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Nolan & Loàn –« one more night with you »

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MessageSujet: Nolan & Loàn –« one more night with you » Nolan & Loàn –« one more night with you » EmptyMar 25 Oct - 22:33

Nolan & Loàn –« one more night with you » 326899loan

En ce moment, Nolan et moi étions comme deux amis inséparables. Etrange lorsque je repensais à ce qu’il c’était passé entre nous. Certains diront que nous ne sommes pas totalement passés à autre chose, qu’il y a anguille sous roche. Que je l’aime toujours… Qu’il m’aime toujours. Que nous trouvons notre compte à entretenir cette amitié. Je n’écoute même plus ce que disent ces soi-disant rumeurs. Au fond, je sais que le fait de rester si proche de son ex peut paraître inaccoutumé. Il fallait que je sois honnête avec moi-même, Nolan me plaisait toujours autant. J'en étais sûrement encore totalement amoureuse. Mais la vérité était là, face à moi. Lorsqu’il me regardait je ne voyais que ça : sa tromperie. C’était une image que j’avais du mal à oublier. Un souvenir que je gardais au fond de moi malgré le fait que je voulais l’oublier. Comment oublier un acte qui vous a profondément blessé ? Je n’avais pas oublié que c’était la personne que j’aimais qui m’avait trahie…

Jusqu’à aujourd’hui, rien ne c’était effacé de ma mémoire. J’avais encore mal, j’y pensais encore et encore... Et malgré ça, je l’avais pardonné. Ça, c’était ce que je laissais paraître. Je laissais penser que j’étais passée à autre chose, que la tromperie de Nolan était du passé. Tout à l’intérieur de moi, je pensais le contraire de toutes les conneries que je racontais. Des conneries, des mensonges. Rien de cela n’était vrai. Je me demandais constamment pourquoi il avait fait ça ? Quelle était sa raison ? J’étais une femme blessée, humiliée, qui se remettait difficilement de sa rupture amoureuse. Je jouais la forte tête, la femme qui gère parfaitement ses sentiments et son ressentit. Mais je trichais profondément…

Je trichais tellement bien que j’étais capable de passer un temps incroyable avec mon ex. A croire que je lui avais effectivement tout pardonné. Je me mentais pour mieux me persuader. Passer du temps avec lui me convenais, puisqu’il était évident que nous ne nous remettrions pas ensemble. Je jouais un rôle de composition qui ne me ressemblait pas. C’était saugrenu, certes mais cela me convenais pour l’instant… Pour l’instant. Ce soir ressemblait à tous les autres soirs : une fête, Nolan, moi et les autres. Jusque là tout était normal. Il était venu me chercher en voiture, comme d’habitude. La fête se déroulait dans un club privé de l’Upper East Side. L’ambiance entre nous était comme à son habitude, remplie faux-semblants. Évidemment, nous nous sourions, nous nous lancions des regards en coin. Pour moi, c’était une situation que je qualifiais d'ambigüe…

Une fois arrivés dans le club, nous sommes allés prendre un verre. Je commandai un cocktail alcoolisé. Il m’en faudrait une bonne dose pour pouvoir regarder sans broncher des filles s’approcher de Nolan comme des abeilles à un pot de miel. Je regardais Nolan mon verre à la main. J’allais trinquer, j’élevais donc mon verre avant de lancer « A nous, Blackheart » et je bu une gorgée de mon cocktail. J’avais toujours aimé son nom de famille. Rien qu’en le prononçant, je me disais qu’il lui allait comme un gant, malheureusement pour moi. Je l’appelais souvent par son nom de famille. Juste pour l’embêter, jouer ma fille indifférente, avoir une toute petite emprise sur mes sentiments… Parce que de l’emprise sur mes sentiment, je n’en avais plus du tout.



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MessageSujet: Re: Nolan & Loàn –« one more night with you » Nolan & Loàn –« one more night with you » EmptyMar 25 Oct - 23:36

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one more night with you
loàn & nolan


    Tu peux le faire, mon vieux. Je me regardais dans le miroir et prit mon air le plus convaincant. Un léger sourire, les sourcils froncés, oui, ça allait. J’en étais capable. J’arriverais à ne pas regarder Loàn d’un air hébété toute la soirée. J’étais avocat, c’était mon boulot, plaider pour les gens, faire croire aux autres ce dont je n’étais moi-même pas sûr. Ça aurait dû être facile, dans ma position, simuler une amitié sincère avec Loàn. Etonnamment, ça ne l’était pas. Chaque fois que je la voyais, j’avais en tête la façon dont j’avais réussi, en quelques minutes à peine, à tout foutre en l’air. Elle me renvoyait une atroce image de moi-même, celle d’un connard de premier ordre qui ne sait pas retenir la fille parfaite quand elle est dans ses bras et pourtant, je n’arrivais pas à me passer d’elle. Tant pis de la dégringolade de mon estime de moi-même quand je la voyais, du moment que je la voyais. J’avais accepté avec plaisir de l’accompagner à une soirée dans l’Upper East Side, plus charmé par l’idée de passer une soirée avec elle que de voir tous ces gens que je connaissais. Quand elle me l’avait demandé, ça m’avait tout l’air d’être une bonne idée. Désormais, quelques minutes avant de partir la chercher, je n’en étais plus sûr. Peut-être que cette situation douloureuse devait cesser. C’était du pur sadisme, je me torturais pour rien, car tout espoir de la reconquérir avait foutu le camp. Je savais que je devrais l’appeler, me désister, arrêter de répondre à ses coups de fil, petit à petit perdre le contact… Cela ferait moins mal. Je n’aurai pas à me rappeler de reprendre ma respiration chaque fois que je la vois. Je n’aurais pas à contrôler chaque mot qui sort de ma bouche pour éviter de lui avouer ces choses que je regretterais immédiatement. Pourtant, comme un pantin, complètement indépendamment de ce que me disait ma tête, j’ai enfilé ma veste, pris mes clés, et je suis sorti. C’était parti pour un tour.

    La soirée avait tous les éléments qui importaient : un cadre intéressant, un open bar, et des jolies filles. Avant, ç’aurait été un critère capital pour aller à une soirée, rien que pour le plaisir des yeux et pour pouvoir jauger mon degré séduction. Désormais, c’était désespéré, dans le but de croiser le regard d’une demoiselle qui me ferait oublier Loàn. Qui me prouverait que passer à autre chose est possible, que je ne vais pas rester toute ma vie à attendre un geste de sa part, en vain, comme un crétin. Elle ne me facilitait pas les choses, à débarquer avec sa moue provocatrice, sa silhouette parfaite et son sourire qui faisait faiblir mes genoux. Elle ne se rendait absolument pas compte de l’effet qu’elle avait sur moi, du moins je faisais tout pour. Je n’avais pas le droit d’espérer quoi que ce soit de plus, je m’étais suffisamment assuré que ce ne serait jamais plus possible entre nous. Pourtant, à la façon dont elle me regarda en entrant dans le club, mon cœur fit un bond. J’étais toujours amoureux, je le sentais un peu plus douloureusement dans chaque phrase qu’on échangeait mais d’un autre côté, j’appréciais cette relation ambiguë qu’on partageait. Pas bien définie, amitié un peu louche, c’était déjà tellement plus que je n’en avais espéré au début. Arrivés au bar, elle commanda un cocktail, moi un whisky, que je m’apprêtais à descendre cul-sec – j’en avais bien besoin – mais je mis le frein en me rappelant qu’il fallait la jouer mine de rien. Redescendant mon verre, elle se tourna vers moi et son regard m’électrisa. Okay, finalement, cul-sec était une bonne idée. Je finis mon verre en une autre gorgée et demandai d’un geste de main au serveur pour une repasse. Me laissant envahir par le son des basses et l’ambiance intimiste, je me décontractai. Arrête de serrer les dents, Blackheart. Détend-toi. Aucune raison de t’en faire. Commençant seulement à profiter de la soirée, je m’adossai au bar après avoir pris le deuxième whisky tendu par le barman, que j’entrechoquai avec le cocktail coloré de la belle brune. « A toi, Jones. » Dès qu’elle m’appelait par mon nom de famille, je répondais en utilisant la dernière partie du sien. Ça faisait partie de notre jeu et chaque fois qu’elle prononçait Blackheart, je sentais ce mot résonner dans sa bouche avec une consonance nouvelle. Ce nom que j’avais souvent considéré comme une malédiction devenait intriguant, dans ses lèvres.

    J’allais lui proposer de se lancer dans la foule pour trouver l’organisateur de la fête, un pote à Loàn qu’elle m’avait présenté un an auparavant, pour le saluer mais je n’en eus pas l’occasion. Un type que je connaissais du boulot, grand brun aux airs latinos, s’approcha avec un regard carnassier. Il dévisagea Loàn et j’eus une envie soudaine de lui lancer mon poing dans la figure. Mais je me contentais de hocher la tête en guise de salut. « Alors, tu me présentes pas, Nolan ? » Mes dents claquèrent sous mes mâchoires crispées. Cette soirée s’annonçait longue. Je pris une longue gorgée de ma boisson et décida que de toute façon, je ne pouvais pas faire grand-chose. « Loàn, je te présente Owen, un collègue. Owen, voici Loàn, mon ex. » Le message était clair. Je détestais le terme « ex » habituellement, car il était trop définitif, trop irrévocable et que je voulais qu’elle soit tout sauf une ex. Mais si j'insistais là-dessus, c’était pour lui dire dans ce code masculin chasse gardée, bas les pattes. Owen n’eut pas l’air de comprendre le message et détailla Loàn d’un air intéressé. Je resserrai mon emprise sur mon verre, menaçant de le briser. Je haïssais ce type soudainement, je le haïssais.




