C’était sa chance quand même. Le seul dimanche qu’elle avait réussi à se libérer pour aller faire un tour chez ses parents, l’appartement était vide. Ils pouvaient bien se plaindre qu’il ne la voyait jamais après. C’était plus sa faute, elle avait fait l’effort. Elle lança un coup de fil à sa mère et lui laissa un long message de plainte dans sa boite vocale, comme quoi elle était une orpheline abandonnée en manque d’amour et qu’elle allait surement finir dans la rue avec des parents absents comme les siens. En somme un petit truc plein d’amour et pas dramatiques du tout. Décidée à ne pas s’être déplacée pour rien, elle monta dans son ancienne chambre, question de voir si elle pouvait récupérer un truc ou deux, mais son attention se porta plutôt vers la nursery. La porte était encore entrée ouverte et quand la blonde s’en approcha, elle put trouver Nelly en train de dormir dans son berceau. Hm. Ok then. Elle espérait que personne n’ait oublié la petite avant de partir quand même. L’Anglaise descendit rapidement en bas, faisant un vacarme de fou dans l’escalier et essaya rapidement les pieds du rez-de-chaussée. Elle alla sonner de nouveau à ses parents pour laisser un message, cette fois vraiment furieux, avant de se rappeler de regarder la terrasse. Dans le mille, elle trouva sa cousine là, sur une chaise longue, tel un lézard au soleil. « Nani ! » Elle attrapa un glaçon dans le drink posée à côté d’Anastasia et lui fit tomber dans le haut de son bikini. « Gosh Nani ! T’aurais pu me faire signe ! Je pensais que mes parents étaient devenus séniles et avaient laissé Nelly toute seule ! » C’était clairement la seule explication possible. Quoique la laisser avec Ana n’était sans doute pas beaucoup mieux. Elle fit une moue faussement boudeuse et se laissa tomber dans la chaise à côté. « Qu’est-ce que tu fais là de toute façon ? » De toutes les personnes à demander un coup de main de babysitting, ses parents auraient pu choisir quelqu’un qui n’avait pas un passé de psychopathes. « Tu es venue me porter mon cadeau d’anniversaire ? » Non parce qu’entre Lys et Luis, elle attendait toujours ein. Surtout que Lys arrêtait pas de se la ramener sur le sujet, tellement fier de son coup. Rosalie était pour sa part, toujours insultée qu’Ana ne l’ait pas reconnue plus tôt. « J’espère qu’il va valoir l’attente. »

Ana se sentait tellement bien là, sur sa chaise longue en train de dorer au soleil. Il faisait beau et chaud, Nelly dormait paisiblement plus haut et elle ne se serait pas crue à New York tant l’endroit était calme. C’était un après-midi parfait et elle allait pouvoir parfaire son bronzage en toute tranquillité. Elle avait beau être une pile électrique qui ne savait pas tenir en place, elle avait aussi besoin de ses moments où elle ne faisait absolument rien. Il fallait bien qu’elle recharge les batteries de temps en temps tant elle en faisait…« Nani ! » Enfin c’était sans compter sa cousine qui venait ni plus ni moins de perturber le calme ambiant. Et comme si elle ne lui avait pas fait assez peur – elle ne l’avait absolument pas entendue arriver – Rosalie avait cru bon de lui glisser un glaçon dans le haut de son maillot. Quelle peste ! « Gosh Nani ! T’aurais pu me faire signe ! Je pensais que mes parents étaient devenus séniles et avaient laissé Nelly toute seule ! » Ana se releva en gesticulant à cause du froid puis jeta un regard noir à la blonde à travers ses lunettes de soleil avant de lui jeter le reste du glaçon au visage. « Et toi tu aurais pu faire preuve d’un peu de délicatesse, je profitais du calme. » répondit Ana avec une moue boudeuse. « Puis Nelly va très bien, elle dort paisiblement, ELLE. » Quand même, elle savait s’occuper de bébés. Elle avait pris le baby phone avec elle et aurait accouru si elle avait entendu quelque chose. « Qu’est-ce que tu fais là de toute façon ? » La française la toisa par-dessus ses lunettes comme si la réponse était évidente. « Je bronze. » commença-t-elle en haussant les épaules. « Et comme je suis une merveilleuse nièce j’ai accepté de rendre service à mon oncle et ma tante préférés. » Tout à fait logique. Elle ne leur avait pas demandé plus de détails en fait, elle était juste venue comme ils le lui avaient demandé alors elle ne donnerait pas plus d’explications à Rosalie. « Tu es venue me porter mon cadeau d’anniversaire ? J’espère qu’il va valoir l’attente. » Ah oui, son cadeau d’anniversaire. Ana n’était plus très sure que la blonde le mérite pour le coup. « Absolument pas, tu l’as déjà eu en plus. Techniquement. » La jeune femme haussa de nouveau les épaules, elle savait qu’elle l’avait vexé mais elle s’en fichait éperdument là. « Comment va ton cuisinier ? » ajouta-t-elle d'un air nonchalant. Quitte à parler de choses qui fâchent...

