Aujourd’hui était un grand jour pour Josephine. Elle allait enfin monter en haut de l’Empire State Building après quatre années passées à New York sans y avoir mis une seule fois les pieds. Elle en avait un peu honte étant donné que l’endroit était un incontournable de la ville. Elle avait juste été très occupée tout le temps, elle avait deux jobs à plein temps qui lui prenaient toute son énergie. Un était beaucoup plus supportable que l’autre mais elle réussissait à faire ce dernier parce que le premier la motivait. Aujourd’hui cela dit, elle avait décidé de les laisser tous les deux de côté. Elle n’avait aucun vol de prévu ET elle avait fait garder Milo. Elle avait une promesse à faire honorer et elle voulait voir si Thiago était effectivement prêt à la tenir. Elle avait tendance à toujours mettre en doute ce qu’il disait, elle ne serait jamais trop prudente avec lui même s’il y avait effectivement du mieux depuis la dernière fois.

Au début de l’après-midi, la jeune femme se trouvait donc devant la porte de l’appartement de Thiago. Elle avait quand même fait le déplacement jusque chez lui sans le prévenir juste pour voir s’il allait effectivement laisser tomber tous ses plans pour passer du temps avec lui. C’était le deal et il avait plutôt intérêt à tenir parole s’il voulait qu’elle le croie un peu plus à l’avenir. Sans hésiter, Josephine frappa plusieurs coups fermes à la porte et elle n’eut pas à attendre bien longtemps avant qu’il ne vienne lui ouvrir – il n’aurait plus manqué que ça, tiens. Dès que la porte s’ouvrit, Josephine afficha son plus beau sourire moqueur. « Vous m’avez fait une promesse et je viens voir si vous êtes prêt à la tenir. » Il avait vraiment, vraiment intérêt. « Donc tant pis si je vous dérange mais j’ai vraiment envie d’aller voir l’Empire State Building et j’ai envie d’y aller maintenant. »

Thiago était rentré rapidement chez lui après son entraînement. Il avait fini plus tard que prévu et avait donc très peu de temps avant de devoir repartir. Il avait rendez-vous avec son agent dans peu de temps. Celui-ci voulait lui parler d'un contrat pour il ne savait plus trop quoi, une publicité il lui semblait ? Peu importe, il en saurait plus tout à l'heure. Si c'était pour un epublicité qui n'était pas trop ridicule. Il serait ravi d'accepter. Ce serait un peu pour le bien de toute l'humanité. Comme ça tout le monde pourrait l'admirer encore plus (et tout le monde avait vraiment besoin de ça, surtout par les temps qui courraient). Soit, en rentrant chez lui, le jeune homme se prépara rapidement à manger. S'il était si pressé c'était parce que son entraînement c'était prolongé plus que prévu. Pendant que ses pâtes cuisaient, le jeune homme alluma son ordinateur pour consulter ses messages. Il n'y avait rien de bien intéressant à voir, juste des spams. Il referma donc son pc et voulut aller voir à ses pâtes mais fut interrompit par une sonnerie à sa porte. Well, il n'avait pas tellement le temsp pour ça maintenant mais le black alla quand même ouvrir. Il eut alors la surprise de se trouver face à Josephine. Il fronça les sourcils, se demandant ce qui pouvait bien amener la jeune femme devant sa porte comme ça. Parce que bon, ils s'entendaient peut-être un peu mieux qu'avant mais Thiago ne pensait pas qu'ils en étaient au point de se rendre des visites à l'improviste comme ça. Josephine lui adressa son plus beau sourire et avant que le jeune homme n'ait pu lui poser la moindre question, elle prit la parole, lui expliquant ainsi ce qui l'amenait ici. « Vous m’avez fait une promesse et je viens voir si vous êtes prêt à la tenir. » Une promesse... Thiago mit quelques temps avant de se souvenir de ce qu'il avait dit à propos de l'Empire State Building. Evidemment, c'était bien la seule promesse qu'il lui avait faite et comme par hasard, il avait fallu qu'elle choisisse le moment qui l'arrangeait le moins pour venir réclamer ça. C'était bien du Jo tout craché ça. « Donc tant pis si je vous dérange mais j’ai vraiment envie d’aller voir l’Empire State Building et j’ai envie d’y aller maintenant. » Ouais, il s'était bien douté que c'était maintenant, il n'avait même pas essayer d'espérer qu'elle vienne le voir pour le visiter plus tard. Ca n'aurait eu aucun sens de se déplacer jusqu'à chez lui. « Ouais, maintenant. » répondit-il sans faire preuve d'un grand enthousiasme. « Vous permettez que je passe un coup de fil avant au moins ? » demanda-t-il alors. Il ne savait pas ce qu'il allait dire à son agent. Il allait bien trouver une excuse bidon. De toute manière, c'était juste un rendez-vous pour ce celui-ci lui parle d'un truc, ça pouvait être repousser sans trop de problèmes. « Et que je mange aussi, ça ne prendra pas longtemps. » Mais ça, ça ne pouvait pas tellement attendre.

