Sujet: Let's Dance ♣ Ella&Lionel. Jeu 12 Mai - 22:51
12:10 ; Dring Dring Dring. Le petit réveil rouge d'Ella commença à s'activer avec sa sonnerie stridente. Heureusement qu'elle eut le temps de l'interrompre au bon moment parce qu'un "dring" de plus et elle l'aurait balancer contre le mur d'en face. Elle s'étira tout en baillant longuement - la nuit avait été vraiment courte ; dans un premier temps, elle avait décidé de travailler un peu mais cela n'avait duré même pas 10 minutes qu'elle était déjà sortie pour rejoindre une soirée qui avait lieu pas très loin de chez elle. Elle poussa sa couette "I Love London" et attrapa son téléphone qui se trouvait sur sa commode de marbre blanc et envoya des textos pendant une bonne quinzaine de minutes. Ensuite, elle posa ses pieds sur le sol pour y enfiler ses pantoufles et se dirigea illico vers sa salle de bain privée. Une fois à l'intérieur, elle commença à faire couler de l'eau tiède tout en se déshabillant. Trente minutes plus tard, elle en ressortit avec une serviette de bain Hermès qu'elle laisse tomber par-terre une fois après avoir mis son ensemble soutien gorge/boxer La Perla en dentelle noir. Puis, par-dessus, elle se dépêcha de mettre une robe Pucci, assez coloré qui se distinguait de ce qu'elle avait l'habitude de mettre d'habitude - un cadeau offert par son père qui était revenu d'Italie, il n'y a pas si longtemps que ça. Elle y accorda des chaussures Nike 6.0, fraîchement acquises (plus simple, y'a pas) et quelques bijoux pour ne pas singulariser la tenue. Une fois après s'être maquillée, coiffée et parfumée, blondie dévala les escaliers un par un pour rejoindre la cuisine. Aujourd'hui, elle se trouvait dans son appartement qu'elle habite depuis maintenant 2 ans, étant donné que c'est le week-end et que le couvre-feu imposé par la Columbia University est vraiment exaspérant. En allant vers la cuisine, elle ne pu s'empêcher de voir que deux amis avaient passé la nuit ici, dans son salon et qu'ils étaient toujours en train de dormir - sûrement deux de hier. Elle s'empressa, premièrement, de prendre un doliprane car elle avait un mal de tête assez aiguë puis de se préparer un petit déjeuner rapide, c'est-à-dire, donuts + jus d'orange. Ensuite, elle se dirigea vers son deuxième salon où elle s'affala sur son canapé tout en s'emparant de la télécomande de sa télévision plasma - à cette heure-là, il n'y avait que des programmes pourris, alors, Ella décida de mettre un film ; sans très grandes surprises : Titanic. Ce film, elle l'avait vu au moins une centaine de fois mais elle ne peut s'empêcher de le regarder encore et encore, toujours à verser une petite larme à la fin quand le sublime Jack meurt. Au milieu du film, Ella étéignit la télévision, elle commençait sérieusement à avoir très mal à la tête et ce putain de doliprane était complètement inutile. Tout à coup, elle entendit une voix l'interpeller d'en bas de chez elle, à l'entrée. C'était Tina, une de ses amies les plus proches. « Toujours chez toi, Windsor, t'abuses. Viens, on va faire les magasins avec les filles. », lança t-elle une fois qu'elle trouva Ella. « Oh non, la flemme, je suis complètement crevée. Une prochaine fois, d'accord? », enchérit, cette dernière. « Je ne te laisse pas le choix, blondie. Allez, va chercher ton sac », insista Tina. Ella poussa un grand soupire avant de se lever de son canapé et d'aller regagner sa chambre afin d'attraper son sac qui se trouvait dans son armoire. Une fois prête, elle descendit de nouveau les escaliers pour aller rejoindre la mercedes d'Esther, celle qui était venue la chercher.
18:50 ; De retour chez elle, Ella posa toutes ses poches à l'entrée de sa maison où Eliana, sa bonne, les avaient déjà ramassés afin de les monter dans sa chambre. Elle, en attendant, s'était préparée un petit verre de Manzana - l'alcool ou le meilleur remède contre tous les maux - et alla regagner sa chambre. De son téléphone fixe, elle avait reçu un message de la part de sa maman « Chérie, c'est moi, ta maman. Moi et ton père, on pensait venir prendre des vacances à New York - à très bientôt ». SUPER. Il ne manquait plus que ça. Quand ses parents lui avait annoncé qu'ils déménageaient pendant quelques temps en Californie, à Los Angeles, Ella avait été la fille la plus heureuse du monde. Sauf que, depuis qu'ils sont partis, elle à l'impression qu'ils la colle encore plus que d'habitude. Elle supprima très rapidement le message, comme ça, elle fera genre qu'elle n'a strictement rien reçu, et cela retarderait leurs "vacances". Elle s'allongea de nouveau sur son lit pour faire une petite sieste - elle était vraiment extrêmement fatiguée aujourd'hui.
