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J&C ~ la curiosité est un vilain défaut.

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MessageSujet: J&C ~ la curiosité est un vilain défaut. J&C ~ la curiosité est un vilain défaut.  EmptyMer 8 Jan - 16:01


JAMES & CHIZURU
la curiosité est un vilain défaut.  




S’il faisait froid sur New-York, je pouvais clairement vous dire qu’il faisait encore plus froid sur Washington. Un vrai calvaire, et pour ma filature c’était loin d’être de tout repos. Parce que oui, j’étais en pleine mission. Mission interdite plus exactement. Pourquoi interdite ? Tout simplement parce que je suivais James… Oui, mon patron. C’était surement pathétique de ma part mais… soit. Je ne pouvais pas négliger James … Il avait des soucis avec la mafia Russe et ça je ne pouvais pas laisser passer. Ca non. Alors je devais enquêter et en apprendre bien plus sur cette affaire qu’il ne voulait m’en dire. S’il m’en avait dit plus je ne serais pas là, à l’espionner pour pouvoir dégotter la moindre information. Tout ça c’était de sa faute. Il pouvait quand même comprendre que je m’inquiétais non ? Ou c’était trop compliqué pour lui ? Rah je te jure. Ce que je ne ferai pas pour monsieur… Manquant d’éternuer je soupirais lentement en me frottant le nez. J’allais congeler. J’avais beau avoir mis plusieurs couches de vêtements j’avais l’impression de me transformer en un vrai glaçon. Tremblant faiblement j’avançais, en essayant de ne pas me casser la gueule sur les plaques de verglas et surtout sans me faire repérer par James. Non parce que ça serait franchement bête tout de même. M’agrippant à un poteau je me retenais en manquant le drame. Voilà ce que c’est que de penser au lieu de me concentrer ! Secouant ma tête je le suivais du regard, il avait l’air de se peler lui aussi. Tant mieux, que je ne sois pas la seule à mourir sous ce froid des plus glacials. C’était la première fois que je faisais face à un froid aussi intense. En Afrique du sud il ne faisait pas si froid que ça… Continuant de le suivre pendant une partie de la journée, je me demandais bien ce qu’il faisait à roder autant… Il cherchait quelqu’un ou bien ? Dans tous les cas, pour qu’il vienne carrément au QG du FBI… C’est que les hauts gradés étaient au courant non ? Enfin, je voyais la chose comme telle… Après plusieurs de filature je vis quelque chose tomber de sa veste. Fronçant les sourcils, je le laissais s’éloigner avant de m’approcher pour voir ce qu’il avait tombé. Je n’y crois pas. Sa carte du fbi… Il était vraiment… La ramassant je secouais la tête en le voyant partir au loin. Au vu de l’heure il allait surement à son hôtel. Rangeant sa carte avec la mienne je me mis à le suivre avant de le laisser entrer dans son hôtel. Quel idiot… Je te jure… Après quelques minutes, je me postais devant sa porte pour sonner et attendre qu’il ouvre. Lorsque la porte s’ouvrit je me postais devant lui en le regardant de façon littéralement désespéré. « Franchement ? Non mais franchement ? Qu’est-ce que tu ferais sans moi hein ? » Demandai-je en me faufilant dans sa chambre l’air de rien. Ah il faisait chaud, oh que c’était bon ! Enlevant chaussures et manteau, je cru revivre. Dieu tout puissant, mes mains commençaient déjà un peu à se réchauffer ! Sortant sa carte je la lui montrais en l’agitant sous son nez. « T’as pas l’impression d’avoir perdu un truc hein ? » Demandai-je en roulant des yeux. Sacré James…


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MessageSujet: Re: J&C ~ la curiosité est un vilain défaut. J&C ~ la curiosité est un vilain défaut.  EmptySam 11 Jan - 20:26

La curiosité est un vilain défaut
James & Chizuru
