Elle avait précisé à tout le monde qu’elle ne voulait pas fêter son anniversaire en grand. Elle n’avait pas envie d’une foule en a plus finir autour d’elle, elle n’avait pas envie de se prendre la tête avec une liste d’inviter et faire attention toute la soirée à comment elle se comportait pour garder la face devant ses parents. C’était franchement fatiguant et puis vieillir de lui donnait pas nécessairement envie de célébrer. Enfin, pas en grand. Ses parents avaient quand même tenu à souligner l’affaire et elle devait se rendre à la demeure matinale demain pour un brunch en famille. Mais ce soir… Elle avait dit à tout le monde qu’elle travaillait tard et n’avait pas envie d’être dérangée. Mais en fait, elle était chez elle, dans son fauteuil et revisait paresseusement un de ses travaux de recherche. Elle essayait de se changer les idées pour ne pas constatent regarder l’heure, ou bien aller se changer pour une quatrième fois ***. Elle était agitée… Et c’était ridicule. Luis était déjà venu chez elle avant, mais quelques choses la rendaient nerveuse. C’était sans doute le fait que pour une rare fois, ils avaient plané de se voir à l’avance. Spécialment pour son anniversaire. L’idée lui plaisait suffisamment, tant qu’elle réeussiait à ne pas trop y penser. C’était une soirée comme une autre après tout, la date n’avait pas vraiment d’importance. C’est pour ça qu’elle s’était changée plusieurs fois, avait refait sa coiffure et refusait de tourner en rond, parce que tout ça n’était pas vraiment important de toute façon. La sonnerie d’entré retenti et elle du allumer la télévision pour autorité le gardien de sécurité à faire entrer Luis dans l’ascenseur. Elle déposa ses papiers sur la table à café se leva tranquillement, replaçant ses vêtements pour la dernière fois. Elle arriva devant l’ascenseur au moment où les portes s’ouvrirent et laissa Luis entrer dans son appartement. Elle s’avança vers lui et lui passa les bras autour de la taille pour l’embrasser en guise de bonjour. Il lui avait manqué. Ils c’étaient vue il y avait une semaine ou deux à peine, et elle savait qu’elle allait le revoir aujourd’hui, mais il lui avait quand même manqué. Elle s’en rendait compte que maintenant. Elle recula sa tête de quelques centimètres en souriant, et déposa son front contre le sien. « Hey… » Ses yeux glissèrent vers les sacs d’épicerie qu’il avait en main et elle fronça des sourcils. « Tu sais, je suis très loin de manquer de nourriture dans mon frigo… » Sa serais même limite du gaspillage si sa bonne ne prenait pas tout ce qui lui plaisait pour ramener chez elle à la fin de la semaine. « Ou bien quelqu’un t’as révélée que tout ce qu’une fille voulait pour son anniversaire, était quelque morceau de carotte ? » Enfin, elle n’avait rien contre les carottes non plus, mais c’était un peu étrange quand même.

Luis n'avait jamais été pour de grandes fêtes. Enfin, il ne fêtait plus son anniversaire depuis la mort de sa soeur, il faisait juste celui de sa nièce parce qu'elle était petite et que c'était son devoir d'oncle de s'assurer que malgré la vie qu'il menait, Rain pouvait continuer à mener une enfance normale. Les anniversaires n'avaient donc jamais pris une place très importantes dans sa vie... sauf cette fois-ci. Enfin, ce n'était pas sa fête à lui, c'était celle de Rosalie et il avait voulu marquer l'événement, il avait voulu préparer quelque chose. Pas un truc exceptionnel, sincèrement, avec la famille qu'elle avait, il se doutait qu'elle allait recevoir des tonnes de cadeaux qui coûtaient une petite fortune... alors plutôt que s'escrimer à se ruiner, il avait eu une idée, une idée qui venait de son passé. Il avait toujours cuisiner, d'aussi loin que remontait ses souvenirs, il avait été au fourneau, parce que sa mère était trop blessée pour cuisiner et parce que sa soeur avait été des années agitée à toujours vouloir être ailleurs, c'était lui, le dernier de la famille qui leur préparait à manger. Et quand il avait fugué avec sa soeur... ils avaient été dans la misère, il tentait de ne pas repenser à cette période, de ne pas repenser aux enfants paumés qu'ils avaient été Ilwen et lui... mais il se rappelait la sensation de faim, il se souvenait clairement avoir mendié, fouillé dans des poubelles et voler pour une simple bouché de pain qu'il partageait toujours avec son aîné. Il n'était pas devenu gigolo comme ça mais par besoin, ils devaient manger et il n'avait rien à offrir, il n'avait jamais terminé ses études, il n'avait jamais rien appris de son père et il n'avait que ça, son corps. Et quand ils avaient eu un peu d'argents de nouveau, dans leur appartement rempli d'humidité, il leur avait cuisiner un repas typiquement chilien. Une fois par mois, quand ils avaient de l'argent, il en dépensait pour ce repas auquel ils tenaient... et après l'argent était mieux rentrer, quand il avait compris que son corps pouvait se vendre plus cher, quand il avait compris que le plaisir des riches pouvaient se monnayer plus il avait cuisiner plus souvent pour Ilwen... et après sa mort il avait arrêté jusqu'à ce que Rain ne pointe le bout de son nez. Dès qu'il pouvait être à la maison avec sa nièce, il lui cuisinait tout ce qu'elle aimait... et il avait eu envie de faire pareil pour Rosalie aujourd'hui, c'était la première fois qu'il allait cuisiner pour quelqu'un qui n'était pas de sa famille mais il avait envie d'essayer. Sincèrement. Il arriva alors sur le pas de sa porte en ayant tout apporter. Il voulait faire un Chili con carne, il ne le faisait pas particulièrement piquant mais il était épicé. Il avait aussi pris ses propres couteaux, il avait déjà été chez Rosalie avant et il avait déjà remarqué qu'elle n'utilisait pas réellement ce qu'elle avait, du coup, il n'avait pas envie de les essayer, il préférait utiliser ce qu'il avait, ça marchait bien et tout été aiguisé comme il aimait. Il finit par passer la sécurité du bâtiment et franchit les portes de l'ascenseur avec un sourire aux lèvres et les bras chargés. Rosalie était là et l'embrassa aussi tôt. Il ferma les yeux pour profiter de leur retrouvailles. Ils finirent par se séparer et la blonde déposa son front contre le sien. « Hey… » « Hum » il sourit sans pouvoir s'en empêcher et il déposa un de ses sacs pour avoir la main libre et lui caresser la joue. « Joyeux anniversaire » murmura-t-il avant de rechercher la douceur de ses lèvres une nouvelle fois. « Tu es très belle » dit-il alors en observant rapidement sa tenue, elle n'avait pas besoin d'en faire des masses pour être la plus belle à ses yeux... elle finit par l'interroger sur ses sachets, elle était curieuse après tout mais il ne s'en plaignait jamais, du tout même. « Tu sais, je suis très loin de manquer de nourriture dans mon frigo… » il ricana et eut un petit sourire en coin, oui il savait. « Ou bien quelqu’un t’as révélée que tout ce qu’une fille voulait pour son anniversaire, était quelque morceau de carotte ? » il roula des yeux avant de secouer la tête. « Je vais te faire à manger, un bon repas pour toi et moi, ça ne doit pas être grand chose à côté de tes autres cadeaux d'anniversaire mais... j'avais envie de partager mes talents culinaires pour toi » dit-il avec un sourire en coin avant de se pencher vers elle pour l'embrasser encore une fois. Il glissa ensuite ses lèvres à l'oreille de Rosalie. « Et après tu auras droit à un bon massage » souffla-t-il avant de lui mordiller légèrement le lobe de l'oreille. Il s'éloigna rapidement avant que les choses ne dérapent avant qu'il n'ait eu l'occasion d'ouvrir ses sacs. Il se dirigea vers la cuisine et sortit tout rapidement. Il rehaussa ses manches avant d'aller se laver les mains et d'enfiler son tablier, il se mit aussi tôt à siffloter, il adorait cuisiner, ça le mettait toujours de bonne humeur. « Tu veux m'aider ou tu veux regarder à quel point je suis bon ? » proposa alors Luis à Rosalie en haussant un sourcil de façon interrogative.

