It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
Le Deal du moment : -45%
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre ...
Voir le deal
339 €

Partagez

The Wild Rover

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
MessageSujet: The Wild Rover The Wild Rover EmptySam 7 Mai - 0:43


And I spent all my money on whiskey and beer




Alphabet City était un lieu atypique de New York, déjà par sa dénomination par lettre de l'alphabet s'étendant entre A & D, d'apparence pompeuse, aux maisons bien entrenues, il était visible que c'était le coin de nouveaux riches : modernes et un peu voyante. Mais quand on grattait cette première impression, quand on se faufilait dans les petits coins perdus du quartier, on pouvait deviner des rues moins sages, beaucoup moins sage. Et on retrouvait dans ces rues, dans ces bars, dans ces lieux, une population plus éclectique, on avait droit à des bohèmes, des porto-ricain, des hippies tout droit sorti des années 60. Une population a mentalité jeune, qui frôlait l'hédonisme constant dans ces lieux qui étaient fait pour eux en un sens. Les bars étaient constamment peuplés de badaud en n'attendait que leurs bières. Certains refaisaient le monde autour d'une bière, d'autres refaisait les murs des bars à cause de cette même bière. Avant que les douze coup de minuit ne sonnent, plus de la moitié des clients ici étaient éméchés ou stone, et dans cette atmosphère tout semblait permis, l'alcool faisait ressortir les inhibitions les plus enfuies et surtout, faisaient ressortir ce que chaque personne cache au fond de ses tripes, certaines femmes se transformaient en catin prêtes à se vautrer n'importe où, d'autres devenaient des pleureuses inconsolables, mais heureusement, certaines étaient tout simplement sans gêne, à chanter, danser, vivre comme jamais. Mais les hommes aussi changeaient, ils pouvaient se transformer en petit bagarreur, en profiteur ou en loque humaine.

Spencer regardait tout ça avec amusement. Cet état, il n'en était pas si loin, il avait fumé et bu toute la soirée. Quel genre était-il lorsqu'il avait bu ? Le genre à redessiner le monde, à parler de tout et n'importe quoi, à s'émerveiller devant tout, mais surtout à sourire, vivre, être un éternel adolescent complètement retardé. Il était comme ça, on n'aimait ou pas. Surtout chez un homme de 30 ans, les gens commençaient un peu à le regarder de travers, mais après tout, il faisait encore ce qu'il aimait non ? Lorsque des chants populaire s'élevèrent d'un café irlandais, il s'y dirigea pour chanter à tue-tête the Wild Rover. Il agrippa l'épaule de son voisin tout en levant sa bière bien haut et se secoua au rythme du refrain reprit par tout le monde. « AND IT'S NO, NAY, NEVER » toutes les personnes présentent tapèrent des pieds ou des mains suivant leur disponibilité afin de suivre cette première phrase. « NO NAY NEVER NO MORE » chanta avec entrain Spencer dont la veine du front ressorti. Une fois le refrain fini, sa bière à force de l'avoir secouée se retrouva vide, il se faufila alors jusqu'au bar sans hésiter à jouer des coudes pour dépasser les gens. Une fois arrivé à destination, il commanda une bière ! Bon sang, les bières de ce quartier était particulièrement bonnes et on ne lésinait pas sur les doses. Spencer donna 20$ et ne reprit pas sa monnaie, détails insignifiant, il détestait l'argent et le pouvoir que ça exerçait sur les gens le dépassait complètement. Mais à côté, il ne se plaignait pas d'être vraiment riche. Quand il obtint ce qu'il veut, il fit attention à son trésor doré avant de se mettre dans un coin du bar. Il venait toujours seul en soirée, ainsi, il n'avait personne à devoir surveiller ou suivre, il pouvait faire les rencontre qu'il voulait sans soucis de cette façon.

Soudain, son attention fut attirée par une roussie et une autre bande de mecs éméchés, elle parlait plus fort que certains hommes et buvaient vraiment vite. Elle s'amusait à faire des shoot avec des gens et à la fois amusé (et impressionnée mais ça il ne le dira pas), il se rapprocha du petit cercle de fêtards. Un mec de la table après avoir bu cul sec son verre vira jaune et partit loin, très loin. « Je pense pas qu'il reviendra. » finit par dire Spencer en s'accoudant à la table. « Besoin d'un nouvel homme pour le remplacer ? » demanda-t-il avec un grand sourire. « A moins qu'un nouveau défi ne vous fasse peur... » ajouta-t-il avec une lueur de défi dans son regard bleu. Et son regard accrocha celui de la rousse quelques secondes, inconsciemment, il se dit que c'était elle sa rivale de la soirée. Pourquoi pas après tout, la nouveauté n'avait rien de mal, et Spencer vivait bien dans son temps, il savait que les femmes étaient de plus en plus... libres.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: The Wild Rover The Wild Rover EmptyLun 9 Mai - 19:47