Josephine allait enfin voir l’Empire State Building aujourd’hui. Après plus de quatre ans, il était temps ! Mieux valait tard que jamais mais elle avait un peu honte d’avouer qu’elle n’avait encore jamais mis les pieds dans l’un des lieux les plus emblématiques de la ville où elle vivait. Enfin, tout cela allait être de l’histoire ancienne après aujourd’hui ! Grâce à Thiago, le ‘merveilleux’ Thiago. Elle n’aurait jamais cru penser ça un jour – et elle ne lui avouerait jamais non plus – mais elle avait attendu ce moment avec impatience et elle était contente de passer ce moment avec lui. Bon, tout allait beaucoup mieux entre eux depuis un certain temps mais ils n’étaient pas encore les meilleurs amis du monde. Soit. Il lui avait quand même promis de se libérer dès qu’elle voudrait aller voir l’Empire State Building et elle comptait bien voir s’il allait tenir sa promesse. C’était beaucoup lui demander sans doute vu que monsieur avait l’air d’être quelqu’un de très occupé. MAIS il avait fait une promesse et s’il voulait continuer d’être bien placé dans l’estime de la brune il allait devoir la tenir.

Après que le jeune homme ait ouvert la porte, Josephine n’attendit pas avant de rentrer dans le vif du sujet. Elle lui annonça clairement ce qu’elle voulait et il ne pouvait pas être surpris. Il pouvait avoir oublié mais en la voyant venir chez lui à l’improviste, il devait immédiatement se rappeler. Bien sûr, qu’il soit occupé ou pas, il devait tout arrêter et elle n’accepterait aucun refus. « Ouais, maintenant. » Visiblement, elle tombait au mauvais moment. Bien bien bien, elle allait pouvoir voir à quel point il tenait à honorer sa promesse pour elle. « Pas la peine de cacher votre joie, je sais que vous êtes content de me voir. » Comment pouvait-il en être autrement hein ? « Vous permettez que je passe un coup de fil avant au moins ? » La jeune femme fit mine d’y réfléchir et fit la moue, faisant semblant de ne pas être d’accord. « Me faire attendre ne correspond pas exactement à la définition de maintenant hein… » Elle soupira. Elle le dérangeait après tout, et il faisait un effort pour elle alors elle pouvait bien faire un effort aussi. « Et que je mange aussi, ça ne prendra pas longtemps. » Josephine soupira longuement. « Je veux bien, mais seulement si je peux manger aussi. » Elle avait déjà mangé mais elle n’allait quand même le regarder faire.

Thiago s'apprêtait à manger quand on l'interrompit en sonnant à la porte. Il le méritait pourtant son repas, il avait eu une matinée dure à s'entraîner et maintenant il avait faim. Et il n'avait même pas beauoup de temps pour manger avant d'aller retrouver son agent. Il trouvait tout ça très triste. Malgré tout, il décida de ne pas ignorer la sonnerie et alla ouvrir la porte. Il se retrouva alors face à Josephine. Il fut d'abord un peu surpris de la voir là mais la jeune femme lui expliqua très vite la raison de sa présence ici. Elle était venue pour qu'il honore sa promesse de l'accompagner à l'Empire State Building et... comme madame était très exigeante, elle voulait qu'ils y aillent maintenant. Bah oui tiens... maintenant... ce n'était pas comme si Thiago avait d'autres choses de prévues là. Comme il avait promis néanmoins, il ne pouvait pas dire non. Il se contenta donc de répondre oui sans pour autant se montrer très enthousiaste. « Pas la peine de cacher votre joie, je sais que vous êtes content de me voir. » Le black pinça les lèvres. En fait... il n'en était pas tellement sûr. Il se demandait même s'il ne regrettait pas de lui avoir ouvert. Well... non sans doute pas. Il aimait bien voir Jo quand même mais elle venait de mettre tout son programme de l'après-midi n l'air donc bon... il avait le droit de ne pas avoir l'air très heureux (même s'il allait sûrement préféré être avec elle plutôt qu'avec son agent au final). « C'est bien si vous le savez. J'aurais bien aimer le savoir aussi mais ce n'est pas le cas, malheureusement. » Il avait le droit de penser qu'il serait mieux avec elle mais il s'interdisait cependant de le lui dire. Elle en serait trop heureuse et ça c'était juste hors de question. Il demanda ensuite la permission de passer un coup de fil avant. Histoire d'annuler son rendez-vous quoi. L était un garçon bien éduqué et il avait la décence de vouloir au moins faire ça. « Me faire attendre ne correspond pas exactement à la définition de maintenant hein… » « J'annule tout pour vous, vous n'allez quand même pas reprocher de vouloir prévenir hein ? » Enfin si, c'était exactement ce qu'elle faisait en fait et il devait bien dire qu'il n'en était pas surpris. Elle était pénible comme ça, ça ne changeait pas. Heureusement qu'elle avait aussi quelques bons côtés (très très bien cachés certes mais bon, il s'en contentait, il n'était pas très exigeant lui). Il ajouta ensuite qu'il aimerait bien manger et ça n'était pas une option en fait. S'il ne mangeait pas, il ne pourrait pas bouger d'ici. « Je veux bien, mais seulement si je peux manger aussi. » Thiago haussa les épaules. « Si vous y tenez. » Il aurait plutôt pensé qu'elle avait déjà mangé mais bon si elle voulait manger avec lui, il n'allait pas l'en empêcher. « Je vous préviens par contre, ce n'est pas de la grande cuisine, juste des pâtes. »

