Thiago venait de passer voir son frère à l'hôpital. Celui-ci allait mieux, un peu... En fait, il se remettait très lentement de son accident mais au moins, il se remettait, c'était déjà ça. Il n'aurait pas de séquelle majeur mais en attendant, ça n'empêchait pas Caleb d'être continuellement de mauvaise humeur. Il commençait à en avoir marre de l'hôpital et de tout ça. Du coup, il avait légèrement tendance à s'en prendre à tout le monde et pour pas grand-chose. Thiago avait eut de la chance aujourd'hui, il n'avait pas subit la mauvaise humeur de son cadet. On ne pouvait malheureusement pas en dire autant pour sa mère qui était venue le voir juste après lui. En effet, juste après avoir refermé la porte derrière lui en partant, le black avait entendu Caleb commencé à râler après. Un autre jour, il serait sûrement revenu sur ces pas pour soutenir sa mère mais là, il avait autre chose à faire. Elle devrait donc être assez grande et gérer ça tout seul.

Après avoir quitté l'hôpital, Thiago avait récupéré sa voiture pour prendre la direction de Coney Island. Il devait aller à Luna Park où il retrouverait Josephine et son fils. Oui, lui aussi il trouvait ça un peu étrange mais il n'avait rien contre en fait. Il appréciait relativement la jeune femme même si jamais il ne l'avouerait. Et puis, le contraire devait être plus au moins vrai pour la brune. Parce que cette fois, ce n'était pas lui qui était à l'origine de leur 'rendez-vous' mais elle. Elle l'avait appelé quelques jours auparavant et Thiago n'y avait pas trop crut ses oreilles en décrochant son téléphone. Mais si, c'était bien elle et visiblement, elle devait s'inquiéter un peu parce qu'elle prenait des nouvelles. Thiago l'avait rassuré, bien sûr et, de fil en aiguille, ils en étaient venus à décider de se retrouver. Le jeune homme ne savait plus dire qui avait proposé mais il aimait penser que c'était elle quand même.

Arrivant finalement à Coney Island, le jeune homme mit un peu de temps à trouver une place (quelle idée aussi de se déplacer en voiture) mais arriva tout de même à se garer. Il se rendit ensuite devant l'entrée du parc où il ne tarda pas à repérer la silhouette de Josephine, son fils à côté d'elle. Il ne tarda pas à arriver à leur hauteur. « Ne pleurez plus je suis là. » annonça-t-il alors le sourire aux lèvres.

Josephine avait encore du mal à croire qu’elle était en train de se préparer pour aller retrouver Thiago. Enfin c’était la deuxième fois qu’elle faisait ça, il y avait eu leur mémorable rendez-vous de Saint-Valentin, mais c’était la première fois qu’elle n’y allait pas à reculons. C’était même elle qui avait proposé au jeune homme qu’ils se retrouvent… Oui, elle en était la première surprise. Mais au fond, elle l’aimait bien, il n’était pas si horrible que ça quand il le voulait. Puis même quand il l’embêtait, elle prenait plus ça comme un jeu qu’autre chose. Puis elle s’était vraiment inquiétée pour lui, elle s’inquiétait toujours mais il l’avait suffisamment rassurée quand elle l’avait eu au téléphone – parce que oui, elle avait également prit l’initiative de l’appeler pour prendre de ses nouvelles – pour qu’elle se calme un peu. Naturellement, elle avait voulu le voir. Elle ne savait pas trop pourquoi, elle voulait sans doute qu’il voie qu’il pouvait compter sur elle malgré tout et qu’elle n’avait pas essayé de l’aider à l’hôpital juste parce qu’elle avait eu pitié de lui et qu’elle s’était retrouvée coincée avec lui ou peu importe. Soit. Ils étaient censés se retrouver à Luna Park un peu plus tard dans l’après-midi. Elle avait un jour de congé et elle avait toujours voulu y emmener son fils, alors maintenant qu’il faisait beau, il serait dommage de ne pas en profiter. A sa grande surprise, Thiago avait accepté qu’ils se voient. Elle ne lui avait pas proposé cette sortie en pensant et espérant qu’il allait dire non, juste pour faire une bonne action. Non, elle avait sincèrement espéré qu’il dirait oui. Après tout, ça ne la dérangerait pas de l’avoir en tant qu’ami, que leur relation évolue dans une direction un peu plus agréable et supportable. Il était un type bien, elle l’avait vu. Alors qu’ils étaient arrivés au parc depuis une dizaine de minutes, Josephine vit le jeune homme arriver au loin. Elle fut soulagée de le voir, surtout parce que son fils commençait à s’impatienter. Mais aussi parce que ça voulait dire qu’il n’avait pas changé d’avis entre temps ou que l’état de son frère ne s’était pas aggravé, sans quoi il serait resté à son chevet. « Ne pleurez plus je suis là. » La jeune femme secoua la tête, on ne changeait pas les bonnes habitudes facilement à ce qu’elle pouvait constater. Elle le gratifia ensuite d’un sourire moqueur. « Je ne pleurais pas. Et Milo, lui, c’était seulement parce que vous mettiez trop de temps à arriver et qu’il avait hâte de bouger un peu. » lui expliqua-t-elle d’un air faussement désolé. « Donc, oui, voici mon fils, Milo. Et Milo… C’est Thiago. Tu as le droit de l’embêter un peu mais pas trop non plus. » Il n’allait tout de même pas se venger sur un enfant. La jeune femme afficha ensuite un air pensif avant de se mettre à avancer pour entrer, faisant signe au jeune homme de la suivre. « Pour vous faire pardonner de nous avoir fait attendre je pense que vous pourriez nous offrir de la barbe à papa. » Oui, c’était la moindre des choses selon elle.

Après avoir quitté le chevet de son frère (et heureux de s'en être sorti indemne), Thiag avait pris la direction de Coney Island où il devait retrouver Josephine et son fils. Oui, lui aussi il trouvait que c'était quelque chose d'étrange mais il était content malgré tout. Il galéra un peu pour se garer mais il réussit quand même à rejoindre la brune qui attendait avec le petit devant l'entrée du parc. Il espérait ne pas trop les avoir fait attendre en fait. Ce n'est néanmoins pas ce qu'il alla dire en arrivant à leur hauteur. Non, il préféra plutôt leur dire d'arrêter de pleurer (parce qu'ils n'avaient pas du arrêter vu qu'il n'arrivait pas) puisqu'il était là maintenant. Il s'attendait à voir Josephine la contredire à tout moment et ne fut donc pas étonné quand le jeune femme prit la parole. « Je ne pleurais pas. Et Milo, lui, c’était seulement parce que vous mettiez trop de temps à arriver et qu’il avait hâte de bouger un peu. » Le jeune homme fit la moue. « Vraiment pas un tout petit peu ? » demanda-t-il alors. C'était vraiment trop triste. Lui qui pensait au moins lui manquer un peu. Il allait essayer de se remettre du profond choc qu'il venait de retenir. « Donc, oui, voici mon fils, Milo. Et Milo… C’est Thiago. Tu as le droit de l’embêter un peu mais pas trop non plus. » Le jeune homme se pencha vers le petit et lui tendit la main. « Enchanté de te rencontrer Milo. Ca fait longtemps que j'attends ce moment. Ta maman passe tellement de temps à dire des choses gentilles pour toi. » Well, ce n'était pas tellement vrai. Josephine ne lui avait jamais tellement parler de son fils mis à part quand elle avait évoqué le fait qu'elle préférait être avec le petit plutôt que Thiago. « Et tu as le droit de beaucoup m'embêter si tu veux. » fit-il en haussant les épaules. Il baissa ensuite la voix et ajouta quelque chose sur le ton de la confidence. « Si j'ai besoin de me venger, je le ferais sur ta mère. » Comme ça, il aurait une bonne raison pour l'embêter comme ça. Enfin... il n'avait pas nécessairement besoin de bonnes raisons pour ça en fait mais soit. Le jeune homme se redressa ensuite et fit à nouveau face à Josephine. « Pour vous faire pardonner de nous avoir fait attendre je pense que vous pourriez nous offrir de la barbe à papa. » Le jeune homme fronça les sourcils. « Pas de problème. Mais tout de suite ? Vous ne voulez pas faire un tour du parc avant? »

