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Aladiah & Elias ઊ i waste the chance that i've been given

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MessageSujet: Aladiah & Elias ઊ i waste the chance that i've been given Aladiah & Elias ઊ i waste the chance that i've been given EmptySam 18 Fév - 12:14

Elias Van Santen & Aladiah Hemingway
« Désolé Eli, mais elle n’est pas venue ce matin, le mieux c’est que tu ailles à l’appartement, elle y sera sûrement. ». Voilà la seconde chose qu’il entendait aujourd’hui, enfin seconde … il y avait eu tout le blabla habituel dans l’avion, mais ça ne comptait pas réellement, du moins pas pour lui. Il était fatigué, au sens propre comme au sens figuré du terme, et à vrai dire il ne doutait pas du fait que ça commençait sérieusement à se voir sur son visage, mais il faisait bonne figure, comme toujours. On lui avait appris à être irréprochable en toute situation même s’il avait souvent fait en sorte de faire le contraire, mais son éducation restait malgré tout ancrée en lui, alors il gardait la tête haute même si tous les lits de la ville l’appelaient et autant dire qu’il y en avait un bon paquet. Elias se mangeait le décalage horaire et il se le mangeait bien … avec tout ce temps passé à Amsterdam il en avait presque oublié ce petit détail. Il s’était levé tôt, oui parce que évidement tant qu’à le renvoyer tout droit sur le continent Nord Américain, autant le renvoyer tôt. Même si au fond il angoissait de repartir pour la grosse pomme, il ne tenait pas à manquer son vol car il savait que trop bien que Dan allait le lui reprocher et il ne pouvait pas se le permettre, pas après lui avoir promis de repartir avec le billet qu’il lui avait acheté, enfin offert selon lui … évidemment. Le matin – tout du moins à Amsterdam – il avait couru dans toute l’immense propriété pour s’assurer de rien oublier, certes ce n’était pas perdu mais le jeune homme haïssait plus que tout lorsqu’il oubliait quelque chose surtout lorsque cette dernière mettait un temps fou à lui revenir, c’était encore plus loin qu’un voyage en avion. C’était le ventre vide qu’il s’était rendu à l’aéroport, mais il avait profité de quelques minutes d’avance qu’il avait pour aller avaler un café qui lui avait brûlé la langue, cependant il n’avait pas le temps de s’en plaindre refusant de gaspiller ce qu’il venait de dépenser non pas qu’il soit égoïste, mais lorsqu’il achetait quelque chose à consommer ce n’était pas pour le manger à moitié.

Son vol lui avait semblé être une éternité. Elias avait passé les heures de trajet entre le continent Européen et les États-Unis à tenter de trouver quelle position était la mieux sur son siège et à savoir si oui ou non ce qu’il parvenait à distinguer de l’autre côté du hublot était intéressant. Malgré les heures de vol il ne su réellement trouver une réponse à cette question même s’il avait été absorbé par les nuages qu’il avait pu apercevoir pendant tout le trajet tandis que son esprit vagabondait ici et là. Toutes ses pensées ne tournaient autour que d’une seule chose ou plus exactement d’une seule personne : Aladiah. Elle le hantait et ce depuis plusieurs mois, depuis qu’il avait décidé de quitter New York pour retourner à Amsterdam ou peut-être était-ce depuis le réveil suite à l’opération ? Elias ne su trop dire, mais en tout cas l’image de la jeune femme refusait de quitter son esprit pourtant il n’avait retourné aucun de ses appels car il savait qu’entendre sa voix aurait été trop dure. La voir allait sans doute être pire, il en avait conscience, mais il n’y avait bien que le père de la jeune femme pour parvenir à le forcer à agir contre sa volonté, il n’y avait que lui pour parvenir à le force à quitter sa ville natale pour ce pays d’adoption où il s’était installé parce qu’il avait suivi Aladiah, refusant de vivre sans elle déjà à l’époque. Seulement, Elias refusait de le décevoir, il refusait également de ne pas suivre ses recommandations, pas après tout ce qu’il avait fait au cours des dix dernières années qui s’étaient écoulées après qu’il ait accepté de le recueillir, de lui donner une chance. Voilà la raison principale pour laquelle Elias remettait les pieds à New York après plusieurs mois d’absence et autant dire qu’il angoissait sérieusement à l’idée de la revoir, de lire toutes sortes d’émotions dans son regard expressif. Il avait peur de sa réaction, peur de ce qu’elle allait lui dire, de ce qu'elle allait lui reprocher lorsqu’ils allaient être l’un en face de l’autre, mais après tout, Aladiah avait toutes les raisons du monde de lui en vouloir, il l’avait lâchement abandonné après lui avoir avoué l’aimer, drôle de preuve de cet amour.

Lorsque enfin les roues de l’avion touchèrent la piste, lorsque enfin il fut arrivé à destination, Elias se sentit soulagé et ravi de pouvoir enfin sortir de cet avion, de pouvoir respirer l’air frai et pur – ou pas – de l’aéroport de New York. Mais, le jeune homme put surtout sentir le décalage horaire le frapper de plein fouet. Il n’eut qu’à poser le regard sur l’une des horloges numérique de l’aéroport pour sentir toute la fatigue l’assaillir d’un coup, comme si le simple fait de voir qu’ici il était onze heures et de savoir que là-bas il était seize heures venait de l’achever pour le reste de la journée. Néanmoins, il ne se dégonfla pas, de toute manière Elias était bien trop fier pour ça et le jeune homme se dirigea vers les bornes où se trouvaient les taxis et évita tout détour vers l’appartement, demandant directement à être amené aux bureaux de la société qu’Aladiah dirigeait. Ce fut donc la lanière de sa valise à l’épaule, le visage affichant de plus en plus les traces de la fatigue de son voyage qu’il arriva dans le bâtiment, ne faisant pas même attention aux regard des différentes personnes qu’il croisa et qui le dévisagèrent comme s’il était une bête de foire. Alors, évidemment, lorsque l’un des collègues de la jeune femme lui annonça qu’elle n’était pas venue, qu’elle n’était pas ici, il cru – un court instant – tuer quelqu’un mais refoula sa rage tant bien que mal et fit demi-tour sans piper mot. De toute manière que pouvait-il bien dire ? Qu’il était énervé ? Qu’il était déçu ? Ça devait déjà assez se voir à l’expression de son visage sans qu’il ait besoin de rajouter des mots pour s’exprimer.

L’étape suivante fut donc de se rendre dans cet appartement dans lequel les deux jeunes gens avaient cohabité si longtemps, cet appartement qui était rempli de souvenirs et dans lequel il avait peur de se rendre. Tout le trajet en taxi se passa silencieusement pourtant ce ne fut pas faute – de la part du chauffeur – d’avoir essayé de parler, mais Elias était bien trop plongé dans ses pensées. Son estomac se nouait au fur et à mesure qu’il s’approchait de sa nouvelle destination et il pouvait nettement sentir que son rythme cardiaque s’était légèrement accéléré. Son regard était absorbé par le paysage de la ville new yorkaise qui défilait sous ses yeux, mais son esprit était vraiment ailleurs même s’il parvenait à réaliser en même temps que plus beaucoup de rues ne le séparaient de l’appartement. Aussi loin que pouvaient remonter ses souvenirs, Elias n’avait pas autant angoissé que le jour où il avait fini derrière les barreaux craignant la réaction de son père qui avait plutôt été directe et méprisable, du moins selon son avis. Cependant, lorsque jeune homme sortit du taxi – et après avoir payé le chauffeur – il ne laissa rien paraître et entra dans le bâtiment en laissant croire qu’il était l’homme le plus serein du monde même si son estomac était de plus en plus douloureux et que son cœur lui donnait l’impression de risquer de sortir de sa poitrine à tout instant. Entré dans l’appartement, Elias posa son sac dans l’entrée et avança silencieusement dans l’appartement et il ne mit pas de temps à se rendre compte que, justement, il n’y avait que ça ... du silence partout. Personne ne se trouvait ici, Aladiah n’était pas plus dans son appartement qu’elle n’était sur son lieu de travail ce qui commença à l’inquiéter tandis qu'il fronçait les sourcils avant de commencer à faire le tour des pièces pour s’assurer qu’elle n’était pas étendue par terre dans l’une d’elle, mais rien. Peut-être n’était-elle pas rentrée ? Certes, elle prenait son travail très au sérieux et ce depuis pratiquement toujours, mais au fond elle avait le droit de sortir de temps à autre, de vivre … Vivre c’était sans doute ce qu’elle avait fait depuis son départ, il serait idiot de sa part de penser que son monde s’était arrêté uniquement parce qu’il était parti.

Mais justement … Elias était un idiot et ça pour plusieurs raisons, la première étant – bien évidemment – d’être parti après lui avoir avoué ses sentiments. Il avait bien le droit de rêver non ? Il était humain, il était parfois égoïste sur les bords et les messages qu’elle lui laissait sur sa boîte vocale à chaque fois qu’il refusait de lui répondre – soit tout le temps – ne parvenaient pas à lui faire penser autre chose que le fait qu’il lui manquait dans sa vie. Elias se laissa finalement tomber sur l’un des canapés du salon tout en essayant de faire taire cette inquiétude qui le gagnait de plus en plus à présent. Si jamais Aladiah n’était pas rentrée dans une vingtaine de minutes il se connaissait assez pour savoir qu’il allait faire le tour des endroits où la jeune femme se rendait pour ensuite visiter tous les hôpitaux de la ville pour la retrouver et s’assurer qu’elle était toujours en vie. Il avait peut-être été un crétin – et l’était sans doute toujours – mais il tenait malgré tout à elle et la simple idée qu’il ait pu lui arriver quoi que ce soit lui faisait froid dans le dos et le faisait paniquer. Pourtant, il ne parvenait plus à bouger, son regard semblait être perdu dans le vide, posé sur la table basse en face de lui. La fatigue le clouait littéralement sur ce canapé et lui vidait toute l’énergie qui lui restait ou tout du moins une grande partie. Elias était claqué, il n’en pouvait plus et ses muscles commençaient à lui signaler un manque de sommeil important mais il refusait de sombrer, il refusait de se laisser aller et de s’endormir là, non c’était hors de question, pas tant qu’il ne s’était pas assuré qu’Aladiah allait bien.


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MessageSujet: Re: Aladiah & Elias ઊ i waste the chance that i've been given Aladiah & Elias ઊ i waste the chance that i've been given EmptyLun 27 Fév - 18:28

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Eladiah : i waste the chance that i've been given.
Happy valentine's day était la première pensée que la jeune femme avait eut en ouvrant les yeux, dans un appartement qui lui était inconnu. Aladiah n'aimait les longues et belles histoires d'amour, du moins elle n'en avait jamais vécue une, mais elle n'était pas non plus une adepte des histoires sans lendemain. Encore moins lorsque la personne à vos côtés avait une sacrée bonne bouille mais vous était totalement inconnue. Malgré tout, elle n'avait pas pris la fuite en découvrant son horreur en balançant les objets qui lui passait sous la main au visage d'Eliott. C'était la réaction typique de la fille qui n'assumait pas son erreur, hors elle savait parfaitement que la veille, elle avait voulu que cela arrive autant que lui, si ce n'est plus. Elle n'avait aucune attache, plus personne pour qui elle avait envie de paraître comme la femme parfaite, il était partit et ne serait plus là pour la juger. Résultat, elle s'était blottie un peu plus dans les bras d'Eliott pour profiter de la chaleur de ceux-ci et oublier l'importance de ce jour pour la plupart des couples. Aladiah y voyait surtout une fête commerciale et angoissante, les banderoles de coeur qui défilaient dans les rues lui donnaient réellement la nausée, mais si ces personnes avaient besoin de se prouver leur amour un jour particulier, pourquoi pas, cela ne changerait rien à sa propre vie.

Sa migraine toujours aussi présente, après un bon moment sans pouvoir retrouver le sommeil, elle décidait de rentrer chez elle afin de prendre une bonne douche et enfiler des vêtements propres, frais et confortables. Sa robe sentait le tabac à 100 mètres, les joies des soirées ou les gens ne respectaient pas les nouvelles restrictions politiques. Elle détestait le tabac, littéralement, au point d'envisager de rentrer chez elle avec un simple t-shirt de l'inconnu par dessus ses sous-vêtements. Elle fit néanmoins l'effort de la passer à nouveau - il ne manquait plus qu'un contrôle de police à moitié habillée - et d'enfiler ses escarpins avant de filer. Staten Island... A se demander s'il l'avait fait exprès de l'emmener à l'opposé de la ville. Du peu qu'elle en avait vu, Eliott puait la thune, ça aurait été tout à fait logique qu'il s'installe dans l'Upper east side, comme tout le monde, mais il avait visiblement miser sur la différence. Hélant un taxi, elle lui lançait son dresse sans grand conviction avant de s'installer à l'arrière. Généralement, Aladiah conduisait sa propre voiture ou avait un chauffeur mais ce matin, elle ignorait totalement ou était cette dernière, sans doute encore sur le parking de la boite ou elle s'était arrêtée hier soir. Sans doute. La jeune femme eut l'occasion de pousser plusieurs longs soupires qui en disaient long sur son impatience, agaçant au même moment son chauffeur du jour. Elle détestait la circulation, comme tout le monde, mais le simple fait de constater l'énervement du taxi-man qui était payé pour subir ses humeurs et la conduire à destination suffisait à lui donner encore plus envie de râler. Elle s'y donnait ainsi à cœur joie jusqu'à son domicile, critiquant tant la circulation que le bruit que faisait le moteur, les feux rouges en passant par la chemise horrible qu'il portait, le tout sur un ton enjoué, ça passait tellement mieux.