Dernière édition par Nolan S. Blackheart le Mer 26 Oct - 15:38, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Nolan & Loàn –« one more night with you » Nolan & Loàn –« one more night with you » EmptyMer 26 Oct - 0:43

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Nous étions les acteurs de nos propres vies. Nous jouions des rôles qui ne nous correspondaient pas. Mais nous étions crédibles, au fond, c’est ce qui était important non ? Je jouais le rôle de la femme intouchable, invincible, que rien de touche. Lui, jouait le rôle de l’homme qui a oublié ses erreurs qui fait comme si tout allait pour le mieux, dans le meilleur des mondes. Notre jeu d’acteur était digne des plus grands. Il croyait mes paroles, je buvais les siennes. J’étais toujours intriguée par Nolan. Ce beau jeune homme à la tête blonde. Ne lui donnez pas le bon dieu sans confession trop vite. J’étais passée par la case « brisage de cœur » et me relever de cette étape était dur. Lorsque je le regardais à mes côtés, il m’arrivait de m’imaginer que nous étions toujours ensemble. Ça m’arrivait, comme ça, sans raison particulière. Une once de nostalgie peut-être. Je vis Nolan s’enchaîner un verre, puis un deuxième, cul-sec. Je souris tout en posant ma main bienveillante sur son avant bras « Prends ton temps, on vient d’arriver… » personne n’allait lui voler son verre. En revanche, quelqu’un risquait de lui voler son ex copine, comme il le dit si bien. Un jeune homme aux origines surement latines vint saluer Nolan. Je ne lui portais pas vraiment une attention particulière. Je revins aussi vite à mon cocktail. « Alors, tu me présentes pas, Nolan ? » Je tournais alors la tête une seconde fois en direction de cette personne que je ne connaissais pas encore. Je souris. Ce gars était tout l’inverse de Nolan. Lui était blond, les yeux clairs. L’autre était brun, la peau tendance mate. Il me présenta un collègue de travail. « Loàn, je te présente Owen, un collègue. Owen, voici Loàn, mon ex. » j’écarquillais un sourcil. Avait-on besoin de me le répéter ? Il avait semblait insister sur le fait que j’étais son ex. Je pensais que c’était pour me montrer indirectement que tout était bien terminé entre nous. Le doute n’était plus permis et le message était bien passé… « Enchantée Owen… » lançais-je au jeune latin avant de regoûter à mon cocktail. J’étais la spécialiste du regard désintéressé, j’en usais et en abusais souvent. Au fond, j’étais réellement désintéressée par ce gars. Malgré moi, le seul que je voyais ici, c’était lui. Nolan Blackheart. Même en me faisant violence, en me re-mémorisant sa tromperie, j’étais toujours aussi dingue de lui. Aussi fou que cela puisse paraître j’en étais toujours amoureuse. Putain ! L’œil du latin n’en finissait pas de me dévisager, ça en devenait presque gênant. S’il pouvait me dévorer toute crue, je suis sûre qu’il l’aurait fait. Owen s’avança vers moi et me tandis sa main en même temps qu’il lançait « Je te l’emprunte un moment ». Le regard plutôt perplexe et l’air gêné, je n’osai pas refuser la proposition d’Owen qui semblait savoir ce qu’il voulait. Après tout, je n’étais que son ex, non ? Je posai mon verre, et avant de m’éloigner de mon poste et jetai un regard à Nolan, que je laissai seul à son bar…

« Je te la ramène, promis » lâcha Owen à Nolan avant de s’éloigner. C’était avec lui que je voulais rester et non pas le latino. En parlant de lui, il nous amena au milieu de la foule qui dansait. Malgré mes regards insistants vers le bar, je n’arrivais pas à voir Nolan à cause du monde devant moi. Etant obligée de danser, je m’exécutai et dansai. Certes, c’était un très beau jeune homme et la plupart des jeunes femmes de cette soirée se seraient jetées dans ses bras. Mais, mon esprit était brouillé. Une seule image m’apparaissait. Et ce n’était pas celle d’un brun aux yeux marron et aux origines latines. Mais plutôt celle qui ne me quittait pas depuis déjà trop longtemps, l’image d’un blond, aux yeux bleus, au regard déterminé. Après quelques longues minutes, le morceau se termina et j’en profitai pour lui glisser à l’oreille « On se voit plus tard, okay ? Ravie de t’avoir rencontré Owen… » et je m’éclipsai rapidement. Je voulais bien être sympa, oui, mais je ne voulais pas non plus me forcer... Pour quoi ? Rendre jaloux Nolan qui finalement à bien préciser que j’étais son ex. Forcément, Owen avait sauté sur l’occasion, c’est son ex, donc elle est disponible. En apparence oui, mais dans mon cœur, c’était une toute autre histoire…

Je revins m’assoir à ma place, sans jeter un seul regard à Nolan qui devait sans doute s’être imaginé beaucoup de choses. Car si je ne pouvais le voir de la foule, lui, ne pouvait pas non plus me voir du bar. Je pris mon cocktail en main, bu une gorgée et osai enfin regarder Nolan qui justement, avait ses yeux braquer sur moi. « Quoi ? » S’il pensait que j’avais apprécié danser avec son collègue il se trompait. Mais est-ce que j’allais jouer la carte de la jalousie ou de l’honnêteté ? Au fond, j’avais bien envie de savoir s’il se fichait bien que je sois son ex. Je voulais bien voir si ça lui faisait quelque chose… Je voulais voir un signe…




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MessageSujet: Re: Nolan & Loàn –« one more night with you » Nolan & Loàn –« one more night with you » EmptyMer 26 Oct - 16:32

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    Tout à coup, j’avais des envies de meurtre. Les jointures de mes doigts étaient devenues blanches tellement mes poings étaient serrés. Je partageais jusque-là des bonnes relations avec Owen, un type sympa, ambitieux, quoi que fort compétitif. Je n’avais jamais vraiment vu ça comme un défaut, puisque je l’étais aussi quand je m’y mettais, mais tout à coup ça me paraissait être le pire trait de caractère du monde : il obtenait toujours ce qu’il voulait. Et j’avais bien peur que ce soit Loàn, ce qu’il voulait ce soir. Je le savais, je ferais mieux de partir tout de suite. Tout plutôt que de voir ça. Je ne saurais pas me retenir de me jeter sur lui s’il la touchait. Et ce n’était pas vraiment la chose à faire, défigurer un collègue, même s’il était clair et net que tout embryon d’amitié avec Owen était mort à jamais à l’instant où il avait posé ce regard sur Loàn. Ce regard dont, je le sais bien, j’use moi aussi. Ce regard de défi, de satisfaction, ce regard de prédateur. Un regard qui tout à coup me dégoûtait. Non, je ne pouvais pas rester pour voir ça. Pourtant, je ne fis pas un geste. Je le laissai m’enlever Loàn sans broncher, les regardant mornement s’en aller côté à côté. Ils se mêlèrent à la foule sur la piste, et je suivis la belle brune des yeux jusqu’à ce qu’elle disparaisse totalement de mon champ de vision. Comment j’avais pu croire une seule seconde que sortir avec elle en tant qu’amis était une bonne idée ? Qu’est-ce que je pouvais être con. Tout à l’heure j’avais été trop occupé à m’inquiéter de la façon dont je devais me comporter autour d’elle pour m’intéresser au vrai problème : cette putain de jalousie qui m’empoisonnait les veines dès qu’un type se retournait sur elle, ou laissait son regard traîner sur elle un peu trop longtemps. Elle était magnifique. La plus belle femme dans le club sans la moindre concurrence. Comment j’avais pu croire que je saurais la garder pour moi tout seul ? Je devais vraiment revoir mon ego à la baisse si ça m’avait paru si évident qu’on passerait la soirée ensemble, même en tant qu’amis, même sans rien tenter de plus. Logique qu’Owen soit venu la trouver, pour l’avoir vu draguer de nombreuses fois, je savais qu’elle était totalement son genre. Mais en y pensant, elle était le genre de toute personne qui avait des yeux. Connard d’Owen.

    Me retournant intuitivement vers le bar pour éviter de les voir – réflexe assez stupide puisqu’ils étaient complètement cachés par la foule – je commandai un troisième whisky au barman. Je sais, ce n’était pas raisonnable, mais c’était vraiment le cadet de mes soucis puisque ma Loàn était actuellement dans les bras de ce Don Juan. Posant mes coudes sur le bar, je me pris le visage entre les mains. Cette soirée venait à peine de commencer et elle était déjà affreuse. Le verre que j’avais commandé apparut devant moi, et je le portais à mes lèvres, m’apprêtant à lui faire le même sort qu’aux deux premiers, avant de me raviser. Après tout, je n’avais plus aucun droit sur elle. Elle avait le droit de s’amuser avec qui elle voulait et aussi mal que ça pouvait faire, je devais me rendre à l’évidence : c’était la première fois d’une longue série. Le pire, c’est que tout était ma faute. J’avais littéralement poussé Loàn sur ce type. Ça ne tenait qu’à moi, j’aurai pu être avec elle là à cette seconde, une main sur sa taille, à lui voler un baiser. Si seulement j’avais pas tout foiré… Non, fallait que j’arrête de me torturer avec ça, ce qui est fait est fait, et elle avait l’air de s’en être bien remise, visiblement. J’avais qu’à faire pareil, trouver une jolie fille dans les parages et pallier à l’absence de Loàn de la façon la plus facile qui soit. Elle n’était pas la seule à pouvoir flirter. Dans mon esprit se forma l’image d’Owen en train de l’embrasser et j’abattis mon poing sur le bar un peu trop violemment, entendant un cri de surprise à côté de moi. Une petite blonde, de grands yeux, une robe courte, un visage mignon. Parfait, ça ferait l’affaire.

    Deux minutes plus tard, j’en savais un peu plus sur la blonde. Elle s’appelait Abby et étudiait la psychologie à NYU. S’être trouvé une université en guise de point commun nous apporta tout à coup un sujet de discussion et c’était tant mieux, car je n’étais pas d’humeur pour lui sortir mes meilleures pick-up lines ce soir. Tout ce que je voulais, c’était ne pas être seul comme un crétin au bar si jamais Loàn tombait sur mon chemin. Malheureusement, ce fut le cas. La blonde s’excusa, m’annonçant qu’elle revenait dans une petite minute, et quelques secondes après que sa silhouette ait disparu dans la foule, celle de Loàn en sortait. Je ne la quittai pas une seconde du regard mais elle semblait éviter le mien. Elle remonta sur son tabouret, s’installa à côté de moi et remit sa robe en place avant de lever les yeux pour croiser les miens. « Quoi ? » me sortit-elle, sur la défensive, semblant avoir peur de ma réaction. « Oh, rien du tout. Tu fais ce que tu veux Jones, t’es une grande fille. Va faire les yeux doux à qui tu veux, c’est pas mon problème.» Okay, c’était injuste, j’en étais conscient, puisqu’elle n’avait pas manifesté d’interêt particulier pour Owen. J’en avais rien à foutre, elle était partie avec lui et ça me suffisait. De toute façon, rien qu’à l’acidité dans ma voix, il était clair que je n’approuvais pas.



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MessageSujet: Re: Nolan & Loàn –« one more night with you » Nolan & Loàn –« one more night with you » EmptyMer 26 Oct - 18:56

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La jalousie est un vilain défaut. Je disais ça pour Nolan, mais en même temps pour moi. Nolan était jaloux de rien. Car il ne s’était absolument rien passé avec Owen, aussi bien que j’avais tout fait pour m’en débarrasser. Lorsque j’étais retournée sur mon tabouret près du bar, je sentais que l’atmosphère allait être plutôt tendue. Non je n’étais pas devin, je connaissais juste Nolan par cœur. Un an, ça compte. En un an, tu connais un minimum la personne. Les bases de sa personnalité, les réactions habituelles. Et bien moi, je connaissais Nolan, et pouvait affirmer presque avec certitude que le fait que je sois allée danser avec Owen n’était pas passé inaperçu. Je pensais même que le fait qu’il n’ait pas pu nous voir l’avait fortement agacé. Détail qu’il oubliait également, je n’avais strictement pas émit le souhait de vouloir danser avec son collègue de travail. Et à dire vrai, je me serais bien passé de cet aparté latin. Au début, je ne l’avais pas regardé, je m’étais d’abord occupée de mon verre. Puis, bien obligée de le regarder, je n’allais pas tarder à voir en face la jalousie incarnée. Logique en même temps. Moi, à l’inverse, la situation m’aurait blasée, soyons clair et concis. Je lui lâchai un « quoi » interrogatif et déconcerté. Je n’avais rien fais de mal et s’il me reprochait quoi que ce soit, je me ferais un plaisir de lui rappeler quelques détails passés. « Oh, rien du tout. Tu fais ce que tu veux Jones, t’es une grande fille. Va faire les yeux doux à qui tu veux, c’est pas mon problème.» Je souris, infatigablement. Je me descendis de mon haut tabouret. Moi partir ? Non. Je m’approchais de Nolan et lui répondit « Je rêve où tu l’as mal pris… ? » Je le laissai réagir.

