la traina jusque dans une ruelle toute prête et l’adossa en mur. Elle agrippa son cou avec force pour l’empêcher de bouger. On ne lui disait pas non aussi facilement. « I’m sorry ? Did you just tell me no ? » Elle lui serra la gorge encore et regarda autour d’elle. Son homme se tenait à l’autre bout de la ruelle et aucune fenêtre ne se trouvait près d’où elle se tenait. « Tu veux vraiment savoir ce qui se passe Karina ? Ton père va perde sa place. Feliks et Maksym veulent reprendre les rênes de leur père. Et ils peuvent tu sais pourquoi ? » Elle la poussa dans le mur encore un peu en appuyant principalement sur son cou. « Parce que ton idiot de père a refusé de les tuer alors qu’ils étaient encore au berceau. C’est ce qui se passe Karina, c’est ce qui arrive. Les bébés sont dangereux. Ils sont survivants. You. Bring. Me. The. Baby. » Elle la lâche enfin, en reculant de quelques pas.

En moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire, Karina se retrouva bloquée contre un mur, une main serrant sa gorge. Elle n’essaya même pas de se débattre, cela ne ferait qu’empirer sa douleur. « I’m sorry ? Did you just tell me no ? » Si elle avait pu lui répondre, elle lui aurait dit qu’elle n’avait qu’à la tuer si ce non la dérangeait tant que ça. Elle préférait mourir de toute façon plutôt que de tuer cette femme et promettre ce bébé au même sort. « Tu veux vraiment savoir ce qui se passe Karina ? Ton père va perde sa place. Feliks et Maksym veulent reprendre les rênes de leur père. Et ils peuvent tu sais pourquoi ? » Karina la regarda attentivement dans les yeux, attendant qu’elle continue. « Parce que ton idiot de père a refusé de les tuer alors qu’ils étaient encore au berceau. C’est ce qui se passe Karina, c’est ce qui arrive. Les bébés sont dangereux. Ils sont survivants. You. Bring. Me. The. Baby. » Elizaveta la lâcha enfin. Elle mit quelques secondes à reprendre complétement son souffle. « D’accord je te ramène le bébé mais je ne tue pas la mère. » Si son père perdait sa place, plus rien ne la retiendrait en vie elle. Elle n’en avait rien à faire du reste de sa famille par contre. « Je ne vois pas ce que ce bébé a à faire là-dedans de toute façon. »

Sorry ._.

Elle lâcha sa tante aussi rapidement qu’elle l’avait agrippée et du attendre qu’elle reprenne tranquillement son souffle. « D’accord je te ramène le bébé, mais je ne tue pas la mère. » Ses yeux s’assombries pendant une seconde. « Ce n’était pas une négociation Karina. Tu fais ce que je te dis. Tu dois apprendre à ne pas laisser de trace derrière toi. Tu la tues elle et tu me ramènes le bébé. » Elle se foutait de tous les deux en fait. Elle voulait simplement que Karina apprenne à lui obéir, peu importe ce qu’elle lui demandait. « Je ne vois pas ce que ce bébé a à faire là-dedans de toute façon. » Elle haussa les épaules. « Tu dois simplement apprendre à ne plus faire la différence entre bébé, adulte, tout ça. Une cible est une cible. » Elle alla s’adosser contre le mur en face. « Si les frères d’Irina réeussisent. Tu penses peut-être que tu vas mourir rapidement. Mais c’est mal les connaitre. Tu es la fille de leurs ennemis. Mon père, le bâtard et toi allez être pris en exemple et détruits devant tout le monde pour amusement. And you look like a doll… » Elle bâilla et se releva pour s’assurer que la femme était toujours dans son champ de vision. « Ta seule chance de survie c’est d’embrasser ta vraie nature Karina et jouer la partie. »

« Ce n’était pas une négociation Karina. Tu fais ce que je te dis. Tu dois apprendre à ne pas laisser de trace derrière toi. Tu la tues elle et tu me ramènes le bébé. » Oh… Elle n’avait pas du tout pensé au fait que la mère pouvait être gênante après. Elle avait simplement pensé au bébé. Vu comme ça, Elizaveta n’avait sans doute pas tort. Elle soupira. « Très bien. » Cependant, elle n’acceptait pas de faire du mal à un bébé. « Tu dois simplement apprendre à ne plus faire la différence entre bébé, adulte, tout ça. Une cible est une cible. » Elle se retint de lever les yeux au ciel. « Si les frères d’Irina réussissent. Tu penses peut-être que tu vas mourir rapidement. Mais c’est mal les connaitre. Tu es la fille de leurs ennemis. Mon père, le bâtard et toi allez être pris en exemple et détruits devant tout le monde pour amusement. And you look like a doll… » Son discours la laissa sans voix. Elle n’avait pas du tout pensé à ça… Enfin elle savait qu’elle allait mourir quoi qu’il en soit mais elle n’aurait pas cru à tout ça. Mais c’était logique en fin de compte, elle devait apprendre à être moins naïve. « Ta seule chance de survie c’est d’embrasser ta vraie nature Karina et jouer la partie. » La jeune femme baissa la tête, inspira un grand coup avant de la relever vers sa nièce. Leurs regards se croisèrent un instant puis elle partit à la recherche de la femme. Elle ne mit pas longtemps à la trouver et réussi à l’attirer à l’écart. Les gens étaient encore plus naïfs qu’elle… Elle réussit à lui briser le cou du premier coup cette fois. Elle cacha le corps dans une poubelle puis repartit tranquillement avec la poussette. Ensuite, elle revint vers Elizaveta, les mains fermement accrochées à au landau.

