Rosalie en avait marre, elle avait tellement fait apparaitre d’oiseau, sans prononcer un seul mot, que ce n’était même plus amusant maintenant. Il ne lui restait plus que de rester assise et regarder les autres échoués à tous les coups. Mais ça aussi ça avait perdu son charme, après six ans, elle s’était habituée à leurs dons ridicules. Ugh, la blonde grogna un peu en se couchant la tête sur son bureau. Elle n’avait pas besoin de jeter un regard à sa montre pour savoir qu’il restait encore une éternité à attendre… Elle n’avait jamais été très patiente et il y avait tellement d’autres choses qu’elle pourrait faire en ce moment, c’était insupportable. « Non, mais, si tu as rien à faire, ne te gène pas pour m’aider. » La blonde soupira et ne décrocha même pas un regard vers Artemis. « Si je t’aide une fois plus, ils vont devoir te retourner en deuxième année. Sers-toi de ta tête pour une fois. C’est des oiseaux, ce n’est pas très compliqué, ils sont à peine plus intelligents que toi. » Elle entendit la blonde murmurer quelques choses, mais Rosalie ne perdit pas de temps et bloqua son sort avec le charme du bouclier. « Et ça chérie, c’est exactement la raison pourquoi on travaille les enchantements silencieux depuis le début de l’année. » Lasse, elle ne laissa même pas le temps à Artemis de répondre et s’éloigna d’elle. Elle ne restera pas une minute de plus dans cette classe. « OWWWWWWWWWWWWWWWWWW. » À mi-chemin entre son bureau et celui de Mcgonagal, la serpentarde se tordit de douleurs et força les larmes à couler sur ses joues. « Ow… » La classe entière c’était immobiliser et tous les regards était maintenant sur elle, pas que ça change à son habitude. « Miss De La Vega, un problème ? Encore… » « Non non madame, je crois que ça .. OWWWWWWWWWW-EUH. » Elle tomba sur ses genoux et se tient le ventre comme s’il allait exploser. « Oui bon, vous feriez mieux d’aller à l’infirmerie miss… » « Non, ça va… C’est juste… » Elle baissa le ton et fit mine de chuchoter. « Mes crampes vous savez… » Clairement mal à l’aise, elle vit sa professeure hocher la tête et tendre une main pour l’aider à se remettre sur pied. « Dans ce cas, au lieu d’en faire un cirque ici, vous seriez sans doute mieux d’aller vous reposer dans votre dortoir. » « Vraiment ? » L’adolescente releva la tête et du revers de la main, essuya toutes ses fausses larmes. « Merci ! » Et sans demander son reste, elle détala le plus rapidement possible, ne ralentissant pas ses pas avant d’être au moins deux corridors plus loin.

Elle flâna un peu sans buts précis. Maintenant qu’elle était sortie de sa classe, elle ne se souvenait plus du tout de ce qu’elle avait à faire. Mais bon, elle allait s’en doute finir par trouver. Tout était mieux qu’une classe poussiéreuse. Ses pas la menèrent devant le cours du professeur Binns, où les dernières années de sa maison avaient cours en ce moment. Elle s’approcha doucement de la porte et regarda à travers la vitre. Évidemment, aucun d’entre eux n’était vraiment passionnel par ce que le vieux fantôme racontait et aucun d’entre eux ne sembla la remarquer juste là. Elle finit par remarquer quelque chose au troisième rang qui la fit sourire. Elle savait maintenant ce qu’elle avait envie de faire. Elle s’éloigna de la porte et puis sortit un papier de parchemin et une plume pour écrire ; ‘Placard près de la statue de l’architecte, si t’es pas là dans 10 minutes, tu perds. – R.’ Elle se concentra un moment et le papier disparut, pour reparaitre quelques pas plus loin, sur le bureau de Luis. Elle résista à lancer un dernier regard dans la classe pour voir sa tête et s’enfuit directement vers le placard choisi. Elle y arriva sans problème et s’assura que personne n’était dans les parages avant de s’y glisser. C’était loin d’être l’endroit le plus spacieux, mais il était surtout le moins utilisé… Parfait en somme, l’espace ne devrait pas déranger.

Luis tentait de ne pas piquer du nez. C'était tout un art au cours d'Histoire de la Magie. M'enfin, au bout de trente minutes, il finit tout de même par abandonner et il fit comme tout le monde : il invoqua un oreiller pour récupérer des heures de sommeil bien méritées ! Cela dit, un peu avant la fin du cours, quelque chose le réveilla. Il se redressa de moitié pour regarder le mot qui venait d'apparaître devant lui. Le geste fut discret mais pas assez pour ne pas attirer l'attention de son meilleur ami Ethan Rosier qui haussa un sourcil curieux. Il ne posa pas de questions mais à son air, on devinait tout de même qu'il attendait une réponse à sa question muette. « De la Vega » murmura aussi tôt Luis dont le regard s'était brusquement allumé à l'évocation de la jeune blonde d'un an sa cadette. Il ne fallait pas être Merlin pour deviner les intentions de la jeune femme. Ils étaient deux adolescents remplis d'hormones après tout. « Sofia ? » siffla d'admiration Rosier, l'air impressionné.