La maison familiale n’était jamais vide. Donc quand n’y trouvait pas personne, on était en mesure de s’inquiéter. Rosalie avait grimpé tous les étages et avait trouver que sa nièce dans son lit. Bon, elle savait que ses parents vieillissaient, mais elle était certaine qu’ils n’étaient pas encore assez séniles pour laisser Nelly à elle-même. Tout s’expliqua quand elle trouva Anna sur une chaise longue, à se prélasser au soleil. Comme si elle n’avait pas assez de chez elle pour le faire. « Et toi tu aurais pu faire preuve d’un peu de délicatesse, je profitais du calme. » Rosalie fit une moue en recevant le glaçon par la tête et haussa les épaules. « I do what I want ! » Elle était chez elle et elle pouvait embêter qui elle voulait, Ana avait qu’à être ailleurs, du genre à rechercher son cadeau d’anniversaire. « Puis Nelly va très bien, elle dort paisiblement, ELLE. » L’Anglaise s’assit en face de sa cousine et prit son drink pour en boire la moitié en deux gorgées. « Oui, mais elle est encore plus chiante que toi quand on la réveille. » Elle pleurait des tonnes, elle ne comprenait comment son frère n’était pas encore sourd. Enfin, peu importe ce que Nelly faisait, elle voulait surtout savoir ce qu’Ana faisait chez ses parents. « Je bronze. Et comme je suis une merveilleuse nièce, j’ai accepté de rendre service à mon oncle et ma tante préférés. » Elle fronça les sourcils un instant. « There’s a trap somewhere. » Parce que c’était tout de même un peu louche que de toutes les personnes qu’il ait plus appeler,ses parents aillent appeler Anastasia. Rosalie ne lui demanderait même pas de s’occuper d’une plante. Elle était certaine que la Française oublierait toujours tout. Comme elle avait oublié son cadeau qu’elle lui devait depuis Mars. MARS !! On était en juin maintenant… « Absolument pas, tu l’as déjà eu en plus. Techniquement. » « Pas du tout, tu es juste très nulle et vexante de ne pas savoir me reconnaitre. » Personne ne lui donnait les cadeaux de Lys, elle ! « Comment va ton cuisinier ? » La jeune femme soupira et se coucha à son tour sur la chaise pour prendre un peu de soleil, enlevant son haut et détachant les bretelles de son soutif pour éviter les marques. « Tout de suite ein, même pas de ‘oh mais comment toi tu vas Rosalie ?’ ou rien, je vois. » Elle haussa les épaules. « Il va bien merci. J’ai son numéro si tu veux toujours, I know you tried to tap that. » Elle en riait encore.

