It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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amen.

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MessageSujet: amen. amen. EmptyLun 28 Mai - 22:21

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SPENCER & VICTOR
Marcher : activité physique qui épuisé au bout d’une certaine (longue) distance parcourue. Tu te demandais bien là ce que tu fais au beau milieu de cette rue nocturne. Un seul lampadaire comme lumière. Le silence régnait dans ce mini cœur newyorkais. A croire que tu étais le seul de sortie à cette heure-ci précise en ce début de soirée. En fait, non, tu n’étais pas seul. Avec toi, il y avait cette fille au caractère bien trompé. Cette fille que l’on nommait tous Simmy. Simmy, tu l’aimais bien toi. A vrai dire, les personnes que tu n’aimais pas, tu pouvais sur les phalanges de l’un de tes doigts. Oui, tu as un grand cœur. Oui, tu aimes tout le monde. Oui, tu aimes naïf de croire que tu pourrais aimer tout le monde. Et pourtant. Te voilà à cavaler dans les rues en compagnie de cette mignonette. On pourrait croire que c’est ta petite-amie. Tu sais : ce vieux cliché qui veut que tu l’emmènes au restaurant pour votre premier repas romantique. Mais vois-tu ce n’est pas le cas ce soir. Ce soir, tu ne faisais que de la suivre. Un peu comme un toutou. Elle voulait absolument que tu viennes avec elle. Prétextant qu’elle ne voulait pas sortir seule. Parce que sortir seule, le soir, ce n’était pas très rassurant. Tu n’as pas refusé son invitation, bien entendu ! Bien entendu que tu n’allais pas refuser ! Alors tu la suivais là, trainant des pieds. L’idée de te retrouver dans un bar ne t’emballait guère, il fallait l’avouer. Allez, avoue-le que t’aimes pas sortir. Cette nana, c’est un virus. Ce genre de meuf qui te secouera pour te faire sortir de ta petite vie de casanier. Tu déteste ça, mais putain qu’est-ce que tu l’aimes Simmy. Oui, tu as toujours été un peu masochiste sur les bords. Tu vois là, dans quelques secondes, tu vas rentrer dans ce bar. Dans quelques secondes… trois, deux, un… tu vas rentrer. Toi, Victor.

Ce dernier s’introduit dans l’endroit, en compagnie de sa jolie amie (et non petite-amie) Simmy. Elle semblait si enthousiaste à l’idée de cette soirée qui semblerait être rythmée par quelques notes musicales. Car oui, Simmy était une grande fan de musique. Rien d’étonnant, elle était disquaire. La musique, elle baignait quotidiennement comme lui, il baignait dans la mode. « Viens par-là ! » lui dit-elle, en le tirant par le bras. Victor semblait un peu déstabilisé par les lieux. A vrai dire, c’était la première fois qu’il mettait les pieds dans un tel bar. Les deux amis s’installèrent alors à une table et portèrent vite leur attention sur l’artiste qui se produisait sur la petite scène. Rapidement, Simmy ne pouvait pas s’empêcher de juger. Mais la chanson se termina et le pseudo-artiste salua son public avant de laisser place à un autre jeune artiste en herbe. Victor n’eut pas le temps de regarder qui allait être le prochain à se produire. En effet, un serveur était venu à leur hauteur pour prendre leur commande. « Je vais prendre… un jus d’orange » dit-il doucement, avant de se faire couper la parole par son amie. « Tu déconnes ? Allez, hop… deux bières, please ! » lâcha-t-elle. Puis elle attendit que le serveur disparaisse pour reprendre la parole. « Un jus d’orange ? Tu déconnes sérieux ! C’est pour les petites filles ça ! ». Elle riait, elle le taquinait. Comme toujours. Et les premières notes de musique retentirent dans la salle qui écouta silencieusement le début. Victor et Simmy étaient tellement intrigués par ce soudain silence, qu’ils se tournèrent tous deux. « Pas mal… » en jugea la jeune fille. Quant à Victor, il regarda la jeune fille qui était sur la petite scène. Ce visage connu, comme si il l’avait déjà rencontré, cette voix si mélodieuse qu’il avait sûrement dû rencontrer dans d’autre circonstance. Il la connaissait. Il en était certain. Son petit cœur s’emballa à l’écoute de la chanson. Non pas qu’il fut transcendé par cette musique, mais plutôt par cette fille. Cette fille, oui. Il n’avait qu’une hâte que cela se termine vite. Mais bien sûr, ses espérances fut vaines, ce n’était que le début… alors il la dévora des yeux. Ne faisant même plus attention aux commentaires de Simmy.
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MessageSujet: Re: amen. amen. EmptyLun 28 Mai - 23:36

