→ MEGAN STEVENS & WILLIAM A. SLAYERS« Is it a sweet dream, or a beautiful nightmare ? » Skinny.lOve

Après une journée plus que fatigante physiquement et mentalement, j’avais pris la vive décision de ne pas me faire à dîner, je décida donc d’aller au restaurant, toute seule, bah oui c’est comme ça quand on a personne dans sa vie, on passe sa soirée toute seule et on va au restaurant seule également. Après ce repas assez médiocre à mon goût je pris la décision de prendre un bon et long bain bien chaud, mais toujours toute seule, je dois l’avouer que même si j’adorai la vie de célibataire que je menais, il est des jours où ça me rends triste, nostalgique, et je ne sais même pas pourquoi car j’ai tout ce que je veux, et habituellement, j’ai qui je veux également.. Je reste un mystère pour moi-même je dois l’avouer. Après ce bain et surtout cette soirée de très courte durée , complètement épuisée, je partis dans ma chambre, je m’allongea sous la couette bien chaude, mes paupières se fermèrent doucement, lentement, se fut le noir complet… J’entendis alors un bruit, j’ouvris les yeux, prise de peur, je me redressa un peu, en regardant sur le côté vide de mon lit, je m’aperçue qu’il n’était pas vide du tout, je me pencha en avant savoir de qui il s’agissait, et en voyant William, je ne fut pas surprise du tout, je posa ma main sur son épaule, et en chuchotant, je lui fit part de mon inquiètude… « William réveil-toi ! J’ai entendu quelques choses en bas ! ».

Je dois l'avouer, c'est extrêmement bizarre, moi qui me suis allongée, endormie, seule dans mon lit, je me réveille avec un canon, et je ne réagis même pas, je ne pense qu'au bruit que j'ai entendue, qui n'est peut-être que le fruit de mon imagination, je ne comprends pas ce qui m'arrive, ce qui se passe, je n'attends que le réveil de William, qu'il aille voir ce qui se passe, moi qui me plaignais car je n'avais pas d'homme dans ma vie, mais seulement des hommes dans mon lit, et pour une nuit, la j'avais un canon, un homme quoi, qui allait jouer son rôle d'homme et qui allait vérifier pour moi, ce qui se passait, chez moi ...

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William n'avait pas répondu à mon premier appel, et en essayant de le réveiller une deuxième fois, en le secouant, il se retrouva sur le dos, une tâche rouge était ancrée sur son tee-shirt, sur le drap, je mis ma main sur son torse, elle était pleine de sang, je retira ma main et l’essuya sur les draps, « Oh mon ... Oh ... ! ». Je me mis à trembler, aucun mot ne voulait sortir de ma bouche, j’avais tellement peur, qui avait fait ça, comment était-il venu jusque dans la chambre, sans même me réveiller, sans aucun bruit ? Pourquoi seulement lui ? Pourquoi m’avait-il épargné ? Tant de questions sans aucune réponse. Des larmes se mirent à couler sur mes joues,

J’avais peur, je ne savais plus quoi faire, je ne bougeait plus, j’étais comme paralysée, la seule chose qui bougeait chez moi étaient mes larmes… Les minutes passèrent et je ne bougeais pas de mon lit, je ne savais absolument plus quoi faire, puis d’un coup, j’entendis un bruit qui venait de l’étage du dessous, une fois de plus, et je sursauta. Je descendis de mon lit et pris le premier vêtement qui me tomba sous la main, et je l’enfila sur moi, avec beaucoup de mal car je n’arrêtais pas de trembler. Je me baissa pour prendre un de mes escarpins, celui avec de haut talon, histoire de bien planter la personne que je trouverai en bas. J’avança jusqu’aux escaliers, je les descendis dos au mur, je ne voulais pas me faire planter par derrière, au moins, là, je me retrouverai face à celui ou celle qui viendrait me poignarder.

J’avais tellement peur, ma respiration se faisait de plus en plus forte, ce qui n’était pas très discret, je m’arrêta alors quelques minutes sur l’une des marches, histoire de me calmer un peu car si quelqu’un était vraiment là, je ne voulais pas qu’il m’entende et qu’il puisse me trouver, je voulais le trouver bien avant. Je respira un bon coup avant de reprendre ma descente des marches. Arrivée au bas de l’escalier, je me dirigea lentement vers le salon, et dès que je fus devant l’entrée, je leva mon bras en l’air, je voulais être prête à attaquer, mais personne n’était là, je me retourna pour allumer la lumière, mais elle ne s’allumait pas, et la télé s’éteignit d’un coup, toute seule. J’étais seule, dans le noir, avec William qui était à l’étage du dessus et qui baignait dans son sang et un malade qui s’amusait à m’effrayer… Et d’ailleurs, il avait réussit son coup, au moment où la télé s’éteignit je poussa un énorme cri d’effroi… Et c’est à ce moment là que j’entendis des bruits de pas à en haut, au niveau de la chambre … « Wi... William ? C’est toi ?! ». C’était une question stupide, je le sais, mais il fallait que je me rassure et que je me dise qu’il n’était pas mort, et qu’il n’y avait que lui et moi dans cette maison, et que nous avions tout simplement oublié d’éteindre la télé, et qu’il a dû y avoir une soudaine coupure de courant à cause de moi qui m’amusait à essayer d’allumer la lumière en appuyant de toute mes forces sur l’interrupteur …

