It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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if I lose my way on this battle ground, will you reach for me or would you be my enemy?

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MessageSujet: if I lose my way on this battle ground, will you reach for me or would you be my enemy? if I lose my way on this battle ground, will you reach for me or would you be my enemy?  EmptySam 2 Juin - 12:21

Le soleil l’aveuglait. A chacun de ses pas, il plissait un peu plus les yeux. Il n’était plus vraiment habitué à sortir, à vrai dire. Ces seules sorties étaient pour se rendre à ses hebdomadaires avec celui qui venait réveiller les démons qu’il souhaitait enfouir au plus profond de son âme. Il n’aimait pas sortir. Il était faux de le dire en fait. La vérité était qu’il n’aimait plus sortir. Nuance. Les mains dans les poches, il traversa une bonne partie des rues bondées newyorkaises. Le casque sur les oreilles, un air de Bob Marley. No woman, no cry chantait la voix aujourd’hui défunte. Pas de femme, pas de pleur. Cette chanson avait longtemps bercé la période rebelle du jeune homme, l’adolescence. La période grunge, raggea de Jan. On se prend pour un petit rasta, on se fait des dreadlocks pour se donner un style, on fume des joints, on se la joue Marley des temps modernes. Cette époque était bien différente de celle d’à présent. Aujourd’hui, adieu les dreadlocks, les joints fumés et son petit rôle de Bob Marley des temps modernes. Aujourd’hui, il était devenu un militaire lambda se baladant dans une ville bien trop remplie à son goût. Il marchait dans cette foule. Faisant abstraction de toutes ces personnes qui pouvaient l’entourer. Casque sur les oreilles, il était dans une bulle, dans cette bulle, dans sa bulle. Sa bulle, la sienne. Celle où personne ne pouvait entrer. Il se contrefichait des gadjos qui pouvaient bien le regarder de travers, ou qui pouvait parler à son sujet. Il s’en contrefichait. Jan était devenu ce solitaire invétéré. Pour sa première sortie (osons le dire), il s’était retrouvé au beau milieu d’Harlem. Ce coin de New-York qui lui restait presque inconnu jusqu’à ce jour-là. S’il était là, ce n’était pas pour visiter la ville dans laquelle il vivait depuis qu’il était enfant. S’il était là, c’était parce qu’il avait un ‘rendez-vous’. Disons les choses comme cela. A vrai dire, il rendait visite à sa (sûrement) rare amie, Maria. Cette fille, elle faisait partie des rares personnes qui ne l’interrogeait pas et qui s’en foutait complètement s’il ne lui parlait pas ou peu. Il appréciait Maria pour cela.
Arrivée devant la porte de l’appartement de son amie, il se demandait encore si c’était une bonne idée. Une bonne idée de venir la voir. A deux doigts de frapper à la porte, il se rétracta. Ce n’était pas une bonne idée, se répétait-il. Il se demandait encore quelle idée s’était éprise de ses pensées pour avoir sorti à cette heure de l’après-midi. Un soupir s’échappa de sa bouche. Puis il toqua enfin à la porte. Il toqua une fois, puis une seconde fois. Il attendit derrière cette fameuse porte du numéro trois, les mains dans ses poches. La porte s’ouvrit enfin. « He… » allait-il commencer à dire, avant de constater que ce n’était pas son amie, Maria, face à lui. Il se tut quelques secondes. « Maria est-elle là ? » lui demanda-t-il alors. Il attendait la réponse de son interlocutrice. Cette interlocutrice aux traits bien communs. Il avait cette sensation d’avoir déjà vu ce visage. Impossible, se disait-il. C’était impossible. Il ne sortait plus de chez-lui, ou rarement, juste la nuit. Et jamais, ô grand jamais, il avait pu faire la rencontre d’une jeune fille, de cette jeune femme. Pourtant, il était persuadé de l’avoir déjà vu. Déjà vu quelque part. Quelque part dans le tout New-York.
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MessageSujet: Re: if I lose my way on this battle ground, will you reach for me or would you be my enemy? if I lose my way on this battle ground, will you reach for me or would you be my enemy?  EmptyDim 3 Juin - 18:08

Kali avait eu une journée très remplie aujourd’hui encore. Maria-Paz aurait sûrement ri en entendant ça mais c’était la vérité. La brune était allée faire des courses aujourd’hui et quand on risquait sa vie à chaque croisement de rue comme c’était le cas pour elle, et bah ça suffisait à faire une journée très chargée. Mais ça, ce n’était pas le genre de choses que sa colocataire pouvait comprendre. D’ailleurs, pou se venger à l’avance des moqueries que celle-ci lui ferait en rentrant de son entraînement, Kali avait pris un malin plaisir à remplir le frigo exclusivement d’aliments très caloriques et totalement prohibée par le régime très stricte de la péruvienne. Elle devrait retourner faire les courses comme ça, ça lui ferait les pieds. « Je sais pas pourquoi tu l’aimes bien franchement. » était-elle en train de dire au lapin tandis qu’elle s’asseyait sur le canapé. Le lapin qui avait un nom et qui ne s’appelait ni chose, ni truc, ni machin. « En plus, t’as vu comme elle t’a appelé. Mon pauvre Gaston, tu devrais juste la bouffer. » Mais comme ce lapin était con, il y avait vraiment peu de chance qu’il l’écoute un jour. Là, il se contentait juste de la regarder, attendant sûrement qu’elle daigne le nourrir ou lui donner à boire. Mais la jeune femme n’en ferait rien, ce serait trop dommage qu’elle le tue ‘par accident’ en le nourrissant. Elle préférait toujours qu’il meurt de faim ou de soif. Maria serait aussi responsable qu’elle si ça finissait comme ça. « Je t’aime vraiment pas tu sais. » conclua-t-elle finalement sans lui prêter plus attention après ça.