Fidèle à lui-même, Thiago fit un commentaire arrogant en arrivant. Josephine aurait été déçue qu’il ne le fasse pas parce que c’était comme ça qu’elle le connaissait. Et bien sûr, il ne s’excusa pas d’avoir été en retard. Sans surprise, Josephine lui répondit comme elle le faisait toujours : en le contrariant. Elle n’allait pas lui donner la satisfaction de lui dire qu’elle avait pleuré de son absence, surtout que ce n’était même pas vrai. « Vraiment pas un tout petit peu ? » Pour lui faire plaisir, la jeune femme fit mine de réfléchir à la question pendant quelques instants. Puis elle le regarda d’un air désolé et secoua la tête. « Même si c’était vrai je ne vois pas pourquoi je vous le dirai. Ce serait stupide de ma part. » Elle fallait qu’elle continue de se venger un pour tout ce qu’il lui avait fait subir quand même. Elle restait très gentille en plus. Après si elle n’avait pas pleuré, ça aurait pu être le cas de Milo. Son fils avait commencé à s’impatienter et elle ne doutait pas que si Thiago était arrivé encore plus en retard il lui aurait fait un beau caprice. Elle ne profita d’ailleurs pour les présenter tous les deux. « Enchanté de te rencontrer Milo. Ça fait longtemps que j'attends ce moment. Ta maman passe tellement de temps à dire des choses gentilles pour toi. » Thiago lui tendit la main et Milo le regarda d’un air un peu suspicieux avant que Josephine ne lui confirme par un hochement de tête que c’était ok. Il lui tendit alors la main à son tour. « Et tu as le droit de beaucoup m'embêter si tu veux. » Le petit arbora un nouveau regard suspicieux. Il devait sentir qu’il allait se faire punir si c’était ça, parce que Josephine n’appréciait pas qu’il se comporte mal avec qui que ce soit et elle n’aurait pas dû faire preuve de sarcasme avec lui, il ne pouvait pas comprendre. « Si j'ai besoin de me venger, je le ferai sur ta mère. » Une expression choquée se dessina sur le visage de la jeune femme qui s’empressa de secouer la tête. « En quel honneur ! Vous n’avez pas le droit de faire ça. » Elle était quand même parfaite avec lui depuis l’autre jour et c’était comme ça qu’il la remerciait ? Elle n’était pas sûre de beaucoup apprécier. « Il ne vous embêtera pas de toute façon, il ne vous connait pas assez pour ça. » Si ça pouvait le rassurer. Son fils était toujours un peu timide lors d’une première rencontre. Soit. Pour se faire pardonner de son retard, Josephine réclama une barbe à papa pour elle et son fils. C’était la moindre des choses selon elle. « Pas de problème. Mais tout de suite ? Vous ne voulez pas faire un tour du parc avant? » La jeune femme haussa les épaules. « Bah, l’un n’empêche pas l’autre. Ce serait même plus agréable de faire ce tour du parc avec une barbe à papa. N’est-ce pas Milo ? » Le petit hocha docilement la tête. « Voyez, vous ne voudriez quand même pas le faire pleurer ? »

Apparemment, personne n'avait pleuré en son absence. Thiago était bien triste de le constater. Il pensait que Josephine au moins aurait dut être en larme parce qu'il lui manquait trop. C'était cruel pour lui de voir que ce n'était pas le cas. Il demanda donc si ce n'était même pas un tout petit peu le cas. « Même si c’était vrai je ne vois pas pourquoi je vous le dirai. Ce serait stupide de ma part. » « Et en quoi ? » demanda-t-il. Il ne voyait vraiment pas. Enfin... c'est vrai que si elle lui disait une telle chose, il risquait de le répéter jusqu'à la fin des temps mais bon... ce n'était pas si grave, non ? La brune présenta ensuite son fils à Thiago et après s'être penché à sa hauteur, le black lui tendit la main. Il eut d'abord le droit à un regard suspicieux et puis quand même, le petit lui tendit la main à son tour. Trop généreux, le jeune homme l'autorisa même à l'embêter autant qu'il le voulait. Et si jamais il avait besoin de se venger, il le ferait sur Josephine et pas sur lui. L'air choqué qu'arbora la jeune femme en entendant ça n'échappa pas à Thiago. « En quel honneur ! Vous n’avez pas le droit de faire ça. » « Et qu'est-ce qui m'en empêche ? » voulut-il savoir en fronçant les sourcils. Encore une fois, il ne voyait pas mais bon, lui et Josephine avait souvent des avis différents sur les choses. Il le savait depuis le début ça. « Il ne vous embêtera pas de toute façon, il ne vous connait pas assez pour ça. » « C'est triste, je n'aurais aucune excuse pour vous embêter alors. » Le jeune homme prit l'air le plus malheureux du monde. Il n'était pas sûr de se remettre de cette profonde désillusion. Enfin pas qu'il ait besoin de ce genre de choses habituellement pour l'ennuyer. Soit, la brune décida ensuite qu'il devait leur offrir une barbe à papa. Il devait fait faire ça pour se rattraper à cause de son retard. Il n'y voyait pas vraiment de problème comme ça mais il se demandait s'il devait lui offrir ça maintenant ou s'ils ne pouvaient pas faire un tour du parc avant. « Bah, l’un n’empêche pas l’autre. Ce serait même plus agréable de faire ce tour du parc avec une barbe à papa. N’est-ce pas Milo ? » Evidemment, le petit approuva. Le contraire aurait beaucoup surpris Thiago en même temps. « Voyez, vous ne voudriez quand même pas le faire pleurer ? » « Non, bien sûr que non. » fit-il en secouant la tête aussitôt. « Allons-donc chercher une barbe à papa pour Milo. » Juste pour Milo bien sûr. « Vous vous mettriez à pleurer vous si vous n'en aviez pas ? » voulut-il savoir en lui adressant un regard moqueur.

Même si Josephine avait pleuré à cause de l’absence de Thiago, elle n’allait certainement pas le lui avouer. Ce n’était pas le cas mais même si ça l’avait été, cela aurait été stupide de le lui dire. Il serait bien trop content et elle ne voulait pas qu’il soit content. Il ne le méritait pas encore, elle avait encore beaucoup de choses à lui reprocher. « Et en quoi ? » « Pour vous entendre vous en vanter pendant des années ? Non merci. » Elle fit une grimace et eut un frisson rien qu’en pensant à cette éventualité. Elle ne pouvait pas lui donner cette satisfaction, pas tant qu’il n’arrêtait pas de l’embêter gratuitement. Non, elle devait encore se venger un peu et pour ça elle pouvait se servir de son fils. Il ne pourrait pas blâmer un petit de trois ans quand même, ce serait cruel et insensible. Thiago fit celui que ça ne dérangeait pas jusqu’à ce qu’il dise pas du tout discrètement qu’il se vengerait sur la jeune femme. Ce qu’il n’avait absolument pas le droit de faire. « Et qu'est-ce qui m'en empêche ? » Qu’est-ce qui ne l’en empêchait pas plutôt ? Elle voyait tout un tas de bonnes raisons mais le jeune homme ne faisait que la contrarier alors il ne l’écouterait pas. Elle haussa donc simplement les épaules. De toute façon il n’avait jamais besoin d’excuse pour l’embêter, peu importe ce qu’il prétendait. Alors qu’il paraisse déçu de voir qu’au final Milo n’allait pas l’embêter comme il ne le connaissait pas assez pour ça était loin de l’apitoyer. C'est triste, je n'aurais aucune excuse pour vous embêter alors. » Josephine ne put s’empêcher de rire et de secouer la tête en entendant ça. Ce qu’il ne fallait pas entendre quand même. « Comme si vous aviez besoin d’une excuse pour ça. Ça ne vous a jamais arrêté avant alors je ne vois pas pourquoi ce serait le cas maintenant. » C’était triste qu’il n’ait rien de mieux à faire de son temps juste. Mais elle, elle n’allait pas laisser tout ça l’atteindre aujourd’hui. Elle comptait profiter de cette bonne journée. Pour bien commencer, elle réclama de la barbe à papa pour Milo. Puis il devait se faire pardonner pour son retard en plus de ça. « Allons-donc chercher une barbe à papa pour Milo. » dit-il après que Josephine ait avancé le fait que son fils allait pleurer s’il n’avait pas sa barbe à papa tout de suite. Parce qu’il avait essayé d’y échapper mais elle ne pouvait pas le laisser faire ça. « Vous vous mettriez à pleurer vous si vous n'en aviez pas ? » Josephine fit la moue. « Pourquoi tenez-vous tant que ça à me voir pleurer ? » demanda-t-elle en exagérant sa mine triste. « J’avais bien compris que vous ne vouliez pas me faciliter la vie, mais me voir malheureuse... je ne vous pensais pas aussi cruel. »

Thiago ne comprenait pas pourquoi Josephine ne pouvait pas lui avouer qu'il lui avait manqué et qu'elle avait beaucoup pleuré en l'attendant. Ou en fait... c'était surtout qu'il ne voulait pas comprendre pourquoi. Parce que s'il avait été tout à fait honnête avec lui-même, il aurait vite trouvé la réponse à ça. « Pour vous entendre vous en vanter pendant des années ? Non merci. » « Je ne m'en serais pas vanté pendant des années ! » s'exclama aussitôt le jeune homme. « Juste pendant quelques mois. » Oui, rien que ça. Trois fois rien en somme. Elle aurait tout à fait put vivre avec ça. Soit, la jeune femme le présenta ensuite à son fils, Milo, et le black autorisa ce dernier à l'embêter s'il le voulait. Comme ça, si il en avait marre, il aurait juste à se venger sur Josephine et ce serait parfait. Sauf que... la brune laissa entendre que le petit ne l'embêterait pas ce qui laissait Thiago sans aucune raison pour en faire de même avec elle. Il était vraiment très déçu et triste pour le coup. Pauvre de lui ! « Comme si vous aviez besoin d’une excuse pour ça. Ça ne vous a jamais arrêté avant alors je ne vois pas pourquoi ce serait le cas maintenant. » « Parce que j'ai décidé de me montrer un peu plus agréable et gentil avec vous. » l'informa-t-il alors. D'où la nécessité pour lui maintenant d'avoir une excuse pour l'embêter. C'était terrible mais vu comment elle avait été avec lui la dernière fois, il avait décidé qu'elle méritait bien qu'il se montre un peu moins pénible avec elle. « Donc je ne voudrais pas échouer à ma toute nouvelle bonne résolution. » Ca, en revanche, ce n'était sûrement pas gagné. Parce qu'en fait, le jeune homme repris bien vite sa bonne vieille habitude. En effet, quand il fut question de barbe à papa. Le jeune homme accepta sans soucis d'en offrir une à Milo maintenant il avait moins envie de faire cet effort pour Josephine. Il voulait néanmoins vérifier si elle n'allait pas se mettre à pleurer. Parce que bon, il trouverait ça un peu dommage quand même. « Pourquoi tenez-vous tant que ça à me voir pleurer ? J’avais bien compris que vous ne vouliez pas me faciliter la vie, mais me voir malheureuse... je ne vous pensais pas aussi cruel. » Le jeune homme roula des yeux. « Je ne le suis pas. » fit-il très sérieusement. « Je ne voudrais justement pas prendre le risque de vous faire pleurer. » Ouais... il se rattrapait comme il pouvait en s'efforçant d'être convaincant. « Vous aurez donc une barbe à papa aussi. Allez go, allons chercher ça. »