Alexia était une excellente espionne, je n'en doutais pas et n'avais jamais eu l'occasion d'en douter. Toujours, j'avais pu remarquer qu'elle faisait preuve d'une discrétion étonnante. Cependant... il fallait croire que moi aussi j'avais eu ma place au FBI pour plusieurs raisons. Pour mes capacités intellectuelles, mais pas que. J'étais moi aussi capable d'espionner des suspects et de remarquer lorsque j'étais suivit. Une certaine espionne du nom de Shiori Chizuru ''Alexia'' Domyoji commença à me filer dès ma sortie de l'aéroport de Washington D.C en étant persuadée que je ne l'avais pas remarquée. Ou tout du moins, en donnant l'impression qu'elle ne s'en était pas aperçue. Mon dossier contenant l'avancée de mon enquête pour le chef du FBI entre ma veste et mes nombreux pulls, je fis mon habituel trajet jusqu'au bureau de cet homme qui avait, d'une certaine façon, changé ma vie. C'était vrai que si le directeur du FBI ne m'avait jamais contacté et surtout s'il avait mal pris le fait que je ne donne pas de nouvelles après réception de leur lettre... je ne sais vraiment pas ce que je serais en train de faire. Je serais sûrement encore en Angleterre, à Londres... à faire ce que je faisais avant. Tenter par tous les moyens de revoir Kim, en passant mes journées et mes nuits sur les enquêtes que Scotland Yard était incapable de résoudre. Ou de résoudre sans moi. Ah, ah. Je n'étais pas près de leur pardonner. À la place de l'expéditeur de la lettre, j'aurai refusé la demande que je leur avais faite, le 31 octobre 2012. Heureusement que la Terre n'était pas peuplé que de gens dans mon genre, rancuniers comme moi... Je restai une dizaine de minutes à peine dans le QG du FBI, rien de bien inhabituel. Comme les autres mois, je repartis avec la pochette concernant l'affaire du meurtre de mon frère. Comme les autres mois, elle était bien mince. Comme les autres mois, je réalisai que les chances de retrouver son assassin s'amenuisaient de jour en jour. Je sortis et marchai une bonne heure dans le quartier, à la fois pour tromper Alexia et pour réfléchir sur le peu d'éléments que j'avais pu obtenir sur cette affaire, sur mon affaire. Je n'avais rien ou presque, alors que ça faisait plus d'un an que j'étais dessus. Je soupirai. Il faisait tellement froid que de la buée se formait à chaque fois que j'expirais. Malgré le fait que je portais d'innombrables pulls, paires de chaussettes et même, chose que franchement je n'avouerai pas, paire de collants – il fallait croire que j'étais prêt à tout pour ne pas finir malade – ainsi que deux paires de gants, une écharpe, deux bonnets et la capuche de ma veste sur la tête, j'avais encore froid. À cause de cette vague de froid. Même en Angleterre il n'avait jamais fait aussi froid. Il faudrait peut-être que je devienne raisonnable... on me disait surdoué, mais rester dehors en mourant de froid n'était pas très intelligent. Je partis donc vers mon hôtel et montai au troisième étage sans passer par la réception. J'avais déjà la clé, comme toujours mon patron me l'avait donnée en même temps que le dossier concernant Alexander. Dès que j'arrivai dans ma chambre, j'ôtai ma veste, mes pulls, mon jean, les chaussettes, les collants, jusqu'à me retrouver en sous-vêtements. Une fois mes affaires rangées dans ma valise, je me laissai tomber en arrière et me retrouvai allongé sur le lit. Je fermai les yeux un instant en soupirant. « Mon Dieu qu'est-ce qu'il fait bon là-dedans ! », m'écriai-je. J'étais tellement bien que j'aurai pu m'endormir, mais on sonna à la porte. Sonna ? Depuis quand il y avait des sonnettes aux portes des chambres d'hôtel... ? Et surtout, qui était-ce ? Personne ne savait que j'étais là. Je me relevai difficilement et remit la chemise que je portais sous mes nombreux pulls. Je n'avais pas l'intention de laisser entrer ce... perturbateur ? Je partis ouvrir et vis Alexia devant ma porte. Que... qu'est-ce qu'elle faisait là ? Ah oui... c'était vrai... Je l'avais oubliée, avec tout ça. « Franchement ? Non mais franchement ? Qu’est-ce que tu ferais sans moi hein ? » Elle rentra sans attendre que je l'y autorise, retirant carrément ses chaussures et son