« Très bien. » La blonde soupira soulagée que sa tante voie enfin à quel point elle était ridicule de lui tenir tête comme elle le faisait. Si elle se mettait à l’écouter plus facilement, elle avait peut-être espoir d’en faire quelques choses de potables en lieu de la poupée de chiffon qu’elle était maintenant. Elle en rajouta une couche en essayant de lui faire comprendre à quel point elle allait souffrir si elle Feliks et Maksym m’était la main sur elle, ce qui sembla faire son effet. Karina disparue un moment et quelques minutes plus tard, reviens avec un landau dans les mains. Misha sourie doucement et alla prendre le bébé dans ses bras pour essayer de le consoler. « Tu es mieux d’avoir bien réussi ton coup Karina, je n’ai pas envie de devoir payé des hommes pour finir ton boulot à ta place. » Elle donna un coup sur le sac à couche et fit tomber sa contenue par terre. Elle ramassa les serviettes humides et nettoya la poigner du carrosse où sa tante avait touché. « Ne prend jamais plus que nécessaire, ça fait que des ennuies. » Elle sortit de la ruelle comme si de rien n’était pour retourner à la voiture, le bébé toujours dans les bras, et fit signe à sa tante de suivre. « On a un chemin à faire avant de rejoindre notre prochain contact… En attendant, maintenant que tu en sais un peu plus, tu vas me faire plaisir et faire un effort pour te rappeler toutes les fois que tu as vue Irina depuis qu’elle est arrivée ici et me dire exactement ce que tu lui as dit, sur tous les sujets. »

Karina avait fini par s’exécuter. Ça lui avait pris un temps fou, elle se demandait comment c’était que de ne pas avoir de conscience. Ca l’aiderait franchement beaucoup ça. « Tu es mieux d’avoir bien réussi ton coup Karina, je n’ai pas envie de devoir payé des hommes pour finir ton boulot à ta place. » Karina soupira. « J’apprends vite. » répondit-elle simplement. Elle était sûre et certaine que la femme n’était plus en vie. Elle avait fait ça proprement, la pauvre n’avait sans doute pas eu le temps de se rendre compte de ce qui lui arrivait. Elle observa ensuite sa nièce se débarrasser des affaires du bébé. « Ne prend jamais plus que nécessaire, ça fait que des ennuies. » Elle hocha la tête pour faire signe qu’elle avait compris bien qu’elle ne comptait pas enlever un autre bébé de sitôt. Pas de son plein gré en tout cas. Les deux jeunes femmes se remirent ensuite en route. « On a un chemin à faire avant de rejoindre notre prochain contact… En attendant, maintenant que tu en sais un peu plus, tu vas me faire plaisir et faire un effort pour te rappeler toutes les fois que tu as vue Irina depuis qu’elle est arrivée ici et me dire exactement ce que tu lui as dit, sur tous les sujets. » La brune n’eut vraiment pas à réfléchir bien longtemps avant de trouver une réponse. « Je n’ai pas vu Irina encore. » Elle savait qu’elle était mais elle n’avait pas eu le plaisir de la croiser. « Je ne lui ai rien dit. Irina est une ennemie aussi ? »

« J’apprends vite. » Ça. C’était une manière de voir les choses. « Pas assez vite non. Pas pour rattraper toutes tes années de retard. » Il ne suffisait pas de faire ses premiers meurtres pour apprendre à être une Mikhailov, c’était un style de vie plus qu’autre chose. Elle devait se transformer en machine et ne jamais faire d’erreur. Elle devait apprendre à réfléchir d’elle-même et obéir sans penser à la fois. Elle devait acquérir des instincts et une façon de pensés particuliers, elle était encore très loin en somme. Enfin, elle prit le bébé et fit signe à sa tante de la suivre dans la voiture. Elle étudia Karina pendant un moment, elle avait fait beaucoup d’effort donc Misha décida de la récompenser un peu, en lui parlant du complot qui se préparait contre sa famille…. En partie. « Je n’ai pas vu Irina encore. » « Tant mieux. » Elle était tellement insignifiante qu’elle aurait pu se vende sans savoir. « Je ne lui ai rien dit. Irina est une ennemie aussi ? » Elizaveta leva les yeux vers le ciel. « Parfois je me demande vraiment si tu fais exprès d’être aussi stupide, tati*. » La preuve qu’elle n’apprenait pas assez vite. « Irina est Irina. Tu crois vraiment que ça venue à New York était une coïncidence? » Elle replaça le bébé dans ses bras pour l’empêcher de tomber. « Elle a peut-être ‘changé de camps’ depuis que ses frères ont décidé de la tuer, mais c’est une Mikhailov, plus que toi. Ne te fis jamais à Irina. » Leçon #9348.