Josephine n’aurait jamais pleuré à cause de l’absence de Thiago. C’était tout bonnement absurde. Ensuite, si vraiment, par miracle, ça avait été le cas, elle ne le lui aurait jamais avoué. Il s’en serait vanté pendant des années – si encore une fois par miracle elle avait réussi à le supporter pendant tout ce temps – et gosh, non merci, elle aurait encore plus envie de le tuer. « Je ne m'en serais pas vanté pendant des années ! » La jeune femme le regarda d’un air franchement dubitatif, lui montrant bien qu’elle pensait qu’il la prenait pour une imbécile. « Juste pendant quelques mois. » Elle leva les yeux au ciel avant de quand même reconnaitre qu’il était honnête. Et quelques mois étaient toujours préférables à quelques années. « C’est quand même beaucoup trop. » Beaucoup plus qu’elle ne pourrait le supporter et pourtant elle était quand même plutôt patiente avec lui. Parfois. Mais il ne lui facilitait vraiment pas la tâche et il n’avait jamais besoin d’excuses pour l’embêter contrairement à ce qu’il prétendait. Elle ne voyait pas pourquoi il essayait de la convaincre de ça alors que c’était faux. « Parce que j'ai décidé de me montrer un peu plus agréable et gentil avec vous. » La jeune femme arqua un sourcil, reprenant son air perplexe. « Donc je ne voudrais pas échouer à ma toute nouvelle bonne résolution. » « Votre toute nouvelle résolution… » répéta-t-elle d’un air songeur. « Vous êtes encore en train de vous moquer de moi ou c’est vrai ? Parce que j’ai vraiment du mal à y croire sans vouloir vous offenser. » Elle attendait de voir pour le croire mais elle avait vraiment envie de voir ça. Ce serait toujours plus agréable de le voir s’il était gentil, elle l’avait vu un peu quand il était comme ça et c’était bien pour ça qu’elle avait voulu le voir aujourd’hui. « Enfin, ce serait bien si vous arriviez à la tenir, j’apprécierai encore plus les moments passés avec vous comme ça. » C’était un véritable cadeau qu’elle lui faisait là parce que lui avouer ça était un énorme sacrifice. C’était comme lui avouer qu’elle avait pleuré de son absence en fait. Mais si elle voulait qu’il fasse des efforts elle pouvait en faire aussi. Malheureusement il lui fit un peu regretter ça lorsqu’il voulut la faire pleurer. Il semblait tellement tenir à ça… C’était cruel, même pour lui. « Je ne le suis pas. Je ne voudrais justement pas prendre le risque de vous faire pleurer. » Josephine fronça les sourcils. Comme si elle allait croire ça. « Non, je ne vous crois pas. Vous voulez juste me faire pleurer mais ça n’arrivera pas. » » Elle ne lui donnerait jamais cette satisfaction. « Vous aurez donc une barbe à papa aussi. Allez go, allons chercher ça. » Satisfaite, la jeune femme hocha la tête et ils entrèrent enfin dans le parc. « Merci, du coup. C’est bien qu’on n’ait absolument pas eu besoin de réclamer pour ça, vous êtes très prévoyant. » finit-elle par dire d’un air moqueur.

Josephine avait l'air convaincu que Thiago s'en serait vanté pendent des années si elle lui avait avoué qu'elle avait pleuré son absence. Tout de suite ! Elle exagérait sûrement un peu. Il ne se serait probablement vanté que pendant quelques mois. Rien dont elle ne pourrait pas se remettre. « C’est quand même beaucoup trop. » « Moi je trouve que c'est trois fois rien. » dit-il en faisant la moue. C'était juste un tout petit désagrément à subir pour avoir le bonheur de goûter à sa présence. Donc en fait, elle était très chanceuse. Mais elle n'avait pas l'air de le voir comme ça bizarrement. Ca changerait sûrement une fois qu'il aurait réussit à accomplir sa nouvelle bonne résolution. Parce que le jeune homme avait décidé de beaucoup moins l'embêter et de se montrer très gentil avec lui. Elle allait découvrir un nouveau Thiago et elle ne voudrait plus jamais le quitter. Enfin... si seulement il arrivait à se tenir à sa résolution. « Votre toute nouvelle résolution… Vous êtes encore en train de vous moquer de moi ou c’est vrai ? Parce que j’ai vraiment du mal à y croire sans vouloir vous offenser. » Thiago eut un air choqué en l'entendant lui dire une chose pareille. Elle croyait vraiment peu en lui, c'était le cas de le dire. « Non ! Je suis sérieux ! » s'exclama-t-il alors. « Pourquoi vous doutez de moi comme ça ? » Ce n'était pas très gentil. Pour une fois qu'il voulait faire quelque chose de bien, il ne se sentait pas vraiment encouragé dans cette voie. Il était un pauvre malheureux en fait. « Enfin, ce serait bien si vous arriviez à la tenir, j’apprécierai encore plus les moments passés avec vous comme ça. » « Je suis sûr que ça finira par vous manquer que je vous embête. » Elle ne l'avouerait jamais mais bon, il savait qu'il avait raison sur ce point en tout cas. Finalement, Josephine et Milo décidèrent qu'ils voulaient des barbes à papa et Thiago n'eut pas d'autres choix que d'accéder à leur volonté. Bon, il chercha un peu la brune au passage et celle-ci eut l'air de penser qu'il voulait la faire pleurer. Loin de lui cette idée-l ! « Non, je ne vous crois pas. Vous voulez juste me faire pleurer mais ça n’arrivera pas. » Pff, elle ne le croyait jamais en fait. Il avait beau lui dire n'importe quoi, elle mettait toujours en doute ses paroles. C'était un peu fatiguant au bout d'un moment ! Soit, fini les discussions, il était temps d'aller acheter ces fameuses barbes à papa maintenant. Ils n'allaient quand même pas passer la nuit à parler là. « Merci, du coup. C’est bien qu’on n’ait absolument pas eu besoin de réclamer pour ça, vous êtes très prévoyant. » Le jeune homme secoua la tête avant de lui tirer la langue. « Je vous aurais proposé. » Juste, il aurait sûrement attendu un peu en fait. Ils arrivèrent ensuite devant un stand de barbes à papa. « Bon quels parfums vous voulez alors ? »

Même si c’était préférable à des années, Josephine trouvait les quelques mois où il voulait lui rappeler son erreur beaucoup trop longs quand même. Elle vivrait un cauchemar quoi qu’il arrive alors non, elle ne lui donnerait jamais la satisfaction de pleurer pour lui. « Moi je trouve que c'est trois fois rien. » Ils n’avaient pas la même définition de trois fois rien déjà, et ensuite ce serait quand même invivable. Elle n’était habituée qu’à ça quand elle était avec lui, à vive un cauchemar. Alors quand il prétendit avoir pris résolution d’être plus gentil et agréable avec elle, elle eut franchement beaucoup de mal à le croire. Elle voulait le voir avant de le croire en fait. Elle ne tenait vraiment pas à se faire de faux espoirs. « Non ! Je suis sérieux ! » L’air perplexe de la jeune femme ne voulait pas la quitter. « Pourquoi vous doutez de moi comme ça ? » « Pour ne pas être déçue par la suite. » expliqua-t-elle en haussant les épaules. C’était une raison tout à fait légitime selon elle et il ne pouvait pas la contredire là-dessus. « Je préfère rester prudente avec vous. » Même si elle commençait à l’apprécier et à préférer passer du temps avec lui maintenant par rapport à avant. « Je suis sûr que ça finira par vous manquer que je vous embête. » Pour ne pas le vexer, la jeune femme fit mine d’y réfléchir assez longtemps. Elle finit néanmoins par faire une petite grimace avant de secouer la tête. Elle allait le décevoir mais elle ne voyait pas en quoi tout ça pouvait lui manquer. C’était tout ce qu’elle attendait et au moins elle n’aurait plus à le détester ou à se montrer désagréable envers lui. « Désolée mais je ne vois pas comment ça pourrait arriver. » Enfin au moins il ne s’était pas vanté du fait qu’elle ait reconnu apprécier sa compagnie. Il fit un premier effort en acceptant de leur offrir des barbes à papa à elle et son fils. Bon, elle avait dû réclamer mais elle ne pouvait pas tout avoir non plus. « Je vous aurais proposé. » Ouais, ouais. Il ne fallait pas trop qu’il la prenne pour une imbécile non plus. « Bon quels parfums vous voulez alors ? » « De la fraise pour tous les deux. » répondit-elle avec un grand sourire. « Merci ! Pour la peine vous pouvez choisir ce qu’on fait en premier. » Elle était trop généreuse.