manteau. « La même chose que je faisais avant de t'avoir rencontrée, j'imagine... », répondis-je. Pourquoi me demandait-elle ça, maintenant ? Aucune idée. Il y avait des fois où je me demandais ce qu'il lui passait par la tête. Elle sortit quelque chose et me l'agita devant les yeux. « T’as pas l’impression d’avoir perdu un truc hein ? » Mon regard suivait le mouvement du quelque chose. Je fermai les yeux un bref instant. « Tu crois vraiment que je vais réussir à savoir ce que c'est vu la vitesse à laquelle tu secoues ça ? » Je lui attrapai l'objet. « Oh... mais c’est à moi ça... » Ma carte du FBI... Pour le coup, c'était vrai que sans elle j'aurai été mal. Surtout que je n'étais pas n'importe quel agent du FBI. « Merci. Ça peut arriver à tout le monde, de faire tomber quelque chose... », tentai-je de me justifier, mais rien que dans ma voix ça s'entendait que j'étais que trop peu convaincu par mes paroles. « Parlons sérieusement maintenant, ma chère Alexia. Que me veux-tu pour m'espionner depuis tout ce temps ? » Et vlan, je suis sûre qu'elle était loin de se douter que je l'avais remarquée.
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MessageSujet: Re: J&C ~ la curiosité est un vilain défaut. J&C ~ la curiosité est un vilain défaut.  EmptySam 11 Jan - 23:10


JAMES & CHIZURU
la curiosité est un vilain défaut.  




« La même chose que je faisais avant de t'avoir rencontrée, j'imagine... » « Non, non, maintenant que tu m’as connu, tu ne peux plus avoir la même vie qu’avant. Je suis irremplaçable et inoubliable. » soufflai-je en lui tapotant l’épaule l’air de rien, plus taquin qu’autre chose. Une fois dans sa chambre d’hôtel, j’enlevais mes chaussures puis ma veste, dieu tout puissant j’avais l’impression de revivre. Mais soit, je n’étais pas là pour ça mais pour lui rendre la chose qu’il avait perdu tout à l’heure. A savoir sa carte du FBI. La chose qu’un autre être humain appartenant au FBI n’aurait jamais perdu quoi. Mais c’était du James tout craché. Ca le rendait encore plus mignon et adorable je trouvais. Ah sacré James. L’agitant devant lui je lui lançais un regard amusé. « Tu crois vraiment que je vais réussir à savoir ce que c'est vu la vitesse à laquelle tu secoues ça ? » Roh monsieur n’avait pas une bonne vu ou quoi ? Me prenant la carte je le laissais faire en secouant la tête. « Oh... mais c’est à moi ça... » Non sans blague ? Je croyais que c’était au voisin… Parfois il me donnait envie de rire tellement il sortait de ses phrases… Je venais de lui dire que c’était à lui il n’y a même pas une minute… Je te jure ce James… « Merci. Ça peut arriver à tout le monde, de faire tomber quelque chose... » Ah ça oui, mais je doutais fortement que le grand patron apprécierait que l’un de ses agents se permette de perdre sa carte en ville… C’était loin d’être approprié, vraiment, et j’osais imaginer si je n’avais pas suivis James et donc ramassé la carte ce qu’il serait arrivé… N’importe qui pouvait se faire passer pour lui avec cette carte en remplaçant simplement la photo… Ou même se permettre d’avoir des informations. Il suffisait d’être un peu calé en informatique et le tour était joué… « Parlons sérieusement maintenant, ma chère Alexia. Que me veux-tu pour m'espionner depuis tout ce temps ? » Rah il avait deviné que je l’espionnais depuis tout ce temps. Rah ce n’était pas cool, pourtant j’avais fait attention à ce qu’il ne me repère pas. La loose. Reniflant faiblement, j’enlevais mon pantalon l’air de rien pour aller le mettre près du chauffage il était trempe à cause de la neige et c’était loin d’être agréable. « Franchement, James, je doute que le boss soit ok, si jamais quelqu’un d’autre avait retrouvé ta carte, t’imagine ce qui aurait pu arriver ? On n’est jamais sûr de rien… » marmonnai-je faiblement en lui lançant un regard faiblement désespéré. « Fais plus attention la prochaine fois, sérieux. » ajoutai-je en enlevant cette fois mon