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Dans le fond de la scène d’un bar aussi petit que sympa, je sirotais mon troisième verre de la soirée. Quelle heure était-il? Pas assez tard pour que ce soit mon tours. Les gens étaient encore trop sobres dans la place pour que ce soit à moi. C’était ça se dégoter un contrat via les journaux; on n’a pas les meilleures cases horaires et le meilleurs publique du monde. Mais je m’en fichais royalement. Je ne jouais pas pour l’auditoire qui, de toute façon, venait ici pour les pichets pas trop chers. Je me fichais totalement de ces ignares saoulons qui parlaient trop fort, criaient parfois des insanités et manquait totalement de classe et savoir vivre. Une fois assise sur le tabouret, la guitare callé contre ma jambe, il n’avait que la musique. Que mes doigts sur les cordes de ma guitare et la mélodie que je chantais d’une voix juste mais pas spectaculaire. Je devais remercier mes cours de solfège pour cela. De tous les artistes de la soirée, j’étais sans doute la seule qui était capable de chanter sans fausse note, et j’avais un bon registre. Quelque chose de bien pour ce genre de petit spectacle. Mais je n’ai jamais eu l’illusion de chanter si bien que je pouvais avoir ma propre carrière solo. Avec mes parents, je n’aurais jamais eu le droit d’avoir eu ce rêve, et franchement ce n’était pas quelque chose qui me branchait. Si je jouais quatre soir semaine dans ce bar, ce n’était ni pour l’argent ou la gloire comme la plupart des artistes avec moi. Non. J’étais là pour renouer avec la musique, m’imposer à jouer, à pratiquer chez moi. Je m’occupais, j’occupais ma tête. Et ainsi, je ne plongeais pas dans une mer de tristesse comme en Écosse ou en Espagne. Non. Je vivais. Je prenais chaque jour à la fois. Je m’autorisais à revisiter mes classiques préférés, des chansons connues, d’autres moins. Si je jouais dans ce bar, c’était pour éviter que le poison qui me rongeait les veines ne devienne que ma seule source de pensée. Je me concentrais sur autre chose. Et ça me faisait grand bien. Dès que j’en aurais marre, j’annoncerai ma démission et je quitterai la grosse pomme pour aller ailleurs. Disney sans doute. J’ai toujours rêvé d’y aller. C’était maintenant ou jamais. Mais pas aujourd’hui. Pas ce soir. Je n’avais pas fini de me m’imprimer de New York.

Au bout du quatrième verre mon nom fut appelé. Mon endurance a l’alcool augmentait depuis que j’avais commencé à consommer plus régulièrement. Je ne me sentais que légèrement ivre, alors qu’avant j’aurais sans doute eu la tête dans les toilettes. Avais-je de l’endurance, ou le mal que j’essayais d’apaiser avec de l’alcool ne faisait que s’accroitre et prenait plus de force. Ce n’était pas le moment de tomber dans ce genre de penser. Une petite blague au micro et voilà. Je replonge dans un endroit unique à moi où je ressens une paix intérieur profonde que seule la musique peut m’apporter. Je me mis à chanter une balade. L’audience était réceptive ce soir. C’était agréable. J’avais l’impression que le monde arrêtais de tourner et que tout ce qui comptait en ce moment c’était les chansons que j’enchainais. Des reprises, trop peureuse de mettre mes propres compositions sur une scène. A l’école on m’a appris à comprendre la musique, la lire, la sentir. Mais pas à avoir le courage de montrer sa propre musique intérieur. L’avant dernière chanson, mes yeux se posèrent sur un jeune homme qui me regardait avec une intensité à faire frémir les plus prudes d’entre nous. Je connaissais ces yeux, je connaissais ce regard, je connaissais ce sourire, je reconnaissais son visage. Mais une zone flou refusait de se remplir pour mettre au clair qui il était réellement. On applaudit, je lâchai mon regard du sien pour sourire au publique et je me mis à raconter une anecdote pour ma dernière chanson. Elle faisait rire le publique et les mettait dans une attitude réceptive pour ma dernière performance de la soirée. Je fini donc par raconter comment j’avais réussis à faire rendre dingue ma mère a force de pratiquer la même chanson pour mon entré au conservatoire et que maintenant cette chanson était officiellement bannis de la maison Phillps. Puis j’entamais la dite chanson, pourtant magnifique. Leonard Coen avait une main de dieu pour avoir écrit cet Hallelujah. Cette chanson me rendait nostalgique de ma famille, mais pourtant heureuse. C’était un moment de bonheur chez moi, ça me rappelait des bons moments avant mon départ. Qui aurait dit que la dernière fois que ma mère m’avais vu à Paris, elle m’avait chanté cette chanson en me berçant pour que je m’endorme, comme elle l’avait souvent fait dans mes périodes de chagrin.

PARIS. C’était là que je l’avais vu. L’étranger au regard. Qui n’en était plus un. C’était Victor. Celui avec qui j’avais été à un souper guindé qui avait fini en flirt dans les bois jusqu’aux aurores. Je terminai ma chanson, saluai une dernière fois le publique et le présentateur annonça un nouvel artiste dans dix minutes, le temps de laisser les fumeurs s’époumoner à l’extérieur. Déposant ma guitare dans son boitier, j’avais encore le cœur qui pompait à cent pourcent. Pourquoi étais-je si heureuse de le revoir? Un visage familier dans une ville d’inconnu réconfortait plus que je ne le pensais. Je quittai donc subtilement l’arrière scène et je me faufilais à travers la foule en espérant qu’il ne soit pas partit. Je voulais le revoir. Pour lui dire quoi au fait? Nous ne nous étions pas vu depuis ce fameux souper. Je l’ignorais en fait. Ce n’était qu’une impulsion soudaine. «Victor!» je le vis enfin à une table. Et allait le voir pour lui faire la bise. «Mais qu’est-ce que tu fais ici bon sang?» dis-je dans mon français parfait que mon voyage à Paris et Montréal avait aiguisé.Un sourire vint naitre sur mon visage. Un des rares vraie sourire que je m’autorisais depuis un an et demi.
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MessageSujet: Re: amen. amen. EmptySam 2 Juin - 17:28