La jeune femme était en train de regarder un téléfilm débile quand on sonna à la porte. Elle retint un soupir, vaguement décidée à ne pas aller ouvrir. La seule personne qu’elle pouvait avoir envie de voir, c’était Elia et la blonde avait les clés de son appartement depuis longtemps maintenant. Après, c’était peut-être Maria qui avait encore oublié les clés mais si c’était ça, c’était une raison de plus de ne pas aller ouvrir. Finalement, et sans savoir pourquoi, la jeune femme se leva quand même du canapé, éteignit la télé et se dirigea vers la porte. Elle ouvrit alors et se trouva face à un homme à qui elle n’avait jamais parlé auparavant mais qui malgré tout, ne lui était pas si inconnu que ça. Kali avait bien des défauts mais elle se souvenait en général des gens qu’elle avait déjà rencontrés, même si c’était qu’une seule fois. Et lui, elle resituait très exactement où elle l’avait vu. C’était un soir, alors qu’elle rentrait chez elle et qu’elle avait croisé un mec particulièrement lourd (avec sa chance habituelle quoi) et puis, il était arrivé. Il, le mec en face d’elle en ce moment. Il avait tenté de remettre l’autre à sa place et ça c’était fini en baston. Kali avait fini par se barrer en les plantant tous les deux et sans même remercier son ‘sauveur’. « Maria est-elle là ? » La jeune femme secoua la tête, un peu soulagée en même temps. Il venait pour Maria. En fait, il n’y avait pas trente-six milles autres raisons pour qu’il soit ici maintenant qu’elle y réfléchissait. Il n’avait pas fait des recherches pour retrouver la fille ingrate qu’elle était et le lui reprocher. Ca aurait été tellement ridicule. « Non, elle est partie à son entraînement. » dit-elle simplement, désireuse de refermer la porte au plus vite. Elle aurait pu inviter l’autre à rentrer puisque Maria n’allait pas tarder mais il en était juste hors de question.
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MessageSujet: Re: if I lose my way on this battle ground, will you reach for me or would you be my enemy? if I lose my way on this battle ground, will you reach for me or would you be my enemy?  EmptyLun 4 Juin - 10:29

Il la regarda, songeur. Avant de retrouver où il avait bien pu la rencontrer, il se disait que cela devait être la colocataire de Maria. Sa fameuse colocataire. Il en avait longuement entendu parler. Une fille peu agréable, toujours dans son canapé à zapper les différentes chaines télé, qui détestait tout effort physique, qui n’avait pas de cœur, une vraie peste en soi. En fait, cela, c’était ce que son amie Maria lui avait longuement dit. Elle lui répétait toujours ces mêmes phrases qu’il finit par s’en faire son propre portrait. Une fille laide. Une naine, pas plus grande qu’un mètre quarante-cinq, assez corpulente (mais très corpulente), brune et surtout très velue (comme les portugais. Oui ceci est un cliché et je vous emmerde, lecteur). Rien bien flatteur pour ladite colocataire, il fallait l’avouer. Jan s’était donc fait son propre portrait de cette… Kaliska. Oui, Kaliska était le prénom de la colocataire de son amie. Kaliska par-ci, Kaliska par-là, il n’y avait pas de toute, c’était bel et bien la fameuse ‘Kaliska’ qu’évoquait à de nombreuses reprises Maria. D’après cette dernière, elle semblait être le petit diable. Le petit diable bien gras. Oui, bien gras. Alors, Jan la regarda de haut en bas, puis de bas en haut. Observant attentivement la jeune fille qui se trouvait en face de lui à cet instant précis. Elle n’était pas comme il se l’était imaginé. Elle ne ressemblait pas du tout au portrait peint par son esprit. Elle était normale. Une fille banale, normale physiquement. Pas trop grosse, pas trop maigre. Un style vestimentaire décontracté. Un débardeur noir, un jean un peu trop large pour elle et nus pieds. Kaliska, c’était donc toi, pouvait-il alors se dire à lui-même. Puis la jeune fille prit alors enfin la parole. « Non, elle est partie à son entraînement. ». Cette voix. Il l’avait déjà entendu quelque part. Flash de souvenirs dans la gueule. C’était un soir. Lorsqu’il allait rejoindre ce bar dans lequel il avait coutume d’aller, c’était un peu son QG, on peut dire. Puis dans la rue, il y avait cette fille. Cette fameuse fille qui répétait à tue-tête à un garçon (un peu trop lourd) de la lâcher. C’était là qu’il l’avait rencontré pour la première fois. Il ne savait pas ce qu’il lui avait pris ce soir là. Sûrement cette putain de théorie par laquelle il ne faut pas faire chier les filles. C’était peut-être cela, alors il a décidé d’intervenir. Non pas au près de la jeune fille, mais du gars. Et on sait tous comment cela s’est terminé. Baston et la demoiselle s’était envolée entre temps. C’était elle. Il l’a reconnu par sa voix. Jan secoua légèrement la tête, il semblait quelque peu perdu par toutes ces révélations soudaines. Puis il hocha la tête lorsqu’elle venait de lui dire que son amie était à son entrainement quotidien. Il aurait dû s’en douter de cela. Il aurait dû oui, mais pourtant il était persuadé qu’elle était déjà revenue à cette heure-ci. Tant pis, pensa-t-il alors. Et sans un mot, il se retourna et fit quelques pas. De toutes ces minutes qui s’étaient écoulées, Jan ne lui avait pas adressé la parole. Il s’était contenté de quelques hochements d’épaules ou de tête, mais rien de plus. Alors il s’apprêtait à partir, il se stoppa net dans son élan et se retourna. La colocataire de Maria était sur le point de fermer la parole lorsqu’il prit la parole. « Tu lui diras que… » il marqua une brève pause. « Que Jan est passé. » finit-il par dire. Posant un dernier regard sur cette Kaliska, la fille mystérieuse de l’autre soir mais aussi le gras diable de Maria.
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MessageSujet: Re: if I lose my way on this battle ground, will you reach for me or would you be my enemy? if I lose my way on this battle ground, will you reach for me or would you be my enemy?  EmptyMer 6 Juin - 18:38

