Rosalie entra dans son appartement sans faire de bruit. Elle laissa ses talons dans l’entrés et défit ses cheveux en marchant nue pied vers sa chambre. Elle était sur les rotules en fait. La veille, elle avait eu un chiffre de nuit à l’hôpital et avait tout de même du se lever pour un lunch au centre-ville. Avant de retourner faire un chiffre de soirée à l’urgence. Elle avait rencontré la tête du projet. Encore. Pour la troisième fois en deux semaines. Et elle pensait de moins en moins à dire non. Tellement que le contrat était dans son sac et attendait juste sa signature au bas. Elle n’en avait pas encore parlé à personne, sauf Lys, mais la conversation avec son double lui restait encore dans le fond de la gorge et Rosalie n’aimait pas trop y repenser. Enfin, ce n’était pas comme si ça ne regardait personne d’autre. C’était sa carrière. C’était une chance inégalée, pour son âgé… C’était juste. Non vraiment, aucune personne sensée ne pourrait lui dirais de rester à New York. Pourtant elle avait tout de même l’impression d’attendre ça, quelqu’un qui s’oppose. Elle avait juste besoin… Pft. La blonde se prit la tête à deux mains pour se masser les temples doucement. Ces jours-ci, elle avait l’impression que tout lui glissait sous les doigts. Elle avait la tête tellement embrouillée qu’elle comprenait que ce qui se passait à moitié. Elle n’était pas capable de se faire à une idée et encore moins capable de s’expliquer elle était juste perdue. L’Anglaise poussa la porte de sa chambre et s’arrêta sur le seuil en souriant pour regarder Luis dormir pendant quelques secondes. Elle se doutait, enfin non, elle savait, sans aucun doute, que c’était à cause de lui qu’elle avait de la difficulté à faire un choix. Ça faisait un an, qu’elle refusait de prendre une quelcontre décision, de faire quoi que se soit par rapport à Luis. La question à propos de son boulot, ses sentiments envers lui et la place qu’il prenait dans sa vie. Tout ça était des sujets qui demanderaient à ce qu’elle se pose un peu, mais la blonde refusait toujours de bouger. Elle préférait se laisser guider. Mais c’était le truc qu’elle ressentait dans le fond de son corps à chaque fois que le Chilien la regardait ou la touchait qui la poussait à vouloir rester… Ou bien partir très loin. Rosalie passa à la salle de bain pour se démaquiller et se changer et revient se glisser dans son lit. Elle plaça son corps près de celui de Luis pour profiter de sa chaleur un peu avant de se pencher pour l’embrasser dans le cou et sur les lèvres « Hermoso.. » Elle rigola un peu en continuant d’essayer de le réveiller avec ses baisers doucement. « Babe, come on, I need to talk to you. »

Luis dormait paisiblement, sa journée n'avait pas réellement été chargé, depuis qu'il avait parlé à Rosalie de son boulot, il s'était arrangé pour prendre un minimum de boulot, du coup, le reste du temps, il se consacrait à sa musique, ce qui dans le fond lui fit le plus grand bien. Rain adepte de ça venait à ses côtés avec sa petite guitare pour jouer avec lui et le chilien l'observait jouer avec une grande fierté, quelque part, il se disait que c'était grâce à lui si elle avait ce don pour la musique... mais bien vite, il chassait cette pensée de son esprit, repenser à sa paternité possible n'était pas quelque chose qu'il assumait pleinement.

Plongé dans un rêve, il respirait profondément quand finalement, il sentit qu'on se collait à lui. Il grogna aussi tôt en sentant le froid du corps de l'autre personne. « Hermoso.. » il sentit des lèvres se poser sur son corps et il sourit, l'esprit embrouillé, il comprit qu'il s'agissait de Rosalie mais il n'estimait pas avoir la force de se réveiller encore. Elle continua de l'embrasser tendrement et l'envie d'y répondre se propagea doucement dans son corps. « Babe, come on, I need to talk to you. » il ouvrit finalement les yeux avant de sourire à Rosalie, il se pencha aussi tôt vers elle pour l'embrasser pleinement, elle l'avait cherchée aussi ! Il se plaça rapidement au-dessus d'elle et il toucha le corps de la blonde, elle lui avait manqué et il ressentait ce besoin impérial de la toucher. « On est obligé de parler maintenant ? » demanda-t-il finalement quand il s'éloigna un peu pour reprendre son souffle, les mains sur les cuisses de Rosalie, il remontait sa nuisette de façon impérieuse, maintenant qu'il était réveillé et qu'elle était enfin là, il n'avait pas envie de parler maintenant.

Luis grogna quand elle se colla contre son corps. Et Rosalie se mordit la lèvre, se retenant de justesse pour ne pas coller ses pieds froids aux siens. Elle n’avait pas été certaine qu’il soit chez elle avant de pousser la porte de son appartement. Mais ses jours ci, ça lui semblait tellement normal que c’est s’il n’avait pas été, qu’elle se serait posé des questions. Elle essaya de le réveiller en douceur, mais le brun faisait des siennes et l’ignora pendant un moment avant de finalement ouvrir les yeux. Une partie d’elle se sentait un peu mal, elle aurait pu attendre le lendemain matin, mais l’autre se retrouva à sourire un peu bêtement devant son air. Une fois réveiller, Luis se mit à l’embrasser avec un peu plus de vigueur et se retrouva bien vite sur elle. Elle savait vers où les choses s’en allaient et se laissa faire un temps, incapable de protester. Ses mains parcouraient son torse, ses côtes et son cou pour le rapprocher d’elle avait avidité et se fut à son tour d’émettre un son de complainte quand il s’éloigna. « On est obligé de parler maintenant ? » Elle sentait sa main sur son corps et son bassin se rapprocha du sien de façon – presque – involontaire tandis qu’elle l’embrassait une nouvelle fois avant de reculer dans son oreiller et le tenir à distance. « Yes. » Elle essaya d’avoir l’air convaincue en parlant. « Or else I won’t be able to tell you, after. » Elle serait plus capable de partir, du tout. Elle avait déjà assez de difficulté à se faire à l’idée maintenant. La blonde se repencha vers l’avant pour l’embrasser de nouveau, incapable de rester séparer pendant vraiment longtemps, et le regarda quelques instants avant de continuer. « I had a new job offer… It’s really good actually and I’m thinking about going erhm… » Elle se sentait vraiment idiote d’aborder le sujet maintenant, dans son lit, placer de cette façon.