« Pas assez vite non. Pas pour rattraper toutes tes années de retard. » Karina estimait quand même avoir fait des efforts assez rapidement. La veille, elle se disait encore qu’elle ne deviendrait jamais comme sa famille et qu’elle ne tuerait personne (volontairement du moins, elle n’était jamais à l’abri de perdre un patient sur la table d’opération), quelques heures encore avant même. Mais depuis, elle avait quand même tué trois personnes et enlevé un bébé. « Je fais du mieux que je peux. » Elle ne savait pas ce que pensait Elizaveta mais elle avait quand même énormément pris sur elle. Puis elle avait fait un bon de géant en l’espace de seulement quelques heures. Sa nièce et elles retournèrent ensuite à la voiture accompagnées du bébé et la blonde lui demanda si elle avait vu ou parlé à Irina, sa chère cousine. Bien évidemment que non. Mais du coup, elle ne comprenait pas ce qu’elle avait à faire là-dedans. « Parfois je me demande vraiment si tu fais exprès d’être aussi stupide, tati*. » La jeune femme se retint de répondre de manière très sarcastique. « Irina est Irina. Tu crois vraiment que ça venue à New York était une coïncidence? » Karina haussa les épaules. Elle ne s’était jamais demandé pourquoi Irina était venue à New York elle aussi, elle n’avait pas eu envie d’y penser plus que nécessaire. Pour elle une Mikhailov de plus = un souci de plus. « Elle a peut-être ‘changé de camps’ depuis que ses frères ont décidé de la tuer, mais c’est une Mikhailov, plus que toi. Ne te fis jamais à Irina. » « Je n’ai confiance en aucun d’entre vous, encore moins à Irina. » Surtout qu’il y avait des chances pour qu’elle ou ses frères soient les responsables de la mort de son frère alors… « Tu comptes m’expliquer un peu plus ce qu’il se passé en détail ou je dois encore attendre ? »

« Je fais du mieux que je peux. » Oui, c’était bien son point exactement. Son mieux n’était pas suffisant. « Tant pis pour toi Karina. » Après tout, ce n’était pas son problème. Elle ne pouvait pas la tuer elle de peur des répercussions. Mais si la pauvre se croyait suffisante et se faisait bouffer tout cru. Misha ne pouvait tout simplement rien faire contre ça. Elle était son projet du moment, une distraction. Mais elle n’avait aucune affection pour la chose, juste un pion sur son plan de jeu et parfois, elle pensait encore qu’elle pouvait se trouver dans son chemin. Ce qui était particulièrement dangereux. « Je n’ai confiance en aucun d’entre vous, encore moins à Irina. » La blonde eut un sourire en coin et passa ses doigts dans les cheveux de l’enfant sur ses genoux. Il était étrangement calme, comme s’il pouvait sentir le danger de faire un son. « That’s good Karina. 5 points et une golden star pour toi. » Ne pas faire confiance à personne, une leçon qu’on apprenait au berceau dans sa famille. Même les plus faibles étaient au courant apparemment. « Tu comptes m’expliquer un peu plus ce qu’il se passé en détail ou je dois encore attendre ? » Elizaveta la regarda longuement avant de répondre. Soit, elle pouvait bien lui dire après tout. Il y avait toujours une chance pour qu’elle fasse une bêtise et cours à sa perte prématurée. « Je t’ai dit, Feliks et Maksym veulent la place de ton père, de mon père, de mon frère… » La Sienne par le fait même. « Ils ont déjà envoyé des tueurs pour nous tuer, mais je nous en aie débarrasser. Irina était avec eux, jusqu’à ce qu’elle manque de mourir d’ailleurs. » Enfin, pour elle, il y avait toujours aucune preuve qu’elle était bel et bien de leurs côtés. « Je t’ai sauvé la vie en autre mot tati. » Elle fit mine de soupirer. « Heureusement pour toi que je suis le monstre que je suis non ? »