Thiago avait prit une nouvelle bonne résolution. Il avait décidé de devenir un peu plus gentil avec Josephine. Vu comment elle avait été avec lui la dernière fois, la brune le méritait bien en effet qu'il fasse des efforts. Quand il lui parla de cette bonne résolution, la brune n'eut néanmoins pas l'air de le croire. Il ne comprenait seulement pas pourquoi. A chaque fois qu'il lui disait quelque chose, il fallait toujours qu'elle mette en doute sa parole. « Pour ne pas être déçue par la suite. » Mouais, il imaginait que c'était une raison relativement valable en fait. « Je préfère rester prudente avec vous. » « Je vous assure que vous ne serez pas déçue cette fois ! » Il espérait vraiment qu'il ne se trompait pas en disant ça. Parce qu'en fait, en y réfléchissant bien, il s'avançait peut-être un peu vite. Sa nature le rattraperait peut-être trop vite, alors qu'il ne s'y attendant pas. Il se consola donc en se disant que, même si ça arrivait, la jeune femme ne lui en voudrait pas trop parce que ça lui manquerait de ne pas se faire embêter par lui à longueur de temps. Ce serait même une très très grosse perte pour lui. « Désolée mais je ne vois pas comment ça pourrait arriver. » Le jeune homme fit la moue. « Parce que vous aimez ça.. même si vous ne l'avouerez pour rien au monde. » Elle se même à elle-même à ce propos alors.... c'était dire en fait. Finalement, le jeune homme accepta d'aller acheter les barbes à papa qu'on lui avait expressément réclamer. Et Josephine pouvait être mauvaise langue autant qu'elle le voulait, le fait était qu'il aurait proposé de lui-même si la brune n'avait pas réclamé. Il pensait juste qu'ils allaient aller faire un petit tour dans le parc avant de manger quelque chose. Soit, avant d'acheter, la black se renseigna quand même sur le parfum que la jeune femme et son fils voulait. « De la fraise pour tous les deux. » Thiago hocha la tête et passa commande des deux. Le vendeur ne tarda pas à lui tendre deux barbes à papa. « Voilà. Faites attention à ne pas en mettre partout ça colle. » Il était trop gentil de les prévenir de ça au cas ils ne le sauraient pas encore. Il espérait en tout cas que Josephine avait prévu les mouchoirs au cas où. Parce que ça pourrait bien être nécessaire. « Merci ! Pour la peine vous pouvez choisir ce qu’on fait en premier. » « Hmm... » Thiago jeta un coup d'oeil à la recherche de ce qu'il pouvait bien vouloir faire maintenant. « Je veux faire un tour de grande roue. » décida-t-il alors. « Personne n'a le vertige j'espère ? »

Même si elle voulait croire au fait que Thiago allait s’améliorer et être plus agréable avec elle, Josephine ne pouvait pas s’empêcher de rester prudente avec lui. Elle ne pouvait pas l’être trop de toute façon, elle le connaissait un minimum depuis le temps et elle savait qu’il la décevait souvent. C’était ce qu’elle redoutait et il ne pouvait pas lui en vouloir d’avoir du mal à le croire. « Je vous assure que vous ne serez pas déçue cette fois ! » La jeune femme plissa les yeux d’un air très sérieux et décida qu’elle pourrait lui accorder le bénéfice du doute. Après tout, si elle ne faisait que douter elle risquait de réduire à néant toute sa bonne volonté. Or, elle voulait au moins qu’il essaye. « D’accord, je vous crois. Mais ne me décevez pas ou vous risqueriez de le regretter. » Elle ne savait pas encore ce qu’elle ferait pour se venger mais elle trouverait bien. Après il était tout aussi probable qu’il ne la prenne pas au sérieux et qu’elle n’ait pas eut l’air très menaçante. Le jeune homme affirma par la suite que de toute façon, le fait qu’il ne l’embête pas allait lui manquer. Comme si c’était réellement possible alors qu’elle ne faisait que se battre contre lui pour qu’il arrête. « Parce que vous aimez ça... même si vous ne l'avouerez pour rien au monde. » La jeune femme s’empressa de secouer la tête. « Vous avez raison, si c’était le cas je ne l’avouerai jamais. » Pour les mêmes raisons qu’elle avait évoquées un peu plus tôt. « Et ce ne sera pas le cas, je le sais. Et je vous l’ai déjà dit, j’apprécie beaucoup plus votre présence lorsque vous êtes gentil avec moi. C’est ça qui risque le plus de me manquer si vous ne tenez pas votre résolution. » Elle lui avait déjà dit tellement de fois, il devait faire exprès de ne pas l’entendre pour l’embêter encore. Soit. Il accepta quand même de leur offrir leurs barbes à papa que Josephine avait tant bataillé pour avoir. « Voilà. Faites attention à ne pas en mettre partout ça colle. » Elle lui lança un regard blasé. « Je n’aurais pas deviné ça toute seule. » Elle prit une bouchée puis la tendit au jeune homme : « Je veux bien partager avec vous si vous en voulez. » Elle était tellement, tellement généreuse. En plus elle voulait bien lui laisser choisir ce qu’ils allaient faire par la suite. « Je veux faire un tour de grande roue. » La brune se mit à sourire et hocha la tête. « Personne n'a le vertige j'espère ? » « Non, désolée de vous décevoir. » répondit-elle avec un sourire moqueur. Elle attrapa ensuite son fils par la main et se dirigea vers la grande roue en question pour ensuite aller s’y installer. « Ah, c’est une agréable après-midi n’empêche. Je suis content que vous ayez dit oui. » remarqua-t-elle alors qu’ils commençaient à monter.

Même si Josephine ne voulait pas croire en lui de peur d'être déçue, Thiago lui assura qu'une telle chose n'arriverait. Il voulait vraiment se tenir à sa bonne résolution. Parce que bon, il devait bien avouer qu'il appréciait assez la jeune femme en fin de compte et il avait bien conscience qu'en ayant le même comportement qu'avant il ne pourrait que la faire fuir. « D’accord, je vous crois. Mais ne me décevez pas ou vous risqueriez de le regretter. » Le black plissa les yeux. « Je le regretterais ? Vous compte me faire quoi ? » Non parce que sans vouloir la vexer, elle ne lui paraissait pas très effrayante là comme ça. Il en faudrait sûrement beaucoup pour qu'elle arrive à lui faire peur. Le jeune homme se montra ensuite persuadé que la brune aimait bien quand il l'embêtait. Elle refusait juste d'admettre que c'était le cas. C'était comme tout en fait, elle ne voulait jamais rien admettre avec lui. « Vous avez raison, si c’était le cas je ne l’avouerai jamais. » Bah voilà, c'est ce qu'il disait ! « Et ce ne sera pas le cas, je le sais. Et je vous l’ai déjà dit, j’apprécie beaucoup plus votre présence lorsque vous êtes gentil avec moi. C’est ça qui risque le plus de me manquer si vous ne tenez pas votre résolution. » Thiago fut un peu surpris d'entendre dire ça. Enfin, pas le début, ça, il s'y était attendu. Mais la suite par contre... un peu moins. « Je vais juste retenir de ça que vous appréciez ma présence et que je vous manquerais si on ne se voyait plus. » décida-t-il alors. C'était déjà très agréable pour lui tout ça. Thiago alla ensuite chercher les barbes à papa que lui avait réclamer ces messieurs dames. En les leur tendant, il les avertit très gentiment qu'ils devaient faire attention parce que ça collait. Il était vraiment un ange sur ce coup. « Je n’aurais pas deviné ça toute seule. » Il roula des yeux parce qu'elle se moquait clairement de lui là. « Je veux bien partager avec vous si vous en voulez. » « Merci c'est trop généreux. » fit-il avant d'en prendre un peu. Juste un peu, il n'était pas fan de barbe à papa en vrai, c'est pour ça qu'il n'en avait pas acheté une pour lui aussi. Comme il avait l'honneur de pouvoir choisir ce qu'il allait faire en premier, le jeune homme porta son choix sur la grande roue. Il espérait seulement que personne n'avait le vertige. « Non, désolée de vous décevoir. » « Ca ne me déçoit pas, c'est une bonne nouvelle. » Il aurait été triste de ne pas pourvoir faire ce qu'il voulait à cause d'un petit problème de vertige. Ils prirent donc le chemin de la grande roue du coup et s'y installèrent tranquillement. « Ah, c’est une agréable après-midi n’empêche. Je suis content que vous ayez dit oui. » « Comment aurais-je pu dire non hein ? » Comme il l'avait déjà dis, il appréciait sa présence donc il était content de passer l'après-midi avec elle. « Moi je suis content que vous ayez appelé. Et proposer ça aussi. Même si ça m'a un peu étonné en fait. »