Je voyais clair dans son jeu et je le connaissais peut-être plus qu'il ne le pensait. Je n'étais pas dupe, il était jaloux. Qu'il ose m'avouer le contraire ! « Je te ferais remarquer que c’est ton collègue de boulot qui m’a embarquée » Je finis mon cocktail d’une seule traite. Je posais mon verre vide, telle une carcasse, sur le bar, le poussant légèrement sur la fin de mon geste. « Allez... ne soit jaloux, Blackheart… ». Je me rapprochais de lui et posa mes mains sur ses cuisses tout en rapprochant ma bouche de son oreille « Et puis, pour tout t’avouer, j’ai eu un mal fou à m’en défaire… » Je reculais mon visage pour pouvoir le regarder dans les yeux tout en souriant très légèrement.Ce qui voulait dire que je n'avait voulu qu'une chose, retourner sur mon tabouret près du bar...avec lui. Mais tout est sous-entendu. Pourquoi mentir, pourquoi faire croire. Après tout, je n’avais rien à lui prouver. Même s’il m’avait trompé, je n’étais pas du genre à me venger. Je n’allais pas lui faire croire quoi que se soit. Après, j’avais raison, j’avais tord, allez savoir. J’étais une fille franche, sans faux semblant. Si j’avais quelque chose à dire, je le disais. Et ce que je détestais par conséquent, c’était les mensonges. Alors je faisais en sorte de ne pas en user avec les gens que j’appréciais. Alors évidemment, je jouais un peu avec le feu en posant mes mains sur le haut de ses genoux pour soit disant m’appuyer pour lui parler à l’oreille. J’usais de mes charmes. Et c’était là toute ma vengeance. Le charme d’une femme inaccessible était bien plus fort selon moi qu’une vieille scène de jalousie avec un autre garçon. Il savait bien ce qu’il avait fait, et le mal qu’il avait provoqué. Il en déduisait que nous n’avions plus de chance, que notre histoire était bel et bien terminée. Jouer le coup du rapprochement physique soudain a de quoi surprendre. Mais à jouer avec le feu on finit par se bruler. Ainsi j’espérais qu’il n’allait pas lui aussi se mettre à jouer. Sinon je me retrouverais dans la situation de l’arroseur arrosé, et ça, ça ne me plairait pas...

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MessageSujet: Re: Nolan & Loàn –« one more night with you » Nolan & Loàn –« one more night with you » EmptyMer 26 Oct - 23:26

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    Elle allait me tuer. Est-ce qu’elle ignorait complètement l’effet qu’elle avait sur moi ? Ou était-elle vraiment si cruelle ? Je l’avais trahie, je le sais, mais j’étais déjà suffisamment puni comme ça, à m’en vouloir tous les jours. Je n’avais pas besoin qu’elle en remette une couche. On dit souvent que c’est impossible de redevenir amis après avoir été ensemble. C’était sûrement vrai. On avait beau essayer de faire croire à tout le monde – nous en premier – que ça marchait et qu’on appréciait cette relation, il fallait bien que tôt ou tard ça explose. Et là, j’étais sur le point. Evidemment que je l’avais mal pris, quelle question. A quoi elle s’attendait ? Que je lève le pouce et lui souhaite bonne chance avec ce type ? Maintenant qu’il s’était approché trop dangereusement de Loàn, Owen n’avait plus droit à un prénom. Désormais, il était « ce type ». Quoi qu’il en soit, je ne pouvais que mal le prendre. Elle devait se douter que je n’avais pas réussi à me la sortir de la tête, non ? Elle ne pouvait pas croire une seconde que je l’avais oubliée et que j’étais passé à autre chose côté cœur, je n’étais pas un si bon acteur que ça. On avait beau faire semblant, on savait ce qui se cachait en-dessous. Du moins c’est ce que je croyais jusqu’ici, mais je commençais à songer qu’il y avait peut-être quelque chose de plus de son côté… Qu’est-ce que c’était, de la vengeance ? Elle aurait attendu tout ce temps qu’on devienne amis ou presque, pour me faire ça ? Un an avec elle et je n’avais jamais réussi à la cerner totalement. C’est ce que j’adorais tant chez Loàn, le fait qu’elle soit si imprévisible, qu’elle soit capable de me surprendre encore après tant de temps ensemble. Maintenant ça me faisait peur. Peur qu’elle ne s’amuse à me briser le cœur comme j’avais involontairement brisé le sien.

    Elle attendait une réponse, s’approchant de moi, le regard lourd de sous-entendus mais je n’étais pas disposé à lui dire quoi que ce soit. Qu’est-ce que je pouvais répondre qui ne me trahirait pas sur le champ ? Des milliers de choses me passaient par l’esprit, il y avait tant de choses que j’aurais aimé lui dire, là maintenant. Que j’étais désolé. Que je ne me pardonnerais jamais ce que je lui ai fait. Que je l’aimais. Toujours. Comme un fou. Depuis le premier jour. Et surtout qu’elle ne faisait rien pour me faciliter la tâche. Mais je ne pouvais pas. Ç’aurait été trop égoïste, remettre en jeu notre relation, quoi que ce soit exactement. Je fis tourner mon verre entre mes doigts pour faire valser le liquide à l’intérieur, tout plutôt que de la regarder dans les yeux. Oui j’étais jaloux. Evidemment que j’étais jaloux. Et c’était plutôt sadique de sa part de s’éterniser sur le sujet. Je me sentais de plus en plus oppressé, comme si les murs de la pièce se refermaient sur nous, effet habituel que me faisait sa proximité. Putain, plus d’un an après et j’en étais toujours là. Loàn continua sur le même ton, cherchant mon regard fuyant. Oui, je sais que c’était lui qui l’a embarquée, mais personne ne lui avait mis un couteau sous la gorge pour qu’elle suive, à ce que je sache. Elle semblait savourer la situation et décida de m’achever. Posant ses mains sur mes genoux, s’approchant doucement, m’entourant le visage de ses cheveux, elle murmura dans mon oreille avant de se reculer très doucement. Elle avait ce sourire au bord des lèvres, ni vraiment angélique ni vraiment séducteur, savant mélange qu’elle était la seule à maîtriser. Mon cœur fit un bond. Cette situation devait s’arrêter, ce n’était plus possible. Je ne sais même pas ce que je foutais encore à jouer cette petite comédie.

    « Quoi, parce que j’ai aucune raison d’être jaloux ? Personne ne t’a obligé à le suivre. T’aurais pu rester avec moi. » Je posai une main sur son poignet et la fit remonter lentement le long de son bras nu. Nos visages n’étaient qu’à quelques centimètres l’un de l’autre, ce serait si simple de m’approcher, presque imperceptiblement, jusqu’à ce que nos lèvres se touchent… Sans m’en rendre compte, je ne pus m’empêcher de joindre le geste à la pensée, attiré magnétiquement par ce visage que je pensais connaitre par cœur mais que les ombres de cette soirée révélaient sous un tout nouveau jour. L’arrête de mon nez caressa sa fine mâchoire et je remontai doucement le visage jusqu’à ce que nos lèvres se frôlent, sentiment à la fois familier et pourtant incroyablement frustrant. « Jones, à quoi tu joues ? » murmurai-je dans un souffle, ses boucles brunes chatouillant ma joue. Je me penchais pour l’embrasser, cela faisait des semaines que je ne pensais qu’à ça, mais je n’en eus pas l’occasion. « Huum, Nolan, tu viens ? » La voix me parut venir d’un brouillard distant, mais me reculant de Loàn, j’aperçus à qui elle appartenait. Evidemment, Abby. Abby qui avait dit qu’elle reviendrait dans une minute. C’était vraiment le moment, tiens. Abby sembla jauger Loàn un moment, la bouche pincée, et je ne pus m’empêcher de me dire que c’était peut-être pour le mieux. Goûter une seule fois à un fruit défendu était pire que de s’en priver. Non, Loàn n’aurait pas sa vengeance, je m’y refusais. Mon cœur était déjà suffisamment en morceaux pour qu’elle s’amuse à venir jouer dans les décombres.




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MessageSujet: Re: Nolan & Loàn –« one more night with you » Nolan & Loàn –« one more night with you » EmptyJeu 27 Oct - 18:05

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Jouer avec le feu était le pire des jeux. C’était à la fois dangereux et captivant. Braver l’interdit était une chose que je m’interdisais. Il ne fallait surtout pas que je cède, que je laisse mes sentiments prendre le dessus. Il fallait que je sois forte et robuste, que je tienne le coup. Je ne voulais pas défaillir, montrer signe de faiblesse. Je ne voulais surtout pas qu’il découvre que j’avais encore des sentiments pour lui. Je ne voulais pas car je pensais au fond de moi que ça serait une humiliation de plus pour moi d’avouer que je l’aimais toujours après ce qu’il m’avait fait. Une partie de moi l’aimait toujours mais l’autre partie le détestait encore pour ce qu’il m’avait fait subir. C’était un combat entre le cœur et la raison et je ne voulais pas savoir qui allait remporter la bataille, qui allait prendre le dessus… Je m’étais rapproché physiquement et dangereusement de lui. Un contact c’était établit, par ma faute. J’avais posé les paumes de mes mains sur le haut de ses genoux. Je le provoquais, je le savais bien. Et je pense que lui-même le savais aussi. Il n’était pas inexpérimenté en la matière. Nous avions été en couple durant une année, et il y a des choses qui ne s’oublient pas. Mon caractère ne s’oubliait pas, mes manies, mes mimiques, mes habitudes, ms comportements et mes attitudes. Il connaissait tout de moi, ou la plupart de ces choses qui faisaient que j’étais moi. Je pouvais dire pareil de lui. Je connaissais ses envies, ses conduites, ses coutumes, ses réactions. Je le connaissais presque pas cœur. Comme si je devinais la raison de ses gestes, la signification profonde de ses mots. Je le comprenais presque instinctivement. Il m’arrivait de me tromper, car on ne connait jamais quelqu’un totalement, mais j’avais ce don de pouvoir lire en lui, lire en ses gestes et ses mots. « Quoi, parce que j’ai aucune raison d’être jaloux ? Personne ne t’a obligé à le suivre. Tu aurais pu rester avec moi » Je n’en revenais pas de se qu’il venait de me dire et j’eu un moment de réflexion pour réaliser ce qu’il venait de me reprocher. Il aurait voulu que je reste auprès de lui. Du coup je tiquais. Est-ce que lui aussi était dans la même situation que moi ? Ou était-ce une pure manifestation d’égoïsme de sa part ? «Tu n'as aucune raison d'être jaloux. Parce qu'il ne me plaît pas. Et même s'il me plaisait, nous ne sommes pas ensemble... Mis à part ça, nous sommes venu ensemble et j'aurais pu rester avec toi, c'est vrai... » lui répondis-je accompagné d’un sourire.

