It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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BLOOMER LEAH & KÉSAR — « catch me when i fall... » ♥

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MessageSujet: BLOOMER LEAH & KÉSAR — « catch me when i fall... » ♥ BLOOMER LEAH & KÉSAR — « catch me when i fall... » ♥ EmptyDim 25 Sep - 17:57


BLOOMER LEAH & KÉSAR — « catch me when i fall... » ♥ 110924091501383866
Catch me when I fall...

« lenox hill hospital ♦ parfois, j’ai le sentiment que dieu a abandonné cet endroit il y a bien longtemps... »

BLOOMER LEAH & KÉSAR — « catch me when i fall... » ♥ 101226063559873706

Mercredi 21 Septembre 2011.

• New York City, Manhattan, Le Kenilworth, 11h31.

Vide. Irrévocablement et désespérément vide. C’était ainsi que Bloomer retrouvait l’appartement numéro quatre du Kenilworth qu’elle avait quitté ce matin là pour se rendre au cimetière et se recueillir sur la tombe de Loyce Livingston. Cela faisait près d’un mois qu’il les avait quitté — peut-être — pour un monde meilleur.
L’absence. Bloomer la ressentait plus que jamais ces temps-ci.
Elle avait longuement observée la pierre tombale sous laquelle reposait Loyce, la tête pleine de pensées et le cœur lourd. Pensant qu’il l’écoutait depuis les cieux, elle lui parlait. Elle lui racontait les récents évènements survenus dans la ville, lui confiait ses états d’âmes du moment — « On vit vraiment dans un monde de violence, de peur et de terreur, mon pauvre Loyce. Que des tarés, sur cette Terre. Heureusement, tu n’es plus là pour voir tout ça... Mais tu me manque, c’est horrible, Loyce. Tu as toujours été là pour moi, et là, j’aimerais tellement que tu sois avec moi... Je me sens si seule. (...) Tu as raison, je ne devrais pas me sentir aussi seule ; je suis bien entourée, quand même. Il y a mon cousin, Lou... et Késar. Oh Késar... Si j’ai réchappé à l’attentat, c’est grâce à lui. Je me sens tellement coupable de ce qui lui arrive. Il me dit que ce n’est pas ma faute, et je suis sûre que tu dirais la même chose, je te connais. Mais, c’est faux. Je n’aurais pas été là, il ne se serait pas jeté la tête la première là-dessous. Comme c’est dur, Loyce... J’aimerais tant que Dieu lui vienne en aide. »
Après avoir posé son sac dans l’entrée, la trace de larmes séchées sur ses joues, Bloomer avança dans ce qu’ils appelaient avec Késar « leur petit chez eux ». Elle parcoura du regard la pièce principale.
Vide. Irrévocablement et désespérément vide. Encore une journée où elle serait seule. Heureusement que de nos jours, il existe des moyens de communications. Ca ne remplaçait pas la présence des personnes, mais ça aidait à garder un contact oral et écrit. Et du contact, Bloomer en avait réellement besoin. Aussi, le temps paraissait passer plus vite sur un ordinateur. Elle trouvait toujours un moyen de s’occuper l’esprit quand elle était dessus...

La jeune femme s’installa alors avec son pc portable dans le salon et le mit en route tout en mangeant une pomme — ce serait son repas de ce midi. Impossible d’avaler plus.
Elle consulta d’abord sa boîte mail pour faire un peu de tri dans ses messages personnels comme professionnels, puis alla faire un tour sur Facebook et vit qu’elle avait de nouvelles notifications — « Késar Xanthos Athanas a publié sur votre Mur. »
Débuta alors une conversation aux réponses espacées entre les deux amoureux :