haut. J’étais loin d’être pudique, alors être en sous-vêtements devant James était le dernier de mes tracas. Allant à la salle de bains je piquais un des peignoirs avant de l’enfiler et de revenir dans la pièce. « A ton avis pourquoi je suis ici ? Tu m’énerves James ! Comme si j’allais te laisser seul alors que t’es mêlé à une histoire de mafia russe… Hors de question ! » Lâchai-je en me laissant tomber sur le lit. Oui, je faisais vraiment comme si j’étais chez moi. « Et tu peux m’engueuler, m’étrangler, ce que tu veux je ne changerai pas d’avis. Je veux t’aider. Pourquoi tu ne me fais pas confiance ? Moi je te fais confiance au point de te dire mon passé. » ajoutai-je en faisant faiblement une moue boudeuse. Parce que c’était vrai, il devait me faire confiance, c’était la base de toute relation… Et je n’aimais pas trop qu’il puisse me cacher ce genre d’information. Et puis c’était foutu, maintenant que j’étais au courant, j’espionnais de mon côté, je ne voulais pas retrouver James mort ou je ne sais quoi un jour. Il était clair que je le prendrais mal, et aurait du mal à m’en remettre… Vraiment… Parce que mine de rien je m’étais attachée à lui, et pas qu’un peu… Il n’était pas simplement James, c’était mon patron, c’était mon ami, c’était un peu comme une sorte de grand frère.




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MessageSujet: Re: J&C ~ la curiosité est un vilain défaut. J&C ~ la curiosité est un vilain défaut.  EmptyDim 12 Jan - 9:32

La curiosité est un vilain défaut
James & Chizuru
« Non, non, maintenant que tu m’as connu, tu ne peux plus avoir la même vie qu’avant. Je suis irremplaçable et inoubliable. », souffla-t-elle en me tapotant l'épaule. Je n'eus pas le temps d'ôter sa main qu'elle le fit d'elle-même. Je haussai les sourcils, peu convaincu. « J'ai interprété ta question dans le sens où je ne t'aurais jamais rencontrée. Mais c'est vrai que sans toi, maintenant que je te connais... ça ne serait difficile de revenir à ma vie d'avant. » Ce qui revenait à la conforter dans l'idée qu'elle était, selon elle, irremplaçable et inoubliable. Allez, continuons à la faire se croire merveilleuse... Je soupirai, amusé par cette pensée mais aussi agacé par le fait d'être ainsi dérangé. Je n'avais même pas pris le temps de remettre mon jean... ce n'était que Alexia, mais quand même. Elle commença ensuite à agiter quelque chose sous mon nez, en disant que ça m'appartenait. J'attrapai cette chose et réalisai que c'était ma carte d'agent du FBI. Quand l'avais-je perdue ? Sûrement après être sortis du QG... sans elle on ne m'aurait pas laissé entrer. Je lui demandai ensuite pourquoi elle m'espionnait. Tout en me doutant de la raison... Avant de répondre, elle retira son pantalon pour le mettre à sécher. En effet, elle avait l'air trempée... j'avais de la chance de ne pas l'être autant. « Franchement, James, je doute que le boss soit ok, si jamais quelqu’un d’autre avait retrouvé ta carte, t’imagine ce qui aurait pu arriver ? On n’est jamais sûr de rien… Fais plus attention la prochaine fois, sérieux. » Pour le coup, je ne pouvais pas dire qu'elle avait tort... « Oui Maman. », soupirai-je tandis qu'elle retirait son haut. Eh bien... moi qui doutait être présentable habillé comme je l'étais. « C'est vrai qu'il aurait pas été content le boss. Je ne suis pas n'importe quel agent comme tu l'as sûrement remarqué. » Alexia avait raison... Je m'occupais d'une affaire concernant la mafia russe, c'était le directeur du FBI lui-même qui m'avait contacté, je venais le voir tous les mois, un grand nombre d'agents enquêtait sur le meurtre de mon frère, dès mes dix ans j'avais commencé à aller voir Scotland Yard avec mes conclusions d'enquêtes... j'étais pas n'importe quel agent, en résumé. Usurper mon identité serait intelligent. Mais si on usurpait mon identité, je serai dans une sale situation moi. Enfin bref... j'ai récupéré ma carte, c'est le plus