Je ne pourrais jamais rien faire tant que je ne serais pas procureur, ce qui était loin d’être ce que je voulais, je n’avais pas de telles ambitions, là où j’étais actuellement m’allait très bien ! Même si effectivement, je ne pourrais pas empêcher certaines injustices de perdurer. C’était donc un choix totalement conscient, et ça peut paraître même injuste de ne pas vouloir changer les choses alors que j’en avais peut-être le pouvoir. toujours est-il que je ne suis pas quelqu’un qui recherche le pouvoir ni même de gravir les échelons, je préférais rester proche des familles et des victimes, savoir que je pouvais leur apporter quelque fois un peu de réconfort ce n’était pas pour me déplaire ! Et parfois, de mon simple statut de flic, pouvoir résoudre certaines affaires non résolues, ou réparer des injustices, ça me rendait pleinement heureuse ! « Ce n’est pas vraiment dans mes projets d’avenir, je verrais bien ce que l’on me propose. Je suis très bien à mon poste, et je n’y changerais pas à moins que l’on ne m’y oblige pas... » expliquais-je. De ce côté-là, je n’avais pas tellement changé, alors que j’aurais pu partir à Yelle au vu de mes résultats, j’avais simplement choisis l’université d’à côté, pour rester avec ma mère. Et quand bien même j’avais eu de très bons résultats et aurait pu très certainement poursuivre mes études, j’avais fini par épouser la carrière de flic, être sur le terrain était quelque chose que j’appréciais nettement plus que de rester dans un bureau. Cependant je finis par lui faire quelques révélations sur mes ressentis, le temps de créer un malaise, et d’apprécier ses réactions, qui me font d’ailleurs sourire, nous étions arrivés dans la chambre de ma mère. Je souris en serrant la main de ma mère qui prit la parole « C’est... gentil mon enfant... Ca m’a fait plaisir de te voir... Et n’attend pas seize...ans la ..; prochaine fois... Je doute de tenir jusque là.... » s’exclamait-elle avec difficulté, tandis que moi je baissais simplement la tête, ravalant mes larmes.