Luis cligna des yeux quelques fois avant de secouer négativement la tête les sourcils légèrement froncés. « Comme si Miss Préfète-en-Chef parfaite connaissait mon existence... » soupira Luis avec une déception dans la voix réelle. Sofia De la Vega était juste... impossible à approcher. Et il émanait d'elle un tel côté hautain que même le plus arrogant des Serpentards se sentait petit face à elle et son côté impeccable. « Oh, il me semblait bien que c'était trop bien pour toi ! » la nargua légèrement Rosier en lui tapotant l'épaule. Luis roula des yeux. « Ta gueule Rosier. Bref, j'ai un rendez-vous qui m'attend » sourit Luis en secouant son papier devant le nez de son meilleur ami.

Rosalie n'était pas comme sa grande soeur, loin de là, elle était... différente, pas plus approchable, elle était encore plus directe et froide que son aînée... mais elle était si envoutante qu'il était difficile de ne pas l'approcher même si c'était pour s'y brûler les doigts. L'attraction était réelle pour le chilien, depuis qu'il fréquentait Rosalie De la Vega il était impossible pour lui de passer trop de temps éloigné d'elle. Et le fait qu'elle soit dans sa Maison arrangeait assez bien les choses pour qu'il la croise souvent. Après, il n'était rien d'officiel mais ils n'étaient pas non plus super discret sur la relation qu'ils entretenaient. Enfin, Luis l'avait dit à son meilleur ami, il supposait que Rosalie avait dû en faire de même. Enfin, pour son égo il l'espérait, il n'avait pas envie d'être juste un numéro sur la liste de conquête de la blonde. Il ne savait pas pourquoi exactement, mais l'idée ne l'enchantait pas vraiment.

Quoiqu'il en soit, il arriva finalement à destination et il rentra rapidement avant de fermer la porte derrière lui, les plongeant dans le noir, il avait juste entraperçut la blonde en pénétrant dans l'endroit étroit et il sentait sa présence même s'il ne pouvait pas encore la voir, il fallait laisser à ses yeux le temps de s'adapter. « Je te manquais De la Vega ? » souffla alors le jeune homme avec un sourire carnassier sur les lèvres. Il devait se retenir de bouger les bras pour la toucher. Il avait envie de la provoquer un peu avant de lui faire se plaisir. Après tout, il ne voulait pas qu'elle croit qu'elle avait tous les pouvoirs sur lui... même s'il venait tout juste de se précipiter pour la rejoindre... « Qu'est-ce que j'ai gagné ? » demanda-t-il alors avec prétention, il était impossible selon lui qu'il ait perdu, il était trop bon pour ça.

Rosalie ne fit même pas de lumière dans le placard. Elle aimait bien l’obscurité des lieux, ça rendait les choses encore plus intéressantes en général. Les gens avaient beaucoup plus de chance d’être ‘eux-mêmes ’ et de faire ce qui leur tentait vraiment quand ils avaient une impression d’anonymat. Même fausse. Puis, elle était certaine que Luis sera là dans quelques minutes. Il ne la ferait pas trop attendre. Elle le savait, non pas seulement par son habituelle ‘c’est moi, personne ne me ferait attendre.’, mais aussi parce qu’elle se serait débrouillé pour le rejoindre tout aussi rapidement, si les rôles avaient été inversés. Elle ne savait pas pourquoi exactement, mais parfois elle avait l’impression qu’elle ferait à peu près tout ce que Luis pouvait bien lui demander. C’était dérangeant. Très même. Mais tant qu’elle avait l’impression que c’était réciproque, elle avait décidé de ne pas s’en faire. Elle aimait bien jouer et il était bon joueur, le mélange parfait, elle n’allait pas chercher plus loin et elle avait depuis bien longtemps arrêté de répondre aux questions de qui que ce soit. Elle ne parlait pas de Luis, quand quelqu’un abordait le sujet (c’était une ‘petite’ école quand même.), elle faisait celle qui n’était pas au courant, haussait les épaules et changeait de sujet. Shanti avait beau dire que c’était exactement ça* le ‘problème’, qu’elle n’avait jamais eu aucun mal à raconter ses histoires avec Sirius Black ou bien Rabastan Lestrange. Mais elle ratait ses paroles d’un coup de main ou bien la rendait carrément muette d’un coup de baguette. Non, elle n’avait pas l’impression que ça concernait quelqu’un pour le moment.

