En général, le soir, lorsque Penny regarde quelque chose à la télévision, c’est très compliqué, car elle ne sait jamais quoi choisir ! Le mercredi c’est d’autant plus compliqué, car les chaînes se lancent dans une course incroyable à l’audience. Chacun sort son argument de vente le plus prometteur, la demoiselle a donc trois choix, soit elle se fait une soirée série en enchaînent The Middle, Suburgatory, Modern Family et bien d’autre encore, soit elle regarde la demi-finale de American Idol ou encore Survivor qui en est presque à la fin aussi. C’est donc un choix cornélien qui attend notre chère Penny, un paquet de céréales entre les mains. Oui parce que Penny qui ne mange pas n’est pas Penny, en effet la demoiselle mange tout le temps, elle essaye tout de même de faire du sport pour garder la ligne, mais parfois, sa gourmandise se fait sentir lorsqu’elle monte sur la balance ! Elle s’installa sur son canapé tout en mangeant ses céréales aux fruits secs achetés la veille. Elle se dit que comme tous les mercredis, elle ne regarderait que la fin de Survivor, pour savoir si Chelsea ou Alicia vont enfin partir et si Kim va gagner. Oui, bien qu’elle ne regarde que rarement une émission en entier, Penelope a ses chouchous, ceux qu’elle supporte et ceux qu’elle ne peut plus voir en peinture ! Elle va aussi regarder la fin de American Idol, pour savoir qui part et aussi zapper pour écouter quelques chansons étant fan de musique. Et le reste du temps elle va regarder les séries sur ABC. C’est à ça que se résume une soirée du mercredi pour Penny, zapper entre trois chaînes pour pouvoir tout regarder. Après avoir fini son bol de céréales et avoir usé les boutons de la télécommande, la demoiselle alla se coucher sans, malheureusement connaître la fin de l’épisode de Don’t Trust B---- In Apartment 23, sa nouvelle série préférée, car à la place elle a regardé la fin de American Idol qui était d’ailleurs passionnante avec Ryan Seacrest, qui représente en quelque sorte un idéal masculin, beau riche et célèbre, pour bon nombre de femmes dont Penny fait partie, même si elle n’en ai pas à crier son nom la nuit ou à baver devant lui à chaque fois qu’elle le voit. Elle décida d’aller se coucher, oui déjà, c’est peut être pour ça qu’elle ne sort pas beaucoup, elle va se coucher assez tôt, essentiellement car le lendemain elle doit partir au travail et arriver aussi fraîche que la rosée de matin, donc pas question d’avoir la gueule de bois ou les yeux à moitié ouverts ! Après s’être brossé les dents et avoir tenté d’imiter Hollie, une candidate d’American Idol, en train de chanter ; la demoiselle se glissa dans son lit et plongea son appartement dans l’obscurité. Seul une petite lueur arrivait à passer entre les volets. Par moment, elle entendait le bruit de la circulation extérieure, mais ce qui ne l’empêchait pas de dormir. Elle ne mit pas longtemps avant de tomber dans les bras de Morphée.

REVE

Penelope dite la grande guerrière de l’est se trouvait en plein milieu d’une plaine, un petit vent chaud passait à travers les feuilles des quelques arbres qui se trouvaient dans le coin, une ambiance chaude et un peu jaune orangée, un peu comme dans les jeux vidéos, régnait. Sur son épaule gauche, la demoiselle avait son fidèle poisson rouge, qui était en fait bleu, appelé pour l’occasion Sky et non plus Klaus, comme dans le monde réel. Après quelques instants à regarder où elle était, à tourner plusieurs fois sur elle même et à se dire que plus jamais elle ne mangerait de céréales avant d’aller se coucher, elle commença à marcher, c’était un peu compliqué, elle avait tout un attirail sur son dos, elle n’avait pas l’habitude de porter une épée, un heaume qui devait lui faire une tête assez étrange, ainsi que des vêtements de l’époque qui n’étaient pas réellement confortables. Elle a enfin comprit, elle est au moyen âge, dans un endroit dont elle ignore totalement la localisation, mais probablement en Europe, certainement pas en Amérique du nord. Elle commence de plus en plus à se comporter comme une guerrière, à croire qu’elle est faite pour ça. C’est comme-ci elle ne faisait rien et que son corps la dirigeait, c’est comme-ci elle avait échangé son âme avec celle d’une Penny d’un monde parallèle. A une centaine de mètres, se trouvait un homme apparemment, et il lui sembla qu’elle le connaissait, en tout cas, la Penny de son rêve le connaissait, ils avaient l’air de bien se connaître.