« Tant pis pour toi Karina. » Visiblement, cela ne convenait pas à Elizaveta. Karina ne voyait vraiment quoi faire de plus pour contenter sa nièce. Certes elle avait des années de retard sur elle, deux décennies même visiblement. Mais elle faisait vraiment des efforts, elle avait quand même tué de sang-froid pour la première fois de sa vie. « Je vais essayer de ne plus te décevoir. » se résigna-t-elle à dire, y mettant toute la bonne volonté qu’elle possédait. Mais c’était compliqué là, elle commençait vraiment à fatiguer. La petite blonde décida ensuite de lui parler et de la mettre au courant de certaines choses. Elle n’avait pas confiance en elle, elle n’avait confiance en personne ici mais elle devait bien se raccrocher à quelque chose. Elle prendre juste prudemment tout ce qu’Elizaveta lui dirait. « Je t’ai dit, Feliks et Maksym veulent la place de ton père, de mon père, de mon frère… » Celle de tout le monde en fait. « Ils ont déjà envoyé des tueurs pour nous tuer, mais je nous en aie débarrassé. Irina était avec eux, jusqu’à ce qu’elle manque de mourir d’ailleurs. » Elle était supposée pleurer là ou pas ? La jeune femme hocha simplement la tête, signe qu’elle suivait. « Je t’ai sauvé la vie en autre mot tati. » Elle regarda la blonde quelques instants en silence. « Heureusement pour toi que je suis le monstre que je suis non ? » « Je dois te remercier en fait ? » Non parce qu’elle était à peu près sûre que sa nièce n’en avait rien à faire que sa vie soit sauve non. « Je serais prudente.» lui assura-t-elle ensuite. Elle ne doutait pas qu’elle allait côtoyer de plus en plus Elizaveta dans les semaines qui suivaient, pour son entrainement au moins. Elle n’aurait plus à s’inquiéter comme ça et elle aurait bien d’autres occasions de lui sauver la vie, si c’était pas merveilleux ça. « Parce qu’ils vont revenir à la charge hein ? Mon père va finir par mourir ? » C’était de plus en plus inévitable et elle le savait bien. Elle ne savait juste pas comment elle se sentait par rapport à ça.

Pardon je savais pas tellement quoi dire

« Je vais essayer de ne plus te décevoir. » Un sourire mauvais s’étira sur le visage de la jeune Russe. Elle adorait ses petits mots mis ensemble. Rien de plus doux à son oreille. « Trying is not enough. » C’était jamais assez, rien était et ne serait jamais assez, pas dans leurs familles. « You need to exceed my expectation Karina, good luck with that. » Et le pire, c’est qu’elle n’était pas spécialement méchante avec sa tante. Réaliste un peu, mais elle savait de quoi elle parlait. Contrairement à Karina, elle n’avait pas couru pour échapper a ses fonctions, elle les avait pris de plein fouet et sa tante devrait se vêtir d’une armure beaucoup plus dure si elle voulait suivre le rythme imposé par leur famille et leurs ennemies. Pour que la brune comprenne bien de quoi il était question, elle se mit à lui décrire ce qui se passait, en ce moment même dans leur petit clan. Elle lui compta pour les deux imbéciles et les tueurs donc elle c’était débarrasser avec, plus ou moins, l’aide d’Irina. « Je dois te remercier en fait ? » La blonde hocha la tête et souris en riant. « Tu devrais être en extase même. C’est de ta tête qui l’est question. » Sa si précieuse petite tête. La fille du parrain. On payerait cher pour l’avoir sur un plateau. Misha préférait la garder sous la main. « Je serais prudente.» « Pas assez non. » Mais bon, au moins, sa serais de sa faute à elle maintenant. « Parce qu’ils vont revenir à la charge hein ? Mon père va finir par mourir ? » La blonde hocha la tête pour faire signe que oui. « Ça t’attriste ? » Elle passa une main dans les cheveux du bébé et lui donna un bisou sur le crâne en jouant avec ses petits doigts, pour le tenir calme. « You’re scare ? »

« Trying is not enough. » Exactement ce qu’elle était en train de penser. Elizaveta ne serait jamais satisfaite. « You need to exceed my expectation Karina, good luck with that. » Karina devait vraiment faire des efforts pour se rappeler que c’était elle qui était allée demander l’aide de sa nièce et non l’inverse. Ce n’était pas évident parce que faire ça était insensé et jamais elle n’aurait pensé perdre la tête à ce point. Elle ne répondit rien, ne sachant que dire. Quoi qu’elle dise, sa nièce le contredisait de toute façon. Mais elle savait qu’elle réussirait à faire mieux, elle était une Mikhailov après tout, elle avait bien dû hériter de quelque chose. Elizaveta lui raconta ensuite tout ce qui se passait autour d’elle, dans sa famille. C’était vraiment la joie visiblement. « Tu devrais être en extase même. C’est de ta tête qui l’est question. » Karina fit un sourire sans joie. « N’exagérons pas non plus. » Elle savait que sa position était loin d’être idéale, elle était la pire en fait. Et elle aurait beau essayer de s’enfuir, cela la rattraperait toujours. « Comme si tu ne rêvais pas de te débarrasser de moi. » Elle avait plus la sensation de lui faire perdre du temps qu’autre chose, Elizaveta ne semblait vraiment pas faire ça de gaieté de cœur. La brune lui indiqua quand même qu’elle serait prudente. C’était bien la seule chose qu’elle puisse faire vu qu’apparemment elle ne faisait pas assez d’efforts autrement. « Pas assez non. » « Ça a l’air d’être un gros problème pour toi. » Elle ne valait même pas la peine qu’elle fasse semblant visiblement. Mais elle avait toujours su à quoi s’attendre de toute façon. Tout comme elle s’attendait à ce que la vie de son père soit menacée au point qu’il finisse par la perdre très vite. « Ça t’attriste ? » Elle haussa les épaules. Elle avait passé tellement de temps à se convaincre qu’elle ne faisait pas partie de cette famille qu’elle ne savait plus vraiment comment elle se sentait vis-à-vis de son père. Elle ne le haïssait pas comme les autres mais elle ne sentait définitivement plus aussi proche de lui qu’auparavant. « You’re scare ? » Karina fixa son regard sur le bébé qui semblait si paisible. Il ne semblait pas avoir peur lui, alors qu’il était plus en danger que jamais. Elle aurait aimé pouvoir être comme lui. « Oui, bien sûr que oui. » avoua-t-elle sans lâcher le bébé du regard. La peur était un bon moteur, elle avait une raison de se battre au moins. Tant pis si cela la faisait paraitre encore plus faible qu'elle ne l'était déjà. « Tout le monde l’est forcément, non ? » Elle était certaine que la blonde l'était aussi par exemple.