La porte de son placard finie par s’ouvrir et la blonde recula de quelques pas dans le fond, pour rester à l’abris de la lumière et pour faire place à Luis. L’endroit était étroit, sans se toucher, elle pouvait le sentir à quelques centimètre d’elle et en quelques seconde, son odeurs avait remplacer celui du détergeant a plancher. « Je te manquais De la Vega ? » Bien qu’il ne puisse surement pas la voir, elle haussa la tête fièrement. Elle n’allait pas donner si facilement quand même. « Non, je m’ennuyais juste. »Elle avait besoin de se dégourdir. « Qu'est-ce que j'ai gagné ? » Elle se mordit la lèvre, peu surprise qu’il réclame son prix aussi vite. D’un mouvement rapide de baguette, elle fit apparaitre un bandeau autour des yeux du brun. C’était sombre oui, mais elle le voulait complètement aveugle. « Hmm, laisse-moi voir… Tends les mains. » Une fois chose faite, Rosalie pris soin de déboutonner sa propre chemise d’uniforme, et d’un mouvement de baguette, son morceau de vêtement arriva dans les mains de Luis. « Maintenant, tu dois juste mériter le reste… » Il y avait rien de facile et surtout pas elle.

Rosalie De la Vega était une des filles les plus fières qu'il ait eu le plaisir de rencontrer, elle était juste... tellement sûre d'elle. Mais en même temps, ce n'est pas comme si elle n'était pas douée de nature, elle avait un don, tout semblait tellement facile pour elle... les choses extrêmement compliquées semblaient ennuyeuses... pour Rosalie, parce que pour le reste du commun des mortels ça restait compliqué. C'était ça qui était... attirant aussi chez elle, ce côté nonchalant, comme si tout était à porter de main. Et Luis voulait le croire, quand il était avec elle, en sa compagnie, tout était plus facile à vivre et à accepter. Il se sentait juste... mieux, plus libre que jamais lorsqu'il était dans ses bras. C'était un fait qu'il n'avait aucune envie de partager, même avec son meilleur ami. Quoiqu'il en soit, lorsqu'il la retrouva, il lui demanda s'il lui avait manqué, il aimait bien la provoquer, il trouvait toujours ça particulièrement amusant. « Non, je m’ennuyais juste. » Luis eut un sourire goguenard. « Tu sais, tu peux le dire que tu t'ennuyais de moi hein » lança Luis avec une certaine provocation dans la voix. Du coup, il était certain qu'elle allait dire le parfait contraire, elle était assez contradictoire comme jeune fille.

Mais soit, il avait gagné, et comme tout vainqueur il réclamait le prix qu'il avait vaillamment mérité ! C'était la moindre des choses après tout, il ratait un cours pour les beaux yeux de la jeune femme. Bon, pas le plus important mais tout de même. Cela dit, il n'eut pas le temps de penser plus qu'il sentait un bandeau se poser sur ses yeux. Il eut un sourire carnassier, ce qui était bien avec Rosalie c'était qu'elle était toujours pleine de surprise, elle respirait l'interdit et Luis avait toujours aimé ce qu'on ne pouvait pas toucher... jouer avec les limites avait toujours été un jeu pour le chilien. « Hmm, laisse-moi voir… Tends les mains. » obéissant, Luis obtempéra, il se demandait surtout ce qui allait se produire pour lui. Il sentit un tissus fin se glisser entre ses doigts et il se sentit aussi tôt déglutir. Son regard se chargea de désir en quelques secondes. « Maintenant, tu dois juste mériter le reste… » et il comptait bien le mériter. Il se sentait électrifier. Il tendit les mains en avant afin de toucher la blonde mais il se retrouva juste contre le mur du placard. Il prit appui contre et reposa sa tête contre le mur froid. Il se concentra sur les petits bruits du placard, privé de la vue ses autres sens étaient supposés être plus actif. « Qu'est-ce que tu veux que je fasse pour mériter la suite ? » demanda alors le chilien d'une voix rauque, il tendit une de ses mains et il effleura délicatement la jeune femme. Il l'attira à lui et déposa ses mains sur les hanches de la blonde tout en se mettant à la caresser légèrement.

« Tu sais, tu peux le dire que tu t'ennuyais de moi hein » Peu consciente de la noirceur, la blonde fit mine de réfléchir, se mordit la lèvre et hocha la tête de gauche à droite férocement, l’air complètement gamin. Elle n’allait pas avouer ça* quand même, surtout pas aussi facilement. Elle n’était pas idiote à ce point ! Oui bon, c’est vrai que parfois, quand elle passait plusieurs heures en cours entouré de paysans ou bien plusieurs soirées d’arilles pris dans les problèmes d’Artemis et Shanti, elle se mettait à penser au brun et avait ‘hâte’ à leurs prochaines ‘rencontres ’, mais ça il n’avait pas besoin de le savoir. Et puis bon, si elle avouait ça maintenant, qu’est-ce que sa serais l’année prochaine quand il ne serait plus du tout à l’école. Enfin, ce n’était pas important, pas maintenant, et elle chassa l’idée avec un mouvement de cil. « Mais moi je sais que je t’ai manqué, t’as même pas besoin de le dire. » Sinon, il ne serait pas là, elle n’était pas idiote non plus. « Je fais cet effet-là a beaucoup de monde. » Enfin, pas tant de monde non plus, elle n’était pas la bicyclette de l’école quoi. Ce n’est pas tout le monde qui pouvait lui passer dessus.