Luis venait d'être réveillé par Rosalie et il était un peu... engourdi encore, mais pour se réveiller totalement, il se retrouva bien vite à embrasser la blonde ce n'était pas la première fois que cette situation leur arrivait. La blonde rentrait au milieu de la nuit, il se réveillait et naturellement, ils se retrouvaient à s'embrasser longuement avant de faire l'amour, même mort de fatigue, Luis ne manquerait jamais une occasion d'être en Rosalie, l'union de leur corps était trop importante pour lui pour qu'il... ignore l'envie d'être avec elle. C'est pour ça qu'il ne comprenait pas spécialement l'envie de la jeune femme de parler, ils pouvaient le faire après non ? Enfin, vu l'état dans lequel il s'était mis il serait pleinement satisfait de ça. Cependant, la blonde semblait vraiment avoir besoin de parler alors... il pouvait faire un effort. « Yes. Or else I won’t be able to tell you, after. » le chilien fronça aussi tôt les sourcils, il hésita avant de pencher sa tête en avant pour embrasser l'épaule de Rosalie. « Hum ? » demanda-t-il contre sa peau. Il pouvait se retenir de ne pas lui sauter dessus, mais elle ne pouvait pas non plus trop lui en demander, il voulait la toucher, il en avait besoin. Rosalie chercha ses lèvres avant de lui répondre... il fronça les sourcils ne sachant pas à quoi s'attendre du coup, elle tentait de lui embrouiller l'esprit, il en était sûr... du coup... il était désormais sur ses gardes. « I had a new job offer… It’s really good actually and I’m thinking about going erhm… » il pencha la tête en arrière pour observer le visage de la blonde, les yeux plissés, il l'évaluait du regard, tenant de découvrir ce qu'elle lui cachait. Sauf qu'il ne savait pas encore lire dans les pensées alors... « C'est génial... » lança-t-il prudemment. « Où ? » demanda-t-il quand il réalisa qu'elle ne lui avait pas révélé ce dernier point... et il sentit son coeur se serrer, il n'allait pas aimer, il le sentait, il le savait.

Peu de gens avec le meme métier qu’elle pouvait se vanter d’avoir un horrair ‘normal’. Elle passait des semaines à travailler la nuit et rentrer à l’aube ou bien le contraire. Elle avait l’habitude à force et ça ne lui avait jamais déranger, tout ses changement et ses chiffres spontanés qui s’ajoutais ici et là. Elle était seule et avais jamais eu a gérer d’autres horraire que la sienne, alors peut lui importait. Mais depuis que Luis (et Rain) avait pris une place plus importante dans sa vie, tout ça commençait à peser. Rentrer au milieu de la nuit et croiser Luis sur l’oreiller quelques minutes seulement, c’était… Pas assez, si elle s’écoutais elle passerais des journées entière avec le brun à juste rien faire… Ou faire bien des chose, peu importe, juste être là. Mais c’était pas sa vie, et c’était pas celle qu’elle avait choisis d’être, alors elle devait faire des choix. Comme partir pour le pole-nord pendant plusieurs mois. Elle du mettre un frein au avance du chilien avec son corps. Pas parce qu’elle en avait pas envie – au contraire – mais elle savait que si elle commençait ce jeu, elle ne parlerais jamais de son ‘projet’ et well… Elle ne pouvait juste pas partir comme ça… « Hum ? » Rosalie appuya légèrement sa tête sur la sienne et ressera ses bras autour de ses épaules pour le garder contre-elle encore un peu. Sentir son poid, sa chaleur, contre elle l’appaisait. « Well you’re a bit distracting. » C’était une manière de le poser. Mais c’était surtout qu’elle n’en aurait plus du tout envie. Même là, elle du user de toute ses forces pour lui avouer le moins possible et ne pas simplement continuer à l’embrasser… Même si cette option lui semblait plus facile et préférable, de loin. « C'est génial... » La blonde eu un petit rictus et leva la tête pour froter son nez avec le siens. « Yeah, you look convince. » En même temps, elle ne l’était pas non plus. « Où ? » Wow, tout de suite. Ok. La blonde détourna le regard un moment et sa main glissa dans le creu du dos de l’homme. « Well the camp will be base in Resolute Bay… But you know, the work in all… Well, around the north pole…area…. » Elle se mordit la lèvre un peu. « But it’s only for six months! So… » Ouais non, elle avait pas vraiment d’argument de ce côté.

« Well you’re a bit distracting. » Luis eut un petit sourire en coin en entendant les propos de Rosalie, mais elle le cherchait non ? C'était elle qui le caressait, c'était elle qui l'embrassait, qui le réveillait, elle le cherchait sans aucun doute, sans réellement le vouloir dans le fond vu qu'elle désirait lui parler, il ne savait pas trop comment réagir, il se laissait faire pour dire la vérité, il attendait que Rosalie parle, après tout, il venait d'être réveillé, il était encore un peu out, il restait éveillé juste parce que c'était ce que la blonde voulait, et il était vraiment rare qu'il ne réponde pas à ses caprices. Finalement, elle lui avoua qu'elle allait avoir un nouveau job, il la félicita, mais ça manquait sans doute d'enthousiasme, ce que nota aussi tôt la blonde. « Yeah, you look convince. » il pencha la tête sur le côté pour l'observer « C'est toi qui ne rayonne pas de joie... » du coup, sa réaction était à demi-teinte, il savait que quelque chose clochait, qu'elle lui disait ça mais qu'elle manquait la partie importante de l'histoire... et vu qu'elle ne semblait pas savoir le dire d'elle-même, Luis finit par lui demander où elle allait. Et au vu de sa réaction, Luis devina qu'il avait visé juste... il attendit la réponse de Rosalie, il se sentait tout d'un coup plus réveillé. « Well the camp will be base in Resolute Bay… But you know, the work in all… Well, around the north pole…area…. » oh... il cligna des yeux, puis il tenta de déceler... n'importe quoi chez Rosalie... mais tout son corps criait qu'elle disait la vérité. Il eut le sentiment de se prendre une douche froide. « But it’s only for six months! So… » il sentit sa mâchoire se serrer. « Donc je suis supposé t'attendre pendant six mois ? Ou c'est une autre façon polie de me faire savoir que tu veux que je sorte de ta vie ? » demanda-t-il le regard noir, les yeux légèrement plissés, son accent ressortait encore plus sous le coup de la colère. Il se redressa soudainement et il dégagea les couvertures alors qu'il quittait le lit. Il ne pouvait pas rester dans cette pièce, pas maintenant, pas quand il était si déçu et en colère... ce n'était sans doute pas très raisonné, mais à l'heure actuelle, il n'en avait rien à foutre.