« N’exagérons pas non plus. » « Oh I’m not. » Elle avait lavé le sang de sa peau pendant les trois jours qui avait suivi leurs rencontres. Elle en était sortie de justesse. Un deux aurait été lâché sur sa tante, elle n’aurait sans doute pas fait longs feux. « Comme si tu ne rêvais pas de te débarrasser de moi. » La blonde leva la tête vers la femme devant elle et la regarda, un regard doux, sans ciller pendant plusieurs secondes. « And why would I want that ? » Elle pencha la tête pour étudier sa tante quelques instants. Elle était la fille chérie du parrain. Elle avait le potentiel de devenir une arme particulièrement dangereuse entre ses mains. Non, elle n’était pas vraiment jetable. « I like things of value Karina. You are worth a lot more alive, than dead. » Et elle devait rester de leurs côtés, Misha avait l’impression qu’elle serait un pion beaucoup plus important qu’elle le pensait à la base. « Ça a l’air d’être un gros problème pour toi. » « It is actually. You need to watch your back. Constantly. We are not there to protect you, we have to protect ourself already. And you are far too trusthworty and nice to people to your own good. Feliks and Maksym’s men could be in your house right now and you would have no idea. » Elle préférait largement être paranoïaque que non préparée. Puis la conversation changea quand l’ainée demanda si son père allait mourir. Évidemment qu’il allait mourir. Peut-être même qu’il pourrait envoyer Karina l’achever, sa serais bien poétique tout ça. « Oui, bien sûr que oui. Tout le monde l’est forcément, non ? » Elizaveta haussa les épaules doucement et regarda à l’extérieur de la voiture. « I guess so. » En même temps, ne pas avoir peur pour sa vie voulait dire baisser sa garde, ce qui voulait dire danger. « My father would have to die too. And so many people. But that’s not important. We need to survive, above all. That’s the only rule really. »

« Oh I’m not. » Karina pinça les lèvres. Sa nièce avait l’air d’être vraiment sérieuse et elle se rendait pour le coup de plus en plus compte à quel point sa position n’était pas idéale. Et peu importe à quel point elle détestait cette idée, elle allait devoir lui faire confiance au moins là-dessus. Pour sa protection et à chaque fois qu’elle la tiendrait au courant de la situation. La jeune femme était quand même convaincue que la blonde voulait se débarrasser d’elle. « And why would I want that ? » Pour d’étranges raisons, elle la croyait. Elle ne savait pas encore pourquoi cela dit. « Je pensais te faire perdre du temps. Tu n’avais pas l’air très enchantée au début. Alors, pourquoi ? » Elle lui était sans doute d’une utilité quelconque pour elle-même si elle ne voyait pas en quoi. Elle, elle voulait juste retrouver le meurtrier de son frère, après elle ne serait pas en mesure de faire plus. Elle s’était pourtant engagée dans quelque chose dont elle ne pourrait sans doute pas sortir si facilement, d’autant plus que la blonde tenait à ce qu’elle fasse vraiment attention à sa vie alors qu’elle croyait qu’elle s’en fichait totalement, encore une fois. « It is actually. You need to watch your back. Constantly. We are not there to protect you, we have to protect ourself already. And you are far too trusthworty and nice to people to your own good. Feliks and Maksym’s men could be in your house right now and you would have no idea. » « Donc je dois devenir paranoiaque pour être en “sécurité” c’est ça ? Non merci. » Elle faisait confiance facilement et il serait difficile de chasser son naturel. Et la vie d’un paranoiaque ne devait pas être franchement sympathique… A part lui promettre d’être plus prudente elle voyait mal ce qu’elle pourrait faire. « I guess so. My father would have to die too. And so many people. But that’s not important. We need to survive, above all. That’s the only rule really. » « Pour mieux continuer leur travail ? Celui de ton père, et du mien ? » Elle était un peu… perdue.