Soit, l’échange finit par tourner au jeu, comme Rosalie l’aimait. Et comme elle l’aimait, elle menait. Après avoir bandé les yeux de Luis et lui avoir donné un aperçu de ce qu’il gagnait, s’il y mettait l’effort. Elle se colla au mur dans un coin, essayant de se distancer le plus possible. Mais le serpentard finie par trouver son corps assez rapidement. « Qu'est-ce que tu veux que je fasse pour mériter la suite ? » Elle n’avait pas envie de répondre tout de suite et se laissa attraper gentiment. Elle passa ses mains le long de ses bras, jusqu’à ses épaules et descendit ses doigts sur sa cravate, le tirant légèrement vers l’avant. « Hmm, garde tes mains sur le mur pour commencer. » Elle aimait faire durer le jeu longtemps. Elle lâcha la cravate verte et argentée et sans le toucher autrement, se pencha vers l’avant pour attraper ses lèvres dans un baiser insatiable. Elle finit par s’éloigner de sa bouche quelques secondes et laissa échapper un rire innocent, presque chuchoter (il y avait probablement des gens justes de l’autre côté de la porte après tout.) et avec ses doigts, elle entreprit de détacher chacun des boutons de sa chemise blanche. « Tu dois devenir le mot d’accord ? » Elle l’embrassa sur le haut du torse, mordillant juste un peu sa peau, pour s’amuser et du bout des doigts, elle se mit à former de grande lettre dans son dos. (S.C.A.M.A.N.D.E.R.) Elle continua de rire comme une gamine tout le long, ça l’amusait bien agir comme une adolescente normal parfois.

Luis aimait bien titiller et provoquer Rosalie, c'était la base de leur relation, c'était ce qui la pimentait et la rendait différentes à ses yeux. Sans ce petit jeu du chat et de la souris, Luis y verrait beaucoup moins d'amusement. « Mais moi je sais que je t’ai manqué, t’as même pas besoin de le dire. » Luis haussa un sourcil et fit mine de réfléchir à la question. « Hum, c'est vite dit, parce que sincèrement, entre le cours de Binns et n'importe quoi d'autres... je choisis toujours le n'importe quoi d'autres » dit-il tout en haussant les épaules. C'était vrai... partiellement. Parce que rejoindre Rosalie dans un placard restait plus excitant que n'importe quoi d'autres donc bon. Enfin, c'était un semi-mensonge, ou une petite rectification de la vérité mais ça ne faisait de mal à personne alors soit. « Je fais cet effet-là a beaucoup de monde. » le chilien fronça un instant les sourcils. « Tant que ça ? » demanda-t-il plus froidement qu'il ne l'aurait voulu. En se rendant compte de ça, il se racla la gorge pour reprendre contenance, ce n'était pas le moment de ça, et peu importait la signification de ce ça d'ailleurs.