« C'est toi qui ne rayonnes pas de joie... » Rosalie fronça les sourcils légèrement. « Well I… » Bon, c’était un bon point. Peut-être qu’elle était plus excitée par le fait d’avoir reçu l’offre que par l’emploi elle-même. C’était un honneur et tout le reste, mais la recherche n’était pas son passe-temps préféré. Elle avait besoin d’être dans le jus de l’action pour se sentir occupée et bon, être entourée de papier et de chiffres. Ça l’amusait un temps, mais elle se lassait très vite. « I haven’t decide anything yet. » Donc bon. Elle rayonnerait peut-être plus de joie, après. Voilà. Enfin, peut-être pas si la conversation continuait dans ses ton. Elle finit par avouer ‘où’ exactement était son nouvel emploi. Parce que Luis avait fini par lui arracher l’information. Et bon, de toute évidence, sa réponse ne lui plaisait pas. Rosalie essaya de placer le fait que l’emploi était juste pour six mois, qu’après tout reviendrait à la normale. Elle avait voulu bien faire en fait, mais elle eu l’impression de jeter de l’huile sur le feu. « Donc je suis supposé t'attendre pendant six mois ? Ou c'est une autre façon polie de me faire savoir que tu veux que je sorte de ta vie ? » Elle ouvrit la bouche, consternée, et essaya de trouver quelques choses à répondre, parce que rien de ça n’était ce qu’elle disait, mais Luis se leva du lit a une vitesse folle et du se rassoir rapidement, passant la couverture par-dessus ses épaules. « Where are you going? » Il était tard et partout ailleurs dans la maison, ils risqueraient de réveiller Rain. La blonde se leva à son tour et attrapa un pull sur un chaise et l’enfila rapidement. « Listen, I know I can’t ask you to wait for me. I know that. » Même si elle aimerait vraiment beaucoup en fait. Elle savait que, le cas inversé, elle le ferait, sans doute. Peut-être. Elle était vexée que l’idée même l’énerve autant. « And I’m not asking you out of my life. Are you fucking crazy? I love you. But I just… Going at the North Pole right now is less, scary. Because I know exactly what’s going to happen. If I stay… » Elle haussa les épaules. Ce ‘truc’ allait finir par lui faire, mal elle le savait, elle pouvait le sentir. Elle n’avait jamais laissé entrer quelqu’un dans sa vie à ce point, précisément pour empêcher tout ça de se passer. Et comme à chaque fois qu’elle se trouvait devant un dilemme ou quoi que se soit, elle choisit la colère pour faire passé tout le reste de ses émotions. « But I’m really glad that you already plan to remplace me in the place of six months, that’s great to know. »

« Well I… I haven’t decide anything yet. » finit par avouer Rosalie alors qu'elle venait de parler d'un nouveau boulot... le jeune homme fronça les sourcils un peu perplexe, il passa son pouce sur la joue de Rosalie d'un air distant. « Mais tu m'en parles au milieu de la nuit... » nota-t-il l'air de rien, tu ne parlais pas de quelque chose que tu n'avais pas clairement envisagé au milieu de la nuit... si elle lui en parlait, c'était que ça devait être important, ou que sa décision était prise et elle espérait juste que ça passerait mieux maintenant... Luis ne savait pas trop quoi dire alors il était juste un peu... froid sans doute, il le sentait mal et il n'aimait pas ça, mais en général, son instinct le trompait peu alors il attendait juste que Rosalie crache le morceau... et il lui mit légèrement la pression, il voyait souvent où était les malaises, et de savoir "où" elle allait partir semblait être le point culminant de la conversation. Et elle partait au pôle nord... le sang de Luis ne fit qu'un tour, il était... il ne savait pas, mais s'il savait une chose c'était qu'il ne pouvait pas rester avec la blonde, pas quand tant de nouvelles informations se mettaient dans son esprit, il avait juste le sentiment que c'était sa délicate façon de montrer qu'elle ne voulait plus de lui et il se sentait blessé par tout ça. « Where are you going? » Luis se tourna un instant vers Rosalie avant de se détourner. « Ailleurs... » décréta-t-il froidement. N'importe où mais plus ici avec elle en tout cas. « Listen, I know I can’t ask you to wait for me. I know that. » il se tourna une nouvelle fois vers elle le regard pétillant de colère. « Quand est-ce qu'on t'a fait cette proposition ? » finit-il par demander en ignorant sa remarque, son regard était plissé, il observait Rosalie avec une détermination sans faille. « And I’m not asking you out of my life. Are you fucking crazy? I love you. But I just… Going at the North Pole right now is less, scary. Because I know exactly what’s going to happen. If I stay… » en entendant les propos de Rosalie, il fut profondément confus dans un premier temps, elle venait vraiment de dire... juste comme ça ? Il se sentait... confus, est-ce que c'était vrai ? Est-ce qu'il éprouvait la même chose ? Il était juste... il secoua la tête, c'était trop nouveau alors il écouta ce qu'elle avait d'autres à dire... et là il vit rouge. « Si tu restes quoi ? Qu'est-ce qui te fait si peur en moi ? » demanda-t-il en élevant la voix sans pouvoir faire autrement. Elle l'aimait non ? Elle l'avait dit ! Alors quoi ? Qu'est-ce qu'il y avait de si mauvais en lui ? Il était perdu. « But I’m really glad that you already plan to remplace me in the place of six months, that’s great to know. » il rigola jaune, de qui se moquait-elle ? « C'est toi qui part... je... c'est ta vie, c'est ton métier, je comprends, je saisis... je n'ai jamais voulu passer avant ça, j'ai toujours accepté que ce serait ton boulot avant tout, mais là j'ai même pas l'impression que tu pars par envie, juste... pour me fuir... pour me quitter... » avoua-t-il avant de se passer la main dans les cheveux avec rage. « Je t'aime aussi Rosalie... mais ça me donne envie d'être avec toi, pas de partir à l'autre bout du monde... tu sais quoi... fais ce que tu veux... mais ça va être comme ça tout le temps ? On va avancer jusqu'à un certain point puis tu vas reculer je vais devoir attendre que tu reviennes à chaque fois ? » il soupira avant de finalement hausser les épaules. « Je vais dormir dans le fauteuil. » finit-il par décider avant de tourner les talons. Il avait trop sur le coeur et il était triste et il ne pouvait pas rester avec Rosalie. Il ne pouvait juste pas gérer ses hésitations alors qu'il se sentait si touché par ces propos.