« Joyeux anniversaire » Rosalie souria contre les lèvres de Luis. Elle aurait dû se trouver un homme avec qui passer son anniversaire bien avant, ce n’était franchement pas désagréable. Mais cette journée avait été d’ordinaire, comme tout le reste, fêtée en famille. Généralement, la journée même, si ce n’était pas un week-end, elle allait manger chez ses parents et recevait des fleurs. Puis, la fin de semaine, on lui préparait une fête en son honneur. La plus mémorable était celle pour ses quatorze ans. Ses parents avaient ‘loué ’ le palais des glaces à Versailles, et elle avait eu le droit à un vrai bal costumé, aux styles du 18e siècle. Sa sœur et elle c’était battu à savoir qui allait être Marie-Antoinette, et Rosalie avait gagnée finalement, c’était sa fête après tout, et Sofia avait opté pour Madame de Pompadour. Bref, les costumes avait été majestueux et la fête magnifique. Mais elle n’avait pas eu envie d’une centaine de personnes cette année, et cette soirée avec Luis était déjà beaucoup plus agréable qu’un souper à endurer les stupidités de ses frères. Elle l’embrassa de nouveau, un peu plus vigoureusement, en ce faisant cette réflexion. « Tu es très belle » un peu surprise, elle baissa les yeux vers sa tenue. Ça lui paraissait tellement ordinaire sur le coup, elle aurait dû garder sa deuxième idée. Ou encore mieux sa première et ne rien porter du tout. Elle haussa les épaules, un déçut de lui-même pour le coup. « Merci. » Elle passa ses mains dans les cheveux de Luis, tellement épais, elle adorait leurs textures sous ses doigts, elle les ramena vers l’arrière et posa ses mains, noué, autour de son cou. « Je suppose que tu n’es pas mal non plus. » Elle pencha la tête pour l’observer et l’embrassa sur l’os de la mâchoire.

Elle finit par remarquer les sacs dans ses mains et elle ne put s’empêcher de poser des questions. C’était une étrange offrande tient. « Je vais te faire à manger, un bon repas pour toi et moi, ça ne doit pas être grand-chose à côté de tes autres cadeaux d'anniversaire, mais... j'avais envie de partager mes talents culinaires pour toi » Elle se laissa embrasser et ferma les yeux légèrement. Elle ne pouvait pas se rappeler là dernière fois qu’on avait cuisiné pour elle, sans être payé pour le faire. Sa devait sans doute remonter à ses parents, quand elle était plus jeune, et jamais pour ses anniversaires. « C’est parfait, et une première en plus. » En même temps quand on connaissait sa famille, c’était une très bonne chose que ça soit une première tient. « Et après tu auras droit à un bon massage » Un frisson lui traversa le bas du dos et elle se mordit la lèvre. Ok, elle avait déjà hâte au dessert. Mais Luis s’éloigna d’elle avant qu’elle puisse riposter et elle du le suivre vers sa cuisine. Elle eut un petit rire en le voyant mettre son tablier, et croisa les bras, un air appréciateur au visage. « C’est du sérieux dit donc. » Elle se dirigea vers le comptoir et ouvrit son frigo pour se sortir une eau pétillante. « Tu veux quelques choses à boire… J’ai un peu de tout… Et si tu me dis qu’est-ce que tu cuisines, j’ai probablement un vin pour aller avec… » Elle avait quelques bouteilles qui valaient une petite fortune, mais en buvait rarement, trop calorique. Elle revint sur ses pas et sauta pour s’assoir sur son grand tabouret, face à l’îlot de travail. « Tu veux m'aider ou tu veux regarder à quel point je suis bon ? » Elle pencha la tête et fit semblant de réfléchir à la question. « D’abords, me faire travailler à mon anniversaire ; pas très sympa. Mais bon. Je veux bien aider, je suppose*. » Elle exagérait évidemment, en fait l’idée l’amusait assez. « Mais tu vas devoir me dire quoi faire, parce que je ne sais pas du tout… » Si elle avait une recette, elle pouvait très bien cuisiner. Suivre les instructions à la lettre et tout ça. Ça lui rappelait la chimie, et elle était une experte en chimie. Mais par contre inventer de son plein grès… Non merci.

« Je suppose que tu n’es pas mal non plus. » Luis haussa un sourcil avant d'hausser les épaules. « C'est juste mon physique de rêve qui fait ça » lança-t-il tout en ricanant légèrement. Cela dit, il aimait bien recevoir des compliments de Rosalie, c'était toujours mieux elle qu'une autre. Sauf peut-être Rain mais ça c'était encore une autre histoire.

Enfin, il n'était pas là pour passer son temps à complimenter la jeune femme, bien qu'il se demandait si ça ne lui ferait pas plaisir ce plan-là aussi. Soit, il avait déjà prévu quelque chose : lui faire à manger. Ce n'était pas grand chose mais c'était une des choses pour lesquelles il était naturellement doué. « C’est parfait, et une première en plus. » Luis se tourna vers elle d'un air légèrement interrogateur. « Sans déconner ? Personne ne cuisine jamais chez toi ? » demanda-t-il de façon légèrement perplexe. Il savait qu'elle ne cuisinait pas, mais il s'était dit que peut-être un autre de ses frères ou soeurs le faisaient... visiblement non. C'était étrange pour Luis, oui, à cause de son métier, il savait que certaines femmes n'avaient pas besoin d'être aux fourneaux... mais il s'était toujours imaginé qu'au moins une personne dans chaque famille savait se débrouiller en cuisine ne serait-ce qu'un peu, visiblement il s'était trompé. « Ok, je vais encore plus m'appliquer alors » décréta Luis d'un air très sérieux.