Je pris la décision de repartir près de William, mais en montant les marches je réussi à apercevoir quelques choses de liquide sur les marches, je me baissa pour y mettre mes doigts, je voulais savoir ce que c'était et en les rapprochant un peu plus de mes yeux ... « Non c'est impossible ! ». J'avais du sang sur les doigts, et les seules personnes présentes dans cette maison, selon moi étaient William et moi, j'essuya mes doigts sur ce que je trouvais, sur ce qui m'entourait, donc sur les murs. Je monta les escaliers rapidement et je glissa jusqu'à atterrir en bas, et là, se fut le noir complet ...

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Mes yeux ne voulaient pas s'ouvrir, je ne savais plus où j'étais, ce qui allait m'arriver. C'était tellement réel, étais-je vraiment dans un rêve ? Dans un sens, je me disais que bien évidemment, je ne pouvais pas être dans la vraie vie, ce qui se passait ne pouvait pas être réel, tout simplement parce que dans ce rêve, ou plutôt ce cauchemar, il y avait William, et je savais pertinemment que je ne m'étais pas endormie à ses côtés, bien au contraire, je m'étais couchée seule, dans les bras de Morphée... Quelques minutes passèrent, et j'ouvris lentement les yeux. Au départ, je voyais flou et je ne reconnaissais donc pas William, je voulais crier, pour exprimer ma peur, mais c'est quand je retrouva mes esprits que je reconnu le visage de William, je soupirai, j'étais tellement soulagée. Et quelques choses fit tilt dans ma tête ... « William ? Mais je pensais que tu étais mort ! Qu'est-ce qui s'est passé ? ». Je ne comprenais plus rien à ce qu'il se passait, c'était tellement bizarre, tellement louche, j'étais soulagée de le voir là, devant moi, moi dans ses bras, mais j'avais peur en même temps, car s'il était là, à qui appartenait le sang que j'avais vu sur les marches de l'escalier ? Ou alors, William était-il tout simplement blessé ? Il fallait que j'en ai le coeur net, « Où est ta blessure William ? ».

Je me relevai brusquement, ce qui me donna légèrement la nausée, mais bon, je pris mon courage à deux mains et continua dans ma lancé, je posa ma main sur son tee-shirt afin de pouvoir toucher la tâche qui y était auparavant, il était humide, et la tâche de sang n'était plus aussi rouge écarlate qu'avant. Je donna alors un coup sur son ventre, s'il n'était pas blessé, il n'y avait aucun risque que je lui fasse mal et bien évidemment, aucune réaction. Je le poussa alors sur le coup de la colère, car j'avais compris, c'était l'une de ses fameuses blagues, je repris ensuite le chemin de la chambre, je montais les escaliers avec fureur, avec beaucoup d'entrain, « Plus jamais, mais alors plus jamais tu ne m'auras avec tes blagues stupides William ! ». Je disais ça, mais je tombais très souvent dans ses pièges, dans ses blagues. Bref, je repris ma montée des escaliers avec beaucoup d'entrain et j’aperçus les tâches de sang sur les marches, je me stoppa net, et je me souvint de ma chute, de ce qui m'avait effrayé, de ce que j'avais vu juste avant de tomber ... Je redescendis les marches et je couru vers William pour me réfugier dans ses bras. Je faisais la rebelle, mais bien évidemment, j'avais peur ... Je chuchota à l'oreille de William, « Il y a une autre personne dans la maison, il y a du sang sur les escaliers et j'ai peur ! Je le sais, je le sens, on va mourir ! ». Les larmes commençaient à couler sur mes joues, j'étais en panique, et bien sûr, j'étais très sûre de moi quand je disais que nous allions y laisser la vie ... J'avais la réputation d'être une battante, mais pas de ce cas là non, je ne pouvais pas, j'étais moi-même blessée, et je ne voyais pas me battre contre je ne sais qui, moi, Megan, cette femme au corps tout frêle que je suis et avec une énorme blessure à la tête qui me faisait devenir complètement folle, complètement parano ...