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Bloomer n’eut pas le temps de voir le dernier message de Késar. Elle était déjà sur le qui-vive — ne pas s’en faire, c’était trop tard pour ça. Mais, alors qu’elle avait déjà son petit trench sur le dos et son sac sur une épaule, prête à sortir de l’appartement, elle s’arrêta net en voyant son reflet dans la petite glace qui se trouvait à l’entrée. Elle s’en rapprocha et s’examina le visage. Pas le moindre soupçon de maquillage, un teint blafard et inégal, un regard vitreux, des mèches de cheveux mal peignées sortaient de sa queue de cheval faite à la va-vite.
Non, elle ne pouvait définitivement pas sortir dans cet état là. Késar devait avoir devant lui l’image d’une fille positive à l’esprit positif pour ne pas baisser les bras, et puis, agréable à regarder pour lui apporter un peu de gaieté dans cette période difficile qu’ils traversaient de nouveaux ensemble. Il devait voir qu’elle tenait le coup, et cela passait par toutes ces petites choses.
Elle reposa son trench et son sac à la hâte et se dirigea finalement vers la salle de bain.

• New York City, Manhattan, Lenox Hill Hospital, 15h32.

C’est à cette heure-ci que Bloomer arriva à l’accueil de l’hôpital. En jettent un regard en arrière, vers la porte d’entrée, elle pensa qu’il serait peut-être temps d’avoir un garde du corps. En effet, ses allées et venues entre Lenox et Le Kenilworth étaient scrutées de très près, et le fait d’être en voiture ne gênait visiblement personne pour la suivre.
Elle ne prit pas la peine de se présenter et lança un petit sourire à la standardiste avant de prendre l’ascenseur pour aller directement à la chambre de Késar. Au début, elle demandait encore la permission de monter pour le voir. Elle ne le faisait plus désormais et connaissait bien le chemin. Le personnel de l’établissement avait maintenant l’habitude de voir les deux jeunes ici. Lenox était presque devenu comme une seconde résidence pour eux avec tous les malheurs qu’ils avaient subis. Leur argent se dépensait dans les soins médicaux et les opérations depuis que Késar était fragile au niveau cardiaque. Ce n’était pas grave. La santé n’avait pas de prix.

Bloomer arriva à au bon étage et se dirigea vers la chambre de son fiancé d’un pas assuré. Elle se passa une main dans les cheveux avant de frapper à la porte, et n’attendant même pas une réponse, entrouvrit la porte et passa uniquement sa tête dans l’ouverture :

BLOOMER LEAH « Coucou ! »

Elle décrocha ensuite un grand sourire à son fiancé avant de pénétrer toute entière dans la chambre et de refermer la porte derrière elle. Elle se dirigea vers son lit pour le prendre dans ses bras et l’embrasser tendrement. Il semblait heureux de la voir, et c’était aussi le cas de la jeune femme. Elle prit une profonde inspiration et fit sur un ton qui se voulait joyeux :

BLOOMER LEAH « Alors ? Comment va notre petit Késounours aujourd’hui ? »

Elle passa ensuite ses doigts dans les boucles ébènes du jeune homme. Il n’avait pas l’air en pleine forme, mais ne semblait pas abattu non plus. Bloomer pensa qu’il y avait de l’espoir pour qu’il lui annonce peut-être une bonne nouvelle. C’était peut-être même pour ça qu’il voulait lui en parler « face à face » que lui annoncer cela au téléphone ou sur Facebook. Elle avala sa salive avant de dire plus sérieusement :

BLOOMER LEAH « Tu... Tu voulais me parler... de quelque chose, pas vrai..? »

BLOOMER + KÉSAR = ♥
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MessageSujet: Re: BLOOMER LEAH & KÉSAR — « catch me when i fall... » ♥ BLOOMER LEAH & KÉSAR — « catch me when i fall... » ♥ EmptyMar 27 Sep - 23:59