important je présume. Tout est bien qui se finit bien. Elle partit dans la salle de bains et revint vêtue d'un des peignoirs. « A ton avis pourquoi je suis ici ? Tu m’énerves James ! Comme si j’allais te laisser seul alors que t’es mêlé à une histoire de mafia russe… Hors de question ! » Elle se laissa tomber sur mon lit. Sans gênes cette fille... non seulement elle s'invite, mais elle se déshabille devant moi ou presque et fait comme chez elle. M'enfin... je m'en fichais complètement en fait. « Et tu peux m’engueuler, m’étrangler, ce que tu veux je ne changerai pas d’avis. Je veux t’aider. Pourquoi tu ne me fais pas confiance ? Moi je te fais confiance au point de te dire mon passé. » Je levai les yeux au ciel. Je pouvais comprendre qu'elle s'inquiétait pour moi mais franchement, elle était lourde à tant insister. Certes, ça faisait quelques temps qu'elle n'était pas revenue à la charge. C'était donc parce qu'elle avait l'intention de me suivre... je me doutai bien qu'il y avait anguille sous roche. Que lui répondre ? Je n'avais pas envie de devoir lui raconter toute ma vie, car à part ça, il n'y avait pas grand chose qu'elle ne savait pas. Je cherchai un instant quelque chose de désagréable à lui répondre, mais à part un puérile ''c'est pas pour les petites filles comme toi'', rien ne me vint. Sûrement parce que je l'aimais bien. « Réfléchis un peu, si je t'étrangle déjà je me retrouverai accusé de meurtre et les fils Pendelbury finiront tous les deux fichés, ce qui n'est pas le top quand tu viens d'une très haute classe sociale. Qui plus est quand tu es un enfant hors mariage mais ça c'est encore une autre histoire. Et je te rappelles que je t'ai déjà parlé de mon passé. », soupirai en repartant vers ma valise. J'en sortis un paquet de kit-kat que j'ouvris. Je cassai l'une des quatre barres et la mangeai. « Je sais que tu veux m'aider et je te fais confiance... Mais je n'ai pas envie qu'il t'arrive quelque chose à cause de moi. Willa n'est plus de ce monde à cause de moi, je n'ai pas envie que tu finisses comme elle. Et encore, ils seraient bien gentils de seulement te noyer. » Je m'en voudrai toute ma vie d'être responsable de la mort de deux personnes importantes pour moi... Je me partis vers le bureau, où était posé la pochette que mon patron m'avait donnée et m'assis sur le lit, histoire de regarder s'il y avait de nouveaux éléments. « Ce boulot réserve toujours des surprises. » Le dossier était vide. Rien, pas une feuille. Cet abruti... il aurait mieux fait de ne rien me donner plutôt qu'une pochette vide. « Tu as l'air d'y tenir donc je vais t'expliquer. En échange de mon enquête sur la mafia, mon patron mène une autre enquête, pour moi. Mais comme tu peux le voir, je n'ai jamais reçu l'équivalent d'informations. Ça a atteint un niveau historique... », marmonnai-je en lui tendant le reste de ma friandise. Voir ce dossier vide m'avait coupé l'appétit et me donnait même envie de pleurer. Peut-être que je faisais bien de céder à Alexia... Peut-être qu'elle réussirait à trouver des informations en lien avec le meurtre d'Alexander. Ça paraissait tiré par les cheveux mais j'avais vu pire. Je voulais retrouver l'assassin de mon frère et le faire payer, j'étais prêt à tout pour ça, sauf peut être à entrer dans l'illégalité. Et encore je n'en n'étais même pas sûr, j'en serai peut-être capable... Sentant les larmes monter, je me levai rapidement, partis chercher mon paquet de mouchoirs dans la poche de ma veste et essuyai mes larmes. L'idée de ne jamais pouvoir venger mon frère m’insupportais à un point... je ne pleurais jamais, pourtant. Soupirant intérieurement, je revins m'asseoir à côté d'Alexia. « Désolé. J'ai dû attraper quelque chose avec ce froid. Bref. Que veux-tu savoir ? Profite-en demain j'aurai regretté de t'avoir cédé et tu devras trouver seule les autres informations que tu veux avoir sur... ça. » C'était mon jour de bonté, apparemment...