Même si elle avait décidé de le croire, Josephine préféra prévenir Thiago que s’il la décevait en ne tenant pas sa résolution, elle allait le lui faire regretter. « Je le regretterais ? Vous comptez me faire quoi ? » Comme elle s’y était attendue, il avait l’air sceptique et de ne surtout pas avoir peur. La jeune femme haussa alors les épaules d’un air volontairement nonchalant. « Je ne vois pas l’intérêt de vous le dire tout de suite. » Principalement parce qu’elle ne savait pas encore ce qu’elle pourrait bien lui faire mais elle trouverait en temps voulu. Si ça se trouvait elle n’aurait même pas besoin d’en arriver là. Puis si elle savait, il n’y aurait plus du tout de surprise et ce ne serait plus du tout intéressant. C’était exactement comme lorsqu’elle ne voulait pas admettre qu’elle avait pleuré son absence ou encore que le fait qu’il l’embêtait pouvait lui manquer. Ca la desservirait totalement et elle n’allait pas se tirer elle-même une balle dans le pied. En fait, elle préférait ne jamais rien admettre face à lui. C’était terrible de devoir en arriver là mais il était terrible, justement. « Je vais juste retenir de ça que vous appréciez ma présence et que je vous manquerais si on ne se voyait plus. » Josephine hocha la tête. « Ah, vous l’avez enfin compris. » Ca faisait quand même un moment qu’elle lui disait ça, plus ou moins subtilement. « Mais ça je veux bien l’admettre et vous devrez vous en contenter. » C’était déjà pas mal en fait parce que… Ouais ça voulait plus ou moins dire que tout ce qu’elle s’était évertuée à infirmer était en fait valide. Il fallait croire qu’elle aussi avait pris une bonne résolution. Elle alla même jusqu’à lui proposer un peu de sa barbe à papa alors qu’elle adorait ça et que c’était un réel sacrifice. « Merci c'est trop généreux. » « Ça me fait plaisir de faire plaisir aux autres. » Elle se retint d’ajouter que c’était quelque chose qu’il ne pouvait pas comprendre car elle s’était souvenue juste à temps qu’elle essayait d’être gentille elle aussi. Pour se rattraper de cette mauvaise pensée elle laissa Thiago choisir ce qu’ils feraient par la suite et il choisit un tour de grande roue. Malheureusement pour lui, personne n’avait le vertige. « Ça ne me déçoit pas, c'est une bonne nouvelle. » La jeune femme le regarda d’un air un peu surpris avant d’hocher la tête avec un petit sourire. « Vous faites vraiment des efforts en fait, c’est bien. » Parce qu’avant il se serait réjoui si jamais elle avait été malade. Elle ne regrettait donc vraiment pas de lui avoir proposé de passer cette après-midi avec elle. C’était vraiment agréable. « Comment aurais-je pu dire non hein ? » Elle haussa les épaules. « Je ne sais pas, ça aurait pu ne pas être le bon moment… » Elle parlait de son frère bien sûr, il aurait pu refuser de quitter son chevet encore s’il n’allait pas mieux. « Moi je suis content que vous ayez appelé. Et proposer ça aussi. Même si ça m'a un peu étonné en fait. » « Il faut croire que je ne suis pas si prévisible que ça. Et je m’inquiétais vraiment pour vous, je voulais que vous puissiez vous changer les idées un peu. »

Apparemment, si Thiago décevait Josephine en ne tenant pas sa nouvelle résolution, il allait le regretter. Ok... il était désolé de dire ça mais honnêtement, la brune ne lui faisait pas très peur comme ça, avec ses menaces. Intrigué, il voulut quand même savoir ce qu'elle avait l'intention de lui faire exactement si une telle chose arrivait. « Je ne vois pas l’intérêt de vous le dire tout de suite. » Le jeune homme soupira. « Comme toujours. » Elle ne voyait jamais l'intérêt de lui dire quoique ce soit. C'était un peu fatigant à la longue. D'ailleurs, elle continua sur sa lancée ensuite et refusa de reconnaître que ça lui manquerait si le black ne l'embêtait plus. Mais il avait eu plus en quelque sorte. Parce que la brune avait quand même admit qu'elle appréciait sa présence et qu'il lui manquerait si ils ne se voyaient. Jamais il n'aurait crut entendre dire une telle chose de sa part, c'était au delà de tous ses espoirs. C'était donc tout ce que le jeune homme allait retenir dans ce qu'elle avait dit. « Ah, vous l’avez enfin compris. » « Parce que c'était si évident que ça peut-être ? » Enfin il savait bien qu'il y avait un temps où il répétait tout le temps qu'elle aimait beaucoup sa présence mais il n'avait jamais été vraiment convaincu par ça en fait. « Mais ça je veux bien l’admettre et vous devrez vous en contenter. » « Je peux très largement m'en contenter oui. » Elle aurait limite put dire qu'il était parfait que ça ne lui aurait pas fait plaisir (enfin ça ne risquait pas d'arriver, il ne se leurrait pas à ce sujet. Josephine partagea ensuite sa barbe à papa et le black en prit un tout petit peu en lui disant au passage qu'il la trouvait trop généreuse. C'était vrai quand même que bien vouloir lui donner un bout de la barbe à papa qu'il lui avait offert était quand même très gentil. « Ça me fait plaisir de faire plaisir aux autres. » « Même à moi ? Je suis surpris. » Il pensait que ça lui faisait juste plaisir de le contredire en fait. Finalement, le jeune homme décida qu'ils aillent faire un tour dans la grande roue et fut content de constater que personne n'avait le vertige. Même si Josephine avait l'air d'en douter, il trouvait que c'était une bonne nouvelle. Il aurait été déçu de ne pas pouvoir y aller sinon. « Vous faites vraiment des efforts en fait, c’est bien. » « Vous avez vu ça ? Je vous avais dis que vous ne seriez pas déçue. » Et il avait raison. Enfin, c'était un peu tôt pour en juger quand même vu qu'ils n'avaient pas commencé depuis très longtemps. Il trouvait néanmoins qu'il était plutôt bien parti. Alors qu'ils venaient de s'installer dans la roue, la brune le remercia pour avoir accepter de les rejoindre. Comme si il aurait put refuser ! « Je ne sais pas, ça aurait pu ne pas être le bon moment… » Le jeune homme haussa les épaules. « J'ai besoin de continuer à vivre un peu quand même. » Il allait finir par devenir fou à passer tout son temps dans un hôpital à force. Et surtout vu comme son frère était agréable, il finirait bien par se le mettre à dos au bout d'un moment, las de subir sa mauvaise humeur. C'est pour ça que Thiago était content qu'elle ait proposé ça, même si ça l'avait surpris. « Il faut croire que je ne suis pas si prévisible que ça. Et je m’inquiétais vraiment pour vous, je voulais que vous puissiez vous changer les idées un peu. » « C'est très gentil de votre part. » répondit-il en souriant. « Mais ce n'est pas la peine de vous inquiétez. Comme je vous l'ai dis, ça va. A peu près. » Il haussa les épaules. Ca irait mieux et c'était là le principal.

« Comme toujours. » Josephine s’était encore montrée réticente à l’idée de confier à Thiago ce qu’elle pensait vraiment. Elle était trop prudente, c’était plus fort qu’elle et elle ne le faisait même plus exprès. En plus ça avait l’air de le laisser. Elle se mordit la lèvre d’un air désolé en le réalisant. « Désolée, il va me falloir un peu de temps avant que j’arrive à ne plus me méfier de vous. » Elle avait eu de bonnes raisons de le faire et il ne pouvait pas l’en blâmer. Elle se rattrapa bien vite en lui avouant qu’elle aimait beaucoup sa compagnie, en tout cas depuis peu, et qu’il lui manquerait s’ils en venaient à ne plus se voir. Il semblait enfin le comprendre en plus alors qu’elle lui avait déjà dit plusieurs fois. Il était tellement long à la détente… « Parce que c'était si évident que ça peut-être ? » « Je ne sais pas ce qu’il vous faut de plus. Quand je dis quelque chose je suis du genre à le penser. » Surtout qu’elle ne lui aurait jamais dit ça juste pour lui faire plaisir, c’était absurde, alors la seule option était qu’elle soit sincère. Après, il devrait se contenter de ça pour le moment même s’il aurait été bien difficile de ne pas le faire. « Je peux très largement m'en contenter oui. » « Bien. » répondit la jeune femme en hochant la tête. Elle accepta ensuite de partager sa barbe à papa avec lui et il sembla s’étonner de voir qu’elle était si généreuse. Elle aimait juste faire plaisir aux autres. « Même à moi ? Je suis surpris. » La jeune femme haussa les épaules, elle trouvait qu’elle se répétait pas mal en fait, il lui faisait avouer beaucoup de choses qui ne seraient pas forcément bonnes pour elle si jamais il décidait à recommencer à l’embêter. « Oui même à vous, mais je peux arrêter si ça ne vous va pas. » Elle le voyait mal lui dire d’arrêter. Alors qu’ils partaient faire un tour de grande roue, Josephine fut étonnée de voir qu’ Thiago aurait été sincèrement désolé si elle ou son fils avaient le vertige. Il faisait réellement des efforts en fait. « Vous avez vu ça ? Je vous avais dit que vous ne seriez pas déçue. » Il semblait tellement fier de lui et elle eut du mal à s’empêcher de lui tapoter la tête. « Ne vous enflammez pas trop non plus, j’attends beaucoup plus de votre part. » Elle n’allait quand même pas se contenter de ça, elle méritait bien plus. Mais elle était contente qu’il ait accepté de venir aujourd’hui. Il aurait pu refuser pour rester à l’hôpital auprès de son frère. « J'ai besoin de continuer à vivre un peu quand même. » Josephine hocha la tête, elle ne pouvait pas le contredire là-dessus. Mais elle était passée par là et elle savait que ce n’était pas évident de continuer à vivre dans de telles circonstances. « Je sais mais je sais aussi que ce n’est pas évident. » Enfin, elle était contente de voir qu’il ne se laissait pas abattre. Elle s’inquiétait beaucoup pour lui, plus qu’elle ne l’aurait pensé et elle en était la première surprise. « C'est très gentil de votre part. Mais ce n'est pas la peine de vous inquiéter. Comme je vous l'ai dit, ça va. A peu près. » « A peu près n’est pas vraiment ce que j’aurais voulu entendre, mais c’est mieux que rien. » Il fallait du temps pour ça après tout.