Il se dirigea vers la cuisine rapidement, pas que rester avec Rosalie était désagréable, mais s'il restait trop longtemps en sa compagnie, il allait vouloir lui faire l'amour avant même d'avoir mis son tablier. D'ailleurs, lorsque la jeune femme le vit avec, elle... se moqua légèrement. Pas directement, mais ça se comprenait à sa façon de dire. « C’est du sérieux dit donc. » il se mit en position de garde à vous. « Toujours avec moi, ma mère, elle était cuisinière » avoua alors le jeune homme, ça remontait à si longtemps tout ça... mais c'était avec elle qu'il avait appris, il l'avait tant observé enfant avant qu'elle ne tombe malade, avant que son mari ne la détruise. « Tu veux quelques choses à boire… J’ai un peu de tout… Et si tu me dis qu’est-ce que tu cuisines, j’ai probablement un vin pour aller avec… » Luis ouvrit la bouche avant de faire une petite moue gênée. « Je ne bois jamais d'alcool... juste du coca ça ira pour moi » avoua le chilien avant de s’ébouriffer les cheveux, il grimaça légèrement, il hésita quelques secondes avant de rajouter. « Diego, mon père, il était alcoolique et... je refuse de boire de l'alcool... mais prends-toi un verre toi si tu veux » ajouta-t-il simplement avant de soulever ses épaules, il attrapa tout de même son sac rempli de victuailles avant d'offrir un sourire espiègle à la blonde. « Je vais faire un Chili con carne avec du riz » ça faisait un moment qu'il n'en avait plus fait mais ça restait de loin son repas préféré depuis des années. Il proposa alors à Rosalie de lui apporter son aide. « D’abords, me faire travailler à mon anniversaire ; pas très sympa. Mais bon. Je veux bien aider, je suppose*. Mais tu vas devoir me dire quoi faire, parce que je ne sais pas du tout… » Luis s'approcha d'elle légèrement avant de lui embrasser le bout du nez. « On va d'abord cuire la viande avec des épices et un filet d'huile, j'en ai pris plusieurs des épices, je ne sais pas trop lesquelles tu aimes donc bon, je mesure jamais rien personnellement, tu en mets, tu vois si tu aimes ça et tu continues » dit-il simplement en lui donnant la viande hachée. Il prit ensuite un poêlon dans le placard de la jeune femme et y déposa un filet d'huile, il mit le tout sur feu doux avant de lui faire un signe de tête pour qu'elle amène la viande une fois que l'huile commença à bouillir légèrement. Il lui présenta alors les épices qu'il avait pris, du curcuma, piments, paprika, poivres, sel et poivre de Cayenne. De son côté, il alla prendre un oignon qu'il coupa en deux et qu'il éminça rapidement, il se rappelait du conseil de sa mère : l'important c'est la position des doigts. Il eut un sourire nostalgique aux lèvres avant d'apporter l'oignon émincé au-dessus du poêlon pour mélanger l'ensemble. Il sortit alors un pot de sauce qu'il versa dans son entièreté dans le poêlon et qu'il laissa doucement chauffé. Il prit un autre poêlon pour faire chauffer de l'eau salée et là, il y alla à fond. « Tu as une tasse ? » demanda alors Luis en observant la blonde avec un sourire ravi, il adorait vraiment ça cuisiner. « Tu peux couper des morceaux de tomates et de carottes, les carottes on va les mettre dans l'eau qui boue, pour qu'il ne soit pas trop croquant, et les tomates on peut les mettre dans la sauce là. Oh, et je dois mettre les fèves, un Chile sans fève n'est plus un chili con carne » rigola alors Luis avant d'attraper son pot de fève pour le verser dans la sauce sans cérémonie, il remua légèrement la sauce et chantonna une vieille chanson espagnole. Il se mit à légèrement danser avant de se mettre à sourire encore plus, il alla rejoindre la blonde pour la serrer dans ses bras et lui embrasser la nuque. « Baillar conmigo » réclama-t-il alors en l'obligeant à se tourner vers lui pour danser.

« C'est juste mon physique de rêve qui fait ça » La blonde éclata de rire et hocha la tête. « Et le fait que tu sois très humble doit aider aussi j’imagine. » Enfin, elle pouvait définitivement dire quelques choses là-dessus. Elle imaginait la tête de Lys si elle l’avait entendue dire, juste ça et l’image la furent, sourire à elle-même. Elle se demandait aussi la tête que Luis ferait s’il voyait Lys entrer dans la pièce, mais ça, c’était une tout autre histoire et un tout autre genre de petite fête tient. Il lui avoua ensuite ce qu’il avait prévu pour son anniversaire et elle se montra ravie. C’était quelque chose qu’elle avait rarement ou pas du tout faire et puis elle était beaucoup plus partante pour ce genre de programmes qu’une fête à en plus finir… Elle devait vraiment* vieillir alors. « Sans déconner ? Personne ne cuisine jamais chez toi ? » Rosalie pouffa en imaginant sa famille cuisinée. « Non… Enfin, si un peu.. Des petits repas, des trucs faciles. Mais pour les anniversaires et la plupart de nos soupers, on a tous un traiteur…. » Elle fronça des sourcils, en essayant de penser à ses frères et sœurs. « Enfin, je ne sais pas pour mes ainées, je suis plus certaine, mais ils n’ont jamais cuisiné pour moi en tout cas… Honnêtement, je tenterais pas. » Ils n’avaient pas été élevés comme ça en même temps. Sa mère avait appris à cuisiner avec le temps, mais encore, elle le faisait rarement, juste quand elle s’ennuyait. Il avait tellement de choses mieux à faire que passer des heures aux fourneaux après tout. « Ok, je vais encore plus m'appliquer alors » Elle calqua son air sérieux sur le sien et fit mine d’être sévère. « Oui bah, j’espère ein. »

Elle ne put s’empêcher de passer un commentaire devant Luis qui mettait son tablier pour cuisiner. Elle ne savait même pas si son tiroir contenait des mitaines de four, alors de là a mettre un tablier… « Toujours avec moi, ma mère, elle était cuisinière » L’Anglaise sourie avant de se rendre au frigidaire. « Adorable. » Elle aussi avait essayer d’imiter sa mère un temps, résultat, elle passait beaucoup plus de temps devant un miroir qu’elle ne voulait l’admettre. « Je ne bois jamais d'alcool... juste du coca ça ira pour moi » « Je crois que j’ai ça… » Elle poussa quelques trucs avant d’en trouver dans le fond de son frigo. Ça, elle n’en buvait définitivement pas. Ça datait surement de l’époque où Shanti habitait avec elle, ou bien sa bonne, une des deux. « Diego, mon père, il était alcoolique et... je refuse de boire de l'alcool... mais prends-toi un verre toi si tu veux » L’Anglaise releva la tête et regarda Luis quelques secondes, ne sachant pas trop quoi dire à ça. « Ok. Bah j’ai du coca et moi j’ai mon eau ça va. » Elle adorait vraiment le vin, mais bon, ses abdos passaient avant son estomac. « Je vais faire un Chili con carne avec du riz » « Ohh ! » Elle se mordit la lèvre en souriant. « Good good ! Ça fait tellement longtemps que je n’en ai pas mangé! » Les calories encore. Elle les comptaient plus qu’elle en mangeait à vrai dire. Et puis avec le boulot, elle avait rarement le temps de s’assoir donc.