Ana aurait pu passer une après-midi parfaite si Rosalie n’avait pas tout gâché. « I do what I want ! » Sa cousine était infernale, vraiment. Pourquoi fallait-il qu’elle vienne l’embêter comme ça ? Elle était sûre qu’elle n’avait pas de bonne raison en plus. Ana tira la langue à la blonde puis s’allongea à nouveau et ferma les yeux, tentant d’oublier sa présence. Mais c’était tout bonnement impossible alors elle soupira avant de se relever, fusillant Rosalie du regard à travers ses lunettes. Il fallait sans doute être un bébé dormant paisiblement pour être tranquille dans cette famille. « Oui, mais elle est encore plus chiante que toi quand on la réveille. » La française commença par récupérer son verre que sa cadette était en train de boire. « Va te chercher un verre si tu as soif, celui-ci est le mien. » Puis elle releva le menton d’un air arrogant. « Je parie que je peux être encore plus chiante qu’elle. » Sauf que Rosalie ou personne en fait ne voulait voir ça. Ça lui ne demanderait pas beaucoup d’efforts de se transformer en furie, elle avait eu quelques années d’entrainement et quelques bons exemples aussi. Rosalie lui demanda ensuite ce qu’elle faisait là, chez son oncle et sa tante, là où elle se trouvait très souvent depuis qu’elle était tout petite. Vraiment étrange hein. « There’s a trap somewhere. » Ana fronça les sourcils et plissa le nez. Elle avait très envie de lui tirer la langue à nouveau. « Je suis tout à fait capable de m’occuper d’un bébé tu sais. » répondit-elle d’un ton très sérieux. Elle avait gardé plusieurs bébés plusieurs fois et tous s’en étaient sortis indemnes donc vraiment, sa cousine injuste. Pour la peine, elle ne lui offrirait jamais son cadeau d’anniversaire, elle n’aurait qu’à attendre l’année prochaine. Surtout qu’elle l’avait déjà eu techniquement. « Pas du tout, tu es juste très nulle et vexante de ne pas savoir me reconnaitre. » La française se mit à sourire, puis soupira d’un air songeur. « J’ai tout de suite remarqué qu’elle était trop gentille pour être toi mais une part de moi a voulu espérer que tu te sois réellement adoucie. » Même Lys reconnaissait qu’elle était le double maléfique, elle n’y était vraiment pour rien elle. Pour continuer sur les sujets fâcheux, Ana décida de prendre des nouvelles de Luis, son « cuisinier ». « Tout de suite ein, même pas de ‘oh mais comment toi tu vas Rosalie ?’ ou rien, je vois. » « Mais toi tu as l’air en pleine forme. » Et elle en avait fait les frais alors non, elle n’avait pas besoin de confirmation. « Il va bien merci. J’ai son numéro si tu veux toujours, I know you tried to tap that. » Ana haussa les épaules, affichant un air coupable. « Peux-tu vraiment me blâmer pour ça ? » Elle n’avait pas fait la même chose, elle ? « Je ne savais même pas que vous aviez… quelque chose. Donc non, tu ne peux pas me blâmer. Mais t’inquiète hein, je resterai sage à présent. » Elle avait dû assez traumatiser le pauvre homme pour qu’il ait envie de la revoir de toute façon.

Rosalie n’avait jamais appris à partager, mais elle avait bien appris à se servir dans les affaires des autres. Surtout la bouffe. Et Anna ne faisait pas exception. « Va te chercher un verre si tu as soif, celui-ci est le mien. » La blonde aspira tout le reste du liquide par la paille, faisait exprès de faire ce bruit infernal que les enfants faisaient en finissant leurs liqueurs. « My house, my drink. » CQFD. Elle pouvait réquisitionner tout ce qu’elle voulait, c’était sa maison après tout. « Je parie que je peux être encore plus chiante qu’elle. » La blonde dévisagea son ainée. Vraiment, elle prenait de la fierté dans des dromes de choses. « Tu sais, je ne pense pas que c’est un exploit que tu devrais te vanter…. » Mais bon, Nani était un peu bizarre aussi. C’était pour ça que, personnellement, elle était très inquiète que ses parents lui aient laissé la garde de