Thiago n'avait pas pu s'empêcher de faire remarquer que Josephine ne voulait jamais rien admettre avec lui. Mais vraiment jamais, il n'avait jamais eut le plaisir de voir aucune exception à ça. C'était un peu lassant par moment mais il supposait que c'était normal vu comment il avait été avec lui. « Désolée, il va me falloir un peu de temps avant que j’arrive à ne plus me méfier de vous. » Le jeune homme haussa les épaules. « Je ne suis pas le grand méchant loup vous savez. » Il voulait bien avouer qu'il n'avait pas toujours été très cool avec elle mais il n'était pas non plus si horrible. Parce qu'à l'entendre, il avait vraiment l'impression d'avoir toujours été affreux avec elle. Enfin... ça ne devait peut-être pas être le cas en fait parce que la jeune femme avoua juste après apprécier sa présence. Elle avait même sous-entendu qu'il lui aurait manqué si il ne s'était plus vu. C'était très bien ça. Par contre, la jeune femme avait l'air de dire qu'il aurait dut savoir tout ça mais Thiago ne voyait pas comment il aurait put le deviner en fait. « Je ne sais pas ce qu’il vous faut de plus. Quand je dis quelque chose je suis du genre à le penser. » Le truc c'était qu'il n'avait pas souvenir qu'elle lui ait déjà dit ça en ayant l'air de le penser. « Alors c'est bon, je suis content d'entendre ça. » Et il pouvait se contenter de ça même si la jeune femme ne voulait pas dire que ça lui manquerait s'il ne l'embêtait plus. Josephine accepta ensuite de partager sa barbe à papa et Thiago en fut encore une fois très flattée. Même si en fait il ne lui avait rien demander et même s'il n'aimait pas trop ça non plus. « Oui même à vous, mais je peux arrêter si ça ne vous va pas. » « Hey si ça me va ! Je n'ai pas dis le contraire ! » Ils allèrent ensuite jusqu'à la grande roue et le black fut heureux d'apprendre que personne n'avait le vertige. Il ne voyait pas comment il aurait put se réjouir si ça avait été autrement mais Josephine avait l'air de croire pour une raison étrange que ça pourrait être le cas. Elle fut donc surprise et remarqua qu'il faisait effectivement des efforts. Il l'avait dit en même temps, comme il lui avait dit qu'elle ne serait pas déçue. « Ne vous enflammez pas trop non plus, j’attends beaucoup plus de votre part. » « Tout de suite. C'est déjà un bon début, reconnaissez-le. J'ai raison d'être fier de moi. » Ca l'encourageait et suivre sur lancée tout ça. Finalement, Thiago expliqua pourquoi il n'aurait pas pu refuser de les rejoindre aujourd'hui. Parce qu'il avait besoin de vivre un peu quand même. Malgré ce qui était arrivé à son frère. Il n'aurait pas pu supporter de rester enfermer à longueur de temps à l'hôpital, ça aurait été à en devenir fou. « Je sais mais je sais aussi que ce n’est pas évident. » Il haussa les épaules. « Pas vraiment mais bon. » Ca aurait put être pire. Son frère aurait put être mort. Mais ce n'était pas le cas alors même si ça tout n'allait pas pour le mieux, il avait quand même échapper à un drame. Il pouvait juste relativiser par rapport à ça. Alors, Josephine n'avait pas besoin de s'inquiéter. « A peu près n’est pas vraiment ce que j’aurais voulu entendre, mais c’est mieux que rien. » Thiago hocha à nouveau la tête. « Mais ça ira mieux. C'est juste un peu pénible ces derniers temps. » Il haussa les épaules. « Mon frère se remet mais trop lentement à son goût alors il n'est pas toujours très agréable à vivre. »

« Je ne suis pas le grand méchant loup vous savez. » Bien sûr, Josephine le savait. Pas depuis longtemps certes mais elle avait bien fini par le comprendre. Il lui était juste difficile de se débarrasser de certains automatismes défensifs comme elle venait de le lui dire. Elle hocha tout de même la tête pour le rassurer. « Je sais, je vous ai dit que j’allai m’y faire. » Un jour. Il fallait juste qu’il continue à faire des efforts et ça irait tout seul. Ce serait tellement plus agréable pour eux deux comme ça, c’était quand même mieux quand ils ne se bouffaient pas le nez à longueur de temps. D’ailleurs c’était tellement bien qu’elle alla jusqu’à avouer au jeune homme qu’il lui manquerait s’il en venait à s’absenter trop longtemps. Elle avait pris gout à leurs petits moments surtout depuis qu’il avait décidé d’être gentil avec elle. Bien sûr, il avait du mal à la croire à son tour et elle supposait qu’elle l’avait mérité, mais elle était sincère et elle insista bien sur ce point. « Alors c'est bon, je suis content d'entendre ça. » « Bien, j’aurais été blessée du contraire. » Elle avait quand même mis sa fierté de côté pour lui avouer ça. Elle continua sur sa lancée en affirmant qu’elle aimait bien lui faire plaisir à lui aussi, elle n’était pas si rancunière au fond. Pour le coup elle faisait bien plus d’efforts que lui mais elle pouvait arrêter si ça ne lui convenait pas. « Hey si ça me va ! Je n'ai pas dit le contraire ! » Elle se mit à rire, le contraire l’aurait étonné. Après ça, Thiago commença à montrer ses efforts. Il n’avait pas fait grand-chose encore mais c’était un bon début. Juste, il devrait attendre d’en faire plus avant de pouvoir totalement se vanter. « Tout de suite. C'est déjà un bon début, reconnaissez-le. J'ai raison d'être fier de moi. » Quel enfant tout de même. Il était presque pire que son fils. Elle secoua alors la tête d’un air faussement exaspéré avant de soupirer : « D’accord, c’est un excellent début. Mais je n’ai jamais dit que ce n’était pas le cas. » Elle fit la moue. Lui aussi n’avait pas toujours une grande estime d’elle apparemment alors il était mal placé pour lui en vouloir. Même ça ne la ferait pas regretter de passer cette après-midi avec lui. Elle était contente qu’il n’ait pas refusé d’ailleurs même si elle s’accordait pour dire qu’il devait continuer de vivre sa vie. C’était difficile quand un de ses proches était passé proche de la mort. « Pas vraiment mais bon. » Heureusement son frère allait mieux, elle savait qu’il irait mieux même s’il ne semblait pas le penser pour le moment. Enfin, il lui avait dit qu’il allait à peu près bien et elle aurait juste voulu entendre autre chose. « Mais ça ira mieux. C'est juste un peu pénible ces derniers temps. Mon frère se remet mais trop lentement à son goût alors il n'est pas toujours très agréable à vivre. » Josephine hocha la tête, elle comprenait parfaitement. « Je suis désolée encore une fois. Il ira mieux lui aussi. » C’était obligé. Elle sourit puis porta son attention sur la vue qui s’offrait à eux avant de soupirer. Changer de sujet ne ferait peut-être pas de mal. « C’est vraiment magnifique, la grande roue était une excellente idée. »