« Mais tu m'en parles au milieu de la nuit... » Rosalie le fixa quelque temps en clignant des yeux. Elle ne savait pas s’il disait ça pour faire un point ou parce qu’il n’était simplement pas content de s’être fait réveiller. « It’s not my fault I had a night shift… » Elle fit une moue triste et de grands yeux de bambi pour se faire pardonner. Elle ne pouvait pas toujours choisir ses quarts et bon, elle devait lui en parler maintenant avant de ne jamais le faire. Enfin, vu sa réaction, elle avait quand même bien fait. Parce que s’il réagissait au quart de tour alors qu’il venait de se réveiller, elle n’aurait pas voulu imaginer sa réaction en pleine forme. Luis se leva du lit avant qu’elle put s’expliquer ou quoi que se soit et Rosalie dut se lever à son tour pour l’empêcher de partir complètement. « Ailleurs... » Elle essaya de cacher le plus possible le fait qu’elle avait très envie de lever les yeux au ciel à cet instant précis. « Quand est-ce qu'on t'a fait cette proposition ? » La blonde se planta devant lui et croisa les bras, étirant les manches de son pull pour mettre par-dessus ses mains. Elle était en train de mourir de froid et ne comprenait pas pourquoi ils n’étaient pas restés couchés. « Two weeks ago. » Elle réalisa son erreur et se reprise aussitôt. « But that doesn’t mean anything. I haven’t talk to anyone about it yet… Well just one person, cause I needed a neutral opinion but it backlash.. Anyway, not important. I needed to think about it on my own first. But I still talked to you before accepting it… » Elle était fière pour une fois parce que tout ça était très vrai et elle n’avait rien à se reprocher là-dessus. Comme elle se défendit de le vouloir complètement hors de sa vie. Ce n’était pas son but, pas vraiment. Elle voulait juste… Se protéger en somme. « Si tu restes quoi ? Qu'est-ce qui te fait si peur en moi ? » Son ton la fit reculer d’un pas et serrer les poings contre ses paumes. « I’m not scare of you. You just have that hold on me. Sometime I think you could change my world with a sentance, for good or bad and yes, it’s scary okay. I’m not use of people having such on influence on me, my life, everything! I’m just scare that someday, sometime, I’m going to get hurt and I don’t know if I could handle it or. I don’t know, I’ve never been there before okay? It’s scary that’s all. » Elle était en colère maintenant, parce que c’était plus facile que tout le reste et elle continua de le repousser parce qu’elle savait pas quoi faire d’autre. « C'est toi qui part... je... c'est ta vie, c'est ton métier, je comprends, je saisis... je n'ai jamais voulu passer avant ça, j'ai toujours accepté que ce soit ton boulot avant tout, mais là j'ai même pas l'impression que tu pars par envie, juste... pour me fuir... pour me quitter... » La blonde hocha la tête un moment. « Don’t talk to me about how you have to deal with me putting my work first. I had to deal with you sleeping with other woman every day since the begening and I think I’m doing an OK job at it, so really, not your place. » Elle demandait juste de la laisser finir tard et travailler des journées entières, c’était ne rien du tout comparer. « And yeah, maybe I saw this as six months away where I could think about stuff but… I mean, theres phone and the internet and I would come back. Why would you think I would just leave and told you to fuck off? » Est-ce qu’elle donnait l’impression d’être aussi distante et complètement s’en foutre ou? « Je t'aime aussi Rosalie... mais ça me donne envie d'être avec toi, pas de partir à l'autre bout du monde... tu sais quoi... fais ce que tu veux... mais ça va être comme ça tout le temps ? On va avancer jusqu'à un certain point puis tu vas reculer je vais devoir attendre que tu reviennes à chaque fois ? » La blonde tiqua et releva la tête pour le dévisager un moment. Elle prit quelques secondes avant de réaliser ce qu’elle avait dit quelques minutes au paravent et détourna la tête pour regarder ailleurs. Elle n’avait pas voulu que sa sorte, pas comme ça du moins. « What if it’s just how I work. I don’t know what else to do. » Elle paniquait, elle s’enfuyait. Ça avait été toujours été comme ça. « Je vais dormir dans le fauteuil. » Elle soupira et resta un moment derrière avant de s’avancer dans son appartement pour le suivre. « Luis come on, that’s ridiculus. » Elle se mordit la lèvre un instant et essaya de détendre l’atmosphère. « You can’t leave, after blaming me for leaving, that’s weird. »