Alors lorsqu’il me saisit le poignet juste après, je fus étonnée. J’avais du coup peur d’être dépassée par la situation, par ce qu’il pourrait se produire. Il fit remonter sa main le long de mon bras. Presque machinalement, nos visages se rapprochèrent, près… beaucoup trop près… C’était presque instinctif, spontané, habituel. Nous nous étions retrouvés plus d’une fois dans cette situation, alors cela paraissait être comme du déjà-vu. Nous avions l’habitude d’être proche physiquement l’un de l’autre mais cela faisait un certain temps maintenant que nous avions plus eu de contacts physiques. Alors forcément, le fait de me retrouver aussi proche de lui m’avait déclenché une drôle de sensation. Le genre de chose que l’on ressent et que pourtant nous n’arrivons pas à expliquer. Une sorte de boule au ventre. Ou peut-être l’effet des papillons dans le ventre, allez savoir ce que cela pouvait bien être. Je me sentais perdre le contrôle de moi-même, de mes principes que je mettais dictés minutieusement et que je me forçais à respecter à la lettre. Etre plus forte que ma raison était une tâche difficile. A l’intérieur, je luttais, je me battais. Pas question de me laisser avoir, pas question de le laisser obtenir ce qu’il voulait aussi facilement, dès le premier essai. Je voulais qu’il lutte, qu’il se batte pour ce qu’il voulait acquérir. Après ce qu’il m’avait fait, je ne comptais pas céder si facilement. Bien que mon Cœur me hurlait tout le contraire de ma putain de Raison. Je me sentais faible, son visage près du mien, sa main sur mon bras, sa peau qui me touchait. Son visage vint toucher le mien. Je sentis mon cœur qui s’emballait malgré moi. Malheureusement, il y avait des choses qui ne se contrôlaient pas. Les sentiments, le ressentit, les émotions… Je n’arrivais à rien contrôler de tout ça. Pourtant, je les camouflais comme je le pouvais. Plus ou moins bien. Lorsque qu’il amena ses lèvres près des miennes je me répétais qu’il fallait vite réagir. Me reculer, refuser, mais faire quelque chose. Il ne fallait pas que ça arrive, il ne fallait pas que je lui cède. « Jones, à quoi tu joues ? » Bonne question. Je ne savais pas moi-même. Mes yeux croisèrent les siens. Il fallait bien que ça arrive à un moment donné. Le genre de regards où l’on essaie de lire dans les regards de l’autre. Malheureusement, je n’arrivais pas à deviner quoi que se soit. Il avait un regard sérieux, ça, je l’avais constaté. Il devait être frustré de quelque chose. Je n’arrivais pas à déterminer la cause de sa probable frustration. A quoi je jouais ? Il fallait une réponse, là tout de suite. Mais je n’eu pas le temps de répondre…

« Hum Nolan, tu viens ? » Le brisage de rêve fut total. Je tournais la tête vers la voix féminine que nous avions entendue. C’était qui elle ? Une jeune femme blonde se tenait debout, face à nous, regardant Nolan, puis moi, par intermittence. Je regardais Nolan avec des yeux plissés comme essayant de comprendre finalement, son jeu à lui. Je reculais mon visage du sien. Je n’avais pas envie de lui dire ce qu’il avait à faire ou pas. Ça n’était pas mon rôle. Il était libre. Je m’étais reculé pour pouvoir lui laisser le passage libre s’il voulait partir. Mon regard était interrogatif, un peu perdue. Je me demandais qui c’était ? Sa copine actuelle qui venait le rejoindre ? Une fille rencontrée ultérieurement ?

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MessageSujet: Re: Nolan & Loàn –« one more night with you » Nolan & Loàn –« one more night with you » EmptyJeu 27 Oct - 19:59

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    « Et même s'il me plaisait, nous ne sommes pas ensemble... » De ses paroles en entier, ce fut la seule chose que je retins. Elle enfonçait encore un peu le clou. Je le savais qu’on n’était pas ensemble. J’en étais cruellement conscient. Et qu’elle emphase ce point faisait mal. Si elle s’amusait à me tourmenter pour prendre sa revanche, c’était efficace. Je ne marchais pas dans la combine, je courrais. Le pire était que je n’étais même pas sûr d’avoir envie de me sortir du pétrin dans lequel je m’étais fourré. Pourquoi essayer de m’en dépêtrer ? Qu’elle s’amuse donc. Qu’elle joue donc avec moi. Qu’est-ce que ça pouvait faire ? Juste retour des choses au final, je l’avais plus que mérité. Ces papillons fonçant dans mon estomac étaient trop agréables pour que je puisse décider d’y mettre un terme, même si ça signifiait tomber de haut directement après. Sa proximité m’électrisait, chaque centimètre carré de mon corps plus que jamais conscient du sien dans ses parages proches. Je n’étais qu’un homme, et résister à une femme pareille n’entrait pas dans mon domaine de compétences. Au fond, je savais que je ne contrôlais plus rien du tout. Je n’étais pas sûr de vouloir me mettre à ce point en danger, mais je ne voulais certainement pas m’éloigner d’un seul centimètre de Loàn, plus féroce et belle que jamais. Elle m’attirait irrémédiablement, aimant dont j’étais incapable de me détacher, malgré mes belles paroles et mes airs désinvoltes auxquels j’étais le dernier à croire. En une fraction de seconde, un million de possibilités me traversèrent l’esprit. Et si cette soirée était un pivot important dans notre relation ? Vu comme c’était parti, ça allait forcément l’être, d’un côté ou de l’autre. Se remettre ensemble ? Cela paraissait fort peu probable mais je me pris à y croire une fraction de seconde, nous revoyant comme avant, passant la journée seuls dans mon appartement, décidant d’ignorer complètement le monde extérieur. Est-ce qu’elle saurait un jour me refaire confiance ? Où aurais-je à jamais le label « cheater » sur le front ? Tout ça pour un malheureux baiser. J’avais déjà trompé des copines par le passé mais ce n’était pas comparable. Je n’avais jamais autant aimé une fille que Loàn, à qui faire du mal m’avait paru improbable jusqu’à ce que je panique et commette ce qui devait être la plus grosse erreur de ma vie.

    Ou alors, dans la situation inverse, elle me détesterait plus que jamais après ce soir. Toute tentative de recoller les morceaux serait massacrée à jamais et on en parlerait plus. Serait-ce vraiment une mauvaise chose ? Ou l’amour absurde et destructeur que j’éprouvais pour elle, amour que je n’avais jamais su assumer et dont je n’étais toujours pas sûr de pouvoir le faire maintenant, serait comme un poison que je devais éjecter hors de mes veines avant qu’il ne crée encore plus de dégâts. On était tous les deux dans cette histoire, à en baver l’un par la faute de l’autre, c’était aussi sadique pour elle que moi, de vouloir continuer et s’enliser encore plus. Et puis j’étais con de m’en faire autant. Ça ne tenait pas à moi, de toute façon. Si c’était le cas, ça ferait longtemps que sa main serait dans la mienne.

    Voilà que alors que nous étions plus proches que nous l’avions été pendant des mois, cette petite blonde décidait de ne pas me laisser tranquille. J’avais pas l’air d’être occupé là ? Mon regard passa d’Abby à Loàn, puis Loàn à Abby, sans vraiment les voir, le cœur battant à toute allure sous le coup de l’anxiété et de la douche froide qu’Abby venait de m’infliger, menaçant de faire éclater mes côtés. Quelle situation de merde. Je regardais Abby, son regard passant de moi, un petit sourire timide aux lèvres, à Loàn, les sourcils froncés en signe d’incompréhension. Inconnue, aucun préjugé, aucun antécédent, de la chair fraiche sans aucun a priori. Puis Loàn, la moue interrogatrice, s’étant écartée pour me laisser passer. Loàn, incroyablement envoûtante, en laissant mes yeux s’attarder sur son visage je pouvais me souvenir de la sensation de ses lèvres contre les miennes, bien que ça remonte à bien trop loin à mon goût. Le choix fut vite fait. Ce n’était même pas réellement un choix, la question ne se posa pas une seule seconde. Malgré tous mes efforts, jamais ne pourrai choisir quiconque plutôt que Loàn. Elle était tout ce qui importait, en cet instant. Le reste était superflu. J’eus un sourire désolé à l’intention d’Abby et passa un bras autour des épaules de Loàn sans vraiment m’occuper de la réaction de cette dernière, c’était simplement pour qu’Abby comprenne que je n’allais pas passer la soirée avec elle. « Désolé, on est plutôt occupés. » Je sentis Loàn se tourner vers moi et lui coupant l’herbe sous le pied avant qu’elle puisse répondre quoi que ce soit, je continuai « Tu te souviens ? On doit aller saluer Derek. » Derek c’était l’ami de Loàn qui organisait cette fête pour un évènement particulier que j’avais complètement oublié. Qu’importe. Je guidai Loàn plus loin du bar, vers le côté opposé du club, l’entrée, pour éviter d’avoir à entrer dans la foule de la piste. Une fois qu’on fut hors de portée d’Abby, je me détachai à contrecœur de Loàn, ne voulant surtout pas qu’elle imagine que je profite de la situation même si, je devais l’avouer, c’était un peu le cas. Je fis semblant de me mettre à regarder au-dessus des têtes des autres – l’avantage d’être grand – pour prétendre chercher Derek mais il était évident que vu le monde, on avait pas la moindre chance de le trouver même si on y passait la nuit. J’étais plutôt gêné, ne sachant pas quoi dire à Loàn après le moment intime dans lequel Abby nous avait surpris.