Sans grande surprise, Thiago n’avait pas l’air très enchanté de voir Josephine. Elle avait l’air de le déranger au plus mauvais moment et en toute objectivité, elle aurait réagi comme lui à sa place. Peu importe que leur relation ait pris un tournant beaucoup plus agréable ces dernières semaines. S’il la dérangeait alors que ce n’était pas le moment elle aurait sans doute réagi d’une façon encore pire que celle-là, vu comme elle était. Elle choisit néanmoins de faire comme si elle était mieux que lui sur ce point et lui fit comprendre qu’il pouvait faire un peu plus d’efforts pour lui. « C'est bien si vous le savez. J'aurais bien aimé le savoir aussi mais ce n'est pas le cas, malheureusement. » La jeune femme secoua la tête, le sourire en coin. Il essayait tellement fort de l’embêter que ça en devenait drôle et presque adorable. Peu importe ce qu’il tenterait de toute façon, ça n’aurait pas l’effet escompté. « Oh, vous le savez. Vous n’avez juste pas envie de l’admettre en face de moi. » Encore une fois c’était une réaction tout à fait compréhensible qu’elle aurait pu avoir à sa  place. Elle en était d’ailleurs toujours au stade où elle ne voulait pas lui faire plaisir gratuitement. Soit. Josephine ne tarda pas à annoncer le but de sa visite à Thiago et celui-ci se résigna à accepter. Bien sûr, il voulait la faire attendre avant ça, il avait quelqu’un à appeler apparemment. Ce n’était pas comme ça qu’elle ne faisait pas attendre quelqu’un, personnellement. Il avait une définition étrange de l’expression. « J'annule tout pour vous, vous n'allez quand même pas reprocher de vouloir prévenir hein ? » La jeune femme soupira assez fort pour montrer son mécontentent – ce qui avait plus pour but de l’agacer qu’autre chose, au fond elle se fichait pas mal d’attendre encore un peu, elle n’était plus à ça près. « Bien sûr que je peux. Je peux vous reprocher ce qu je veux et vous devrez faire avec. » C’était de sa faute à lui tout ça hein, elle n’avait rien demandé à la base. Ou en tout cas elle n’avait pas été exigeante au point de demander qu’il laisse tout tomber pour elle. C’était lui qui avait proposé ça. « Si vous n’êtes pas content hein, vous ne pouvez vous en prendre qu’à vous-même. C’est vous qui m’avez fait cette promesse bien spécifique, je n’ai rien demandé. » Ca ne l’aurait pas dérangé de se caler à son emploi du temps. Mais maintenant c’était trop tard et elle comptait bien profiter de tout ça. Comme si ça ne suffisait pas, le jeune homme lui apprit ensuite qu’il devait manger. Il le faisait exprès ou quoi ! Ce n’était pas ce qu’elle appelait tenir une promesse. Mais bon puisque apparemment elle n’avait pas le choix, elle allait le laisser manger. Juste, elle voulait manger aussi même si elle avait déjà déjeuné. « Si vous y tenez. Je vous préviens par contre, ce n'est pas de la grande cuisine, juste des pâtes. » La jeune femme afficha son air le plus choqué. « Des pâtes ? Vous n’avez rien d’autre ? Comme si j’allais me contenter de ça. » dit-elle alors sur un ton snob qui ne lui ressemblait en rien.