Enfin devant chez elle, elle réglait l'addition avec un généreux pourboire pour ne pas avoir oser broncher à ses paroles. Aladiah aimait ennuyé le monde, surtout de bon matin, mais elle n'était pas un monstre, quoi que cela dépendait un peu avec qui elle se trouvait. Entrant dans son hall, elle affichait un large sourire, contente de retrouver son petit chez elle, ou elle pouvait se mettre à plat en retirant ses chaussures qu'elle tenait à présent dans sa main droite. Elle les lâchait pourtant en arrivant au salon, les rattrapant de justesse pour ne pas faire de bruit. Cupidon semblait ne pas l'avoir oublié, ou peut-être qu'il s'agissait d'un hasard. En tournant la tête, elle réalisait qu'elle venait en fait de passer à côté de ses valises sans même le remarquer. Son cœur s'emballait, ses jambes tremblaient légèrement la laissant un bon moment dans l'incapacité de faire le moindre mouvement. Elle avait souvent imaginé qu'il lui revienne enfin et sa réaction variait selon son humeur, selon les réactions d'Eli... par moment elle lui sautait dans les bras, à d'autres elle le giflait et là... il dormait, la laissant immobile elle aussi.

Après un bon moment de réflexion, elle décidait de se rendre le plus silencieusement possible à la salle de bain pour prendre une bonne douche, suivant ainsi son plan initial. Allie espèrait d'ailleurs ne pas le réveiller et pouvoir se changer sans qu'il ne remarque qu'elle portait encore une robe de soirée. Tournant son essuie autour d'elle, elle se dirigeait vers sa chambre toujours aussi prudemment, enfilant un simple jeans noir slim, accompagné d'une blouse rose prise au hasard, sa tenue n'étant pas la priorité du jour. En se rendant au salon, elle posait ses pieds au sol, arrêtant de se la jouer discrète en réalisant qu'il était éveillé et debout devant elle. Allie lui en voulait, terriblement même, de l'avoir abandonnée, d'avoir rejeté tout ses appels mais sa joie de le revoir prenait le dessus sur tout le reste, pour l'instant. En quelques secondes, elle était dans ses bras, les siens enroulés autour de son cou comme si elle craignait qu'il lui échappe à nouveau. Elle lui glissait un « Je te déteste! » sans pour autant le lâcher. Depuis plusieurs années, elle n'avait jamais été séparée aussi longtemps d'Elias, Allie n'avait pas eut le choix de s'y faire sans vraiment s'y habituer. Lorsqu'elle s'éloignait enfin de lui, elle tentait d'avoir ce visage glacial qu'elle pouvait sortir face à n'importe qui sauf lui, croisant les bras sur sa poitrine. « La prochaine fois que tu te barres sans prendre la peine de me signaler que tu es en vie, ne t'attends pas au même accueil quand tu reviens! » Autrement dit, il avait tout intérêt à ne plus lui rejouer le même tour. Allie savait qu'elle avait une part de responsabilité dans son départ, qu'il avait sans doute ses raisons pour vouloir s'éloigner mais elle n'avait pas supporter qu'il ne lu donne aucune nouvelle. Heureusement que papa Hemingway lui avait discrètement glissé que tout allait bien, sans quoi elle aurait sans doute lancé la police à ses trousses.


Dernière édition par Aladiah A. Hemingway le Mer 4 Avr - 23:21, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Aladiah & Elias ઊ i waste the chance that i've been given Aladiah & Elias ઊ i waste the chance that i've been given EmptyMer 29 Fév - 1:29

Elias Van Santen & Aladiah Hemingway
Tenir le coup … il le devait. Elias se devait de rester éveillé ou tout du moins de lutter le plus possible contre la fatigue. Le jeune homme y était pourtant habitué, ce n’était pas la première fois qu’il passait si peu de temps à dormir, ce n’était pas la première fois qu’il se devait de rester éveillé et surtout ce n’était pas la première fois qu’il s’inquiétait pour Aladiah. Elias avait de nombreux défauts et même s’il en avait conscience il avait beaucoup de mal à lutter contre ces derniers, néanmoins s’il y avait bien une chose qu’il considérait presque comme une qualité c’était sa tendance à protéger cette jolie demoiselle qui faisait battre son cœur un peu trop vite depuis quelques temps. Bien sûr, il avait une manière assez particulière de le montrer, partir pendant plusieurs mois, ne plus donner de nouvelles et ne pas retourner ses appels n’était pas le meilleur moyen de lui prouver qu’il tenait à elle, que les paroles qu’il avait eu à son égard après lui avoir donné un de ses reins n’étaient pas des paroles en l’air. Mais Elias était un idiot et ceci n’étant pas la nouvelle de l’année – pas même celle du siècle – il n’avait pas pu s’empêcher de continuer sur cette voie bien que tout partait d’une bonne attention … au début. Elle avait besoin de temps pour réfléchir, de temps pour savoir où ils en étaient … tout du moins c’est ce que le jeune homme s’était imaginé et ce fut principalement pour lui laisser du temps qu’il avait décidé de repartir à Amsterdam, ça et le fait que lui aussi en avait sûrement besoin.

Il était loin de regretter son geste, il était heureux d’avoir sauvé la vie de la seule personne qui comptait réellement dans sa vie depuis des années. Elias n’aurait fait machine arrière pour rien au monde, cependant cette décision prise sans plus de réflexion avait eu comme effet de l’assommer. Partir, s’aérer l’esprit et réfléchir de manière posé et au calme fut une évidence pour lui, une décision qu’il se devait de prendre pour repartir sur de bonnes bases, pour s’assurer qu’il n’avait pas fait une erreur en dévoilant ce qu’il ressentait pour Aladiah. Bien sûr, il se sentait bien plus léger depuis qu’il l’avait fait ayant comme l’impression d’avoir ôté un poids de sur ses épaules. Elias n’aurait pas pu continuer très longtemps en gardant ça en lui, mais n’avait-il pas été trop rapide ou trop brutal ? Sans doute que si, mais c’était dans sa nature d’être impulsif, c’était l’un de ses nombreux défauts et avec les années il avait appris à faire avec n’ayant guère d’autre choix. En réalité, Elias était parti de New York pour bien des raisons, cependant il ne parvenait toujours pas à en trouver une assez valable pour expliquer son silence radio, aucune des excuses qui lui venaient à l’esprit n’était assez bien pour se faire pardonner auprès d’Aladiah et il le savait très bien. Il était le seul à avoir créé ce problème et il devait se débrouiller pour en sortir, pour se faire pardonner car il se savait bien incapable de vivre sans le pardon de la demoiselle. Elias tâcha de rester focalisé sur toutes les pensées qui se bousculaient dans son esprit afin de rester éveillé le plus longtemps possible tout en espérant au fond de lui que Aladiah n’allait pas tarder à rentrer et ainsi faire disparaître la panique qui l’envahissait un peu plus à chaque minute qui s’écoulait.

Mais malgré toutes les forces qu’il put réunir pour maintenir ses yeux ouverts, malgré toute la conviction dont il savait pourtant faire preuve, la fatigue et le décalage horaire eurent raison de lui et petit à petit le jeune homme commença à s’effondrer sur le canapé. Elias se laissa doucement aller dans les bras de Morphée. Ses paupières étaient bien trop lourdes pour qu’il ait encore la force de la garder ouvertes. Chacun des muscles de son corps étaient devenus douloureux à la fois parce qu’il était resté assis trop longtemps dans l’avion que parce qu’il était fatigué. S’endormir semblait être le seul moyen de faire disparaître ces douleurs qui naissaient un peu partout dans son corps et s’y propageait. Ce que l’effet de la caféine pouvait lui manquer par moment, quoi qu’il doutait que même cette dernière eut été capable de le maintenir réveillé. Elias s’endormi donc assis sur le canapé, sa tête tombant sur le côté. Il était fatigué, épuisé et le jeune homme ne mit pas de temps à tomber dans un sommeil si profond que même une troisième guerre mondiale ne l’aurait pas réveillé alors le retour d’Aladiah encore moins. Il ne sut combien de temps exactement il s’était endormi, il n’avait pas la moindre idée du temps qui s’était écoulé depuis que ses paupières s’étaient fermées et malgré le fait qu’il se soit réveillé, il était toujours aussi fatigué au point d’oublier que la montre à son poignet répondrait à sa question.

A vrai dire, Elias oublia très rapidement cette question lorsqu’il remarqua que quelqu’un d’autre que lui se trouvait également dans l’appartement. Sous l’effet de surprise – et sans doute un peu de l’inquiétude – ses sourcils se froncèrent légèrement tandis qu’il tendait l’oreille afin de percevoir d’où provenait exactement les bruits qu’il parvenait à entendre. Même s’il était parti depuis plusieurs mois cet appartement il le connaissait encore par cœur, Elias n’aurait eu aucun mal à s’y déplacer les yeux fermés et pour cette raison il devina que les bruits provenaient de la chambre d’Aladiah. Le jeune homme se redressa et se leva du canapé près à se diriger vers la chambre, faisant enfin face à la seule personne qu’il souhaitait voir aujourd’hui bien que cette envie était partagée avec une certaine crainte de la réaction de cette personne vis-à-vis de son retour à New York. Elle était exactement pareille que dans ses souvenirs, hormis que la dernière fois qu’il l’avait vu elle était moins en forme et ses cheveux blonds n’étaient pas aussi humides. Elias la regarda de longues secondes sans rien dire, incapable de prononcer le moindre mot. Il fut incapable de faire le premier pas, de lui demander pardon, ce fut Aladiah que le fit en se jetant à son cou le forçant à faire un pas en arrière pour garder l’équilibre. « Je te déteste ! ». Un large sourire étira les lèvres d’Elias, au moins elle n’avait pas changé depuis tous ces mois, Aladiah restait égale à elle-même. Son sourire resta dessiné sur ses lèvres jusqu’à ce que la jeune femme se sépare de lui le forçant à reprendre un air plus sérieux et désolé possible même s’il savait toujours aussi mal jouer la comédie.

« La prochaine fois que tu te barres sans prendre la peine de me signaler que tu es en vie, ne t'attends pas au même accueil quand tu reviens ! ». Cette fois, Elias baissa les yeux véritablement mal à l’aise. Il savait parfaitement que si jamais il lui jouait à nouveau ce tour elle serait bien moins clémente et pour tout dire il était même assez surpris qu’elle le soit pour la première fois. Oui, Elias s’était attendu à ce qu’elle lui passe un savon – ce qu’il aurait mérité – mais il était bien heureux que ça ne soit pas le cas car il était trop fatigué pour parvenir à rester calme. Puis, le jeune homme releva doucement les yeux vers elle. Il devait avoir l’air d’un gamin qui venait tout juste de se faire disputer par l’un de ses parents avec la tête qu’il faisait, mais au fond Elias était un grand gamin, certes responsable, mais ayant gardé son âme d’enfant malgré tout. « Dans ce cas … il faut que je pense à me faire rembourser mes billets d’avion … ». Elias resta aussi sérieux que possible, se donnant par la même occasion un air légèrement mal à l’aise avant qu’un nouveau sourire vienne étirer ses lèvres. « Je plaisantais et je sais que c’était absolument loin d’être drôle, mettons ça sur le dos du décalage horaire et oublie ce que je viens de dire. ». Bon dieu, mais que lui arrivait-il ? Il devait être sérieusement fatigué ou paniqué pour s’embrouiller autant. Le jeune homme essaya de se reprendre, de retrouver son calme en expirant lentement l’air encore présent dans ses poumons. Son regard se posa une nouvelle fois sur Aladiah et une fois certain de ne pas débiter des paroles plus ridicules les unes que les autres, il fit un pas un avant tandis que l’expression de son visage ce fit plus douce que jamais.

« Je suis désolé … je le suis sincèrement Allie. Je n’aurais jamais dû partir et surtout j’aurais dû te répondre à chaque fois que tu m’appelais. Je n’ai aucune excuse … enfin si j’en ai plusieurs, mais aucune n’est capable de pardonner l’idiot que j’ai pu être et que je suis encore. ». Assez près de la demoiselle et étant plus grand qu’elle, Elias profita de sa courte pause afin de reprendre sa respiration pour plonger son regard dans celui d’Aladiah. « J’ai … j’ai justement pensé que tu aurais besoin de temps seule après ce que j’ai pu te dire à l’hôpital, mais je ne voulais surtout pas que tu es l’impression qu’il s’agissait de paroles en l’air parce que … c’était loin d’être le cas. ». Il n’était pas sûr que revenir sur ce sujet soit une excellente idée surtout après avoir été absent si longtemps, mais les mots sortaient plus vite qu’il ne l’aurait voulu et Elias devait bien avouer que les dires lui faisait un bien fou. Il avait besoin de lui prouver une nouvelle fois sa sincérité surtout après l’avoir abandonné aussi lâchement qu’il avait pu le faire. Ce n’était peut-être pas une raison valable de lui pardonner entièrement cet abandon, mais il jugeait que le fait de lui prouver que ses sentiments étaient sincères soit une bonne idée, tout du moins sur le coup …


Dernière édition par Elias J. Van Santen le Mer 4 Avr - 13:15, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Aladiah & Elias ઊ i waste the chance that i've been given Aladiah & Elias ઊ i waste the chance that i've been given EmptyJeu 1 Mar - 16:08

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Si elle les avait imaginé un jour en couple? Souvent. A chaque fois qu'elle s'y perdait, ils semblaient heureux, pourtant l'image en elle même la bloquait totalement, c'était étrange, presque irréel. Depuis des années, il était la personne sur qui elle pouvait se reposer, quoi qu'il arrive. Il subissait ses histoires dans les moindres détails, qu'il s'agisse du boulot, d'un petit ami ou encore d'une paire de chaussure qui ne lui allait pas. Et inversement, Elias pouvait tout lui confier, que ça aie de l'importance ou non. Elle l'aimait, indéniablement. Cela dépassait largement l'amitié mais cela dépassait l'amour également, elle pouvait donner sa vie pour lui et elle savait que c'était réciproque. Si elle avait pu en douter parfois, elle avait finalement eut sa réponse quelques mois plutôt. Ce mois d'octobre lui avait apporter son lot de révélations, dont elle se serait peut-être passé au final. Aladiah avait souvent eut envie qu'il prononce ces mots à son égard, mais lorsque ceux-ci étaient sortit, ils l'avaient simplement plongée dans un état de panique complet. Elle avait eut sa chance, une chance de lui dire qu'elle ressentait la même chose, au lieu de cela, elle avait choisi la fuite, comme toujours, en lui demandant du temps. A ce jour on pouvait dire qu'il le lui avait accordé, bien plus qu'elle n'en demandait, pourtant rien n'avait changé, son esprit était toujours aussi embrouillé si ce n'était plus.