“ Tavernier une autre” cria William qui se trouvait dans une auberge qui si on en croyait les rumeurs étaient assez mal famé. Le jeune voleur lui si sentait comme chez lui. Sans doute car les femmes y étaient plus facile qu’à n’importe quel autre endroits du monde. Il était d’ailleurs en charmante compagnie, une belle blonde à la poitrine généreuse était assise sur ses genoux et glousser dès qu’il enfouissait la tête dans ses seins qui dépasser de son corset d’une façon des plus outrageante. « Oh non, à force de boire tu va finir par ne plus savoir mon nom » « Et tu t’appelle ? » Elle se mit à rire comme s’il venait de dire une bonne blague alors qu’il ne savait en vérité effectivement plus comment elle s’appelait. « Tu es… la plus pelle belle… fille que j’ai jamais vu » dit-il en ayant du mal à remettre les mots en ordre dans sa tête. Puis il porta sa choppe de bière à sa bouche. Il grimaça quand aucun liquide ne coula sur sa langue, normal elle était vide. Voilà pourquoi il en avait demandé une autre mais l’alcool aidant il l’avait déjà oublié. Il posa ses lèvres sur celle de sa conquête d’un soir et les décolla quand la serveuse arriva avec sa bière. Une lueur s’alluma dans son regard. Elle était rousse et jolie. Elle posa la bière sur la table. « Vous êtes la blus pelle… plus belle fille… que j’ai jamais vu » . La serveuse esquiva un sourire, elle avait l’habitude de ce genre de raté mais le jeune homme était charmant. La blonde qui était dans les bras de William le gifla, vexer qu’il tente de séduire une autre fille devant ses yeux et s’en alla se consoler dans les bras d’un client plus loin. « Ça fera 2 dollars ». Il fouilla ses portes et se rendit compte qu’elles étaient vides. Un grand sourire se dessina sur ses lèvres voulant bien entendu sous entendre qu’il était dans la merdre mais demander l’aumône. En réponse on le jeta dans la rue. Il était tard et il faisait déjà nuit. « Et ne reviens plus sans argent ! » lui cria le patron. William se releva avec peine puisqu’il était saoul et lui répondit « garder les filles au chaud ! » . Pour seule réponse le patron ferma violemment la porte. William se retrouva alors seul dans la rue et… commença à marcher normalement. Quelque seconde plus tôt on aurait pût le croire saoul comme un pot, à deux doigt du coma élitique. Désormais il avait un air plein d’assurance le rendant plus séduisant que jamais et un sourire malicieux trônait sur son visage. Son attitude n’avait était qu’un tour de passe passe. Tout se passait à la perfection…

Une heure plus tard William attendait dans une ruelle où se trouvait une porte. Cette porte c’était celle de la taverne du canard boiteux, celle qu’on se servait pour sortir les poubelles. Elle ne tarda pas à s’ouvrir et la jolie blonde qui était sur le genou du jeune William le sanguinaire – comme on le surnommer souvent - peu de temps auparavant apparus. Il sortit de l’ombre et un sourire se dessina sur son visage. « Tu l’a ? » « Bien sûr » Elle lui tendit une feuille avec un air fier. Il la regarda admiratif. « Tu es vraiment la meilleure Anastasia. Prend soin de toi. » « Fait attention Will » « Comme toujours. » Sur ce le jeune homme disparut comme une ombre…

William attendait Penelope depuis un moment déjà. Quand il la vit arrivait un sourire apparut sur son visage. Il regarda l’amazone avec une certaine malice. « Eh bien par Merlin ce n’est pas trop tôt. J’aurais facilement eut le temps de tuer toute la garde royal en ton absence. » Sa façon de dire bonjour. « Je sais où ils se trouvent. Un de mes indics à voler la carte sur Eliot le mercenaire lui-même. Prête à sauver les dragons ? » Il connaissait d’avance la réponse sinon elle n’aurait pas était là. Qu’est-ce qu’elle pouvait être belle…

