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"C'est seulement quand on a tout perdu qu'on est libre de faire tout ce qu'on veut " Enorah & Loris

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MessageSujet: "C'est seulement quand on a tout perdu qu'on est libre de faire tout ce qu'on veut " Enorah & Loris "C'est seulement quand on a tout perdu qu'on est libre de faire tout ce qu'on veut " Enorah & Loris EmptyVen 10 Aoû - 1:10

"C'est seulement quand on a tout perdu qu'on est libre de faire tout ce qu'on veut " Enorah & Loris Tumblr_lqzphyrGNG1qb3z80o2_250 "C'est seulement quand on a tout perdu qu'on est libre de faire tout ce qu'on veut " Enorah & Loris 23314373
Enorah & Loris
" C’est seulement quand on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut."

    Ce fut encore une fois une journée où son travail lui prit tout son temps. Cela fait quelque mois que Loris travail dur pour devenir agent de sécurité personnel plus précisément garde du corps. Un métier qui la toujours fait rêver. Un métier qui peut se montrer dangereux mais notre jeune homme n'a pas froid aux yeux, ça ne lui fait pas peur au contraire il aime le danger. Après avoir passer sa journée dans les bouquins et ses entraînements intensif, le jeune homme se rendit aux parcs où un concert était prévus. Ce dernier ce passa bien, sans aucuns problème, il se termina vers les alentours des 20heures. « Oh Loris, ça te dit on vas boire un verre, on est juste à côté ?! » Etant un grand fêtard, Loris ne perd pas une seconde pour donner une réponse positif. Suite à la proposition de son meilleur ami, ils se rendirent dans l'un des pub le plus près. Ce pub ne lui était pas familier, aimant le changement cela ne le dérangea absolument pas. Il s'installa à une table proche de l'entrée, avant d'aller commander deux vodka pomme, une pour son meilleur ami et l'autre pour lui même. Les verres en mains, Loris fit le chemin inverse, c'est à ce moment là qu'il se fit bousculer. L'un des deux verres se renversa sur son tee-shirt ce qui ne l'enchanta pas du tout. Il tourna la tête et s’apprêta à envoyer bouler la personne lorsqu'il reconnus se visage si familier. Il resta là pendant une courte seconde sans savoir quoi faire... « Enorah !? » dit-il à lui même. ça pour une surprise sa en était une. Mais reste à savoir une bonne ou une mauvaise. Cela faisait 3 ans qu'il ne l'avait pas revus, depuis leur séparation Loris n'a plus voulus entendre parler d'elle. Et là, il a fallu qu'elle se pointe ici, le même soir que lui à la même heure. Loris sortit assez vite de ses pensez avant de faire comme si il ne l'avait pas vus et retourner à sa place. Son meilleur ami victime de la scène ne comprit pas la réaction de Loris. « Qu'es tu fou Loris, c'est Enorah tu la pas reconnus ou quoi !» Il avait entendu a mainte reprise Loris lui parler d'elle. Comme quoi il aurait aimé des explications sur leur histoire. Cette séparation l'avait complètement anéanti, pour elle Loris aurait tout donner. Si aurait put il lui aurait offert le monde entier. « C'est bon mec, j'ai vus ! » Dit-il d'un ton pour lui faire comprendre qu'il l'avait bien reconnus. Il mit au passage sa main contre sa tête, histoire de se cacher un peut. Il n'était pas très discret certes mais ce n'était pas le moment des explications, ou du moins il ne s'y attendait pas dut tout. « Bah qu'es-ce que tu attend, va la voir. C'est le moment de vous expliquez, dit toi que tu risque de ne plus la revoir ! » Loris leva la tête vers son ami tout en grimaçant légèrement, au fond de lui il savait qu'il avait raison. Il laissa échapper un soupire avant de boire son verre et de se lever. Il prit une forte respiration avant de se diriger en direction d'Enorah. Une fois a son niveau Loris lui tapota doucement l’épaule pour qu'elle puisse se retourner. « Je pense qu'il faut qu'on parle... » Elle était toujours aussi magnifique, elle n'avait pas changer. Mais Loris n'était pas venus lui parler pour la complimenter, oh non a ses yeux elle ne le mériter pas. S'il était venus lui parler c'est pour une seul raison, avoir des explication sur leur histoire. Pourquoi avait-elle fait ça ? Et pourquoi avait-elle avorté sans le tenir au courant. Etant le père, la moindre des choses était de le prévenir. Loris l'avait un peut mauvaise par apport à ça, elle la priver d'un lien paternel. Jusqu'à ce qu'il la recroisse Loris c'était fait une raison, mais ce soir tout ses doutes étaient remis en jeux. Il se commanda de nouveau un verre, pour l'aider a sortir tout ce qu'il à sur le coeur.

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    Un mec ivre, une bousculade, le choc. Enorah n’aurait jamais cru que venir boire un verre histoire de tailler le bout de gras auprès de l’un des responsables de ce pub pourrait lui attirer un électrochoc aussi inattendu qu’important. Elle était restée interdite en voyant le visage de Loris après ces trois ans de silence. Mâchoire serrée, doigts fermement bloqués contre le verre à cocktail qu’elle tenait, la jolie pianiste n’osa pas émettre le moindre son alors qu’il s’éloignait comme il était venu : de manière soudaine et inattendue. La jeune femme s’était donc retournée vers le bar, à deux doigts de broyer du noir avant que le barman ne lui serve un double scotch tombant à pic, boisson qu’elle n’hésita pas à s’enfiler cul sec sans le moindre état d’âme. La présence de Loris n’avait de cesse de lui rappeler à quel point on pouvait tomber bas à cause de quelqu’un. Il l’avait jetée dehors du jour au lendemain, mettant soigneusement de côté le fait qu’elle soit enceinte avec une carrière fusant de tous les côtés… Enorah avait mis un certain temps avant de pouvoir à nouveau regarder un homme dans les yeux. Elle n’avait plus confiance en personne, devenait littéralement parano et s’affolait pour un rien, une vraie catastrophe. Elle ne pouvait pas oublier à quel point ses sentiments avaient été violemment piétinés pour quelques racontars stupides auxquels Loris avait cru immédiatement. Comme si leur histoire n’avait pas eu davantage d’importance qu’un morceau de papier usé à mettre aux ordures au plus vite. La sensation qu’elle ressentait, même trois ans après, était toujours la même : son cœur se serrait, elle peinait à respirer et ses pensées devenaient un véritable chaos ambulant. En somme, le second scotch qu’on lui servit ne pouvait pas mieux tomber… comme si l’alcool allait l’anesthésier après cette rencontre fortuite, et alors qu’elle était censée de détendre pendant sa seule soirée de détente depuis des lustres. Mais ce n’était pas la fin de ses emmerdements : Loris crut bon de revenir à la charge, en se pointant aux comptoirs avec la sempiternelle phrase du « faut qu’on parle » qui la faisait frissonner de colère alors que celle-ci tournait en boucle dans sa tête. « Parler ? Ah oui, de quoi ? De la façon dont tu m’as lâchement jetée dehors comme une merde ou parce que tu t’es enfin rendu compte que ces femmes jalouses ont tout fait pour t’éloigner de moi ? » Enorah avait son verre à la main et il ne lui suffit que d’un regard croisé avec le jeune homme pour savoir qu’il ne pouvait que camper sur ses positions. Ma foi… si pour lui terminer une relation de cette manière sans lui laisser la possibilité de s’expliquer lui paraissait normale, comment diable pouvait-elle rivaliser avec de tels arguments assurés ? « Non, décidément, je crois que tu ne comprendras jamais. »

    Enorah s’enfila un troisième verre de scotch cul sec avant d’esquisser un soupir en disant long quant à sa manière d’appréhender la situation. Lesdites explications qu’il lui demandait implicitement la fatiguait déjà, plus par principe qu’autre chose. Pourquoi diable se justifier alors qu’il l’avait définitivement cataloguée comme une demoiselle capable de tromper l’homme qu’elle aime ? Impossible de rivaliser avec ça. « Tu sais quoi ? Laisse tomber. » S’expliquer revenait à gaspiller une énergie précieuse, en fin de compte. Elle n’était pas sûre d’être en mesure de s’exprimer clairement sans que la colère, la frustration et la tristesse ne se mêlent au lot. En somme, tout ceci risquait fort de finir dans un bain de sang verbal sur lequel elle n’aurait strictement aucun contrôle. « Tu as fais ton choix il y a trois ans. Je ne vois pas ce qu’il y a à dire là-dessus. Quoi que je puisse expliquer ou mettre en lumière comme évidence, tu ne me croirais pas, je me trompe ? De toute façon, que puis-je attendre de quelqu’un qui part immédiatement du principe que je suis capable de le tromper, hum ? Bien ce que je pensais. Je n’ai rien d’autre à dire. » Aucune virulence, aucun propos déplacé ou même d’insulte, bien que ce ne soit pas l’envie qui lui manque. Mais à la place, quitter ce bar était devenu sa nouvelle priorité. Ca, c’était une activité qui pouvait réclamer toute son attention malgré les quelques verres enfilés à la vitesse de la lumière dans son gosier. « Marco, j’adorerais que tu me rendes mes clefs de moto, s’il te plait. » Enorah évitait soigneusement de regarder Loris dans les yeux : tout son corps tremblait déjà sous la tension qu’elle ressentait et l’attirance qu’elle possédait toujours à son égard. Autant dire qu’au moindre regard, l’appel de ses bras serait irrésistible. « Je n’ai pas bu énormément et je ne suis plus une petite fille… allez, active, je voudrais VRAIMENT rentrer chez moi. » A ceci près qu’elle s’était tout de même envoyé cinq verres en un temps record et outrepassait très largement le seuil autorisé pour conduire, surtout une moto. Pas étonnant que Marco, le barman, freine actuellement des quatre fers et ce bien qu’elle semble absolument maîtresse de ses dires, de ses actes et de ses pensées.
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MessageSujet: Re: "C'est seulement quand on a tout perdu qu'on est libre de faire tout ce qu'on veut " Enorah & Loris "C'est seulement quand on a tout perdu qu'on est libre de faire tout ce qu'on veut " Enorah & Loris EmptyVen 10 Aoû - 12:49

"C'est seulement quand on a tout perdu qu'on est libre de faire tout ce qu'on veut " Enorah & Loris Tumblr_lqzphyrGNG1qb3z80o2_250 "C'est seulement quand on a tout perdu qu'on est libre de faire tout ce qu'on veut " Enorah & Loris 23314373
Enorah & Loris
" C’est seulement quand on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut."

    Non, elle ne voulait pas parler ou du moins s'expliquer. Et pourtant tout les deux en auraient bien besoin. Comme bon homme qui se respecte Loris avait sa part de fierté, une fierté dans il a beaucoup de mal de la mettre de côtes. Ce soir là, il avait fait l’effort d'aller vers elle mais malheureusement ce fut un effort qui s’avère inutile, la jolie blonde ne voulait apparemment plus entendre parler de lui, ce qui soit disant passant leur faisait un point commun, Loris voulait juste des explications pour son avortement, c'est également une façon de voir comment elle à vécu la chose. Après tout a part les médias Loris n'avait eut aucune nouvelle d'elle, faut l'avoué ces trois dernière années fut longue, il n'a pas passer une seul journée sans qu'une de ses pensés lui soit attribué.
    Des femmes jalouses qui auraient tout fait pour les éloignés ? Loris avait beaucoup de mal à le croire. Au fond de lui il sais très bien qu'elle ne lui a jamais mentit sur ses sentiments et qu'elle n'est pas capable de tromperie. Mais face aux photos et aux commentaire qui coller parfaitement Loris fut perdus, sans savoir qui croire. Les médias ou la femme qui partageait sa vie depuis déjà 3 ans. Sous l'effet de la colère Loris prit une décision : stopper leur relation. Il a eut beaucoup de mal a se remettre sur pieds, Enorah était la femme de sa vie. « Ou pourquoi pas parler de l'avortement ? Ah au faite, je te remercie de m'avoir prévenue, comment dire c'est très gentil, tu pourra remercier les médias pour moi.. »Loris n'arrivait toujours pas a digéré le faite qu'elle ne lui est rien dit, d'accord c'est elle qui porte l'enfant, mais Loris était tout autant concerné qu'elle. Jusqu'à présent on n'a pas encore trouver de moyen de faire un enfant seule. « En même temps comment tu veux "comprendre" si tu ne veux pas t'expliquer hien ? C'est pas comme ça qu'on va avancer Enorah... » Loris resta calme même si l'envie de crié était belle et bien présente. Mais cela n'aller servir absolument a rien, il hausse la voix et elle aller faire de même si qui les mèneras a rien. Il commanda cette fois-ci un wisky coca, histoire de changer un peut. Il le but en quelque seconde tout en écoutant la jeune femme parler sans trop la regardait dans les yeux. µil eut un soupire, décidément elle était vraiment têtu. Elle ne voulais vraiment pas le voir, a tel point qu'elle voulut prendre la fuite. « Ouais c'est vrai j'ai fait un choix il y a trois ans, mais ce choix je l'ai fait sur le coup des nerfs ! Je peut te dire que quand tu vois des photos comme ça, du a beau faire confiance à la personne mais face a ça tout ce remet en doute, donc Enorah arrête et essaye de comprendre aussi... Pour tout te dire je ne suis pas venue te voir pour savoir pourquoi tu ma tromper, non au contraire je n'ai vraiment pas envies de connaître les raisons. J'aurais juste aimait que me tienne au courant pour l'enfant, qu'on prenne la décision ensemble, après tout c'était mon gosse aussi ... » Il prit un bout de papier et une feuille pour écrire son numéro de téléphone, il lui tendit alors le papier. Il n'avait pas envies de la laisser partir comme ça, sans rien savoir de plus. En lui passant son numéro de téléphone Loris garde l'espoir qu'un jour elle lui donne des explications. « Si un jour tu change d'avis, appel moi ou passe à la maison. Je n'ai pas changer d'endroit depuis... » Dit-il avant de prendre a nouveau un verre et de retourner à sa place. Il jeta cependant quelque petit coup d'oeil vers la jeune femme tout en espérant qu'elle ne prenne pas sa moto ce soir, elle avait but peut être même un peut trop.