Apparemment, Josephine savait que Thiago était très heureux de la voir. Well, le jeune homme pensait que c'était une bonne chose qu'elle sache ça. Il aurait juste aimé pouvoir en dire autant. Sauf que là, il voyait surtout le fait qu'elle le dérangeait et qu'elle avait choisi le pire moment pour réclamer qu'il honore sa promesse. Ca primait sur tout le reste (et aussi, il n'avait aucunement l'intention de se montrer trop ravi de la voir parce que ce serait mauvais, et pour sa fierté, et pour l'ego de la jeune femme). « Oh, vous le savez. Vous n’avez juste pas envie de l’admettre en face de moi. » Thiago roula des yeux en l'entendant dire ça. Elle avait l'air tellement sûre d'elle à cet instant. Et le pire, c'était certainement qu'elle avait raison. « Je vous trouve un peu trop sûre de vous. » C'était pour le coup tout ce qu'il avait trouvé à répondre. Soit, même si elle ne tombait vraiment pas bien, Thiago voulait respecter sa promesse. Il voulait simplement prévenir son agent avant mais ça ne plaisait pas à madame qui ne voulait pas attendre, même si c'était seulement trente secondes (il ne fallait pas plus au black pour passer un coup de fil). Elle était tellement exigeante ! Et chiante aussi au passage. Elle ne pouvait quand même pas lui faire de reproches là ! « Bien sûr que je peux. Je peux vous reprocher ce qu je veux et vous devrez faire avec. » Thiago plissa les yeux. « Je vais peut-être changer d'avis et ne pas respecter cette promesse en fin de compte. » Il n'avait aucun intérêt à le faire vu qu'elle râlait quand même alors qu'il faisait des efforts. Sauf qu'il avait envie de passer l'après-midi avec elle maintenant. C'était vraiment bête ça. Du coup, il allait au moins prendre son temps. Il avait faim de toute façon et ne pouvait pas sortir sans avoir pris son déjeuner. Josephine réclama qu'il le partage avec elle et il fut forcé d'accepter. Si elle avait faim, il n'allait pas la laisser le regarder manger en patientant. Il la prévint néanmoins qu'il n'avait que des pâtes et eut le droit à un air choqué en réponse. Evidemment... il aurait du s'y attendre. « Des pâtes ? Vous n’avez rien d’autre ? Comme si j’allais me contenter de ça. » Le jeune homme secoua la tête. « Vous allez devoir oui parce que je n'ai rien d'autre. Je suis à cours de caviar désolé, une autre fois peut-être. » Comme s'il avait du caviar dans ses placards en plus. Il avait goûté, une fois, à un buffet truc machin très snob mais il n'avait même pas aimé. « Si vous êtes sages, je vous offrirai un meilleur goûter pour me faire pardonner. »

« Je vous trouve un peu trop sûre de vous. » Josephine leva les yeux au ciel. Tout ça parce qu’il refusait d’admettre qu’elle avait raison. Il était prêt à tout pour ne pas lui permettre de gagner, c’était fatiguant. Heureusement pour lui, la jeune femme savait lire entre les lignes et elle pouvait bien le laisser parler, rien de ce qu’il dirait ne lui ferait penser autre chose que ce sont elle était déjà sûre. « Parce que je le suis. » répliqua-t-elle en haussant les épaules. C’était aussi simple que ça et il n’y voyait aucun problème en fait. Il était juste un gros rabat-joie. Enfin, il allait quand même respecter sa promesse alors elle allait veiller à ne pas trop se montrer désagréable envers lui et à ne pas trop jouer avec sa chance. Cela dit elle ne trouvait pas que la faire attendre avant de s’exécuter comptait comme tenir sa promesse. Il lui avait dit qu’il laisserait tout tomber au moment où elle viendrait le voir. C’étaient ses termes à lui, elle n’avait rien exigé. « Je vais peut-être changer d'avis et ne pas respecter cette promesse en fin de compte. » lui répliqua Thiago après qu’elle se soit plaint. Elle avait le droit de lui reprocher ce qu’elle voulait et tant pis si elle enfreignait déjà sa résolution de ne pas trop le pousser. « Ce n’est pas comme ça que vous vous débarrasserez de moi hein. Il faudra vraiment en vouloir pour me faire partir. » En gros, il était coincé avec elle qu’il tienne sa promesse ou non, donc autant l’emmener voir l’Empire State Building. Enfin avant, ils allaient manger vu qu’apparemment c’était un passage obligé et la jeune femme comptait bien manger avec lui – ce qu’elle était exigeante aujourd’hui, décidément. En revanche, elle ne voulait pas se contenter de pates. Ce n’était pas suffisant. « Vous allez devoir oui parce que je n'ai rien d'autre. Je suis à court de caviar désolé, une autre fois peut-être. » Elle soupira. « Je n’ai pas parlé de caviar non plus, j’aurais juste voulu quelque chose pour accompagner un peu… Une sauce un peu travaillée, ou je ne sais pas… Vous n’aimez pas cuisiner ? » Il n’avait pas l’air d’être du genre à faire ce genre de choses et c’était bien dommage. « Si vous êtes sage, je vous offrirai un meilleur goûter pour me faire pardonner. » Josephine haussa un sourcil, intéressée. « Faut voir… Tout dépend du gouter en question, et si on ne tarde pas trop à partir. » Elle ne pourrait pas rester en place bien longtemps, il ne fallait pas trop lui en demander.

Thiago n'avait en aucun cas envie de reconnaître qu'il était heureux de voir Josephine. C'était le cas certes mais il était certain que s'il admettait une telle chose, il en entendrait parler jusque la fin de sa vie, ou du moins tant que la jeune femme serait présente dans sa vie, ce qui ne serait pas forcément vrai tout le temps. Après tout, ils n'étaient même pas amis, ils étaient juste... de vague connaissance. Soit, même s'il n'avait rien dit, Josephine n'avait pas besoin de ça être sûre qu'il était très heureux et rien ne semblait pouvoir ébranler cette certitude. Personnellement, il la trouvait juste bien présomptueuse et beaucoup trop sûre d'elle. « Parce que je le suis. » Le black roula des yeux. Il aurait pu répondre à ça mais il voyait bien à l'avance que c'était une perte de temps. Il n'allait pas se battre pour lui prouver qu'elle avait tort. Surtout qu'au final elle avait raison alors...