Regardant le plafond l'air plutôt attentif et même concentré, Késar remarqua une tâche qui apparaissait légèrement sur cette étendue blanche légèrement grise, qu'il contemplait bien trop souvent à son goût ces derniers temps. Ce plafond il n'avait rien de très intéressant, c'était pas un chef d’œuvre, une œuvre picturale devant laquelle on pouvait passer des heures en tournant la tête dans tous les sens pour essayer de voir les petits détails indispensable à la compréhension. Non en fait c'était juste un simple plafond quelque peu vieillit sur lequel se dessinait à quelques endroit des tâches blanche, comme si on avait voulu repasser une couche de peinture. Le jeune homme en avait déjà remarqué quelque une mais celle ci – qui pourtant était bien plus grosse selon lui – il ne l'avait jamais remarqué. Il l'examina un peu plus attentivement. La forme lui donnait l'impression d'une explosion de quelque chose de violent. Il secoua vivement la tête ; les mots explosion, bombes, attentats et tout ce qui s'y rapportait l'effrayait, maintenant qu'il avait vécut ce genre de chose. Enfin peut être qu'il aurait pu oublier – bien que ce genre d'expérience reste encré dans votre esprit jusqu'à la fin de vos jours – si les séquelles n'avaient pas été aussi grave. Comme il le disait, « Ca aurait pu être pire » c'est vrai. Il pourrait très bien ne plus être présent dans ce monde aujourd'hui, avoir rejoint Loyce, son ami qui lui manquait tant ; il pourrait être encore entre la vie et la mort, faisant ainsi vivre un vrai cauchemar à son entourage et surtout à Bloomer, bien que ceux ci soit plutôt habitué. Là et bien il avait juste perdu l'usage de ses jambes. Voir ça comme une chance, c'est ce qu'il essayait de faire chaque jour depuis l'incident et surtout il tentait de convaincre les autres là dessus mais au fond de lui il était clair que le sort s'acharnait tout simplement sur sa pauvre personne. Pourquoi lui ? La réponse à cette question il ne l'avait pas encore trouvé, mais une chose était sûr, sa vie était loin d'être simple et parfaite. Elle était plutôt parsemé d’embûche et de défit à relever, défis qui commençaient sérieusement à le fatiguer.
Un nouveau soupire, un regard vide posé sur la fenêtre de la chambre, seule source de lumière en ce milieu d'après midi. Késar se sentait seul, vide, à bout de force et peut être même que pour la première fois depuis qu'il avait atterri ici après l'attentat il ne se sentait plus la force de rien. « Coucou ! » la douce voix de Bloomer, voilà ce qui lui fallait pour le sortir de cet état minable de déprime dans lequel son état l'avait plongé. Un sourire s'afficha sur son visage fatigué alors que s'appuyant sur ses deux bras – deux des seuls membres encore fonctionnel de son corps - il se redressait quelque peu dans ce lit d'hôpital au draps blanc. « Salut » Elle s'approcha et lui profita de leur courte étreinte pour déposer ses lèvres sur sa joue avant qu'elle ne l'embrasse un peu plus tendrement. C'est fou comme un simple baiser, le simple contact des lèvres de Bloomer avec une quelconque partie de son corps pouvait l'apaiser et lui faire le plus grand bien ; lorsqu'elle était là c'était comme ci rien d'autre n'avait d'importance et en ce moment c'était sans doute ce qui fallait au jeune homme : on moyen d'oublier son état pour retrouver un minimum de sourire. « Alors ? Comment va notre petit Késounours aujourd’hui ? » Comment lui dire que ça n'allait pas et qu'il se sentait si mal chaque minutes qui passaient ? Comment lui expliquer qu'il se sentait vide et qu'il avait par moment des pensées horribles qui traversaient son esprit ? Comment lui dire qu'il était complètement perdu et désemparer face à cette situation qu'il n'avait jamais une seule fois dans sa vie penser avoir à vivre ? C'était impossible car trop dur de se confier la dessus ; mais peut être était-ce tout simplement un tout petit peu de trop.. après tout on lui avait annoncer quelques heures auparavant que bien qu'on l'autorise à sortir de l'hôpital, il devrait rester cloué dans un fauteuil roulant pour une durée encore indéterminé.
Késar sourit tout simplement, comme il le faisait si bien quand il avait besoin de cacher quelque chose qui le faisait souffrir. Certains pleurait, lui il souriait et il en riait même devant les autres comme si il espérait que les choses passent un peu mieux de cette façon ; c'était aussi sa technique avec Bloomer et apparemment elle marchait plutôt bien. « Il va très bien ! Je dirais même qu'il va beaucoup mieux depuis qu'une jolie brune est entrée de sa chambre » passant sa main sur la joue de Bloomer il écarta quelques mèches qui s'était glissé sur son visage, cachant légèrement ses yeux. « Et toi ? Comment ça va ? » Elle souriait, avait l'air d'aller bien et pourtant au fond Késar pouvait ressentir cette peur, cette tristesse présente chez sa fiancé depuis le jour ou tout avait basculé. Alors la réponse à cette question dans le fond il la connaissait déjà même si Bloomer allait sûrement faire comme lui, c'est à dire lui dire ce qu'il voulait entendre et non pas ce qu'elle ressentait réellement.
« Tu... Tu voulais me parler... de quelque chose, pas vrai..? » Il hocha la tête, maintenant peu sûr de lui. Ce qu'il avait à lui dire il le jugeait comme important, après tout il s'agissait là de son futur ou plutôt même de leur futur à tous les deux vu qu'ils formaient un couple unie mais il y avait cette boule dans son ventre qui se serrait un peu plus à chaque seconde qui passait. Il tenta de se décaler un peu pour lui laisser de la place et tapa légèrement le matelas pour lui faire signe de s'asseoir. Presque tremblant et pas très à l'aise, il attrapa la main de Bloomer qu'il regarda un moment tout en restant silencieux, cherchant ses mots, les bons mots.. puis il se lança.« Ouais.. en fait j'ai vu les médecins ce matin et..ils m'ont dit que je pourrais sortir d'ici peu de temps, sûrement un ou deux jours. » Le plus simple il venait de le faire en annonçant sa sortie presque imminente de cet hôpital de malheur qu'il fréquentait un peu trop souvent à son goût. Mais rapidement, sa gorge se noua encore un peu plus et un certains malaise qui s'installa en lui l'obligea à baisser les yeux sur leurs mains posé l'une dans l'autre « Mais.. ils m'ont aussi dit que.. je.. que je devrais garder le fauteuil.. peut être pour toujours.. » Ca lui faisait tellement mal de devoir dire ça à Bloomer lui qui lui disait depuis le début qu'il allait s'en sortir sans problèmes. Le brun n'y avait jamais vraiment cru lui même mais peut être avait il garder un petit espoir.. espoir qui venait de s'envoler avec cette annonce.