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MessageSujet: Re: Nolan & Loàn –« one more night with you » Nolan & Loàn –« one more night with you » EmptyJeu 27 Oct - 21:00

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La situation était devenue délicate. Voyez la scène. Nolan, face à deux jeunes femmes qui ne voulaient qu’une chose, être avec lui. Difficile choix qui s’offrait à lui. Il nous regardait… Elle, puis moi, puis encore elle, et enfin moi… A sa gauche une blonde, en face de lui une brune. De la chair fraîche d’un côté, du déjà-vu de l’autre. Une des deux ne connaissait rien de lui, l’autre le connaissait par cœur. Il avait déjà brisé le cœur de l’une, il pourrait bien le faire à l’autre plus tard. Ou maintenant, tiens. « Désolé, on est plutôt occupés. » et PAF xD J’écarquillais les yeux, très surprise qu’il lui balance ceci à la figure. J’eu un rire sourd. Je regardais la jeune femme blonde. Là, je pris conscience que Nolan préférait rester avec moi, plutôt qu’avec une inconnue avec qui il aurait sûrement pu conclure… Cela me laissa perplexe. Mais j’étais tout de même satisfaite de sa réponse. Nous nous regardons et il me lança : « Tu te souviens ? On doit aller saluer Derek. » Je pouvais répondre que nous irions le voir plus tard pour le laissait avec la jeune fille blonde. Ou acquiescer à sa réplique et mettre hors course définitivement la jeune femme. Je choisis la seconde option et je fis mon égoïste, je voulais garder mon Nolan pour moi toute seule. « Hmm oui… » répondis-je pour approuver son discours. Nolan passa son bras autour de mon cou. Il me guidait à travers la boîte de nuit et je le suivais volontiers. Je souriais, repensant à ce qu’il venait d’arriver. « Là-bas ! » lançais tout en désignant le fond de la boîte pour échapper à la blonde. Lorsque nous arrivèrent à l’endroit voulu, Nolan retira son bras de mes épaules. Je pouffais de satisfaction. Je m’appuyais au mur tendis que Nolan faisait mine de chercher, Derek, peut-être… Je souriais toujours et fixais Nolan, qui ne me regardait pas.

« Nolan… pourquoi tu n’es pas allée avec elle ? » lui demandais-je innocemment, à voix basse, comme si j’ignorais la raison réelle. Tout devenait un peu plus clair dans mon esprit et j’en venais à la possibilité que Nolan ait les mêmes envies que moi vis-à-vis de notre relation. « Pourquoi rester avec ton ex alors qu’elle était là, elle… » je lui souris et me rapprochais un peu de lui en avançant d’un pas, toujours le flan gauche adossé au mur. Je voulais dire par là qu’il savait très bien que je ne voulais rien entre nous – ça, c’est ce que je disais officiellement. Alors pourquoi rester avec son ex plutôt qu’avec une jolie blonde qui ne voulait qu’une chose, l’avoir peut-être dans son lit. Pourquoi restait-il là où c’était le plus compliqué pour lui ? Je l’avais remarqué, cette fille là, elle voulait être avec Nolan. Il aurait pu obtenir beaucoup d’elle. Alors qu’avec moi… Il fallait que je reste maître de la situation, coute que coute. Il fallait garder une distance correcte de sécurité entre lui et moi. Pas comme il y a deux minutes… Je savais que je devenais faible lorsque je sentais son parfum, lorsque sa peau me frôlait. Faible, très faible j’étais… Il ne regardait pas et faisait toujours mine de chercher notre ami. Je saisis son avant bras… « Cherche pas Derek… regarde-moi, Nolan » lui demandais-je enfin. Oui, quand je parle, j’aime être écoutée, mais aussi qu’on me regarde moi. Je lui répétais ce que je venais de dire à l’instant même pour qu’il me réponde enfin « Pourquoi tu es resté avec moi, avec qui tu as tout gâché et tout perdu, plutôt qu’avec une jolie blonde avec qui tu pourrais faire ce que tu veux dès ce soir ? » Là, ça avait été clair… Il était resté avec son ex avec qui plus rien n’était possible. Clairement, il aurait sûrement pu se la taper dès ce soir cette blonde. Nolan était à tomber ce soir. Il était beau, bien habillé et son parfum m’envoutait totalement. Je me demandais même comment je ne m’étais pas encore jetée dans ses bras…

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MessageSujet: Re: Nolan & Loàn –« one more night with you » Nolan & Loàn –« one more night with you » EmptyJeu 27 Oct - 22:39

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    Là où on était désormais, un peu à l’écart du reste de la fête, la musique était moins forte, laissant à nos oreilles un repos bienvenu et la possibilité de parler plus agréablement. Le problème se posait pourtant : voulais-je parler à Loàn ? Ou ferais-je mieux de la boucler à tout jamais quand il était question de la belle brune. Je n’avais plus la moindre idée de ce que je voulais ou ne voulais pas avec elle. Je rendais les armes. Toutes ses contradictions me donnaient le tournis, la vouloir plus que tout mais refuser qu’elle joue avec moi. Vouloir l’empêcher de prendre sa revanche mais vouloir la garder près de moi malgré tout. Alors, comme l’aurait fait tout homme dans ma situation, je suis resté planté là. Je n’ai rien fait, rien dit. J’ai continué à prétendre chercher quelqu’un dans la foule qui s’étendait sur tout le club, ne sachant pas bien qui j’espérais duper en faisant ça puisque Loàn savait pertinemment que mes efforts étaient inutiles. J’aurais dû prendre le taureau par les cornes, j’aurai dû me tourner vers elle, me rapprocher assez pour qu’elle n’ait pas d’autre choix que de lever la tête vers la mienne pour me regarder dans les yeux et lui poser un ultimatum. On arrêtait cette petite comédie stupide et douloureuse, ou je m’en allais et je ne revenais pas. J’aurais tellement aimé faire ça, la mettre au pied du mur et lui laisser le dilemme entre les mains. Mais je savais que jamais je ne saurais faire ça. Jamais je ne saurais risquer de la perdre pour toujours. C’était arrivé une fois et ça avait été suffisamment traumatisant pour que j’aie décidé de ne jamais retenter l’expérience.

    Ne voulant pas laisser le silence s’étirer, de peur que les mots que je voulais garder non-dits ne sortent, j’allai lui proposer de réellement chercher Derek, ce qui nous donnerait une excuse concrète pour ne pas nous retrouver tous les deux seuls. Cette tension qui ne faisait que se resserrer sur nous comme un étau quand on était seuls allait finir par me tuer. Malheureusement elle prit les devants avant moi. Visiblement, elle semblait résolue à me mettre dans la situation la plus embarrassante possible. Si je ne l’aimais pas tant, à m’en aveugler, je l’aurais détestée pour cette question qu’elle me posa. « Pourquoi rester avec ton ex alors qu’elle était là, elle… » Encore ce mot, cet ignoble mot, ex. Je l’avais employé pour dire à Derek de foutre le camp, mais jamais je n’aurai osé l’employer entre nous. Deux petites lettres qui contenaient tous les regrets du monde. Je ne voulais pas laisser ces deux petites lettres s’immiscer entre nous et détruire cette bribe d’histoire qui nous restait, ce minuscule espoir qu’il me restait. Loàn semblait avoir moins de scrupules que moi, probablement car ça avait toujours été moi le grand perdant dans l’histoire. Et qu’est-ce que je pouvais répondre à une question pareille ? Qu’est-ce qu’elle voulait entendre ? Je ne réagis pas, faisant mine de ne pas avoir entendu mais elle n’était pas assez naïve pour y croire. J’avais l’impression d’être un lapin captivé par les phares d’une voiture. Absolument piégé mais trop attiré pour vouloir s’en échapper. Tout mon corps se raidit à cette question et je savais qu’elle s’en était rendue compte, mais je continuai pourtant à me dévisser la nuque pour donner l’illusion que je cherchais quelqu’un. Ça ne fonctionna pas des masses, à vrai dire.

    « … regarde-moi, Nolan » A son toucher, mon corps entier se tendit, appréhendant ce contact que j’avais peur de trop apprécier. Cela me manquait tellement, c’était un manque physique, que je ressentais comme un besoin vital, créant un trou dans mon ventre un peu plus grand avec chaque frôlement de Loàn. Docile, je me tournai vers elle et la regardai dans les yeux. Son visage était sérieux, avec une pointe d’espièglerie, comme un défi qu’elle me lançait. Très bien, je n’étais pas du genre à reculer quand on me provoquait. Si c’était la vérité qu’elle voulait, elle l’obtiendrait. Si ça pouvait compromettre notre semblant d’amitié, tant pis. On avait presque plus rien à perdre, vu là où on en était arrivé. J’en étais toujours à chercher une piste, un aveu dans ses yeux, quelque chose pour savoir ce qu’elle voulait de moi quand elle répéta sa question qui résonna dans mon cerveau jusqu’à me faire mal. « Pourquoi tu es resté avec moi, avec qui tu as tout gâché et tout perdu, plutôt qu’avec une jolie blonde avec qui tu pourrais faire ce que tu veux dès ce soir ? » Tout gâché. Tout perdu. Ces quelques mots me firent l’effet d’un couteau qu’elle me plantait dans le cœur, le sourire aux lèvres. Elle s’en rendait compte ? Se rendait-elle compte du mal qu’elle causait, presque insoutenable ? N’y tenant plus, je m’approchai d’un pas supplémentaire, comblant la distance qui restait encore entre nous. Saisissant son poignet, je le décrochai de ma manche pour le mettre le long de son corps, mais ne défit pas mon emprise sur son bras. « Avec qui je pourrais faire ce que je veux ? Mais qu’est-ce que t’en sais de ce que je veux, exactement ? Tu crois qu’elle m’intéresse ? Je m’en fiche de cette fille, Loàn, tu comprends ? Je m’en fous. Parce que contrairement à toi, les bras de la première venue m’intéressent pas. » Je la lâchai un peu brusquement et lui tournai le dos, le temps de quelques secondes, pour reprendre une contenance. Mais je n’y arrivais pas, elle m’avait poussé à bout. Tant pis, elle l’avait cherché. Faisant volte-face avant qu’elle ait pu répondre quoi que ce soit, je continuai. « Je sais que j’ai tout gâché, c’est pas comme si t’allais me laisser oublier ça ! Mais je m’en fiche royalement. Parce que je me fous de toutes les jolies blondes de la terre. Jamais, jamais, je ne choisirai une autre plutôt que toi. » Mes mâchoires étaient serrés, mon regard dur. Je n’avais plus rien à perdre, alors tant qu’à faire, autant déballer ces regrets qui m’étouffaient depuis notre rupture.



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MessageSujet: Re: Nolan & Loàn –« one more night with you » Nolan & Loàn –« one more night with you » EmptyVen 28 Oct - 0:27

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Je le poussais à bout, j’en étais consciente. Mais il y avait une raison à toutes ses questions, à tout ce manège. Les choses n’étaient pas claires entre nous. Il y avait des non-dits, des zones d’ombres sur l’état de notre relation. Je me posais beaucoup de questions quant à ses sentiments, sa vision de notre relation, où il en était vis-à-vis de ça, est-ce qu’il m’aimait encore. Mais surtout, j’attendais une fameuse réponse. Je n’avais pas eu de solution à ce problème et ce depuis des mois. J’avais beau y réfléchir, poser le problème dans tous les sens, je n’y trouvais aucune solution. Pourquoi m’avait-il trompé ? Aucune idée appropriée ne me venait à l’esprit. Et cette question, je me l’étais posé maintes et maintes fois. Les soirs où je me sentais seule, après notre rupture. Je me demandais « pourquoi ». Pourquoi il m’avait fait ça. Lui qui prétendait m’aimer, il m’avait planté un sacré couteau dans le dos. Embrasser une autre fille, là, comme ça, devant mes yeux. M’humilier devant nos amis, les gens qui étaient présents à cette fête. J’avais subit une honte inimaginable. Rien que d’y penser, j’en avais la gorge serrée. Le retour à la réalité avait été dur. J’étais follement amoureuse de Nolan. Je ne voyais que lui. Aucun autre homme ne comptait à mes yeux. Il était le seul, l’unique à posséder mon cœur.