Son envie de lui hurler dessus, de le frapper en sachant qu'il sentirait à peine ses coups étaient belles et bien présentes, mais loin derrière celle de l'avoir à nouveau avec elle. Elle s'était pourtant promis de reste indifférente à son retour, simplement pour lui faire comprendre qu'elle lui en voulait, mais c'était plus fort qu'elle. « Dans ce cas … il faut que je pense à me faire rembourser mes billets d’avion … » Un instant, elle le dévisageait en se demandant s'il était sérieux ou non. Après tout rien ne lui disait qu'il était là pour ré-emménagé, il s'agissait peut-être d'une simple visite. « Je plaisantais et je sais que c’était absolument loin d’être drôle, mettons ça sur le dos du décalage horaire et oublie ce que je viens de dire. » Effectivement, cela n'avait rien de drôle. Peut-être que ça le serait pour toute personnes qui n'avait pas remarqué son départ, ou qui par chance avait eut de ses nouvelles, mais son humour ne fonctionnait pas sur elle. Elle préférait ne même pas réagir, de peur de s'emporter avant qu'il n'aie le temps de s'expliquer, puisqu'Aladiah avait bien l'intention de lui laisser cette chance. Une fois face à lui, elle observait le moindre de ses gestes, son regard pour y trouver une part de vérité. Il était sincèrement désolé, elle le savait, mais elle n'avait pas envie d'y croire, tout du moins pas envie de le pardonner avec une simple phrase, c'était beaucoup trop facile.

« Je suis désolé … je le suis sincèrement Allie. Je n’aurais jamais dû partir et surtout j’aurais dû te répondre à chaque fois que tu m’appelais. Je n’ai aucune excuse … enfin si j’en ai plusieurs, mais aucune n’est capable de pardonner l’idiot que j’ai pu être et que je suis encore. » Elle aussi avait été idiote en lui demandant du temps sans plus d'explication, mais il la battait et de loin. Elle ne comprenait pas comment il avait pu prendre la décision de partir sans lui en parler avant, elle ne comprenait pas non plus qu'il aie pu renoncer à tout ses appels. Elle savait que jamais elle n'aurait pu agir de cette façon, apprendre à vivre sans lui n'avait rien eut de facile mais elle n'avait pas eut le choix, si on le lui avait laissé, ça ne serait pas arrivé. « Tu es effectivement un bel idiot ! Et tu remercieras mon père d'avoir eut la présence d'esprit de me dire que tu allais bien... Quand les médecins te disent de te reposer, ils n'entendent pas par là de prendre un vol de douze heures! Ça t'est venu une seule seconde à l'esprit que je m’inquiétais pour toi? » Après leur sortie de l'hôpital, ils s'étaient vu imposer du repos, ce qui était sans doute la pire des choses pour Allie qui était hyper-active. Elle avait pourtant respecté cette ordonnance, du moins en grande partie, parce qu'elle le devait bien à Elias. Il était passé sur le billard pour elle, ce n'était pas pour qu'elle ruine tout pour se rendre au boulot ou à un énième gala de charité. Le stresse qu'avait provoqué son départ n'avait en revanche rien de reposant. « J’ai … j’ai justement pensé que tu aurais besoin de temps seule après ce que j’ai pu te dire à l’hôpital, mais je ne voulais surtout pas que tu es l’impression qu’il s’agissait de paroles en l’air parce que … c’était loin d’être le cas. » Sa gorge se nouait, réduisant son aptitude à respirer correctement. En plus des battements accélérés de son coeur, Allie sentait ses yeux brulés, prêts à craquer mais elle se l'interdisait. Pourquoi fallait-il qu'il en revienne ça maintenant? Il la forçait à oublier son départ pour en venir à quelque chose de bien plus important, c'était une belle façon de la dévier de sa route, mais ça ne fonctionnerait pas. « Je t'ai demandé du temps, pas de l'espace. Je pense que tu te trompes... si ces paroles voulaient dire quelque chose, tu ne serais pas partit des mois sans un seul mot, sans me dire comment tu allais. Tu m'as donné un rein et tu t'es barré sans jamais cherché à savoir si je réagissais bien à l'opération, si tu pensais un seul de ses mots, tu aurais voulu savoir! » Dans un sens comme dans l'autre, ce silence l'empêchait aujourd'hui de croire qu'il avait pu être sincère ce jour là. Ce n'était pas seulement ses sentiments qu'elle remettaient en question, mais aussi leur amitié et ce supposé lien qu'il y avait entre eux, qui était supposé ne jamais se couper.


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MessageSujet: Re: Aladiah & Elias ઊ i waste the chance that i've been given Aladiah & Elias ઊ i waste the chance that i've been given EmptyVen 2 Mar - 0:00

Elias Van Santen & Aladiah Hemingway
Ce moment il avait été très loin de l‘attendre avec impatience. En réalité, il le craignait plus que tout ce qu’il avait eu à vivre jusqu’à présent. Il n’avait jamais été aussi angoissé que lorsqu’il avait mis les pieds dans l’avion en se disant que dans les heures qui allaient suivre il serait de retour à New York et que, surtout, il allait devoir faire face à Aladiah. Ne lui ayant pas donné la moindre nouvelle pendant quelques mois il ne savait pas du tout à quoi s’attendre, il ignorait ce qu’il allait découvrir une fois de retour dans cet appartement où ils avaient logé tous les deux pendant plusieurs années et pourtant ce n’était pas du tout ce qui l’avait le plus effrayé. Elias avait simplement peur de croiser le regard de la jeune femme et d’y lire toute sa déception car elle ne pouvait pas éprouver autre chose que cela à son égard. Il était lâche, il l’avait abandonné alors qu’il s’agissait d’un moment où elle avait le plus besoin de lui, autant pour aller mieux que pour s’assurer qu’il prenait du repos après avoir subi une intervention lourde, mais non, Elias était quand même partit et le pire était qu’il n’avait pas donné de nouvelles par la suite. Elle avait voulu du temps et lui il lui avait donné de l’espace … il s’était donné de l’espace à tous les deux et du temps pour réfléchir, bien trop de temps d’ailleurs. Pendant toute son absence il avait craint l’idée de son retour, il avait peur de sa réaction et plus que tout il avait peur de se retrouver face à elle en ne sachant pas quoi lui dire. Après tout, qui y avait-il à dire ? Il était un idiot voilà tout, il disait des choses mais agissait de sorte à ce que ses paroles soient mises en doute et le plus souvent il ne s’en rendait pas même compte.

Elias n’avait jamais été très doué lorsqu’il s’agissait d’affaire liée de près à ses sentiments. Lorsqu’il devait se mettre à nu, être franc, il paniquait parce qu’il n’avait pas l’habitude et qu’il se savait si maladroite qu’il avait peur de tout gâcher. C’était à peu près ce qu’il avait fait avec Aladiah à la différence que c’était pour tenter de préserver leur lien fort, leur amitié qu’il l’avait fait, mais tout avait eu l’effet contraire. Maintenant il avait peur de remettre les pieds dans cette ville qu’il aimait, il avait peur de revenir à New York et surtout dans cet appartement qui était plein de souvenirs que tous les deux avaient partagés, des souvenirs bons comme mauvais. Cependant, même s’il avait peur, même si ce retour il l’avait repoussé le plus possible, le père d’Aladiah lui avait forcé la main et c’était la raison pour laquelle ce jour-là il était dans cet appartement, à légèrement paniquer parce que la jeune femme ne s’y trouvait pas, comme elle ne se trouvait pas dans son bureau ce qui, au vu de ses antécédents liés à sa santé, ne pouvait que lui faire imaginer les pires des scénarios. Néanmoins, Elias était parvenu à s’endormir assis sur l’un des canapés, épuisé comme il l’était par de longues heures de vol et par le décalage horaire ce qui n’avait rien d’étonnant. Puis, comme si il avait en lui un mécanisme pour se réveiller dès lors qu’il craignait que quelque chose de mal ne se soit produit, Elias avait à nouveau ouvert les yeux et s’était rendu compte de la présence d’une tierce personne dans l’appartement.

En la voyant devant lui, quasiment aussi semblable que dans ses souvenirs, Elias fut partagé entre la joie de la savoir en forme et non pas dans un hôpital et la peur d’ouvrir la bouche et d’empirer son cas. Pourtant, la réaction d’Aladiah lorsqu’elle remarqua qu’il était réveillé, le fait qu’elle se soit jetée à son cou et ce même en lui disant qu’elle le détestait lui prouva que d’un côté la jeune femme était heureuse de le revoir, tout comme lui l’était. Il la connaissait bien cependant et il savait que tout ne serait pas aussi simple que ça. Avec tout ce qu’ils avaient vécu par le passé, avec le fait qu’ils s’étaient toujours soutenu et ce dans n’importe quelle situation, il savait très bien qu’il n’allait pas s’en sortir aussi facilement. Aladiah lui avait peut-être montrer qu’elle était heureuse de le revoir, mais il lut dans son regard qu’elle lui en voulait, que malgré cette joie elle faisait de son mieux pour lui montrer à quel point elle pouvait être en colère contre lui. Elias n’avait pas besoin de ça pour le savoir, il le devinait pour avoir passé plusieurs années de sa vie auprès d’elle. Il devinait souvent ses pensées ou ce qu’allait être sa réaction vis-à-vis de telle ou telle chose si bien qu’il savait que pour se faire pardonner il lui faudrait du temps, mais surtout qu’il allait devoir tout mettre en œuvre pour y parvenir.

Elias était prêt à la faire, à vrai dire se faire pardonner était devenu la seule chose qui importait à ses yeux et ce même avant que le père d’Aladiah ne le force à repartir pour le continent nord-américain en lui disait de laisser du temps à sa fille. Du temps … c’était donc ce qui allait lui falloir, mais il était prêt à tout alors peu importait le temps qui lui faudrait. « Tu es effectivement un bel idiot ! Et tu remercieras mon père d'avoir eu la présence d'esprit de me dire que tu allais bien... Quand les médecins te disent de te reposer, ils n'entendent pas par-là de prendre un vol de douze heures! Ça t'est venu une seule seconde à l'esprit que je m’inquiétais pour toi ? ». Tel un enfant se faisant disputer après avoir été pris sur le fait, Elias baissa à nouveau les yeux puis légèrement la tête. Le jeune homme n’essaya pas même de se défendre car il savait très bien qu’Aladiah avait raison sur toute la ligne et qu’il n’y avait rien à dire pour se justifier puisqu’il avait donc tort. Quant à l’inquiétude de la demoiselle vis-à-vis de sa santé, il était vrai qu’il n’y avait pas pensé sans doute parce que selon lui elle n’avait aucune raison de s’inquiéter, mais ça Elias préféra éviter de le dire au risque de la voir s’énerver contre lui. « Je t'ai demandé du temps, pas de l'espace. Je pense que tu te trompes... si ces paroles voulaient dire quelque chose, tu ne serais pas partit des mois sans un seul mot, sans me dire comment tu allais. Tu m'as donné un rein et tu t'es barré sans jamais cherché à savoir si je réagissais bien à l'opération, si tu pensais un seul de ses mots, tu aurais voulu savoir ! ». Comme s’il venait d’être piqué par une aiguille, Elias se redressa d’un coup. Ses yeux se posèrent sur Aladiah et il resta muet, se contentant seulement de la regarder. Son estomac venait de se nouer douloureusement tout comme son cœur semblait avoir mal. Le fait d’être partit était d’autant plus une erreur à présent qu’elle lui révélait douter de ses paroles. Il ne l’avait jamais voulu pour la simple raison qu’il n’y avait rien à douter. Il avait été sincère et le resterait sans doute toujours, néanmoins il pouvait comprendre qu’elle ait des doutes après ce qu’il avait fait.

Elias baissa une nouvelle fois la tête et posa une de ses mains sur son front pour ensuite le masser légèrement, ses paupières se fermant aussitôt. Grâce à cette position il parvint à se ressaisir, à éloigner la fatigue ainsi que la colère qu’il éprouvait contre lui-même et enfin il posa son regard sur Aladiah en se pinçant les lèvres. « Je ne peux pas te demander de me croire après être partit comme ça, pourtant … je le pensais et je continu de penser ce que j’ai dit. Allie tu me connais, tu sais que je n’ai jamais été très doué pour ça, mais s’il faut que je me batte pour regagner ta confiance, pour gagner ton pardon et te prouver que je suis sincère, tu sais que je le ferais. ». Bien sûr, il aurait aimé qu’elle lui pardonne par le simple fait qu’il soit revenu. Il aurait aimé gagner son pardon aussi facilement et reprendre les choses là où ils les avaient laissés, mais ce n’était pas aussi facile et Elias le savait parfaitement. Il avait fait une erreur et maintenant c’était à lui de la réparer, c’était à lui de prouver qu’il était capable d’arranger ce qu’il avait brisé entre eux. Sur le coup il voulut en rajouter mais il jugea néanmoins qu’il en avait assez dit pour l’instant à moins qu’il ait à pousser un peu plus par la suite. Il ne cessa pas de regarder la jeune femme une fois qu’il eut terminé de parler et il parvint même à réprimer un soupire avant de reprendre sur un tout autre sujet, ce pour quoi il était très doué. « Est-ce que tu acceptes au moins le fait que l’on se croise de nouveau tous les jours dans cet appartement ? Non pas que je n’ai pas envie d’en chercher un autre, mais si je dois me rattraper, ce que je vais faire, j’y arriverais mieux si je peux t’harceler tous les jours. ». Un petit sourire étira légèrement le coin des lèvres d’Elias qui ne dévia pas son regard. Si jamais il se devait de chercher un nouvel appartement il le ferait, mais il espérait sincèrement qu’elle ne le rejetterait pas, qu’elle lui laisserait une chance, celle de se rattraper en restant auprès d’elle.