Cela dit, la température du placard continuait d'augmenter, il était impossible pour lui de rester maître de ses mouvements quand Rosalie était si proche, il se devait de la toucher, de l'attirer à lui, il se devait d'être tout près d'elle, gosh, il avait tellement hâte d'être en elle, parce qu'il ne se voilait pas la face, ils étaient ici pour faire l'amour et elle lui avait manqué de façon profonde... et il s'en rendait compte à chaque fois qu'ils se retrouvaient juste eux deux. Lorsqu'elle n'était pas dans les parages, il pouvait l'oublier aisément, mais lorsqu'elle était si proche, il était difficile de le nier. Rosalie l'attira vers lui par la cravate, il sourit et se laissa faire avec plaisir. « Hmm, garde tes mains sur le mur pour commencer. » il obtempéra une nouvelle fois, il avait l'habitude d'exaucer les souhaits des femmes, ça faisait trois ans qu'il avait commencé à vendre son corps, obéir et être l'objet de désir de femmes était son quotidien l'été... enfin, ici, avec Rosalie, c'était différent, ça semblait plus... naturel, et c'était un plaisir pour lui de jouer le jeu. La jeune femme finit par l'embrasser et Luis eut du mal à garder ses mains sur le mur, il voulait la plaquer contre lui, il voulait passer sa main sous sa chemise pour toucher son ventre, son dos, il voulait l'emprisonner dans ses bras jusqu'à ce que le feu qui le consumait en cet instant ne se calme. Un rire s'échappa des lèvres de Rosalie lorsqu'elle s'éloigna quelque peu de lui et il fut obligé de sourire à son tour, la bonne humeur de Rosalie était communicative. « Tu dois devenir le mot d’accord ? » il hocha la tête, peu sûr de sa voix, elle était juste trop proche et trop désirable et il avait juste envie de la prendre sans plus de préambule... mais ça ne marchait pas comme ça entre eux, ils se cherchaient toujours en premier et ensuite le reste arrivait, doucement mais sûrement. Elle détacha les boutons de sa chemise et se mit à embrasser son torse, ses yeux se remplirent d'un désir évident et il eut du mal à se concentrer sur les arabesques qu'elle dessinait dans son dos. Son corps se penchait immanquablement vers celui de Rosalie, l'emprisonnant de plus en plus contre le fond du placard. Ses mains sur le mur tremblait, il avait juste envie de la porter et soulever sa jupe et libérer son érection qui commençait à lui faire mal. Il ferma les yeux, se mordit les lèvres pour s'empêcher de gémir et se concentra sur les doigts de Rosalie sur son dos. « Scamander ? » finit-il par lâcher d'une voix rauque rempli d'un désir évident. « Ma récompense ? » exigea-t-il presque aussi tôt avec une certaine excitation dans la voix, il se sentait comme un gamin qui venait de recevoir un cadeau mais qu'on empêchait à déballer sa surprise tout de suite.

Rosalie avait toujours été élevée comme une princesse. On lui avait toujours donné ce qu’elle souhaitait sur un plateau d’argent. Tous ses caprices, toutes ses humeurs, ils avaient été exhaussés au pied de la lettre. On avait passé son enfance, et même encore, à lui répéter comment elle était parfaite et au dessus de tout le monde et a force, elle avait finie par le croire et s’en rendre compte par elle-même. Les autres pouvaient bien dire qu’elle était devenue arrogante et glaciale, elle savait tout simplement ce qu’elle voulait. Mais elle n’aimait pas faire l’effort a allé le chercher, elle méritait ce qui avait de mieux et méritait qu’il vienne à elle quand elle le semblait. C’est sans doute pour cette raison que très peu de garçons étaient suffisamment intéressants pour elle. Ils leurs allaient un quelques choses en plus et surtout ils leurs allaient une personnalité en béton pour ne pas se faire démolir. Elle aimait qu’ils lui tiennent tête autant qu’elle le faisait et Luis était parfait dans ce cas. Ils se cherchaient, constamment, et c’était comme ça que la blonde était le plus confortable. « Hum, c'est vite dit, parce que sincèrement, entre le cours de Binns et n'importe quoi d'autres... je choisis toujours le n'importe quoi d'autre » elle fronça les sourcils et pris un air presque choqué. Elle n’était pas n’importe quoi. « N’importe quoi d’autre vraiment ? Mais je ne te retiens pas ein. » Elle pourrait toujours trouver quelqu’un d’autre avec qui jouer, elle n’en avait tout simplement pas envie. « Tant que ça ? » Elle nota le ton, mais l’obscurité l’empêchait de vraiment trouver ce qu’il avait derrière. Elle se contenta de hausser les épaules contre le mur. « Si je veux, oui. » Elle était déjà lasse de cette conversation et ce n’était vraiment pas pour ça qu’elle l’avait fait venir jusqu’ici après tout.