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MessageSujet: Re: "C'est seulement quand on a tout perdu qu'on est libre de faire tout ce qu'on veut " Enorah & Loris "C'est seulement quand on a tout perdu qu'on est libre de faire tout ce qu'on veut " Enorah & Loris EmptyVen 10 Aoû - 13:36


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    Enorah n’avait pas osé dégoiser le moindre mot durant tout le discours de Loris, mais peut-être ne valait-il mieux pas : elle était à deux doigts de lui envoyer son verre dans la figure. Quelles qu’aient été les photographies que le jeune homme ait pu avoir sous le nez, il aurait dû la confronter, lui en parler, chercher à démêler le vrai du faux. Il n’était pourtant pas sans savoir à quel point le show-biz peut être un monde sans pitié. Les personnes jalouses y naissent chaque jour et s’en dépêtrer n’est pas chose aisée. Loris avait peut-être fait son choix sur le coup de la colère, mais il n’avait pas le droit de la traiter comme un chien, surtout alors que la jolie musicienne n’avait rien fait de mal. Au contraire, elle avait toujours fait en sorte de préserver leur histoire, et l’annonce de sa grossesse avait probablement été le moment le plus heureux de toute sa vie… pas étonnant qu’elle l’ait mauvaise au point de l’éloigner soigneusement de sa personne. Et dire qu’elle avait eu l’intention de passer une soirée normale, tranquille et sans bavure, elle s’était lamentablement trompée. Une fois que Loris s’éloigna du comptoir, elle ne put lâcher des yeux ce morceau de papier où il lui avait inscrit son numéro. Il n’avait pas déménagé ? Voilà qui était étonnant. A sa place, Enorah aurait vendu mille fois l’appartement pour ne surtout pas avoir des souvenirs de leur relation lui sauter à la gorge chaque jour. Ceci étant, plus elle regardait ce morceau de papier et plus l’envie de partir la secouait. Mais partir reviendrait à dire qu’il avait raison de croire qu’elle avait été suffisamment lâche pour le tromper. Ce fut sans doute pourquoi elle n’hésita pas à s’emparer de ses clefs de moto, payer ses consommations et se diriger vers la table où Loris était retourné en compagnie de son pote. « Vous m’excusez, je vous l’emprunte cinq minutes. » Il s’agissait du temps nécessaire pour qu’elle ne dise ce qu’elle a sur le cœur et qu’elle ne rende effectivement le jeune homme à son camarade pour la soirée. Cinq minutes… un temps incroyablement long et court à la fois, surtout maintenant que le froid frappait leurs corps respectifs. Enorah, évidemment, était toujours autant du genre à sortir sans le moindre pull et à frissonner face à la température. « Avant même de passer par la case « je t’explique ce qu’il y a à expliquer au sujet de l’avortement », laisse-moi te dire ceci : on ne met pas fin à une relation comme la nôtre à moins de s’être reçu un sacré coup sur la tête. Merde Loris, tu me connaissais tout de même ! Tu savais pertinemment que j’aurais été capable de sauter d’un bus en marche si cela avait pu t’aider d’une quelconque manière… il n’y avait que toi. Il n’y a jamais eu que toi. Surtout que le soir des photographies, enfin je veux dire quand elles ont été prises, j’étais allée à mon échographie puis à mon concert. Je ne vois pas comment j’aurais pu avoir ne serait-ce que la possibilité de te tromper, même si je l’avais voulu. Tu l’aurais su si tu ne t’étais pas laissé aveugler par ta colère. Je ne sais pas très bien ce que je peux dire de plus pour que tu comprennes enfin que j’aurais préféré me taillader les veines avec un cure dent plutôt que de détruire ce que nous avions ! Tu ne m’as pas écoutée quand je parlais ? Tu étais ma nouvelle famille. Celle que je construisais, celle que j’avais choisie. Si tu me l’avais demandé, j’aurais abandonné ma carrière pour toi. Je pensais que tu le savais… mais au final, je crois que je me trompais. Sur toute la ligne. Dans le cas contraire, tu ne m’aurais pas foutue à la porte avec l’intégralité de mes fringues par un temps glacial. » La jeune femme esquissa un rire nerveux. C’était mieux que de se mettre à pleurer en pleine rue au risque d’être photographiée, n’est-ce pas ?

    Pendant quelques secondes, qui parurent semblables à une véritable éternité, Enorah reprit son souffle et se passa à plusieurs reprises sa main contre sa nuque. C’était le signe d’une grande nervosité, accompagnée d’une certaine lassitude : elle retournait la scène dans sa tête depuis trois longues années et même maintenant, elle ne se sentait pas mieux. « J’ai avorté parce que je n’y serais jamais arrivée toute seule. Ca a été la décision la plus difficile de toute ma vie et il ne se passe pas un jour sans que je regrette, mais je ne pouvais pas. Tu m’avais laissée tomber et je n’avais personne pour en parler. Et je ne t’ai pas prévenu parce que je n’arrivais pas à te regarder en face. Pas alors que tu me considérais comme une vulgaire prostitué. La frontière aurait été mince avant que tu ne t’enflammes pour me balancer que le bébé n’était pas de toi ! J’avais peur de tout et de tout le monde… j’ai pris une décision stupide mais sur le moment ça m’a semblé être la bonne. » Enorah avait définitivement détruit ses espoirs de famille ce jour là. Et cette simple pensée lui arracha une larme, qui roula contre l’une de ses joues pâles et froides jusqu’à ce qu’elle ne l’efface d’un geste sans délicatesse. Tout était sans doute dit, dans ces conditions. Elle ne voyait pas très bien ce qu’elle pouvait rajouter de plus pour sa défense. « J’ai terminé. Tu ferais mieux de retourner à l’intérieur pour ne pas prendre froid. Je te souhaite d’avoir une belle vie, Loris, vraiment, tu le mérites. » Dans un premier temps, elle avait reculé d’un pas, puis d’un deuxième, avant de tourner les talons. Il ne fallait pas qu’elle craque devant lui, et malgré ses nerfs d’acier, Enorah n’était pas certaine de tenir encore pendant de longues minutes. Elle se maudissait de ne pas pouvoir marcher plus vite, histoire de laisser toute cette souffrance derrière elle plus rapidement…
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MessageSujet: Re: "C'est seulement quand on a tout perdu qu'on est libre de faire tout ce qu'on veut " Enorah & Loris "C'est seulement quand on a tout perdu qu'on est libre de faire tout ce qu'on veut " Enorah & Loris EmptyVen 10 Aoû - 15:08

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Enorah & Loris
" C’est seulement quand on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut."

    Trois ans dans une vie peut paraître cours mais c'est trois ans vécu avec Enorah fut les plus belles années de Loris. Il avait tout pour être heureux, une femme qui l'aime, un appartement, un travail, et bientôt la venu d'un enfant. Que demander de plus ? Loris était l'homme le plus heureux. Mais tout bonheur connait une fin, une fin qui fut très difficile. Loris s'arrêta de parler avec son ami lorsque la jeune femme venu pour lui parler. Il cacha son petit sourire, se leva pour se rendre dehors avec cette dernière. La température c'était rafraîchit, peut de monde était dehors, ce qui était parfait pour pouvoir s'expliquer. Il l'écouta parler, le regard river sur le sol Loris n'était pas très fière de lui, il n'avait pas vus la situation tu même point de vus qu'elle. Elle n'avait pas tord, il n'aurait pas du réagir ainsi et s'expliquait lorsqu'il était encore possible de renouer les liens et non maintenant. Mais comme on dit vaux mieux tard que jamais. Il ne sut quoi répondre, certainement que sa fierté prenait le dessus pour laisser place aux mots et aux excuses. Il leva légèrement la tête pour pouvoir croisait son regard. A ce moment même Loris ne se sentait pas à sa place, tout les souvenirs refaisait surface, le mal était toujours présent. Il pensait l'avoir oublier mais ce soir il se rendit compte que non, elle était toujours en lui. Lorsqu'elle lui parla de l'avortement le jeune homme ne sut où se mettre, ça lui faisait un pique au coeur. Fondait une famille était son rêve le plus chère, mais ça peut de personne le savent, le beau Loris préfère le gardait pour lui. «Je ... Tu sais très bien que je ne t'aurais pas laisser géré tout ça seul. C'est vraie la haine a prit le dessus sur tout, mais tu sais comment je suis, je m'énerve vite et j'ai du mal a contrôler mes nerfs. J'aurais peut être mis du temps a pardonner mais jamais je ne t'aurais laisser, jamais j'aurais laisser mon enfant... » Remettait-il encore une fois la faute sur la jeune femme ? Pas vraiment, c'était tout simplement ce qu'il pensait. Loris venait de comprendre qu'il était quelque peut en tord mais les excuses étaient trop dur a sortir de sa bouche.

    Voyant une larme couler le long de sa joue, Loris eut qu'une envie la prendre dans ses bras et la serré fort contre lui, il ne le fit pas. La voir comme ça le rendait encore plus mal, il était complètement perdus, sans savoir quoi dire ni faire. Même après toute ses années passer Enorah avait toujours sa place dans le coeur du jeune Hermès-Stanford. La voyant s'éloignait Loris ne put la laisser partir, il prit une bonne inspiration avant de reprendre la parole « Enorah attend ! ... » Il fit quelque pat en sa direction pour se retrouver devant elle, il la regarda pendant un cour instant dans les yeux.« J'ai besoin que tu me promette une chose, après je te laisse tranquille... Ne prend pas la moto fait toi ramener...» Non, ce n'est pas ce qu'il voulait lui dire. Il aurait aimait lui dire qu'il est désolé qu'il regrette, qu'il l'aimait toujours mais Loris et les sentiments ça fait bien deux. Dur est de faire le pat dans une déclaration d'amour. Il se passa nerveusement une main dans les cheveux tout en laissant son regard sur la magnifique blonde qui se trouvait devant lui. Il était comme hypnotiser par sa beauté. Il lui adressa un léger sourire forcé avant de tourner les talons et marcher en direction de l'entrée du pub. C'est lorsqu'il se retrouva devant la porte qu'il comprit que c'était le moment ou jamais. Le moment ou jamais de la récupéré ou du moins d'essayer. Il partie a une vitesse grand V pour la rejoindre. «Ce n'est pas ça que je voulais te dire tout à l'heure mais je me suis dégonflé.. Ce que je voulais te dire c'est que si tu me promet que tu ne ma pas trompé je te crois et je suis désolé. Désolé pour tout, j'ai mal réagit j'aurais jamais dut faire ça, te mettre à la porte, surtout que tu était enceinte... Tu peut pas savoir à quel point je m'en veux Enorah. Si je pourrais remonté le temps je le ferais et aujourd'hui nous serions encore ensemble avec un enfant voir même deux... Je suis qu'un petit con, impulsif qui ne sais pas géré ces nerf, je sais. Tout comme je sais que c'est pas ces paroles qui te ferons revenir et je comprend. Mais je tenais juste à ce que tu le sache. C'est vrai que je ne te le disait pas souvent, mais tu était la femme de ma vie, et aujourd'hui je pense que tu l'es toujours. Je ne suis jamais arriver à t'oublier et pourtant dieux seul sait à quel point j'ai essayer... Voilà je crois que je t'es a peut près tout dit, ça fait du bien de vider son sac. Fait toi ramener, je n'ai pas envies qu'il t'arrive quelque chose...» Tout était dit, Loris eut beaucoup de mal a déballer son sac mais c'était fait. Et il ne le regrettait pas. De temps en temps ravaler sa fierté ne lui faisait pas de mal, bien au contraire. Cela pourrait même choqué la jeune femme qui n'avait pas l'habitude d'entendre des tels choses sortir de la bouche de Loris. En trois en de couple, Loris ne dévoilait pas ses sentiments il les montraient certes mais sans la parole. Suite à son monologue Loris eut l'envie de partir en courant, de se cacher. Il la regarda une dernière fois avant de rejoindre son amis dans le bar, il marcha doucement tout en repensant à tout ce qu'ils s'étaient dit.

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MessageSujet: Re: "C'est seulement quand on a tout perdu qu'on est libre de faire tout ce qu'on veut " Enorah & Loris "C'est seulement quand on a tout perdu qu'on est libre de faire tout ce qu'on veut " Enorah & Loris EmptyVen 10 Aoû - 15:49


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    Enorah demeura muette face aux propos de Loris : elle pensait qu’il allait retourner dans ce bar en lui demandant simplement de se faire ramener, prouvant ainsi qu’il n’avait strictement rien écouté de tout ce qu’elle avait bien pu lui avouer… mais ce revirement de situation lui arracha une large expression de surprise, doublée d’un choc émotionnel auquel elle ne s’attendait pas. Il l’avait jetée comme un objet qui ne sert plus à rien mais il regrettait ? Si elle était quelqu’un de cruel, elle aurait très bien pu hausser les épaules en partant du principe qu’il ne la méritait pas… mais Enorah avait le cœur sur la main. Il s’agissait de sa plus grande tragédie et puisqu’ils parvenaient enfin à se parler, elle ne pouvait pas dire que cela ne lui faisait rien. Au contraire, son cœur était en miettes, lacéré par mille lames sans qu’elle ne puisse bouger pour lui avouer à son tour que ses sentiments n’avaient pas bougé d’un iota. Son manque de parole ne l’avait jamais dérangée auparavant, parce qu’il avait toujours eu le geste qui en dit long, ou le regard fabuleux qui avoue sans peine à quel point son monde gravitait autour d’elle… Enorah avait sa place dans cet univers. Ils construisaient une famille, vivaient à leur rythme et son bonheur était total. Si seulement elle avait été suffisamment stupide pour le tromper effectivement, elle n’aurait jamais été si mal. Mais le fait est que son innocence était plus douloureuse encore, lui rappelant sans cesse à quel point ils avaient mutuellement tout perdu sur un simple malentendu. « Attends ! » s’écria-t-elle avant de rentrer dans le bar à son tour, complètement frigorifiée. Avant même qu’il ne puisse retourner auprès de son ami, Enorah s’empara du bras de Loris afin qu’il puisse l’entendre mais qu’elle n’ait pas à croiser son regard. Sans contact visuel direct, peut-être serait-il plus simple de s’exprimer sur ses sentiments profonds. « Tu ne me croiras sans doute pas, mais… Loris je ne t’ai jamais trompé. Jamais je n’aurais pu ne serait-ce que regarder un autre homme. C’était impensable ! Tu ne te souviens pas à quel point j’utilisais la plus petite excuse auprès de mon manager pour venir te retrouver ? Je profitais de chaque seconde qui m’était offerte avec toi. Je n’aurais sacrifié tout ceci pour rien au monde… je t’aimais plus que tout. Et aujourd’hui encore, tu restes l’homme de ma vie, personne ne t’arrivera jamais à la cheville. Si seulement tu pouvais m’entendre et me croire… » Aucun mot sur le fait qu’elle ne veuille rentrer en moto. La proximité entre eux était tellement délicieuse qu’Enorah la fit durer même après avoir fini de parler, encore quelques merveilleuses secondes. Elle ne lâcha le bras de Loris qu’à contre cœur, non sans oser embrasser délicatement sa joue comme si cela ponctuait formidablement tout son discours. Si seulement il l’avait entendue ce soir là, alors qu’elle le suppliait de l’écouter, à la porte de leur appartement… mais on ne refait pas le passé. On peut le laisser de côté, essayer de l’oublier mais jamais il ne s’efface. Cela dit, comme tout être humain qui se respecte, on peut tenter de tourner la page et avancer ; soit en tentant de retrouver son point de repère, soit en oubliant purement et simplement que celui-ci a un jour existé.