« It’s not my fault I had a night shift… » Luis était tout de même perplexe, à ses yeux, elle aurait pu le faire plus tard, enfin, ce n'est pas comme s'il serait parti le matin, il aurait attendu qu'elle se réveille... à son sens, il y avait quelque chose qui se passait et il n'avait pas réellement tord, surtout au vu de ce que lui annonça la blonde, il était... frustré et fâché, elle allait partir... si c'était rien, sans importance, si elle ne considérait pas cette chose, elle le lui aurait avouée le lendemain sur un ton amusé... mais pas comme ça et il était tellement en colère, il avait le sentiment qu'elle le repoussait, que c'était sa façon détournée de mettre fin à leur relation. Il avait juste envie de partir et il le fit avant de rebrousser chemin, il devait savoir quand est-ce qu'on lui avait fait cette proposition maintenant. « Two weeks ago. » il grogna, évidemment ! « But that doesn’t mean anything. I haven’t talk to anyone about it yet… Well just one person, cause I needed a neutral opinion but it backlash.. Anyway, not important. I needed to think about it on my own first. But I still talked to you before accepting it… » « Donc tu l'acceptes ? » demanda-t-il en croisant ses bras devant son torse sans la regarder, son regard brillait de colère, elle pouvait dire ce qu'elle voulait, en cet instant il avait juste cette impression de ne pas compter et ça lui faisait mal... il se demandait ce qui lui faisait si peur en lui... qu'est-ce qui éloignait Rosalie de lui ? « I’m not scare of you. You just have that hold on me. Sometime I think you could change my world with a sentance, for good or bad and yes, it’s scary okay. I’m not use of people having such on influence on me, my life, everything! I’m just scare that someday, sometime, I’m going to get hurt and I don’t know if I could handle it or. I don’t know, I’ve never been there before okay? It’s scary that’s all. » le visage de Luis se ferma quelques secondes. « Génial, en gros, tu t'attends à ce que je finisse par te blesser ! Je ne suis pas ce genre d'homme ! » il ne pouvait pas faire de mal à une femme, c'était contre nature pour lui, puis il faisait tant d'efforts, il faisait toujours en sorte d'être là pour elle, de lui faire sentir qu'elle était différente des autres, de lui consacrer du temps, il lui avait présenté sa nièce, elle était rentrée dans sa vie et il pensait aussi être rentré dans celle de Rosalie... mais là il réalisait que non, elle le repoussait et... ça faisait mal. Et il tenta de lui expliquer, il s'en fichait de passer après son boulot, ça n'avait pas d'importance, mais il n'aimait pas l'idée d'être repoussé comme ça ! « Don’t talk to me about how you have to deal with me putting my work first. I had to deal with you sleeping with other woman every day since the begening and I think I’m doing an OK job at it, so really, not your place. » « Tu sais depuis le premier jour ! Je n'ai pas menti sur ce que j'étais et quand on a commencé tu l'as acceptée ! Tu veux que je fasse quoi ? J'ai ma fille à nourrir, je dois gagner ma vie pour nous deux, sans ça il me reste quoi ? Qu'est-ce que tu veux ? Que j'arrête d'être un putain de gigolo ? Mais je fais quoi alors ? Je vis à tes crochets ? Je retourne au Chili ? Je me crève des heures durant dans un autre métier où je vais gagner la misère et qui ne me permettra plus de passer autant de temps avec Rain ? » cracha-t-il entre ses dents, il était tellement fâché qu'elle parle de son boulot de la sorte, comme s'il avait réellement le choix, cette vie lui était tombée dessus, et il avait juste appris à l'accepter et à la porter sur ses épaules. « And yeah, maybe I saw this as six months away where I could think about stuff but… I mean, theres phone and the internet and I would come back. Why would you think I would just leave and told you to fuck off? » il émit un rire amer. « Elles l'ont toutes fait » lâcha-t-il simplement. Toutes les femmes de sa vie sans exception. Elle était la première à qui il s'ouvrait depuis toujours dans le fond... et elle était la première à le blesser. Parce que quand elle paniquait elle reculait... et il voulait savoir, si ce serait comme ça à chaque fois. « What if it’s just how I work. I don’t know what else to do. » la déception le gagna tout entier et il laissa retomber ses bras le long de son corps. « Je mérite mieux, Rain aussi, notre vie n'est pas facile mais au moins elle est stable, si c'est pour faire des aller-retour... » il se tut soudainement. Il l'aimait, il l'aimait tellement, et il était fâché et il ne pouvait pas... même sous le coup de la colère il ne pouvait pas continuer cette phrase, il préférait partir, dormir ailleurs. « Luis come on, that’s ridiculus. You can’t leave, after blaming me for leaving, that’s weird. » « Je ne peux pas rester » en cet instant, il n'avait juste plus envie de la regarder dans les yeux.