Il sentit son cœur battre de plus bel. Le vacarme incessant du boom-boom cardiaque agaçait Victor. Il voulait que tout cela s’arrête. Que cela s’arrête le plus vite possible. Etrangement, la chanson semblait éternellement longue. Le temps était devenu de multitudes microsecondes. Tout semblait lent. Trop lent. Si lent. Il avait cette stupide impression que tout ce qui se passait autour de lui était au ralenti. Comme si quelqu’un avait la main sur le temps. Que ce manipulateur temporel aille mourir en enfer ! Il regardait avec un profond intérêt la jeune fille sur la scène. La regarder, le terme était faible. Il la dévorait du regard. Sûrement n’était-il pas très discret. Sûrement l’avait-elle remarqué. Sûrement. Tant d’hypothèses que Victor était impossible de valider ou non. Comment pouvait-il le faire de toute façon ? Lui, piètre mortel. Tellement songeur dans sa contemplation, qu’il ne fit même pas attention au serveur qui venait de déposer sous son nez sa chope de bière. C’était Simmy qui le tira de ses pensées. « Hé vieux, arrête de baver. T’as un vieux filet de bave dégueulasse sur le menton ! » lui fit-elle remarquer, en riant de plus bel. Victor la regarda, fronçant des sourcils. Qu’est-ce qu’elle lui racontait encore. Il secoua alors la tête pour nier ses propos. N’importe quoi vraiment. Comme s’il était entrain de baver. Cette fille, elle s’imaginait vraiment n’importe quoi. Vraiment tout et n’importe quoi à la fois. « Ca t’arrive de dire des choses intelligentes par moment ? » répliqua Victor, un brin vexé. Simmy tenta de réchauffer leur soudaine guerre froide en lui disant qu’elle le taquinait juste, et qu’il n’y avait rien de sérieux dans ce qu’elle venait de dire. Puis elle finit par dire : « bon allez, on trinque ? Oui ou merde ? ». Il eut voulu lui dire merde, pour la taquiner à son tour. Mais il savait que Simmy prenait souvent tout ce qu’on lui disait au premier degré. Elle était vraiment trop susceptible comme fille. Victor se saisit alors de sa chope rempli de cet alcool qu’il trouvait infecte. Les deux verres s’entrechoquèrent, déversant à côté quelques goûtes de bière au moment du choc. Le jeune homme but silencieusement une gorgée de sa boisson, avant de reporter son attention sur la scène. Mince. Elle n’était plus là. Il regarda longuement autour de lui, dans l’espoir de la revoir. Mais ses espoirs fut vains. Et c’est alors que sans s’y attendre, une jeune fille surgit de nulle part pour venir lui faire la bise. Non, ce n’était pas une fille qui adulait le jeune créateur, ou une fille totalement saoule qui était dans l’incapacité de réfléchir. Non, ce n’était pas du tout cela. C’était… Spencer. Un sourire vint rapidement se dessiner sur les lèvres de Victor. Il venait de retrouver sa petite chanteuse, il venait de retrouver Spencer. «Mais qu’est-ce que tu fais ici bon sang? » lui demanda alors la jeune fille. Ce qu’il faisait ici ? Lui-même était dans l’incapacité de répondre à cette question. Et puis il n’allait tout de même pas lui dire qu’on l’avait trainé jusqu’ici. Cela aurait fait vraiment mauvais genre. Alors, un peu hésitant, il tenta de répondre. « Euh.. bah, je suis venu passer une partie de ma soirée ici… ». Foireuse comme réponse, il le savait. Mais ce fut les seuls mots qui sortirent de sa bouche. Il eut vraiment voulu lui autre chose. Autre chose que cela. Quelque chose de vrai. Quelque chose de sincère. Il se racla la gorge, toujours ce même sourire dessiné sur ses lèvres. « Ca me fait plaisir de te revoir, Spencer ! » dit-il alors. Ca lui faisait plaisir, et là, il était sincère.
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MessageSujet: Re: amen. amen. EmptySam 2 Juin - 21:42