    Enorah ne comptait pas s’imposer, évidemment. Elle s’écarta donc, un sourire triste sur ses traits de porcelaine, et finit par envoyer ses clefs de moto à Marco qui n’avait pas perdu une miette de la scène. Il accueillit la jolie pianiste à son bar avec grand plaisir, tout soulagé qu’il était qu’elle ne soit pas partie ni même en train de conduire sa fidèle moto. Il serait toujours temps de lui appeler un taxi une fois qu’elle serait en passe de s’en aller… « Je crois qu’un virgin mojito sans alcool sera du meilleur effet, tu ne crois pas ? » Inutile de continuer à s’alcooliser en toute impunité : Enorah voulait rester maîtresse de ses actes et de ses pensées. Mais tout le monde n’a pas la même façon de voir les choses et forcément, tout bar possède son pourcentage de piliers de comptoir complètement ivres. L’un deux semblait avoir jeté son dévolu sur la jeune femme, puisqu’il s’était assit sur le siège voisin et cherchait à lui mettre une main sur la cuisse, toucher ses cheveux et se rapprocher pour obtenir ce qu’il pensait être son du, sans aucun doute. Autant dire que la demoiselle s’écarta à plusieurs reprises avant de ne lui envoyer l’intégralité de son verre en pleine tronche : Enorah n’était définitivement pas d’humeur à subir les frasques d’un type beurré comme un petit Lu. « Je te conseille de garder tes distances ou dans cinq minutes tu vas pleurer une merveilleuse partie de ton anatomie… et crois-moi, celle-ci risque de te manquer ! » La jolie blonde avait le regard sévère, presque haineux, et soupira face à son verre vide alors que cet abruti continuait son petit manège à côté d’elle. Plus les secondes filaient, plus elle avait du mal à s’en débarrasser. Son deuxième nom, c’est super glue ou quoi ?! « Mais lâche-moi nom de dieu !! Va butiner ailleurs !! Lâche-moi je te dis !! » « Sois plus docile, une nénette toute seule, c’est trop triste ! Reste donc avec moi, tu vas t’amuser… »
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MessageSujet: Re: "C'est seulement quand on a tout perdu qu'on est libre de faire tout ce qu'on veut " Enorah & Loris "C'est seulement quand on a tout perdu qu'on est libre de faire tout ce qu'on veut " Enorah & Loris EmptyVen 10 Aoû - 17:31

"C'est seulement quand on a tout perdu qu'on est libre de faire tout ce qu'on veut " Enorah & Loris Tumblr_lqzphyrGNG1qb3z80o2_250 "C'est seulement quand on a tout perdu qu'on est libre de faire tout ce qu'on veut " Enorah & Loris 23314373
Enorah & Loris
" C’est seulement quand on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut."

    La croire ou pas ? Si l'on remonte à trois ans en arrière Loris ne l'aurait certainement pas crus, mais aujourd'hui le jeune homme a prit de la maturité et surtout il a mit sa haine ainsi que sa fierté de côté. Il avait toujours un peut de mal à croire qu'elle ne l'avait pas trompé mais il n'était plus sur du contraire aussi. Après tout, la connaissant Loris savait parfaitement qu'elle n'était pas capable de ça. Même si entre eux sa n'allait pas elle l'aurait quitter avant. Sa main sur son bras, lui donna un petit frison qui parcourut tout son corps. Une sensation étrange mais agréable. « Tu as raison et au fond de moi je le sais ... » Dit-il en lui accordant un petit sourire. Le jeune homme la regarda une dernière fois avant de se ré-installer au près de son meilleur ami qui avait un énorme sourire sur son visage qui en disait long. Loris le remercia a sa façon de l'avoir poussait a aller lui parler. Il ne regrettait pas. Le début ne c'était pas annoncé vaincu mais la fin était plutôt bonne...

    Tout en sirotant son verre à allure normal, Loris ne put s'empêcher de jeter des petits coups d'oeil vers Enorah. Il remarqua très vite un homme assez lourd tourner aux près d'elle, ce qui ne lui plaisait absolument pas mais il ne fit rien. Après tout peut-être qu'elle le connaissait. Peut-être que c'est son nouveau copain. Loris n'en avait aucune idée est ne voulait pas semé la panique une nouvelle fois dans la vie de la jeune femme. C'est lorsqu'elle haussa un peut la voir pour se faire comprendre aux près de cet homme qu'il comprit qu'il n'était pas le bienvenue ici. Il se leva alors en prenant au passage le verre de son meilleur ami qu'il n'avait pas encore toucher. Il passa son bras au tour d'Enorah tout en regardant l'homme assis a côté d'elle. « Elle est avec moi, et si tu ne veux pas mal finir je te conseille te barré d'ici si non c'est moi qui fait m'amuser ! » Il ne fallait pas toucher à sa petite Enorah même séparé Loris n'aimait pas lorsqu'un homme tourne au tour d'elle de trop près. Surtout que son intention n'était que de la mettre dans son lit. Hors de question de laisser passer ça. Loris regarda fixement l'homme d'un regard méchant pour qu'il comprenne qu'il faut mieux pour lui de partir de ce pub et se trouver une autre femme. Il tendit son verre tout neuf à la jolie blonde avant s'installer à ces côtes. En temps normal il lui aurait demander la permission mais la situation était différente. L'homme alla s'installer à une table un peut plus loin. Loris soupira légèrement, il n'avait pas intérêt à revenir à la charge.« J'espère que ça ne te dérange pas que je reste ici quelques minutes, juste le temps que l'autre c*n finisse son verre et part... » A vrai dire il était plutôt bien tomber. Cela lui permettait de se retrouver une nouvelle fois avec la plus belle des blondes. Il but quelque gorgé de sa boisson, tout en admirant Enorah. C'est fou comme elle était belle. « Si non, ta nouvelle vie ça va ? » en disant ça Loris ne voulait pas simplement savoir si elle allez bien, non. Il voulait en savoir plus sur sa vie, si elle avait retrouver quelqu'un, ou elle vivait.

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MessageSujet: Re: "C'est seulement quand on a tout perdu qu'on est libre de faire tout ce qu'on veut " Enorah & Loris "C'est seulement quand on a tout perdu qu'on est libre de faire tout ce qu'on veut " Enorah & Loris EmptyVen 10 Aoû - 19:34


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    Sentir un bras serrer ses épaules frêles fit tout drôle à la jolie blonde. Cela ne lui était pas arrivé depuis un lustre… à vrai dire depuis leur séparation. Loris n’avait pas idée du bien que cela lui faisait de pouvoir se souvenir de ces petits riens, afin qu’ils ne tombent pas complètement dans l’oubli. Ce n’était qu’éphémère, bien évidemment, et Enorah s’attendait même à ce qu’il ne s’en aille sitôt après avoir fait fuir l’autre abruti congénital. Le voir rester lui arracha un sourire franc et sincère, tandis qu’elle s’autorisa à boire une gorgée du verre qu’il venait de lui offrir. « Merci à toi » murmura-t-elle avant de ne lever ledit verre, comme pour boire à sa santé. Elle n’était pas du tout dérangée, par sa présence, au contraire. Même si elle ne lui dirait pas de vive voix de peur qu’il ne le prenne mal, il lui avait beaucoup manqué. Elle se surprenait même à ouvrir les bras dans son sommeil, avant de se réveiller brutalement, tout en espérant dur comme fer que ses bras ne se referment sur Loris. Hélas, cela n’arrivait jamais. Il n’y avait qu’une grande solitude présente dans l’immense chambre de son loft, accompagnée par un froid insupportable. D’un côté, Enorah ne supportait plus d’être seule, et de l’autre, elle ne trouvait jamais personne qui soit digne de confiance. A croire que l’être humain soit destiné à la décevoir encore et encore. Mais de toute évidence, elle ne trouverait personne qui soit à la hauteur de Loris… il avait occupé la place d’homme de sa vie pendant trois années, il n’était donc pas aisé à remplacer. Si tant est qu’elle veuille effectivement le remplacer ! « Ma vie est un immense chaos, comme d’habitude. » Enorah s’en amusait, à force. Son existence était rythmée entre ses répétitions et ses concerts, à vrai dire. Elle ne s’accordait aucun temps pour rencontrer des gens et forcément, ne remplaçait pas le jeune homme de quelque manière que ce soit. Elle était pour ainsi dire le désespoir de son manager de ce côté-là : pratiquement toutes les stars du monde entier aimaient séduire à tour de bras, mais Enorah préférait limite sa solitude à une compagnie médiocre. « Je suis toujours la même fan de boulot qu’avant, ça n’a pas changé. Après je crois que je mets un point d’honneur à ne vouloir personne dans ma vie. Je m’arrange pour ne pas avoir le temps, non plus. On va dire que tu n’es pas facile à remplacer. Je partage donc mon temps entre mes répétitions et mes concerts. » Cela arrangeait la jeune femme de n’être qu’une pianiste les trois quart du temps. Ainsi, les journalistes évitaient d’en avoir trop après elle et de laisser courir des bruits stupides sur son compte dans leurs torchons. Cela ne les empêchaient certes pas de partir du principe qu’elle allait finir nonne à force de n’avoir aucun membre de la gent masculine à son bras, m’enfin… c’était gérable. « Là où c’est plus emmerdant, c’est dans les galas. Il faut toujours que je négocie pendant des plombes avec mes rares potes masculins afin qu’ils m’accompagnent. La plupart trouvent ça barbant d’avoir sa photo en première page le lendemain… je peux comprendre. Je ne suis pas un cadeau de ce côté-là. »

    Le discours de la jolie Enorah était certes un brin fataliste, mais si elle avait accepté sa condition, cela n’en n’était pas moins vrai. Au final, sa vie s’était comme terminée au moment où elle avait senti ce regard glacial sur elle et que les bras puissants de Loris l’avaient mise à la porte avec toutes ses affaires. A tout le moins, son bonheur n’était plus du tout présent depuis. Elle évitait de croiser des couples, ne voulait pas entendre parler de sentiment et fuyait littéralement les mariages, même ceux de ses plus proches amis. Difficile de faire son deuil si on lui rappelle à tout bout de champ à quel point elle peut être seule de son côté. « Et la tienne de nouvelle vie ? Je suis en train de te priver de ton pote et j’en suis presque mal à l’aise… vous allez peut-être retrouver ta nouvelle girlfriend après lors d’un after ? » La jeune femme avait dicté ces mots tout en serrant les dents. S’il était effectivement avec quelqu’un, Enorah n’allait pas s’en remettre. Il faut dire que des deux, elle n’avait pas fait son deuil, cela lui paraissait impossible. « Ta présence ne me dérange pas, au contraire… tu me manques. » Elle avait laisser ses traits se marquer sous l’effet de la surprise : c’était sorti tout seul, sans qu’elle n’ait le moindre contrôle.
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MessageSujet: Re: "C'est seulement quand on a tout perdu qu'on est libre de faire tout ce qu'on veut " Enorah & Loris "C'est seulement quand on a tout perdu qu'on est libre de faire tout ce qu'on veut " Enorah & Loris EmptySam 11 Aoû - 3:06

"C'est seulement quand on a tout perdu qu'on est libre de faire tout ce qu'on veut " Enorah & Loris Tumblr_lqzphyrGNG1qb3z80o2_250 "C'est seulement quand on a tout perdu qu'on est libre de faire tout ce qu'on veut " Enorah & Loris 23314373
Enorah & Loris
" C’est seulement quand on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut."

    Un immense chaos dit-elle. Loris grimaça légèrement, c'est vraie que la vie de célébrité n'était pas tout les jours facile et Loris était bien placé pour le dire, en trois ans de couple il eut le temps d'avoir mainte article sur leur couple. Les médias toujours là pour se fourraient dans la vie des autres comme si leur vie n'était pas assez intéressante. Ces trois dernière années, le jeune homme avait évité le magazine people de peur de voir des photos, article sur Enorah lui annonçant qu'elle avait refait ça vie. Le mieux pour l'oublier était de ne rien savoir, de ne plus voir de photo ni autre d'elle. D'ailleurs, il n'avait pas changer d'appartement mais avait refait toute la décoration ainsi que tout leur affaires personnelles était ranger au fond du placard. Loris a beau avoir ses défauts, il reste un homme avec un coeur en Or. Derrière sa carapace d'homme dur, sans coeur se cache un homme qui peut se montrait très présent, a l'écoute. Lorsqu'il aime une personne il se donne à fond dans son histoire. Dur est a conquérir son coeur mais une fois attraper Loris est un véritable ours en peluche. « Tu devrais prendre un peut plus de temps pour toi, tu mérite d'être heureuse... » Que se soit avec lui ou un autre, Loris ne voulait qu'une chose le bonheur de la jeune pianiste. Certes, la voir avec un autre homme l’achèverait certainement mais tant qu'elle se fait respecter et qu'elle est heureuse Loris ne demande pas plus. Lorsqu'elle parla de ses galas Loris eut un léger rire, oh il s'avait très bien ce que c'était et c'est vrai ce n'était pas toujours une partie de plaisir, mais lorsqu'on aime on ne compte pas. Il le faisait et avec plaisir, juste dans le but de la rendre chaque jour un peut plus heureuse. Les souvenirs refaisait surfacent, la nostalgie reprenait de le dessus. Elle lui manque, tous leur petits geste de tendresse lui manque. Depuis trois ans Loris a eut quelque petite aventure mais rien de bien important et personne n'a put remplacer la belle blonde. « C'est vrai que ce n'est pas toujours une partie de plaisir de se retrouver dans les magazines, mais si un jour tu as vraiment besoin d'une personne et que tu as personne appel moi..» Il n'allait tout de même pas la laisser en galère. Même si tout cela ne l'enchantait pas plus que ça. Si elle se pointe à un gala avec son ex, les médias aller se régaler. Si il faisait ça c'était dans le seul but de se racheter et de la revoir.