Spoiler:
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MessageSujet: Re: BLOOMER LEAH & KÉSAR — « catch me when i fall... » ♥ BLOOMER LEAH & KÉSAR — « catch me when i fall... » ♥ EmptyJeu 13 Oct - 21:28


BLOOMER LEAH & KÉSAR — « catch me when i fall... » ♥ 110924091501383866
Catch me when I fall...

« lenox hill hospital ♦ parfois, j’ai le sentiment que dieu a abandonné cet endroit il y a bien longtemps... »

BLOOMER LEAH & KÉSAR — « catch me when i fall... » ♥ 101226063559873706
Au passage des doigts de Bloomer dans son épaisse chevelure, le joli visage de Késar s’illumina — quelque peu, tout du moins — d’un pâle sourire. Un pâle sourire, certes, mais un sourire quand même.
A esprit positif, résultat positif.

KÉSAR XANTHOS « Il va très bien ! Je dirais même qu'il va beaucoup mieux depuis qu'une jolie brune est entrée de sa chambre. »

Naturellement, Bloomer baissa les yeux et se mit à glousser comme une petite enfant gênée.

BLOOMER LEAH « Ah, c’est vrai, je te plais ? »

Elle prit la pose et re-pouffa de rire en fin de phrase. Ses joues s’empourprèrent ensuite d’un léger rose qui venait mettre en valeur les petits coups de blush ajoutés plus tôt dans la salle de bain, et qui, n’ayant l’air de rien comme ça, avaient fait leur effet de façon subtile.
Il fallait croire que les efforts de Bloomer n’étaient pas si vains. Elle ne regrettait pas d’avoir fait un détour avant de partir de l’appartement.
En baissant les yeux, des mèches de cheveux travaillées vite fait au fer à lisser étaient retombées sur le visage de Bloomer que Késar écarta doucement en lui demandant sur un ton soucieux :

KÉSAR XANTHOS « Et toi ? Comment ça va ? »

Késar eut à peine le temps de finir sa question que Bloomer secoua la tête et enchaîna rapidement, sans même le regarder :

BLOOMER LEAH « Ca va, ça va. »