Thiago fit ensuite entrer la jeune femme (ou plutôt, elle s'imposa et rentra) et le cap verdien demanda la permission pour passer un coup de fil. Il voulait bien annuler ses plans pour elle mais il voulait au moins prévenir. Bien sûr, ça ne plaisait pas à mademoiselle qui se montrait très exigeante. C'est ce qui fit dire au jeune homme qu'il allait peut-être revenir sur sa promesse en fin de compte. Vu qu'elle râlait pareil qu'il fasse ce qu'elle voulait ou non, ce n'était pas la peine qu'il s'embête à faire trop d'efforts. « Ce n’est pas comme ça que vous vous débarrasserez de moi hein. Il faudra vraiment en vouloir pour me faire partir. » Il haussa les épaules. « Oh mais je ne comptais pas vous chasser. Je pensais plutôt vous abandonner là. » Quoique... en fait, il n'aurait pas assez confiance à l'idée de la laisser livrée à elle-même dans son appartement. Qui sait ce qu'elle aurait pu inventer pour se venger hein ? Finalement, Thiago demanda ensuite la permission pour manger et Jo accepta (sûrement à contrecoeur mais bon). Par contre elle voulait manger avec lui et en chieuse qu'elle était, de simple pâtes ne lui convenait. Ah bah oui aussi, il aurait du sortir le caviar. « Je n’ai pas parlé de caviar non plus, j’aurais juste voulu quelque chose pour accompagner un peu… Une sauce un peu travaillée, ou je ne sais pas… Vous n’aimez pas cuisiner ? » Le black secoua la tête. « Non pas vraiment. Je le fais juste pour me nourrir. » Donc il se limitait aux basiques et quand il voulait mieux manger, il passait commande chez le traiteur ou il allait rendre visite à sa mère. « Mais si vous y tenez tellement, je dois avoir de la crème et des lardons. » S'il n'y avait que ça pour lui faire plaisir, il pouvait améliorer un peu son repas. Et comme il était très gentil, il voulait même bien lui offrir le goûter pour se faire pardonner. « Faut voir… Tout dépend du gouter en question, et si on ne tarde pas trop à partir. » Qu'est-ce qu'il avait dit déjà ? Jamais contente. « Dans trente minutes on est parti. » promit-il. « Il ne me faut pas longtemps pour manger et c'est presque prêt. »

Le moins que l’on puisse dire, là, était que Josephine était déçue. Elle s’était déplacée jusqu’ici dans l’espoir de voir ses désirs devenir des réalités mais rien ne se déroulait comme prévu. Thiago ne semblait plus si enclin à tenir la promesse qu’il lui avait faite la dernière fois. C’était pourtant lui qui en avait eu l’idée, tout seul, elle ne lui avait absolument pas forcé la main. C’est pour ça qu’elle avait pensé qu’il n’y aura pas de problème entre eux pour une fois. Visiblement, elle s’était trompée. Selon lui, elle* était chiante parce qu’elle voulait qu’il tienne parole. Elle ne voulait pas attendre une heure ou une demi-heure avant d’aller voir l’Empire State Building. Elle voulait y aller maintenant, elle n’avait malheureusement pas que ça à faire de sa journée, elle avait un fils dont elle devait s’occuper au cas où il ne l’avait pas remarqué. Mais non, elle était juste trop difficile. Si bien qu’il la menaça de ne plus du tout l’emmener. Evidemment ! Elle avait su dès le départ qu’elle n’aurait pas dû lui faire confiance. Puisqu’il voulait la jouer comme ça, elle n’allait pas partir. Il ne voulait pas l’emmener ? Très bien ! Elle allait rester avec lui et et l’embêter juste un peu. Il ne se débarrasserait pas d’elle comme ça. « Oh mais je ne comptais pas vous chasser. Je pensais plutôt vous abandonner là. » Il la sous-estimait terriblement s’il pensait qu’elle allait le laisser faire. Jamais. « Très bien, dans ce cas je viendrais avec vous. Ça ne me dérange pas, j’aime être avec vous. » répliqua-t-elle avec un petit air fier. Bien sûr, elle disait tout ça sur un ton sarcastique. Il la rassura cela dit bien vite quant au fait qu’il l’emmènerait quand même voir l’Empire State Building. Il devait juste manger à manger et Josephine n’hésita pas à s ‘inviter, elle n’avait pas très envie de le regarder manger tout en ne faisait rien elle-même. C’était awkward. Elle ne comptait toutefois pas se contenter de pâtes même pas assaisonnées. Non, elle voulait au moins une sauce pour accompagner tout ça et rendre le repas un peu plus mangeable. Elle s’étonna de voir qu’il n’avait pas l’air d’un grand cuisinier. « Non pas vraiment. Je le fais juste pour me nourrir. » Ah, ceci expliquait cela et elle devait dire que ça l’étonnait à peine. Elle ne fit aucun commentaire et secoua simplement légèrement la tête. « Mais si vous y tenez tellement, je dois avoir de la crème et des lardons. » En entendant ça, la jeune femme se mit à sourire d’un air satisfait. « Oui, j’y tiens beaucoup. » Il lui devait au moins bien ça vu comme il la faisait attendre. « Il faut que je la prépare pour vous ou vous vous en sortirez ? » Parce qu’elle pouvait le faire aussi, ça ne la dérangeait pas. Puis elle préférait manger quelque chose de réussi. « Dans trente minutes on est partis. Il ne me faut pas longtemps pour manger et c'est presque prêt. » Josephine était contente d’entendre ça mais elle ne pouvait s’empêcher de douter légèrement. « Trente minutes et pas une de plus, c’est promis ? » Elle ne voulait pas avoir à se montrer plus désagréable avec lui, surtout que leur relation s’était quand même nettement améliorée.