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MessageSujet: Re: J&C ~ la curiosité est un vilain défaut. J&C ~ la curiosité est un vilain défaut.  EmptyMer 15 Jan - 15:50


JAMES & CHIZURU
la curiosité est un vilain défaut.  




« J'ai interprété ta question dans le sens où je ne t'aurais jamais rencontrée. Mais c'est vrai que sans toi, maintenant que je te connais... ça ne serait difficile de revenir à ma vie d'avant. » Oh, oh ! Il avouait quand même qu’il ne pourrait pas revenir à sa vie d’avant sans moi. Héhéhé. J’étais forte, très forte, m’enfin, c’était la même chose pour moi alors… soit, dans tous les cas, on s’était attaché l’un à l’autre. On formait tout de même une bonne équipe. Enfin, à mes yeux on en était une très bonne même. Il n’était pas du style à se fâcher à propos de bottes, donc ça facilité notre relation, si je puis dire. « Je suis indispensable, que veux-tu. » soufflai-je l’air de rien. Se vanter de temps en temps c’était permis, je n’allais pas en mourir… Mais soit, je lui rendais sa carte de FBI en le grondant un peu, parce que bon, soyons honnête… Le boss n’aurait pas été content du tout… « C'est vrai qu'il aurait pas été content le boss. Je ne suis pas n'importe quel agent comme tu l'as sûrement remarqué. » Un agent tête en l’air surtout, et bouffeur de bonbons. Je me demandais si le boss le fournissait en bonbons, tant qu’on y était. Non parce qu’à chaque fois que j’allais dans son bureau, ça ne manquait pas de bonbons… Comme s’il y avait une confiserie dans le coin, alors qu’absolument pas quoi. « Pour n’importe quel agent il ne serait pas content… Mais venant de toi, j’avoue moi ça ne me surprend même pas… T’es quand même un peu tête en l’air… » soufflai-je en le regardant de façon taquine. Parce que ce n’était que la pure vérité… Haha. Mais bon je n’étais pas là pour le taquiner, non, mon premier but était de découvrir pourquoi il venait ici, mais surtout pour la mafia Russe à laquelle il était mêlé… Si on le suivait, ce n’était pas pour rien. Surtout venant de la mafia Russe, s’il y avait bien une mafia à laquelle je ne me fierais pas, c’était bien la Russe… donc il avait intérêt à parler. Je lui faisais confiance, ne pouvait-il pas me faire confiance aussi ? « Réfléchis un peu, si je t'étrangle déjà je me retrouverai accusé de meurtre et les fils Pendelbury finiront tous les deux fichés, ce qui n'est pas le top quand tu viens d'une très haute classe sociale. Qui plus est quand tu es un enfant hors mariage mais ça c'est encore une autre histoire. Et je te rappelle que je t'ai déjà parlé de mon passé. » Oui, oui il m’avait déjà parlé de son passé, mais maintenant que j’étais au courant de l’enquête je voulais savoir, je ne voulais pas être mis à l’écart… Je me sentais foutrement frustré sérieusement… Je trouvais ça juste cruel de me mettre de côté… J’avais fait quoi pour mériter ça hein ? On se le demande bien… Le regardant alors se chercher un kit kat, un faible sourire se logea sur mes lèvres. Lui et les sucreries, pas besoin de casser la tête pour un cadeau d’anniversaire. Tu lu acheter dix kilos de sucreries il est tout aussi content… Comme un gosse. « Je sais que tu veux m'aider et je te fais confiance... Mais je n'ai pas envie qu'il t'arrive quelque chose à cause de moi. Willa n'est plus de ce monde à cause de moi, je n'ai pas envie que tu finisses comme elle. Et encore, ils seraient bien gentils de seulement te noyer. » Comme si je ne le savais pas… Je savais qu’en faisant ce métier j’avais des risques