Nelly. Elle ne lui confirait pas la garde de son ombre, alors… « Je suis tout à fait capable de m’occuper d’un bébé tu sais. » L’Anglaise pencha la tête, cherchant de quel bébé elle pouvait bien parler pour avoir de l’expérience. « Tu veux dire, mis à part toi-même ? » Parce que ça ne comptait pas vraiment ça. Surtout qu’Ana n’était pas la plus indépendant comme fille. Enfin, d’ordinaire, elle aurait été plus gentille et mielleuse avec sa cousine, mais elle lui en voulait aujourd’hui. Parce qu’elle attendait toujours son cadeau d’anniversaire prévu en Mars. Mais Anna l’avait donné à Lys ! LYS !! C’était vexant, Rosalie s’attendait mieux de la part des membres de sa famille. « J’ai tout de suite remarqué qu’elle était trop gentille pour être toi mais une part de moi a voulu espérer que tu te sois réellement adoucie. » La jeune femme leva la main pour faire un doigt d’honneur à l’autre. Pute. Elle était beaucoup plus gentille et douce que Lys. Pourquoi est-ce que Minnie était la seule à la croire ? Les gens étaient tous très bêtes. « Tant pis, tu me devras le double de cadeau l’an prochain. » Ou beaucoup plus que ça ein, parce qu’Anastasia continuait d’accumuler les erreurs, en ne lui demandant même pas comment elle allait et passait directement au sujet ‘Luis’, sujet que Rosalie n’avait pas particulièrement envie d’aborder avec elle. Elle ne faisait pas confiance en Anna pour un sou. « Mais toi tu as l’air en pleine forme. » « Well, we will never know now. I might been dying and you won’t even notice. » Tant pis pour elle en plus, elle n’aura qu’à se sentir mal. « Peux-tu vraiment me blâmer pour ça ? » L’Anglaise pencha la tête sans répondre, c’était un assez bon point. « Je ne savais même pas que vous aviez… quelque chose. Donc non, tu ne peux pas me blâmer. Mais t’inquiètes hein, je resterai sage à présent. » Elle grimaça avant de ramener ses cheveux sur le côté. « On n’a rien du tout. Et tu ne peux pas être sage, tu es une peste. La pire peste. »

En plus de lui gâcher son moment de tranquillité, Rosalie venait de finir la boisson d’Ana. Quelle petite peste ! Elle était vraiment irrespectueuse. « My house, my drink. » La française tira la langue à la blonde d’une manière très enfantine. « C’est un argument en béton ma parole. » Peu importe si elle-même aimait l’utiliser quand elle était chez elle, c’était bien moins drôle quand il été utilisé contre elle. Du coup Rosalie ne méritait même pas qu’elle soit gentille avec elle. Surtout qu’elle doutait qu’elle soit capable de s’occuper de Nelly… Elle était très insultante en fait depuis tout à l’heure et Ana ne méritait pas ça. Pour lui donner une raison de penser si bas d’elle, Ana la menaça de devenir encore plus chiante qu’un bébé faisant un caprice. C’était quelque chose qu’elle était tout à fait en mesure de faire. « Tu sais, je ne pense pas que c’est un exploit que tu devrais te vanter…. » Ana haussa les épaules, elle s’en fichait un peu de ce que Rosalie ou qui que ce soit pouvait penser en fait. Elle avait un caractère de chien et pouvait être horriblement chiante quand elle le voulait et elle l’assumait totalement. Elle ne répondit rien et insista sur le fait qu’elle était capable de s’occuper d’un bébé lorsque sa cousine douta de nouveau d’elle. « Tu veux dire, mis à part toi-même ? » La jeune femme fronça les sourcils et regarda l’autre d’un air mauvais. Là encore elle ne trouva rien à dire. Le pire était qu’elle ne pouvait même pas lui jeter son verre à la figure étant donné qu’elle l’avait bu en entier. « Tu sais si j’avais pu j t’aurais vidé mon verre à la figure. Donc imagine que je l’ai fait. » Pour le coup Rosalie méritait bien de n’avoir eu aucun cadeau pour son anniversaire. Ana aurait pu lui en offrir un autre mais vu comme elle agissait là elle n’était pas prête de l’avoir. « Tant pis, tu me devras le double de cadeau l’an prochain. » « Ou