« Donc tu l'acceptes ? » Les épaules de la blonde s’abaissèrent et elle pencha sa tête vers l’arrière en se passant les mains sur le visage. Pourquoi est-ce que personne ne pouvait comprendre qu’elle n’avait pas pris sa décision encore. Lys, ses patrons, Luis, ils étaient beaucoup plus certains qu’elle et chacun avait son opinion bien différente sur le pourquoi du comment de ce qu’elle devait faire, mais elle était juste. « I don’t knooowwww. » Elle soupira et ferma les yeux un instant. Elle était capable de décider en une demi-seconde si on devait arrêter le cœur d’un homme ou pas, mais elle n’arrivait pas à décider où elle allait être le mois prochain. « It’s a really good job, a really big importunity. Really it’s a chance in a million but I don’t know. I really wanted to talk to you first but now you’re just getting mad and it’s not helping. At all. » Elle pensait que s’il lui avait bêtement, simplement demandé de rester, elle aurait dit ‘ok’ sans broncher. Mais maintenant, elle comprenait à peine ce qui était en train de se passer et se sentait attaquer pour toute sorte de raison qui la dépassait et avait vraiment envie d’aller s’enterer avec les inuits et ne jamais revenir. « Génial, en gros, tu t'attends à ce que je finisse par te blesser ! Je ne suis pas ce genre d'homme ! » Elle tapa du pied énerver qu’il défasse tout ce qu’elle disait pour entendre ce qu’il l’arrangeait. « It’s not what I said, I know you’re not like that! » Elle avait juste l’impression d’être dans le noir complet, elle faisait confiance à Luis pour la guider, mais c’était contre sa nature, contre tout ce qu’elle avait connu avant et ça lui faisait peur par moment. Mis à part pour ses parents, elle n’avait jamais vraiment cru aux fins heureuses. Luis continua à parler et elle eut l’impression de se faire reprocher de faire passer son boulot en premier ce qui la fit serrer des dents et réagir au quart de tout. . « Tu sais depuis le premier jour ! Je n'ai pas menti sur ce que j'étais et quand on a commencé tu l'as acceptée ! Tu veux que je fasse quoi ? J'ai ma fille à nourrir, je dois gagner ma vie pour nous deux, sans ça il me reste quoi ? Qu'est-ce que tu veux ? Que j'arrête d'être un putain de gigolo ? Mais je fais quoi alors ? Je vis à tes crochets ? Je retourne au Chili ? Je me crève des heures durant dans un autre métier où je vais gagner la misère et qui ne me permettra plus de passer autant de temps avec Rain ? » Elle figea un instant quand son cerveau enregistra la nouvelle information et son cœur fit un tour dans sa poitrine. Elle aurait du s’en douter en fait, et elle ne savait pas ce que ça changeait vraiment, mais quand même, elle ne c’était pas attendu à ça, pas tout de suite en tous cas et surtout pas un an plus tard. Elle du ouvrir la bouche plusieurs fois avant d’être capable de prendre la parole. « You don’t have to change anything. I’m just saying. I deal with your job all the time and you can’t even consider the fact that my job send me away for sixth month. » Elle secoua la tête de gauche à droite pour se donner un peu de constance et posa sa main sur son front, épuisée. Elle voulait juste six mois, elle ne demandait pas la fin du monde quant à elle. « Elles l'ont toutes fait » « Well I’m not like anyone else. » Elle ne savait pas qui elles étaient exactement, mais elle n’avait pas vraiment envie de pencher sur la question. « I mean, you have so little trust in me ? I’ve stick around for a year, haven’t I? Why would I leave now? » Elle voulait juste se protéger un temps, réfléchir, elle avait toujours su qu’elle allait revenir. « Je mérite mieux, Rain aussi, notre vie n'est pas facile, mais au moins elle est stable, si c'est pour faire des aller-retour... » Elle détourna la tête, bien capable de finir la phrase toute seule. « So, if I leave, it’s over?» Elle sentit sa gorge se nouer, ce n’était même pas une question dans le fond. Elle n’avait pas envie que la conversation se finisse maintenant, mais Luis sembla bien déterminer à quitter la pièce. « Je ne peux pas rester » « Please… » Sa voix sonna toute petite à ses oreilles, elle avait perdu toute son assurance habituelle. « I don’t want to go to bed without you. I’m sorry. Really I am. I’m selfish, I’ve got issue and I’m scare. But I don’t want to loose you. »

« I don’t knooowwww. » Luis siffla entre ses dents avant de secouer sa tête. « Tu sais toujours tout ! Tu n'oses juste pas me donner ta décision finale ! » cracha alors le chilien d'une voix grave, s'il le pouvait, il grognerait à cet instant. « It’s a really good job, a really big importunity. Really it’s a chance in a million but I don’t know. I really wanted to talk to you first but now you’re just getting mad and it’s not helping. At all. » il se mit à ricaner. « Oui, d'accord, écoute, juste pars, tu pourras dire que c'est la faute de mon comportement irrationnel ainsi » cracha-t-il sans la regarder et en croisant les bras sur sa poitrine, il était tellement fâché qu'elle lui ait caché toute cette histoire, il était énervée qu'elle ait pensée à en parler à une autre personne avant lui, il était... perdu en fait, et quand c'était le cas il se mettait juste en colère. Et il tentait de la blesser parce que c'était la seule chose à faire dans ce genre de situation. « It’s not what I said, I know you’re not like that! » il fronça les sourcils. « Oh please, c'est clairement ce que tu sous-entends Rosalie ! » du moins, c'était ainsi qu'il interprétait ses propos, c'était elle qui disait qu'elle avait peur qu'un jour elle soit blessée... comme si ça pouvait venir d'une autre personne quoi ! « You don’t have to change anything. I’m just saying. I deal with your job all the time and you can’t even consider the fact that my job send me away for sixth month. » Luis observa Rosalie quelques secondes avant de serrer les poings. « Tu veux que je dise quoi ? Il nous a fallu tellement de temps pour arriver là où on est aujourd'hui et tu veux partir 6 mois ? C'est vraiment si important ? Est-ce que ça t'intéresse sincèrement ? Jure-moi en me regardant dans les yeux que tu pars vraiment parce que c'est une occasion en or et pas parce que tout ce que tu veux, c'est de l'espace, parce que tu ne comprends pas ce qu'il se passe et tout ce que tu veux c'est pouvoir te reconstruire une défense contre moi. » souffla Luis en la dévisageant, il avait besoin qu'elle lui dise ça, si c'était parce qu'elle en avait besoin, il pourrait l'accepter, il pourrait l'attendre. Mais il savait aussi qu'elle voulait l'abandonner... il le sentait dans le fond de son coeur... puis il avait l'habitude d'être laissé derrière. « Well I’m not like anyone else. I mean, you have so little trust in me ? I’ve stick around for a year, haven’t I? Why would I leave now? » c'était justement ça la question de cette soirée non ? Pourquoi est-ce qu'elle partait maintenant ? Il n'avait pas l'impression d'avoir fait quoique se soit de mal. Et ça le flinguait et il parlait trop parce qu'il était blessé. Et con. « So, if I leave, it’s over?» il ne dit rien, il ne savait pas quoi dire. Il l'aimait mais ils fonçaient dans un mur, non ? Et il pouvait se protéger en fuyant, c'était ce à quoi il était doué après tout... tout ce qu'il savait à cet instant c'était qu'il ne pouvait pas dormir avec elle ce soir. « Please… I don’t want to go to bed without you. I’m sorry. Really I am. I’m selfish, I’ve got issue and I’m scare. But I don’t want to loose you. » le chilien ne dit rien durant quelques secondes. Il finit par relever le regard vers elle, elle était là, devant lui, fragile... elle lui montrait à lui un côté qu'elle dévoilait peu et il en était conscient... il sentit ses muscles se décontractés et il fit deux grandes enjambées pour le rejoindre. L'homme la serra dans ses bras avec force et il déposa sa tête dans le cou de la blonde avant d'inspirer son odeur. « Je suis égoïste aussi, je ne veux pas que tu partes parce que j'ai l'habitude qu'on m'abandonne... » mais il était un adulte non maintenant ? « Je suppose que si tu reviens... je dois juste avoir un peu de temps... et on partira ensemble à ton retour, au moins un mois, je te voudrais un mois rien qu'à ma disposition » exigea-t-il avant de lui mordre la peau, il se devait de la marquer, suffisamment pour que les hommes là-bas sache qu'elle était à lui... et cette pensée le perturba quelques secondes, il n'avait jamais été possessif avant Rosalie.