Et comme pour appuyer ses dires, Bloomer lui fit un grand sourire. Elle l’attendait au tournant, cette question, dont la réponse était déjà toute trouvée — évidemment, elle n’allait pas lui raconter ses pensées moroses et son long monologue adressé à Loyce ce matin ; évidemment, elle n’allait pas lui raconter l’immense solitude qu’elle ressentait tous les jours, et bien sûr qu’elle n’allait pas lui rappeler qu’elle vivait mal le fait qu’il lui avait sauvé la vie dans cette gare de Manhattan. C’était mieux ainsi. Bloomer n’avait pas besoin d’alourdir les peines de Késar déjà nombreuses.
A esprit positif, résultat positif.

Un court silence s’était installé, laissant planer le doute sur la sincérité de la jeune femme qui préféra aborder le sujet de sa venue ici :

BLOOMER LEAH « Tu... Tu voulais me parler... de quelque chose, pas vrai..? »

KÉSAR XANTHOS « Ouais... »

Sur le même mode que Bloomer, Késar hocha la tête pour sembler plus sûr de ce qu’il disait. Mais il s’agissait bien d’un semblant, car on le sentait plus ou moins anxieux. Il se décala un peu sur son lit et lui suggéra de s’asseoir, ce que Bloomer fit en silence. Il lui saisit la main et Bloomer sentit immédiatement qu’il tremblotait. C’était pratiquement imperceptible à l’œil nu, mais elle ne connaissait que trop bien son Késar pour ne pas se rendre compte de ce petit détail qui n’en était pas un.
Il resta comme cela, sérieux, silencieux, en regardant la main de Bloomer comme s’il en faisait l’étude.
Ce blanc était devenu trop long. On ne pouvait plus espérer quelconque nouvelle positive ; il fallait s’attendre au pire, maintenant. Bloomer posa son autre main par dessus celle de Késar et chercha son regard. Il releva enfin la tête vers elle et commença à parler :

KÉSAR XANTHOS « En fait, j'ai vu les médecins, ce matin, et... ils m'ont dit que je pourrais sortir d'ici peu de temps. Sûrement un ou deux jours. »

Bloomer ouvrit alors grand la bouche tout en fixant Késar et laissa un hurlement de joie en sortir avant de s’exclamer :

BLOOMER LEAH « Quoi, c’est vrai ?! Mon Dieu, mais c’est génial ! Ca veut dire que tu rentre ! C’est fini ! »

Les yeux brillants et le sourire accroché aux lèvres, Bloomer se jeta dans les bras de son fiancé et, ne pouvant plus retenir son bonheur, commença à l’embrasser partout — sur la joue, sur le nez, dans le cou.
Toute cette mise en scène pour ça au final ! Bloomer le savait. Ce « face à face », c’était pour ça. D’un seul coup, toute la pression retombait. Les dégâts de l’attentat étaient déjà derrière eux. Bloomer les voyait déjà reprendre leur petit train-train quotidien.
Ca aurait pu s’arrêter ici. Mais, Késar, lui, restait de marbre, les bras ballants et les yeux qui ne cessaient de cligner nerveusement. Bloomer le remarqua et, commençant à comprendre, ralentit la fréquence de ses baisers plein de chaleurs petit à petit jusqu’à le regarder droit dans les yeux.

BLOOMER LEAH « Il y a un ‘‘mais’’, c’est ça... »

Ce n’était pas une question, mais bien une affirmation. Késar lui confirma en acquiesçant froidement. Bloomer reprit sa position initiale sur le lit sans le lâcher du regard. Késar tint ce regard un moment, puis baissa la tête.
Sans le savoir, elle venait de lui compliquer la tâche encore davantage.

KÉSAR XANTHOS « Ils m'ont aussi dit que... je... que je devrais garder le fauteuil... peut être pour toujours... »

Bloomer sentit son estomac se retourner aux derniers mots de son fiancé. Sa bouche bougeait sans qu’aucun son ne sorte. Ses yeux étaient sans expressions, comme figés. Elle n’était pas préparée à entendre cela. Son esprit refusait d’entendre cette éventualité depuis le début et refuserait toujours de l’entendre.
A esprit positif, résultat positif. Pourtant, elle y croyait, bon sang...