« Eh bien par Merlin ce n’est pas trop tôt. J’aurais facilement eut le temps de tuer toute la garde royale en ton absence. » dit William lorsqu’elle arriva près de lui. Quel charmant accueil, pensa-t-elle, mais en vérité, elle avait l’habitude qu’il utilise comme formule de politesse une phrase qui ne donne pas vraiment envie d’engager la conversation. Penny est ce qu’on pourrait appeler un robin des bois mélangé à un peu de James Bond version moyen-âge. Elle défend les pauvres et milite pour la justice, son but est de sauver le monde ! Comme ça, ça peut paraître un peu débile et cliché, mais elle bien les clichés et il faut bien que des gens sauvent le monde, parce que ce n’est pas un mec comme James Bond qui va y arriver tout seul, surtout que trois quarts du temps il s’amuse à batifoler avec la première femme venue, qui se trouve être une méchante – franchement il est pas futé ce James Bond. William & Penelope forme un duo tel Bonnie & Clyde, Juliette & Roméo ou encore dans une autre mesure, Barbie & Ken. Ils s’entendent bien, même très bien, malgré leurs caractères complètements opposés, ils sont très pros dans tout ce qu’ils font, ils sont en quelques sortes des collègues de boulot. « Je sais où ils se trouvent. Un de mes indics a volé la carte sur Eliot le mercenaire lui-même. Prête à sauver les dragons ? » aujourd’hui, ils n’ont qu’une seule et unique mission, mais pas des moindres, ils doivent sauver les dragons qui sont enfermés dans le donjon. Pour ça, il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, bien sur, ils essayent d’être discrets mais parfois il faut bien se défendre et tuer deux ou trois gardes leurs barrent le chemin ! La demoiselle lui lança un regard déterminé tout en sortant son épée. Pas besoin de répondre, il le savait, elle est prête, aucun challenge ne lui fait peur, prête à relever tous les défis, même les plus fous, comme libérer des dragons de toutes sortes. Elle maniait l’épée à la perfection, ce n’est pas pour rien qu’on l’appelle la grande guerrière de l’est. Elle passa sa main dans les cheveux, histoire de les retirer de devant ses yeux et s’avançai vers la porte du château, tout en vérifiant que son comparse la suivait bien. Maintenant, ça devient un peu plus difficile, pas question d’arriver en alertant toute la garde, ils n’arriveraient jamais à tous les tuer, même s’ils sont d’excellents combattants. C’est un peu comme un jeu, enfin, ça y ressemble terriblement, appuyer sur A puis sur B, c’est juste un peu plus compliqué, mais c’est tellement bon, dix fois meilleur que la 3D. C’est un peu comme le golf, dans le jeu ça tape forcément dans la balle, alors que dans la réalité c’est plutôt la pelouse qui part, là c’est pareil, dans le jeu, les mouvements d’épées sont forcément parfaits, alors qu’en vrai, c’est un peu plus compliqué que d’appuyer sur un bouton.

désolé pour la nullité de ce truc.

Epée en main, Penny s’avança vers la porte du château et se retourna vers William pour vérifier qu’il la suivait. Ce n’était pas le cas. Il la regarda avec surprise, un air d’incompréhension sur le visage, comme si ses agissements étaient insensé. « Tu ne pense quand même pas sérieusement à arrivé à passer par la porte principale ? » Lui demanda-t-il espérant que la réponse ne serait pas « bin si ! ». « Je te rappelle que je suis déjà recherchais par la reine pour trahison et que tu n’es pas non plus très apprécié de sa majesté. » Si William n’était pas très apprécié à la cour c’était parce qu’il était un voleur hors pair qui prenait un malin plaisir à aider les pauvres et les démunit. Depuis que la reine avait tué son père sous ses yeux alors qu’il n’était qu’un enfant, parce qu’il s’était montrait « insolent », le jeune Slayers s’amusait à la défier sans cesse. Pénélope avait elle aussi sa propre histoire avec la reine, une raison pour se battre mais il ignorait laquelle. Quoiqu’il en soit leur présence au château devait être des plus discrètes. Il désigna de sa tête les remparts qui se dressait face à lui et sortit son arbalète. Il coinça un grappin munit d’une corde à la place d’un carreau, visa le haut des remparts et tira. Il recommença l’opération avec un autre grappin. Désormais deux cordes pendaient dans le vide. Il regarda Pénélope avec un petit sourire satisfait. Il eut un geste de la main galant, paume ouverte, lui montrant ainsi que c’était pour elle d’y aller. « Honneur aux dames » dit-il. Il la laissa venir et commença à s’accrochait à sa propre corde. Il la regarda avec malice, un sourire enfantin sur le visage. « Le dernier arrivait en haut est un troll des bois » dit-il avant de commencer à grimper. Il était galant mais pas trop. Ils étaient en mission, c’était important, la vie de plusieurs dragons était en danger mais il n’y avait aucun mal à mélanger travail et plaisir. William adorait les jeux et il était pratiquement sûr que Pénélope n’était pas du genre à renoncer à un défi.