Par contre, il y avait un piège dans ce petit plan qui lui avait paru idéal. Elle allait devoir mettre la main à la pâte apparemment. Bon, elle n’était pas totalement inapte non plus. (Si elle découpait la peau de ses patients et jouets dans leurs organes, elle pouvait probablement couper de la viande et des légumes.) Mais c’était quand même étrange pour elle. « On va d'abord cuire la viande avec des épices et un filet d'huile, j'en ai pris plusieurs des épices, je ne sais pas trop lesquelles tu aimes donc bon, je ne mesure jamais rien personnellement, tu en mets, tu vois si tu aimes ça et tu continues » « Ok boss. » Elle se mit donc à la viande et se concentra avec les épices. La langue coincée entre les dents, elle hésita un moment. Elle savait qu’il venait de lui dire d’en mettre autant qu’elle voulait, mais c’était beaucoup trop flou pour elle tout ça. Elle aimait que les choses soient précises et parfaites. En médecine ou en chimie, on pouvait difficilement ‘mettre ce qu’on voulait et voir le résultat’. Ce n’était pas quelques choses qu’elle connût. Enfin, elle essaya tout de même et gouta à chaque fois qu’elle rajoutait quelque chose pour être certaine. Elle rajouta un peu de tout, surtout de la cayenne, et une fois qu’elle crut tout bon, elle laissa le truc cuire dans le poêlon. « Tu as une tasse ? » « Probablement… » Elle ouvrit une armoire au hasard et en trouva une, de toute évidence très neuve, et la déposa sur le comptoir. Elle était équipée en bloc, ce n’était pas vraiment son problème. Elle avait même plusieurs machines donc elle connaissait que passablement l’effet. « Tu peux couper des morceaux de tomates et de carottes, les carottes on va les mettre dans l'eau qui bouge, pour qu'il ne soit pas trop croquant, et les tomates on peut les mettre dans la sauce là. Oh, et je dois mettre les fèves, un Chile sans fève n'est plus un chili con carne » elle hocha la tête, elle était au courant de ça au moins. Et se pencha vers les légumes, elle se sentit comme prince Naveen, au début du film que sa nièce adorait tellement. La bonne humeur de Luis était communicative et Rosalie se mit à chanter avec lui. La nourriture, l’espagnol tout ça, elle avait l’impression d’être en vacance chez elle. Après un moment, elle sentit ses bras autour d’elle, et elle crus bons de lâcher son couteau, quand il posa ses lèvres dans son cou. Heureusement pour lui d’ailleurs, car il aurait eu une surprise en la retournant comme ça. « Baillar conmigo » Elle pencha la tête sur le côté pendant un moment, sourie et s’exécuta. Elle n’avait jamais été la plus douée en salsa, mais elle savait tout de même bouger et avait quand même quelques trucs dans les hanches. L’idée d’aller mettre de la musique ne lui traversa même pas l’esprit en fait, elle était juste bien là. Elle pourrait presque prendre gout à faire de la cuisine quoi.


gosh, c'est nul pardon, mais c'était long so je voulais pas rajouté :/

« Et le fait que tu sois très humble doit aider aussi j’imagine. » il fit un clin d'oeil complice à la blonde. « Évidemment, autant que toi » rigola-t-il simplement avec un air sûr de lui. Quoiqu'il en soit, il était là pour lui faire plaisir aujourd'hui, c'était son anniversaire après tout, il n'avait pas fait des tonnes non plus, réaliser ses souhaits étaient tout ce qui comptaient, et il avait envie de lui préparer à manger, c'était un de ses dons transmis par sa mère. Il en était particulièrement fier, cela dit, il était surpris que Rosalie n'ait personne chez elle qui cuisine, elle lui expliqua la chose. « Non… Enfin, si un peu.. Des petits repas, des trucs faciles. Mais pour les anniversaires et la plupart de nos soupers, on a tous un traiteur…. Enfin, je ne sais pas pour mes ainées, je suis plus certaine, mais ils n’ont jamais cuisiné pour moi en tout cas… Honnêtement, je tenterais pas. » il haussa un sourcil un peu troublé, la cuisine avait toujours été importante pour sa famille, c'était le moment où tout se partageait et s'échangeait, il regrettait ce moment avec sa soeur, l'instant où ils se mettaient au fourneau et chantaient et dansaient sans se prendre la tête et en oubliant tout ce qu'ils avaient sacrifiés pour survivre à Temuco. « Tu sais... si tu veux... je veux bien venir te cuisiner un plat, une fois par semaine... enfin, si t'es d'accord hein... » lança-t-il en passant sa main dans ses cheveux avec un sourire un peu crispé, il ne faisait ça pour personne d'autre... mais en même temps, son comportement avec la blonde était unique en son genre depuis un moment... enfin, en entendant que peu de gens cuisinaient pour elle, Luis crut bon de dire qu'il allait faire preuve du double de vigilance pour contenter la blonde.

Ils se retrouvèrent rapidement dans la cuisine et Luis s'attela méthodiquement, c'était toujours ainsi qu'on lui avait appris donc bon. Rosalie lui proposa alors une boisson et Luis lui avoua du bout des lèvres pour son père, il n'en était pas fier de son lien de parenté, mais il ne pouvait pas non plus l'oublier, il était là et il savait qu'il était susceptible de tomber rapidement dans la dépendance à l'alcool s'il ne se surveillait pas... et jamais il ne voudrait faire vivre à Rain ce que Diego lui avait fait vivre enfant. « Ok. Bah j’ai du coca et moi j’ai mon eau ça va. » il eut un petit sourire mais ne commenta pas, il n'avait pas grand chose à rajouter. Il finit par avouer ce qu'il comptait cuisiner. « Good good ! Ça fait tellement longtemps que je n’en ai pas mangé! » Luis bomba le torse, fier de son coup. « Tant mieux alors ! » il alla retrouver la blonde pour l'embrasser sur les lèvres rapidement.

Il se mit alors à l'oeuvre en lançant les différentes cuissons et il réquisitionna Rosalie pour l'aider, la cuisine était un partage, c'était ce qu'on lui avait toujours enseigné et puis ça lui laissait toujours un bon souvenir. Lorsque Rosalie lui donna la tasse, il rempli la tasse de riz et la mit dans une casserole avec un filet d'huile qu'il se mit à chauffer, il rajouta deux tasses d'eaux ensuite et laissa chauffer l'eau à température faible, lorsque l'eau se mettra à bouillir, il comptait mettre un bouillon de légumes, ça rajoutait du goût et il pouvait ainsi ne pas assaisonné son riz, il ratait toujours l’assaisonnement lorsqu'il n'avait pas un bouillon. Luis se sentait bien et détendu et il était de super bonne humeur, il transmettait son enthousiasme à Rosalie et au bout d'un moment il alla retrouver la blonde pour danser avec elle, il en mourrait d'envie, même s'il n'y avait aucune musique, il s'en fichait pour la peine, la blonde obtempéra et Luis profita de leur proximité pour l'embrasser langoureusement, ses doigts passèrent sous le haut de la blonde pour lui caresser délicatement le ventre, il aimait tellement l'embrasser, goûter à sa peau, la caresser et la posséder. Parfois ça lui faisait peur, mais en cet instant, il balaya cette idée, ça en valait le coup, ce qu'il vivait avec Rosalie méritait d'être vécu, c'était la pure vérité. Cela dit, le bruit de l'eau qui bouillait se fit entendre et Luis grogna avant de s'éloigner à contre coeur pour s'occuper de ses préparations, il mélangea, rajouta du sel là où il fallait et il attrapa une cuillère pour goûter. Satisfait, il fit un signe de main à Rosalie pour qu'elle se rapproche. « Goûte ça ! » exigea-t-il alors le regard pétillant, c'était bon, réellement, la sauce du Chili était pleine de goût, ça lui faisait penser à ses origines, il avait le sentiment d'avoir ramené du soleil dans cette cuisine si... froide. Elle était belle, mais ça se sentait que ce n'était pas un lieu fort utilisé. « Si tu veux goûter, je t'en prie ! » assura alors Luis en s'occupant alors de son riz et en enlevant les carottes de son eau bouillante. « ça va être prêt, vas t'installer, je vais amener les assiettes à table »