Jo avait réclamé à manger. Ca devait être la seule condition pour que Thiago puisse lui aussi manger donc bon, le jeune homme était un peu forcé d'accepter pour le coup. Parce que bon, il avait vraiment très faim quand même ! Par contre, madame était difficile et ne voulait vraiment pas manger des pâtes toutes seules. Pff, il allait devoir faire une sauce juste pour elle. Elle avait de a chance qu'il ait de quoi faire une carbonara. « Oui, j’y tiens beaucoup. » Oui, il avait cru remarquer mais il avait vraiment espéré qu'elle renoncerait à être pénible un peu. Il fallait croire que c'était trop demander. « Il faut que je la prépare pour vous ou vous vous en sortirez ? » Ah non, finalement, ce n'était peut-être pas trop demandé. Thiago eut un petit sourire. Si elle croyait qu'il allait lui dire de ne pas se fatiguer, elle rêvait. « Puisque vous proposez si gentiment, je vais vous laisser faire. » répondit-il donc. Il avait bien envie de la voir cuisiner pour lui. Et pour elle. Enfin, c'était surtout pour elle là parce que lui pouvait très bien se passer de sauce. Le black promit ensuite qu'ils seraient partis dans trente minutes. Jo n'aurait donc pas trop longtemps à attendre. « Trente minutes et pas une de plus, c’est promis ? » « Promis, juré. » fit-il en hochant gravement la tête. Il ne plaisantait pas.

Trente minutes plus tard, ils étaient donc partis et il ne leur fallut pas tellement de temps pour arriver à l'Empire State Building. Bien sûr, c'est sans surprise que le jeune homme constata que l'endroit grouillait de monde. « Vous savez ce que je n'aime pas ici ? » demanda-t-il alors en tournant la tête vers la jeune femme. « C'est toujours plein de paysans. » Il fit la moue. C'était terrible quand même. Les touristes avaient tendance à l'agacer fortement. « Je pense franchement qu'il devrait privatiser l'endroit pour moi quand je viens. » C'était la moindre des choses quand même, il leur faisait l'honneur de venir déjà donc on pouvait bien faire quelque chose pour lui un peu. « Une chance que la vue vaille la peine. » Sinon, il n'aurait jamais proposé à Jo de l'emmener en fait (et ça aurait été dommage parce qu'il aurait manqué une occasion de passer du temps avec elle).

Après ce qui lui avait semblé une éternité Thiago avait enfin daigné se rendre disponible pour Josephine. En tout, elle n’avait attendu qu’une grosse demi-heure mais c’était déjà pas mal pour elle, surtout qu’elle ne s’était pas attendue à ne pas attendre du tout justement. Elle avait fait preuve d’une extrême bonté en faisant l’énorme concession qu’elle avait faite. Elle avait même dû cuisiner alors qu’elle n’était pas chez elle ! Elle trouvait qu’elle en avait fait beaucoup pour une journée qui était censée lui être consacrée. Heureusement, ils étaient finalement partis à l’heure annoncée par le jeune homme – par chance pour lui il ne l’avait pas fait attendre une minute de plus. Et là, ils venaient d’arriver devant l’Empire State Building. Enfin. Josephine était déjà passé devant, plusieurs fois, mais elle n’y était jamais montée. C’était un peu fou quand même, et elle ne savait même pas pourquoi elle n’y avait pas une seule fois pensé.  « Vous savez ce que je n'aime pas ici ? » Tiens, étonnant, il commençait déjà à se plaindre. La jeune femme soupira, elle n’avait pas du tout envie qu’il passe son temps à faire ça, sinon il pouvait toujours rêver pour qu’elle considère sa promesse comme tenue. « C'est toujours plein de paysans. » Josephine secoua la tête d’un air désespéré avant de le regarder d’un air moqueur : « Si sa majesté veut faire demi-tour, elle est libre de le faire. » Maintenant qu’elle était là, au pire, elle pouvait bien attendre et voir la vue toute seule. Ce ne serait pas aussi bien que s’il était resté mais toujours mieux que s’il passait son temps à se plaindre. « Je pense franchement qu'ils devraient privatiser l'endroit pour moi quand je viens. » Et il en rajoutait encore une couche… Ce qu’il ne fallait pas entendre quand même. La jeune femme continua de lui montrer qu’il la désespérait. « Oui, vous auriez dû leur demander, à quoi avez-vous pensé franchement ? » demanda-t-elle sur un ton qui se voulait sérieux et concerné mais qui ne l’était absolument pas tout en secouant la tête. « Une chance que la vue vaille la peine. » Oui enfin ça c’était lui qui le disait même si elle n’avait aucun mal à l’imaginer. Elle aurait juste préféré qu’il ne se plaigne pas à tout bout de champ. « Ça c’est vous qui le dites… La vue sera peut-être magnifique mais je ne pense pas que ça vaille le coup au point de supporter vos pleurnicheries toutes les trente secondes. »