Kali se moquait bien d’avoir l’air impoli. Elle voulait juste qu’il s’en aille et se demandait bien pourquoi elle ne lui avait pas encore claqué la porte au nez. De toute manière, s’il l’avait reconnu, il devait déjà pensait qu’elle l’était, impolie. Et tout un tas d’autres choses d’ailleurs. En plus, s’il était pote avec Maria, celle-ci n’avait pas du se gêner pour parler de Kali en mal. C’était ce que faisait la mexicaine dès qu’elle le pouvait, se plaindre de sa colocataire. Elle le faisait même avec le lapin, c’était dire. En tous les cas, elle attendait quand même patiemment, et en dépit du fait qu’elle se moquait de ce qu’il pouvait penser, que le jeune homme veuille bien tourner les talons et s’en aller. Sauf qu’il avait l’air un peu attardé aussi, et qu’il semblait être long pour comprendre que Maria n’était pas là et que la brune l’invitait donc à s’en aller. Au bout d’une éternité, enfin, il se détourna et s’éloigna un peu, sans rien dire. Au moins, comme ça, elle n’avait pas à regretter de s’être montrer si peu aimable, il semblait pire qu’elle là-dessus. Cool.

La brune s’apprêta donc à refermer sa porte et retourner s’assoir devant la télé. C’était un programme tellement super et enrichissant : passer son temps à glander sur le canapé, on ne pouvait définitivement pas rêver mieux. Néanmoins, l’autre – qui avait vraiment un temps de réaction affolant tellement il était lent – se retourna à nouveau vers elle et prit bientôt la parole. « Tu lui diras que… » La jeune femme leva un sourcil interrogateur, en attendant qu’il veuille bien dire la suite. Celle-ci arriva bientôt. « Que Jan est passé. » Jan… Elle le connaissait ! Et pas que parce qu’il l’avait ‘sauver’ un soir. Non, elle le connaissait aussi parce que Maria avait passé un temps fou à lui parler du super, du merveilleux, du magnifique Jan. Elle en avait tellement entendu parler d’ailleurs que Kali avait commencé à se lasser d’entendre vanter ses mérites. C’était une sorte de dieu sur terre à écouter la péruvienne. Tel qu’elle le lui décrivait, Kali s’était plutôt imaginé une espèce de mec sportif, aussi obsédé que sa coloc, agaçant avec un égo encore plus énorme que ses prétendus muscles. En bref, Kali avait décrété qu’elle ne l’aimait pas bien avant de l’avoir vu pour la première. Enfin, maintenant qu’elle le voyait pour de vrai et dans la lumière, elle devait bien avouer qu’il ne collait pas vraiment à la première image qu’elle s’était fait de lui. Elle avait pensé qu’il serait sûrement… un peu plus vif d’esprit. Elle ne le voyait juste pas comme ça en fait. « Hum, ok. Je lui dirais si j’y pense. » répondit-elle en haussant les épaules. En fait, elle allait y penser mais ça dépendrait surtout de la manière dont mp serait aimable avec elle quand elle rentrerait. Et vu comme Kali avait rempli le frigo, il y avait beaucoup de chance pour qu’elle soit forcée ‘d’oublier’ ça. Tant pis. Il pourrait toujours appeler la baleine s’il voulait vraiment. « C’est tout ce que tu veux que je lui dise ? » demanda-t-elle quand même à contrecoeur. On ne savait jamais, s’il se souvenait d’un truc au dernier moment et qu’il l’embêtait encore plus longtemps, autant qu’elle demande ça maintenant quoi.
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MessageSujet: Re: if I lose my way on this battle ground, will you reach for me or would you be my enemy? if I lose my way on this battle ground, will you reach for me or would you be my enemy?  EmptyJeu 7 Juin - 14:57

Troublé, il l’était. Son portrait semblait partir en miettes petit à petit. Tous les détails de son tableau fondés par les paroles de son amie Maria semblaient s’effacer. Troublé, il l’était. Mais Jan ne voulait pas s’attarder sur cela. Sur ce truc, sur cette fille, sur toutes ses pensées qui se mélangeaient. Un melting-pot de portraits. Deux portraits qui bataillèrent dans son esprit. L’un était faux, l’autre plus ou moins vrai. Qu’importe lequel était le vrai, cela l’importait guère. Que cette fille qu’il s’était longuement imaginée n’était pas celle qui était le fruit de son imagination. Il s’est trompé, il s’était bêtement trompé. Mais tant pis. Tant pis, ça ne lui changerait pas sa vie ça, de savoir qu’il s’était trompé. Tant pis. Son regard se posa de nouveau sur le visage de Kaliska. Un visage joli à regarder, des traits gracieux qui dessinaient le pourtour de ce minois. Il pouvait déceler quelques marques de maquillage très discret. Une jeune fille naturelle qui n’avait rien des pimbêches ou michetonneuses new-yorkaises. Des grands anneaux de couleur argentée pendaient de ses oreilles et venaient orner ce si joli visage. Puis il y avait ces yeux verts. Ces yeux auxquels Jan ne pouvait guère se détacher. « Hum, ok. Je lui dirais si j’y pense. » venait-elle de lui dire. Si elle y pensait ? Il fronça les sourcils. Se demandant bien là comment elle pourrait oublier. Après tout quand un parfait inconnu vient frapper à votre porte, qu’il demande à voir votre colocataire préférée, on ne peut pas oublier ça quand même. Bien sûr que non. N’importe quelle personne lambda pourrait se demandait qui était-il. Et surtout qu’est-ce qu’il venait faire là ? Oui, d’ailleurs pourquoi il venait chez Maria celui-là, hein ? La jeune femme, l’inconnue de ce fameux soir ou le monstre de Maria, venait de reprendre la parole. « C’est tout ce que tu veux que je lui dise ? ». Jan porta un regard un peu interrogateur à son interlocutrice. Elle venait de lui demander si c’était tout ce qu’elle veut lui dire. Comme s’il devait faire passer un autre message à son amie, Maria. « Dis-lui que je passais pour… Non, en fait c’est tout ce que j’ai à lui dire. » dit-il en se rétractant. Non, en fait, c’était juste cela qu’il devait lui dire à Maria. Le reste, elle devait bien se douter le pourquoi de sa venue. Jan n’était pas ce genre de garçon à rendre visite par surprise à ses amis, à ses rares amis. Non, il n’aimait pas cela les surprises. Il détestait même cela, il fallait avouer. Puis il haussa les épaules, avant d’enfoncer sa main dans la poche de son gilet où il y sortit comme par magie son cellulaire. Un petit coup d’œil furtif à l’heure, et aussi regarder si Maria ne lui avait pas par hasard envoyé un message pour lui prévenir de son retard. Deux nouveaux messages. Le premier était de l’un de ses frères, de Jason plus précisément. Le second était justement de Maria. Cette dernière l’informait de son retard et qu’elle préviendrait Kaliska de sa venue, de la venue de Jan. A l’instant même où son regard se détacha de l’écran de son téléphone portable, une sonnerie un peu ringarde retentit dans tout l’appartement de son amie et la jeune inconnue. Un petit air de Justin Bieber criant « oh baby baby ». Il la regarda un peu intrigué, puis un petit sourire amusé se dessina sur ses lèvres. Jugeant les goûts musicaux un peu douteux de cette fille. Elle partit donc à l’intérieur de l’appartement, laissant la porte ouverte et laissant, par la même occasion, Jan seul.
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MessageSujet: Re: if I lose my way on this battle ground, will you reach for me or would you be my enemy? if I lose my way on this battle ground, will you reach for me or would you be my enemy?  EmptyJeu 7 Juin - 23:54