« Je pensais te faire perdre du temps. Tu n’avais pas l’air très enchantée au début. Alors, pourquoi ? » Bon point. La blonde se contenta de hausser les épaules. Quand Karina était venue la voir au début, elle était certaine d’avoir à faire a des séances de gardiennage extrême. Mais la petite brune s’était montrée beaucoup plus intéressante. Et maintenant Elizaveta aimait bien l’avoir sous la main. Et puis, si quelqu’un domptait Karina, il valait mieux que ça soit elle, la femme serait beaucoup mieux en allié qu’en ennemie. « I see potential, and gain. And you are family, after all » elle supposait que ça voulait dire quelques choses en fait. « Donc je dois devenir paranoïaque pour être en “sécurité” c’est ça ? Non merci. » Elizaveta soupira. Qu’est-ce qu’elle ne comprenait pas encore dans ‘danger de mort’, vraiment. « That or just be ready. If not for you, for the people that you call your friend. » Elle ne pouvait pas être plus claire maintenant. « Pour mieux continuer leur travail ? Celui de ton père, et du mien ? » Elle leva la tête de nouveau pour soutenir son regard, l’air le plus innocent du monde. « Well to win. To live… To bend the world on their knee. » Elle la dévisagea un peu, serrant l’enfant contre elle. « Are you telling me that you don’t like power, at all ? »

« I see potential, and gain. And you are family, after all » Karina ne croyait vraiment pas en l’argument de la famille, c’était juste impossible. Après, elle était un peu surprise du potentiel que sa nièce disait qu’elle avait. Elle lui avait donné l’idée contraire jusqu’ici. « Vraiment ? » Elle avait peut-être ses chances après tout mais elle ne voulait pas dériver de son but premier. « Enfin je ne vois pas ce que tu aurais à gagner dans tout ça, tu sais bien pourquoi je fais ça. » C’était la seule et unique raison en fait. « That or just be ready. If not for you, for the people that you call your friend. » Elle serait prête alors. Même si en fait la paranoïa allait surement la gagner petit à petit à force d’entendre tout ce qui lui racontait Elizaveta. Qu’il lui arrive quelque chose passe encore parce qu’elle l’aurait bien cherché mais il était hors de question qu’il arrive quoi que ce soit à l’un de ses proches. « Quand reprend-on l’entrainement ? Je dois être prête, tu l’as dit. » Parce qu’elle tenait à survivre quand même. « Well to win. To live… To bend the world on their knee. » Pas seulement pour ça, juste parce qu’elle aimait vivre. Mais elle n’arrivait encore pas totalement à penser comme une vraie Mikhailov. « Are you telling me that you don’t like power, at all ? » Elle haussa les épaules, ce n’était clairement pas son but premier et il y avait tellement de personnes plus qualifiées qu’elle pour ça, qui le voulaient encore plus. Elle leur laissait sa place. « Ce n’est pas ce qui m’importe le plus. »

« Vraiment ? » Est-ce qu’elle avait l’air de quelqu’un qui s’embêterait avec quelque chose d’insupportable. « Vraiment. » Elle avait juste besoin d’un peu plus de temps pour la briser, puis la refaire. « Enfin je ne vois pas ce que tu aurais à gagner dans tout ça, tu sais bien pourquoi je fais ça. » Elizaveta leva les yeux au ciel. « Oh please, you know that’s a lie. » Si elle avait voulu venger son frère, vraiment, elle l’aurait déjà fait. « Plus… » Elle se mordit la lèvre de façon non achalante. « You know it’s all conected somehow. Since Vladimir killer came from Asia and all… There’s no doubt about who send them. » Aucun, et ce n’était vraisablement pas les deux cons, mais bon. Karina n’était pas rendue là encore. « Quand reprend-on l’entrainement ? Je dois être prête, tu l’as dit. » « Shhht. » Elle fit un son agacé, comme a un enfant impatient le jour de Noël. « We’ll be there soon. We don’t sell those on every corner, you know. » Elle montra l’enfant d’un coup de tête. « Ce n’est pas ce qui m’importe le plus. » « But you still like it. » Un sourire se dessina sur le visage de la blonde et elle pencha la tête vers le bébé pour jouer avec ses doigts. « You’ll like everything else soon enough. » Il n’avait rien de plus prenant, qui la faisait sentir plus en contrôle, que sentir le battement d’un cœur ennemi s’arrêter sous ses doigts.