et pas qu’un peu, et que me titiller à la mafia était la même chose… Je ne voulais en aucun cas mourir de la sorte, mais j’y étais exposé, alors je faisais avec. C’était ça les risques du métier. « Ne t’inquiète pas pour ma vie, okai ? C’est les risques du métier de toute façon. » soufflai-je doucement en haussant les épaules. Je ne me souciais pas du futur, sinon plus personne ne ferait grand-chose. Le regardant aller chercher le dossier et venir s’assoir sur le lit, je me redressais pour le voir ouvrir le dossier… vide. « Ce boulot réserve toujours des surprises. » Ouais je voyais ça, c’était quoi l’intérêt de filer un dossier vide sérieux ? C’était se foutre de la gueule du monde ? Non parce qu’en plus ça faisait office de gaspillage d’arbre, mais soit. « Tu as l'air d'y tenir donc je vais t'expliquer. En échange de mon enquête sur la mafia, mon patron mène une autre enquête, pour moi. Mais comme tu peux le voir, je n'ai jamais reçu l'équivalent d'informations. Ça a atteint un niveau historique... » Une autre enquête ? Sur quoi ou qui ça pouvait bien être ? Et au vu de sa réaction, le fait qu’il puisse avoir les larmes aux yeux, me laisser à croire que c’était plus qu’important. C’était sur son frère ? Je m’y perdais un peu, mais ça se voyait que cette enquête lui tenait à cœur et pas qu’un peu. Dans tous les cas, je voulais à tout prix l’aider, et je ferai mon maximum pour ça… Hors de question de rester là les bras croiser à faire la potiche… Oh ça non… Je me devais de l’aider, c’était James quoi. « Désolé. J'ai dû attraper quelque chose avec ce froid. Bref. Que veux-tu savoir ? Profite-en demain j'aurai regretté de t'avoir cédé et tu devras trouver seule les autres informations que tu veux avoir sur... ça. » Ouais, ouais, cause toujours, genre, il avait attrapé froid, enfin bref, je pouvais comprendre parfaitement sa réaction, j’aurai surement eu la même si j’étais à sa place… Et le coup du dossier vide n’arrangeait strictement rien sur son humeur le pauvre… soupirant faiblement je le regardais longuement avant de m’approcher de lui et le prendre faiblement dans mes bras comme pour le consoler. « Je veux tout savoir depuis le début. Sur qui ou quoi enquête le patron pour toi, tous les indices trouvés, tout… Je veux tout savoir… Mais… Ne me dit pas qu’à chaque fois… Ce dossier est vide quand même ? » marmonnai-je en le relâchant doucement avant de tapoter son dos. Je voulais l’aider au maximum, et enquêter de mon côté, ce n’était pas parce que les autres agents du FBI n’avaient rien trouvé que je ne trouverai rien aussi, quitte à repartir depuis le début histoire de pouvoir faire ma propre enquête. Je ne voulais pas me sentir inutile, non vraiment pas… Et puis j’en avais marre d’être mise à l’écart alors… « Et pour la mafia Russe… le type de la dernière fois-là ? Explique-moi tout du début. J’ai besoin de savoir sur ça aussi… » soufflai-je en le regardant droit dans les yeux de façon très sérieuse. Et puis… Il y avait l’autre enquête là…




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MessageSujet: Re: J&C ~ la curiosité est un vilain défaut. J&C ~ la curiosité est un vilain défaut.  EmptyVen 17 Jan - 20:12

La curiosité est un vilain défaut
James & Chizuru