Je lui avais posé plusieurs questions que j’avais même répétées par manque d’attention de sa part. Pourquoi moi et pas une autre. Voilà ma question. Pourquoi me choisirait-il alors qu’il n’y avait plus rien à tirer de moi ? J’en déduisais qu’il voulait quelque chose d’autre… Il retira ma main qui tenait son avant bras. Il replaça ma main le long de mon corps. Il ne lâcha pas pour autant mon avant bras. « Avec qui je pourrais faire ce que je veux ? Mais qu’est-ce que t’en sais de ce que je veux, exactement ? Tu crois qu’elle m’intéresse ? Je m’en fiche de cette fille, Loàn, tu comprends ? Je m’en fous. Parce que contrairement à toi, les bras de la première venue ne m’intéressent pas. » Il me répondit un peu plus violemment. Il semblait que Nolan se réveillait. J’aimais lorsqu’il commençait à hausser le ton, à montrer son désaccord. Je plissai les yeux. Essayant de détecter les sous entendus. Les choses non dites qu’il essayait de me dire sans en parler. Il se retourna. Il me tournait le dos. Je n’aimais pas ne pas voir son visage… Je voulais constater les expressions de son visage. Il se retourna enfin et me balança : « Je sais que j’ai tout gâché, c’est pas comme si t’allais me laisser oublier ça ! Mais je m’en fiche royalement. Parce que je me fous de toutes les jolies blondes de la terre. Jamais, jamais, je ne choisirai une autre plutôt que toi. » Je restai bouche bée, enfin seulement pour l’expression. Je regardais plus que j’avais ses yeux, son regard dur, sa mâchoire fermement resserrée. Il avait dit quelque chose qu’il regrettait sûrement déjà… Il avait enfin dit quelque chose qui me touchait, qui m’intéressait, qui me rassurait. Je n’étais pas seule. Il me disait que jamais il ne choisirait quelqu’un d’autre que moi. Et pourtant… A moi d’être honnête avec lui. A mon tour. Je n’arrivais plus à retenir cette question qui ne désirait qu’une chose, obtenir une réponse, enfin. « Je comprends pas… J’ai jamais compris Nolan… » Je le regardais intensément, sans le lâcher du regard. Je ne lâcherai rien maintenant, je voulais ma réponse. Malheureusement, s’il ne souhaitait pas me la donner, je n’aurais rien. « Tu dis que je suis la seule à tes yeux… mais alors, pourquoi tu as fais ça ? » Je faisais évidemment référence à sa tromperie en public.Bien qu'humiliante, elle m'avait blessée. Mon visage était soudainement devenu moins dur. Ca avait été quelque chose qui m’avait profondément blessé et touchée. « Ne me trouve pas une excuse minable, je veux la vraie raison… J'ai au moins droit à ça.» J’allais peut-être avoir enfin la fameuse réponse. Celle qui me permettrait peut-être d’arriver à le pardonner. Pour en revenir à sa phrase où il disait qu’il ne choisirait jamais une autre que moi je lui répondis « Sache qu’à mes yeux tu étais le seul qui comptait … » C’était toujours le cas, mais j’avais du mal à dire les choses, à m’exprimer correctement. Ma rancœur m’empêchait de libérer certaines paroles que je mourrais d’envie de lui dire….

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MessageSujet: Re: Nolan & Loàn –« one more night with you » Nolan & Loàn –« one more night with you » EmptyVen 28 Oct - 11:30

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    Je m’étais complètement grillé. Loàn était parvenue à ses fins et avait obtenu de moi que je passe le point de non-retour, que j’avoue ces secrets qui planaient entre nous depuis trop longtemps. On savait, au fond, qu’ils allaient éclater un jour, je m’en étais douté depuis le début. Pourtant, la relation étrange et ambiguë, entre l’amitié et la rancoeur, qu’on partageait n’était pas si inconfortable. C’était toujours ça de pris, tellement mieux que la relation habituelle qu’on est sensés partager avec nos ex, mélange de ressentiment, de gêne et de familiarité. On avait réussi à recréer un semblant d’amitié, comme au tout début, à notre rencontre, et bien qu’il n’ait jamais été réellement sincère, c’était mieux que rien. J’étais fier qu’on ne tombe pas dans les clichés mais qu’on réussisse à se fréquenter autant qu’avant, malgré ce qu’en pensaient les gens autour de nous qui ne faisaient que nous répéter que ça ne marcherait jamais. Désormais, je découvrais dangereusement qu’ils avaient raison. Mais nous n’étions pas comme les autres ex, cette rupture n’était pas une rupture habituelle puisque la raison cachée était que je l’aimais trop. Tellement que ça m’avait fait peur. Et c’était toujours le cas, ça m’effrayait. Mais au moins, fort de mes erreurs, je savais désormais que la fuir ne faisait qu’empirer les choses. Est-ce qu’on serait un jour capable de passer ce cap ? Ou, malgré tous mes efforts, resterai-je toujours le petit garçon tétanisé que j’étais quand il était question de mes sentiments…

    Elle parut se redresser quand je pris la parole, comprenant que la balle avait changé de camp. Jusqu’ici elle contrôlait la situation et essayait de me faire dire ce qu’elle voulait entendre mais je refusais de continuer ainsi. Elle n’était pas maître de la situation, elle était exactement dans le même bateau que moi. Si ce soir j’allais me mouiller, elle plongerait avec moi. Les masques venaient de tomber et on passait aux choses sérieuses : la vérité qui avait été trop malmenée par nos petits jeux inconscients. « Je comprends pas… J’ai jamais compris Nolan… » Evidemment. Comment l’aurait-elle pu ? J’avais, sans m’en rendre compte, tout fait pour. J’avais été le plus gros des crétins pour m’éviter à souffrir. J’en avais méchamment fait les frais en découvrant pour la première fois que, quand on est amoureux, il n’y a plus d’issue. Je l’observai longuement, savourant ces ombres sur ses tempes et la façon dont ses lèvres tremblaient entre ses paroles. Mon cœur cognait si fort dans ma cage thoracique que ça faisait mal. Tout mon corps se tendait instinctivement vers elle, voulant la réconforter, la prendre dans mon emprise et la serrer à l’en étouffer. Ce manque ne faisait que grandir jusqu’à me couper le souffle, cette envie de l’avoir contre moi, cette façon dont sa taille fine semblait conçue parfaitement pour se lover dans mes bras. Je ne répondis rien, car je savais qu’elle n’avait pas fini. Elle m’avait laissée lui balancer tout ce que j’avais sur le cœur sans m’interrompre, c’était son tour et je me préparai mentalement à encaisser. On n’avait jamais vraiment eu un règlement de comptes, une vraie closure. Le moment s’était invité de lui-même sans qu’on l’ait particulièrement choisi et c’était probablement pour le mieux. Il était temps d’en finir une bonne fois pour toutes avec ce conflit sourd.

    Le moment crucial, mon moment crucial, était arrivé. Celui que je redoutais depuis cette tragique seconde, des semaines auparavant, où j’avais détourné la tête de celle de la petite brune pour voir Loàn à quelques mètres de nous, les yeux humides et le teint blanc. Les explications. Elle avait raison, je lui devais bien ça, pas les prétextes ridicules que je lui avais servi jusque-là, blâmant l’alcool, ou dire que cette fille s’était jetée sur moi avant que j’aie pu faire quoi que ce soit… Je m’en doutais que tôt ou tard ça allait devoir refaire surface mais je m’étais toujours dit que j’aurais le temps de passer à autre chose, d’oublier Loàn, et que ma justification serait beaucoup plus simple car je n’aurai plus rien à perdre. Mais j’étais amoureux, et j’ignorais qu’être amoureux rendait tout plus dur et permanent. En allant la chercher pour aller dans ce club, ce soir, jamais je n’aurais pu prévoir que ça allait nous exploser à la figure si soudainement. Encore hier, on excellait dans notre comédie. Je baissai la tête, les poings serrés. Encore maintenant, me tenir à même pas un mètre d’elle et ne pas pouvoir toucher sa peau, ses mains, son visage, me frappait avec une absurdité presque palpable. Comment en étions-nous arrivé là ? « Sache qu’à mes yeux tu étais le seul qui comptait … » Cette phrase me donna ce qui me manquait encore de courage pour lever le menton et me jeter dans son regard clair, presque glacial en ce moment. Ou était-ce moi qui le voyait ainsi par peur de ce que je pouvais y trouver ? Elle avait employé l’imparfait, ce putain de temps qui ferait mieux d’aller se planquer loin, très loin de nous, tout comme le mot ex. Moi, quand je pensais à elle, c’était toujours au présent. « Qu’est-ce que ça peut faire, au fond ? J’ai tout gâché, t’as oublié ? Tout perdu. » Mon ton avait été plus dur que je ne l’avais voulu, lui crachant ses propres mots à la figure, mais je ne contrôlais plus les mots qui sortaient de ma bouche. Je me rapprochai d’elle d’un pas, l’acculant contre le mur. « Tu le sais au fond. La raison, tu la connais. T’as juste trop peur de l’entendre. Au final on est pareils, toi et moi. On est morts de peur. Pourquoi tu crois qu’on est si fusionnels ? Pourquoi tu crois qu’on n’a jamais réussi à se séparer malgré tout ce que je t’ai fait ? Parce que je t’aime Loàn, comme un fou, et t’es pas fichue de t’en rendre compte. Je t’aime tellement que ça me terrorise. Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort ? C’est des conneries tout ça. Tu me rends trop vulnérable et je veux pas de ça. Je veux pas te faire souffrir, c’est la pire chose qui pourrait m’arriver, mais je sais pas si je pourrais un jour être celui qu’il te faut.» Il parait que dire ce qu’on a sur le cœur est sensé soulager. C’était totalement faux. Je ne ressentais aucun soulagement, plutôt un profond vide, une sensation de chute, comme si je venais de me jeter d’une falaise. Je l’avais probablement perdue, j’avais dit les mots de trop, les mots qui étaient venus s’interposer dès le début dans cette idylle que j’avais espéré.