Vu la manière dont Jospephine se méfiait de lui, Thiago tenait vraiment à préciser qu'il n'était pas le grand méchant loup. Parce que bon, il commençait vraiment à croire que c'était ce qu'elle pensait. Pourtant, il n'avait jamais vraiment comis de gros crimes, la seule chose dont il était responsable c'était d'avoir un eu trop embêté la brune et franchement, on faisait pire quand même. « Je sais, je vous ai dit que j’allai m’y faire. » « Bien. » fit-il en hochant la tête. La jeune femme reconnut ensuite qu'elle appréciait la compagnie du black et cela rattrapa un peu le fait qu'elle doute autant de lui. Heureusement qu'il y avait au moins ça du coup. En tout cas, il était content d'apprendre ça. « Bien, j’aurais été blessée du contraire. » Well, blessée... elle exagérait certainement un peu en allant jusque là mais Thiago eut la sagesse de ne faire aucun commentaire. Il préférait de loin s'auto-complimenter sur les efforts qu'il faisait. Il fallait dire aussi que vu que la brune refusait de reconnaître que c'était un bon début, il fallait bien qu'il fasse ça lui même. Parce qu'entendre qu'elle attendait plus de lui ne lui donnait aucunement envie de prolonger ses efforts en fait. « D’accord, c’est un excellent début. Mais je n’ai jamais dit que ce n’était pas le cas. » Oui, sûrement... « Vous n'avez pas dis que c'était le cas non plus. Enfin, avant là en tout cas. » Thiago ne savait pas pourquoi il avait tellement envie d'avoir raison sur ce coup mais bon, c'était comme ça. Ils montèrent ensuite dans la grande roue et abordèrent un sujet beaucoup moins plaisant. Ils parlèrent en effet du frère de jeune homme et well... même s'il allait quand même mieux, le jeune homme ne se sentait pas tout à fait bien par rapport à ça encore. C'était un peu pénible pour lui de voir son frère comme ça. Et le fait qu celui-ci s'en prenne un peu à tout le monde n'arrangeait rien en fait. « Je suis désolée encore une fois. Il ira mieux lui aussi. » « Oui je sais. » Mais c'était le temps que ça arrive qui était long. Enfin... en y regardant bien l'accident n'avait pas eu lieu depuis si longtemps que ça mais la patience n'était pas son fort alors. Après ça, Josephine eut la bonne idée de changer de sujet et le jeune homme la remercie intérieurement pour ça. « C’est vraiment magnifique, la grande roue était une excellente idée. » « C'est pour ça que j'ai voulu faire ça. » l'informa-t-il alors. « Ca ne veut pas la vue de l'Empire State Building mais c'est quand même super. »

Cette journée était définitivement pleine de surprises. La première étant le simple fait qu’elle ait eu lieu. Ensuite, Josephine venait d’admettre qu’elle appréciait la compagnie de Thiago et qu’il viendrait à lui manquer s’ils ne pouvaient plus se voir. Elle était consciente de ce qu’elle risquait en avouant une telle chose mais le jeune homme lui avait aussi promis qu’il ferait des efforts pour être plus agréable et mieux se comporter avec elle alors elle s’était dit que ça valait la peine d’essayer. Au pire, elle trouverait des manières de se venger. Quoi qu’il en soit, c’était bien plus agréable comme ça. Ils ne passaient pas leur temps à se bouffer le nez et ils pouvaient discuter et apprendre à se connaitre, comme les adultes qu’ils étaient en fin de compte. En plus de ça, Thiago faisait réellement des efforts, il venait de lui en donner la preuve. Bien sûr, la jeune femme préférait attendre avant de le féliciter parce qu’elle voulait que ça dure. Ce n’était qu’un début après tout. « Vous n'avez pas dit que c'était le cas non plus. Enfin, avant là en tout cas. » La jeune femme leva les yeux au ciel avant de soupirer. « Il faut tout vous dire, décidément. » Il avait du mal à comprendre ce qu’elle disait semble-t-il. Ou alors il doutait toujours un peu d’elle, comme elle le faisait avec lui. Ils parlèrent ensuite de son frère et Josephine essaya de le rassurer sur le fait que tout allait s’arranger. En tout cas elle l’espérait vraiment pour lui, elle s’inquiétait et elle ne voulait pas qu’il souffre. Elle ne le souhaitait à peine. Oui je sais. » Elle hocha la tête en souriant, c’était bien s’il le savait. Elle ne fit plus aucun commentaire là-dessus et se mit à admirer un peu la vue maintenant qu’ils étaient arrivés en haut. C’était tellement beau… « C'est pour ça que j'ai voulu faire ça. » Oui, il avait vraiment bien choisi. « Ça ne vaut pas la vue de l'Empire State Building mais c'est quand même super. » « Vous savez… Ça va faire quatre ans que je suis ici et je ne suis encore jamais allée là-haut. » avoua-t-elle en faisant la moue. Elle avait un peu peur qu’il la juge en fait. Mais bon elle était très occupée, elle n’avait jamais vraiment eu le temps de visiter la ville. « Mais maintenant j’ai envie de voir ça… Je compte sur vous pour m’y emmener un jour. » ajouta-t-elle en lui faisant un clin d’œil. La grande roue les ramena ensuite en bas et ils en descendirent tous les trois. La jeune femme décida que ce serait à elle de choisir ce qu’ils feraient maintenant. « Vous savez jouer à ce truc ? » demanda-t-elle en pointant un stand de tir à la carabine. « J’ai très envie de cette grosse peluche. » Elle fit la moue et battit des cils pour qu’il accepte plus facilement.

Thiago était fier de lui. Certes, ce n'était qu'un début, mais pour le moment il trouvait qu'il se tenait plutôt bien à sa nouvelle résolution de se montrer gentil avec Josephine. Au lieu de remarquer ses efforts, la brune déclara néanmoins qu'il en faudrait plus. Evidemment... elle se montrait vraiment rabat-joie pour le coup et Thiago dut insister pour qu'elle le complimente au moins un peu pour ses efforts. « Il faut tout vous dire, décidément. » Le jeune homme haussa les épaules. « Juste les choses positives. J'aime bien quand on me complimente. » C'était logique en même temps. Et c'était une chose que tout le monde devait bien aimer ça en fait, maintenant qu'il y pensait. Ils montèrent ensuite dans la grande roue et eurent une conversation, pas forcément très plaisante, au sujet du frère de Thiago. Heureusement, la brune ne tarda pas à changer de sujet et parla de la vue qu'ils avaient là. Il n'y avait pas à dire, elle était vraiment magnifique. Bon, évidemment, ça ne valait pas la vue qu'ils pouvaient avoir de l'empire state building mais c'était déjà pas mal. « Vous savez… Ça va faire quatre ans que je suis ici et je ne suis encore jamais allée là-haut. » Le black fronça les sourcils. « Sérieusement ? » Il était un peu choqué par un tel aveu pour le coup. « Vous manquez quelque chose. » Il essayait de ne pas trop la juger. Mais bon, il n'en restait pas moins que c'était quelque chose à voir au moins une fois. Même si c'était un peu chiant d'aller là-bas à cause du nombre de touristes. Mais bon, arrivé en haut, il n'y avait vraiment aucun regret à avoir. « Mais maintenant j’ai envie de voir ça… Je compte sur vous pour m’y emmener un jour. » Il hocha la tête. « Quand vous voudrez ! Ce sera un plaisir pour moi. » Il voulait bien être celui qui rattrapait une chose aussi impensable que le fait qu'elle ne soit jamais aller là-bas. C'était presque un privilège (sans rien exagérer). Ils descendirent finalement de la grande roue et Thiago s'interrogea quelques secondes sur ce qu'ils allaient faire maintenant. Enfin... vraiment pas longtemps parce que Josephine reprit bientôt la parole en montrant un stand de tir. « Vous savez jouer à ce truc ? J’ai très envie de cette grosse peluche. » Oh bah tiens, voilà qui était étonnant. « Cette grosse peluche que vous comptez porté si je la gagne évidemment ? » demanda-t-il avant de froncer les sourcils. « Enfin oui, je me débrouille. Plutôt bien même si vous voulez tout savoir. » Même s'il devait avouer que ça faisait bien longtemps qu'il ne l'avait plus fait.

Thiago désespérait un peu Josephine. Il fallait tout qu’on lui dise clairement, c’était un peu fatigant de se répéter à la longue. « Juste les choses positives. J'aime bien quand on me complimente. » La jeune femme pouffa d’un air moqueur et secoua la tête. « J’avais cru remarquer oui. » Ça allait de pair avec son arrogance légendaire et elle le savait très bien qu’il se nourrissait des compliments des autres. Après tout, il pouvait l’être, et le fait qu’il soit connu dans son milieu ne devait faire qu’accentuer ce si sympathique trait de sa personnalité. Josephine le savait et c’était bien pour ça qu’elle ne lui donnait pas ce qu’il voulait. En tout cas jusqu’ici. « Vous venez tout juste de gagner ce droit vous savez. A recevoir des compliments de ma part. » Juste parce qu’il faisait des efforts et qu’elle voulait le récompenser. Mais elle allait y aller doucement quand même et ça pouvait s’arrêter n’importe quand. Thiago compara ensuite la vue du haut de la grande roue à la vue du haut de l’Empire State Building. La jeune femme ne pouvait que supposer qu’il avait raison parce qu’elle n’y était jamais allée. Pas une fois en quatre ans. « Sérieusement ? » Il avait l’air de la juger mais elle haussa simplement les épaules, c’étaient des choses qui arrivaient. « Vous manquez quelque chose. » Encore une fois, elle ne pouvait que lui accorder le bénéfice du doute. Mais il avait quand même attisé sa curiosité et elle voulait qu’il l’y emmène. « Quand vous voudrez ! Ce sera un plaisir pour moi. » Elle était un peu surprise qu’il accepta aussi facilement mais elle était surtout contente. « Hum le plus tôt possible ? J’ai très envie de voir ça maintenant. » Après tout dépendrait de son emploi du temps à lui et de son travail à elle. Le tour de grande roue fut terminé, bien trop rapidement au gout de la brune et il fallut trouver autre chose à faire maintenant. Josephine prit les choses en mains et réclama une grosse peluche à Thiago. Il allait devoir tirer à la carabine pour ça. « Cette grosse peluche que vous comptez porter si je la gagne évidemment ? » La jeune femme fronça les sourcils à son tour, elle ne devait pas s’étonner qu’il demande, ils avaient déjà établi qu’il fallait tout lui dire clairement. « Evidemment que non. Je vous donne une chance de prouver que vous pouvez tenir votre résolution là. » répondit-elle avec un petit sourire, plutôt fière d’elle. « Enfin oui, je me débrouille. Plutôt bien même si vous voulez tout savoir. » « D’accord, nous allons voir ça. » fit-elle avant de le pousser vers le stand. « Ne me décevez pas. »