Elle avançait, pensant qu’il l’avait suivit, mais lorsqu’elle se retourna pour vérifier, histoire d’être bien sur, il était encore planté sur ses deux pieds, immobiles. Qu’a-t-il encore à lui reprocher ? Pourquoi ne sont-ils pas un simple duo de super-héros qui s’entende très bien et qui parcoure le monde pour sauver les gens ? Bien que leur entente soit excellente, il leur arrive de se disputer, un peu comme le ferait un vieux couple, après tout ils ont l’air d’un vieux couple ! Chacun d’entre eux à un caractère bien trempé, ils ne se laissent pas facilement marcher sur les pieds, alors forcément parfois ça crée des tensions. « Tu ne penses quand même pas sérieusement à arriver à passer par la porte principale ? » dit-il pour s’expliquer sur son inaction. Voilà ce qui n’allait pas : la stratégie de Penny. Il faut dire qu’il n’a pas tord, ce n’est pas peut être pas la meilleure solution d’arriver par la porte principale en disant « coucou c’est nous ! ». En vérité elle ne pensait pas réellement passer par la porte principale, car elle sait, comme l’ajouta ensuite son comparse, pas la bienvenue ici. La reine n’est pas une personne très fréquentable, enfin pour Penelope, car les gens de la noblesse l’apprécient grandement, mais les paysans et autres forains la détestent, mais ils ne peuvent malheureusement pas exprimer leurs sentiments à moins de vouloir succomber lors du supplice de la roue, ou toute autre forme de torture mortelle particulièrement horrible. Quand on y pense, il faut sacrément être courageux ou bien totalement inconscient et fou pour vouloir rentrer dans le château de sa majesté, sachant que si on se fait attraper, elle aura un malin plaisir à les torturer de toutes les façons les plus horribles qui soient. Pen’ n’a jamais rencontré la reine, elle ne préfère pas d’ailleurs, elle sait juste qu’elle n’est pas très apprécié à la cour car à la base elle n’est qu’une simple paysanne qui n’a pas su rester à sa place, ce qui déplait fortement à sa majesté qui aurait préféré qu’elle reste « tranquillement » à planter les légumes pour l’hiver plutôt que de vouloir à tout prix être un Robin Des bois. Si elle est arrêtée, il n’y aura pas particulièrement de motif à son exécution, puisqu’elle n’a en soit pas commit d’infraction réel, mais juste déplaire à la Reine, qui est considéré comme un crime. William venait de lui montrer un rempart, par lequel il pourrait monter une fois qu’un moyen pour arriver jusqu’en haut ne soit mis à leur disposition. Il sortit alors son arbalète et réussit à accrocher deux grappins, munit chacun d’une corde, ce qui leur permettrait de monter jusqu’en haut. « Honneur aux dames » dit-il pour l’inviter à s’approcher et à grappin. Lorsqu’elle arriva prêt de lui, elle dit « je pensais que la galanterie vous était inconnu cher monsieur Slayers ! » puis elle esquissa un petit sourire, puis un regard de guerrière lorsqu’il l’invita à faire la course jusqu’en haut. Pour être bonne guerrière il ne faut pas seulement savoir bien manier l’épée, il faut aussi être agile et souple, ce qu’elle est. Afin d’éviter les projectiles qu’on lui lance ou les coups d’épées qu’on essaye de lui mettre, elle doit se plier en quatre ou faire des figures montrant sa grande souplesse. Il est vrai que pour escalader une surface de ce genre, l’agilité ne sert pas réellement, la force bien plus importante, mais tout de même, suivant la technique qu’on utilise, on peut tirer cette compétence à son avantage. Elle montait assez vite, s’étant entraîné bien des années auparavant, à l’époque où elle n’était qu’une paysanne un peu rebelle, sur les arbres de la forêt, parfois aussi pour échapper aux soldats de la reine un peu plus tard.