Juste après lui avoir demandé si c’était tout ce qu’il voulait qu’elle lui dise, Kali sut qu’elle allait devoir s’armer de patience à nouveau. Sa certitude fut renforcer quand l’autre, Jan, lui lança un regard interrogateur. Elle retint un soupir, elle avait été très claire pourtant, elle ne voyait pas ce qui avait ou susciter cette expression dans ce qu’elle avait dit. Vraiment. Finalement, il daigna quand même répondre. « Dis-lui que je passais pour… Non, en fait c’est tout ce que j’ai à lui dire. » La jeune femme fronça les sourcils. Ouais, donc c’était bien. « Ok donc… » Elle se recula légèrement, prête à refermer la porte avant de se raviser. Juste histoire de quelques secondes. « Au revoir. Ca a été… euh, un plaisir de te rencontrer Jan. » déclara-t-elle quand même. C’était assez ironique en fait mais bon, ça n’était pas d’une grande importance. Au moins, il ne pourrait pas se plaindre de son impolitesse là, elle était tout ce qu’il y avait de plus aimable.

C’est à peu près à ce moment-là que la brune entendit son téléphone sonner. Et quelle sonnerie : Elle l’aurait reconnu entre mille. C’était celle qui annonçait que la baleine tentait de la joindre et qu’elle ne devait surtout pas décrocher. Non, elle coupait juste son téléphone au plus vite quand ça arrivait. Elle avait d’ailleurs choisir un morceau qui allait merveilleusement bien à Maria, une chanson de Bieber. En effet, sa colocataire était comme toutes les ados pré-pubères hystériques, fan de jb. A tel point qu’elle n’aurait pas été surprise de retrouver une photo de lui sous l’oreiller de la jeune femme. Genre une photo qu’elle embrasserait tous les soirs avant de s’endormir. C’était assez pathétique. Enfin bref, tout ça pour dire qu’en temps normal elle n’aurait pas répondue mais comme Jan était là, elle pouvait difficilement raccrocher au nez de l’autre comme ça. Elle s’excusa rapidement et fit semblant d’ignorer le petit sourire qu’avait fait Jan en attendant la sonnerie. Elle aurait pu se justifier à ce propos mais elle se moquait bien de ce qu’il pouvait en penser en fait. Dans l’appartement, elle put répondre au téléphone en toute tranquillité. La conversation avec Maria fut courte, mais suffisamment longue pour mettre à dur épreuve les nerfs de la jeune femme. L’autre voulait qu’elle laisse entrer son ami Jan en attendant qu’elle rentre. Elle n’allait pas tarder et blablabla. Bah oui bien sûr. Kali finit par lui raccrocher au nez avant de revenir vers le jeune homme qui se tenait toujours devant la porte. Le laisser entrer. Et puis quoi encore ? Ca voulait dire qu’elle allait devoir endurer sa présence. Et tout ça alors qu’il avait l’air aussi peu aimable qu’une porte de prison et que même Gaston semblait avoir plus de conversation de lui. Ca promettait. En se retrouvant devant lui, Kali réussir à faire un petit sourire forcé. « Hum… en fait, tu veux entrer ? Maria ne devrait pas tarder. » Elle ne savait pas pourquoi elle faisait ça, vraiment quoi. Sûrement pour éviter une prise de bec avec Maria après mais si elle ne s’engueulait pas à propos de ça, il y aurait bien une autre raison donc bon. Sans attendre de réponse, la jeune femme se recula pour le laisser entrer. La baleine avait vraiment intérêt à vite arriver maintenant.
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MessageSujet: Re: if I lose my way on this battle ground, will you reach for me or would you be my enemy? if I lose my way on this battle ground, will you reach for me or would you be my enemy?  EmptySam 16 Juin - 0:14