Ils étaient sur la même longueur d’onde apparemment et les choses prirent rapidement un tournant beaucoup plus intéressant et familier. Elle s’amusait avec Luis, essayant de ne pas aller trop vite pour faire durer le plaisir. Après tout, ils avaient tout l’après-midi à tuer. Elle dessina lentement le premier mot qui lui vint à l’esprit tout en continuant ses baisers et ses caresses, pour rendre le jeu un peu plus difficile. Elle recommença deux ou trois fois avant que Luis puisse deviner. « Scamander ? » Sa voix et tout ce qu’elle pouvait deviner dessous, lui donna un choc qui lui traversa le bas du dos. Elle passa sa main sur la base de son cou et frôla sa joue avec ses doigts avant de l’embrasser ardemment. « Ma récompense ? » « hm? Laisse-m’y penser tien… » Elle descendit des bras autour de la taille du brun et pressa de plus en plus son corps contre le sien, n’osant plus séparer ses lèvres des siennes. Ses hanches frôlèrent celle du brun et elle le tira vers elle encore plus, ne laissant aucun espace entre le mur, Luis et elle. Elle pouvait le sentir contre sa jupe, contre son corps et elle gémit un peu contre les lèvres du serpentard. Ses mains glissèrent pour se refermer contre l’érection du brun et mieux la sentir à travers ses pantalons d’uniformes, elle mit un peu plus de pression avec ses doigts et un sourire se dessina sur ses lèvres. Elle repoussa Luis légèrement, afin de se faire un peu plus d’espace pour bouger et ses doigts, habitués, détacha se qui retenait ce pantalon en place. Après un dernier baiser, elle descendit sur ses genoux. Rapidement elle se débarrassa de tous les bouts de tissus encombrants qui bloquaient son chemin libéra l’érection de Luis. Elle commença tranquillement en faisant des vas et viens avec ses mains et passa sa langue sur ses lèvres avant que ses lèvres virent se poser doucement pour les rejoindre. Elle l’agaçait seulement, faisant que frôler avec sa langue, laissant ses cheveux tomber de chaque côté de son visage et frôler ses cuisses avec chaque mouvement. Une de ses mains étaient toujours à la base et l’autre prenait prise sur ses hanches, ses ongles entrés dans sa peau, le gardant près d’elle. Elle attendit un signe qu’il n’en puisse vraiment plus avant de vraiment s’y mettre. Elle encercla le pénis de ses lèvres complètement et se mit à sucer le top, continuant les mouvements de vas et viens avec sa main seulement. Quand elle sentit ses muscles se contracter et sut qu’il était prêt à en finir, elle prit l’organe dans sa bouche le plus profondément possible, le massant avec sa langue, sur son long, essayant de tenir le plus longtemps sans gag-réflexe. Elle recula juste à temps et du faire disparaitre ce qui était coulé sur ses lèvres et son menton avec sa baguette, avant de se relever, se tenant légèrement sur le mur. Elle enleva le bandeau des yeux Luis en souriant et l’embrassa du bout des lèvres. « La prochaine fois, ça ne sera pas aussi facile. »

« N’importe quoi d’autre vraiment ? Mais je ne te retiens pas ein. » Luis eut un petit sourire en coin. « Vexée ? »se moqua-t-il légèrement s'en pouvoir s'en empêcher. Il avait un air narquois inscrit sur le visage en cet instant. Cela dit, il secoua la tête et finit par rouler des yeux. « Je déconnais. Tu sais bien que j'ai envie et besoin de toi à l'instant où tu rentres dans mon périmètre Rosalie De la Vega » dit-il d'une voix grave et sincère. Parce que c'était vrai, il ne pensait pas toujours à elle, il ne la voyait pas tout le temps, mais à l'instant où elle apparaissait dans son champ de vision, tous ses plans, tout ce qu'il avait prévu avant tombait à l'eau, il ne voulait plus que la blonde et c'était à chaque fois pareil. Et même si c'était étrange à admettre à voix haute, c'était la vérité et ce, depuis un moment déjà. Elle lui avoua ensuite qu'elle pouvait avoir beaucoup d'amants... si elle le souhaitait. ça ne l'étonnait pas vraiment mais ça le frustrait de l'entendre dire. Cela dit il ne dit rien. Il n'était pas jaloux et il n'avait aucune raison de l'être. Aucune.