21:15 ; Suite à un cauchemar, Windsor se réveilla d'un coup. C'était quoi, cette journée à la con sérieux? Elle sortit une nouvelle fois de son lit, renouvela son maquillage et autres et redescendit au premier étage de son appartement pour gagner la salle de sport ; il fallait qu'elle se remette en forme, elle était toute naze et elle détestait ça.
22:05 ; Après de grandes hésitations, Ella se décida enfin de se rendre en boîte de nuit. Maintenant qu'elle était en forme, il était hors de question qu'elle reste chez elle toute seule, à glander. Mais cependant, elle avait envie d'y aller seule, sans personne qui lui parlerait de ses querelles amoureuses ou personne qui lui dirait à quel point son coup d'hier était le pied. Alors se dépêcha de retourner s'habiller car l'horloge tournait et enfila une robe de soirée Prada, avec des escarpins Christian Dior et d'autres accessoires qui venait parfaire sa tenue. Elle laissa ses longs cheveux détachés et se maquilla de façon très rapide. Une fois qu'elle fut dehors, elle héla un taxi.
22:20 ; Enfin. La voilà devant le seventys, un club plutôt branché, qu'elle fréquente dès qu'elle en a le temps. Après avoir payé le chauffeur, elle se dirigea immédiatement vers l'entrée de la boîte qui se trouvait sur la 5ème avenue. Une fois à l'intérieur, elle se dirigea immédiatement vers le bar, son dieu vivant. Elle reconnu le barman qu'elle voyait très souvent et en la voyant, il lui lança « Ella. Comment vas-tu? » « Plutôt bien. Un cosmo', s'il te plaît. », répondit-elle. Elle n'avait absolument ni l'intention, ni l'envie de se taper la discute avec Bob, le barman. « Tout de suite, mademoiselle. », enchaîna t-il avec un sourire. Ce soir, c'était incroyablement rempli - mais bizarrement, la majorité était des personnes plutôt agées ; superx2. Une soirée qui s'annonçait assez...minable!
Sujet: Re: Let's Dance ♣ Ella&Lionel. Dim 15 Mai - 14:58
Sept jours, et sept nuits. Cent soixante heures. Sept longues journées. Cent soixante interminables heures. Cela n'augurait rien de bon pour la suite. Non vraiment rien. C'était sans espoir. Il fallait qu'il survive. Il était fort. Il était grand. Il était Lionel Taylor nom d'un chien. Rien ne l'abattrait jamais. Surtout pas une fille. C'était peut-être sa relation la plus sérieuse qui venait de s'achever mais ce n'était pas une raison pour qu'il commence à se morfondre à à broyer du noir à longueur de journée. Sept jours. Il avait connu cette situation dans son jeune temps. Cette inexorable envie de pleurer. No way. Il ne pleurait pas Lionel. Il était fort. Il n'était qu'une larve depuis que Sarah l'avait quitté. Il ne fallait pas oublier qu'il était comédien. Combien de faux sourire n'avait-il pas adressé depuis cent soixante heures. Au restaurant, à Genesia, à son audition, même à sa mère. Sa mère... Il ne fallait certainement pas qu'elle apprenne la triste nouvelle. Elle se faisait une joie de savoir que son fils filait pour une fois le parfait amour. Et puis dans son état, il ne fallait pas la fatiguer d'avantage. La situation restait inchangée.
Stagnation: c'était ce que ressentait Tay en permanence. Il n'avançait pas. On ne pouvait pas dire qu'il régressait non plus. Il ne bougeait plus. Bilan de santé maman : pareil! Cause de sa maladie : inconnue, comme toujours. Boulot : inchangé. Ancien comédien récurrent d'une sitcom australienne, aujourd'hui guest star, à cause de la distance. Album : toujours personne pour le produire. Situation amoureuse : retour à la case départ.