Il regarda de nouveau sa montre. Calculant le temps que son amie, Maria, pourrait mettre à venir jusqu’ici. Il ne savait pas où elle était, mais elle devait ne pas être très loin pour lui dire qu’elle arrivera très bientôt. Sûrement à cinq ou six minutes d’ici. Ce qui au final ne ferait pas beaucoup de temps à l’attendre, certes en secondes… ça fait beaucoup. Il enfonça minutieusement les mains dans les poches de son jean. Laissant apparaitre sa montre swatch d’un vert très pomme. Profitant que la porte soit ouverte, il regarda discrètement. Observant l’inconnue dénommée Kaliska au téléphone avec une personne. Il se demandait bien quel genre de personne était-elle au fond. Sûrement l’une de ces filles qui se prenait pour une adolescente de treize ans encore en fleur, à écouter à tue-tête ces chanteurs à minettes pour jeunes filles en fleur et en mal d’amour. Sûrement l’une de ces filles bordélique, incapable de se gérer elle-même. Sûrement était-elle l’une de ces filles pimbêches, superficielles et bien trop fières d’elle. Sûrement l’une de ces filles qui vivait de la rente de ses si riches parents, que dieu les bénisse. Il se demandait bien qui pouvait se cacher derrière ce personnage. Elle semblait être totalement différente de ce portrait qu’on lui avait peint. Chaque coup de pinceau s’effaçait pour donner naissance à un nouveau portrait. Un portrait au trait encore bien flou, au trait estompé et peu net. Elle ne semblait pas si sauvage et impolie que lors de cette première fois. Elle semblait si… si strict, si sévère, ça lui donnait presque ce côté coincé, recluse sur elle-même. Non, en fait… ça ne lui donnait pas du tout envie de la connaitre. Et puis il était persuadé. Persuadé que Maria avait du la bassiner elle-aussi en lui parlant de lui. Maria, elle était étrange elle-aussi quand elle s’y mettait. Jan lâcha un soupir dans cette attente qui, au final, lui semblait si longue. C’était si pénible d’attendre, enfin de compte. Il pensait que ce n’était qu’un truc de gens bien trop pressés par le traintrain quotidien. Mais non. Et c’est alors que la jeune fille revient. Arborant un sourire des plus forcés. Jan eut voulu lui dire que ce n’était pas la peine de s’efforcer à se donner l’air sympathique, c’était bien trop d’effort pour si peu. Mais il eut préféré se taire et l’écouter. « Hum… en fait, tu veux entrer ? Maria ne devrait pas tarder. ». Maria n’allait pas tarder. Oui, cela, il l’avait déjà compris en lisant le message qu’il avait reçu quelques minutes auparavant. Il haussa les épaules, et sans même qu’il ait répondu, elle se recula pour le laisser entrer. Jan fut donc obligé de faire un pas en avant, puis tout bêtement il la remercia. Il ne savait pas vraiment pourquoi il venait de lui dire merci, mais il venait de le faire. Sûrement la remercier de sa gratitude ou de sa fausse gentillesse. Il entra dans le havre de paix de Maria et Kaliska sans un mot, avant de se retourner vers la jeune fille présente. Il la regarda longuement, ne sachant que faire, ni que dire. Il avait l’impression d’être dans l’une de ces situations dont son docteur folledingue lui parlait tout le temps. Une conversation banale avec une personne lambda. Quand on n’avait plus envie de communiquer avec les gens, comment on faisait ? On ne parlait pas. S’il ne parlait pas, elle le prendrait pour un muet, ou un mec bien trop timide, ou un légume sur pattes ou que sais-je encore. Il devait donc prendre son courage à deux mains. « Tu es donc la colocataire de Maria… » lâcha-t-il. « Kaliska, c’est ça ? » finit-il par lui demander.
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MessageSujet: Re: if I lose my way on this battle ground, will you reach for me or would you be my enemy? if I lose my way on this battle ground, will you reach for me or would you be my enemy?  EmptyMar 19 Juin - 14:32

Kali s’était écarté pour laisser Jan passer. Elle ne savait pas pourquoi elle avait fait ça. D’habitude, elle était très loin de se laisser dicter sa conduite par Maria et d’écouter ce qu’elle lui disait de faire. Elle aurait été plutôt du genre à justement envoyer le garçon balader ou lui claquer la porte au nez pour faire exactement le contraire de ce que l’autre lui avait dit. Mais il fallait croire qu’aujourd’hui c’était différent. Il fit un pas dans l’appartement et la remercia. Ce n’était pas la peine vraiment. De toute évidence, il ne devait pas se douter que Kali n’avait vraiment aucune envie de le voir ici. Elle lui fit signe que ce n’était rien avant de refermer la porte. Cool. Voilà, maintenant ils étaient là tous les deux à se regarder sans avoir rien à se dire. Kali pourrait remercier Maria quand elle arriverait, c’était grâce à elle tout ça. Elle était certaine qu’elle avait du le faire exprès, cette fille était tellement tordue. L’autre ne devait pas être beaucoup mieux d’ailleurs. L’autre, c’était Jan bien sûr. Jan qui, après avoir passé un moment à le regarder se décida enfin à parler. « Tu es donc la colocataire de Maria… Kaliska, c’est ça ? » Alors là, c’était fort. Il avait enfin décidé de parler pour dire la chose la plus évidente qui soit. Oui, elle était la colocataire de Maria, c’est bien pour ça qu’elle se trouvait dans son appartement hein. En tout cas, elle avait vu juste, Maria avait bien du parler d’elle à Jan. Elle imaginait déjà ce qu’elle avait pu raconter sur ‘la grosse Kaliska Aixeres’ . Rien que des mensonges sans aucun doute, même si elle pensait tout savoir, Maria ne la connaissait pas. Il y avait tellement de choses que la péruvienne ignorait sur elle, des choses qu’elle ne saurait jamais. « Ouais c’est ça… Mais je préfère qu’on m’appelle Kali. » dit-elle alors.

Elle s’avança un peu et fit signe à Jan pour qu’il la suive au salon. Enfin, à moins qu’il préfère rester comme un con dans l’entrée quoi, c’était son choix. Il la suivit et arrivé au salon, Kali s’assit sur le canapé avant de poser son regard vers lui. « Tu peux t’assoir si tu veux hein. » dit-elle en fronçant les sourcils. Il fallait tout lui dire à lui en fait. Bien qu’elle vienne de s’assoir, elle se redressa. « Tu veux quelque chose, à bore ? A manger ? » Elle ne voulait pas qu’on dise après qu’elle accueillait mal les gens. C’était faux, elle savait se montrer très gentille par moment. Comme là quoi. Elle décida d’attendre qu’il lui réponde avant de se diriger vers la cuisine. Ca ne servait quand même à rien qu’elle se déplace pour rien, surtout qu’elle n’aurait pas su quoi ramener là comme ça. S’il était dans le même genre que Maria, il était à peu près certain qu’il n’y aurait rien qui lui plairait dans le frigo.
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MessageSujet: Re: if I lose my way on this battle ground, will you reach for me or would you be my enemy? if I lose my way on this battle ground, will you reach for me or would you be my enemy?  EmptyVen 29 Juin - 10:42