Une journée de plus. Ou une de moins, ça dépend comment on voyait les choses. Une de moins qui la séparait de la perspective de faire quelque chose de bien de sa vie. Bianca s’avait qu’elle était destinée à accomplir de grandes choses, elle avait confiance en son karma. Elle n’avait jamais rechigné lorsque son patron lui demandait de passer au pressing, elle avait gardé son calme lorsque la vieille dame devant elle, à la caisse, avait payé ses courses en pièces de 5 cents (et intérieurement « mais putain, vieille peau, bouge tes fesses ou je brise les tibias à coup de déambulateur ») , elle avait offert un ticket restaurant à un sans abris (et s’était pris un doigts d’honneur), elle s’était inscrite à un cours de yoga pour se donner bonne conscience alors qu’elle n’arrivait même pas à toucher le bout de ses orteils ; elle avait MÊME tenu bon face au mec de la compta qui tenait à lui expliquer en quoi son système de classement par couleurs avait contribué à faire de lui l’homme qu’il était aujourd’hui… Oui, elle faisait partie de ses personnes qui, peut-être à tort, pensaient que plus ils souffraient pendant une période de leur vie, plus ils seraient récompensés ensuite. C’était mathématique.

C’était donc après une journée de dure labeur que Bianca décidé de ne pas attendre une action de bonté divine pour se récompenser. Elle voulait bien être gentille, mais fallait pas exagérer non plus : elle sortait d’une « fête » de départ à la retraite. Son pire cauchemar. Elle s’était donc dirigée instinctivement, à l’instar d’un renard flairant la bonne odeur de la volaille fraiche (?) vers le bar irlandais qu’elle fréquentait souvent (elle y était déjà allée deux fois… une habituée, donc), d’où se dégageait justement une odeur de poulet rôti (paie ta transition !) et de Guinness.

Elle entra dans le bistrot, où se mêlaient jeunes et un peu moins jeune. Le décor était atypique : un mélange de déco rustique et de meubles contemporains, qui donnaient à l’ensemble un aspect de… grand n’importe quoi. Des personnes n’amassaient autour du billard au fond, d’autres avaient pris d’assaut les banquettes… Bianca, elle, alla tout droit vers le bar, saluant chaleureusement quelques personnes qu’elle ne connaissait même pas, pour aller saluer le propriétaire du lien – qu’elle connaissait, par contre. En réalité, elle faisait déjà partie du décor, et les habitués qui l’avaient rencontré l’avaient adopté. Facile, quand on est rousse, qu’on a une excellente descente de bières, et une bonne mémoire des chants celtiques.

Ce soir, Angus, Fenius, Gus et Magnus – elle avait toujours soupçonné ces trois-là de ce foutre d’elle avec leurs prénoms, mais elle n’avait jamais osé demander confirmation – avaient décidé d’organisé un concours de shots. Les règles étaient simple : le dernier par terre a gagné. Après de nombreuses tournées (ces gars-là étaient en avaient sous le bide), Bianca tenait le coup. Son métabolisme s’adaptait. Les shots, c’était un peu sa kryptonite. Sauf qu’à l’inverse de tous les hommes qui l’entouraient, Bee savaient que demain matin, elle devrait faire une crois sur son yaourt glacé à la pause – pour se donner bonne conscience. Angus fut déclaré premier perdant, par forfait… forcé. Son visage pris une tête étrange et il s’éloigna rapidement. « Je pense pas qu'il reviendra. » Cette voix, étrangement posée et sans accent alcoolisé irlandais intrigua Bianca, qui leva la tête vers le jeune homme qui avait pris la place d’Angus. « Il n’avait pas les tripes… et avait trop honte de se faire battre par une fille. » lança-t-elle du tac au tac. « Besoin d'un nouvel homme pour le remplacer ? » Bianca haussa distraitement un sourcil, avala un petit vers cul sec et considéra le jeune homme en face d’elle avec soupçon. Il avait la tête d’un mec qui faisait faire des tours de Lamborghini à des blondes, et qui s’achetait des chemises au prix de son loyer à elle, ça se lisait sur son visage ! « A moins qu'un nouveau défi ne vous fasse peur... » ajouta l’intéressé. Il espérait qu’elle se dégonfle et se mette à bégayer ? Pfeuh. « Alors là, tu ne sais pas dans quoi tu t’embarques… ! Tu n’as aucune chance, mais si tu y tiens… prépares toi à salir ta chemise de g… homosexuel ! » Bon. N’oublions pas que malgré sa capacité à tenir à l’alcool, mademoiselle n’était pas complètement sobre non plus. Sa personnalité franche et directe avait tendance à être poussé à son paroxysme… voyons si Mr James Bond parviendrait à tenir le coup…
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: The Wild Rover The Wild Rover EmptyDim 15 Mai - 15:51