    Son ami ? A oui c'est vrai, Loris l'avait presque oublier. Il jeta un petit coup d'oeil en sa direction, apparemment il avait trouvait de quoi s'occupé avec une jeune femme ce qui fit rire Loris. Ce n'était pas son meilleur ami pour rien. Et non il n'avait personne a rejoindre après, Loris est bel et bien célibataire pour le plus grand plaisir de certaine femmes. « Oui je vais la rejoindre, elle m'attend à la maison... Non, je plaisante je n'ai personne si c'est ce que tu veux savoir. La seul chose qui m'attend c'est mon grand lit vide... » Oui il n'allait pas y aller par quatre chemins. Il avait compris le sens de sa question et il se fit un plaisir de lui répondre. Loris lui aurait bien proposer de venir faire l'after chez lui mais il eut peur qu'elle le prenne mal, qu'elle croie que c'est juste pour une partie de jambe en l'aire... Sa présence lui manqué ce qui donna un magnifique sourire à Loris. Il croisa son regard, il ne put s’empêcher de se mordiller discrètement la lèvre. Une folle envie de l'embrasser était là. Pour se changer les idées Loris termina son verre. « Toi aussi Enorah... tu me manque » la fin de sa phrase fut plus difficile à comprendre, le jeune homme mâcha ses mots tout en diminuant le volume. A force de boire les verres les uns a la suite des autres, l'alcool commençait à faire son effet. « Ma vie est a peut près pareil qu'il y a trois ans, il n'y as pas de grand changement. J'ai essayer de te remplacer mais je n'y suis jamais arrivé. Je suis toujours dans la sécurité mais je suis entrain de bosser dur pour devenir plus important, j'aimerais travailler entant que garde du corps. » L'action, la bagarre, le danger, les belles voitures tout plaisait à Loris dans ce métier. Il ne pouvait pas mieux trouver.

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MessageSujet: Re: "C'est seulement quand on a tout perdu qu'on est libre de faire tout ce qu'on veut " Enorah & Loris "C'est seulement quand on a tout perdu qu'on est libre de faire tout ce qu'on veut " Enorah & Loris EmptySam 11 Aoû - 3:41


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    Pendant quelques secondes et avant qu’il n’avoue qu’un grand lit vide l’attendait dans leur ancien appartement, Enorah s’était soudainement crispée, toujours possédée par cette ancienne jalousie. Ils avaient beau ne plus être ensemble, ses sentiments n’avaient pas changé d’un iota et elle se sentait toujours aussi oppressée par cette fameuse jalousie. S’il lui avait dit être avec quelqu’un désormais, c’est la tristesse qui aurait pris le pas cela dit. Elle peinait à les imaginer avec quelqu’un d’autre. Ils formaient un couple tellement évident, malgré les paparazzis et autres journalistes véreux que la jolie pianiste devait supporter à longueur de journée… d’ailleurs la proposition qu’il lui fit au sujet d’une possible nouvelle participation à un gala lui arracha un rire franc et amusé : lui, être au bras d’Enorah lors d’un prochain gala ? C’était étrange et tentant à la fois. « Tu ferais ça pour moi ou tu te moques ? Dans un cas, c’est adorable et ça mériterait que je t’embrasse… dans l’autre, c’est affreusement cruel ! » Ils méritaient autant l’un que l’autre d’être heureux, à croire qu’ils ne soient décidément pas dans la bonne passe pour s’accorder ce bonheur. Même si elle le voulait, Enorah était incapable de regarder un autre homme tout en l’imaginant être sa future moitié, c’était impossible. Le visage de Loris lui revenait inlassablement à l’esprit, elle se sentait oppressée et finissait toujours par passer son chemin. Ce n’est pas seulement qu’elle avait du mal à le remplacer, c’est qu’elle l’avait dans la peau et donc ne pouvait pas imaginer son futur sans lui. Comme quoi, elle était sans doute condamnée à être malheureuse, comme l’attestait désormais son verre vide, l’appelant à ce qu’elle ne le remplisse histoire qu’elle n’ait au moins l’alcool comme compagne, bien que celle-ci n’ait pas tendance à rappeler mais plutôt à l’aider un mal de crâne atroce le lendemain en guise de cadeau. Aussi, il ne fut pas étonnant que le sourire d’Enorah ne disparaisse soudainement lorsqu’il lui avoua à son tour qu’elle lui manquait… son corps s’était légèrement tendu à ces mots, et elle ne savait pas si elle devait lui donner une réponse par des mots ou bien agir, tout simplement. La jolie musicienne n’était pas du genre à intellectualiser, d’ordinaire. S’ils étaient encore ensemble, elle l’aurait embrassé afin de lui faire comprendre ce qu’elle était en train de penser, et ce fut sans doute pourquoi elle cessa brusquement de le regarder : à force de passer de ses yeux à ses lèvres, il allait finir par voir clair dans sa manière actuelle de penser. « A croire que l’on ne se soit recyclés en bourreaux de travail pour passer l’impression de grand vide ! En tout cas, on aurait tort de ne pas t’engager en tant que garde du corps. Je te l’ai toujours dis, en ta présence on se sent rassuré. Comme si rien ne pouvait arriver. Tu as essayé de faire valoir ça en le mettant sur ton CV ? » Le sourire d’Enorah était bien évidemment de retour, mais elle ne put s’empêcher de s’emparer de sa main afin qu’il n’ait pas l’idée de commander un nouveau verre : s’il n’était pas sobre, il pouvait ne pas se souvenir de tout ce qui s’était dit durant cette soirée. S’il l’oubliait et continuait à la croire infidèle, tout ce qu’ils s’étaient dit ce soir n’aurait servi à rien et ils allaient retomber l’un comme l’autre dans l’oubli de leur ancienne relation meurtrie. Autant dire qu’elle serra subitement sa main, tout en lui souriant avec tendresse, n’osant pas rajouter quelque chose de peur de trop s’avancer. Si seulement il avait réellement conscience de tout ce qu’elle ressentait…

    « Non, je ne pourrais pas dormir ce soir en sachant que cette bitch de pianiste respire encore en toute insolence ! Tu n’as pas compris que je ne pourrais pas vivre réellement ma vie tant qu’elle me fera de l’ombre ? » Deux personnes avaient pénétré dans le bar, l’un semblable à une espèce d’armoire à glace protégeant l’autre, une femme brune extrêmement belle et bien habillée. Enorah entrouvrit les lèvres pour ajouter quelque chose mais la fin du discours de la demoiselle qu’elle venait de capter avait subitement retenu son attention, comme si elle savait d’entrée que l’on parlait d’elle. Si seulement elle savait à quel point elle avait raison… « Je pensais que détruire sa relation avec l’autre Hermès-Stanford suffirait, mais cette gourde de Lacroix continue à être plus célèbre qu’avant. On la voit partout ! Comment veux-tu que les autres pianistes ne vivent dans ces conditions ? Pourtant, mon montage de photos était grandiose… impossible de ne pas penser qu’il s’agit d’elle. J’ai eu l’effet escompté en quelques secondes à peine. C’est tellement aisé de détruire un couple ! Après tout, quelqu’un d’aussi fidèle que cette Enorah de malheur ne pouvait pas survivre longtemps dans le show-biz, c’est un monde de brutes. Il faut que j’arrive à trouver un nouveau moyen de la démolir tout en jouant finement… des idées au lieu de lorgner sur tous les alcools de ce bar, minable ? » Celui qui semblait être son garde du corps n’avait pas inventé la poudre, et tant mieux, il se contenta donc de hausser les épaules. Mais Enorah n’avait pas perdu une miette de ce qui se disait à cette table tout près de là où elle se trouvait avec Loris. La jeune femme avait fini par lâcher doucement sa main, d’ailleurs, pour mieux regarder le mur en face d’elle et tâcher de ne surtout pas foncer dans le tas au risque de le regretter. C’était ça ou pleurer toutes les larmes de son corps, aussi. Une chance que Marco n’intervienne en lui proposant un taxi afin qu’elle ne quitte le bar dans de bonnes conditions, tandis qu’il faisait signe à son employé responsable de la sécurité du bar. Le petit couple fut mit à la porte avec pertes et fracas, mais hélas Enorah ne se sentait pas mieux : pas alors qu’elle pouvait enfin mettre un visage sur ceux ayant à moitié détruit sa vie et s’apprêtant à continuer leur monstrueux dessein. « Tu veux bien m’appeler un taxi s’il te plait Marco ? Je dois me calmer avant de pouvoir régler tout ça. » La jolie musicienne se maîtrisait à merveille, mais l’envie d’éclater en sanglot était aisément palpable. Il fallait qu’elle ne fasse en sorte de les stopper, mais pas tout de suite : elle n’était pas en état, surtout mentalement. Il fallait d’abord qu’elle outrepasse cette douleur insupportable serrant son cœur à chaque respiration. D’ailleurs, c’est à peine si elle osait regarder Loris, de peur de n’être possédée par l’irrépressible envie de vider son sac une bonne fois pour toute : ils avaient été victimes de la folie d’autres, c’était une évidence maintenant. « Je suis terriblement désolée si tu savais » se contenta-t-elle de dire tout en continuant de fixer le mur criblé de bouteilles, tout en espérant que ses larmes ne se mettraient surtout pas à couler maintenant.
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MessageSujet: Re: "C'est seulement quand on a tout perdu qu'on est libre de faire tout ce qu'on veut " Enorah & Loris "C'est seulement quand on a tout perdu qu'on est libre de faire tout ce qu'on veut " Enorah & Loris EmptyLun 13 Aoû - 1:48

"C'est seulement quand on a tout perdu qu'on est libre de faire tout ce qu'on veut " Enorah & Loris Tumblr_lqzphyrGNG1qb3z80o2_250 "C'est seulement quand on a tout perdu qu'on est libre de faire tout ce qu'on veut " Enorah & Loris 23314373
Enorah & Loris
" C’est seulement quand on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut."

    Non, Loris ne se moquait pas d'elle. Au contraire il était bien sérieux. Si cela pouvait lui prouver qu'il était désolé, il le ferait sans aucuns remords. Trois ans sans sa présence fut terriblement atroce. « Je pense que je mérite mon bisous alors ! » dit-il avec une pointe d'humour. Loris avait pour habitude d'être sincère, dire ce qu'il pense. Et aujourd'hui encore il avait toujours les mêmes principes. N'aimant pas les mensonges, il s'interdit dans dire. Loris eut une folle envies de coller ses lèvres contre les siennes, une sensation qu'il n'avait pas ressentit depuis longtemps. « Oui, je les précisé. Maintenant il ne reste plus qu'à attendre...»Il lui adressa un petit sourire avant de s'approcher dangereusement de cette dernière dans le but de lui déposer un tendre baiser sur ses douces lèvres. Par mal chance cette action fut interrompu par une jeune femme de très mauvaise humeur. Il leva alors la tête pour regardait en direction d'où revenait les "cris". Il ne lui en fallut pas beaucoup pour tout comprendre, il avait devant lui la personne qui a fait qu'aujourd'hui il n'était plus avec Enorah. La haine monta en lui. Que faire ? Aller la voir au risque que la situation dérape et que de lendemain sa tête soit dans tout les journaux ou faire le sourd et faire comme Enorah partir d'ici ? Loris eut un moment d'hésitation avant de choisir la deuxième solution. Il risquait de perdre son travail ou de ne jamais arriver a attendre son but s'il réagissait mal face à une célébrité. Cependant il ne comptait pas laisser passer ça. Il regarda la jeune femme histoire de bien se familiarisé avec celle-ci, il comptait à son tour lui faire un mauvais coup. Comme on dit la roue tourne.

    Il jeta un coup d'oeil vers son ami, il alla le rejoindre en lui expliquant en quelque secondes qu'il ne pouvait plus rester ici. En tant que bon ami, il lui fit signe de la tête comme pour lui faire comprendre qu'il n'y avais aucuns soucis. Au contraire il était content que Loris retrouve Enorah. Il prit sa veste ainsi que ses affaires avant de rejoindre une nouvelle fois la belle blondinette. « Si ça ne te dérange pas, je préférerais que je te ramène.... » Elle avait but et prendre la route surtout en moto était trop dangereux. Loris aussi avait but, mais ce n'était pas la première fois ou il prenait le volant avec de l'alcool dans le sang. Il l'avait prit la voiture ou même la moto avec un taux d'alcool bien plus élever que ce soir. Maintenant qu'il venait de la retrouvait il ne voulait plus la laisser partir, la peur de la perdre une nouvelle fois était présente. Si il ne lui faisait pas comprendre ce soir qu'il était désolé et qu'elle lui manqué atrocement, elle risquait de ne plus jamais lui donner de nouvelle et ça Loris n'en voulait pas. « Pour tout te dire, je n'ai pas envie de te laisser partir. J'ai fait l'erreur une fois je la ferais pas une deuxième fois ... »dit-il tout en la regardant dans les yeux. Ce soir là Loris était près a tout pour se faire pardonner. Les paroles ne faisait pas tout certes mais elles étaient tellement rare sortant de sa bouche qu'Enorah en pouvait même être surprise. La température c'était encore plus rafraîchit, il enleva sa veste pour lui déposer sur les épauls. Il passa par la même occasion son bras au tour d'elle pour qu'elle puisse trouver un peut de chaleur.

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MessageSujet: Re: "C'est seulement quand on a tout perdu qu'on est libre de faire tout ce qu'on veut " Enorah & Loris "C'est seulement quand on a tout perdu qu'on est libre de faire tout ce qu'on veut " Enorah & Loris EmptyLun 13 Aoû - 11:28


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    Le choc avait été important : découvrir que leur malheur commun avec Loris se résumait à une seule et même pianiste jalouse ayant juré sa perte, elle ne s’y était pas du tout attendue, bien au contraire. La jalousie était courante dans ce monde de requin, mais d’ordinaire les femmes se contentaient de regards assassins, de petites piques bien placées dans les galas et d’éventuellement quelques coups de fil anonymes pour effrayer… jamais rien d’aussi sordide. Il n’y avait pas à dire, sa rivale avait frappé fort et le cœur d’Enorah refusait de reprendre un rythme normal en sachant cela. Si seulement Loris n’avait pas cédé à sa colère et à ses craintes… ils seraient toujours ensemble aujourd’hui, heureux parents d’un bébé absolument magnifique et bien que leur quotidien commun serait probablement peuplé de ses hauts et de ses bas, ils tiendraient toujours le choc. Au lieu de cela, ils étaient certes en train de quitter ce fameux pub ensemble, mais au final il viendrait forcément un moment où leurs chemins se sépareraient. C’était insupportable aux yeux de la jolie blonde… elle ne voulait plus le voir s’éloigner tout en sachant qu’il ne reviendrait jamais, et les paroles que Loris énonçait ne furent que l’exact écho de sa propre pensée. Ce soir, au moins, ils avaient appris pourquoi leurs différents actes n’étaient que pure idiotie. « Pourquoi tu ne m’as pas crue, Loris ? Pourquoi tu t’es éloigné de moi ? Pourquoi nom de dieu !?! » L’espace de quelques secondes, Enorah s’était violemment écartée du jeune homme, de longues larmes s’écoulant le long de ses joues froides tandis que ses membres tremblaient complètement. Face à la révélation de sa rivale, elle craquait totalement. C’était plus qu’elle ne pouvait en supporter, surtout en sachant à quel point elle aimait Loris et combien elle n’avait pas su le remplacer, même en trois ans. Cette fois-ci, elle était en colère et désespérée, peut-être même bien plus qu’il ne saurait l’être… seulement elle ne l’était pas uniquement envers lui, mais aussi envers elle-même. Tous les torts ne lui revenaient pas : il avait fait une erreur c’est vrai, mais elle ne s’était pas battue par peur de sa réaction en retour. « Pourquoi est-ce qu’on a été si cons… on avait tout ! J’en avais rien à cirer qu’on nous jalouse, le plus important c’était toi, uniquement toi. Le reste du monde aurait pu s’écrouler ! Je t’en prie, je t’en supplie… ne me laisse pas une seconde fois. » Enorah ne comptait pas l’éloigner d’elle, bien que sa première réaction aurait pu laisser présager le contraire. Ce fut sans doute la raison pour laquelle elle eut le réflexe de revenir vers lui pour le serrer fortement dans ses bras. Qu’importe ce qu’ils s’étaient dit, ce qu’ils avaient vécu pendant trois ans et même ce qu’ils venaient d’apprendre, du moins pour l’instant. La jeune femme voulait qu’ils soient comme seuls au monde pendant au moins quelques secondes, avant que de s’occuper du cas de cette rivale bien mal avisée de s’en être pris à eux.