Ensuite ils jouèrent, ils jouaient toujours, Rosalie menait, il la laissait faire, elle aimait avoir le contrôle et il finissait toujours par y prendre plaisir donc il s'en fichait, l'important était qu'ils finissent satisfait l'un et l'autre. Il se concentra longuement pour devenir ce qu'elle dessinait dans son dos, il faisait des efforts de concentration là ! Ce n'était pas vraiment facile en cet instant pourtant. Et après avoir trouvé, il réclama sa récompense, il se devait de l'avoir. Il sentit un frisson remonter le long de son échine à la simple idée de ce que Rosalie lui préparait, il eut un sourire aux lèvres avant de sentir le corps de la jeune femme se presser contre le sien avant qu'elle ne l'embrasse, il déposa ses mains sur les hanches de la blonde pour la rapprocher encore plus de lui, il sentit la main de la blonde glisser jusqu'à son érection qu'elle caressa par-dessus les tissus, il se mit à bouger le bassin par automatisme, gosh, cette fille allait le rendre fou. Il ferma les yeux et sentit un râle s'échapper du fond de sa gorge. Elle devait vraiment le libérer de son pantalon où il allait le faire disparaitre par magie. Cela dit, avant qu'il ne puisse le faire, Rosalie le repoussa et il ouvrit la bouche, prêt à protester avant de comprendre ce qu'elle allait faire. Un sourire se dessina sur les lèvres et il passa rapidement sa langue sur celles-ci. Il se retrouva rapidement son pantalon et son sexe fut enfin libéré, il poussa un soupir satisfait avant qu'il ne se tende subitement en sentant le souffle de Rosalie proche de son sexe, sa gorge était devenue subitement sèche et il serra les poings quelques secondes, il devait attendre, juste un tout petit peu. Ce fut d'abord les mains de la jeune femme qui s'emparèrent de son vît, il se sentit déglutir faiblement avant qu'un gémissent n'échappe de ses lèvres. Oh gosh, ça faisait tellement de bien. Finalement, la bouche de Rosalie se mit à son tour à l'ouvrage et les mains de Luis plongèrent dans la chevelure de Rosalie, il lui caressait la tête en s'empêchant simplement de faire quoique se soit d'autres, elle l'agaçait, mais il la laissait faire. Il sentit son sexe durcirent encore plus au bout d'un instant et Rosalie le prit à pleine bouche, il se mordit la lèvre tout en savourant encore plus la sensation du fait d'être bandé, il ressentait les choses encore plus fortement que jamais. « Rosalie... » finit-il par souffler quand il sentit qu'il allait finir par éjaculer. La jeune femme se recula alors et il reprit doucement mais sûrement sa respiration, il était haletant et il n'avait encore rien fait. Elle finit par se relever et lui enleva le bandeau. « La prochaine fois, ça ne sera pas aussi facile. » il eut un sourire et il l'embrassa profondément avant de déposer son front sur celui de la blonde. « La prochaine fois je réussirai quand même si j'ai encore cette récompense... » dit-il d'un air taquin. Sa main glissa dans le coup de la blonde avant qu'il n'atteigne les boutons de son soutient-gorge qu'il détacha habilement, il faisait exprès de prendre tout son temps pour lui enlever la chose, il observa les seins de la jeune femme avec adoration avant que sa main ne s'empare d'un dans un geste habile, il le caressa avec son pouce avant que son ongle ne vienne le griffer, ils avaient toujours eu cette relation à la fois douce mais "marquante". Il avait encore la marque des ongles de la blonde sur ses hanches après tout. L'autre main de Luis se plaça sous la cuisse de la blonde qu'il souleva légèrement et il remonta doucement mais sûrement la jupe de la jeune femme. Sa main atteignit finalement la culotte de la jeune femme et rapidement, il glissa sa main dans son sous-vêtement avant d'enfoncer un de ses doigts en elle, le geste était rapide est profond, il avait tellement envie d'elle qu'il avait du mal à se contenir, cela dit, il se calma et se mit à jouer avec elle, il rajouta un deuxième, puis un troisième doigt pendant que son pouce caressait son clitoris, il voulait l'entendre perdre pied de la même façon qu'elle lui avait fait perdre pied, sa tête se nicha entre les seins de Rosalie alors que ses lèvres s'emparèrent pleinement d'un téton qu'il lécha. Il continuait de rentrer en elle avec ses doigts de plus en plus vite, jusqu'à ce qu'il sente les parois vaginale de la blonde se mettre à se contracter sous ses doigts de musiciens. « Jouis » exigea-t-il d'une voix autoritaire. Satisfait, il retira ses doigts et se mit à les lécher avec amusement. Luis sortit alors sa baguette pour faire disparaitre la culotte de la jeune femme et il colla son corps à elle. « Tu as besoin de quelques secondes supplémentaire pour récupérer ou on peut passer aux choses sérieuses ? » demanda-t-il avec un sourire goguenard avant de l'embrasser légèrement tout en passant sa main dans les cheveux de la blonde avant de lui tire légèrement les cheveux en arrière pour avoir un plus grand accès au coup de Rosalie qu'il marqua d'une morsure sans pouvoir s'en empêcher. Elle était à lui.

« Vexée ? » Rosalie eut un toussotement qui se voulait désintéresser. Évidemment qu’elle était vexée. L’opinion que Luis avait sur elle lui tenait particulièrement à cœur. Elle voulait passer devant le reste, elle voulait être la seule et surtout elle ne voulait pas être un vulgaire passe-temps et il se devait de lui prouver le contraire. C’était comme ça que ça marchait dans son monde. Elle aussi faisait beaucoup d’effort, elle n’était juste pas aussi vocal à leurs sujets. « Je déconnais. Tu sais bien que j'ai envie et besoin de toi à l'instant où tu rentres dans mon périmètre Rosalie De la Vega » « Good. » Elle se rapprocha d’un pas et frôla un doigt sur l’os de sa clavicule, avant de remonter sa main vers sa nuque et s’accrocher les doigts dans le bas de ses cheveux. « C’est tout ce que je demande en fait… »