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Nous ne nous étions pas vu depuis de nombreux mois, mais j’avais l’impression qu’une vie s’était écouler depuis le fameux soir où nous nous étions éclipser de cette soirée mondaine trop pompeuse pour finir seul dans les bois, blottit dans les bras l’un de l’autre à compter les étoiles en parlant de nous sans réellement en dire sur qui nous étions. Le genre de soirée sans lendemain où l'on connecte avec quelqu’un si fort et que ça ne nous effraie pas pour une fois. Car au fond on sait qu’on ne se reverra pas et que les gestes que nous posons n’auront comme conséquence que ceux des souvenirs. C’était un de ces one night stand sans regret. Car il n’y eu rien entre nous. Ni baiser, ni caresse déplacé. Simplement ma tête dans sur son torse et le souvenir de son souffle chaud dans mon cou alors que combattait le sommeil. Nous avions passé la nuit ensemble sans échange langoureux, qu’un moment de pure connexion sans les regrets de gestes trop intime. Cette soirée avec Victor fut une des premières soirées où j’oubliais ma maladie pour profiter du moment présent et, à la fin, apprécier la soirée. Puis nos destins personnel avaient fait en sorte que nos se chemin se séparent pour ne plus se revoir et avoir qu’à l’esprit une soirée étrange et sympa avec un français bourgeois. Moi qui m’étais attendu à vivre des expériences en voyageant, cette soirée fut l’une d’elles. Et fait partit des meilleures que j’avais en tête encore. Alors de le revoir ici ne pouvait que me comblée de joie. Le cœur battant à toute vitesse, les yeux brillant, je ne pouvais expliquer ce pourquoi j’étais si contente. Le revoir ne m’avait jamais passé par la tête. Surtout depuis mon arrivée en Amérique. C’était comme si le destin me prenait par les épaules et m’obligeait à voir la vérité en face; j’avais vraiment passée un bon moment avec lui. Je ne lui avais jamais dit. J’y pensais régulièrement. Et peut-être que cette soirée parfaite pourrait se répété ou du moins, je pourrais remercier Victor d’avoir réussis l’espace de quelques heures à m’enlever un poids immense sur les épaules. J’avais pu respirer à ses côtés, et cette simple idée arrivait à me rendre heureuse. C’était tout de même suite à notre rencontre que j’avais eu le courage d’appeler mes parents pour leur dire où je m’étais envolé et pourquoi. J’avais l’impression que je devais cet aveu au joli français devant moi. Bien qu’il n’en saura jamais rien. Il m’avait cru en France pour un voyage scolaire, je lui avais caché la réelle raison de mon départ de l’Angleterre. Et encore aujourd’hui, peu de gens me savaient réellement malade, chose que j’aimais ainsi. Bien qu’on m’affirme que non, je savais que le regard des gens changeait sur moi une fois mon mal révélé. Et je prenais peur, peur d’être abandonnée, peur d’avoir mal, peur des jugements, peur de contaminer à mon tour. C’est d’ailleurs ce qui m’avait fait prendre le premier avion pour New York récemment. C’est en partie pourquoi je m’étais retrouvé à brouille l’ennui en jouant dans un bar. C’est ce qui, pour la seconde fois de ma vie, me plaçai Victor sur mon chemin.

Sa réponse me fit éclater de rire. D’un sourire je le serai doucement dans mes bras pour lui faire un câlin. J’étais égoïstement heureuse qu’il apprécie me revoir. J’avais l’impression qu’il m’avait plus apporté que moi j’avais pu lui faire n’importe quel bien. «Je parlais à New York frenchie. Je ne m’attendais pas à te voir ici. Je te croyais toujours à Paris moi. » Je fis un grand sourire, replaçant une mèche derrière mon oreille. «Mais bon oui je dois dire que tu dois m’expliquer aussi ce que tu fou dans un bar à boire une bière. La dernière fois qu’on s’est vu, tu m’as fait un sermon car je t’en avais proposé.» Je lui fis un clin d’œil amical. Voir ce type si coincé dans un bar qui avait un énorme marché noir de drogue m’étonnait peut-être tout autant que de le savoir en Amérique. Je vis alors la jeune fille à ses côtés qui nous dévisageait, sans doute du notre échange francophone. Je me mordit l’intérieur de la joue, dégoutée par mon impolitesse et je tendis la main. «Moi c’est Spencer, j’ai rencontré Victor il y a… assez longtemps. Désoler de vous avoir dérangée. » Il devait être dans un rencart ou un truc du genre. Boah! Bravo Spencer. Trop emprise à vouloir le revoir, je n’avais même pas porté attention à ce qui l’emmenait ici et donc la jolie fille à ses côtés. Bien qui timide, Victor était bel homme. Même ici il devait sans doute faire un tabac. J’avais appris que certaines américaines avaient le béguin pour l’accent européen. Ce qui devait aider le jeune homme. La jeune fille se présenta brièvement et je me sentis soudainement de trop. Mal à l’aise, je me retournai vers Victor. «Je vais vous laisser ensemble. Si jamais tu veux faire de quoi je joue ici presque tous les soirs, tu n’auras qu’à passer. » Je voulu lui faire la bise mais j’avais peur que son rencart ne le prenne mal. Je tapotai donc son bras en lui lançant un clin d’œil amusée puis je me rendis au bar pour commander une dernière bière avant de partir pour retourner à la maison.
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MessageSujet: Re: amen. amen. EmptyDim 3 Juin - 19:52