« Tu sais toujours tout ! Tu n'oses juste pas me donner ta décision finale ! » Il avait sifflé comme un chat et Rosalie s’en offusqua tout de suite et plissa le regard. « I. Don’t. Know. » Sa voix éleva un peu, énervée de devoir se répéter et s’expliquer à chaque deux phrases, sa changerais qu’on prenne ce qu’elle dise pour du cash un peu. « Oui, d'accord, écoute, juste pars, tu pourras dire que c'est la faute de mon comportement irrationnel ainsi » Rosalie leva les deux mains dans les aires. « You really need to stop exagerating everything I say. » C’était étrennant pour le coup elle avait l’impression d’être pris dans un coin, peu importe comment elle essayait de s’expliquer, Luis répliquait en colère et l’envoyait presque promener. Elle aurait une conversation plus enrichissante avec le mur. « Oh please, c'est clairement ce que tu sous-entends Rosalie ! » « No, it’s really not! I just meant… Nevermind.» Elle soupira et se passa une fois de plus les mains sur le visage avant de se calmer un peu. Ça valait pas la peine de perde la tête là-dessus. « Tu veux que je dise quoi ? Il nous a fallu tellement de temps pour arriver là où on est aujourd'hui et tu veux partir 6 mois ? C'est vraiment si important ? Est-ce que ça t'intéresse sincèrement ? Jure-moi en me regardant dans les yeux que tu pars vraiment parce que c'est une occasion en or et pas parce que tout ce que tu veux, c'est de l'espace, parce que tu ne comprends pas ce qu'il se passe et tout ce que tu veux c'est pouvoir te reconstruire une défense contre moi. » La blonde releva la tête, une lueur de défis dans le regard et croisa les bras sur sa poitrine. « I wanna go because it’s new. It’s interesting. It’s something I’ve never done before. It’s a major move for my career. REALLY major like… Nobel prize major. It’s new people and new background and I’ve never been in that corner of the world. » Elle passa sa langue sur ses lèvres en continuant de réfléchir. « I want to stay because I’m going to miss you like crazy. I don’t want you to forget me in six month. I love my job here and well, I’m not going to advance by going away. I don’t want to tell my parents that their little girl isn’t going to be there for christmas. » Le dernier point était simplement une question de survie. Elle ferma les yeux et inspira doucement. « And yes, the thing we have is becoming serious and it scares me. And yes I tough about running away for a while but it’s not why I wanna go. If it was just the case, I’d just leave. I did it before. But I stayed..» Elle était revenue du Maroc au même point qu’elle était partie. « I don’t want to leave you. I’m serious. I mean, even if I go. I’d probably end up calling you everyday and then you’ll realise I’m really clingy and start screening my call. » Elle grimaça un peu. C’était une autre de ses peurs ça. Elle avait toujours parlé à sa famille tous les jours, peu importe la situation, ils étaient habitués. Elle ne s’était donc pas vraiment ennuyée d'eux quand elle était à Harvard, entre autres. Elle ne savait pas comment elle gérait son ennui du fond d’un glacier. Mais bon, c’était pas vraiment important il lui semblait pour le moment. Parce qu’elle n’était toujours pas sûre de partir et qu’apparemment, si elle partait, appeler Luis ne serait même pas une option. Il ne l’avait pas dit clairement, mais elle n’était pas stupide et pouvait très bien le sous-entendre. Son c’était arrêté dans sa poitrine et la blonde se sentit très vide pour le coup. Elle essaya tant bien que mal de le rappeler à elle, mais sa voix restait incertaine et l’Anglaise sentait qu’elle allait pourrais se mettre à pleurer d’une seconde à l’autre et c’était définitivement quelque chose qu’elle voulait éviter. Elle sentit les bras de l’homme autour d’elle avant de réaliser qu’il était là et passa immédiatement ses bras autour de ses épaules, s’accrochant à lui comme si sa vie en dépendait. Elle avait tellement eu peur de le perde pendant quelques secondes qu’il fût fort possible qu’elle ne détache jamais ses bras. « Je suis égoïste aussi, je ne veux pas que tu partes parce que j'ai l'habitude qu'on m'abandonne... » Rosalie hocha la tête de gauche à droite en faisant bouger ses cheveux dans tous les sens avant de se terrer la tête contre son torse. « Je suppose que si tu reviens... je dois juste avoir un peu de temps... et on partira ensemble à ton retour, au moins un mois, je te voudrais un mois rien qu'à ma disposition » Elle cligna des yeux à la phrase, mais se laissa morde sans broncher. « Wherever you want. But, what about your daughter? » Elle recula la tête un peu, sans détacher ses bras. Elle n’avait pas envie de repartir une engueulade, mais bon, elle pensait quand même avoir le droit de se faire éclairer.