BLOOMER LEAH « Le... le garder ? »

Elle sentait que les larmes voulaient lui monter, mais elle faisait tout ce qui était en son pouvoir pour les empêcher de remplir ses yeux.

BLOOMER LEAH « Pour... toujours ? »

Trop tard. Les larmes étaient plus fortes que sa volonté et envahirent ses pupilles. Késar lui avait pris la main, encore une fois, et s’était empressé d’ajouter :

KÉSAR XANTHOS « Peut-être, Bloomer ! J’ai dis ‘‘peut-être’’ ! »

Le regard du pauvre Késar était complètement perdu. Il avait bien insisté en vue de la rassurer, mais le pire avait été prononcé, et Bloomer voyait l’avenir bien sombre désormais.

BLOOMER LEAH « Tu... tu veux dire que... que tu... tu ne marcheras plus ? »

BLOOMER + KÉSAR = ♥
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MessageSujet: Re: BLOOMER LEAH & KÉSAR — « catch me when i fall... » ♥ BLOOMER LEAH & KÉSAR — « catch me when i fall... » ♥ EmptySam 5 Nov - 23:32

Le mensonge était quelque chose que Késar avait bannit depuis pas mal de temps de sa vie. Les mensonges dans sa famille il y en avait eu bien assez par le passé et il savait très bien à quel point cela pouvait détruire les gens. Pourtant depuis quelques temps il avait l'impression qu'il passait son temps à mentir, en fait depuis l'accident il soutenait à Bloomer que tout allait bien – ou du moins que ce n'était pas aussi pire qu'elle semblait le pensé mais tout ça n'était que mensonge. « Ah, c’est vrai, je te plais ? » Un large sourire vint illuminer le visage du brun qui s'amusa à la voir rougir de cette manière. Ca faisait un moment maintenant qu'ils étaient ensemble et pourtant la voir ainsi à chaque compliment qu'il pouvait lui faire l'amusait et l'attendrissait. « Je te trouve magnifique » Peut être n'était-il pas objectif après tout mais c'était pourtant bien ce qu'il pensait – un peu de vérité au milieu de tous ces mensonges ça ne pouvait pas faire de mal après tout – mais de toute manière Bloomer pouvait même se balader avec un simple sac à patate en guise de vêtement il la trouverait magnifique ; C'était sans doute l'un des effets de ce sentiments si étrange mais si fort qu'on appelait l'amour, ce sentiment qui l'avait envahit il y a bien longtemps et qui ne voulait le quitter, encore plus quand il était en compagnie de la jeune femme.
« Ca va, ça va. » répondit Bloomer lorsqu'il lui retourna la question. Un sourire s'esquissa sur le visage de Késar. Finalement il n'était pas le seul à mentir. Comment pouvait elle sourire ainsi après tout ce qu'elle, tout ce qu'ils avaient vécut. Non ça ne pouvait pas aller mais elle faisait comme lui, c'est à dire qu'elle cachait derrière ce simple sourire un mal être profond, une douleur, une plaie qui ne pouvait pas se refermer pas maintenant, c'était beaucoup trop tôt. Et puis maintenant il la connaissait bien sa fiancé ils avaient vécut assez de moments difficiles ensemble pour réussir à discerner sur ses traits, dans ses yeux, dans sa façon d'agir quand elle n'allait pas bien. Là c'était le cas, c'était certain mais le pire dans tout cela c'était sûrement le fait de savoir que les choses allaient empirer là maintenant dans quelques minutes, lorsque Késar aurait trouvé au fond de lui ce courage pour lui annoncer cette nouvelle terrible qui l'avait lui même détruit. A ce moment il s'en voulait. De quoi ? Et bien lui même ne savait pas vraiment. Il était le premier à dire que si il était là c'était juste à cause de ces abrutis qui avaient décidé de poser des bombes dans tout New York mais là tout de suite il avait l'impression que toute la peine que Bloomer accumulait depuis trop longtemps c'était à cause de lui. En fait il avait l'impression d'être un désastre ambulant.. et peut être qu'au fond c'est bien ce qu'il était. « En fait, j'ai vu les médecins, ce matin, et... ils m'ont dit que je pourrais sortir