New-York était une si petite ville. A chaque recoin se cachait une vague connaissance, une connaissance ou un ami. A chaque endroit où nous nous trouvions, nous avions une grande probabilité de tomber sur le chemin d’une connaissance. Connaissance vague ou non. Et cette forte probabilité fut justement validée à l’instant. Un endroit, une personne que l’on connaissait. Dans ce bar, il venait de retrouver Spencer, la jolie Spencer. Paris était leur souvenir commun. C’était dans la capitale française qu’ils se rencontrèrent pour la première et la dernière fois. Une histoire qui n’avait guère duré. Non, pas une histoire d’amour… je vous vois venir avec vos grands sabots. On associe souvent histoire avec amour, et pourtant il n’y a pas que cela dans la vie, il n’y a pas que cela dans nos vies. Spencer et Victor, ils étaient en quelques sortes des ‘amis’. Il se sentait idiot devant elle. Il ne savait pas ce qu’il pouvait lui dire. Lui dire quelque chose qui l’éviterait de passer pour un idiot, ou un sombre idiot alcoolique. Et ce fut loupé car à ses premières paroles, elle se mit à rire. Intérieurement, il eut voulu se terre six pieds sous terre. Il se sentait bête, surtout lorsqu’elle lui précisa que sa question ne portait pas sur sa présence dans ce bar à cette heure-ci, mais plutôt sur sa oreilleprésence à New-York. Mon dieu qu’il se sentait idiot. Comme toujours à vrai dire. Il se sentit légèrement rougir. Elle devait certainement se moquer de lui, intérieurement. Puis elle reprit de nouveau la parole, faisant référence au verre qui se trouvait juste en face de lui. Lui qui n’était pas habitué à boire, pas du tout même. Il n’aimait pas l’alcool, il n’aimait pas du tout cela. Il eut voulu se justifier. Mais déjà, elle venait de reprendre la parole. En effet, Spencer venait de constater la présence de Simmy, l’amie de Victor. « Moi c’est Spencer, j’ai rencontré Victor il y a… assez longtemps. Désoler de vous avoir dérangée. ». Simmy la regarda stupéfaite, sans un mot. Elle lâcha juste son prénom. Simmy. Le jeune homme pensa qu’il était un peu idiot, ou tête en l’air, d’avoir oublié de présenter les deux jeunes femmes. Surtout qu’elles étaient ses amies, toutes les deux. Tant pis, songea-t-il alors. Et c’est alors que subitement, l’anglaise reprit de nouveau la parole. « Je vais vous laisser ensemble. Si jamais tu veux faire de quoi je joue ici presque tous les soirs, tu n’auras qu’à passer. » lâcha-t-elle alors. Il n’eut pas le temps de réagir qu’elle venait de partir. Il n’avait pas eu le temps de la retenir. Sa belle s’était envolée. Comme un pauvre con, il n’avait rien pu faire. Et son regard délaissé se déposa sur Simmy. Cette dernière leva les yeux au ciel, avant de soupirer. « Mais allez, fait pas ta baltringue ! Va percho mon gars ! Allez fonce, va la rejoindre ta nana là ! » lâcha-t-elle alors, toujours aussi familièrement. Il la regarda un peu stupéfait par ses paroles. Son regard sa posa alors sur son amie envolée, Spencer. « Allez va ! » répéta Simmy. « T’occupes pas de moi, je vais bien me trouver un gadjo avec qui m’occuper » finit-elle par lui dire. Hésitant, il se laissa de sa chaise et fit quelques pas avant de s’arrêter de nouveau et de lancer un regard à Simmy. Elle lui fait des signes de la main comme pour lui dire, une nouvelle fois, d’y aller. Alors il reprit sa marche et se dirigea une bonne fois pour toute vers le bar où Spencer s’était installée. Arrivé à côté d’elle, il lâcha un : « euh…je….euh… spencer ? » . Pour une arrivée remarquée, elle l’était.
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MessageSujet: Re: amen. amen. EmptyMer 6 Juin - 15:46

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Je retournai vers le bar, à la fois électrifiée et heureuse d’avoir revu Victor que déçue de ne pas avoir pu passer la soirée avec lui. Mais il avait d’autre plan, je ne pouvais lui en vouloir. Le savoir à New York avait quelque chose d’intriguant qui me poussait à essayer d’en savoir la cause. Tout ce que je pouvais espérer, c’était le revoir ici un autre soir sans son rencard et pouvoir prendre le temps de parler. Revivre un moment aussi mémorable que notre première rencontre était quasi impossible, mais sa présence avait réussis à m’apaiser le temps d’une soirée, était-ce trop demander de vouloir revivre cela au moins? Je m’assis sur un tabouret en soupirant doucement. Un verre, un dernier, avant d’essayer d’oublier ma douleur au fond de mon lit trop vide. «Pas mal ta nouvelle chanson sweetheart» Je souris a Kyle, le bar man d’une quarantaine d’année au trop nombreux tatou qui essuyais un verre. Je l’aimais bien. Il me refilais des verre gratuit et refusais au gars un peu chelou de me payer un à boire en leur disant clairement qu’ils n’auraient pas de chance avec moi. Il n’était pas que le propriétaire de ce bar, il était une figure paternelle pour tous les employés. Le nombre de fois qu’il avait empêché certains staff de prendre leur voiture car ils étaient bourré ne se comptait plus. Tout ce qu’il voulait en échange, c’était le respect. Mais qui s’aventurerait à l’envoyer promener. Les quelques soulons qui le faisaient se retrouvaient hors du bar aussi rapidement qu’ils avaient pu l’insulter. «Merci, je suis contente que tu ne la trouve pas trop déprimante. » Après tout, peu de gens ici pouvaient comprendre la beauté de Cohen, je ne pouvais leur en vouloir. Ce n’était pas le même calibre que les gens avec qui j’avais étudié. «M’en fiche. C’est beau. Si ça déprime les clients, ils viendront boire leur peine. » Cette phrase m’arracha un sourire alors qu’il versait dans la chope qu’il venait de laver de la bière rousse. «Ah! Enfin un sourire. C’est plus joli.» Je lui fis une grimace alors qu’il me fis un clin d’œil avant d’aller voir un autre client. J’aimais beaucoup Kyle en fin de compte.