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MessageSujet: Re: Aladiah & Elias ઊ i waste the chance that i've been given Aladiah & Elias ઊ i waste the chance that i've been given EmptyDim 4 Mar - 23:46

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A son départ, Allie avait envisagé de rentrer elle aussi à Amsterdam, retrouver son ancienne vie pour quelques temps. Son imbécile de frère lui manquait par moment, même si cela restait rare et superficiel, elle vivait très bien sans lui. Gavin et elle n'avaient jamais été très proches, il avait longtemps jalouser le lien qu'avait Allie avec Derek alors qu'elle l'avait choisi comme responsable du départ de ce dernier. Tout cela ne les aidaient pas forcément à s'entendre, New York avait été un énorme bol d'air frais. Mine de rien, s'il avait besoin d'aide un jour, Allie serait la première à se présenter, puisqu'il avait au moins le mérite de ne jamais l'avoir abandonnée et qu'elle aimait, à sa manière. Son père ne lui manquait pas non plus, pour la bonne et simple raison qu'elle le voyait rarement même en vivant sous son toit. Il avait, comme elle, toujours fait passer sa vie professionnelle avant le reste et personne n'allait l'en blâmer quand o voyait la vitesse avec laquelle sa femme était partie, sans un regard en arrière. Il avait besoin de cela pour tenir le coup, Allie l'avait bien compris et ne lui en avait jamais voulu pour ses absences, elle l'avait même pris comme exemple. C'était là d'ailleurs la raison qui l'avait gardée prisonnière à New York, elle était ici pour gérer la compagnie et n'avait aucune confiance en ses employés, il était hors de question de la délaisser pour plusieurs semaines. Entre autre. Il y avait aussi le fait qu'elle refusait de lui laisser croire qu'elle le poursuivait, qu'il lui manquait, simple question d’orgueil puisqu'il était partit sans se soucier d'elle, elle voulait agir de la même façon, œil pour œil, dent pour dent. Cet appartement lui avait souvent semblé vide sans lui, ce qui l'avait poussé à sortir bien plus qu'à l'habitude. Ça avait eut ses avantages en un sens, puisqu'elle avait enfin consacré un peu de son temps à profiter de ses amis, qu'elle délaissait pour le boulot. Allie se montrait toujours présente pour les soutenir lorsque ça n'allait pas mais un ami devait aussi être là pour savourer les bons moments et pour ça, elle était souvent absente, malheureusement.

Son discours prenait lui prenait la tête, le fatiguait sans doute aussi mais il était assez prévisible, surtout pour Elias qui la connaissait par coeur. Aladiah ne supportait pas de se sentir trahie et son meilleur ami avait sans doute deviner seul qu'elle ne l’accueillerait pas avec un large sourire, les bras ouverts, comme si ces derniers mois n'avaient jamais existé. « Je ne peux pas te demander de me croire après être partit comme ça, pourtant … je le pensais et je continu de penser ce que j’ai dit. Allie tu me connais, tu sais que je n’ai jamais été très doué pour ça, mais s’il faut que je me batte pour regagner ta confiance, pour gagner ton pardon et te prouver que je suis sincère, tu sais que je le ferais. » Intérieurement, elle avait cette petite voix qui lui soufflait de le croire sans qu'il n'ait à faire le moindre effort, il était sincère. Elle le savait pertinemment et le croyait mais elle n'avait pas envie de le faire. Ce n'est pas qu'elle mourrait d'envie de le voir ramer pour se faire pardonner - quoi que il l'avait en quelque sorte mérité - mais elle ne voulait pas être si laxiste sur leur relation, tout effacer en si peu de temps car c'était impossible. Allie n'allait pas oublier qu'il était partit sans un mot, ni aujourd'hui ni dans un mois. « Je te crois... tu n'as pas besoin de me prouver que tu es sincère ou encore de gagner mon pardon. C'est pas comme si je pouvais t'en vouloir bien longtemps et pourtant crois moi que j'aimerais en être capable, parce que tu le mérites! Mais... je ne te fais plus confiance... et je ne sais pas quand je pourrai à nouveau le faire. » La confiance avait toujours été l'un de ses gros problèmes. Allie l'accordait à de très rares personnes et se dévoilaient peu, même en compagnie de ses amies les plus proches. Le simple fait de se dévoiler suffisait à ce qu'elle se sente vulnérable, elle ne voulait pas que ses faiblesses soient connues de tous, pour éviter qu'on puisse l'atteindre. Lui la connaissait, savait parfaitement qu'elle était ses faiblesses, il en était une, peut-être même la plus grosse, et elle se sentait trahie. Elle avait envie de retrouver son Elias d'avant et à la fois de construire d'énormes murs entre eux, pour qu'il ne puisse plus l'atteindre aussi facilement.

« Est-ce que tu acceptes au moins le fait que l’on se croise de nouveau tous les jours dans cet appartement ? Non pas que je n’ai pas envie d’en chercher un autre, mais si je dois me rattraper, ce que je vais faire, j’y arriverais mieux si je peux t’harceler tous les jours. » Malgré tout ça, il réussissait à lui décrocher un sourire, elle roulait des yeux puisque c'était une évidence. Cet appartement, ils l'avaient choisis à deux même si elle prenait les décisions, comme toujours. Il lui avait bien donné son avis, mais au fond elle se doutait bien qu'il se moquait de la couleur des murs, la taille de l'appartement ou son emplacement. Ils débarquaient ensembles à New York, en soit c'était déjà parfait. « T'as plutôt intérêt à ne pas envisager de vivre ailleurs si tu tiens à ce que je continue à t'adresser la parole! » Pourtant vivre avec lui allait à présent être compliqué, parce qu'il serait là avec ses questions sans même avoir à revenir à ce sujet. Il lui avait balancer ses sentiments à la figure et elle ne pouvait pas l'oublier, quand bien même il décidait de ne plus en parler. Son simple visage lui hurlait de prendre une décision, de savoir enfin ce qu'elle voulait dans la vie, elle qui le savait si bien quand il s'agissait de sa vie professionnelle. « Je vais appeler Louisa pour qu'elle passe faire ta chambre et ton lit, je lui avais demandé de ne rien toucher pendant ton absence. » Elle avait souvent douté de son retour et n'avait donc vu aucun intérêt à faire faire sa chambre par la gouvernante, surtout que celle-ci ne se salissait pas toute seule. Après plusieurs mois, elle était poussiéreuse et avait bien besoin de frais et de Louisa. Elle le retrouvait à peine et parlait du ménage, à présent tout ce qui pouvait la détourner d'eux, en tant que couple, était une excellente chose.


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MessageSujet: Re: Aladiah & Elias ઊ i waste the chance that i've been given Aladiah & Elias ઊ i waste the chance that i've been given EmptyDim 11 Mar - 12:47

Elias Van Santen & Aladiah Hemingway
Aussi loin que pouvaient remonter ses souvenirs, aussi profondément qu’il pouvait fouiller dans sa mémoire, Aladiah avait toujours été à ses yeux la personne qui comptait le plus, plus que sa famille, plus que lui-même, plus que n’importe quelle personne à qui le jeune homme pouvait sincèrement tenir. Cette charmante jeune femme avait toujours été là pour lui et il savait qu’il en serait de même pour de nombreuses années et ce malgré les erreurs qu’il pouvait faire. Il savait que même s’il en venait à perdre sa confiance ils avaient vécu tant de choses ensemble, ils avaient traversé tellement d’épreuves presque main dans la main qu’elle serait toujours là pour lui et ce quoi qu’il arrive et bien évidemment ceci allait dans les deux sens. Aladiah avait une place importante dans sa vie même s’il était loin d’être très doué pour le montrer, pour le lui prouver. Cependant, leur lien était si fort parce qu’ils étaient proches depuis leur plusieurs années. Les deux jeunes gens avaient quelque peu grandi ensemble. Aladiah avait d’abord été la petite fille intrigante vers qui il était allé, puis elle était devenue la fille qu’il se devait de protéger malgré le fait qu’elle ait déjà un père et un frère pour s’occuper de cette mission. Ensuite, elle était devenue son amie, sa plus proche amie, sa confidente, sa meilleure amie. Puis, doucement, avec les années les sentiments qu’il avait pu éprouver à son égard n’avaient eu de cesse d’évoluer, de s’intensifier au point de lui faire peur même s’il n’en avait jamais rien montré. Elias les avait fait taire au plus profond de lui-même en se répétant inlassablement qu’elle était comme une sœur pour lui, que leur lien était bien trop intense et précieux pour qu’il se risque à tout briser à cause de ce qu’il pouvait penser ressentir pour elle.

Aladiah avait trop d’importance à ses yeux pour qu’il se risque à prononcer à voix haute et devant elle ce qu’il pouvait bien croire ressentir à son égard, alors il n’avait rien dit et Elias avait fait en sorte de faire sommeiller ses émotions le plus longtemps possible même si c’était bien plus simple de penser pouvoir le faire et que de le faire réellement. Sa lutte avait néanmoins été silencieuse et il n’avait jamais rien laissé paraître, tout du moins jamais en présence d’Aladiah. Seulement, le jeune homme avait bien cru la perdre quelques mois plus tôt, lorsqu’elle était tombée dans ce fichu coma, lorsque les médecins lui avaient donné très peu de chance de s’en sortir si elle ne trouvait pas rapidement un donneur compatible au point que son monde lui avait semblé s’effondrer un peu plus autour de lui et ses sentiments avaient profité de cela pour se faufiler à travers la fissure qui s’était créée en lui pour revenir à la charge. Pas une seule seconde il n’avait pensé à lui, toutes ses pensées avaient été tournées vers Aladiah et uniquement vers elle. Elias n’avait même pas pensé au fait qu’il aurait pu y rester, tout ce qui avait importé à cet instant précis avait été de la sauver elle, le reste du monde et lui-même il s’en moquait éperdument. Néanmoins, cette expérience avait eu du bon et même s’il s’était de nouveau senti affaibli par ses sentiments il avait compris qu’il était temps de les partager, de les avouer à la personne concernée et ainsi se détacher de ce poids qu’il transportait partout avec lui, le jour comme la nuit. Pourtant … pourtant il était lâchement parti lorsqu’elle lui avait dit avoir besoin de temps pour réfléchir à tout cela, à la situation et Elias était encore bien trop fier pour avouer que s’il était parti ce n’était pas uniquement pour remettre ses idées en place, mais aussi parce que son ego en avait pris un coup.

Mais, aujourd’hui Elias était à New York, il était de retour avec un décalage horaire assez désagréable qui l’assommait et contre lequel il luttait pour pouvoir regarder le beau visage de la jeune femme plus longtemps même s’il la connaissait assez pour savoir que malgré sa joie de le revoir elle lui en voulait beaucoup, vraiment beaucoup d’ailleurs. « Je te crois... tu n'as pas besoin de me prouver que tu es sincère ou encore de gagner mon pardon. Ce n’est pas comme si je pouvais t'en vouloir bien longtemps et pourtant crois-moi que j'aimerais en être capable, parce que tu le mérites! Mais... je ne te fais plus confiance... et je ne sais pas quand je pourrai à nouveau le faire. ». Tout cela, Elias le savait parfaitement. A vrai dire il s’en était douté et n’avait eu de cesse d’y penser lorsqu’il avait été à l’aéroport. En fait, le jeune homme y avait pensé dès lors qu’il avait vu ce que contenait l’enveloppe que Dan lui avait tendu dans le salon. Son cœur s’était serré ainsi que son estomac, soudainement gagné par une certaine panique. A Amsterdam il s’était senti en sécurité – en quelque sorte – incapable de pouvoir subir les foudres de la jeune femme qui était bien trop loin pour s’énerver contre lui d’autant plus qu’il ignorait chacun de ses appels. Cependant, lorsqu’il avait compris que son retour à New York était inévitable autant dire qu’il avait eu peur, très peur, mais comme d’habitude Elias était parvenu à faire taire tout cela et rester calme, impassible. Pourtant, savoir que Aladiah ne lui faisait plus confiance – et ce même s’il savait qu’il l’avait mérité – lui faisait mal bien qu’il tâcha de ne pas trop laisser la jeune femme le deviner. Toutefois, le jeune homme ne baissait pas les bras, il se connaissait assez pour se savoir capable de se rattraper et ce même s’il lui fallait du temps. Aladiah allait avoir toutes les raisons du monde de lui faire à nouveau confiance, il en était persuadé et ce n’était pas sa fierté qui parlait, mais bien son cœur.

« T'as plutôt intérêt à ne pas envisager de vivre ailleurs si tu tiens à ce que je continue à t'adresser la parole! ». Un large sourire étira finalement les lèvres d’Elias qui put alors chasser de son esprit le fait qu’il se sentait extrêmement mal d’avoir perdu la confiance de cette personne qui comptait tellement à ses yeux. Toutefois, il avait été idiot, il avait refusé d’être courageux et d’affronter ce que la jeune femme avait à lui dire, à présent il devait en payer les conséquences, qu’il le veuille ou non. Mais il ne put cacher le fait qu’il était soulagé du fait que Aladiah voulait qu’il reste ici, même si ses paroles ressemblaient plus à une menace qu’à autre chose, il savait qu’au fond d’elle la jeune femme refusait de le laisser partir une seconde fois et de toute manière Elias n’était pas assez fou pour s’y risquer. A présent s’il devait partir se serait pour une raison extrêmement importante en ayant prévenu la demoiselle ou alors n’ayant guère besoin de le faire puisqu’il partirait avec elle. « Je vais appeler Louisa pour qu'elle passe faire ta chambre et ton lit, je lui avais demandé de ne rien toucher pendant ton absence. ». Elias secoua vivement la tête de gauche à droite en balayant l’air de la main son léger sourire étirant toujours quelque peu le coin de ses lèvres. « Laisse-là, je m’en occuperais moi-même. ». Il risquait fortement de ressembler à un zombie une fois s’être occupé de la poussière qui devait régner dans sa chambre y étant allergique, mais le jeune homme préférait sans occuper lui-même et laisser la gouvernante tranquille. De plus, Elias était assez débrouillard et ce depuis son plus jeune âge, il aimait faire les choses par lui-même si bien que la gouvernante chez ses parents – du temps où il y vivait encore du moins – n’avait jamais eu à vraiment se préoccuper de sa chambre, son lit étant toujours impeccablement fait avant qu’il ne parte à l’école. Ici, pour Louisa il en allait de même bien que par moment il se devait de partir si tôt travailler qu’il ne prenait pas vraiment le temps de s’occuper de faire son lit. « Allie … je sais que ça ne change pas grand-chose mais, je voulais que tu saches que tu m’as manqué … je devais juste te le dire. ». Non, il n’était pas devenu émotif et la fatigue n’était pas la raison pour laquelle il l’avait dit avec autant de tendresse. Elias avait juste ressenti le besoin de le lui dire de la sorte, avec autant de douceur et de tendresse que possible sans pour autant avoir d’arrière-pensée, sans pour autant le dire pour se faire pardonner par la suite.