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MessageSujet: Re: Nolan & Loàn –« one more night with you » Nolan & Loàn –« one more night with you » EmptyDim 30 Oct - 16:42

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Nous ne nous étions jamais expliqués. Je n’avais donc jamais eu d’explication valable concernant l’évènement qui s’était passé. Depuis le moment où j’avais vu Nolan embrasser cette fille, je ne lui avais plus adressé un mot. J’avais refusé de lui parler dès cet instant. Du coup je n’avais obtenu aucune explication refusant tout en bloc. Au fond, je regrettais de ne pas avoir exigé des explications. Parce que du coup, je n’avais pas pu passer à quelque chose d’autre. Lorsqu’on a une raison à une cause, on comprend. Moi, je n’avais pas compris. Et aujourd’hui je me rendais compte de mon erreur. J’aurais du l’écouter, j’aurais du me forcer à entendre ses explications, bien que je n’en n’avais pas eu envie. La vision de la scène m’avait suffit comme explication. Mais maintenant, mon explication, je la voulais. Je venais de lui dire que tout avait été gâché, et par logique, c’était par sa faute. Puis, je lui avais rappelé que pour moi, il avait été le seul qui comptait pour moi...Du coup, il me répondit « Qu’est-ce que ça peut faire, au fond. J’ai tout gâché, tu as oublié ? Tout perdu. » Je baissai le regard, que pouvais-je répondre à cette vérité ? Il avait raison, il avait tout gâché. Est-ce que c’était réparable ? Peut-être. Sûrement même, il suffisait de me dire les bons mots, les bonnes phrases… Il me fit reculer, je sentis mon dos se coller sur le mur derrière moi. « Oui tu as tout gâché… » répétais-je tristement Nolan me parla… M’expliqua les choses. Il m’aimait, comme un fou disait-il. A l’intérieur de moi, je n’y croyais pas. C’était ce que je voulais entendre. Exactement… Il disait que je connais la raison de sa tromperie. « Non, je ne le sais pas, Nolan… » Oui, lorsque la conversation était sérieuse, je l’appelais toujours par son prénom. Et à l’inverse, lorsque je plaisantais, c’était toujours par son nom de famille. J’annonçai la couleur juste en le nommant. Nous avions besoin de nous expliquer, de nous confronter. Comparer nos idées, nos opinions.

Il disait que nous étions morts de trouille tous les deux. Il argumentait et au fond, il ne disait pas des choses fausses… Bien sûr que nous étions pareils, plus que nous ne voulions bien le montrer. J’avais toujours eu peur de tomber amoureuse et d’avoir le cœur briser. Et même si j’avais peur, je n’avais pas eu le courage de renoncer à un mec comme Nolan. Ce type avait tout pour lui, une belle carrière devant lui, une belle gueule, un sens du relationnel étonnant, un charisme hallucinant, bref tout pour lui. A en faire rougir de jalousie tous les autres mecs de cette planète. « Au final on est pareils, toi et moi. On est morts de peur. Pourquoi tu crois qu’on est si fusionnels ? Pourquoi tu crois qu’on n’a jamais réussi à se séparer malgré tout ce que je t’ai fait ? Parce que je t’aime Loàn, comme un fou, et t’es pas fichue de t’en rendre compte. Je t’aime tellement que ça me terrorise. » Il m’aimait… j’avais envie de lui répondre, j’en mourrais d’envie… Je n’avais rêvé que de cela depuis des semaines. Je voulais lui répondre que moi aussi je l’aimais, malgré tout ça, malgré le mal qu’il m’avait fait. La raison m’empêcha d’en dire un seul mot. Et pourtant, l’envie ne manquait pas. J’étais toujours mon dos plaqué contre le mur de la boîte de nuit mon regard plongé dans celui du jeune homme que j’aimais. Une stupide erreur m’empêchait de lui sauter au cou et de l’embrasser comme je rêvais de le faire. « Oui je t’aime encore. Oui je suis morte de trouille… Et tu sais pourquoi ? Parce que j’aime toujours un garçon qui m’a trompé. Ca n’aurait pas du se passer comme ça… J’aurais du… ne plus jamais te revoir après tout ça… » Bien sûr que je m’en voulais de toujours d’aimer un homme qui m’avait fait du mal. Ce n’était pas logique, c’était pas la norme. Lorsqu’un garçon vous blessez, la meilleure des choses à faire était de couper les ponts. Sauf qu’avec Nolan, j’en étais incapable. Juste lui. « …sauf que j’en suis incapable Nolan… » Je l’aimais, et sans lui j’étais malheureuse. Sans lui je n’étais rien. Sans lui, ma vie n’avait pas le même goût, pas la même saveur. C’était peu être ça avoir trouvé la personne qui vous correspond. « J’arrive pas à faire une croix sur toi. C’est pas possible pour moi… » Je pensais, je réfléchissais, mais je n’avais toujours pas ma réponse. Je ne savais pas pourquoi il m’avait trompé.

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MessageSujet: Re: Nolan & Loàn –« one more night with you » Nolan & Loàn –« one more night with you » EmptyLun 31 Oct - 16:38

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one more night with you
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    Qu’est-ce que je venais de dire exactement ? Je n’en avais aucune idée. Les mots qui venaient tout juste de sortir de ma bouche n’avaient eu aucun écho dans mon cerveau. Ils étaient passés sans que je m’en rende vraiment compte et sans que je puisse saisir leur signification. Je ne savais pas comment j’avais formulé ça, mais je savais pourtant que je venais de lui dire que je l’aimais. Et merde. Maintenant, plus de marche arrière possible. Maintenant j’étais probablement foutu. Maintenant je… je n’avais pas la moindre idée d’où j’en étais. D’où cette soirée allait me mener, si seulement elle me menait quelque part. De ce que Loàn en pensait, ou même de si elle allait me croire. Il le fallait. Maintenant, j’avais l’impression d’être le plus grand connard de l’univers, à espérer que mes sentiments soient réciproques après ce que je lui avais fait. Je n’avais pas le droit de croire une seule seconde que ça pourrait être le cas. Je devais me faire à l’idée et arrêter d’espérer. Mais à ce moment précis, je m’en foutais complètement. J’avais tout ce dont j’avais besoin, j’avais enfin obtenu ce que mon corps réclamait depuis trop longtemps : la chaleur du corps de Loàn proche du mien, et l’élimination de ce poids ridicule qui m’enfermait la poitrine, cet aveu qui avait tout fait pour ne jamais être fait. Maintenant, il était trop tard. Je l’aimais, je l’aimais plus que je n’avais jamais aimé quiconque, je l’aimais sans avoir jamais cru à l’amour, et je venais de le lui dire. Je savais que ni elle ni moi ne le prendrions à la légère. Je savais qu’elle analysait ces quelques mots à leur juste valeur. Elle comme moi étions deux personnes plutôt avares en amour. On ne donnait que ce qu’on savait qu’on pouvait assumer et on prenait le moins de risques possibles. On ne s’était jamais dit ces mots là. Après tout ce temps à avoir essayé de lui cacher, c’était bien la preuve que j’avais tout fait pour le fuir, ce putain d’amour qui me rongeait chaque jour un peu plus. L’empêcher de sortir. Il était plutôt clair que ça ne m’avait pas réussi. Alors, dans un raisonnement plutôt logique – ce qui était assez inhabituel pour moi – j’avais décidé de tenter la méthode inverse : la franchise.

    « Oui je t’aime encore. Oui je suis morte de trouille… Et tu sais pourquoi ? Parce que j’aime toujours un garçon qui m’a trompé. » Ces mots me firent l’effet d’un électrochoc. Trompée, non, je refusais de me dire que je l’avais trompée. Cela supposait une trahison, une infidélité, et ce n’était pas elle que j’avais essayé de duper dans cette histoire, c’était moi. Et je m’étais planté misérablement. Mais… il me fallut quelques secondes pour que ça monte à mes neurones, mis à rude épreuve ce soir, elle m’aimait toujours ? Je crus un instant que j’avais rêvé. J’étais trop habitué à être économe en sentiments, calculateur, mesurer les risques que je prenais et les choses que je disais. Ce changement dans mes traditions demandait beaucoup d’efforts, j’avais l’impression d’aller contre ma vraie nature. Etrangement, ça faisait un bien fou. Je ne voulais qu’elle ne dise rien de plus, je voulais qu’elle s’arrête là, à "je t’aime encore". Je n’avais besoin de rien entendre de plus. Je ne voulais rien entendre de plus. Egoïstement, j’exigeais qu’il n’y ait pas de suite. Je ne voulais pas de "trompé", de "ne plus jamais te revoir", de "j’aurais du", rien de tout ça. Ce n’était que du superflu. Des conneries d’éléments qui venaient se mettre entre nous et qu’on aurait jamais dû laisser arriver. Non Loàn, dis moi que tu m’aimes encore, ne dis que ça, le reste on en a pas besoin. Le reste je m’en fous. Je veux juste que tu m’aimes encore. Ces mots ne franchirent pas mes lèvres mais étaient étalés sur mon visage. Les apparences étaient tombées, on parlait enfin à bâtons rompus et je savais qu’elle pouvait lire en moi comme dans un livre ouvert. « J’arrive pas à faire une croix sur toi. C’est pas possible pour moi… » « Alors n’en fais pas. » Répondis-je, empressé. Moi aussi j’avais essayé, et moi aussi j’avais échoué. « On est faits l’un pour l’autre Loàn, tu t’en rends pas compte ? Combien de temps encore on va rester malheureux pour éviter d’avouer nos faiblesses ? » Je m’approchai d’elle, l’acculant de plus en plus contre le mur. Nos corps se touchaient, nos yeux ne se lâchaient plus. Non, elle ne s’en sortirait pas comme ça. Je portai malgré moi une main à sa joue, surpris de la trouver chaude, presque fiévreuse. Sa peau frémit légèrement à ce contact et j'aurais voulus pouvoir la prendre contre moi, sentir son odeur, les courbes de sa silhouette. « Je sais que j’ai tout foiré, mais je ferais tout pour regagner ta confiance. Tout. » Mon ton était désespéré, presque suppliant. « Ecoute, c’était qu’un baiser, un ridicule baiser, et c’était la plus grosse erreur de ma vie. Je t’en prie… Je peux pas risquer de te perdre une nouvelle fois. »


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MessageSujet: Re: Nolan & Loàn –« one more night with you » Nolan & Loàn –« one more night with you » EmptyLun 31 Oct - 19:11