On aura pu croire que le fait de ne rien faire de ses journées ennuyait Spencer, qu'il regrettait son monde de vie et blablabla. En fait, il n'en avait rien à faire, et lorsque quelqu'un feignait de le reprendre sur la vie qu'il menait, il écoutait, finissait par fermer les yeux, faire semblant de ronfler avant de brusquement relever la tête en s'excusant de s'être endormi devant tant de profondeur insignifiante... c'était pour ça aussi que Spencer n'avait pas beaucoup de véritables amis, personne ne pouvait le supporter bien longtemps notre homme un peu trop différent.

L'éducation, la bienséance et ce genre de conneries, il les avait laissé derrière, quelque part dans une poubelle entre un bordel ou un casino, au choix. De toute façon, est-ce que travailler des heures durant pouvait le rendre heureux ? La réponse était claire : non. Il y avait des gens qui étaient faits pour se crever à la tâche, son père par exemple. Lui pas. Il avait essayé, avait échoué mais n'avait pas pour autant été se morfondre dans un coin pour être différent et avoir d'autres objectifs que tous les autres.

L'argent ? Du papier qu'il s'amusait à brûler pour allumer ses cigarettes. Les conventions, ce que tout le monde respectait avec tant d'amour, lui, pour le dire crument, "chiait" dessus. Un Peter Pan des temps moderne, c'était ainsi qu'il se voyait, il vivait aux Pays Imaginaire depuis ses 17 ans et il y était trop heureux pour pouvoir le quitter. Et c'était facile de mener cette vie puisqu'il était sans attache. Sans amis véritables, sans petite-amie à qui il devait des comptes, pas de patron, pas de tâches ingrates. Lorsqu'il avait besoin d'argent, il allait dans un casino et ressortait avec 1000$ supplémentaire dans les poches à chaque fois, c'était ce genre de gars, à jouer gros, à prendre des risques qui finissaient par payer. Certains le jalousait, d'autre le méprisait. Lui les regardait de haut, s'ils avaient du temps à regarder la vie des autres c'était qu'ils étaient sans intérêt. Les gens heureux ne regardaient pas la vie du voisin. Lui n'avait jamais prêté attention à la vie de quiconque d'autres hormis lui-même. Cela dit, parfois, son chemin croisait le chemin d'autres troublions dans son genre, et ce soir, cette personne semblait être une rouquine avec du répondant. « Il n’avait pas les tripes… et avait trop honte de se faire battre par une fille. » Spencer sourit, amusé devant sa façon de répondre du tac-au-tac, pas de manies ou de faux semblant, une fille vrai sans entourloupe, le regard fixe, pas intéressée à faire des yeux de biches pour qu'on la prenne en pitié.

Il sentit l'adrénaline parcourir ses veines, ses yeux bleus se firent plus brillant, il savait qu'il allait pouvoir s'amuser ce soir, sans chichis, c'était tout ce qu'il lui fallait. « Alors là, tu ne sais pas dans quoi tu t’embarques… ! Tu n’as aucune chance, mais si tu y tiens… prépares toi à salir ta chemise de g… homosexuel ! » Spencer au lieu de se vexer éclata de rire. Il se rapprocha de la rousse et parla d'une voix de fausse confidence puisque tout le monde pouvait entendre. « Test-moi si tu veux savoir. C'est pas difficile, si ça se lève c'est que je suis pour les filles... si pas tu peux remettre en question tes charmes... féminin » finit-il par dire avec un sourire amusé avant de prendre un shoot au hasard et de le boire rapidement, une fois fait, il retourna le verre sur la table, pour montrer qu'il en avait fini avec lui. « Je crois que c'est à vous » rigola Spencer à la cantonade pour ceux qui allaient être ses amis du soir. Il fit un signe de main à un serveur qui passait dans le coin pour réavoir une tournée, il pouvait bien la payer. L'argent il n'y apportait vraiment aucune importance.

Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: The Wild Rover The Wild Rover Empty

Revenir en haut Aller en bas

The Wild Rover

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» Wild ones Ҩ Hazel & Luis
» No church in the wild ∞ SKYE.
» We were all the wild ones, the wasted youth. ℛ Luis

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
i have a dream ::  :: Archives :: Anciennes Archives-