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MessageSujet: Re: Aladiah & Elias ઊ i waste the chance that i've been given Aladiah & Elias ઊ i waste the chance that i've been given EmptyMer 28 Mar - 17:56

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Sa rancoeur n'était pas assez forte pour l'éloigner d'elle, rien ne pouvait l'être d'ailleurs. Malgré le mal qu'il avait pu lui faire, que ce soit volontaire ou non, elle ne voulait pas et ne pouvait pas lui en vouloir. Au fond, il n'avait même pas besoin de s'expliquer, elle avait compris son geste, son envie de s'enfuir loin d'elle. Aladiah le connaissait suffisamment pour savoir que ce mal qui lui avait fait, il ne l'avait pas voulu parce qu’elle comptait beaucoup pour lui. Ce n'était pas s'accorder une trop grande importance, elle le savait et ressentait le même chose. Il lui suffisait d'inverser la situation, d'imaginer Elias lui demandé du temps alors qu'elle s'ouvrait enfin à lui... Elle aurait agit exactement de la même façon, de manière plus violente peut-être. Le départ n'était pas envisageable car sa société passait avant tout le reste, mais la fin de leur histoire l'aurait été, sans doute. La fin de leur collocation, certainement. Allie imaginait parfaitement la scène qu'elle aurait pu lui faire s'il lui avait demandé du temps après ce genre de révélation, elle était beaucoup trop impulsive, et fière, pour accepter de comprendre, contrairement à lui qui avait fait cet effort. Au fond, elle avait eut besoin de temps et lui aussi pour accepter tout ça, elle le comprenait parfaitement même si elle continuait de lui reprocher et de le maudire pour ce départ. « Laisse-là, je m’en occuperais moi-même. » Aladiah l'observait, interrogative, avant de finalement hausser les épaules. « C'est toi qui vois. » Elle n'avait pas besoin de cinquante employés, d'une personne pour lui faire son sandwich le midi, en revanche pour ce qui était du ménage, elle avait toujours eut l'habitude de ne pas lever le petit doigt et espérait que cela ne change pas. Louisa venait trois fois par semaine, parfois plus lorsqu'elle recevait des amis ou des "contrats" et elle ne changerait rien. Elias faisait souvent sa part de travail, après tout ça ne changeait rien pour elle, elle n'allait pas s'en tracasser.

« Allie … je sais que ça ne change pas grand-chose mais, je voulais que tu saches que tu m’as manqué … je devais juste te le dire. » Doucement, l'image d'Elias de retour dans sa vie s'imposait à elle et la remplissait aussi bien de joie que de peine. Allie avait été bien consciente de ses actes durant son absence, elle avait choisi tout ce qui avait pu se passer mais peut-être qu'elle n'en avait pas assez mesurer les impacts. Pablo... Eliott... qu'elle avait quitté ce matin même. Préférant lui tourner le dos, elle chipotait dans le tiroir en tentant de réprimer ses larmes qui semblaient pourtant bien décidées à sortir. Sa gorge se nouait, un voile faisait apparition devant ses yeux, elle savait déjà qu'elle avait perdu la partie. C'était aussi l'un des point qui la poussait à rester loin de lui, à ne pas lui dire ce qu'il avait envie d'entendre, elle était bien trop faible en sa présence, il pouvait la toucher sans même prononcer un seul mot. « Je suis désolée... » Sa voix était à peine audible, elle espèrait pourtant qu'il aie pu l'entendre. Prenant une bonne inspiration elle se décidait à lui faire face, puisqu'il savait déjà, qu'elle se retourne ou non, l'état dans lequel elle se trouvait. « Je sais pas pourquoi c'est arrivé... Je... peut-être que j'ai voulu me venger... que tu souffres aussi... J'ai fini par penser que tu resterais là bas... » Marquant une pause, elle prenait le temps de respirer pour tenter de calmer ses sanglots qui l'empêchaient de s'expliquer. Elle aurait aimé ne rien lui dire, nié tout ce qui avait pu se passer pendant ces mois mais elle savait que tôt ou tard, il finirait par le savoir, par elle ou par d'autres. « J'ai pas passé la nuit à l'appart', j'étais avec... quelqu'un... Je sais même pas pourquoi je te dis tout ça... j'ai l'impression de t'avoir trahis, trompé... Je m'en veux tellement, je suis désolée. » Ce sentiment là ne l'avait pas quitté, pas même dans les bons moments. A chaque regard qu'Eliott lui avait adressé ce matin, à chaque fois qu'elle avait caressé sa peau, elle avait eut cette impression de le trahir. Tant bien que mal, Allie avait tenté de se convaincre du contraire, pour le tromper il aurait fallu qu'il y aie autre chose que leur amitié et son absence, mais ce sentiment restait et s'amplifiait maintenant qu'il se trouvait face à elle. Malgré cette envie de fondre en larmes, comme si cela pouvait la soulager, elle effaçait ses larmes d'un revers de main. « Je comprends si tu n'en crois pas un mot après ça... mais toi aussi tu m'as manqué... plus que tu ne le crois. » Après ce qu'elle venait de lui confier, Allie comprenait s'il ne la croyait pas, si son absence sonnait comme un pur amusement, alors que ça n'avait pas été le cas. Il lui avait manqué chaque soir quand elle s'était retrouvée seule en rentrant du boulot, chaque matin quand elle prenait son petit déjeuner dans un silence plat. Debout devant lui, elle restait immobile, n'osant plus ajouter quoi que ce soit, Aladiah attendait simplement que sa réaction tombe.


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MessageSujet: Re: Aladiah & Elias ઊ i waste the chance that i've been given Aladiah & Elias ઊ i waste the chance that i've been given EmptyMer 4 Avr - 11:49

Elias Van Santen & Aladiah Hemingway
Les courbatures dans chacun de ses membres commençaient à se faire sentir de plus en plus tout comme la fatigue. Pourtant, le jeune homme parvenait à garder les yeux ouverts et à rester en équilibre même si tout son corps lui ordonnait de s’asseoir, mais il refusait. Elias voulait rester près d’Aladiah et pouvoir plonger plus ou moins son regard dans celui de la jeune femme, un regard qui lui avait tellement manqué. En réalité, c’était tout simplement Aladiah qui lui avait manqué, tout chez elle jusqu’à cette rancœur qu’elle essayait d’afficher contre lui bien qu’elle semblait ne pas tellement y arriver. Il ne s’en rendait pas compte que maintenant, il y avait un petit moment qu’il avait pris conscience que la jeune femme lui manquait atrocement mais son orgueil l’avait forcé à ne pas faire le premier pas et ce même s’il en mourrait d’envie. Et puis, il était en tord, il avait refusé chacun des appels de la jeune femme alors qu’à plusieurs reprises le père de cette dernière lui avait rétorqué qu’elle allait finir par vraiment lui en vouloir s’il continuait sur cette voie. Il en avait conscience, bien plus que Dan ne pouvait l’imaginer. Aladiah, il la connaissait par cœur tout comme elle le connaissait sur le bout des doigts. Ils avaient grandi ensemble, étaient meilleurs amis et complémentaires l’un à l’autre depuis des années, évidemment qu’il savait qu’elle allait lui en vouloir, mais il n’avait pas su trouver la force de surpasser sa fierté ou trouver tout simplement le courage de faire face à sa colère. Ce n’était pas un lâche mais … en fait si ! Elias était lâche et il allait devoir en subir les conséquences à présent qu’il était de retour à New York mais ça son cerveau ne l’avait pas encore bien saisi tant il était fatigué et sur le point de se déconnecter que son propriétaire soit d’accord ou non. Elias luttait pour ne pas s’effondrer sur le sol de l’appartement sous le coup de la fatigue, il voulait rester éveiller jusqu’à ce que cette conversation soit définitivement terminée et qu’il puisse rejoindre sa chambre qui l’appelait de façon de plus en plus intense bien qu’il soit le seul à l’entendre. À vrai dire, il se moquait éperdument de l’état dans lequel cette dernière risquait d’être, il se moquait de son allergie – minime comparée à celle du pollen – pour la poussière, il allait se jeter sur son lit et sans doute dormir des heures et des heures le temps de rattraper tout ce sommeil en retard pour ensuite se réhabituer à l’horaire locale.

Mais en attendant, Elias devait rester éveiller pour finir cette discussion qui lui avait retourné l’estomac à chaque fois qu’il s’était risqué à y penser. À vrai dire, elle lui semblait bien moins violente que tous ces scénarios qu’il s’était passé dans sa tête mais l’avocat n’allait pas s’en plaindre, loin de là. Pourtant, savoir qu’il allait devoir regagner sa confiance lui faisait mal en un sens mais ne lavait-il pas cherché ? Et puis de toute manière il était prêt à tout pour se rattraper, du moins si rien de catastrophique les concernant ne lui tombait dessus entre temps. Après lui avoir avoué qu’elle lui avait manqué, il eut l’envie de la prendre dans ses bras, de la forcer à venir contre lui pour qu’il puisse la serrer et respirer le parfum de ses cheveux qui semblait s’être dissipé de son esprit avec les mois qui s’étaient écoulés, mais il doutait que ça soit une excellente idée et préféra s’abstenir. De plus, avec ses paroles il s’attendait à pouvoir regagner sa chambre, comme un enfant ayant terminé de donner son explication pour une bêtise qu’il aurait commis face à l’un de ses parents mais voyant l’expression du visage d’Aladiah il sentit que quelque chose n’allait pas et que le pire ne semblait pas encore être passé. Peut-être était-ce réellement dû à un sixième sens, mais en tout cas son instinct ne le trompait que très rarement et le fait qu’il sente un vent de panique l’envahir ne présageait rien de bon. Ses sourcils blonds se froncèrent au-dessus de ses yeux, yeux qui ne quittaient plus la jeune femme qui lui tournait à présent le dos. « Je suis désolée ... ». Ces paroles presque inaudibles provenant de la bouche de la jeune femme ne firent que confirmer ses craintes. Quelque chose allait lui tomber dessus, il en était persuadé à présent tout comme il était certain de ne pas apprécier ce qu’elle allait dire. Toutefois, Elias resta silencieux le temps que la jeune femme lui tourna le dos, tâchant de redoubler de force pour ne pas craquer lorsqu’elle se serait expliquée ce qui, avec sa fatigue, allait se révéler particulièrement difficile, mais l’avocat pouvait le faire, il en était persuadée.

« Je sais pas pourquoi c'est arrivé ... Je ... peut-être que j'ai voulu me venger ... que tu souffres aussi ... J'ai fini par penser que tu resterais là bas ... ». Oh non, il n’allait vraiment pas apprécier ce qu’elle allait lui énoncer, c’était certain à présent. Bien que toujours suspicieux, Elias se contenta de la regarder en silence, sourcils toujours froncés pour appuyer le fait qu’il tâchait de deviner tout seul où elle voulait en venir sans pour autant y parvenir. Et ce fichu estomac qui devenait de plus en plus douloureux au fur et à mesure que les secondes s’écoulaient. Il avait peur, ça oui, extrêmement peur d’ailleurs, mais il parvenait à le cacher grâce à l’incompréhension qui restait figée sur son visage. Malgré lui, Elias serra quelque peu ses poings, ce n’était pas un signe qu’il était en colère, c'était juste une façon pour lui de se contenir et de tenir le coup jusqu’à la fin. « J'ai pas passé la nuit à l'appart', j'étais avec ... quelqu'un ... Je sais même pas pourquoi je te dis tout ça ... j'ai l'impression de t'avoir trahis, trompé ... Je m'en veux tellement, je suis désolée. ». Ces paroles furent comme plusieurs coups de poings qu’on lui porta en plein estomac et qui lui coupèrent la respiration à plusieurs reprises. Elias avala difficilement sa salive tandis que ses sourcils reprenaient leur forme initiale. Il resta sans voix un long moment à se répéter mentalement les paroles d’Aladiah. Sur le coup il aurait souhaité lui en vouloir, se moquer des sanglots qui la secouaient pour avoir avoué ceci, mais il ne le pouvait pas. Il avait mal, c’était certain mais l’avocat ne pouvait décemment pas lui en vouloir alors qu’il avait bien cherché ce qui lui arrivait. Il était celui qui était partit, il était celui qui avait couru le risque de la perdre quelques mois plus tôt, il n’avait pas le droit de lui en vouloir d’avoir continué de vivre sa vie, il n’avait pas le droit d’espérer qu’elle soit restée sagement à l’attendre, ça non.