Le chilien alla chercher des assiettes pour deux et se mit à tout préparer, il mit d'abord le riz, puis la sauce qu'il versa avec générosité, il prit les deux assiettes et alla rejoindre la blonde, il déposa son assiette devant elle avec un sourire content. « Feliz cumpleaños mi querida » souffla-t-il légèrement. Puis il réalisa le surnom qu'il venait de lui donner et cligna des yeux légèrement perturbé avant de se racler la gorge pour ensuite aller prendre sa place.

« Évidemment, autant que toi » Rosalie leva la tête d’un air suffisant. Avant de l’embrasser en riant. En même temps, ce n’était pas quelques choses qu’elle pouvait nier quoi. Et puis être humble était hypocrite. Elle n’avait pas besoin de ça pour perde son temps. Elle préférait dire les choses comme ils étaient. C’est ce qu’elle fit d’ailleurs quand Luis lui posa des questions sur sa famille et la cuisine. Deux sujets qu’on abordait rarement dans la même phrase. Elle ne comprenait pas pourquoi elle avait le droit à ses regards de sa part d’ailleurs, ce n’était pas comme si elle avait souffert. Elle avait jamais eu faim ou quoi que se soit. Même que c’était pour le mieux, elle avait une palette de gout assez développé et avait toujours été curieuse dans les aliments qu’elle goutait. Requin, dauphin, serpent, elle avait gouté à tous ses trucs. « Tu sais... si tu veux... je veux bien venir te cuisiner un plat, une fois par semaine... enfin, si t'es d'accords hein... » Hm. La blonde s’éloigna un peu, le tenant toujours par le t-shirt, à distance. Et pencha la tête pour l’observer, une moue au visage. « Est-ce que ça veut dire que je vais te voir toutes les semaines ça ? » Enfin, elle n’était pas contre l’idée. Du tout. Mais elle s’habituait toujours pas à le voir plus régulièrement… Elle était sensée se fatiguée, pas laissé une routine s’installer. Mais l’idée de Luis chez elle, dans sa cuisine, au moins une fois par semaine était tellement peu déplaisante, qu’elle chassa tout le reste en à peine une demi-seconde. « Okay, oui. Pourquoi pas. » Rien de bien grave ne pouvait avait arrivée après tout.

Le nombre d’heures qu’elle passait dans sa cuisine, par mois, pouvait être compté sur les doigts d’une main. Sa bonne avait son horaire de travail, elle s’assurait que quelques choses soient prêtes pour Rosalie tous les soirs, que le frigo était toujours plein en cas qu’elle ait envie de grignoter et elle se contentait de signer les chèques nécessaires à la fin du mois. Elle passait en coup de vent, mangeait pratiquement debout, toujours à faire autre chose en même temps. Ou bien dans son salon ou son bureau. La plupart du temps, elle attrapait juste une sandwich à l’hôpital. Ce n’était pas une pièce où elle vivait et c’était loin d’être essentiel. Mais la présence de Luis l’amena la fit se sentir naturellement à sa place et confortable dans la pièce froide. Enfin, surtout quand elle put laisser la cuisine de côté et se mettre à ‘danser’. C’était déjà plus dans son domaine et beaucoup plus dans le ton des anniversaires donc elle était habituée. Leurs dansent se perdit dans les baisés et les baisés commencèrent à devenir intéressant. Elle nota qu’ils n’avaient pas préparé de dessert et franchement c’était tant mieux parce qu’elle n’était pas certaine de pouvoir tenir jusque-là. En fait, elle aurait pratiquement sauter le repas si l’eau ne c’était pas mis à bouillir, les forçant à se détacher, frustrés. « Goûte ça ! » Elle attrapa la cuillère et gouta à la sauce, manquant de se bruler le fond de la gorge carrément. Apparemment, la lésons numéro en cuisine ; ne pas se mettre des trucs bouillant sur la langue. Elle finit quand même par y arriver. « Good, the best I ever tasted. » En même temps, tout ce qu’elle faisait était parfait et elle avait aidé, donc voilà. Logique. « ça va être prêt, vas t'installer, je vais amener les assiettes à table » Elle hocha la tête et passa rapidement son bras autour de sa taille avant de se pencher pour l’embrasser sur la mâchoire et disparaitre dans la salle à manger.

Elle se sentait idiote de se tenir là, à attendre. Elle utilisait encore moins sa salle à manger que sa cuisine. Elle n’avait rien d’autre à regarder, donc elle commença à noter ce qu’elle portait pour la énième fois. Elle aurait aimé changer, elle aurait définitivement dû choisir la deuxième robe qu’elle avait essayée. Pourquoi est-ce que ça l’énervait autant ? Enfin, Luis finit par arrivée et elle sortit de ses pensées pour relever la tête vers lui. « Feliz cumpleaños mi querida » Elle ouvrit la bouche pour répondre, mais les sons restèrent coincés dans le fond de sa gorge. Ok. « Gracias. » Elle baissa la tête et essaya de son mieux de ne pas rougir et du se racler la gorge à son tour pour faire passé le malaise. Cool. Cool. Cool. « Merci, vraiment, pour le souper et tout. C’est vraiment une bonne idée. »

« Est-ce que ça veut dire que je vais te voir toutes les semaines ça ? » Luis déglutit légèrement, soudain, il ne savait plus trop si l'idée était brillante ou non... ça lui semblait juste être un mauvais plan, surtout au vu du ton que prenait la blonde, il n'avait pas envie de s'imposer à elle... mais l'idée de la voir plus régulièrement était loin de lui déplaire, sincèrement, il était même plutôt motivé devant ce nouveau projet qui se profilait à l'horizon... il ne savait pas trop l'expliquer, mais il savait ce qu'il ressentait... et il éprouvait de plus en plus de mal avec les clientes blondes, dès qu'il en voyait une, il avait envie de les laisser en plan pour voir Rosalie. Elle était plus intéressante à ses yeux. « Okay, oui. Pourquoi pas. » il se sentit aussi tôt sourire, il avait envie de voir ce que ça allait donner. « Nous avons donc un deal » dit alors le jeune homme en attrapant la main de la blonde pour la porter à ses lèvres pour lui faire un baise-main, il avait toujours trouvé ce geste amusant à réaliser. Cela dit, avec Rosalie, il était plus conscient aussi de l'effet lascif de ce bref geste.