J’étais en train de méditer sur la possibilité d’intégré l’Halleluja dans chaque prestation que j’allais faire lorsque Victor vint balbutier à côté de moi, me tira derechef de mes pensées. Je lui décrochai un sourire. «Hey!» lançais-je, un peu surprise de le revoir. Du coin de l’œil, je vis la compagne de mon ami se lever avec sa choppe et se diriger vers une table remplis de garçon. J’avais surement cassé l’ambiance. Égoïstement, j’étais heureuse. Si ça voulait dire que je pourrais passer la soirée avec Victor, tant mieux. «Assis toi, viens!» Je tapotai le siège à mes côtés totalement vides. «Tu veux quelque chose à boire?» Je me trouvai stupide en voyant la bière qu’il tenait dans les mains. Je bu légèrement en le regardant, totalement heureuse de le revoir. «Alors, est-ce que je peux finalement savoir ce qui t’emmène ici? » demandais-je. Mais je pris le temps de précisé «A new york » dans un petit rire taquin puis je lui fis un clin d’œil. Le laissant répondre je bu et lui fis un grand sourire. Je tentais de ne pas me soucier du regard de Kyle qui jugeait Victor rapidement, histoire de voir si c’était un bon potentiel ou un type qui était venu me déranger. Pour montrer à mon patron que j’appréciai sa présence, et par simple besoin de contact humain je lui fis un énorme câlin. «Tu n’as pas idée comment je suis contente de te revoir! Tu te plais ici? Tu as une copine? Tu fais quoi de tes soirées? Et tes cours? Breef je veux tout savoir. Radio potin à besoin jus » Je rigolai en buvant de nouveau, le cœur léger. Décidément, le français avait ce don de me calmer.
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MessageSujet: Re: amen. amen. EmptyVen 8 Juin - 13:00

S’il avait pu a refaire, il l’aurait fait. Non, mais quelle honte. Il avait honte de lui. Comment pouvait-il être aussi maladroit et timide ? Comment ? S’il avait la possibilité de recommencer, il l’aurait. Vous savez, il serait venu comme ça, l’air décontracté et sûr de lui, le sourire au bord des lèvres, et surtout des paroles qui avait un sens. Au fond, ça avait un subtile sens ce qu’il venait de lui dire. Ca voulait dire : hey, je suis là. Certes, c’était idiot ce qu’il venait de dire. Il se retourna une dernière fois vers Simmy. Les pouces levés en l’air, elle lui fit un large sourire. Il souffla fortement, sentant ses joues se chauffer un petit peu. Alors qu’il lâcha son amie du regard, Spencer lui demanda de s’installer à côté d’elle. Pour mieux lui faire comprendre, elle lui montra du doigt le tabouret qui était libre. Au cas où, il n’avait guère compris. Sans un mot, il s’assit à côté d’elle. Puis son regard se tourna de nouveau vers Simmy. Encore et toujours. Cette fois-ci, elle n’était plus installée à leur table. Non, elle n’y était plus. Elle était déjà partie à une autre table, rejoindre des jeunes hommes. Simmy était déroutante, ce genre de personne qui pouvait sympathiser avec n’importe qui, se trouver toujours de la compagnie et ne finir jamais seule sa soirée. Tout l’opposé de Victor à vrai dire. Le Ying et le Yang. Un silence, puis il reporta son attention sur Spencer. C’était donc avec elle que sa soirée allait continuer. Elle lui demandait à présent s’il voulait boire quelque chose. Il fit un signe de la tête, pour refuser en quelque sorte sa proposition. Il avait déjà assez bu de sa soirée, selon lui. Il pourrait prendre une boisson non-alcoolisée, mais il pensait qu’il ferait mauvaise impression. Déjà qu’elle venait de le voir avec une chope de bière à la main quelques minutes auparavant. «Alors, est-ce que je peux finalement savoir ce qui t’emmène ici? A new york » lui demanda-t-elle. Oui, c’est vrai car tout à l’heure quand elle lui avait posé la question, il ne lui avait pas répondu. Enfin si. Il lui avait répondu, mais ce n’était pas vraiment la question qu’elle lui avait posé. Oui, il avait répondu à côté de la plaque. Un peu la honte, oui. Alors, Victor hocha la tête comme pour lui affirmer que oui. Que oui, il allait lui répondre. Puis de toute façon, il n’avait rien à lui cacher, alors pourquoi ne lui répondrait-il pas ? Mais il n’eut pas le temps de répondre qu’elle vint l’enlacer fortement pour lui faire un câlin. Un peu gêné, il n’osa plus parler. Et ce fut la jeune fille qui prit de nouveau la parole. «Tu n’as pas idée comment je suis contente de te revoir! Tu te plais ici? Tu as une copine? Tu fais quoi de tes soirées? Et tes cours? Breef je veux tout savoir. Radio potin à besoin jus » . Oula. Tout ce flot de questions ressemblait presque à un interrogatoire. Il se racla alors la gorge, et tenta donc de lui répondre. « Je suis ici, à New-York pour mon travail à vrai dire. Je travaille ici, maintenant, on peut dire ça comme ça. Arf, oui, oui, je m’y plais ici. C’est sympa New-York comme ville, il y a toujours un truc à faire… ». Puis il marqua une pause, regardant son amie Spencer qui semblait le regarder avec une certaine admiration. « Et non… pas de copine. » finit-il par lui dire.
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MessageSujet: Re: amen. amen. EmptyMer 13 Juin - 2:38