C'était normal que Thiago aime bien entendre clairement les choses. Enfin... pas toutes les choses, juste ce qui était positif. Il aimait en effet bien qu'on le complimente. En même temps, tout le monde devait aimer ça. « J’avais cru remarquer oui. » « Pas vous ? » demanda-t-il alors. Même si elle lui répondait, il y avait peu de chance qu'elle le croit en fait. Mais bon, elle pouvait toujours essayer si elle tenait. Elle aurait juste du mal à se montrer très crédible. « Vous venez tout juste de gagner ce droit vous savez. A recevoir des compliments de ma part. » Oui, il imaginait bien. « Je suis flatté d'avoir enfin ce droit là. » Il avait presque envie de dire que ce n'était pas trop tôt vu tout ce qu'il avait put faire pour elle jusque là mais bon, il eut la sagesse d'éviter. Il était presque certain que dire une telle chose aurait suffit à anéantir tous les efforts qu'il avait fait jusqu'ici et ça aurait été trop bête. Dans la grande roue, le jeune homme apprit que Josephine n'était jamais monté en haut de l'Empire State building en quatre ans et il devait bien avouer qu'il la jugea un peu pour le coup. Certes, c'était un vrai attrape-touriste ce truc mais c'était quand même quelque chose à voir au moins une fois. Au même titre que la statue de la liberté. La brune lui demanda de l'y emmener et Thiago accepta aussitôt. Ce serait un plaisir pour lui de lui montrer ça. Il voulait juste savoir quand elle voulait qu'ils fassent ça. « Hum le plus tôt possible ? J’ai très envie de voir ça maintenant. » Le jeune homme hocha la tête. « Pour vous, je trouverais un moment dans mon emploi du temps surchargé n'importe quand. » Il était tellement généreux aussi comme ça. Après, à voir si elle pouvait en faire autant. Ils descendirent finalement de la grande roue et la jeune femme décida que Thiago devait lui gagner une grande peluche au stand de tir. Bah oui, bien, sûr, c'était à peine encombrant ça en plus. Il n'était pas certain qu'elle compte la porter en plus. « Evidemment que non. Je vous donne une chance de prouver que vous pouvez tenir votre résolution là. » Le jeune homme fit la moue. Vu qu'elle avançait un tel argument, il pouvait difficilement dire non là. « On ira la mettre dans ma voiture alors. » Comme ça, ça ne le dérangerait pas pour faire d'autres manèges et vu que sa voiture n'était pas loin en plus. Soit, le black ajouta ensuite qu'il se débrouillait plutôt bien en tir. Dans le temps, en tout cas parce que ça faisait un moment qu'il n'avait pas été dans un parc comme ça. « D’accord, nous allons voir ça. Ne me décevez pas. » Le jeune homme hocha la tête. « Vous pourrez être fière. » Il paya ensuite le jeu et se mit à tirer mais rata ses premiers coups. « Après, je ne me suis pas entraîné depuis longtemps là. » se justifia-t-il alors.

Thiago aimait recevoir des compliments. Voilà qui était extrêmement étonnant. Franchement, elle ne savait pas comment il avait pu croire qu’elle ne l’avait pas remarqué encore, il se nourrissait de compliments, puis son arrogance ne lui permettait pas de douter non plus. « Pas vous ? » « Tout le monde aime se faire complimenter. » répliqua-t-elle en fronçant les sourcils. Sa question était un peu stupide. Même ceux qui prétendaient ne pas les aimer y aspiraient secrètement. « Je suis flatté d'avoir enfin ce droit-là. » répliqua-t-il à son tour lorsque la jeune femme lui fit savoir que cela ne faisait pas longtemps qu’il avait gagné le droit d’être complimenté par elle. Elle était sûr qu’il aurait préféré l’avoir bien avant mais il commençait à peine à le mériter. « Vous devriez en profiter, si jamais ça ne dure pas. » Ca ne tiendrait qu’à lui, il avait juste à se tenir à sa résolution de ne plus l’embêter. Elle savait que ça allait être dur tellement il aimait ça mais elle devait reconnaitre qu’il était bien parti – mais là encore comme il ne faisait que commencer ça ne voulait pas tellement dire grand-chose. Quoiqu’il en soit, il était tellement bien avec elle qu’elle était prête à le revoir rapidement. Pour sa défense, il lui avait donné très envie de voir la vue du haut de l‘Empire State Building. « Pour vous, je trouverais un moment dans mon emploi du temps surchargé n'importe quand. » Josephine pencha la tête avec un petit sourire. « Vous feriez ça ? » Elle se sentait tellement importante d’un coup. « Il faudrait que je réussisse à trouver un moment moi aussi mais je vous prends au mot alors. » Il n’aurait aucune excuse pour refuser maintenant. Il y avait une autre chose que la jeune femme voulait qu’il fasse pour elle : lui gagner la grosse peluche du stand de tir à la carabine. Et non, elle n’allait pas la porte, ce serait l’occasion pour lui de lui prouver qu’il tenait sa promesse. « On ira la mettre dans ma voiture alors. » Evidemment, il contournait la difficulté. La jeune femme le toisa d’un air moqueur : « Ce n’est pas vraiment ce que j’espérais mais j’imagine que c’est mieux que rien. » Elle ne le trouvait juste pas très courageux pour le coup. Soit, il alla payer pour tirer et commença. Sans surprise, il rata ses premiers tirs. « Après, je ne me suis pas entraîné depuis longtemps là. » Josephine le regarda perplexe. « Je croyais que vous vous débrouilliez plutôt bien. » Ça devait être comme le vélo, ça ne devait pas s’oublier. « Il va falloir faire beaucoup mieux si vous voulez que je sois fière hein. »

Effectivement, Thiago aimait beaucoup recevoir des compliments. Mais il était à peu près certain qu'il en était tout autant pour Josephine. Il demanda quand même, histoire de vérifier mais bon, toute personne normalement constituée aimait ça. « Tout le monde aime se faire complimenter. » Le jeune homme hocha la tête. Oui, c'était bien ce qu'il pensait aussi. En tout cas, il était plus qu'honoré d'avoir enfin le droit de recevoir des compliments de la part de la jeune femme. Il aurait aimé et pensait aussi y avoir eu le droit bien avant mais ce n'était malheureusement pas le cas. Enfin, maintenant que c'était enfin bon, il n'allait pas s'en plaindre. « Vous devriez en profiter, si jamais ça ne dure pas. » Le jeune homme fronça les sourcils. « Pourquoi ça ne durerait pas ? » Non parce que bon, ils s'entendaient bien là et Thiago tenait vraiment bien sa résolution. Il était surpris d'ailleurs mais bizarrement, ça ne lui paraissait pas si difficile de faire des efforts en fin de compte. D'ailleurs, le jeune homme accepta même de trouver un peu de place dans son emploi du temps déjà surchargé pour faire visiter l'empire state building à la jeune femme. Parce que c'était quand même inimaginable qu'elle n'ait jamais vu ça. « Vous feriez ça ? » Le jeune homme haussa les épaules. « Puisque je viens de le dire. » Il n'avait pas pour habitude de parler en l'air comme ça. Surtout qu'il imaginait bien que Josephine était plus qu'heureuse de pouvoir le voir avec lui (sinon, pourquoi lui aurait-elle demandé ?) et il ne voulait pas lui briser le cœur en changeant d'avis. « Il faudrait que je réussisse à trouver un moment moi aussi mais je vous prends au mot alors. » « Vous me tiendrez au courant alors. » Après être descendu de la grande roue, les deux jeunes gens allèrent au stand de tir et Thiago eut pour mission de gagner une grosse peluche. Il n'y voyait pas de problème sauf que bon... elle était un peu encombrante quand même. Et comme Josephine refusait malheureusement de la porter... Le black trouva tout de même une autre solution et décida qu'il irait la mettre dans sa voiture. « Ce n’est pas vraiment ce que j’espérais mais j’imagine que c’est mieux que rien. » Le jeune homme plissa les yeux. « Mais je ne vais pas la garder avec moi, c'est un peu encombrant pour les manèges. » Enfin pour le moment, la question ne se posait même pas parce qu'il avait tiré ses premières balles et avait lamentablement échoué sur toute la ligne. Bon, pour sa défense, ça faisait longtemps qu'il n'avait pas eu le loisir de s'entraîner à ça. « Je croyais que vous vous débrouilliez plutôt bien. » Oui, c'était en effet le cas... avant. « Il va falloir faire beaucoup mieux si vous voulez que je sois fière hein. » Il en avait conscience. « Mais ce n'est pas de ma faute. Vous me déconcentrez et m'impressionnez beaucoup trop aussi. »