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Les mots étaient sortis tous seuls. Oui, vraiment. A force de les penser si fort dans ma tête, les dire à voix haute ne m’avait pas semblé dérangeant. Sauf que Nolan était là. Face à moi, m’écoutant, me scrutant, m’observant. J’étais prise au piège, maintenant que j’avais avoué ce que je ressentais, il ne m’était pas possible de faire marche arrière. Je venais de lui dire que j’étais incapable de faire une croix sur lui. Ce qui était la pure vérité… Il me répondit au tac-o-tac… « Alors n’en fais pas. » Je replongeais mon regard dans le sien. Les gens passaient derrière lui. Je voyais les choses bouger, les gens danser en arrière plan, la musique résonner dans tout l’établissement et pourtant, j’étais dans ma bulle avec lui. Je ne voyais que lui, n’entendait que lui… « On est faits l’un pour l’autre Loàn, tu t’en rends pas compte ? Combien de temps encore on va rester malheureux pour éviter d’avouer nos faiblesses ? » Il avait raison, ça ne servais à rien de lutter contre les sentiments que nous avions chacun et qui étaient en plus de ça réciproques. Il s’approcha de moi, me plaquant de plus en plus contre le mur. Nos corps se touchaient. Il m’expliqua qu’il était conscient d’avoir tout gâché et qu’il ferait en sorte de regagner ma confiance. Il avait déjà conscience de ça, de la difficulté que j’allais avoir à avoir à nouveau confiance en lui. J’avais déjà beaucoup de mal à avoir confiance en une personne qui ne m’avait pas fait de mal, alors imaginez une personne qui m’avait déjà trahie ? Alors que j’émettais l’hypothèse que nous pourrions bien nous remettre ensemble, je voyais alors toutes les difficultés qui allaient venir à moi. La confiance était un sujet délicat. En fait, je ne donnais pas ma confiance facilement. Seules les personnes que j’estimais en être dignes la recevait. J’avais pourtant estimais que Nolan méritait ma confiance. Il était gentil avec moi, nous avions une relation fusionnelle, je le connaissais sur le bout des doigts, nous avions toujours eu de franches rigolades, nous parlions de tout ensemble. Et pourtant, se tromper arrive… « Ecoute, c’était qu’un baiser, un ridicule baiser, et c’était la plus grosse erreur de ma vie. Je t’en prie… Je peux pas risquer de te perdre une nouvelle fois. » Je le regardais et je fronçais les sourcils en entendant qu’il ne voulait pas risquer de me perdre une nouvelle fois. Et moi, pourquoi risquerais-je qu’il me trompe une nouvelle fois ? « J’ai quoi comme garantie… ? Comment je peux être sûre que ça n’arrivera plus ? » Et oui, après tout, c’était normal de poser cette fameuse question piège, bien qu’à sa place je ne saurais pas quoi répondre. Mais c’était son problème pas le mien.

Je me souvenais qu’après cette soirée, j’avais entendu des rumeurs qui disaient que Nolan et cette fille avait terminé la nuit ensemble. Moi, j’avais quitté la fête sur le champ, ne cherchant pas à comprendre ce qu’il c’était passé. Rien. Je ne lui avais jamais dit ce que j’avais entendu, jugeant que ça n’était pas utile puisque pour moi, un baiser équivaut à une tromperie. S’il y a plus, c’est un cas aggravant. Et le cas aggravant était peut-être vrai. En fait, je n’en savait rien, mais ce dont j’étais sûre, c’est qu’il avait embrassé une fille devant moi. « Tu vas être franc avec moi, Nolan. Tu prétends m’avoir aimé à ce moment là. Pourquoi tu l’as embrassé ? Je veux savoir ce qui s’est passé dans tête à cet instant précis… » Il m’avait dit que je me doutais de la raison qui avait provoqué ce baiser. Sauf que je n’en n’avais aucune idée. Et puis, je me sentais obligée de lui avouer la fameuse rumeur qui avait circulé sur lui au lendemain de cette fête. Il y avait beaucoup de bruit à l’intérieur, et puis, étant donné que l’on ne faisait que discuter, autant sortir. « Tu veux pas qu’on sorte un peu ? » Nous nous dirigions vers la sortie. Je pris ma veste pour l’enfiler, et oui, il faisait froid ces temps-ci. « Tu sais qu’il y a eu des rumeurs te concernant quelques jours après la fête… ? » Je marchais sur le trottoir, devant la boîte pour finalement, nous éloigner un peu de la foule. « …ses rumeurs disaient que tu aurais couché avec cette fille le soir même… » Je regardais Nolan, du coin des yeux, tournant ma tête vers lui, l’air grave.
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MessageSujet: Re: Nolan & Loàn –« one more night with you » Nolan & Loàn –« one more night with you » EmptyDim 6 Nov - 17:48

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    J’avais peur. Une adrénaline délicieuse qui crispait ma nuque et faisait battre mon cœur dans mes tempes avec une vitesse trop rapide pour être normale. Elle me foutait les jetons, comme ça avait toujours été le cas. Depuis le premier jour, elle m’avait fait peur, et je me rendais doucement compte que c’est pour ça qu’elle me fascinait, qu’elle avait pour moi tellement plus d’intérêt que n’importe quelle autre fille. Côté drague, j’avais fait mes preuves, et je savais que si je l’avais désiré j’aurais pu me trouver une jolie petite étudiante avec qui finir la soirée à l’abri des regards. Abby, par exemple. Et pourtant j’avais choisi de suivre Loàn, de m’isoler avec elle, alors que je savais au fond que je n’avais plus aucune chance, elle l’avait dit elle-même, j’avais tout gâché, tout perdu. Des minutes après, ces quatre mots résonnaient toujours dans ma tête, rebondissant sur les parois de mon crâne, s’effaçant un peu plus à chaque fois que je regardais son visage. Ces quatre mots qui avaient bâti une barrière entre nous se fanaient doucement et je commençais à me prendre à rêver que, peut-être, restait-il une chance à notre relation qui avait tuée en plein vol, brisée prématurément pour une cause pourtant valable. Une cause qui pendait toujours au-dessus de nos têtes, à savoir ma peur bleue de ce sentiment incandescent qu’elle provoquait en moi, si fort et si apte à me détruire si quelque chose tournait mal… Egoïstement, j’avais préféré la détruire elle plutôt que de prendre moi-même le risque. Maintenant, c’était trop tard. Je lui avais dit que je l’aimais, et donc que je voulais mettre mon cœur en jeu, peu importe ce qui arriverait. Désormais, elle savait à quoi s’en tenir.

    Quelque chose avait changé depuis le début de la soirée sur les traits de Loàn. Une vulnérabilité, une fièvre que je ne lui avais plus vu depuis longtemps. Mon cœur se brisa encore un peu plus à cette vision, chaque centimètre carré de ma peau était pris d’une démangeaison presque insoutenable de toucher la sienne. Etre son ami était une douleur constante, comme si elle me manquait même quand on était ensemble, un vide qu’il n’y avait aucun moyen de combler, se creusant un peu plus chaque jour. Ça devait s’arrêter, je n’y survivrais plus longtemps. Heureusement, elle l’avait compris, cela se voyait dans le regard qu’elle posait sur moi, dans la façon dont elle mordait imperceptiblement sa lèvre inférieure. Elle semblait être agitée d’un conflit mental que je m’en voulais de lui infliger mais c’était plus que nécessaire. On ne pouvait pas rester dans cette situation indéfiniment. « J’ai quoi comme garantie… ? Comment je peux être sûre que ça n’arrivera plus ? » Pourrait-on échapper à ce cul-de-sac dans lequel on se retrouvait ? Elle ne voulait pas me donner une seconde chance et je ne voulais pas la laisser partir. L’un de nous devrait faire des compromis et je n’étais absolument pas prêt à en faire un. Je la voulais, plus que tout au monde. Je voulais la retrouver, la redécouvrir, la voir le matin en me réveillant et le soir en me couchant. Je voulais qu’elle m’aime au moins moitié autant que je l’aimais. Et il n’y avait pas de compromis possibles pour ça. « Tu peux pas. Fais-moi confiance, je t'en supplie… » Je scrutai son visage à la recherche d’une réponse un tant soit peu positive, et elle me proposa de sortir de la boîte. Quelques secondes plus tard, on était dehors, laissant nos oreilles s’habituer au calme de la rue comparé au bruit de la boîte, même dans la ville qui ne dort jamais. L’air frais sur mon visage me reposait, remettant de l’ordre dans mes idées, ou du moins espérant, mais c’était peine perdue. Ce n’était pas l’atmosphère moite de la fête qui m’empêchait de réfléchir clairement, mais la proximité de Loàn. Elle tourna la tête vers moi et je lui lançai un regard encourageant, qu’elle dise ce qu’elle avait sur le bout de la langue…

    Et je restai là, atterré. Non mais comment était-ce possible qu’elle s’imagine une chose pareille ? Est-ce que je n’avais pas montré suffisamment qu’il n’y avait qu’elle ? Je n’avais pas arrêté de le répéter depuis le début de cette discussion : ce n’était qu’un baiser, rien d’autre qu’un foutu baiser. « Et toi, qu’est-ce que tu crois ? Et pas de "j’en sais rien", dis-moi, tu les crois ces rumeurs ? » Mon ton était neutre, mais mes yeux étaient froids. J’étais plutôt choqué, qu’elle ait laissé cette rumeur entre nous sans jamais m’en avoir parlé. Je ne m’étonnais pas que les gens aient pu dire ça, tout le monde se sentait obligé de parler, dans cette ville, mais qu’elle, parmi tous les autres, puisse sous-entendre le fait que ça se soit passé.



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MessageSujet: Re: Nolan & Loàn –« one more night with you » Nolan & Loàn –« one more night with you » EmptyMar 8 Nov - 23:32

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La situation devenait de plus en plus difficile. J’étais prise entre deux eaux. J’hésitai entre retrouver l’amour que j’avais connu et mettre fin à toute cette souffrance qui m’entourait au quotidien. Mais j’étais incapable de faire l’un ou l’autre. Incapable de ne plus le voir, incapable de le croire. Alors je devais faire quoi ? Me battre… Résister… C’est ce que je faisais actuellement, justement. Il me suppliait de lui faire confiance. Mais comment pourrais en n’ayant autant de zone d’ombre sur ce qu’il s’était passé ce soir là. . « Tu peux pas. Fais-moi confiance, je t'en supplie… » Je regardais le sol, non je n’y arriverais pas. Je n’étais pas encore prête, je n’étais pas encore passé à autre chose… « Nolan… je… je ne peux pas. Je suis désolée mais je peux pas tirer un trait sur tout ce qu’il s’est passé. J’aurais toujours le doute… cette question dans ma tête qui me demandera pourquoi tu as embrassé cette fille, et si tu as couché avec elle. » Je fronçai les sourcils toujours en regardant le sol. Puis, je levai les yeux vers lui. « Je suis désolée mais pour l’instant j’arrive pas à passer là-dessus… »

Alors effectivement, je croyais les rumeurs, mais à moitié. Je savais que ça pouvait être faux, mais je me disais qu’il n’y avait pas de fumée sans feu. « Et toi, qu’est-ce que tu crois ? Et pas de "j’en sais rien", dis-moi, tu les crois ces rumeurs ? » Là, il me stoppa dans ma lancée. Je n’avais pas le droit d’esquiver. Je me devais de répondre à sa question. Est-ce que je croyais à ces putains de rumeurs ? Même si je me disais que ça pouvait être faux, je me disais que peut-être c’était vrai. Il me demanda de ne pas lui répondre par « j’en sais rien. ». Je soupirai. « Honnêtement, Nolan ? Je ne sais pas. Comment tu veux que je sache ce qu’il s’est passé ce soir là ? Je n’étais pas là. T’as bien été capable de tromper ta copine devant ses yeux… Plus rien ne m’étonnerais, tu sais… » J’étais perdue, une brebis égarée qui s’était éloignée de son troupeau.

hj: désolée, c'est ridiculement pas long, je suis désolée...



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