« Oh please, you know that’s a lie. Karina fronça les sourcils. Ce n’était peut-être pas important pour la blonde mais ça l’était pour elle et elle s’y tiendrait coute que tu coute. Peu importe si elle devait finir par se débrouiller seule. « Plus… You know it’s all conected somehow. Since Vladimir killer came from Asia and all… There’s no doubt about who send them. » Asie… Elle parlait des frères d’Irina si elle suivait bien ? Elle faisait de son mieux pour tout retenir mais avec la fatigue ce n’était pas évident. « Ce serait Feliks et Maksym ? » Elle n’était pas tellement convaincue, elle n’avait pas vraiment de preuve mais ils étaient des Mikhailov aussi alors tout était possible… « Shhht. Elle voulait reprendre l’entrainement pour être prête mais Elizaveta ne semblait pas vouloir le faire tout de suite. « We’ll be there soon. We don’t sell those on every corner, you know. » Elle avait Presque oublié qu’elle voulait vendre le bébé… « Que va-t-il devenir ? » Elle eut une pensée pour sa mère qu’elle avait tué un peu plus tôt et le père et mari qui allait sans doute les chercher tous les deux toute sa vie sans jamais les retrouver. Si elle voulait s’endurcir elle ne devait plus penser à ça mais il était trop tôt pour qu’elle arrive à faire abstraction de sa culpabilité. « But you still like it. » La blonde la tira de ses pensées. Karina haussa à nouveau les épaules, elle ne savait pas ce que cela faisait, elle n’y avait pas encore vraiment gouté. « You’ll like everything else soon enough. » « Si tu le dis. » répondit-elle d’un air qui se voulait nonchalant. Elle ne voulait pas trop s’attarder sur le sujet.

« Ce serait Feliks et Maksym ? » Non. « Well do you know any other enemies your brother had in Japan ? » Oksana avait forcément bien planté son coup quand même. Elizaveta était sur que sa grande tante n’avait pas pensé à tout, mais Karina était encore trop petite pour bien voir tout ça. « I told you. They are after your father. And what hurt him most, than the lost of his precious children. » C’était pathétique, vraiment. Il était faible et se laissait beaucoup trop jouer par ses émotions, incontrôlables. « Que va-t-il devenir ? » La blonde passa ses mains sur le crâne du nouveau né pour le caresser et le regarda, presque affectueusement. « He’s a little boy. He’ll probably end up on a ship somewhere, if he’s lucky and strong enough. If he’s really pretty they might send him in a borthel and if he’s particulary annoying, well they are going to sell him piece by piece when the time is right. » Il valait, plus cher mort, qu’en vie, c’est certain. « Try to not care too much. Where do you think money for your school and all that come from. » Leurs fortunes étaient basées sur le trafic en tout genre, il ne pouvait pas vraiment pleurer sur le sort des pauvres orphelins qui les nourrissaient. « Si tu le dis. » « It’s not that bad Karina. We usually don’t pick on innocent people, you know that. Today was special really. You didn’t give me any choice with thoses nerves of yours. But usually… » Il descendait rarement dans la rue faire un massacre. Ils s’en prenait à leurs égaux, à ceux qui les avaient déçues et whatnot. Ceux qui jouaient au même jeu.

« Well do you know any other enemies your brother had in Japan ? » « J’essaye de suivre. » Beaucoup lui était tombé aujourd’hui dessus, elle n’était pas encore tout à fait habituée à tout ça. Encore ce matin elle ne savait rien. « I told you. They are after your father. And what hurt him most, than the lost of his precious children. » C’était une raison suffisante, sans doute… Mais ça semblait facile. Enfin, elle n’était pas bien place pour savoir donc elle pouvait sans doute faire confiance à Elizaveta. Tout prenait sens en fait, et c’était logique finalement. Le prochain était sans doute son autre frère, le père d’Elizaveta et Koschei, puis elle. Et il y avait Dimitri aussi, elle avait tendance à l’oublier. Elle soupira et laissa tomber sa tête en arrière un instant histoire de digérer tout ça. A force de le répéter cela prenait plus de poids. Elle reporta ensuite son attention sur le bébé. « He’s a little boy. He’ll probably end up on a ship somewhere, if he’s lucky and strong enough. If he’s really pretty they might send him in a borthel and if he’s particulary annoying, well they are going to sell him piece by piece when the time is right. » En fait elle ne préférait pas savoir, c’était mieux pour elle de laisser aller son imagination à des choses plus sympathiques que tout ça. Elle secoua donc la tête pour essayer de chasser ce que sa nièce venait de dire. « Try to not care too much. Where do you think money for your school and all that come from. » « Ca va demander un peu de temps. » Elle se ferait à la culpabilité jusque-là. « It’s not that bad Karina. We usually don’t pick on innocent people, you know that. Today was special really. You didn’t give me any choice with thoses nerves of yours. But usually… » « Je pourrais me faire à a ça, s’ils le méritent. » Elle serait… une espèce de justicière. Un truc du genre. C’était mieux qu’elle se dise pour mieux accepter de prendre des vies.