« Je comprends si tu n'en crois pas un mot après ça ... mais toi aussi tu m'as manqué ... plus que tu ne le crois. ». Oui, c’était assez difficile à croire dans un sens, mais il la connaissait et la savait malgré tout sincère. Ses sourcils se haussèrent l’espace de quelques secondes tandis qu’il baissait la tête afin d’effacer le mélange de douleur et de tristesse qui s’y était dessiné. Elias pinça l’arête de son nez en inspirant le plus d’air possible qui alla dans ses poumons pour en ressortir quasiment aussitôt. Les paupières closes et pinçant ses lèvres, le jeune homme tâcha de se reprendre et après quelques secondes de lutte intérieure qui lui semblèrent être de longues et interminables minutes il redressa la tête, croisa ses bras contre son torse et regarda Aladiah en gardant toujours le silence le temps que quelques autres secondes s’écoulent. « Hm … je suis un idiot. Je ne pouvais pas m’attendre à ce que tu me sautes dans les bras en me voyant revenir mais j’avoue que cet aveu me fout un coup quand même. ». Elias tâcha de rester aussi impassible qu’il pouvait l’être dans une telle situation. Le jeune homme avala difficilement sa salive et libérant l’une de ses mains il se la passa dans ses cheveux blonds, les ébouriffant au passage. Calme, il fallait à tout prix qu’il le reste pour ne pas donner l’impression à Aladiah qu’il lui en voulait parce qu’en réalité il ne parvenait à s’en vouloir qu’à lui-même. « Tu … tu n’as pas à t’en vouloir, c’est moi qui suis parti, c’est moi qui t’ai laissé tomber du jour au lendemain et ce qui m’arrive je le mérite. Enfin, au moins maintenant je sais que je n’ai plus d’illusions à me faire à notre sujet. ». Son ton fut plus cassant qu’il ne l’aurait voulu, laissant ainsi déceler une pointe de colère mais encore une fois contre lui et non pas contre la jeune femme. Il n’y avait pas que sa fierté qui venait d’en prendre un coup, son cœur aussi et à vrai dire s’il s’était demandé quelle sensation ressentait une personne lorsqu’elle avait le cœur brisé il n’était pas loin de le savoir. Incapable de tenir plus longtemps sur ses deux jambes, Elias fit quelques pas en direction du canapé et s’affala sur ce dernier. Son visage entre ses mains, l’avocat se massa ensuite nerveusement le menton, le regard perdu dans le vide.
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MessageSujet: Re: Aladiah & Elias ઊ i waste the chance that i've been given Aladiah & Elias ઊ i waste the chance that i've been given EmptyJeu 5 Avr - 21:29

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Ce matin elle s'en était voulu, pire elle avait parlé de lui à Eliott d'une certaine façon, mais jamais elle ne l'avait imaginé revenir dans sa vie, pas tout de suite en tout cas. Chaque jour, elle demandait à son père si Elias envisageait de revenir et elle obtenait toujours la même réponse : il ne savait pas, ne voulait pas se mettre entre eux. Parfois, elle lui en voulait de les mettre sur un pied d'égalité, elle restait sa fille et même si elle avait toujours adoré la relation qu'il entretenait avec Eli, Allie aurait aimé que son père soit de son coté, à 100%. Peut-être qu'il l'avait été, qu'il avait participé à la prise de décision d'Elias de revenir, elle l'ignorait mais en doutait fortement. A présent, elle devait assumer tout ce qui avait pu se passer ces derniers et espèrait presque qu'il ne se tienne pas devant elle. « La seule personne qui pourrait abimer ce joli visage est à des milliers de kilomètres et n'en a plus rien à faire aujourd’hui. » Le pire n'était peut-être pas ce qu'elle avait pu dire à Eliott, mais bien qu'elle l'ai pensé, sincèrement. Avec le temps, elle s'était convaincue qu'Elias ne tenait pas plus à elle qu'à une autre, qu'elle était juste une bonne présence qui lui avait convenu jusqu'ici et dont il n'avait à présent plus besoin. Au fond, elle refusait d'y croire, pas après tout ce qu'ils avaient vécu ensembles, surtout pas après ce geste qu'il avait eut pour elle. Il lui avait sauvé la vie, il était impossible qu'elle ne soit qu'une fille parmi tant d'autre pour lui... et pourtant il était partit. Il avait disparu, la laissant s'imaginer les pires scénarios possibles, elle avait été jusqu'à se demander s'il n'avait pas trouver la femme de sa vie à Amsterdam, ce qui lui donnait une excellente raison d'y rester et l'ignorer. A chaque nouveau scénario, une petite voix lui disait qu'elle était complétement folle, mais elle ne savais sincèrement plus quoi penser.

Aujourd'hui, elle avait la confirmation qu'elle s'était trompé dans chacune de ses idées. Malgré son départ, elle lui faisait confiance et savait qu'il ne lui mentait pas quand il parlait de ses sentiments. C'est pour cela aussi qu'elle se devait de lui dire la vérité, pour ces foutus sentiments qui viendraient tout gâcher entre eux, elle en restait persuadée. Jamais Aladiah n'avait eut à justifier ses relation, peut-être un peu, mais cela ne changeait rien entre eux, alors que la révélation à venir risquait de changer bien des choses... Il avait autant de mal à l'entendre qu'elle n'avait du mal à le dire, pourtant elle s'obligeait à aller jusqu'au bout, parce que si elle ne le faisait pas, elle le regretterait. Le silence qui suivit sa révélation pesait dans la pièce, insupportable. Les yeux rivés vers le sol, elle n'osait même plus le regardé à nouveau et attendait une réaction, autre que ce silence qui en disait déjà long. « Hm … je suis un idiot. Je ne pouvais pas m’attendre à ce que tu me sautes dans les bras en me voyant revenir mais j’avoue que cet aveu me fout un coup quand même. » C'était pourtant ce qu'elle avait, malgré sa peine et sa colère, sa culpabilité aussi. Au fond peu-être qu'elle l'avait serré dans ses bras parce qu'elle ignorait quand elle en aurait à nouveau la chance. Il avait mis une immense barrière entre eux en partant, elle en faisait à présent un mur, même si ce n'était pas son intention. « Tu … tu n’as pas à t’en vouloir, c’est moi qui suis parti, c’est moi qui t’ai laissé tomber du jour au lendemain et ce qui m’arrive je le mérite. Enfin, au moins maintenant je sais que je n’ai plus d’illusions à me faire à notre sujet. » Il l'avait peut-être mérité, mais ça n'avait pourtant jamais eut envie de lui faire payer quoi que ce soit. Peut-être au début, un peu. Elle lui en avait tellement voulu de la laisser seule qu'elle avait fini par laisser sa colère prendre le dessus, avec cette envie de vengeance, mais au fond, tout cela était arrivé parce qu'elle était seule. Il l'avait laissée complétement seule et Aladiah avait combler à sa façon sa présence, même si ça n'avait pas réellement fonctionné. Allie relevait enfin la tête vers lui lorsqu'il terminait sa phrase, serrant légèrement les poings. Elle avait voulu joué, elle venait de perdre par K.O. Elias la laissait d'ailleurs là à encaisser tout cela pour aller lui s'installer dans le fauteuil. « Wow... T'abandonnes vite... » Pour quelqu'un qui se disait prêt à tout pour lui prouver qu'il n'avait pas mentit sur ses sentiments, il rendait vite les armes, beaucoup trop vite à son gout d'ailleurs. Elle avait été prise de court et surprise, son ton le faisait clairement comprendre. « Si j'avais su, je t'aurais balancé une connerie du genre il y a quelques mois, ça t'aurait épargné plusieurs heures de vol et tout... ça! » Eux séparés, son absence, Eliott, ils auraient pu s'épargner bien des souffrances si elle avait su qu'il ne lui fallait qu'une phrase pour renoncer. C'était supposé la soulager, leurs vies pouvaient reprendre telles qu'elles étaient avant l'opération et tout ce qui en découlait, mais ça ne faisait que l'énerver, la décevoir peut-être un peu aussi. Aladiah avait pourtant prié pour qu'il oublie ce qu'il lui avait dit, qu'il se contente de leur amitié mais au fond une partie d'elle avait sans doute espérer qu'il se batte pour eux, pour lui prouver qu'avec lui elle pouvait réussir à tenir une relation. « Tu ferais mieux d'aller dormir, on en reparlera plus tard... » Il était épuisé depuis le début, elle le voyait parfaitement, Allie se disait d'ailleurs que si elle lui accordait quelques minutes de silence, il s'écroulerait sur le fauteuil. Et puis ça l'arrangeait aussi de mettre un terme à la conversation. « Même pas, en fait... Il n'y a rien de plus à dire, je pense... va juste te reposer. On se voit plus tard, je suppose.» Il abandonnait, reprenait la place de son meilleur ami à qui elle n'avait pas besoin de justifier sa nuit et l'affaire était réglée. Pas comme elle l'avait espéré, mais réglée tout de même. Elle avait pris soin de parler sur un ton calme, tout à fait neutre comme s'il s'agissait d'une journée tout à fait normal.

Prenant une bonne inspiration, elle préférait le laisser seul et se rendre à la cuisine pour se calmer réellement et se servir un verre de jus d'orange. Elle avait toujours l'estomac à moitié vide et manquait elle aussi de sommeil, ce qui avait tendance à multiplier le moindre de ses sentiments par quatre, au minimum. Fatiguée, elle s'énervait beaucoup plus vite mais pouvait aussi fondre en larmes pour une connerie. Aujourd'hui, il s'agissait de tout sauf d'une connerie. Assise sur l'une des chaises hautes, elle regrettait déjà d'avoir autorisé cette première larme à sortir, sachant qu'elle avait bien du mal à s'arrêter. Après tout, elle s'en moquait, elle était complètement seule et en avait besoin, c'était le meilleur moins d'évacuer tout ce qu'elle pouvait ressentir actuellement.
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MessageSujet: Re: Aladiah & Elias ઊ i waste the chance that i've been given Aladiah & Elias ઊ i waste the chance that i've been given EmptyVen 6 Avr - 11:49

Elias Van Santen & Aladiah Hemingway
Il ne baissait pas les bras … il n’abandonnait pas, tout du moins il le faisait seulement aujourd’hui. Il n’était pas en état de combattre, car oui à ses yeux tout ceci devenait un véritable combat auquel il allait devoir se donner corps et âme, un combat dont il voulait sortir vainqueur mais qui allait se révéler difficile. L’avocat allait tout faire pour lui prouver sa bonne foi, pour lui démontrer que les propos qu’il avait pu tenir avant son départ étaient sincères et que, encore aujourd’hui, il les pensait, peut-être même plus que par le passé. Au cours de son absence il avait pu prendre conscience de l’importance qu’elle avait pour lui, de cette grande place qu’elle prenait dans son cœur même si jusqu’à présent il avait été trop fier pour l’avouer y compris à lui-même. D’autres s’en étaient déjà rendu compte à commencer par le père de la demoiselle qui l’avait pratiquement viré de chez lui pour qu’il rentre à New York et tâche de réparer son erreur même s’il avait tout de même pris le soin de lui dire de laisser du temps à sa fille. Malheureusement, le temps il n’aimait plus trop ça sans doute car la dernière fois qu’elle lui en avait demandé il était parti du jour au lendemain sans plus donner de nouvelles jusqu’à aujourd’hui. Oui, c’était un idiot et encore il trouvait le mot trop faible pour se qualifier. Chaque jour il regrettait un peu plus de ne pas avoir décroché, de ne pas s’être excusé même s’il aurait préféré le faire face à face, un peu comme ce jour-ci. Pourtant, c’était du temps dont il allait avoir de nouveau besoin. Du temps pour se faire réellement pardonner. Du temps pour prouver qu’il était sincère. Du temps pour savoir si ou non il était possible que quelque chose de plus fort se fasse entre eux même s’il ne cessait de se répéter qu’il avait gaspillé la seule chance qui lui avait été donnée. Elle méritait sans aucun doute mieux que lui mais il ne pouvait s’y résoudre, il ne supportait pas l’idée qu’elle aille avec un autre que lui même s’il n’aurait guère le choix, après tout c’était sa décision à elle, pas la sienne. Toutefois, il allait tout faire pour réussir … ce fut du moins ce qu’il continuait de se répéter avant l’aveu d’Aladiah, avant qu’il n’ait cette impression que tous les efforts qu’il prévoyait s’effondrent comme un château de sable sur lequel une vague serait passée.

Ce fut comme un coup de massue sur sa tête, un coup de trop par-dessus cette fatigue qui continuait de le tirailler, un coup qui remplaçait la panique qui l’avait envahi lorsqu’il s’était rendu compte que la jeune femme n’était ni à son bureau ni dans cet appartement. Elias ne tenait plus et même si le plus souvent il savait garder la tête haute, se montrer fier et laisser croire que rien ne l’atteignait, ce n’était pas le cas à cet instant précis. Il était face à Aladiah, devant elle le jeune homme n’était jamais parvenu à jouer la comédie car il savait qu’il n’en avait pas besoin, ils se connaissaient par cœur alors à quoi bon mentir ? La fatigue n’arrangeait vraiment rien à son état. Il aurait souhaité tenir et lui affirmer que ce n’était rien, qu’il lui pardonnait parce qu’elle avait eu raison et que ce n’était qu’un petit problème sur son chemin pour lui prouver qu’il l’aimait sincèrement mais Elias en fut tout bonnement incapable. L’avocat ne pouvait pas lui mentir. Il ne pouvait pas prétendre que cette nouvelle ne l’affectait pas puisque c’était loin d’être la vérité. Aussitôt que ces paroles eurent franchi les lèvres de la jeune femme il avait senti dans sa poitrine son cœur se serrer douloureusement et ses forces lui échapper un peu plus, ça ainsi que son courage. Néanmoins, il parvint à rester debout, à la regarder sans faiblir une seule seconde avant de se sentir réellement incapable de tenir plus longtemps sur ses deux jambes. Elias avait l’impression que tout l’appartement tournait, qu’il tanguait comme s’il s’agissait d’un navire prit en pleine tempête. Il savait que c’était la fatigue qui lui jouait un mauvais tour de plus et qu’il se sentait mal vis-à-vis de ce qu’il venait d’entendre mais aussi à cause du ton qu’il venait d’employer en s’adressant à Aladiah. Sa voix avait été plus cassante qu’il ne l’aurait souhaité. Elle avait parfaitement démontré sa colère et sa détresse suite à cet aveu, tout comme elle avait prouvé qu’en réalité il ne parvenait pas à être aussi fier qu’il l’était en règle générale. Le jeune homme aurait pu argumenté une fois assis. Il aurait pu justifier ses paroles et tenter de se rattraper mais il était tellement fatigué et au bout du rouleau qu’il n’en voyait pas la nécessité, vraiment pas.