    « Tu me crois maintenant, j’espère ? Sinon, je suis prête à te le redire autant de fois que tu le voudras, seulement je voudrais que ce ne soit pas inutile. Je voudrais être sûre que tu vas m’entendre cette fois et ne plus te laisser aveugler par les dires affreux de quelqu’un d’autre… c’est toi et moi contre le reste du monde, tu te souviens ? Avant, on laissait tous les autres derrière nous et il n’y avait que ça d’important. » Même si Enorah avait parfaitement conscience du fait que l’autre pianiste ne s’arrêterait pas là, elle voulait être certaine que Loris pourrait encaisser cette fois-ci… et non pas s’arrêter à ce que ses yeux voient uniquement. Dans le show-biz, les jaloux sont très inventifs et malheureusement, leurs mensonges paraissent parfois plus réels encore que la vérité. Mais pour l’heure, plutôt que de l’inquiéter avec tout ceci, Enorah se lovait au creux de son épaule, profitant d’une étreinte qu’elle n’espérait plus depuis trois ans. Son odeur, sa chaleur… rien n’avait changé. Il faisait toujours battre son cœur de cette manière irréelle et le rassurait à chaque fois que le vent s’apprêtait à tourner. « Tu as bu toi aussi, ce soir… tu n’habites pas loin, non ? Cela te choquerait beaucoup si je passe la nuit chez toi ? Je me ferai minuscule, tu ne me verras même pas. Tu n’es pas le seul à ne pas vouloir tout ça… je veux dire, si tu disparais à nouveau comme dans un tour de passe-passe, je ne suis pas sûre de pouvoir m’en remettre… faut dire que c’est flagrant que je ne m’en suis pas remise ! Mais je me ferai quand même minuscule pour ne pas déranger tes habitudes ou ta vie. » La jeune femme s’écarta à ce moment là de Loris, avec délicatesse, tandis qu’un très léger sourire naissait contre ses lèvres de poupée. Elle avait presque honte de demander une telle faveur… alors qu’elle avait vécu dans cet appartement !
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MessageSujet: Re: "C'est seulement quand on a tout perdu qu'on est libre de faire tout ce qu'on veut " Enorah & Loris "C'est seulement quand on a tout perdu qu'on est libre de faire tout ce qu'on veut " Enorah & Loris EmptyLun 13 Aoû - 20:28

"C'est seulement quand on a tout perdu qu'on est libre de faire tout ce qu'on veut " Enorah & Loris Tumblr_lqzphyrGNG1qb3z80o2_250 "C'est seulement quand on a tout perdu qu'on est libre de faire tout ce qu'on veut " Enorah & Loris 23314373
Enorah & Loris
" C’est seulement quand on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut."

    La vérité venait d'éclater au grand jour. Comment avait-il fait pour en arrivait là. A la place d'être borné et têtu Loris aurait du prendre sur lui et écouter ce qu'Enorah avait à lui dire. Mais non, trop impulsif il ne chercha pas a comprendre le comment du pourquoi. Et pourtant Enorah était tout simplement parfaite à ses yeux, elle avait aboslument tout pour plaire, une beauté phénoménal, un caractère en Or, que demander de plus. Elle rendait Loris heureux et c'était bien le principale. Il jeta un coup d'oeil en direction du bar, cette histoire n'aller pas se terminer ainsi. Non, lorsqu'on le cherche on le trouve. Son regard se reposa sur la jeune femme pour l'écouter parler. Pourquoi il ne l'avait pas crus ? Loris ne sut quoi répondre, il lui fallut quelques secondes de réflexion avant de pouvoir répliquer à sa question. « J'ai vus les photos et je n'ai pas cherche à comprendre, voilà pourquoi. J'ai étais con, j'ai pas réfléchis et aujourd'hui je m'en veux toujours de t'avoir laisser partir... » La voir pleuré à cause de lui le rendait complètement fou, cela lui faisait mal au coeur. Il s'avança vers elle pour pouvoir la prendre dans ses bras et la serré fort contre lui, ces petits gestes de tendresse lui avait manqué.

    Sa proposition lui fit afficher un grand sourire sur le coin de ses lèvres, elle voulait venir chez lui. Dans leur ancien appartement, que demander de plus ? Loris fut tout d'abord étonner de sa proposition mais il fut tout aussi content. Il hôcha positivement la tête, bien sur qu'elle pouvait passer la nuit et elle n'avait pas a se faire toute petite. « Bien sur que tu peut rester, ça ne me dérange absolument pas.. Au contraire sa me fait plaisir que tu vienne. Par contre l'appart' a bien changer depuis... » Loris avait fait d'énorme travaux, il ne voulait plus penser à sa relation avec Enorah, la peinture, la décoration, la disposition des meubles absolument tout avait changer. Il avait même casser un mur qui séparé la cuisine à la salle a manger.

    La laisser encore une fois ? Non plus jamais il ne refera cette erreur. Il lui releva légèrement la tête pour pouvoir la regardait dans les yeux, pour lui prouvait qu'il était s'insère avec elle.« Je ne compte pas te laisser une nouvelle fois.» Sans lâcher son regard du siens, Loris lui adressa un petit sourire. Il se sentait bien tout près d'elle, il n'avait pas envies que ce moment ce termine. Tout en la gardant dans les bras il passa l'une de ses mains dans les doux cheveux blond d'Enorah, il lui déposa enfin un tendre baiser sur ses lèvres avant de prendre la route en direction de son appartement. En faisant se baiser, Loris espérait qu'elle n'aller pas mal le prendre. Il ne faisait pas ça pour la simple envies de s'amuser ou quelque chose d'autre. Il a toujours était sincère avec Enorah et il ne comptait pas changer aujourd'hui. Il avait toujours des sentiments pour elle, il a toujours sut au fond de lui que c'était elle et personne d'autre qui lui fallait.
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MessageSujet: Re: "C'est seulement quand on a tout perdu qu'on est libre de faire tout ce qu'on veut " Enorah & Loris "C'est seulement quand on a tout perdu qu'on est libre de faire tout ce qu'on veut " Enorah & Loris EmptyLun 13 Aoû - 23:46


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    Ce baiser pouvait ne pas paraître grand-chose aux yeux de tous les autres, mais à ceux d’Enorah, c’était un véritable bouleversement. Pire, elle peinait à respirer et à marcher à côté de Loris tout en cachant son trouble. Il s’agissait de leur premier depuis trois ans. Une telle marque ne pouvait pas passer inaperçu et il fallait être idiot pour penser que la jolie pianiste allait passer outre, tout simplement. Au contraire, ses moindres sens étaient en émoi, tant et si bien que la route jusqu’à l’appartement où ils habitaient ensemble autrefois lui parut incroyablement longue. Ce n’est qu’une fois à l’intérieur qu’elle put soupirer d’aise, tout en découvrant avec stupeur les très nombreux aménagements effectués par Loris : toute la déco avait revisitée avec un goût exquis, ainsi que la disposition des meubles et même la taille de certaines pièces. Mais Enorah ne pouvait s’empêcher d’avoir un léger pincement au cœur en voyant tout cela… c’est comme s’il avait mis une énergie folle à enterrer définitivement leur relation, alors qu’il venait ce soir de découvrir que tout ce coup monté n’était rien que du vent. La jeune femme ne l’avait jamais trompé et ils auraient pu garder ce magnifique appartement à eux, tout en le faisant évoluer pour qu’il ne devienne un véritable cocon protecteur pour eux et leur future progéniture. Enorah était incroyablement triste… d’ailleurs, tandis qu’elle s’étonnait au fur et à mesure des secondes des changements dans l’appartement, son sourire s’atténuait. Cela ne voulait pas dire qu’elle n’était pas contente d’être là, bien au contraire, mais elle ne savait plus très bien s’il avait fait le deuil de leur relation ou, comme il l’avait si bien fait remarquer précédemment, il n’avait vraiment plus l’intention de la laisser partir. La complexité de leur relationnel la laissait ébahie… et dire que tout lui paraissait si simple autrefois. Tout ceci semblait si lointain ! « Et bien, que de changements ! » ne put-elle s’empêcher de noter tandis qu’elle se sentait atrocement mal à l’aise. De toute évidence, cet appartement n’avait plus rien à voir avec celui qu’ils avaient décoré et agencé eux-mêmes. Elle peinait à savoir quoi faire de ses mains, sa respiration était folle, quant à ses battements de cœur, ils crevaient littéralement le plafond. En somme, elle respirait ardemment la nervosité… « C’est un très bel appartement. Mais même s’il a beaucoup changé et que je ne reconnais plus rien ici… comme si tu avais fait tout en sorte pour ne plus penser à moi, je te dois quand même quelque chose. » Enorah ne critiquait pas, bien au contraire, elle constatait. Et puis d’un autre côté, elle voulait se concentrer sur autre chose : cette fameuse dette dont elle parlait. Il ne fut pas surprenant de la voir s’avancer soudainement, le regard énigmatique et brillant, ni déposer sa main contre sa joue du jeune homme, avec la même tendresse que par le passé. Une ébauche de sourire naquit contre ses lèvres froides, avant qu’elle ne prenne possession de celles de Loris. Elle lui rendait son baiser… à ceci près que celui-ci n’avait rien de passager ou d’égal à une brise légère, il était franc, de plus en plus profond et dévoilait aisément les sentiments puissants ainsi que la passion brûlant encore en elle. Durant ce ballet entre leurs lèvres respectives, Enorah eut l’impression de ne plus respirer. Mais c’était divin… et si elle n’avait pas été obligée de s’écarter pour prendre l’air nécessaire à ses poumons, elle aurait probablement prolongé le baiser encore pendant de longues minutes. Foutue respiration !

    « Je n’aime pas te devoir des choses. » Enorah n’enleva la veste qu’il lui avait gentiment offerte qu’à ce moment là, une sorte de sourire timide peuplant ses lèvres tandis qu’elle s’éloignait légèrement de Loris. Elle n’osa pas s’asseoir, ou même faire en sorte d’être à son aise… ce n’était pas son appartement. Et bien qu’elle le regrette de plus en plus au fil des minutes, cela ne changeait strictement rien à la situation. « Je te dois la vérité, Loris. Tu la mérites… du moins je le pense. Un an après notre séparation, j’ai côtoyé un autre homme en Nouvelle-Zélande. C’était uniquement physique, je ne parvenais pas à t’oublier et je n’y parviens toujours pas, mais je devais me défouler sous peine de devenir complètement dingue. Sauf qu’avant de rompre avec cet homme et de revenir sur New York il y a deux ans, j’ai appris que j’étais enceinte. J’étais pétrifiée, c’est comme si tout se répétait… mais cette fois-ci, j’avais le soutien de mon frère, je n’étais pas seule. Mon désir d’avoir enfin une famille à moi l’a emporté et j’ai gardé l’enfant. Je suis donc maman d’une petite fille de deux ans, Thaïs. Je sais, tu ne l’as sûrement jamais lu dans les journaux, c’est logique… je l’ai caché à tout le monde, y compris à mon manager. Mon frère est le seul au courant et tu es la première personne à qui j’en parle. » Enorah redoutait qu’il ne pète à nouveau un plomb et ne soit possédé par l’irrépressible envie de la foutre dehors en maniant un affreux goût de déjà vu, mais elle prenait le risque. Elle préférait qu’il ne l’apprenne de sa bouche plutôt que de le savoir totalement par hasard. Peut-être lui en voudrait-il moins… « J’aurais préféré que cette pianiste n’ait pas juré ma perte et je préfèrerais avoir porté tes enfants, crois-moi. Je n’ai jamais cessé de t’aimer… et je crois que je n’y parviendrai jamais. Mais… fonder une famille était mon plus vieux rêve. C’est égoïste de ma part, mais j’ai le droit au bonheur, je pense. Après tout, tu ne m’as pas crue et tu m’as rayé aisément de ta vie. J’ai dû faire avec la solitude dans laquelle tu m’as cruellement jetée. Et je ne regrette pas les choix que j’ai fais après… je te devais d’être honnête. Tu vas me mettre dehors en sachant cela ? » Même s’il allait très certainement s’énerver en sachant cela, Enorah était pétrifiée à l’idée qu'il ne la vire, justement.
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MessageSujet: Re: "C'est seulement quand on a tout perdu qu'on est libre de faire tout ce qu'on veut " Enorah & Loris "C'est seulement quand on a tout perdu qu'on est libre de faire tout ce qu'on veut " Enorah & Loris EmptyMar 14 Aoû - 11:37

"C'est seulement quand on a tout perdu qu'on est libre de faire tout ce qu'on veut " Enorah & Loris Tumblr_lqzphyrGNG1qb3z80o2_250 "C'est seulement quand on a tout perdu qu'on est libre de faire tout ce qu'on veut " Enorah & Loris 23314373
Enorah & Loris
" C’est seulement quand on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut."

    L'appartement avait changer, il était presque in-reconnaissable. Tout leurs effets personnel étaient ranger dans un carton au fond de son armoire. Sa lui arriver de temps en temps, lorsqu'il se trouve seul de regardait à l’intérieure. Il y avait un tas de petite bricoles, des peluches gagner à la fête foraine ensemble, un portait qu'ils avaient fait faire d'eux, des photos mais le plus dur fut certainement l'une des échographies de la jeune femme. A chaque fois que son regard se pose dessus Loris as un pincement au coeur. Dire qu'il aurait put être papa. Une fois à l'intérieure de son domicile, il ferma la porte a clef tout en laissant les clefs sur la porte. Il se mit tout de suite à l'aise. Lorsqu'elle lui rendit son bisou Loris eut tout d'abord un jolie sourire. Cela lui fait toujours autant de bien de pouvoir se retrouvait avec elle. Avoir des moments de tendresse. « En faite c'est un peut ça, j'ai tout changer dans l'espoir de tourner la page mais ce n'est pas parce que ça a changer que je suis arriver à t'oublier, non. Je peut lutter contre tout ce qui m'entour mais les souvenirs eux restes... »Il prit sa veste et la posa sur le porte mentaux. Avant de se diriger vers la cuisine pour servir quelque chose à boire. Il sortit deux vers qu'il commença à remplir, il servit des boissons sans alcools.