C’était tout ce qu’il avait à lui dire. Il était certain que ce n’était pas des répliques fusant d’intelligences ou que sais-je. Mais dépasser la barrière du mutisme était plus qu’un grand effort pour le jeune soldat. Vivre dans une permanente bulle, refuser de partager son expérience, refuser de parler tout simplement et devenir ce garçon froid, sans intérêt. Aucune personne de son entourage ne comprenait ce changement, ce si grand changement. Les gens comme Kaliska le prenaient juste pour un abruti de plus, incapable de tenir une conversation. En fait, non. Jamais, jusqu’à présent, il ne s’était retrouvé face à une personne lambda qui lui était inconnu. Dans le cas de Kaliska, elle n’était pas si inconnue que cela. Grâce à Maria, il savait un bon nombre de secrets au sujet de cette jeune fille. Cette dernière venait d’approuver ce qu’il venait de dire. « Ouais c’est ça… Mais je préfère qu’on m’appelle Kali. ». Elle préférait qu’on l’appelle Kali. D’accord, c’est noté. La prochaine fois, il saura comment l’appeler. La prochaine fois. Bien entendu, il n’y en aura pas. Alors la dénommée Kali (puisque c’est ainsi qu’il faut qu’on l’appelle, ne la vexons pas) fit quelques pas en avant et pénétra dans le salon. Silencieusement, les mains dans les poches de son jean, Jan la suivit à son tour et se stoppa net à côté du canapé. Il la regarda s’asseoir, toujours dans ce silence angoissant. Kali le regarda à son tour, lui disant qu’il pouvait lui aussi s’asseoir. «Tu peux t’assoir si tu veux hein Tu veux quelque chose, à boire ? A manger ? ». Et alors qu’il comptait répondre une réplique un peu ironique-foireuse, elle se releva et partie en direction de la cuisine tout en lui demandant s’il voulait quelque chose. Boire ou manger. Ou bien les deux. Jan posa un regard sur la jeune fille qui était déjà rendue au réfrigérateur, telle une fusée. « Je veux bien une bière si tu as. ». Une bière, boisson préféré du pochetron lambda. Non, pourtant, Jan n’était pas ce genre de personne. Enfin… si, il buvait… beaucoup, ces derniers temps. C’était une certaine façon d’extérioriser ce qui n’allait pas chez-lui. Le truc du parfait désespéré. Ce n’était pourtant pas LA solution, mais c’était celle qu’il avait choisi.

Alors que Kaliska était à la recherche d’une canette de bière qui devait, certainement, se cacher quelque part dans la cuisine, Jan s’assit dans le canapé comme la jeune fille lui avait conseillé quelques minutes auparavant. Aussitôt, il se rappela ce que son amie Maria lui avait dit au sujet de « Kali et de son précieux canapé ». Il sourit et pouffa silencieusement de rire avant que Kali réapparut. Canette de bière et de coca à la main, elle se réinstalla dans le canapé, au côté de Jan à présent. Sans un mot, enfin si avec un mot (un merci quoi), il se saisit de la canette qu’elle brandissait fièrement au bout de son bras avec un large sourire. «Ce canapé est un peu ta propriété privée, non ? Ou ta chasse gardée… je ne sais plus exactement. Enfin, apparemment, on risque sa vie en s’asseyant dessus… » dit-il alors, un petit sourire au bout des lèvres.
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MessageSujet: Re: if I lose my way on this battle ground, will you reach for me or would you be my enemy? if I lose my way on this battle ground, will you reach for me or would you be my enemy?  EmptyLun 2 Juil - 14:07

La brune attendait patiemment que Jan lui dis ce qu’il désirait. Elle espérait vraiment qu’il voudrait bien quelque chose, comme ça, ça lui donnerait une bonne raison de se déplacer jusqu’à la cuisine et de ne pas rester là comme une imbécile à le regarder sans savoir quoi dire. Finalement, le verdict tomba. « Je veux bien une bière si tu as. » Kali hocha la tête et se dirigea aussitôt vers la cuisine, en prenant bien son temps. Elle ouvrit le frigo et mit un moment avant de trouver ce qu’elle chercher. Elle venait de faire les courses après tout, il y avait trop de trucs dedans. Elle finit quand même par mettre la main ce qu’elle voulait et revint au salon avec une bière et un coca à la main. « Tiens. » fit-elle en lui donnant sa canette. Elle se rassit ensuite sur le canapé, à côté de lui et fixa la télé éteinte. Suprême intérêt.