pas du tout. » répliqua-t-elle alors. Elle allait devoir fournir beaucoup d’efforts pour se rattraper et de nouveau mériter de recevoir. « Puis qui sait peut-être que je vais officiellement choisir Lys comme cousine à ta place maintenant, elle beaucoup plus gentille avec moi que tu ne l’es toi. » Pour se venger Ana décida d’aborder le sujet Luis sans prendre de gants. Il lui en avait sans doute déjà parlé alors. Rosalie se vexa parce qu’elle n’avait même pas pris de ses nouvelles avant de parler de ça. « Well, we will never know now. I might been dying and you won’t even notice. » « Non, je persiste à dire que tu as l’air en pleine forme. Et si je me trompe eh bien tant pis, sache que je t’ai aimé au moins un peu. » Elle lui fit un petit sourire malin. Si elle espérait la prendre par les sentiments elle avait tout faux. Néanmoins comme il semblait y avoir un truc entre la blonde et le brun elle promit à sa cousine qu’elle serait sage à présent. Elle n’avait eu aucun moyen de savoir vu que Rosalie ne lui avait absolument rien dit. « On n’a rien du tout. Et tu ne peux pas être sage, tu es une peste. La pire peste. » Ana se mit à rire. « Rightttt. » Rosalie n’était vraiment pas convaincante. « Et oui, tu as raison. » ajouta-t-elle l’air songeur. « Mais bon si vous n’avez rien ça ne devrait pas poser de problème. » Elle ne ferait rien bien sûr mais vu que sa cousine s’évertuait à nier…

« C’est un argument en béton ma parole. » La blonde haussa les épaules, nonchalantes. Ce n’était pas elle qui faisait les règles après tout. On lui avait enseigné. « I did learn from the worst. » AKA Sofia et Ana, donc vraiment, elle n’avait rien à se blâmer. Sa sœur et sa cousine étaient tout simplement des cas sociaux. Elle ne comprenait pas pourquoi d’ailleurs, ses parents avaient laissé son bébé nièce en compagnie d’Ana, c’était beaucoup trop dangereux et elle était pas convaincue du fait que la petite, du haut de ses 3 ans à peine, soit capable de prendre soins du bébé de 24 ans. « Tu sais si j’avais pu j t’aurais vidé mon verre à la figure. Donc, imagine que je l’ai fait. » Fair enough. Rosalie hocha la tête et la regarda pendant un moment. « Je te lancerais volontiers dans la piscine, mais tu es trop lourde, donc imagine ça aussi. » Voilà, elle était quitte, même dans le monde imaginaire. Maintenant restait plus qu’elle soit quitte dans le monde réel, Ana lui devait encore son cadeau d’anniversaire, ça devait franchement problématique à son avis. Tellement que Rosalie souligna que l’an prochain, elle devra en avoir deux. « Ou pas du tout. Puis qui sait peut-être que je vais officiellement choisir Lys comme cousine à ta place maintenant, elle beaucoup plus gentille avec moi que tu ne l’es toi. » L’Anglaise fronça les sourcils. Pourquoi tout le monde croyait ça au fait ? Lys était tout simplement la pire double au monde ! C’était injuste ! « Well too bad for you ! And good luck, cause she ain’t that cute, especially in the morning. » Alors qu’elle, elle était juste parfaite tout le temps. Soit, elle avait peut-être été trop loin parce qu’Ana décida d’amener le sujet de Luis sur le tapis, sans même lui avoir demandé comment elle allait elle. Priorité de cette famille ! « Non, je persiste à dire que tu as l’air en pleine forme. Et si je me trompe eh bien tant pis, sache que je t’ai aimé au moins un peu. » La cadette croisa les bras et fit la moue. « Well I’m the doctor, and you are not. And let me tell you something, those story you hear about people being saved by someone saying ‘i love you’, never happen. So yeah. You’re useless. » Elle allait devoir mourir juste pour lui prouver son point maintenant, bravo ! « Rightttt. Mais bon si vous n’avez rien ça ne devrait pas poser de problème. » Bon point, bon point. « Oh well. Go ahead then. Just not on my couch. See if I care. » Elle ne pouvait pas l’empêcher, mais bon.