« I. Don’t. Know. » elle avait beau dire ça, il ne restait pas tout à fait convaincu de ses propos, après tout, elle avait gardé le secret si longtemps à ses yeux, du coup, il ne savait pas s'il pouvait réellement lui faire confiance, quelque chose le retenait là-dedans. Et il réagissait mal, tout lui semblait être une sorte de mensonge et il était frustré, et tout ce ressentiment il le renvoyait à la figure de la blonde. « You really need to stop exagerating everything I say. » il eut un petit rire ironique, évidemment, il aurait juste du bien le prendre tient et accepter toute son histoire avec un sourire sans aucun doute. Il était furieux contre elle ! Mais aussi contre lui de réagir ainsi, il ne supportait pas être... en colère, de perdre le contrôle, d'être à fleur de peau de la force parce que sa lui rappelait son père et il détestait la simple optique de lui ressembler d'une quelconque façon. Mais si lui perdait la tête... ce n'était pas le cas de la blonde, elle tentait... de garder son calme et de ne pas s'emporter contrairement à lui. « No, it’s really not! I just meant… Nevermind.» mais il avait du mal à comprendre où elle venait en venir... en même temps, il avait cette impression désagréable que ce qu'elle faisait c'était le fuir, alors il avait besoin qu'elle lui dise que non, qu'elle le rassure là-dessus au moins. « I wanna go because it’s new. It’s interesting. It’s something I’ve never done before. It’s a major move for my career. REALLY major like… Nobel prize major. It’s new people and new background and I’ve never been in that corner of the world. I want to stay because I’m going to miss you like crazy. I don’t want you to forget me in six month. I love my job here and well, I’m not going to advance by going away. I don’t want to tell my parents that their little girl isn’t going to be there for christmas. And yes, the thing we have is becoming serious and it scares me. And yes I tough about running away for a while but it’s not why I wanna go. If it was just the case, I’d just leave. I did it before. But I stayed.. I don’t want to leave you. I’m serious. I mean, even if I go. I’d probably end up calling you everyday and then you’ll realise I’m really clingy and start screening my call. » Luis écouta attentivement tout, Rosalie avait une lueur de défi dans les yeux, il n'avait rien à redire là-dessus par contre, juste en la voyant il devinait qu'elle était sérieuse et cela apaisa quelque peu son coeur. Il se sentait plus calme et serein du coup... mais en contrepartie, il était complètement las désormais. Il voulait juste maintenant être seul pour pouvoir réfléchir à tout ça, il voulait pouvoir réfléchir à tête posée. Sauf que Rosalie refusait son départ, et elle s'accrochait à lui d'une manière si déchirante qu'il ne pouvait pas lui tourner le dos en la laissant en plan. Il pouvait accepter son départ... si à la fin il avait le droit de l'avoir à lui pour un mois en entier. « Wherever you want. But, what about your daughter? » il cligna des yeux légèrement surpris, hein ? Il fronça les sourcils et tenta de se rappeler ses mots. « Mais... non » il pâlit affreusement. Il secoua vivement la tête de droite à gauche « Rain est ma nièce ! Mais je l'ai depuis tellement longtemps, et c'est ma seule famille. Ilwen est morte trop tôt... mais elle reste la mère de la petite, je l'ai éduqué du mieux que je pouvais... mais Ilwen se serait mieux débrouiller que moi, elle restera toujours la mère et moi le "père de substitution"... le vrai père de Rain... » il sentit sa mâchoire se contracter. « Il a tué ma soeur... alors je pense que je serais toujours une meilleure figure paternelle que ce type... il doit toujours être en prison... et s'il ressort un jour... » il le tuerait. Pour lui avoir voler sa soeur. Bon après, tout était un mensonge, le mensonge de la vie de Rain... c'était son secret mais il n'était pas prêt à l'admettre, à qui que se soit, lui compris. « Aux dernières nouvelles, je ne suis pas père... je n'ai jamais voulu imposer ma paternité à un pauvre gamin, ils méritent plus... » il haussa les épaules, il le pensait, c'était un fait pour lui et il ne se prenait plus du tout la tête là-dessus.

Rosalie était fatiguée de parler et de donner des comptes. Elle avait la journée dans le corps et était rentrée dans l’espoir de se coucher et dormir, mais voilà. Leurs conversations/dispute l’avaient lessiver et la blonde voulait juste retourner s’enfuir sous ses couvertures s’endormir en sentant le corps de Luis contre le sien, a fin de ne plus repenser à cette histoire pour au moins trois jours. Mais Luis avait tenté de s’éloigner d’elle et elle n’avait pas su le laisser faire. C’était un peu égoiste de sa part, mais la blonde le voulait près de lui pour être certaine que rien n’avait changé, qu’elle n’avait pas vraiment tout gâché. Elle se tenait devant lui en portant qu’un sweater trop grand par-dessus sa nuisette et le rappela d’une voix faible. Elle se retrouva dans ses bras après un moment et ne voulais plus le lâcheur, s’attachant à lui comme à rien d’autre au paravent. Il contraint à la laisser partir à la seule condition qu’ils partent un mois quelque part après. Franchement, elle avait connue pire comme situation. La seule chose qu’elle ne put s’empêcher de noter fut le fait que Luis appelle Rain sa fille. Rosalie avait tiqué dessus tout à l’heure et l’idée ne pouvait pas s’empêcher de tourner dans sa tête. « Mais... non » La blonde fronça les sourcils justes légèrement. « That’s what you said… » Elle pouvait le voir facilement maintenant en plus, dans ses traits et tout ça. Parfois elle pouvait se retrouver dans Nelly, mais jamais autant non plus. « Rain est ma nièce ! Mais je l'ai depuis tellement longtemps, et c'est ma seule famille. Ilwen est morte trop tôt... mais elle reste la mère de la petite, je l'ai éduqué du mieux que je pouvais... mais Ilwen se serait mieux débrouillé que moi, elle restera toujours la mère et moi le "père de substitution"... le vrai père de Rain... Il a tué ma soeur... alors je pense que je serais toujours une meilleure figure paternelle que ce type... il doit toujours être en prison... et s'il ressort un jour...» La blonde posa sa main sur le joue de Luis et frotta doucement sa peau avec son pouce sans rien dire. En même temps, elle ne savait pas quoi ajouté à ça. « Aux dernières nouvelles, je ne suis pas père... je n'ai jamais voulu imposer ma paternité à un pauvre gamin, ils méritent plus... » Rosalie réappuya sa tête sur son épaule. Elle n’était pas certaine si elle le croyait ou pas, mais elle n’avait pas envie de s’énerver encore. « For what it’s worth. I think you do a great job with Rain, whatever you want her to call you. » La blonde bâilla et se frotta les yeux contre l’épaule de Luis. « Can we go back to bed now? »