Ils passèrent ensuite dans la cuisine où Luis s'amusa grandement, il se sentait bien et heureux, c'était si simple et ça lui rappelait tant de bons souvenirs de cuisiner, ça le mettait toujours de bonne humeur, il prenait plaisir à faire un effort pour Rosalie et il espérait que cela l'amusait autant que lui-même de partager ce moment ensemble, il se sentait... proche d'elle, et c'était toujours un sentiment compliqué pour le jeune homme, il ne saisissait toujours pas trop ce qu'ils vivaient ensemble... mais il n'avait ni envie de se prendre la tête, ni envie de fuir face à elle. Oui, ça l'effrayait, mais non, pas assez pour qu'il disparaisse de la vie de Rosalie, c'était trop tard de toute façon, parce qu'il tenait désormais trop à elle pour tout arrêter. Tout en préparant la chose, il goûta sa préparation et fit goûter la blonde à son tour, mais elle se brûla, pas habituée au chaud visiblement, cela l'amusa mais il ne dit rien, il se contenta juste de sourire. « Good, the best I ever tasted. » il bomba fièrement le torse, content d'avoir su la satisfaire. Enfin, d'une nouvelle façon.

Il finit de tout préparer pendant qu'elle fit la table. Quand il amena le plat, il lui souhaita un joyeux anniversaire... mais la suite de ses mots lui échappèrent, il pouvait blâmer ça sur Rain après tout, elle était la seule autre personne à qui il souhaitait un joyeux anniversaire et il lui disait toujours des mots doux... c'était genre une tradition... ici ça lui avait juste échapper... mais il ne pouvait pas reprendre ses mots, ce serait sans doute encore plus suspect... il se contenta de se racler la gorge. « Gracias. » Luis finit par relever la tête et la vit légèrement rougir, il la trouva cute sur le coup et il sentit un petit sourire naitre à la commissure de ses lèvres. « Merci, vraiment, pour le souper et tout. C’est vraiment une bonne idée. » il se frotta le bout du nez avant de hausser les épaules. « ça me semblait naturel mais je suis content, si ça te fait plaisir, c'est tout ce qui compte pour moi » il hésita quelques secondes avant de tendre la main pour attraper celle de Rosalie, il se mit à entrelacer leurs doigts avant de reprendre la parole. « Aujourd'hui tout ce que je veux faire c'est te faire plaisir, c'est ta journée et je suis entièrement à ton service » annonça-t-il en toute sincérité, il finit par reprendre sa main et commença à manger, une fois en bouche, il se félicita, il n'avait vraiment pas trop mal cuisiner, sa mère aurait été fière de lui.

Luis l’avait pris par surprise – plus que tout le reste – en lui proposant de se présenter chez elle toutes les semaines pour lui préparer un repas. Elle avait l’habitude qu’un homme lui prépare à manger tous les jours, oui. Mais c’était professionnel, elle le payait chaque semaine et tout. Et ce n’était pas vraiment ça qui la dérangeait. Ce qui la dérangeait… Enfin… Ce qui l’inquiétait. C’était la routine, l’habitude et les plans bien en avance. Elle s’était déjà échappée une fois en parlant de vacance et elle avait toujours bien fait attention de ne jamais revenir sur le sujet depuis. Mais maintenant elle se trouvait devant un problème similaire et pendant quelques secondes sa réponse lui resta prise dans le fond de la gorge. Ils avaient toujours été… légers dans leurs encore. Ils se voyaient une fois de temps en temps, quand ça leurs chantaient et ne se posait jamais de question, ça avait été imprévisible, parfois dérangeante, mais ça apportait aussi un quelques choses. Elle ne pouvait s’empêcher de se demander si à force, ils allaient perde ce ‘truc’ qu’ils avaient. Elle n’avait pas envie de rien perde… Du tout. C’est ce qui la faisait hésiter. Mais l’idée, vraiment, de voir Luis dans sa cuisine encore plus souvent était beaucoup trop séduisante à son gout pour refuser, donc elle s’y plia. Que sera, sera. « Nous avons donc un deal » elle eut un sourire en coin et se laissa embrasser la main. Donc c’était à ça que les bonnes sœurs référençaient dans ses cours de catéchèse, quand elles parlaient du pacte avec le diable. Reste à savoir lequel des deux était le cornu.

Luis prépara a manger (enfin, elle aida un tout petit peu quoi !) et ils passèrent dans la salle à manger tout de suite après. Et apparemment, elle n’était pas au bout de ses surprises, ses vœux d’anniversaire la laissèrent carrément sans voix pendant quelques secondes. Elle n’était pas habituée au mot doux, mis à part venant de sa famille – et même encore, si ça venait pas de ses parents, 98% du temps, c’était sarcastique. – et elle ne s’attendait surtout pas à se faire appeler de cette manière ce soir, mais bon. Elle finit par cligner des yeux et passer à autre chose. Après tout, elle était surement en train de lire beaucoup trop dans tout ça. Une erreur arrivait à tout le monde. « Ça me semblait naturel, mais je suis contente, si ça te fait plaisir, c'est tout ce qui compte pour moi » « Mission accomplisse. » Elle alla pour attraper ses ustensiles et manger, mais Luis lui attrapa la main en premier et elle ne se dégagea pas. « Aujourd'hui tout ce que je veux faire c'est te faire plaisir, c'est ta journée et je suis entièrement à ton service » La blonde plissa du nez et se pencha par-dessus la table pour l’embrasser doucement et sourira contre ses lèvres. « Alors dans ce cas tu dois m’expliquer…. C’est quoi la différence au juste entre aujourd’hui et tous les autres jours ? » Non parce qu’ils faisaient rarement autre chose qu’être au service l’un de l’autre quand ils se voyaient quand même. Elle recula, un air malicieux au visage et se tourna vers son plat pour commencer à manger. C’était encore meilleur quand ce n’était pas brulant, c’était vraiment bien en fait. Ce genre de repas lui manquait vraiment. Elle n’avait presque aucune pensée pour chaque calorie qu’elle ingurgitait à chaque bouchée. « Je viens de réaliser… On n’a fait aucun dessert! » C’était son anniversaire ! Elle voulait une bougie.

Le but principal de Luis était de faire plaisir à Rosalie aujourd'hui. Il venait lui faire la cuisine, ce n'était pas grand chose, mais ça faisait intime, et c'était ce qu'il recherchait. Il n'avait pas eu envie de l'emmener au restaurant, parce qu'il l'avait fait tant de fois pour tant de femmes, ça n'avait plus rien... d'attrayant à ses yeux, là il voulait faire un effort, lui faire à manger avait quelque chose de plus... intime. Et il avait une relation plus poussée avec Rosalie qu'avec n'importe quelle autre femme. Enfin. Oui, ça restait étrange à ses yeux. Et il était content de lui avoir fait sa proposition de venir une fois par semaine au moins.