C’est Jan qui brisa le premier le silence qui s’était encore installé entre eux. Pourtant, vu ce qu’il raconta, il aurait mieux fait de continuer à se taire. « Ce canapé est un peu ta propriété privée, non ? Ou ta chasse gardée… je ne sais plus exactement. Enfin, apparemment, on risque sa vie en s’asseyant dessus… » Ou de choisir un autre moment. Kali, qui était en train de se battre avec sa canette pour l’ouvrir, leva brusquement la tête. Au même moment, elle arriva enfin à ouvrir son stupide coca mais se coupa le doigt. « AIE ! » Elle reporta son attention sur son doigt. Il pissait le sang. Enfin, c’était l’impression qu’elle avait. Tout ça à cause de Jan. Elle le détestait tiens. En fait non, c’était Maria qu’elle détestait parce que c’était la faute de la péruvienne tout ça. Elle était tellement forte qu’elle arrivait à pourrir la vie de Kali même quand elle n’était pas là. Elle attrapa un mouchoir sur la table en soupirant. Il faudrait vraiment qu’elle songe à la mettre à la porte, que cet être diabolique se trouve un autre appartement où vivre et une nouvelle victime à faire chier. « C’est Maria qui t’as dis ça hein ? » dit-elle d’un ton froid. C’était une pure question rhétorique, elle n’attendait aucune réponse à ça puisqu’elle savait qu’elle voyait juste. « Enfin ouais c’est ça, c’est ma propriété. Si j’étais toi d’ailleurs, je me lèverai au plus vite, on sait jamais si je décidais de te tuer maintenant. » ajouta-t-elle en levant les yeux au ciel. Comme si, c’était son genre. Elle avait gardé le crétin de lapin en vie quoi, ça montrait bien à quel point elle était gentille et généreuse et parfaite et blablabla. Gosh ! Elle allait tuer Maria dès que celle-ci reviendrait. En tout cas, elle avait changé d’avis, finalement, Jan correspondait peut-être à l’image qu’elle avait de lui quand Maria lui en parlait. Il ne devait pas être que ce garçon paumé et à côté de la plaque qu’elle avait l’impression de voir depuis qu’elle avait sonné. « Tu sais, apparemment, toi tu es un crétin arrogant. » Ce n’était pas exactement ce que Maria avait dit à son sujet, mais c’était tout ce que Kali en avait retenu.
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MessageSujet: Re: if I lose my way on this battle ground, will you reach for me or would you be my enemy? if I lose my way on this battle ground, will you reach for me or would you be my enemy?  EmptyLun 2 Juil - 15:47

Sa réplique n’était la plus comique qu’elle soit. Jan ne voulait pas passer pour le clown de service. Il voulait juste tenter de détendre l’atmosphère. Entre eux, l’atmosphère semblait un peu froide, si ce n’était pas beaucoup. Jan se montrait distant et méfiant, bien qu’il fasse des efforts. De gros efforts. Kali, comme il devait l’appeler, il la connaissait un peu. Il la connaissait grâce à ce que Maria lui disait d’elle. Ces quelques mots ne semblaient pas avoir l’effet voulu sur la jeune femme… tant pis. Un essaie reste un essaie. Des fois, on obtenait ce qu’on voulait. Des fois, c’était un échec… Dans le cas de Jan, c’était plutôt un échec. Un bel échec même. Tant dit qu’il réfléchissait à savoir comment il pouvait se rattraper, il ne fit guère (ou plus) attention à la jeune femme qui était installée à côté de lui. Il tourna juste l’œil vers elle, lorsqu’elle s’exclama d’un douloureux « aïe ». Il ne fit guère attention au doigt légèrement ensanglanté de Kali. Cette dernière prit d’ailleurs la parole. « C’est Maria qui t’as dis ça hein ? Enfin ouais c’est ça, c’est ma propriété. Si j’étais toi d’ailleurs, je me lèverai au plus vite, on sait jamais si je décidais de te tuer maintenant. ». Ouh. Elle n’était semblerait-il pas sympathique. Pas étonnant qu’elle passe une grande partie de ses journées seule dans cet appartement. Pourtant, il avait été prévenu. C’était Maria qui lui avait dit ça. Que Kaliska n’avait rien de la jeune fille douce et agréable. Elle était plutôt dure et froide… à présent, il pouvait le confirmer. Kaliska est dure et froide. Jan resta silencieux, se contenta d’un petit sourire et d’un regard lancé. « Bitch please… » aurait-il pu lui répliquer, mais silencieux, il resta. Il porta à hauteur de sa bouche la canette de bière qu’il avait préalablement ouverte puis but une gorgée. Il se désaltéra en buvant une seconde gorgée. La voix de la froide Kali retentit une nouvelle fois dans la pièce. « Tu sais, apparemment, toi tu es un crétin arrogant. ». Un crétin arrogant. Elle nous donnait l’impression de parler d’un adolescent en pleine crise. Jan aurait pu en rire. Mais il préféra ne pas envenimer son cas. Un silence de quelques minutes. « Ca par contre, ce n’est pas Maria qui te l’a dit. Et même si ose pester le contraire, je ne te croirai pas. » dit-il.
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MessageSujet: Re: if I lose my way on this battle ground, will you reach for me or would you be my enemy? if I lose my way on this battle ground, will you reach for me or would you be my enemy?  EmptyMar 3 Juil - 14:35

Kali n’aurait sûrement pas du se vexer pour cette histoire de canapé. Elle n’aurait pas du se montrer si froide d’un coup. Et surtout, elle n’aurait jamais dut dire qu’il paraissait que c’était un crétin arrogant. Mais elle était en colère. Après Maria. Même pas lui, mais puisqu’il était le seul là, c’était sur lui qu’elle devait passer ses nerfs. En plus, sa coupure, aussi petite soit-elle, lui faisait vraiment mal au doigt. « Ca par contre, ce n’est pas Maria qui te l’a dit. Et même si ose pester le contraire, je ne te croirai pas. » Kali lâcha un soupir. C’était ce qu’elle lui avait fait comprendre, c’était suffisant. Elle ne daigna pas répondre et resta silencieuse, le regard toujours posé en face d’elle. Au bout d’un moment, elle se redressa et déposa sa cannette de coca sur la table. « Je reviens. » déclara-t-elle avant de prendre la direction de la salle de bain. En fait, elle allait juste chercher un pansement. C’était la seule raison valable qu’elle ait trouvé pour quitter la pièce. Parce que même Gaston était d’une compagnie plus intéressante.