    Il fut coupé sec dans son service lorsqu'elle lui annonça qu'elle était mère. Loris fut complètement bouleversé par cette révélation. Il en renversa même son verre. Il prit un torchon pour essuyer, sans même adresser un regard à Enorah. Il ne s'avait plus quoi penser de leur relation, tout était devenue a nouveau flou. Et si le père de l'enfant n'était pas vraiment de passage ? Et si elle éprouver quand même un truc pour lui ? Loris se passa une main dans ses cheveux tout en laissant un soupire sortir de sa bouche. Il retourna dans le salon pour prendre dans sa veste ses cigarettes, accompagner de feuille a rouler et un morceaux de shit. Loris avait commençait à fumer ce genre de stupéfiant a la suite de leur séparation. Il ne lui adressa pas un mots et fit ce qu'il avait a faire. Une fois rouler il l'alluma pour fumer quelques lattes. Sa l'aider à le calmer, à faire le point sur tout ça. Il n'avait pas envies de refaire la même erreur qu'il y a trois ans. Après quelques longues minutes, il leva enfin la tête vers elle. «Je ne sais pas quoi te dire Enorah ...» Dit-il sans aucune intonation, dur était de voir ce qu'il ressentait de tout ça. Son expression du visage ainsi que sa voix étaient rester neutre. A vraie dire il avait envies de crier, mais il ne fit rien, il préféra rien dire de peur de s'emporter une nouvelle fois. Il alla se prendre une bière, tout en continuant de fumer. « Tu vois, moi aussi il y a des choses qui en changer ! » dit-il en lui montrant son joint, ce n'était pas du même niveau qu'elle d'avoir un enfant mais elle avait eut le courage d'être franc avec lui et il se devait de faire de même. Il alla s'installer sur le canapé tout en lui donnant au passage sa boisson. Une fois confortablement installer Loris reprit la parole : «Notre séparation ma vraiment rendus mal, j'ai fait des choses pas très saine, tu en à déjà la preuve là.» dit-il en lui remontrant le joint. «mais ce n'est pas tout, j'ai prit d'autre drogue durant ces trois dernière années. Si sa peut te rassurer j'ai arrêter ou du moins cela fait un bon moment que je n'y touche plus, il y a que les joints que je continue a fumer.» Il ne savait pas comment elle aller réagir face à ça. En tout cas pour le moment Loris était perdu dans ses pensés. Elle était maman, maman d'un autre que lui. Il soupira a ses pensés qui lui était atroce. Il ne voulait pas prendre la fuite, il ne voulait pas risquer de la perdre une seconde fois. Il la regard pendant quelque seconde sans afficher aucune expression sur son visage. Aller t-il arriver d'accepter le faite qu'elle est un enfant avec un autre que lui ? Loris n'en savait absolument mais il voulait essayer, Enorah était toujours la femme de sa vie. « Et le père, il ne cherche pas a voir la petite ?» dit-il tout en gardant son calme. Un calme qu'il avait du mal a géré mais il fit l’effort pour Enorah.


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MessageSujet: Re: "C'est seulement quand on a tout perdu qu'on est libre de faire tout ce qu'on veut " Enorah & Loris "C'est seulement quand on a tout perdu qu'on est libre de faire tout ce qu'on veut " Enorah & Loris EmptyMar 14 Aoû - 12:11


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    Enorah aurait très bien pu parier sur la réaction de Loris : il était logique que cela le touche en sachant qu’ils auraient pu être parents ensemble si seulement une musicienne jalouse n’avait pas tout fait pour les séparer. Ce qui la choqua nettement plus en revanche, c’est le fait qu’il ne se mette à fumer pour se calmer : pourquoi diable ne lui parlait-il pas, ne hurlait-il pas ? Elle serait nettement plus fixée quant à sa façon de penser dans ces conditions. Il ne s’enferma pas dans son silence longtemps, cela dit… il reprit bientôt la parole, lui avouant qu’il avait côtoyé plusieurs drogues et qu’il continuait à fumer des joints après avoir arrêté tout le reste. Cette révélation lui arracha une large grimace et, après avoir levé les yeux au ciel d’exaspération, elle n’hésita pas à se rendre auprès de lui histoire de lui prendre ledit joint des mains pour tirer dessus à plusieurs reprises. Il ne fallait pas croire qu’elle soit une simple oie blanche raisonnable et parfaite à tout point de vue. Durant ces trois ans, elle aussi avait merdé. Il n’y avait qu’à voir la façon dont elle était devenue mère pour le comprendre. Elle n’hésita donc pas à terminer complètement la cigarette du bonheur et à l’écraser contre le cendrier le plus proche d’elle pour que Loris arrête de se détruire avec ce genre de merde. D’accord, cela le calmait peut-être, mais au lieu de se tourner vers des paradis artificiels, peut-être pouvait-il simplement lui parler à elle… s’il ouvrait les yeux plus en grand, il verrait aisément qu’elle était là, en face de lui, sans intention de passer cette porte. Pourquoi ne pas essayer de faire un pas vers l’autre au lieu de se fuir si soigneusement ? « Le père de ma fille était un homme de passage… tu ne m’as pas écoutée ? Il n’est pas au courant et je tiens à ce que cela reste ainsi. C’est peut-être égoïste et cruel de ma part, mais je n’ai pas envie que ce coureur de jupons irrespectueux entre dans ma vie de manière plus prononcée, ou même joue un rôle pour ma fille. Il n’y a pas sa place et ne l’aura jamais. » Le passé reste le passé, et Enorah n’était pas du genre à revenir sur sa parole, Loris était plutôt bien placé pour le savoir. Lorsque sa parole est donnée, elle est donnée et irrévocable. Tant pis si cela ne plaît pas. « Tu n’es pas le seul à avoir merdé, Loris. Je sais que je ne suis pas bien placée pour te donner la moindre leçon étant donné que le fait que je sois mère revient presque à dire que j’ai fais appel à un donneur vu sous cet angle, mais… tu peux peut-être essayer de me faire confiance. Si tu me repousses et que je passe cette porte, nous savons tous les deux que je ne reviendrai pas. Et si tu me laissais être l’épaule contre laquelle tu pourras te soutenir ? L’oreille à laquelle tu pourras te confier ? » C’était peut-être beaucoup demander, surtout après cette bombe qu’elle venait de lui confier. Mais leur histoire n’était pas sans espoir, elle voulait y croire en tout cas.

    « Pour être honnête, ça m’arrive aussi de prendre des substances illicites… mais uniquement quand mon frère Camille s’occupe de Thaïs. Je ne veux pas être un danger pour autrui. Oh, et je bois toujours trop, tu as facilement pu le constater. » La langue d’Enorah avait été soudainement déliée grâce à la fin de joint fumée. D’ailleurs, elle possédait un très léger sourire amusé, alors que la situation ne prêtait pas du tout à rire. Au contraire… Loris semblait bloqué sur le fait qu’elle soit devenue mère sans lui. « Tu vas me repousser parce que j’ai fais une bêtise avec un autre homme que toi alors que j’étais mal parce que tu m’avais foutue à la porte ? » La réalité s’était soudainement abattue sur les épaules de la jolie pianiste et elle s’écarta légèrement du jeune homme tandis que son sourire s’amenuisait de seconde en seconde. Elle secoua négativement la tête avant de se passer nerveusement une main contre la nuque, pour mieux reprendre : « J’ai perdu mes parents à douze ans et je rêvais d’être mère, tu le sais ça pourtant. Bien sûr que tu le sais, je pensais que tu me connaissais bien, après tout. Je ne vais pas m’excuser parce que je suis maman d’une petite fille ! Nous sommes deux mousquetaires, elle et moi, mais ça ne veut pas dire que tu n’as pas ta place. Tu es le seul qui m’a réellement marquée au point que je ne veuille pas t’oublier. C’est toi qui a mis un terme à cette relation et changé notre appartement tout entier. Enfin, c’est ton appartement maintenant je suppose. Moi, je ne voulais rien de tout ceci. Je ne le veux toujours pas. J’ai été honnête avec toi, ai-je eu tort ? Tu aurais préféré que l’on passe une bonne soirée et l’apprendre par hasard de la bouche de quelqu’un d’autre ? » Comme quoi, dire la vérité, ce n’est pas toujours idéal.
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MessageSujet: Re: "C'est seulement quand on a tout perdu qu'on est libre de faire tout ce qu'on veut " Enorah & Loris "C'est seulement quand on a tout perdu qu'on est libre de faire tout ce qu'on veut " Enorah & Loris EmptyMar 21 Aoû - 18:44

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Enorah & Loris
" C’est seulement quand on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut."

    Un homme de passage ? Loris ne savait absolument pas quoi pensait de tout ça. Pour lui ce n'était pas un homme de passage, mais c'était bel et bien le père de sa fille et ça quoi qu'elle fasse ou dis elle ne pourra pas le changer ni l'oublier. Il laissa échapper un léger soupire. Elle n'éprouve certainement pas de sentiments en vers lui, mais un jour ou l'autre la vérité aller éclater au grand jour. Loris redoutait que ce jour là arrive. En tant qu'homme Loris aurait aimait être au courant qu'il a une fille, et aurait tout fait pour la voir et tissé des liens avec celle-ci. Comment aller réagir Enorah lorsque ce jour là arrivera ? Et surtout qu'aller dire ledit père à Loris voyant qu'il a en quelque sorte prit sa place ? Tout pleins de question et très peut de réponse. Il posa son regard sur la jolie blonde, il fut choqué. Depuis quand elle fumer ? Il la laissa faire, pour tout dire cela ne le déranger pas vraiment, après tout il n'avait rien à lui dire il en faisait de même. « Justement je t'es bien écouter et tu sais très bien qu'un jour il apprendra son existence, et ce jour là tu fera quoi ? Hein ? » Il se leva pour faire les cents pats devant le canapé ou était installer Enorah. Son regard était river au sol, ses pensés étaient ailleurs, complètement perdus Loris soupira de nouveau. Il ne voulait pas haussé le ton, de peur de la perdre une nouvelle fois. Il se mordilla la lèvre nerveusement tout en se passa une main contre sa nuque. « Être l'apaul sur laquelle je peut trouver du soutient ? L'oreille a qui je peut me confier ? Non désolé mais tu m'en demande trop. Tu est certainement la dernière personne à qui j'ai envies de parler de ton enfant... » Comment ce confier à elle sur son enfant alors qu'elle est la principal concerné ? Non, Loris avait besoin d'un avis extérieure c'est pour ça que son meilleur ami était présent. Il rajouta aussi tôt pour la rassuré. « J'aurais besoin de ton épaule et ton écoute pour autre chose ça c'est sur mais pas pour ça désolé..»

    Les drogues, un passent temps, un moyen de trouver du réconfort, de se soulager. Loris en avait pas prit depuis un petit moment mais même si il n'était pas accros, il aimait bien en prendre lorsqu'il se trouve en soirée. Il regarda Enorah est eut un léger sourire en l'écoutant parler. Elle déballait tout ce qu'elle avait sur le coeur, merci petit joint. Il l'écouta parler, il lui était assez vite monté à la tête se qui amusait d'autant plus Loris.« C'est que madame parle beaucoup quand elle est gazé ! .» dit-il en laissant passer un léger rire. Il se re installa sur le canapé près de la jeune blondinette. « J'étais mal aussi Enorah, c'est pas pour autant que j'ai mit la première venue enceinte et pourtant je rêve depuis toujours d'être père ! Et ouais, tu n'est pas la seul a avoir ce rêve là...» Loris venait enfin de lui avoué qu'il rêvait d'être père. Jusqu'à présent Loris ne lui avait jamais dit. Certes elle était au courant qu'il n'était pas contre mais c'est tout. « Non je ne vais pas faire ça, même si je dois d'avouer qu'en ce moment même je ne sais pas quoi faire de notre relation.. Tu veux savoir pourquoi j'ai préférait tout changer à la place de déménager car je n'arriver pas a quitter cette maison. Quand je rentrais du travail ça me faisait du bien de revoir des moments vécus ensemble. Mais j'ai dut essayer de t'oublier, j'ai tout changer dans l’espoir que tu sorte enfin de ma tête mais non j'y suis jamais arriver et je n'y arriverais jamais ! » Loris avait garder quelques effets personnels dans sa chambre. Il prit la main de la jeune femme pour qu'elle puisse se lever et le suivre. « Faut que je te montre un truc, tu verra que je n'ai rien oublier... » Il se rendit dans sa chambre, il sortit un carton. A l'intérieure se trouver un tas de chose inutile, des peluches qu'il avait gagner à la fête foraine pour Enorah, des photos, des bijoux, enfin un tas de chose. Sur sa table de nuit, il y avait son échographie posé. Loris avait malencontreusement oublier de la remettre à sa place...
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MessageSujet: Re: "C'est seulement quand on a tout perdu qu'on est libre de faire tout ce qu'on veut " Enorah & Loris "C'est seulement quand on a tout perdu qu'on est libre de faire tout ce qu'on veut " Enorah & Loris EmptyMar 21 Aoû - 23:25


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    « J’adore quand tu me fais passer pour une vulgaire prostituée… » Ce n’était pas réellement une critique, puisque la jolie pianiste avait énoncé cela d’un air plus lassé que colérique. Certes, elle avait fait de nombreuses bêtises durant ces trois ans mais elle ne regrettait pas de les avoir faites. Sans cela, comment diable aurait-elle appris comment bien faire ? Après tout, elle n’était âgée que de vingt et un an, sans parents, avec pour tout modèle un frère trader qui n’avait de cesse de butiner de fille en fille. Et, par-dessus tout ça, Enorah ne regrettait pas une seconde d’avoir gardé son bébé deux ans plus tôt. C’était la décision la plus difficile qu’elle avait prise de toute sa vie mais celle-ci embellissait considérablement son existence, n’en déplaise à Loris, visiblement peu décidé à encaisser la chose. D’ailleurs, chaque parole qu’il énonça ne fit que frapper la jeune femme en plein cœur. Elle se renfrogna soudainement, et si elle le suivit dans sa chambre, ce fut uniquement parce qu’elle était curieuse de savoir ce qu’il pouvait avoir en tête, sans quoi elle serait partie purement et simplement en claquant la porte. Enorah n’était pas coutumière de ce genre de scène théâtrale, mais puisqu’il le prenait ainsi, elle ne voyait pas très bien ce qu’elle pouvait dire ou faire contre cela. Hélas, le carton qu’il lui montra l’empêcha de se mouvoir pendant quelques secondes. Elle frôla plusieurs objets du bout de doigts, l’émotion montant en elle tel un souffle maudit, juste avant que le coup de grâce ne lui soit donné à peine ses yeux posés contre l’échographie contre la table de nuit de Loris. Il l’avait gardée ?! Elle ne s’y attendait pas du tout. Et d’ailleurs, elle ne put s’empêcher de la prendre en main, sa respiration augmentant d’autant que le regret lui revenait en pleine figure de la façon la plus détestable qui soit. Effectivement, il n’avait rien oublié… et pourtant, elle n’avait de cesse de se sentir coupable. Rien de tout ceci ne l’aidait à se sentir mieux, bien au contraire. « Pourquoi tu me montres tout ça, au juste ? Je veux dire… tu sais très bien que ça peut me toucher, c’est quoi ton but, me blesser ? Puisque visiblement je t’en demande trop et que tu attends le premier prétexte pour te défaire de moi, pourquoi tout ça ? » Enorah avait pris ses paroles du mieux qu’elle pouvait, et son calme était aussi maîtrisé que possible. Mais hélas, s’entendre dire que l’on en demande trop et qu’il n’avait pas l’intention ni d’entendre parler de la fille de la jeune femme, et encore moins d’accepter « l’aide » qu’elle lui avait proposée, c’est une véritable torture.