Enfin, ça et un autre truc, mais ils vinrent à sa aussi, très rapidement. Elle mena le jeu pendant un temps, c’était toujours mieux quand les choses allaient à sa façon. Ça l’amusait aussi d’être à genoux, même dans cette position, elle pouvait le sentir son pouvoir. Elle ne savait plus qui elle avait entendu dire un jour ; Maybe you're on your knees, but you got him by the balls. Elle adorait l’idée, et puis le gout et la sensation sous sa langue, elle adorait l’entendre gémir et grogner ou bien le sentir durcir contre ses lèvres. Ça la mettait toujours d’humeur pour plus, beaucoup plus. Elle finit tout de même par se relever, et enlever le bandeau des yeux de Luis, le prévenant que la prochaine fois, il ne l’aurait pas aussi facilement. Il se pencha vers elle pour l’embrasser et elle attrapa ses lèvres entre ses dents, mordant jusqu’à gouter le gout métallique du sang dans sa bouche. « La prochaine fois je réussirai quand même si j'ai encore cette récompense... » « J’espère… » Elle ne savait vraiment pas pour qui le cas contraire serait le plus frustrant. Elle n’avait pas toujours Luis dans ses pensées, mais quand il était devant elle, elle avait besoin qu’il soit là*. Elle avait besoin de le toucher, de le gouter, de le laisser exténuer et se sentir complètement satisfaite dans ses bras. Personne d’autre ne lui donnait cette sensation et personne d’autre ne l’intéressait de toute façon. Mais elle était beaucoup trop fière pour l’admettre, donc il devait continuer de gagner, pour son bien à elle. La main de Luis glissa dans son soutien-gorge et elle passa un bras autour de ses épaules, pour le rapprocher de lui et retrouver sa position de tout à l’heure, coincée contre le mur. Elle le regarda faire en silence, bougeant en peine, sauf pour ses dents contre sa propre lèvre. Il sut lui extraire un premier gémissement quand elle sentit son ongle couper la peau de sa poitrine et son dos arqua contre son grès, cherchant d’autres contacts du genre contre sa peau. Mais les mains de Luis se dirigèrent sous sa jupe et ses doigts trouvèrent le chemin en elle. Quand il commença à travailler la partie la plus sensible de son anatomie, sa respiration devient difficile et elle sentit tous ses cheveux se redresser sur sa nuque, plusieurs gémissements lui traversèrent les lèvres sans qu’elle ne puisse s’en empêcher. Quand Luis posa sa tête sur son corps, elle enroula sa jambe relevée, autour de sa taille et serra son bras autour de son épaule pour le garder près d’elle. Une main bien agripper dans ses cheveux, elle colla sa bouche contre le haut de sa tête pour s’empêcher de crier plus que nécessaire. « Jouis » La tête lui tournait et elle ne c’était pas rendu compte qu’elle était si près du but. Elle lâcha sa tête vers l’arrière et émis une longue plainte, sentant son corps se contracter plusieurs fois et puis lâcher prise, la respiration encore plus difficile que tout à l’heure. Elle adorait mener le jeu, mais elle aimait encore plus encore quand on la menait par le bout du nez, mais ça aussi c’était quelque chose qu’elle n’avouerait jamais.

Toujours dans son after-glow, elle sentie de nouveau le corps de Luis contre le siens et immédiatement ses lèvres se mirent à chercher les siennes, elle avait toujours besoin de tellement plus. « Tu as besoin de quelques secondes supplémentaires pour récupérer ou on peut passer aux choses sérieuses ? » Il se mit à la mordre avant qu’elle puisse répondre et son premier réflexe fut de lui attraper la mâchoire d’un coup sec et le forcer à relever la tête, griffant sa joue prondément au passage, pour l’embrasser correctement. Elle recula, avec un sourire espiègle au visage. « Je pensais que tu me connaissais mieux que ça… » D’un coup de baguette, elle fit bouger le mur derrière elle, de façon à le modeler et se fabriquer un comptoir sur lequel elle put s’assit tranquillement. Elle rapprocha Luis de nouveau en tirant de chaque côté de sa chemise et se mit à défaire sa cravate, tranquillement. Elle le libéra complètement du morceau de tissu et le fit passer derrière son dos, gardant une extrémité dans chacune de ses mains. « J’ai une bien meilleure idée de ce que tu devrais avoir, autour du cou tu sais… » Elle leva ses jambes pour les passer autour de ses épaules, et tira sur la cravate qui servait maintenant de sangle dans le bas de son dos et puis sourie, l’invitant à faire le reste. Quand il entra enfin en elle, l’air lui manqua de nouveau. Encore sensible de la fois d’avant, chaque coup de hanche lui tirait un nouveau cri et bientôt elle fut de retour dans les étoiles. Essoufflée et tenant toujours Luis avec sa propre cravate, elle revient un peu sur terre en même temps que ses jambes touchèrent le sol à nouveau. Elle tira de nouveau sur la sangle et leva la tête pour embrasser le serpentard doucement, une fois sur les lèvres et ensuite sur la blessure qu’elle lui avait infligée à la joue. Défitivement le meilleur moyen de passé son après-midi. « Je suis contente que tu sois à moi. »

je sais pas si c'était claire -> mais just in case here -> et aussi, c'est long, sorry -> mais comme t'as pas à répondre anyway !