Il prépara à proprement parlé le repas du soir avec l'aide de la blonde, ce fut un moment amusant, Luis avait rigolé et il avait fait tout ce qu'il aimait. Il se sentait d'une humeur joyeuse désormais. Une fois attablé, ils purent déguster. Enfin, après sa toute petite mini-erreur de langage. Là, il y avait eu un malaise qu'il avait dû dissiper comme il pouvait. Il changea rapidement de sujet en disant qu'il lui avait fait ce repas dans le seul but de lui faire plaisir. « Mission accomplisse. » il sourit, tant mieux, il était plutôt content de lui pour la peine. Parce que c'était ça le but aussi, cette journée était celle de Rosalie et s'il fallait être son humble serviteur il était prêt à se sacrifier pour elle. Il dut lui faire plaisir car il reçu un baiser à ce moment-là. Il sourit content et il caressa le visage de la blonde quelques secondes. « Alors dans ce cas tu dois m’expliquer…. C’est quoi la différence au juste entre aujourd’hui et tous les autres jours ? » Luis fit mine de réfléchir un petit moment. C'était une bonne question tout de même. Il se sentait légèrement piéger sur le coup, il était presque sûr que la blonde l'avait fait exprès. « Ne vas pas chercher la petite bête ! » finit donc par dire Luis avec un sourire innocent sur les lèvres. Après avoir mangé quelques bouchées, Rosalie finit par reprendre la parole. « Je viens de réaliser… On n’a fait aucun dessert! » « Hum hum, TU n'as fait aucun dessert ! Moi j'ai quand même pris un truc » dit alors Luis en bombant fièrement le torse. « Tu vois, aujourd'hui, j'ai plus pensé à toi que toi-même ! » ajouta-t-il sur le ton de la moquerie. « Si tu es gentille, je veux bien te dire ce que je t'ai pris. Ou non en fait, ça peut être une surprise, c'est tout aussi bien en fait, oui, faisons ça plutôt ! » décréta-t-il finalement avant de se remettre à manger tranquillement. Il était presque sûr que ça allait rendre la blonde folle de ne pas savoir.

Ses parents lui avaient toujours dit de ne pas jouer avec la nourriture. Elle jouait avec Luis à la place. En même temps, ce n’était pas comme si elle avait tout plein d’options. Elle devait bien faire avec. « Ne vas pas chercher la petite bête ! » Elle fit une grimace avant de retourner à sa place. « Enfin, ça ne me gêne pas du tout. Aujourd’hui ou un autre jour. Que tu sois à mon service me vas très bien. Ou vice versa je suppose. » Elle haussa les épaules et prit une bouchée de son repas. Les deux lui allaient parfaitement. Elle était beaucoup plus… Enfin, elle n’irait pas jusqu’à dire docile. Mais elle laissait parfois Luis prendre les rênes et ne faisait pas trop d’effort pour tout contrôler et faire de ce ‘truc’ ce qu’elle voulait exactement. Comme elle en avait l’habitude. Et c’est ce qui la dérangeait d’ailleurs, ne pas savoir, ne pas avoir le contrôle sur rien, mais d’un côté c’est ce qui la rendait intéressée à quelques part. Elle était à mi-chemin dans son plat qu’elle réalisa qu’ils n’avaient fait aucun désert juste avant. Et c’était un outrage, enfin pas parce qu’elle voulait a tout pris ingurgité un gâteau en plus de tout le reste, mais parce qu’elle tenait a une bougie, elle voulait son vœu. Elle était gamine et c’était comme ça. « Hum hum, TU n'as fait aucun dessert ! Moi j'ai quand même pris un truc » Elle leva la tête, les yeux brillants. C’est qu’il faisait le coq en plus. « Tu vois, aujourd'hui, j'ai plus pensé à toi que toi-même ! »La blonde soupira, admettant sa défaite. « Tu dois être épuisé alors, penser à ma perfection est tellement fatigant. » C’était le genre de truc qu’elle et Lys disaient tout le temps et elle avait dit ça comme ça, sans y penser. Elle baissait ses gardes et s’en rendait compte pour le coup. « Si tu es gentille, je veux bien te dire ce que je t'ai pris. Ou non en fait, ça peut être une surprise, c'est tout aussi bien en fait, oui, faisons ça plutôt ! » « NooOoOONN ! » C’était pas juste quoi ! Elle fit des yeux de chat botté et retroussa la lèvre du bas, elle essaya même de se faire monter les larmes aux yeux, très très fort. « Et si je suis vraiment gentille ? » Tsk. Il devait être fier de son coup là. Mais Rosalie alla le faire payer, c’était décidé. Elle se leva et fit le tour de sa chaise pour se rendre derrière Luis et lui passa les bras autour des épaules. Elle se pencha vers l’avant et l’embrassa dans le cou, sur la mâchoire, près de l’oreille… « What if I’m really, really, really nice ? » Elle descendait ses mains sur son torse et sur le haut de ses cuisses et réussit à le mordre dans le bas du cou, près de l’épaule, juste un peu…

« Enfin, ça ne me gêne pas du tout. Aujourd’hui ou un autre jour. Que tu sois à mon service me vas très bien. Ou vice versa je suppose. » Luis eut un petit sourire en coin avant de répondre. « J'aime beaucoup le vice-versa si jamais tu te posais la question » fit alors savoir le chilien avec un grand sourire aux lèvres. Il trouvait même cet aspect très intéressant dans leur relation, il n'était pas habitué à ça et il appréciait chaque instant qu'elle lui offrait. Cela dit, il ne pouvait parfois s'empêcher de se demander quand tout ça prendrait fin... et il avait une boule au ventre à chaque fois que la question lui effleurait l'esprit mais comme à chaque fois il chassa aussi tôt l'idée. Ce n'était pas le bon moment. Pour dire vrai, ce n'était jamais le bon moment.

Au milieu du repas, la blonde finit par réclamer son dessert. Enfin, elle était déçue qu'ils n'aient rien fait. Cela dit, ce n'était pas tout à fait vrai, lui avait pensé à quelque chose, il lui fit savoir qu'il avait même plus pensé à elle qu'elle-même. « Tu dois être épuisé alors, penser à ma perfection est tellement fatigant. » il se passa la main sur le front comme pour s'essuyer une fausse sueur. « Tu n'imagines même pas comme ça fatigue ma petite personne là » enfin, il décida de provoquer quelque peu la jeune femme en jouant à "oui peut-être que je vais te dire ce que j'ai préparé pour toi mais en fait non". Il se débrouillait plutôt bien. « NooOoOONN ! » Rosalie fit sa tête la plus piteuse et Luis se sentit aussi tôt faiblir, il était prêt à faire un effort pour la blonde. « Et si je suis vraiment gentille ? » Luis par principe déposa son index sur son menton pour faire mine de réfléchir, mais avant qu'il ne puisse répondre quoique se soit, la blonde se leva et Luis haussa un sourcil. Il savait que ça n'allait pas bien se passer pour lui. Elle se mit derrière lui et se mit à l'embrasser dans le cou... ok, il allait très certainement céder. Il se mordit la lèvre inférieur avec amusement. « What if I’m really, really, really nice ? » murmura-t-elle trop proche de son oreille. Il se sentit frissonner et il sentit les mains de Rosalie caresser son torse, son ventre pour finalement se poser sur ses cuisses. Ses yeux se chargèrent de désir en quelques secondes. « C'était moi qui devait faire le massage non ? » lui rappela-t-il en prenant les mains de Rosalie dans les siennes pour l'empêcher de continuer sa douce torture. Il tourna légèrement la tête pour la regarder quelques secondes avant de l'embrasser avec passion. Lorsqu'il se sépara d'elle, il avait un sourire aux lèvres. « Tu veux voir ton dessert ? » proposa-t-il alors avant de se lever de sa place, cela dit, il ne réussit pas à lâcher la main de la jeune femme et il l'emmena avec elle jusqu'à la cuisine où reposait encore dans son sac une salade de fruits. « ça a été une de mes premières excuses pour venir te revoir... alors j'ai pensé que... » il ne savait pas vraiment, mais ça lui avait fait penser à Rosalie alors. Il sortit également une bougie qu'il alluma avec son briquet. « Fais un voeux » finit-il par exiger.