« Wow ... T'abandonnes vite ... ». Elias resta immobile, la tête entre ses mains, inapte à relever cette dernière, craignant bien trop de croiser son regard après le ton qu’elle venait d’employer et cette vérité qu’elle lui balançait au visage. Oui … le jeune homme abandonnait mais uniquement aujourd’hui, uniquement parce qu’il se sentait plus qu’incapable de combattre, ce n’était vraiment pas le moment et le jour idéal pour cela même s’il mourrait d’envie de lui démontrer le contrairement et ce au plus profond de son être. « Si j'avais su, je t'aurais balancé une connerie du genre il y a quelques mois, ça t'aurait épargné plusieurs heures de vol et tout ... ça !». Cette fois il releva brusquement la tête, sa mâchoire se crispant malgré lui bien qu’il en fut heureux car ça lui permis de retenir un flot de mauvaises paroles qui venaient de lui traverser l’esprit. À la place, Elias resta silencieux, son regard poser sur le visage d’Aladiah qui, à présent, exprimait une colère certaine contre sa personne. « Tu ferais mieux d'aller dormir, on en reparlera plus tard ... Même pas, en fait ... Il n'y a rien de plus à dire, je pense ... va juste te reposer. On se voit plus tard, je suppose. ». L’avocat ouvrit la bouche mais aucun mot, pas même le moindre son n’osa en sortir comme si son cerveau était capable de se débrouiller indépendamment et tentait de lui sauver la vie, de l’empêcher de prononcer des paroles qu’il allait de nouveau regretter. Alors, le jeune homme se contenta de sceller à nouveau ses lèvres et il regarda la jeune femme s’éloigner en direction de la cuisine car malgré ces quelques mois d’absence il reconnaissait toujours dans quelle direction se trouvait cette pièce de l’appartement.

Elias aurait voulu se lever et se diriger vers sa chambre où son lit l’appelait mais il en fut incapable, collé au canapé sur lequel il venait de prendre place, le regard de nouveau perdu dans le vide tandis que mentalement il ne cessait de s’insulter. Étrangement, il ne parvenait pas à considérer que cette discussion était terminée, il ne le voulait pas et le jeune homme cherchait tous les moyens possibles pour s’y engager de nouveau, pour se défendre comme il aurait dû le faire. Étant avocat il devrait être capable de le faire, après tout ce n’était pas si différent de toutes ces fois où il avait défendu l’un de ses clients au tribunal … quoi qu’à présent qu’il y pensait plus en profondeur c’était bel et bien totalement différent car il ne s’agissait pas d’un procès mais bel et bien de sa relation avec Aladiah. Le jeune homme se redressa dans le canapé tout en fronçant légèrement ses sourcils avant de tourner la tête en direction de la cuisine. « Allie ? ». Sans attendre sa réponse, Elias quitta enfin le canapé, gagné d’un courage dont il ignorait la provenance et en quelques pas il rejoignit la cuisine où se trouvait la jeune femme, la regardant dans les yeux lorsqu’elle se tourna vers lui. « Il y a encore quelque chose que j’aimerais te dire avant de clôturer définitivement cette conversation. ». Enfin dire … ce n’était pas vraiment ce qu’il avait en tête mais au moins ça allait préserver l’effet de surprise. Elias s’avança de deux pas en avant de sorte à pouvoir prendre le beau visage d’Aladiah entre ses mains et avant même qu’elle ait le temps de protester ou de se dégager il déposa doucement ses lèvres sur celles de la demoiselle. Après quelques instants à faire ce dont il rêvait depuis plusieurs mois, le jeune homme dégagea doucement son visage de celui d’Aladiah puis ses mains de sur son visage sans pour autant la quitter des yeux. « Voilà … maintenant tu peux me haïr autant que tu le veux. ». Dieu qu’il avait envie de renouveler l’expérience et pourtant Elias n’en fit rien. Il parvint à se maîtriser et resta aussi près de la demoiselle qu’il le pu, si près qu’il n’aurait pas été étonné que Aladiah en profite pour lui donner la gifle du siècle, ce qu’il aurait pu mérité à agir ainsi. Seulement, il en avait eu besoin, autant pour retrouver la conviction qu’il était capable de lui prouver ses sentiments que pour lui démontrer qu’il n’en avait pas fini.
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MessageSujet: Re: Aladiah & Elias ઊ i waste the chance that i've been given Aladiah & Elias ઊ i waste the chance that i've been given EmptyDim 8 Avr - 22:31

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Il allait aller se reposer, elle comptait en faire autant et à leur réveil, l'un comme l'autre préfèrerait ignorer la scène de ce matin. C'est du moins ce qu'elle espèrait, même s'il était impossible d'oublier leurs paroles, ils pouvaient au moins jouer le jeu. Il était en colère, peut-être déçu.... surement même, triste peut-être aussi... Elle pouvait voir tout cela défiler sur son visage sans pouvoir y faire quoi que ce soit. Aladiah ne pouvait pas lui demander d'oublier ce qu'elle venait de lui dire, elle pouvait encore revenir sur tout ça et quoi qu'il se passe à l'avenir, ils vivraient avec. Elle se rassurait en se répétant qu'elle n'avait rien fait de mal, elle était aussi célibataire qu'Eliott ne l'était, personne n'était supposé leur en vouloir, surtout pas elle. Pourtant la voix qui lui hurlait qu'elle avait fait une énorme connerie était bien plus forte que l'autre et réussissait à la faire culpabiliser. Poussant un long soupire, elle avait simplement rejoint la cuisine pour les épargner d'une scène supplémentaire. Bien qu'en colère contre elle même, elle restait aussi très énervée contre Elias qui était partit sans un mot et si elle s'y mettait, cette colère allait faire des ravages dans leur relation.

Assise sur une des chaise haute, elle faisait doucement tourner le jus d'orange dans le verre qu'elle tenait dans sa main, totalement perdue dans ses pensées qui se bousculaient. Allie se revoyait sur ce lit d'hopital découvrir la vérité, découvrir ses sentiments peu de temps après, lui demander du temps. Ce jour là, elle avait eut une chance pour que tout soit parfait, elle avait obtenu une seconde chance dans la vie, aux côtés de quelqu'un qui l'aimait sincèrement. Aujourd'hui encore, comme tout les jours depuis celui là, elle se demandait qu'elle masochiste elle faisait pour ne pas avoir saisit cette chance. Elle fuyait le bonheur et l'amour comme la peste, mais uniquement parce qu'elle avait peur de tout perdre en fin de course. « Allie ? » La jeune femme sortait de ses pensées pour trouver la cuisine toujours aussi vide, si elle commençait à l'imaginer, elle n'était pas sortie de l'auberge. Elle n'avait pourtant pas rêver, quelques secondes plus tard, Elias s’avançait dans la cuisine. « Il y a encore quelque chose que j’aimerais te dire avant de clôturer définitivement cette conversation. » Elle la pensait clôturée à l'instant même ou elle l'avait quitté dans le salon et lui en voulait de ne pas se contenter de cela. Il était inutile de remuer le couteau dans la plaie, tant pour lui que pour elle. Allie levait pourtant les yeux vers lui, prête à entendre son "mot de la fin", elle n'avait pas l'impression qu'il lui laissait le choix de toute façon. Les battements de son coeur n'avaient sans doute jamais été aussi vite qu'au moment ou il posait ses lèvres sur les siennes, la prenant totalement au dépourvu. Combien de fois avait-elle imaginer ce baiser en se disant qu'il n'arriverait jamais? Qu'Elias était comme un frère pour elle et que cela révélait de l'inceste rien que d'y penser? Et pourtant, c'était encore plus fort que ce qu'elle avait ressentit en l'imaginant. Ce qu'elle était ressentait était effrayant, il était impossible de tenir à ce point à une seule personne. Cette peur et son estomac plus noué que jamais ne l'empêchait pourtant pas de lui rendre son baiser, sans trop se montrer entreprenante non plus. Elias finissait par se reculer doucement, alors qu'elle se laissait retombé sur la plante des pieds, puisqu'il était plus grand qu'elle. « Voilà … maintenant tu peux me haïr autant que tu le veux. » Baissant la tête, elle se mordillait la lèvre inférieure avec l'envie de se cacher, tant elle se savait toute rouge. Ces joues étaient en feu, elle le sentait, c'était bien une première qu'elle se retrouve gênée face à lui mais surtout muette. Elle ignorait ce qu'elle pouvait bien dire ou faire après cela. Est-ce qu'il lui confirmait que ce qu'elle ressentait pour lui dépassait de loin l'amitié? Définitivement. Cela ne voulait pas dire qu'elle se sentait plus prête qu'elle ne l'était il n'y a dix minutes. « Facile à dire, tu sais que je n'arrive pas à te haïr... » Elle lui avait encore prouvé en lui sautant au cou à son réveil, elle arrivait à lui en vouloir mais certainement pas à le détester, même si elle avait du répéter " je te déteste " un milliers de fois sur sa boite à messages. « Je ne pourrai jamais rien faire qui puisse te faire du mal volontairement, même si c'est difficile à croire avec... ce que je viens de te dire... Je ne pourrais jamais te mentir ou pire te tromper, parce que tu me connais par coeur, tu sais si je mens et je le sais aussi. Et je n'ai aucun intérêt à le faire... » Allie se stoppait un instant, dressant la liste dans sa tête de tout ce qui faisait qu'ils étaient supposés être ensembles. « Je suis sure qu'on se supporterait 24 heures sur 24, parce qu'on le fait déjà depuis des années, parfois tu mériterais même une médaille ! » Prenant une bonne inspiration, elle se donnait du courage pour conclure avec ce qui comptait le plus au fond, c'était même l'unique chose supposée avoir de l'importance à ses yeux. « Et... je t'aime. » Elle avait prononcé ces trois mots des dizaines de fois, ce n'était pas la première fois qu'il les entendait et c'était sans doute pas la dernière, ils sonnaient juste différemment aujourd'hui. Aladiah lui laissait à peine le temps d’assimiler ses paroles et reprenait de plus belle, de peur qu'il ne pense qu'elle scellait les choses, ce n'était pas du tout le cas. « Ça pourrait VRAIMENT être parfait... mais malgré tout ça, je ne suis pas sure d'en avoir envie. J'ai tellement peur de tout perdre au final. » Elle n'était pas revenue sur ses craintes depuis qu'elle lui avait demandé du temps, elle se confiait en quelques sortes à son meilleur là et non à son hypothétique futur chéri. Allie était totalement paniquée à l'idée de le perdre, de ruiner la relation qu'ils avaient depuis des années pour une amourette, alors qu'en somme, ce qu'ils avaient actuellement était déjà parfait. C'était idiot d'en vouloir plus et de prendre des risques, même si c'était aussi tentant.
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MessageSujet: Re: Aladiah & Elias ઊ i waste the chance that i've been given Aladiah & Elias ઊ i waste the chance that i've been given EmptyMar 10 Avr - 21:18

Elias Van Santen & Aladiah Hemingway
Effectuer ce geste lui avait traversé l’esprit plus d’une fois, ça oui. Depuis le jour où il s’était rendu compte que ses sentiments pour la jeune femme étaient plus intenses, plus importants que par le passé il n’avait eu qu’une chose en tête qui était celle de goûter aux lèvres d’Aladiah. Dire qu’il en mourrait d’envie était peut-être exagéré, néanmoins son désir s’en approchait grandement malgré tout. Il le savait, tout au fond de lui, il était certain qu’elle était la seule qui comptait réellement pour lui. Peu importait les femmes qui passeraient avant dans sa vie, celle-ci était la bonne, celle pour qui son cœur battait à tout rompre lorsqu’il la regardait. Elle était celle pour qui il aurait donné sa vie sans rien attendre en retour, sans même penser aux conséquences comme il avait su le prouver auparavant. Elias se savait capable de tout par amour pour Aladiah et ce même si avouer une telle attirance avait été si difficile. Ils se connaissaient depuis si longtemps. L’avocat l’avait considéré comme une sœur qu’il n’avait jamais eue pendant des années. Il en avait été proche plus qu’il ne l’avait été de n’importe qui d’autre, elle était sa meilleure amie, la seule personne qui comptait sincèrement dans sa vie. Ils se connaissaient par cœur, ils ne pouvaient pas se mentir et même s’ils se faisaient du mal c’était toujours de façon involontaire. Il avait sincèrement cru bien faire en partant, en lui laissant à la fois du temps et de l’espace pour réfléchir pour pas qu’elle ait à le voir tous les jours et à se répéter inlassablement les paroles qu’il avait pu prononcer. Elias n’était pas plus intelligent que le reste de la population peuplant cette planète. Comme tout le monde il lui arrivait de faire des erreurs, sans doute beaucoup plus que quelques-uns, mais il n’avait pas que des défauts. S’il l’avait blessé c’était loin d’être volontaire bien que son comportement au cours des derniers mois laissait supposer le contraire mais il était maladroit d’autant plus lorsqu’il s’agissait de ses sentiments pour la jeune femme. Au fond, cela restait quelque chose de nouveau pour lui. Certes, il avait aimé avant Aladiah, cependant il se rendait compte à présent que ce n’était pas comparable, loin de là. S’il avait aimé par le passé, il le faisait d’autant plus aujourd’hui avec elle. La sensation lui semblait si différente. Elias était souvent effrayé de la décevoir – ce qu’il avait déjà fait, il le savait – et il ressentait ce besoin de toujours la rendre heureuse, de voir aussi souvent et longtemps que possible ce magnifique sourire étirer ses lèvres auxquelles il venait de goûter dans un geste qui lui sembla fou sur le coup mais qu’il était loin de regretter.