Je n’avais en tête que des souvenirs flous et une trop grande mélancolie pour que je termine ma soirée seule. Kyle avait raison. Lorsque j’étais triste, je devais chercher des gens pour me changer les idées. Sans quoi je pouvais être morose durant des jours. Et comme le contact humain m’était interdis, me trouver un compagnon d’un soir sans promettre une nuit d’enfer n’était pas chose facile. Surtout pas dans un bar déglingué comme celui dans lequel je travaillais. L’arrivée de Victor était un don du ciel. Je me rappelais comment il avait été coincé le soir où j’avais essayé de l’allumer dans la forêt. J’avais à peine pu réussir à le faire boire. Bien que sa présence ici devrait prouver qu’il s’était laisser aller son incapacité à me regarder droit dans les yeux plus de cinq seconde trahissais son malaise d’être ici, de me revoir. J’aurais pu croire que je le dérangeais, mais il était venu me voir. Soit. C’était un signe du destin; ce soir profite d’un des rares êtres humains dans ce bas monde qui ne voulait pas être avec toi que pour ton cul. Je callai ma choppe puis sourit au français. «Pas de copine? Sérieux? Un joli cœur comme toi doit en faire craquer plus d’une.» Je lui fis un clin d’œil coquin, sachant pertinemment que mon compliment allait le mettre mal à l’aise. Mais qui qu’on disait, Victor était beau. Coincé certes, mais il avait une gueule a faire pâme la madone, sans parler de ses yeux profond. Déjà que la plupart des américaines craquait pour l’accent français… enfin si il disait qu’il n’avait pas de copine, je pouvais bien le croire. C’est a ce moment que j’eu le questionnement étrange à me demander si Victor avait déjà embrassé quelqu’un. Surement. Sans aller plus loin. On ne pouvait pas être si raide et avoir gouter la chair humaine. Je détaillai un moment mon ami, concluant qu’il n’avait sans doute jamais touché une fille puis je souris. «Il va falloir remédier à ça» déclarais-je. Je tournai mon siège vers le bar, dans l’optique de trouver une prétendante d’un soir. Mon plan était foireux et ne fonctionnerait jamais, mais pourquoi ne pas s’amuser un peu?

«Ta copine, elle est jolie» dis-je en pointant du menton la jeune fille qui était à sa table avant que je n’arrive en tornade pour défaire leur plan de la soirée. J’avais réussi ce que je faisais de mieux depuis bientôt huit mois; détourner l’attention de moi pour ne pas qu’on me pose de question. Moins on en savait sur moi, moins il y avait des chances que l’on s’attache à moi. Plus j’avais de chance de ne plus m’enfuir de ma ville d’accueil en une soirée comme j’avais fait à Montréal. Mon cœur se serra en pensant à Liam. Je n’étais pas assez saoule pour l’oublier. «Kyle» lançais-je en continuant de scruter la salle. «Deux shooté de ce que tu veux. J’ai soif. » Aussitôt dit, aussitôt fait. En moins de temps qu’il ne fallait, je me retrouvais à trinquer donner mon second shooter à Victor. «A nos retrouvailles.» Lançais-je puis je callai la tequila d’un seul coup. Après une légère grimace, je retournai mon attention sur la salle. «Ouais t’a pas de chance, le ratio de fille potable est en chute libre vu l’heure tardive. » Ma trachée brulait encore de l’alcool trop fort. J’aimais cette sensation. Elle me faisait croire encore vivante. Électrisée, je posai mes yeux bleu dans les siens, un sourire tendre sur les lèvres.
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MessageSujet: Re: amen. amen. EmptyLun 2 Juil - 22:21