« J'aime beaucoup le vice-versa si jamais tu te posais la question » Rosalie rigola un peu et leva les yeux au ciel. « You do hm ? » Elle était certaine qu’aucun homme sur terre n’aurait dit le contraire. Enfin, elle non plus ne détestait pas quand c’était son tour quoi. Quand Luis passa un commentaire sur le fait qu’il avait pensé à elle plus qu’elle-même. Elle ne put s’empêcher de lâcher un truc typique qu’elle disait sans pensée. C’était ça qui la déstabilisait, ce n’était pas la première fois qu’elle parlait sans réfléchir devant Luis. Et elle n’avait pas l’habitude de ne pas jouer de ‘jeux’ ou bien de ne pas tenir une certaine apparence. Avec pratiquement tout le monde autour d’elle, elle avait ‘une Rosalie’ bien spécifique et se tenait à un rôle précis. Avec Luis, elle ne se forçait même pas à flirter, tout venait trop naturellement et ça avait beau faire du bien, c’était dérangeant. Ce n’était pas spécialement un sentiment auquel la blonde voulait s’habituer, car tôt ou tard, quand ce ‘truc’ serait fini, elle n’avait pas envie que ça lui manque. Parce que ça allait finir, c’était évident, un jour. Elle se lasserait, tôt ou tard ou bien quelques choses lui exploserais à la figure. Mais pas aujourd’hui, elle avait encore aujourd’hui. « Tu n'imagines même pas comme ça fatigue ma petite personne là » « Ow.. Pauvre chou. » Elle tendit la main pour lui ébouriffer les cheveux gentiment. Il essaya de se venger du travail intense qu’elle lui avait fait faire en lui cachant son dessert-surprise, mais la blonde l’attendait au détour et savait parfaitement quoi faire pour le faire craquer. Elle avait fini avec son plat et pendant quelques secondes, elle ne se souciait même plus du dessert, quand elle sentait la fabrique du t-shirt et de ses jeans sous ses mains. « C'était moi qui devais faire le massage non ? » Elle sourie en posant sa tête près de son cou et l’embrassa dans les cheveux, les mains prise elle ne pouvait plus vraiment bouger. « Et vice-versa non ? » Elle rigola un peu en reprenant ses mots de tout à l’heure. Elle n’était pas du genre à rester là sans rien faire, même pas le jour de son anniversaire. Ce n’était pas quelque chose qu’elle appréciait. Luis se retourna pour l’embrasser et elle oublia vraiment son dessert jusqu’à ce qui le ramène sur le tapis. « Tu veux voir ton dessert ? » Elle fit une grimace de gamine et n’eut pas le choix de le suivre dans la cuisine, comme il la guidait avec ses mains. C’était étonnant comment elle pouvait devenir obéissante sous ses mains. Dans la cuisine, il sortit une salade de fruit d’un de ses sacs et la blonde souris immédiatement en se rapaillant de l’après-midi dans le bain. Dans ses souvenirs, sa tête n’avait pas l’air si amoché qu’elle avait été. « ça a été une de mes premières excuses pour venir te revoir... alors j'ai pensé que... » « C’est parfait. » Vraiment ça l’était. Luis sortit aussi une bougie et elle se mit à sautiller sur place et tappé des mains légèrement. « Fais un voeux » Rosalie se mordit la lèvre inférieure en réfléchissant. C’était toujours la même histoire, elle voulait toujours faire un vœu, mais après elle ne savait jamais quoi souhaiter. Si elle souhaitait quelque chose en général, elle allait l’acheter. « Ok.. » Elle retient ses cheveux vers l’arrière et se pencha doucement pour souffler sur le bout de chandelle. Elle releva la tête avec l’air le plus innocent qu’elle avait sur le visage. « Are you gonna stay all night then ? »

« You do hm ? » Luis eut un sourire carnassier mais ne répondit pas, son air disait tout pour lui. Évidemment qu'il aimait ça, c'était loin d'être désagréable, c'était même plaisant. Pour dire la vérité, elle était la première à faire tant pour lui. Les autres femmes... il était payé pour leur faire plaisir à elle. C'était rare qu'elles s'intéressent à lui ou à quelconque besoin de sa part. Il n'y avait jamais fait attention avant, il s'en fichait même tant qu'à la fin il avait l'argent dans les poches... sauf qu'ici... c'était différent. Il réclamait autant qu'il donnait et recevait. Il avait le droit de s'exprimer, d'être lui et il était plus à l'aise que jamais. C'était là tout le problème, s'il s'habituait trop, il allait finir par se brûler les ailes, il le sentait... mais il n'arrivait pas à arrêter ou à mettre un quelconque frein. Il fonçait droit dans le mur et il le faisait en connaissance de cause. « Ow.. Pauvre chou. » Rosalie lui ébouriffa les cheveux et il déposa sa main sur celle de Rosalie pour la caresser, il amena sa main jusqu'à sa bouche pour lui embrasser le bout des doigts. Il était plus doux avec elle qu'avec aucune autre. Et il préféra penser que c'était uniquement parce que c'était son anniversaire aujourd'hui. Cela dit, malgré leur intimité, Luis provoqua Rosalie, elle venait de se moquer de lui, il devait se venger. Mais il regretta presque aussi tôt son "attaque" car la blonde lui renvoya aussi tôt la balle. Il était piégé et il se sentit déglutir quand Rosalie se mit derrière lui pour la caresser, il tenta de garder une certaine contenance mais c'était vraiment dur. Il parla, pour se concentrer sur ses propos plutôt que les caresses de la blonde. « Et vice-versa non ? » lui répondit-elle alors. Luis ne put s'empêcher de chercher à l'embrasser en entendant sa réponse. Cela dit, ce n'était pas encore le moment de perdre la tête. Il remit sur le tapis le dessert et obligea la blonde à le suivre pour sortir sa salade de fruits. « C’est parfait. » il trouvait aussi. Fin, simple... mais ça ravivait tant de souvenirs entre eux. Il alluma ensuite une bougie pour elle, pour qu'elle puisse faire son voeux. « Ok.. Are you gonna stay all night then ? » Luis sourit aussi tôt avant de déposer la bougie, il attrapa la blonde par la taille pour l'attirer à lui avant de l'embrasser dans le cou. Il descendit jusqu'à sa clavicule tout en se mettant à parler. « Je pense que ça peut s'arranger » murmura-t-il contre la peau de Rosalie, il remonta légèrement dans son cou pour se mettre à aspirer sa peau, il voulait la marquer sienne. Il passa sa main sous le haut de Rosalie pour lui caresser le ventre, le dos, il finit par embrasser Rosalie sur la bouche avec passion, il la serrait au plus près de lui, s'il le pouvait, il voudrait qu'elle se fonde en lui.