    « Tu veux que je te dise ? Tu as parfaitement réussi ton coup. Depuis trois ans, je me sens coupable, je peine à respirer tellement j’ai mal alors que je n’ai strictement rien fait pour en arriver là. Je n’arrête pas de me dire que j’ai forcément dû agir de manière mauvaise pour qu’une telle chose nous arrive et que tu poses ce regard glacial sur moi. Pire, que tu aies de telles paroles à mon égard ! Je n’ai rien fait de mal. Et je n’en peux plus de me sentir coupable sans raison. Tu veux m’en vouloir jusqu’à ta mort ? Parfait ! Je ne vois pas ce que je peux dire ou faire de plus. Mais ma fille n’est en rien coupable de tout cela. Au contraire, c’est elle qui m’a aidée à ne pas sombrer. A éviter de sauter du haut d’un pont, boire à plonger dans un coma ou à prendre tous les cachetons de cette putain de planète pour en finir avec cette culpabilité à la con !! » Enorah n’avait pas lâché le cliché de son échographie, preuve qu’elle ne parvenait pas non plus à tourner la page, même si elle aurait rêvé de pouvoir le faire. Ses sentiments étaient bien trop ancrés dans sa chair pour qu’elle n’y parvienne un jour, elle le savait. Elle n’y parviendrait jamais, pas dans cette vie en tout cas. « Merde Loris, tu as vingt-six ans, j’en ai vingt-quatre, qui a dit qu’on ne pouvait pas avoir d’autres enfants ?! » La jeune femme ouvrit soudainement les yeux en grand, sous l’effet des paroles qu’elle venait de prononcer. Un rêve fou que celui-ci, surtout avec ce qu’il avait dit précédemment. Comme si elle était la seule prête à faire un pas vers l’autre tout en espérant quelque chose qui n’arriverait jamais. « C’était stupide. Mais à ton tour, ne crois pas que tu as le monopole de la souffrance. » Enorah déposa très délicatement le cliché contre la table de nuit avant de passer ses doigts contre, tout en sentant l’émotion l’envahir à nouveau. Sauf qu’elle ne comptait pas craquer, pas maintenant et pas devant Loris. Elle passa devant lui en ne lui adressant qu’un regard presque intimidé avant de partir de l’appartement. Dans le couloir, elle s’acharnait comme une folle contre le bouton de l’ascenseur en attendant que cela ne le fasse monter plus vite. Hélas, la technique semblait être contre elle et ne pas vouloir se presser ! « Bordel de putain de merde, grouille-toi sale machine !! »
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Enorah & Loris
" C’est seulement quand on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut."

    Une vulgaire prostitué ? C'est donc comme ça qu'elle avait prit la chose. Loris n'en était pas fière et baisa la tête légèrement, certainement qu'il n'avait pas choisit les bons mots pour éprouver ce qu'il ressent. Il n'avait pas l'habitude de parler de ses sentiments, qu'ils soient bon ou mauvais lorsqu'ils touchent une personne chère a ses yeux, Loris perds tout ses moyens de s'expliquer clairement. Une chose de sur, il ne voulait absolument pas la perdre. Non pas une seconde fois. Il se remit assez vites les idées en place. Si il ne voulait pas la perdre il devait agir maintenant et pas dans cent ans. « Non c'est loin d'être mon but... Mon but est de te prouver que je n'ai rien oublier de nous, que.. que je t'aime toujours et que je regrette tout. .. Comme tu m'a dit on est encore jeune et on peut toujours avoir notre petite famille, j'ai toujours envies des même projets avec toi Enorah et ça même si tu est déjà mère. Je l'accepte ! » Tout en parlant Loris avait quitter sa chambre pour la suivre et se prendre jusqu'à l’ascenseur. Il ne savait pas si elle avait bien entendu tout ce qu'il venait de lui dire. Envahi par la colère, la sensation d'avoir tout foutu en l'aire, Enorah arriva devant l’ascenseur qu'elle s'empressa t'appeler. Comme si elle avait était déconnecter le temps de quelques secondes du monde et qu'elle n'avait entendus aucun sons sortir de la bouche de Loris.

    « Je crois que tu as pas bien compris.. Je t'aime enorah... S'il te plait reste, tu sais que si tu part sa vas mal finir pour nous deux... » Dit-il tout en se mettant devant elle. Il la regarda dans les yeux pendant un petit moment, on pouvait lire dans son regard qu'il était sincère et qu'il tenait à elle. Il ne voulait plus se retrouvait loin d'elle. Il était peut être encore jeune, mais il sait ce qu'il veux et la seul chose dont il a besoin c'est d'elle. Il baisa son regard vers son ventre se remémorant lorsqu'elle lui avait annoncé qu'elle était enceinte, ce fut un véritable bonheur. Elle avait peut être déjà une fille, avec un autre que lui mais Loris était prêt a tout pour elle, prêt a accepter qu'elle est un enfant avec un autre. Prêt à partir a l'autre bout du monde avec elle si elle lui demande, prêt à tout faire et tout quitter pour elle. Elle était en lui est ça, personne ne peut lui enlever. Même lui même n'y est jamais arriver. Et pourtant, il a assez plus d'une fois de l'oublier. L'oublier avec d'autres filles, non rien à faire son image lui revenait sans cesse. L'oublier avec la drogue ? Cela était encore bien pire, la drogue lui faisait remonté les souvenirs. L'oublier dans l'alcool, dans les jeux, dans les soirées, rien n'y fait elle était toujours là présente dans ses pensés.
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    L’ascenseur n’était décidément pas coopératif. Si seulement les portes étaient ouvertes et capables de l’emmener loin d’ici… cela dit, Loris eut largement le temps de la rattraper et de se mettre devant elle, proférant ce qui pouvait paraître comme une menace mais qui arracha une large expression de surprise à Enorah. Elle ne recula pas et peina à déglutir mais elle fit face : si elle refusait de le faire maintenant, elle ne le ferait jamais et nul ne le savait mieux qu’elle. Si elle avait précédemment voulu partir, c’était parce qu’elle pensait que cette discussion ne les mèneraient jamais nulle part. S’il ne pouvait pas accepter le fait qu’elle ait déjà une fille… Enorah n’avait rien à faire ici. C’est quelque chose qu’elle ne pouvait et ne voulait pas effacer : Thaïs l’avait sauvée à bien des égards, mais cet angle, Loris ne semblait pas en avoir conscience. Il hurlait sa douleur si aisément que c’en était effrayant… mais avait-il seulement pensé à la détresse dans laquelle il avait jeté la jolie pianiste ? Elle n’était plus que l’ombre d’elle-même depuis trois ans. Si elle avait réussi à remonter la pente, c’était justement parce qu’elle n’était plus seule dans l’équation. Quelqu’un avait besoin d’elle et elle se devait donc de continuer à vivre pour cet être sans défense n’ayant qu’elle au monde. « Je serais encore maman demain, nous le savons tous les deux. Et si tu me l’envoies sans arrêt dans la tronche, je suis censée dire quoi ? Que je suis désolée ? Tu ne peux pas m’envoyer de telles choses et attendre que je reste stoïque. Tu sais bien que je ne suis pas du genre à courber l’échine. Crois-le ou pas, mais si je suis encore capable d’être devant toi, c’est bien grâce à Thaïs. Elle a donné un sens à ma vie. Tu ne l’as peut-être pas compris, mais tu étais tout pour moi. Quand tu m’as virée, le monde s’est effondré. » Enorah peinait à le regarder dans les yeux. Une part d’elle-même rêvait de croire à ces paroles qu’il énonçait, mais l’autre restait bloquée sur ses précédents dires. Il ne cessait de retourner sa chemise, tant et si bien qu’elle en finissait perdue. La voulait-il vraiment ? Pourquoi sa fille avait-elle été un problème insurmontable et l’acceptait-il quelques secondes plus tard ? Certes, la jolie blonde n’avait pas fait un pas vers l’ascenseur qui venait de s’ouvrir, elle ne l’avait même pas regardé, mais elle ne savait pas quoi penser de la situation, c’était une certitude. « Je suis paumée, je crois. Une minute tu parles comme si le fait que je sois mère est insurmontable, et là c’est le contraire. Quelle partie dois-je garder ? D’autant que je ne savais pas que c’était une tragédie. Comme si on avait quatre-vingt dix ans et que rien n’était plus possible pour nous ! C’est toi qui as voulu ça, Loris. Tu le sais mieux que personne. S’il te plaît… dis-moi quoi croire. »

    Les larmes coulaient contre les joues, alors qu’elle n’avait plus la force de le retenir. Revoir ce cliché d’échographie l’avait complètement retournée, les paroles de Loris n’ayant fait que l’achever. Ce n’était pas faute de l’aimer… Enorah rêvait de pouvoir à nouveau se blottir dans ses bras sans craindre un lendemain désastreux. Mieux, pouvoir s’endormir à ses côtés tout en sachant que le lendemain, il serait là à son réveil. Était-ce si utopique ? « Je n’ai pas envie de partir… mais c’est toi qui m’y a poussée. Je veux dire… je ne sais pas ce que je suis censée faire ! Ni même si à l’avenir tu ne vas pas recommencer et me refoutre dehors si jamais on te pointe des belles preuves d’une potentielle infidélité qui en vérité n’est que du vent ! C’est un risque Loris. As-tu seulement confiance en moi ? » Vaste question. Il lui avait juré ses grands dieux qu’elle pouvait avoir toute sa confiance la dernière fois. Et au lieu d’essayer de la comprendre, il l’avait précédemment jugée en partant du principe qu’elle était tombée enceinte du premier venu… quelle belle image d’elle-même il lui envoyait ! Et pourtant, ses sentiments étaient toujours là. Douloureux, presque coupables, mais présents. « Comment tu peux ne pas voir que personne ne t’aimera jamais comme je t’aime sur cette planète… ?! »
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Enorah & Loris
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    Elle avait raison, il avait tord. Elle allait être maman le restant de sa vie, et ça Loris ne pouvait pas le changer. Il n'avait rien contre le faite qu'elle soit mère. La réalité était qu'elle avait ça avec un homme qui ne l'aimait pas, un homme qui peut être ne la respecte pas et c'est ça qu'il l'avait mit hors de lui. Il ne voulait pas qu'un homme la traite comme une moins que rien, comme un objet ou encore qu'il la fasse souffrir. C'est vraie que Loris était mal placer pour vouloir tout ça, alors qu'il était le principal de tout ses soucis. Il ne la méritait peut être pas, après tout cela fait trois ans qu'il ne la pas vus et la seul chose qu'il arrive à faire et de tout foutre en l'aire une nouvelle fois. Il soupira légèrement tout en l'écoutant parler. Pourquoi tout ça était compliquer, pourquoi les femmes étaient aussi difficile à comprendre que ça ? Loris la regarda dans les yeux pour pouvoir lui répondre avec sincérité même si les mots étaient dur à sortir, il prit sur lui.« Je n'ai rien contre le faite que tu est un enfant, au contraire je suis content pour toi... ça me fait juste peur..» Peur de la perdre à nouveau, peur que l'enfant de l'accepte pas, peur que son ex revienne à la charge. Loris n'était pas rassuré face à l'idée qu'elle est une petite fille, tout ça l'effrayer un peut. Il avait peur de ne pas être à la hauteur des attendes d'Enorah et de celle de ça fille.

    «J'ai fait l'erreur une fois, je ne la ferais pas une deuxième fois ça je peut te le promettre... »Sa séparation l'avait complètement anéantis, pendant trois ans Loris vus sombre. Sans aucune envies de se mettre en couple sérieusement, et pourtant il eut plus d'une occasion. Mais des qu'il commençait à s'attacher un peut trop à une personne, il mettait fin à leur histoire pour la simple et bonne raison qu'au fond de lui il savait que ce n'était pas elle la bonne, mais que la bonne était Enorah. Jusqu'a ce qu'il la connaisse Loris n'avait jamais ressentit une tel sensation, éprouver d'aussi fort sentiments envers une personnes lui était encore inconnus jusqu'au jour ou la jolie blonde à pointé le bout de son nez. Loris c'est sentit comme hypnotiser par sa beauté, sa gentillesse. Il avait tout simplement trouver là femme parfaite, une femme en Or qui pour rien au monde il voudrait perdre. «Comme on dit on apprend de nos erreurs, maintenant je sais que pour rien au monde je veux te perdre. Avant notre séparation j'en avait certainement pas conscience, mais c'est trois dernière années mon vraiment fait réfléchit. J'ai prier pour que se soir là arrive, et maintenant que tu est là je n'ai plus envies de te lâcher. On a fait des erreurs tout les deux, elles sont peut être pas comparable mais elles fonts toutes parties du passé, nous deux c'est le présent, mon futur je l'ai toujours vus avec toi et personne d'autre. » Toujours devant l’ascenseur Loris n'avait même pas fait attention qu'il venait de s'ouvrir. Il resta devant la porte de peur qu'elle prenne la fuite, il ne comptait pas la laisser partir comme ça. Son regard était toujours posé dans le sien, il ne put s’empêcher de regardait ailleurs. Elle était d'une beauté fondamentale, il lui était impossible de décrocher son regard du siens. Après quelques secondes Loris se poussa de la porte pour la laisser faire son choix. Il lui avait tout dit, elle voulait quoi de plus ? Il lui avait avoué qu'il l'aimait toujours chose qui fut difficile à dire mais qu'il ne regrettait pas, il lui avait dit qu'il accepter sa fille et qu'il voulait tout recommencé avec elle. Il ne pouvait pas mieux faire.« Je t'es tout dit, maintenant tu est la seul a faire tes choix... » Elle avait le choix entre partir, ou rester et passer le reste de sa soirée avec lui. Il resta non loin de l’ascenseur sans la regardait. Son regard était rivé sur le sol.
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MessageSujet: Re: "C'est seulement quand on a tout perdu qu'on est libre de faire tout ce qu'on veut " Enorah & Loris "C'est seulement quand on a tout perdu qu'on est libre de faire tout ce qu'on veut " Enorah & Loris EmptyMer 22 Aoû - 1:03