Ils avaient quand même fini par quitter l'appartement de Thiago. Pile trente minutes après l'arrivée de la jeune femme, comme il le lui avait dit. Thiago respectait ses promesses quand il en faisait. Surtout que là, il voulait bien le faire parce que Jo lui avait effectivement fait à manger. Enfin... elle avait fait la sauce qu'elle avait insister pour avoir mais ça avait mis le black dans d'un peu meilleures dispositions. Une chance parce que quand ils arrivèrent devant l'Empire State Building, Thiago fut frappé par le nombre de touristes qu'il y avait encore là. Il informa donc la brune que c'était ce qui le dérangeait le plus quand il venait ici, en employant plutôt le terme paysans que touristes. « Si sa majesté veut faire demi-tour, elle est libre de le faire. » Thiago roula des yeux. « Je ne veux pas faire demi-tour. » Il était un vrai gentlemen alors il voulait bien se sacrifier pour rester avec la jeune femme. C'était trop généreux de sa part. Le jeune homme en rajouta quand même une couche en racontant qu'il pensait que le bâtiment devrait être privatisé lors de ses venues. C'était la moindre des choses vu l'honneur qu'il leur faisait. « Oui, vous auriez dû leur demander, à quoi avez-vous pensé franchement ? » « Je n'ai pas pu leur demander. » fit-il en faisant la moue. « Je ne savais même pas que je venais ici jusqu'à il y a une heure. » Donc en gros, tout était de la faute de la jeune femme. Oui, ça allait très bien à Thiago tout ça. Enfin, en y réfléchissant bien, il n'était pas certain que même en prévenant à l'avance il aurait obtenu ce qu'il voulait. Enfin... il pouvait toujours rêver mais bon. Soit, au moins, il pouvait se consoler en se disant que la vue en valait la peine. C'était déjà pas mal. « Ça c’est vous qui le dites… La vue sera peut-être magnifique mais je ne pense pas que ça vaille le coup au point de supporter vos pleurnicheries toutes les trente secondes. » « Je ne pleurniche pas ! » rétorqua-t-elle aussitôt. « Et puis, je suis sûre que vous aimez ça. Vous savez comment je suis après tout et vous continuez encore à venir me voir malgré tout. » Il haussa les épaules et eut un petit sourire parce qu'il était certain qu'il venait de marquer un point.