Encore une fois, elle prit un maximum son temps. Elle fit même un détour par sa chambre pour pouvoir téléphoner en toute tranquillité, sans risquer d’être entendu. Elle avait quelques mots à dire à Maria, quatre exactement. Elle tomba sur la messagerie, c’était mieux comme ça en fait. « Je vais te tuer. » dit-elle juste avant de raccrocher et de retourner au salon. Jan n’avait pas bougé et sa colocataire n’était pas arrivée par miracle pendant ce temps-là. Cool ! Elle ne reprit pas place sur le canapé et commença à ranger machinalement quelques trucs qui traînaient ça et là. C’était quelque chose qui arrivait rarement. Si la présence de jan la faisait ranger un peu, ce n’était peut-être pas si mal en fin de compte. Pendant qu’elle faisait une pile avec les magasines, elle se creusait la tête pour chercher ce qu’elle pouvait bien lui dire. Elle n’avait rien à lui dire en fait, c’était bien simple. « Tu veux peut-être mettre la télé ? » finit-elle par dire, complètement désespérée, en lui montrant la télécommande sur la table basse. Elle regretta aussitôt ce qu’elle venait de dire. « Ce n’est pas ma propriété privée, tu ne risques pas de mourir en l’allumant et en mettant la chaîne que tu veux. »
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MessageSujet: Re: if I lose my way on this battle ground, will you reach for me or would you be my enemy? if I lose my way on this battle ground, will you reach for me or would you be my enemy?  EmptyMer 4 Juil - 11:31

Et le silence s’installa de nouveau après que Maria est pris la parole. Jan se contenta alors de boire une nouvelle gorgée de sa bière. La surnommée Kali n’avait décidément pas d’humour, ou peu. Non, en fait, elle n’en avait pas du tout. Un humour inexistant. A croire que cette fille était la plus frigide de New-York. Il se demanda alors comment une fille comme Maria pouvait se retrouver avec une fille comme elle. C’était presque étonnant. A son tour, il soupira lorsqu’elle lui dit qu’elle revenait. Pars et ne reviens jamais, songea alors Jan. Alors que la brune venait de disparaitre, il se saisit de son téléphone. Sûrement dans l’espoir d’avoir des nouvelles de Maria. Mais rien, nothing, NA-DA. Nada de chez nada. Il soupira. A son tour, il envoya un message à son amie. T’arrives bientôt ? Voilà mot pour mot ce qu’il venait de lui envoyer. C’était simple et concis. Pas besoin de grandes phrases. Bien sûr, il fallait comprendre que la compagnie de cette chère Kali n’était pas spécialement à son goût. Froide, rigide, peu d’humour. Le stéréotype de la vieille fille. Voilà donc ce qu’était Kali, une vieille fille. Qui plus est mal polie, mal éduquée, ingrate. Enfin ça, c’était ce qu’il pensait d’elle ce fameux soir. A croire qu’aujourd’hui, elle tentait de se rattraper. En parlant d’elle, elle venait d’ailleurs de revenir dans la pièce. Elle s’empressa à ranger quelques magazines féminins qui étaient parsemées à droite ou à gauche dans l’appartement. Il la regarda quelques instants, avant de reporter son attention sur son téléphone. Il espérait si fortement que Maria lui réponde. Ou mieux encore, que la porte d’entrée de l’appartement s’ouvre et qu’elle apparaisse. «Tu veux peut-être mettre la télé ? Ce n’est pas ma propriété privée, tu ne risques pas de mourir en l’allumant et en mettant la chaîne que tu veux. ». C’était ce qu’elle venait de lui dire. Mettre la télé ? Il arqua un sourcil. A vrai dire, il était indifférent à cette proposition. Télévision ou pas télévision, ça ne changera en rien la situation, leur situation. Puis Kaliska prit la peine de rajouter qu’il ne risquait pas de mourir. Quelques minutes plutôt, il aurait pu en rire. Mais là, non. Silencieux, il resta avant de daigner prendre la parole. « Vraiment ? Je ne vais quand même pas prendre ce risque… parce que pourtant, j’avais cru le comprendre. » finit-il par rétorquer. « Et puis normalement, Maria ne devrait pas tarder… à moins que ce soit l’un de ces malicieux tours… ».
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MessageSujet: Re: if I lose my way on this battle ground, will you reach for me or would you be my enemy? if I lose my way on this battle ground, will you reach for me or would you be my enemy?  EmptyMer 4 Juil - 19:01

Kali était trop aimable avec lui. Malgré le fait qu’il se montre juste insupportable, elle avait quand même proposé gentiment qu’il mette la télé s’il le voulait. Et puis, pour éviter qu’il refasse le même coup qu’au sujet du canapé, elle avait prit les devants en lui assurant qu’il ne risquait rien s’il allumait la télé. Vraiment trop gentil de sa part hein. Enfin à la manière dont il restait silencieux comme ça, elle imaginait bien qu’il ne partageait pas sont point de vue. « Vraiment ? Je ne vais quand même pas prendre ce risque… parce que pourtant, j’avais cru le comprendre. » Parfait, qu’il aille au diable. Elle décida de ne plus lui prêter la moindre attention à partir du moment où il avait dit ça. Elle continuait juste de ranger sans le regarder, seul ses gestes un peu plus brusque qu’avant trahissaient son mécontentement. Elle manqua même de casser un verre en le posant un peu trop brusquement sur le bar. « Et puis normalement, Maria ne devrait pas tarder… à moins que ce soit l’un de ces malicieux tours… » L’un de ses malicieux tour… Kali aurait plutôt appelé ça un piège. Elle la retenait bien celle-là d’ailleurs. IL s’était bien écoulé une bonne trentaine de minutes depuis qu’elle lui avait dit qu’elle était sur la route pour rentrer hein. Kali espérait qu’elle avait une bonne raison pour tarder autant : s’être fait écrasé par une voiture par exemple.

Alors qu’elle désespérait de voir Maria revenir un jour et qu’un silence de plomb s’était définitivement installé entre elle et Jan, kali entendit la clé tourner dans la serrure de la porte et la porte de l’appartement s’ouvrir. Maria , sans aucun doute. La péruvienne arriva vite dans le salin, visiblement très fière d’elle et Kali lui lança un regard assassin. Après ça, elle attrapa son sac et sa veste. « Bon moi j’y vais, amusez-vous bien. » déclara-t-elle juste. Puis en passant près de Maria, elle ajouta en baissant le ton. « Ne refais plus jamais ça. » Ces quelques mots dit, elle quitte les lieux et claqua la porte derrière elle.
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MessageSujet: Re: if I lose my way on this battle ground, will you reach for me or would you be my enemy? if I lose my way on this battle ground, will you reach for me or would you be my enemy?  Empty

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if I lose my way on this battle ground, will you reach for me or would you be my enemy?

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