« Ca va demander un peu de temps. » Elizaveta hocha la tête doucement. « You had 25 years already Karina. Everything you had in your life, up to this point, was given to you because of blood money. You have to deal with it. » Rien n’était gratuit après tout. « Je pourrais me faire à a ça, s’ils le méritent. » Misha échappa un petit rire en hochant la tête. « I’m sure you will. When crying widow will scream at your feet. When you’ll to punish someone by taking something they care about and setting him or her on fire in front of him… This will comfort you. » Elle aurait pus lui laisses ses illusion, mais bon. Elle allait finir par le savoir tôt ou tard. Le seul secret vraiment, c’était de ne pas attacher aucune importance à aucune vie, sauf la sienne. La voiture s’arrêta et son garde du corps vient lui ouvrir la portière, comme à l’habitude. Une fois à l’extérieur, elle déposa le bambin dans les bras de la brune. « Don’t forget it’s your deal. I don’t want anything less than 100 000 $ and that’s the bare minimum. »

« You had 25 years already Karina. Everything you had in your life, up to this point, was given to you because of blood money. You have to deal with it. » Sauf qu’elle avait préféré imaginer autre chose que ça. Pour tenter de se préserver comme elle avait voulu le faire dès qu’elle avait quitté la Russie en fait. « I’m sure you will. When crying widow will scream at your feet. When you’ll to punish someone by taking something they care about and setting him or her on fire in front of him… This will comfort you. » A chaque fois qu’elle faisait un pas en avant, Elizaveta en rajoutait une couche qui lui en faisait faire deux en arrière. Elle savait qu’elle n’allait pas la ménager mais bon. La jeune femme dévia le regard, s’efforçant de ne pas penser à tout ça. Sa force mentale serait plus importante que sa force physique en fait. La voiture s’arrêta ensuite et elles sortirent enfin de là. La blonde lui posa ensuite le bébé dans les bras et l’espace d’un instant elle fut tentée de s’enfuir avec lui. Enfin, cela n’avait duré qu’une toute petite seconde. « Don’t forget it’s your deal. I don’t want anything less than 100 000 $ and that’s the bare minimum. »« Tu ne viens pas avec moi ? » Elle s’efforça de bercer le bébé pour le garder calme tout en lancant des regards à Elizaveta. Elle n’avait jamais fait ça alors bon si elle la laissait y aller seule il était sûr qu’elle ferait n’importe quoi.

Elle n’avait pas eu besoin d’apprendre à ne pas se soucier de la vie des autres, ça avait été inné chez elle. Dans son monde il y avait elle, Koschei et puis tout le reste étaient plus que secondaires. Elle pouvait les voir crevées comme des mouches et elle ne battait pas d’un cil. Karina devra apprendre à se faire la même genre de carapace, sinon sa carrière ne serait pas bien longue. « Tu ne viens pas avec moi ? » Elizaveta se rapprocha d’elle doucement et posa une main sur sa joue, la regardant presque attendris. Un peu à la manière donc une mère regarderait son enfant le premier jour d’école. « I’ll be there. But you’re in charge. » Sinon elle n’apprendrait jamais. La blonde la lâcha et lui fit signe de la suivre. Son homme principal sur le quai était un capitaine russe, à la tête d’une compagnie d’exportation, il était celui à voir pour la contre-bande. « принцесса ! What do you bring for me today ? » La blonde leva la main pour le faire taire et poussa Karina vers l’étranger. « She has something to tell you. »

« I’ll be there. But you’re in charge. » Karina fut presque soulagée. Presque parce qu’elle ne saurait pas plus comment s’y prendre mais au moins elle ne serait pas totalement perdue. Elle la suivit ensuite jusqu’à un homme qui ne lui disait trop rien de bon. C’était sans doute par lui que passaient tous ces genres de ventes. « принцесса ! What do you bring for me today ? » Elizaveta ne lui répondit pas tout de suite et poussa Karina vers lui. « She has something to tell you. » Karina se motiva mentalement à avancer davantage vers lui, serrant le bébé tout contre elle dans l’espoir de le protéger un maximum avant l’inévitable. Après s’être avancée le plus possible, elle releva la tête sur l’homme et le dévisagea un court instant avant de lui montrer le bébé sans toutefois le lui tendre. « C’est un garcon d’à peine quelques mois, il est en bonne santé. J’imagine que c’est à vous qu’on doit s’adresser pour ce genre de choses ? »

« C’est un garçon d’à peine quelques mois, il est en bonne santé. J’imagine que c’est à vous qu’on doit s’adresser pour ce genre de choses ? » Elizaveta ne quittait pas Karina du regard. Son garde du corps était planté à son côté et il s’occupait de surveiller le capitaine, auquel elle ne faisait pas confiance non plus. Mais pour le moment, elle devait seulement s’assurer que sa tante ne ratait pas sa mission. « And what do you want me to do with a baby woman ? I’d rather have a sweet thing like you. Men on my ship get bored fast with each other ass. » Il se tourna vers elle et Misha du lui donner trois secondes d’attention. « How much do you want for her ? » La Russe sourie, mais ne répondit rien, poussant Karina de l’avant encore une fois.