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    Rester ou partir. Tout se résumait à cela, fondamentalement. Toutes les paroles avaient beau avoir l’effet de poignards contre le cœur d’Enorah, elle avait le choix de rester et affronter ses peurs ou de fuir comme la personne détestable qu’elle ne voulait surtout pas être. Lorsqu’il se poussa, la jolie blonde fit un pas en avant, juste un avant de ne s’arrêter net. Prendre cet ascenseur, c’était dire adieu à cette histoire non terminée. C’était avoir des cauchemars chaque nuit de plus belle. C’était regretter chaque seconde passée loin de lui, et se maudire pour ne pas avoir eu la force de se battre pour leur histoire. Ce fut pourquoi elle s’arrêta net. Impossible pour elle de partir en sachant tout cela, même si elle avait conscience que le chemin risquait d’être long avant qu’ils ne puissent trouver un semblant d’équilibre. Elle se moquait du fait que l’on ne la déteste et que les proches de Loris ne bavent sur son dos. N’était-elle pas habituée à la chose depuis des lustres ? « Tous ceux qui t’adorent vont me détester. Ils me voient tous comme celle qui a détruit ta vie. » La pianiste jalouse allait probablement chercher à les séparer à nouveau, du reste, et il s’agissait là d’une épée de Damoclès qui ne s’effacerait jamais totalement d’au dessus de leurs têtes. Mais en sachant tout cela, elle prit tout de même le risque de se tourner vers Loris et même de placer sa main contre son menton afin de l’inciter à la regarder dans les yeux. Hors de questions qu’ils ne se fuient de quelque manière que ce soit. Même si cela devait être douloureux et difficile, autant se le tenir pour dit. « Non je ne suis pas toute seule à faire ce choix. Nous sommes deux dans l’équation, tu te souviens ? » Autant dire qu’à partir de ce moment là, elle n’eut aucun autre réflexe que celui de se blottir dans ses bras histoire de laisser couler toute cette douleur par le biais de ses larmes. Il ne fallait pas lui en vouloir, elle relâchait une tension considérable ayant pesé contre ses frêles épaules toute la soirée durant. Elle n’était qu’un être humain, après tout. « Ne me laisse pas cette fois… je t’en supplie. Je ne m’en remettrai pas. » Elle le savait. La fois précédente avait été limite, si cela devait se reproduire, elle n’aurait pas la même force ni la même volonté. « Tu veux bien que l’on rentre chez toi ? » Chez toi… cela allait demander un certain temps avant qu’elle ne s’y sente chez elle. Du temps et de nombreux efforts. D’autant qu’une fois à l’intérieur, elle ne savait pas très bien ce qu’elle était censée faire ou dire. Elle triturait nerveusement ses mains, comme si elle ressentait l’angoisse d’une première fois.

    « Tu n’as aucune raison d’avoir peur. Thaïs va t’adorer dès l’instant qu’elle saura que tu veux mon bien. Par contre, elle est exclusive. Donc si elle estime que tu n’es pas un bon prince charmant, elle te le dira. Elle est très franche pour une enfant de cet âge ! Et elle fonctionne avec le symbole des princes charmants, évidemment. Mais tu sais que nous avons toujours été notre propre famille, Loris. Tu le sais. » Un délicat sourire prit bientôt possession des lèvres d’Enorah tandis qu’elle se tenait droite comme un i, non loin de Loris. Elle n’aurait pas supporté la moindre distance entre eux. Mais ce pas qu’elle pourrait très bien faire vers lui l’effrayait. Les séquelles du passé la marquaient encore, il ne fallait pas la blâmer pour cela. A son tour, elle avait besoin d’être rassurée. « Je ne sais pas si j’ai rêvé ou si tu as prononcé le mot « projet » tout à l’heure… Tu étais sincère ? »
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MessageSujet: Re: "C'est seulement quand on a tout perdu qu'on est libre de faire tout ce qu'on veut " Enorah & Loris "C'est seulement quand on a tout perdu qu'on est libre de faire tout ce qu'on veut " Enorah & Loris EmptyMer 22 Aoû - 1:32

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Enorah & Loris
" C’est seulement quand on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut."

    La relation des proches, elle allait certainement être difficile a regagner mais rien n'était perdus. Du moment ou Loris est heureux c'est le principal. Savannah sa meilleure amie s'entendait bien avec Enorah jusqu'au jour où elle a dut ramasser Loris à la petite cuillère. Cela fait maintenant trois ans, qu'elle a dut mal avec Enorah, pour elle Enorah était coupable. Elle ne connaissait pas la vérité. Il hocha négativement la tête « J'en suis sur qu'une fois qu'on je leur aurais tout expliquer ils comprendrons.» Que se soit sa meilleure amie, son meilleur ami ou un membre de sa famille ils n'étaient pas bête et pouvait comprendre le faite que tout ça était juste un coup montait par une femme folle de jalousie. En tout cas Loris l'espérait, il voulait que tout se passe pour le mieux pour eux deux, et le soutient de ses proches était très important pour le jeune homme. Lorsqu'elle lui leva la tête Loris émit un petit sourire tout en la regardant dans les yeux. Son choix était déjà fait depuis longtemps. Depuis le moment ou il la revus dans le bar où il lui a adresser de nouveau la parole, Loris savait ce qu'il voulait. Il passa sa main dans les doux cheveux blond de la jeune femme avant de lui déposé un tendre baiser sur les lèvres. Il décolla par la suite ses lèvres des siennes tout en plongeon son regard dans le siens.« Moi choix il est fait, c'est ça que je veux que tout redevienne comme avant. Je ne te laisserais pas, je te le promet» Ce n'était pas une partie gagner, pour que tout redevienne comme avant ils allaient devoir faire beaucoup d'effort tout les deux, mais lorsqu'on aime on ne compte pas et Loris était prêt a absolument tout pour la reconquérir. Il se décolla par la suite d'elle pour pouvoir retourner chez lui. Et oui chez lui, qui était leur ancien chez eux.

    Une fois à l'intérieure, Loris l'écouta parler de sa fille ce qui lui donna un sourire. Il passa sa main dans ses cheveux tout en ce la jouant un peut, bien sur le jeune homme plaisanter. Il attrapa un coussin et le mit entre ses jambes enquise de cheval, il prit un magazine dans sa main de libre pour remplacé l'épée. Oui Loris avait une imagination aussi débordante que les enfants. « Hum, c'est bon j'ai plutôt l'aire d'un prince comme ça non ? » Toujours là pour faire rire les autres. Il émit un petit rire avant de reprendre son sérieux et reposer tout son matériel de grand chevalier...
    Il hocha positivement la tête, il était sincère avec elle. Et voulait vraiment fondé quelque chose de merveilleux avec elle. Il lui rit la main qu'il caressa doucement. « Oui c'est sincère... » Il ne savait pas quoi dire de plus, il en avait assez dit pour ce soir, il n'ayant pas l'habitude de dévoiler ses sentiments Loris reprit ses réflexes d'agir avec les gestes et non les paroles. Il resta a ses côtes sa main contre la sienne. Tout ses petits gestes lui avait tant manqué. Il avait d'un envies la prendre dans ses bras et la serrait aussi fort que possible, il ne perdit pas une seconde pour passer à l'action et la prendre dans ses bras. Elle lui avait manqué, son odeur lui avait manqué. A ce moment même Loris se sentait tout simplement aux anges, il ne pouvait pas mieux demander. Il avait la femme qu'il aime dans ses bras. Il pouvait rester des heures comme ça..
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    L’humour de Loris lui avait manqué, pour sûr. Elle n’avait rien oublié de cette formidable façon qu’il avait de tourner chaque situation en dérision de la meilleure des manières. D’ailleurs, elle éclata volontiers d’un rire amplement sincère lorsqu’il fit mine d’être un magnifique prince. S’il se présentait ainsi à Thaïs, il allait la conquérir tout de suite : cette charmante poupée blonde adorait être le centre de l’attention. Mais sous des dehors très assurés, tout comme sa mère, elle cachait une importante part de fragilité. Un besoin vital d’être rassurée, entourée, aimée. Là-dessus, elles se ressemblaient énormément, et Loris allait rapidement s’en rendre compte. Enorah ne savait pas au juste quand il voudrait faire sa connaissance, et pour l’instant, cela n’avait pas réellement d’importance. Ils avaient tout le temps du monde, surtout maintenant qu’il venait de lui avouer que c’était sincère et l’avait ensuite entourée de ses bras, comme s’il répondait aux supplications de son cœur. La jolie blonde en avait besoin, au moins autant que lui, et risquait de réclamer ce genre d’attention très souvent à l’avenir. Le temps qu’ils ne s’apprivoisent à nouveau, au moins. « J’ai hâte de découvrir tout ça, alors… » Enorah ne pressait rien, ce n’était pas utile. Au contraire, elle s’écarta légèrement pour mieux s’emparer de ses mains et le conduire dans sa chambre. Ils étaient aussi épuisés l’un que l’autre et pour être honnête, elle ne rêvait que d’une chose : s’évanouir pour le monde des songes, sans passer par les bras de Morphée mais plutôt en profitant de ceux de Loris. Elle l’incita d’ailleurs à s’installer à côté d’elle puis, non sans s’emparer délicatement de ses lèvres en vue de lui donner un long baiser de bonne nuit, elle finit par se lover entre ses bras et ne plus en bouger de la nuit. La respiration du jeune homme la berçait et la rassurait totalement, tant et si bien qu’elle n’osait pas bouger de peur de rompre le charme de ce moment.

    Le lendemain matin, ce fut la sonnerie de son téléphone qui la réveilla en sursaut et la fit littéralement tomber du lit. Son agent avait toujours une curieuse manière de la rappeler à son bon souvenir. Surtout pour lui apprendre une nouvelle aussi dérisoire, qu’il aurait pu lui annoncer de vive voix plus tard dans la journée. Son entrain n’était pas normal, surtout pour un nouveau gala insupportable auquel elle allait devoir se montrer. « Il faudrait que vous m’expliquiez ce qui peut bien vous enthousiasmer à ce point ! Mais bien sûr que je vais m’y rendre à ce gala, mais le fait que ce soit cet abject personnage l’organisateur ne m’enchante pas particulièrement. J’en détesterais presque ma célébrité pour être obligée de me rendre à ce genre de pince-fesse où ce genre de personne me déshabille du regard, voyez-vous ! Je vais trouver quelque chose de seyant, ça va ! Vous pouvez m’y retrouver à vingt heures pétantes, j’y serai. » Enorah raccrocha rapidement, tout en lâchant un énorme soupir et en se passant une main contre son visage encore légèrement ensommeillé. Elle lança un léger sourire à Loris, désolée de l’avoir réveillé aussi de manière si brutale. « Mon agent pour m’annoncer un gala ce soir. Je suis obligée d’y aller, c’est organisé par un directeur de théâtre londonien très important. Tu m’aideras à choisir ma robe, d’ailleurs ? Tu as toujours eu bon goût pour cela. » La jeune femme déposa un baiser léger comme une brise contre les lèvres du jeune homme, avant de s’écarter légèrement et d’afficher un air étonné. C’est fou comme les habitudes reviennent vite… cela étant, elle ne savait pas très bien si elle devait lui demander de l’accompagner à cette fameuse soirée ou s’abstenir. Tout ceci était encore très neuf et il fallait qu’elle accorde ses propres violons, chose qui risquait de demander un peu de temps après trois ans à affronter la solitude et la maternité en célibataire. « Tu as l’air bien pensif… tout va bien ? »
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Enorah & Loris
" C’est seulement quand on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut."

    La nuit fut douce et agréable. Pouvoir la prendre dans ses bras, la serrait quand bon lui chante lui avait énormément manquer. Il passa d'ailleurs toute sa nuit blottie contre la belle pianiste. Il mit du temps avant de s'endormir de peur que tout ce si ne soit d'une simple illusion, juste le fruit de son imagination. Il avait retrouvait la femme qu'il aime, et pour rien au monde il la laisserait de nouveau partir. L'erreur est humain, on apprend grâce à elle. Elle nous permet d'être plus fort, plus mature et aujourd'hui Loris l'avait bien compris. Lorsqu'on aime une personne, tout n'est pas toujours rose, c'est pour sa que le dialogue existe. Il permet de se comprendre, d'éviter de faire une erreur qu'on risque de regretter quelques secondes plus tard. A peine franchit la porte, que Loris avait déjà regretter ce qu'il venait de faire. N’étant pas arriver à mettre sa fierté de côtes, il la laissa partir sans prendre de ses nouvelles. Enfin, tout ça était le passer, un passer qui sévère douloureux mais le présent était bien plus important pour crée son avenir, leur avenir.

    Le jeune Hermès-Stanford fut réveiller par une sonnerie, il ouvrit doucement les yeux avant de comprendre que ce n'était pas son téléphone. Il se tourna alors pour refermer les yeux, il passa son bras de l'autre cotes de son corps pour pouvoir poser sa main sur la cuisine de la jeune femme. Les matins n'étaient pas vraiment amis avec Loris et ça tout le monde le savait. Il lui fallait du temps pour émerger. Les réveilles brutal il en avait horreur, n'était pas du tout du matin Loris aimait se réveiller de bonne humeur, avec tendresse. Une fois qu'elle eut fini son appel, le beau Loris se tourna pour pouvoir la regardait. Même de bon matin elle rester éblouissante. Il resta un petit instant à la regardait avant de sortir de ses pensés tout en lui souriant.« ça fait bizarre de te revoir ici, mais j'aime bien !» Il l'attrapa pour se mettre sur elle et lui faire un gros calin. Il lui déposa par la suite un baiser sur ses lèvres. Avant de se rallonger sur le lit, son regard toujours posé sur elle lui hocha positivement la tête. Sa le touche qu'elle lui demande de l'aider à choisir.« Il y a pas de soucis pour ta robe, je me ferais un honneur de choisir la tenue de mademoiselle Lacroix ! » Il avait toujours eut de bon gout c'est vraie, mais ce qu'il aimait le plus c'était qu'il pouvait l'habiller comme bon lui semble. Tout en élégance sans pour autant que se soit sexy ou que sa soit trop voyant. Et oui Loris un grand jaloux dans l’âme. « Et pour Thaïs tu vas la faire garder par qui ? » Une question qu'il posé pas simple curiosité ou presque. Sa fille était très importante pour Enorah, aimant la jeune maman il se devait de la protéger elle et sa fille. Il voulait juste être sur qu'elle soit en sécurité.

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"C'est seulement quand on a tout perdu qu'on est libre de faire tout ce qu'on veut " Enorah & Loris

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