Peu après avoir pris la parole, Victor se gratta la nuque. C’était étrange comme endroit pour retrouver quelqu’un. Mais New-York était si petit. Gêné, il l’était. Très gêné même. Il fut doublement plus gêné quand Spencer reprit de nouveau la parole. «Pas de copine? Sérieux? Un joli cœur comme toi doit en faire craquer plus d’une. ». Ses paroles furent accompagnées d’un clin d’œil. Victor se racla la gorge, regardant le plancher du sol. Il l’observa avec tellement d’attention qu’il aurait pu le décrire dans le moindre détail. Un plancher en bois, usé par le temps, quelques tâches grossières à droite, à gauche, sûrement d’anciennes traces de bastons. Puis il releva la tête, les joues un peu rosées. Spencer semblait si étonnée qu’il soit célibataire, avec aucune fille dans sa vie. Si seulement elle savait le désastre de la vie sentimentale du jeune homme. En fait, si c’était si catastrophique ou désastreux que cela, c’était à cause d’une seule fille. D’une seule et unique fille. Cléa. C’était elle. C’était de sa faute. Tout était de sa faute. Bien entendu, il n’évoquerait pas la jeune femme au cours de cette soirée. A quoi bon le faire de toute façon ? Silencieux, il resta. « Il va falloir remédier à ça. ». La surprise se peignit sur le visage de Victor. Remédier à cela ? Mais non bien sûr. Non. La jeune fille se mit à épier du regard la salle. Intrigué, il la regarda. Se demandant bien ce qu’elle comptait faire. Elle ne comptait quand même pas aborder une fille lambda dans la salle et lui dire de venir à la rencontre de Victor. Elle n’allait quand même pas faire ça… et le pire se dessina dans l’esprit du jeune homme. Et c’est alors qu’elle se mit à lui parler de « sa copine », qu’elle jugeait de « jolie ». Victor hocha de la tête pour affirmer. « Oui, Simmy est jolie. » dit-il sans même se tourner vers la dénommée Simmy.

Soudainement, Spencer interpella un dénommé Kyle. Elle commanda deux verres. Victor allait devoir encore boire. A croire qu’en une soirée, il allait passer de l’image du garçon propre sur lui à celle du mec opé et un brin alcoolique sur les bords. Un peu d’exagération là-dedans, c’est vrai… mais qu’importe. Il regarda le shooter atterrir devant lui rempli de tequila. Il plissa les yeux. Il n’allait quand même pas boire ça… « A nos retrouvailles ! » lança enjouée son amie. Hésitant, il se saisit du petit verre et vint trinquer avec elle. Les deux verres s’entrechoquèrent. Il regarda le shooter, puis Spencer qui avait déjà presque fini de le boire. A son tour, il tenta de boire cul sec. A la fin, il fit une légère grimace. Espérant qu’elle ne l’ait pas vu. «Ouais t’a pas de chance, le ratio de fille potable est en chute libre vu l’heure tardive. » finit-elle par lui confier. Encore tout grimaçant, il tenta de regarder autour de lui. « Je suis donc sain et sauf pour ce soir, c’est cela ? ».
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MessageSujet: Re: amen. amen. EmptyJeu 5 Juil - 20:33

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Je voulais m’occuper a soirée. Ne pas la terminer seule une fois de plus. C’est dans ces moments où mon canadienne me manquait le plus. Bien qu’officiellement nous n’avons jamais été un couple, le savoir à la maison à la fin de la journée avait quelque chose de rassurant. Le savoir dans le lit le soir à dormir contre lui me faisais sentir normal comme si je pouvais réellement passer à travers tout ça sans problème. Mais c’est lorsque les câlins devenaient trop intenses que je réalisais que je n’étais pas normal que j’avais refoulé tous mes sentiments pour lui. Oui, il me manquait, mais c’était mieux ainsi. C’était mieux être loin. Je l’avais trop laisser être intime avec moi. Et si pour l’oublier je devais boire et m’occuper autrement, soit. C’était ce que j’allais faire. Sans le vouloir, Victor était devenu la victime de ma mélancolie alors que je cherchais quelqu’un pour lui. Mon esprit était donc bien trop occupé à analyser la salle pour penser à autre chose. Mais à sa dernière réplique remplis de soupirs, j’éclatai de rire tout en terminer ma bière. «Bon bon d’accord j’ai compris j’arrête.» Je vis le regard désintéressé de Victor sur la sale Il était étrange ce type. Un des rares que j’ai rencontré qui n’aimait ni boire, ni danser, ni fumer, ni faire rien de mal. Lorsqu’enfin seul, à notre première rencontre, il n’avait même rien tenté pour me faire sienne alors que toute l’atmosphère et l’intimité du moment y était propice. J’ignorais s’il était coincé, gay ou simplement poli. J’hésitai entre les deux premiers. Personne ne pouvait être si gentil sans être un peu coincé. Pas dans mon monde en tout as. «Elle s’appelle comment?» C’était ainsi que je pouvais savoir l’histoire : était-il gay, coincé ou simplement il avait quelqu’un d’autre en tête. «Ne me fait pas ce regard…boon ça va j’arrête. » J’avais touché un point sensible on dirait. À voir la tête qu’il me faisait, j’avais mis le doigt sur un truc important. Un sourire amusé sur les lèvres, je plaçai mes cheveux derrière mes oreilles et je le regardai, souriante. Oula, ça tournais un peu. J’avais surement bu un peu trop. «On va ailleurs? T’as envie d’une pizza, d’une glace? J’ai faim. » Je souris doucement, ne voulannt pas le quitter mais sachant que si je continuais à être ici j’allais faire un blackout et surement pas lui. Heureuse qu’il accepte la proposition de manger, je plaquai mes lèvres contre sa joue, j’allai prendre ma guitare à l’arrière-scène, lançai un «A demain les gars» et sortit du bar avec Victor au bras «Contente de te revoir Victor» dis-je en marchant dans les rues Newyorkaise. «Vraiment. »
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amen.

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