« I did learn from the worst. » Ana la regarda d’un air amusé avant de faire une mini-révérence. « Mais de rien. » Rosalie venait plus ou moins d’avouer qui était son modèle là et c’était vraiment flatteur. Même si elle se servait de ça contre elle ensuite. La française avait la “solution” pour ça : l’arroser avec sa boisson. Enfin, penser qu’elle le faisait vu que Rosalie l’avait terminée sans sa permission. Quelle peste quand même. « Je te lancerais volontiers dans la piscine, mais tu es trop lourde, donc imagine ça aussi. » Elle était pire qu’une peste en fait. Ana tira la langue à sa cousine. « T’aimerais ça avoir un corps aussi parfait que le mien, hein. » fit-elle alors en relevant le menton. Elle était absolument parfaite et Rosalie était juste jalousie. Elle avait de quoi en même temps. N’empêche, la blonde était vraiment insupportable. La française ne méritait absolument pas ça ! Pour le coup elle n’allait jamais lui donner son cadeau d’anniversaire et elle allait peut-être encore se tromper l’année prochaine. Elle avait même decide de choisir Lys comme cousine à sa place parce que Lys était bien plus gentille avec elle. « Well too bad for you ! And good luck, cause she ain’t that cute, especially in the morning. » « Quand on te connait toi on ne peut vraiment plus avoir peur de rien. » Surtout qu’Ana n’avait déjà pas peur de grand-chose alors il en fallait. Peu importe ce qu’elle dirait elle ne reviendrait pas sur sa decision en tout cas. Et pour la peine, tant qu’elle en était dans les sujets fâcheux et histoire de donner une vraie raison à sa cousine de lui en vouloir, Ana amena Luis sur le tapis. Rosalie tenta d’abord d’éluder en lui faisant remarquer qu’elle n’avait pas été polie et qu’elle aurait pu lui demander comment elle allait par exemple. Selon la française elle était en pleine forme mais bon comme on ne savait jamais elle précisa qu’elle l’aimait. « Well I’m the doctor, and you are not. And let me tell you something, those story you hear about people being saved by someone saying ‘i love you’, never happen. So yeah. You’re useless. » Ana haussa les épaules. Elle n’était vraiment jamais contente. « Eh bien tant pis, mais tu ne peux pas dire que je ne fais pas d’effort. » Elle lui avait dit qu’elle l’aimait quand même. « Et si tu as envie de me faire culpabiliser sache que ça ne fonctionne pas. » Et puis quoi encore. Finalement Rosalie accepta de parler de Luis mais seulement pour dire qu’il n’y avait rien entre eux. Bien, comme ça Ana avait le champ libre. « Oh well. Go ahead then. Just not on my couch. See if I care. » La française leva les yeux au ciel. « C’est bon Rosalie, tu peux arrêter de nier. Je ne suis pas stupide et je suis blessée que tu penses que c’est le cas. »

« T’aimerais ça avoir un corps aussi parfait que le mien, hein. » Rosalie regarda sa cousine complètement blasée pendant plusieurs secondes et cligna des yeux très lentement. « No. » Elle n’avait rien du tout à envier au corps d’Ana. Déjà elle était plus grande et ses cheveux étaient beaucoup plus épais et ses abdos étaient parfaits puis elle était assez souple et tout le reste. Vraiment, sa cousine était belle et tout ça, mais Rosalie se préférais largement. Rosalie se préférait largement à la majorité de la population en fait. Surtout des gens qui lui préféraient Lys. « Quand on te connait toi on ne peut vraiment plus avoir peur de rien. » « I’m a fucking delight. » Et elle était charmante en plus de ça, vraiment. Contrairement à Anastasia qui était sans doute la pire personne sur terre aujourd’hui. Même qu’elle ne lui demanda même pas comment elle allait (Rude.) avant de sauter sur le sujet de Luis. C’était insultant et vraiment énervant. Rosalie savait que sa cousine n’oublierait pas de si tôt, mais elle aurait tout de même aimé qu’elle ne le mentionne plus jamais. Jamais. « Eh bien tant pis, mais tu ne peux pas dire que je ne fais pas d’effort. Et si tu as envie de me faire culpabiliser, sache que ça ne fonctionne pas. » Comme si elle essayait de la résonner. Elle connaissait sa sœur et sa cousine assez pour savoir que quand il venait d’elle, aucune des deux n’avait un cœur. « I wasn’t. Trust me. » Pour faire preuve de sa bonne foi, elle lui donna même le feu vert pour aller vers Luis si elle en avait envie. Elle était qui pour les empêcher de faire quoi que se soit de toute façon. « C’est bon Rosalie, tu peux arrêter de nier. Je ne suis pas stupide et je suis blessée que tu penses que c’est le cas. » La blonde leva les sourcils et dévisagea la Française. « Don’t take this the wrong way. But you kind of are. But it’s ok, almost everyone is. » Sauf elle. Duh.