d'ici peu de temps. Sûrement un ou deux jours. » « Quoi, c’est vrai ?! Mon Dieu, mais c’est génial ! Ca veut dire que tu rentre ! C’est fini ! » Chaque mot, chaque geste et exclamation de joie qu'elle avait alors lui briser un peu plus le cœur. Son courage il avait l'impression qu'il allait le lâcher maintenant, au denier moment alors que si il l'avait fait venir jusqu'ici c'était justement pour ça, pour cette information cruciale mais qui, il le savait très bien, allait encore plus la détruire. « Il y a un ‘‘mais’’, c’est ça... » Késar soupira doucement à la fois soulager qu'elle ai comprit par elle même, ça lui enlevait un certain poids, mais aussi déstabilisé et presque paniqué face à cette situation très pénible. Il déglutit péniblement, garda un moment les yeux baissé alors que sa main tremblante serrait celle de Bloomer. « Ils m'ont aussi dit que... je... que je devrais garder le fauteuil... peut être pour toujours... » Cette nouvelle bombe était lancé et cette fois ci elle allait toucher le jeune couple et plus particulièrement Bloomer. Késar lui la regardait. Il aurait tant aimer afficher un sourire sur son visage pour la rassurer, comme il l'avait fait jusqu'à maintenant mais là il n'y arrivait plus. Trop de mensonge, trop de faux sourire .. Il n'en pouvait plus. « Le... le garder ? Pour... toujours ? » Les mots que les médecins avaient prononcé un peu plus tôt lui revenait à l'esprit et appuyait sur cette blessure qui c'était former à l'intérieur de lui. Non, peut être qu'il ne pourrait plus jamais marcher et au fond de lui c'est même ce qu'il pensait. Le pessimisme c'était son truc et pourtant il trouva la force de redresser la tête, de serrer la main de Bloomer et de lui dire quelques mots qui, il l'espérait, allait la rassurer. « Peut-être, Bloomer ! J’ai dis ‘‘peut-être’’ ! » Les larmes coulaient maintenant sur les joues de la jolie brune et Késar assistait à cet horrible spectacle avec cette impression que tout lui échappait, avec cette impression qu'il était une fois de plus la cause des problèmes de Bloomer mais qu'il ne pouvait cependant rien faire pour arranger quoi que se soit. « Tu... tu veux dire que... que tu... tu ne marcheras plus ? » Son doigts passa doucement sur les joue de Bloomer pour effacer les quelques larmes qui s'étaient échappé de ses yeux.. Ses yeux qu'il regardait et dans lesquels il ne voyait plus que de la tristesse et même pas une once d'espoir. Une fois de plus il valait mieux lui mentir et la rassurer pour qu'elle comprenne que tout allait bien se passer ; Mais comment pourrait il mentir là dessus alors que lui même était dévasté par cette nouvelle. Il avait perdu déjà beaucoup quand son cœur l'avait lâcher quelques mois plus tôt et maintenant c'était ses jambes. Bientôt se serait sans doute tout le reste. « Je ..Je sais pas Bloomer » Il soupira une nouvelle fois alors qu'il tira doucement sur la main de Bloomer pour qu'elle vienne se blottir contre lui. Là tout de suite, il avait vraiment besoin de sa présence et de sentir qu'elle était là et il se doutait que vu son état, elle aussi était dans le même cas. « J'espère que si .. mais malheureusement je peux rien te promettre » Ses lèvres se posèrent doucement sur la joue de Bloomer alors que ses bras lui permirent de resserrer un peu plus son étreinte. « Je sais que c'est difficile à entendre et d'ailleurs je.. je le comprendrais si jamais tu voulais.. qu'on arrête » Ces derniers mots lui avaient comme écorcher la langue tellement il avait eu mal en les prononçant. Jamais il ne pourrait survivre sans Bloomer et surtout pas dans l'état dans lequel il était maintenant et pourtant il savait aussi qu'il ne pouvait la retenir dans cette vie qui n'était sans doute à des années lumière de ce qu'elle avait espéré.
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