Renouveler l’expérience le tentait grandement mais Elias parvint tout de même à se contenir cette fois. Bien qu’il en avait rêvé pendant des mois et des mois après avoir pris conscience de ses véritables sentiments pour elle, il savait pertinemment qu’à présent il devrait attendre pour avoir la chance d’effectuer une nouvelle tentative. L’avocat avait perdu l’effet de surprise mais surtout, s’il avait agit ainsi c’était avant tout et surtout pour prouver Aladiah qu’il ne baissait pas les bras contrairement à ce qu’elle avait pu supposer quelques instants plus tôt. Il était fatigué voilà tout. Épuisé par son vol, le décalage horaire qui se faisait déjà sentir et le changement radical entre Amsterdam et New York. Toutefois, il se devait de lui prouver qu’il ne mentait pas, qu’une fois de plus ses paroles n’étaient pas de simples mots qu’il prononçait pour lui faire plaisir ou encore pour se faire pardonner. Certes, Elias était loin d’oublier l’aveu qu’elle lui avait fait, rien que d’y penser de nouveau il sentait nettement dans sa poitrine son cœur se serrer et laisser propager une douleur qui faisait naître une légère pointe de colère. Savoir qu’Aladiah avait passé la nuit avec un autre était douloureux, ça lui faisait mal comme il n’avait jamais eu mal auparavant. À vrai dire cette douleur n’était en rien comparable avec celles que l’on pouvait connaître tous les jours, elle n’était pas physique mais elle n’était pas non plus psychologique, c’était une douleur étrange dont il se serait passé mais avec laquelle il pouvait sans doute apprendre à vivre parce qu’à présent plus que jamais il savait qu’il allait tout faire pour ne plus avoir à la ressentir. Oui, il allait se rattraper c’était une certitude qui ne le quittait plus désormais. Elias allait lui prouver qu’il était sincère, que ce simple baiser qu’il s’était permis de lui voler n’était qu’un début car pour rien au monde il ne la laisserait lui échapper, sauf s’il y était vraiment obligé, sauf si elle lui avouait aimer sincèrement un autre homme auquel cas il lui souhaiterait d’être heureuse même si l’avocat refusait d’y penser, pas maintenant, pas alors qu’il avait encore toutes ses chances.

« Facile à dire, tu sais que je n'arrive pas à te haïr ... ». Elias ne pu cacher un petit sourire fier et heureux qui vint étirer ses lèvres. Le jeune homme savait parfaitement qu’Aladiah ne pouvait le haïr ou tout du moins il s’en doutait au fond de lui. Il avait tout de même cru que sa colère envers lui suite à son départ et à son silence lui vaudrait un peu de haine de sa part, néanmoins il avait toujours plus ou moins su qu’elle en serait incapable comme lui n’aurait pas pu la haïr si leurs rôles avaient été inversés. « Je ne pourrai jamais rien faire qui puisse te faire du mal volontairement, même si c'est difficile à croire avec ... ce que je viens de te dire ... Je ne pourrais jamais te mentir ou pire te tromper, parce que tu me connais par cœur, tu sais si je mens et je le sais aussi. Et je n'ai aucun intérêt à le faire ... ». Son regard se posa doucement sur le visage de la jeune femme, sa tête légèrement penchée sur le côté. Un sourire quelque peu ému pris place au coin de ses lèvres tandis qu’il sentait comme un poids disparaître de sur ses épaules à chaque paroles qu’elle prononça. Il était étrange de se rendre compte qu’ils se connaissaient si bien qu’ils en venaient même à ressentir la même chose l’un pour l’autre soit cette impossibilité à se mentir et à se faire du mal. Dès le moment où il avait mis le pied à l’aéroport d’Amsterdam, dès le moment où il s’était rendu compte qu’il avait fait une erreur, Elias avait senti de la culpabilité l’envahir et une certaine haine envers lui-même à l’idée que ce simple geste pouvait la blesser. « Je suis sûre qu'on se supporterait 24 heures sur 24, parce qu'on le fait déjà depuis des années, parfois tu mériterais même une médaille ! ». Voilà qu’il commençait à se sentir perdu à entendre tant de bonnes choses alors qu’avec une toute autre personne qu’Aladiah il aurait tout simplement eu le droit à une crise de nerf – voir à une gifle – et puis rien d’autre.

« Et ... je t'aime. ». Elias l’avait déjà entendu prononcer ces paroles mais ça n’avait jamais été quelque chose d’aussi intense que cette fois-ci. Le jeune homme en fut tellement surprit que sa bouche s’ouvrit sans qu’aucun son n’en sorte, le regard plein de surprise. Pourtant, il était incapable de dire quoi que ce soit et dans sa tête ces deux petits mots se répétaient encore et encore sans vouloir s’arrêter, comme si son cerveau lui-même ne parvenait pas à croire une telle chose. « Ça pourrait VRAIMENT être parfait ... mais malgré tout ça, je ne suis pas sûre d'en avoir envie. J'ai tellement peur de tout perdre au final. ». Ceci aurait pu être une claque. Elias aurait pu mal prendre ces paroles après les précédents mots qu’elle avait eu à son égard mais ce ne fut pas le cas. À la place une énième et différent sourire apparu au coin de ses lèvres, l’expression de son visage restant douce tout en ayant ce petit quelque chose de rassurant. Toutefois, il hésita quelques instants. Le jeune homme craignait de donner l’impression de profiter de la situation, d’aller peut-être un petit peu trop loin. Néanmoins, s’il ne le faisait pas n’allait-il pas perdre une bonne occasion de prouver une fois de plus qu’il était sincère ? Balayant ainsi toutes craintes de son esprit, son regard se plongea dans celui d’Aladiah, sa main alla doucement se poser sur la joue de la demoiselle. « Ne pas en avoir envie et avoir peur sont deux choses totalement différentes. Tu ne pourras jamais savoir si tu n’essayes pas et s’il faut attendre, j’attendrais. Je ne vais sûrement pas commettre deux fois la même erreur, seulement je tiens à ce que tu saches que je peux te promettre que tu ne perdras rien parce que … ». Dévoiler ses sentiments et prononcer sincèrement ces deux petits mots semblaient être deux mondes tout à fait différents, quasiment opposés pour tout dire. Pinçant légèrement ses lèvres, Elias continua de regarder Aladiah droit dans les yeux, son expression toujours aussi douce et sa main toujours posée sur sa joue. « Je t’aime … sincèrement et à tellement point que par moment ça me fait peur mais je sais ce que je veux, je sais que je te veux toi et personne d’autre et rien ne pourra changer ça et ce qu’on a partagé jusque là ne disparaîtra pas pour la simple raison que c’est tout ça qui m’a mené à t’aimer Allie. ».
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MessageSujet: Re: Aladiah & Elias ઊ i waste the chance that i've been given Aladiah & Elias ઊ i waste the chance that i've been given EmptyMar 1 Mai - 21:31

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Ces derniers mois, Aladiah avait l'impression que sa vie prenait un sacré virage dans lequel elle était incapable de freiner, prenant ainsi de nombreux risques. La révélation des sentiments d'Elias - et accessoirement sa greffe - l'avait réellement chamboulée, la rendant incertaine pour la première fois de sa vie. Depuis toujours, la jeune femme savait parfaitement ou elle allait, quels chemins emprunter pour y parvenir et jamais elle n'en déviait. Elle s'était ce jour là retrouvée sans boussole, dans l'incapacité de prendre une décision et en avait ensuite payer les dégâts. En soit, c'était une preuve que sa détermination - bien que parfois exagérée - était ce qui la guidait dans la vie : au moins elle ne se perdait pas. Un seul moment d'incertitude et ele avait eut à endurer pas mal de choses : elle avait supporté cette nouvelle greffe, perdu son meilleur ami mais également Zachariah. Ce petit ami avec qui elle avait tant apprécié passer du temps, et pourtant, elle avait balayé leur histoire sans la moindre hésitation. Qu'elle y aie perdu son petit ami n'avait rien de tragique puisqu'elle l'avait voulu, mais Zach était avant tout un ami avec qui elle avait autrefois passé d'excellents moments et le fait qu'il la déteste ne lui convenait pas vraiment. Même si elle lui avait demandé du temps pour y réfléchir, qu'elle ignorait encore à ce jour s'ils avaient un avenir, elle s'était refusée à être en couple avec un homme tout en pensant sans cesse à un autre. Zachariah méritait bien mieux, c'était la moindre chose qu'elle pouvait faire pour lui. Le jeune homme n'avait pourtant pas réellement apprécié qu'elle le quitte sans explication et avait fini par l'énervée, assez pour qu'elle ne lui balance la cause de leur rupture au visage. Résultat, plus un mot en dehors de quelques remarques désobligeantes quand ils avaient le malheur de se croiser.

Elias était lui partit pour le bout du monde, ce qui avait été le plus dur à supporter. Perdre Zachariah n'était pas joyeux mais elle s'en était remise, rapidement. Pour être honnête, riposter à ses attaques et faire ses nerfs sur lui avaient même été bénéfiques, aussi innocent soit-il. Le manque d'Elias en revanche ne lui avait rien apporter de bon. Sa tristresse, son désespoir, sa peur, ses doutes, son enfermement, ses larmes... c'était à peut près les seules choses qu'il lui avait laissé en la quittant. Son amertume aussi, que les autres avait subit pour lui. Aladiah souhaitait sincèrement lui faire vivre l'enfer, au moins quelques heures, pour cela. Elle le détestait d'avoir pensé à partir et de l'avoir fait, d'avoir sans doute envisagé de ne pas revenir. Elle n'en savait rien et ne voulait surtout pas connaître la réponse. Ce baiser effaçait pourtant tout, en ne gardant que les bons moments qui leur appartenaient et qui étaient bien plus nombreux que les mauvais. Pour la première fois, elle se sentait faiblir suffisamment pour lui donner cette chance qu'il lui demandait. Ils étaient fait pour être ensembles, cela sonnait comme une évidence et plus elle y pensait, plus elle était prise de panique. Son coeur se débattait et s'acharnait au point d'être prêt à sortir de sa poitrine et ses mains étaient de plus en plus tremblotantes. Avant qu'elle n'ajoute un mot de plus - ou plutôt un nouveau monologue qui l'aiderait à se calmer - Elias venait poser sa main contre sa joue. Son geste eut l'effet recherché et apaisait légèrement sa panique sans pour autant ralentir les battements de son coeur. « Ne pas en avoir envie et avoir peur sont deux choses totalement différentes. Tu ne pourras jamais savoir si tu n’essayes pas et s’il faut attendre, j’attendrais. Je ne vais sûrement pas commettre deux fois la même erreur, seulement je tiens à ce que tu saches que je peux te promettre que tu ne perdras rien parce que … » La culpabilité l'envahissait, Allie l'avait poussé à partir et ne le réalisait que maintenant. Lorsqu'elle lui avait demandé du temps, cela lui paraissait évident qu'elle en avait besoin pour réfléchir à leur relation, à ce qu'ils pouvaient y perdre mais pas à ses sentiments. Elle en avait été certaines bien avant qu'il ne lui révèle les siens. La jeune femme comprenait maintenant que son meilleur ami ne l'avait pas comprise ce jour là, qu'il n'avait pas vu qu'elle l'aimait et que c'était exactement ce qui la torturait. Levant les yeux vers lui, elle l'écoutait sans interruption, malgré cette justification pressante qu'elle voulait lui donner. « Je t’aime … sincèrement et à tellement point que par moment ça me fait peur mais je sais ce que je veux, je sais que je te veux toi et personne d’autre et rien ne pourra changer ça et ce qu’on a partagé jusque là ne disparaîtra pas pour la simple raison que c’est tout ça qui m’a mené à t’aimer Allie. » Au fond, ils tenaient le même discours, sauf qu'Elias était prêt alors qu'elle ne l'était toujours pas. Aladiah du se reprendre à deux fois pour ne pas déposer à nouveau ses lèvres sur les siennes, c'était la meilleure réponse qu'elle pouvait lui donner. mais aussi une réponse qui scellerait et changerait leur relation. Il parlait de temps, elle en avait encore besoin malgré tout celui dont elle avait disposé. Les événements de cette nuit n'aidait en rien, elle s'en mordait les doigts mais ne pouvait à présent plus rien y changer. Elle finissait par rompre cette minime distance entre eux pour se blottir contre lui, posant sa tête contre son épaule. Allie avait sincèrement besoin de retrouver son meilleur ami, ne fus-ce que quelques minutes avant de renoncer à cette partie de leur relation. « Je suis désolée de te demander ça... d'attendre... » Soufflait-elle finalement dans un murmure avant de finalement s'écarter de lui. Allie s'en voulait vraiment mais se sentait incapable d'agir autrement pour l'instant. Cela ne changeait pourtant pas grand chose, il n'y avait personne d'autres et il n'y aurait plus personne, il était le seul qui comptait. La jeune femme avait pourtant besoin de ce temps d'adaptation, de pouvoir accepté l'idée d'"Aladiah et Elias" en tant que couple et non en tant que inséparables. Oui, car lorsqu'elle l'accepterait, tout serait parfait, elle ne voulait pas que le moindre doute persiste. « Je n'ai pas besoin de ce temps pour réfléchir à mes sentiments... ni aujourd'hui, ni la première fois que je te l'ai demandé. J'ai été et je suis maladroite, comme toujours, quand il s'agit de parler d'autre chose que du boulot... J'ai juste besoin d'enterrer cette peur bien loin pour éviter de me retrouver dans cet état... » D'un geste de la main, elle s'auto-désignait en priant pour qu'il comprenne la seule explication qu'elle pouvait lui fournir. Cette peur devait la laisser libre mais n'était pas encore prête à le faire et elle en était pur l'instant totalement dépendante. Aladiah refusait d'être une jeune femme qui vivait dans le doute et la crainte chaque jour, la peur de perdre tout. « Tu ferais mieux d'aller te reposer... j'avoue que je suis épuisée aussi, si tu t'écroules, il y a peu de chance que je réussisse à te ramasser et te trainer jusque la chambre...» Jolie façon de gagner le temps qu'elle lui demandait sans qu'il ne s'en aperçoive : le temps passait beaucoup plus vite dans les bras de Morphée et ils avaient tous les deux besoin de cette nuit volée. Aladiah ne put s'empêcher de lui voler un baiser, léger et beaucoup trop rapide à son gout, mais ils ne leur en fallait pas plus pour aujourd'hui, la conversation avait été bien assez éprouvante. Elle lui adressait un dernier regard, affichant toujours ce sourire qui ressemblait plutôt à une petit mine, culpabilisant toujours autant de les faire passer par là. Malgré la fatigue, le sommeil ne l'emportait pas, elle avait beaucoup trop de choses en tête pour parvenir à le troubler. Après de longues minutes d'hésitations, Allie finissait par se glisser dans la chambre d'Elias pour s'allonger à coté de lui le plus lentement possible pour éviter de l'éveiller. Ce n'était pas une première mais aujourd'hui, cela ne faisait que multiplier ses questions. C'est d'ailleurs dans ses réflexions et sa contemplation qu'elle finissait par sombrer, quelques secondes après avoir sentit le bras de son meilleur ami l'enlacer. Raté pour la discrétion miss Hemingway.
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