Josephine se trouvait enfin en bas de l’Empire State Building. Contre toute attente, elle avait enfin réussi à déloger Thiago de son appartement, au bout de trente minutes comme il le lui avait promis. Ça n’avait pas été une mince affaire mais elle avait réussi et c’était tout ce qui comptait. Maintenant tout serait parfait, elle allait enfin découvrir la vue de là-haut. On lui en avait tellement vanté les mérites qu’elle avait placé ses attentes un peu et elle risquait pas mal d’être déçue. Enfin, elle jugerait par elle-même. Peu importe le monde qu’il y avait, elle était prête à attendre. Ça en valait la peine. Enfin… Elle n’était pas très sûre de ça pour le moment parce que Thiago commençait déjà à se plaindre. Ça ne faisait que trente secondes qu’ils étaient là ! Prenant les devants, Josephine lui proposa de faire demi-tour, en se moquant de lui bien évidemment. « Je ne veux pas faire demi-tour. » La jeune femme soupira. « Bien alors arrêtez de vous plaindre un peu. » Il décréta ensuite que l’endroit aurait dû être privatisé pour lui. C’était de mieux en mieux, décidément. Elle l’avait déjà remarqué mais il ne se prenait vraiment pas pour n’importe qui. Monsieur était censé être un athlète connu mais le fait était qu’elle n’avait jamais entendu parler de lui avant de le rencontrer. Elle entra tout de même dans son jeu, pour se moquer de lui. « Je n'ai pas pu leur demander. Je ne savais même pas que je venais ici jusqu'à il y a une heure. » Il la blâmait clairement, ce qui était injuste. La jeune femme le regarda alors d’un air blasé. « Ce n’est pas de ma faute. Blâmez qui vous voulez mais ne me blâmez pas moi. Blâmez-vous vous-même. » Et puis quoi encore ? Il aurait dû prévoir, il était au courant, en principe, que c’était censé arriver. « Et de toute façon, je ne pense pas que même en prévenant on vous aurait écouté. Vous n’êtes pas non plus Michael Jordan. » Ou tout autre athlète connu qui pratiquait le même sport que lui. Il ne fallait quand même pas exagérer ! Il continua ensuite à se plaindre et Josephine lui fit savoir qu’elle n’était pas sûre qu’elle avait envie de monter là-haut si elle devait supporter ses pleurnicheries encore là. « Je ne pleurniche pas ! » La jeune femme le regarda d’un air blasé. Il n’allait vraiment pas la convaincre du contraire, nope, aucune chance. « Et puis, je suis sûre que vous aimez ça. Vous savez comment je suis après tout et vous continuez encore à venir me voir malgré tout. » Elle fut incapable de répondre sur le coup. Il n’avait pas tort quelque part mais elle n’allait certainement pas lui avouer qu’elle l’aimait bien, il serait encore plus insupportable après ça. « Parce que j’ai espoir que ça change ! J’ai espoir que vous fassiez des efforts pour moi, parce que je sais que vous m’aimez bien aussi. Vous m’aimez même beaucoup. » Elle avait réussi à retourner la discussion à son avantage alors que ça n’avait pas été gagné.

Thiago avait respecté sa parole jusque là. Il se trouvait à présent devant l'Empire State Building avec Jo. Il avait annulé ses plans de l'après-midi pour elle et mangé vite. Il était parfait pour ça. Donc maintenant, il estimait qu'il avait au moins le droit de se plaindre du nombre de paysans qui traînaient dans les environs. Ce n'était quand même pas grand-chose. La brune n'avait néanmoins pas l'air de partager son point de vue puisqu'elle alla lui dire qu'il pouvait faire demi-tour. Sauf qu'il n'avait aucune envie de faire demi-tour ! Il était bien avec elle, malgré tout le reste. « Bien alors arrêtez de vous plaindre un peu. » Thiago fit la moue. « Il n'a été stipulé nul part dans le contrat que je n'avais pas le droit de me plaindre. » fit-il remarquer. Il ne se serait jamais engagé à faire une chose pareille d'ailleurs parce qu'il savait que c'était trop difficile pour lui. C'était même impossible pour tout dire. Le jeune homme continua ensuite sur sa lancée en disant qu'il aurait du faire privatiser l'endroit mais qu'il n'avait pas pu parce que Jo ne l'avait pas prévenu à l'avance qu'ils y allaient aujourd'hui. En bref : tout était juste de la faute de la jeune femme. C'était aussi simple que ça. « Ce n’est pas de ma faute. Blâmez qui vous voulez mais ne me blâmez pas moi. Blâmez-vous vous-même. » Comme si il pouvait se blâmer lui-même... Cette fille racontait vraiment n'importe quoi. Ca se saurait depuis le temps si le jeune homme était capable d'une telle chose. « Et de toute façon, je ne pense pas que même en prévenant on vous aurait écouté. Vous n’êtes pas non plus Michael Jordan. » Outch, ce n'était pas très gentil ça. « J'imagine que Michael Jordan est le seul sportif dont vous connaissez le nom ? » Elle ne devait pas y connaître grand-chose. C'est pour ça qu'il décida de ne pas prendre pour une offense le fait qu'elle ne le trouve pas assez célèbre ou peu importe. « Je pense que même pour lui, ils n'auraient rien fait de toute manière. » Il les imaginait juste privatiser les lieux pour genre... le président. Ou autre représentant politique important. Josephine ajouta finalement qu'elle n'était pas certaine de vouloir monter avec lui s'il continuait comme ça. Comme si il pouvait croire dans ça ! Elle savait comme il était et depuis le début mais elle continuait malgré tout de venir le voir. Donc quelque part, elle devait quand même aimer ça mais si elle ne voulait pas l'admettre. « Parce que j’ai espoir que ça change ! J’ai espoir que vous fassiez des efforts pour moi, parce que je sais que vous m’aimez bien aussi. Vous m’aimez même beaucoup. » « Je vous aime autant que vous m'aimez. » répondit le jeune homme. « Et vous ne faites aucun effort pour être moins chiante et exigeante donc je ne vois pas pourquoi j'en ferais moi. » Il haussa les épaules. C'était un fait. « Allez venez. » fit-il en la tirant par le bras à l'intérieur du bâtiment bondé. Ils n'étaient pas là pour juste discuter devant après tout.