La vie de Lionel en elle-même aurait fait une excellente série télévisée. Il avait souvent plaisanté sur le sujet avec sa meilleure amie. Seulement, le tournant qu'elle venait de prendre ne lui convenait que moyennement, voire pas du tout. Ce matin-là, Lionel aurait de loin préféré se réveiller dans le bras de celle qu'il aimait temps, à bien des kilomètres de New York Il n'avait toujours aucune nouvelle de Sarah et craignait de ne jamais plus en avoir. Il était contraint de rester à New York. Il ne pouvait pas laisser sa mère. S'extirper de son lit était chaque jour une étape des plus douloureuses. Il ne pouvait même pas flâner toute la journée. Il avait rendez-vous cet après-midi avec un producteur en vue de tourner dans une publicité. Ce n'était pas ce qu'il préférait, certainement pas. Il n'avait fait que trop de publicité en Australie, mais il fallait bien qu'il continue à gagner de l'argent, et qu'il se montre. Un an d'absence dans ce métier, et on était fini. Taylor le savait bien.
Il s'apprêta correctement, et sortit rapidement de son appartement de l'upper East side pour se rendre dans le centre. Il retrouva le producteur dans un petit restaurant qu'il connaissait bien. Avec sa petite bouille d'ange et son nouveau sourire forcé, il n'eut aucun problème à convaincre l'homme qu'il valait le détour et que cette publicité, avec son visage comme étendard avait toutes les chances de connaitre un succès fou. Vers treize heures, le marché était conclu. Fier de lui, Taylor ne put s'empêcher d'envoyer un message à sa mère. Cette nouvelle lui ferait chaud au cœur surtout qu'il ne passerait pas la voir à l'hôpital aujourd'hui.
Quinze heures, il frappait à la porte de l'appartement de Genesia. Elle devait lui donner la réplique pour une audition pour le rôle de Iago dans Othello une demi-heure plus tard. Dix-sept heures: ils attendaient toujours, tout en discutant de Sarah. Dix-neuf heures: audition terminée. Lionel invita Genesia à prendre un morceau, puis la raccompagna chez elle. Vingt-deux heures : Tay était de retour dans son grand appartement vide. Il avait prévu de le montrer à Sarah lors de l'une de ses visites à New York. Mais leur relation à distance n'avait pas tenu aussi longtemps. Son programme était le même que les soirs précédents. Il allait se changer, s'affaler dans son lit, allumer la télévision et s'endormir en tâchant d'oublier. Il allait à plusieurs reprises croiser les bras sur sa poitrine, oubliant le programme et se demandant s'il ne devait pas l'appeler. Il savait qu'elle ne répondrait pas. Il avait déjà essayé.
Ce soir, toutefois, quelque chose changea. Tay se regarda dans le miroir de sa salle de bain. Il ne parvenait plus à se reconnaitre. Où était celui qui ne se souciait guère de ce qu'il faisait, celui qu'il était il y avait quelques années de cela. Ce Lionel là était bien plus amusant, et surtout, il n'était jamais triste et se fichait pas mal de s'être fait déchirer le cœur par une fille. Il s'immobilisa un instant puis prit la directement de sa chambre. Il ouvrit quelques placards et en sortit une chemise particulièrement belle qu'il n'avait plus mise depuis une éternité. Ce soir, pour la première fois depuis des lustres : Lionel Taylor était de sortie.
Il réalisa alors qu'il conduisait sa magnifique voiture dans les rues de New York, qu'il n'avait plus mis les pieds dans une boite de puis cette soirée catastrophique où la boite de nuit avait pris feu. Il comprenait pourquoi Sarah et lui n'étaient plus sortis par la suite. C'était leur première soirée de couple et l'Eldorado -c'était le nom du club- avait pris feu. Tous les invités s'étaient retrouvés piégés. Heureusement, ils s'en étaient sortis indemnes. Tay secoua la tête en réalisant qu'il en venait toujours à penser à elle.
Il se gara à proximité de la boite dont il avait entendu parler, sur la cinquième avenue. À l'époque, il n'avait pas besoin de faire la file, on le reconnaissait en Australie. Ici, c'était différent. Puis, il ne voulait pas de traitement de faveur. Il voulait une soirée normale, comme il n'en avait plus vécue depuis bien longtemps.
Dès qu'il fut entré, il se dirigea immédiatement vers le bar, vieille habitude qui lui était revenue bien vite. Il eut presque envie de saluer le barman. Il se souvenait de ce qu'il était quelques années auparavant. Un véritable sorteur, le sel et le poivre d'une soirée. Il soupira joyeusement, se laissant porter par la musique. Il appela le barman.
« Une desperados... »
lui demanda-t-il lorsque celui-ci fut arrivé à son niveau. Il se sentait presque mal à l'aise. Cela faisait vraiment longtemps qu'il n'était pas sorti.
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