« Je suis indispensable, que veux-tu. » Quelle modestie. Indispensable. On aura tout entendu. Je n'avais pas dit que je ne pourrais pas vivre sans elle, mais que ça serait étrange maintenant que je la connaissais. C'était vrai que c'était l'une de mes rares amies, même si j'étais avant tout son patron on avait finit par sympathiser. Bien vite même. Il y a des gens comme ça avec qui on s'entend bien dès la première rencontre et en qui on a rapidement confiance. Un peut trop vite, peut-être ? Il m'arrivait souvent de m'étonner de la facilité avec laquelle je lui avais avoué, pour ma petite sœur, alors que pendant une vingtaine d'années personne n'avait su quoi que ce soit. « Pour n’importe quel agent il ne serait pas content… Mais venant de toi, j’avoue moi ça ne me surprend même pas… T’es quand même un peu tête en l’air… » Ah, ça... Je ne pouvais pas passer une journée sans oublier quelque chose. Mon portable, mes clés, mon insigne. Pour ça par contre, c'était vrai que ce n'étais pas drôle. Si Alexia ne l'avait pas récupérée... le boss m'aurait tué, oui, c'était sans doutes ce qu'il aurait fait. Enfin non, soyons sérieux, il ne serait pas allé jusque là. Tout d'abord je lui étais bien trop utile (n'était-ce pas un peu prétentieux de dire ça ? non, simplement réaliste) mais en plus, tuer quelqu'un pour si peu, je ne sais pas, mais c'était moyen... « Si je ne l'étais qu'un peu... Mais tu connais le bon côté des choses ? C'est que je suis sûr que mes pertes de mémoires de sont pas causées par un Alzheimer précoce. Les malades d'Alzheimer, contrairement à moi, n'ont pas conscience de leurs problèmes de mémoire ! », affirmai-je. Une fois l'incident clos, Alexia s'empressa de m'interroger sur... tout ce que je lui cachais. Je n'avais aucun moyen de me défiler et de toutes façons, même si je la virais de ma chambre et la mettais dans un avion pour New York City, ça ne changerait rien, je sentais qu'elle n'était pas prête d'abandonner. D'un côté, ça prouvait qu'elle tenait à moi... et que c'était une bonne espionne. C'était vrai que j'avais cette impression qu'elle pourrait me suivre n'importe où et qu'elle pourrait faire n'importe quoi pour moi. Après tout, ne m'avait-elle pas suivit à D.C sans m'en parler ? William Shakespeare a dit : « celui qui persiste à suivre avec fidélité un maître déchu est le vainqueur du vainqueur de son maître ». Cette phrase me faisait penser à la situation actuelle. J'avais l'impression que peu importe la situation j'aurai toujours Alexia à mes côtés. Après... peut-être n'était-ce qu'une simple impression. D'ailleurs, s'il lui arrivait quelque chose à cause de moi, je ne pourrai pas me le pardonner. « Ne t’inquiète pas pour ma vie,okai ? C’est les risques du métier de toute façon. » Les risques du métier, les risques du métier... la bonne excuse ! « Certes. Mais tu sais sûrement ce que c'est, ce que tu ressens quand tu n'as pas pu empêcher quelqu'un de mourir alors que tu en avais les moyens. Dans le cas présent, ça serait juste par ce que je t'aurai écoutée. Rentre-le-toi dans ta tête, je refuse que tu joues ta vie juste pour m'aider. » Peu après je partis chercher le dossier que mon patron m'avait passé et l'ouvris. Il était bien léger, l'explication était simple. Cet abruti n'avait pas osé me dire en face qu'il avait été incapable de trouver le moindre nouvel élément depuis le mois dernier. Je sentis Alexia s'approcher et me prendre dans ses bras. Je n'eus pas le courage de la repousser. Dans ce genre de moments, c'était vrai qu'un contact humain faisait du bien. « Je veux tout savoir depuis le début. Sur qui ou quoi enquête le patron pour toi, tous les indices trouvés, tout… Je veux tout savoir… Mais… Ne me dit pas qu’à chaque fois… Ce dossier est vide quand même ? Et pour la mafia Russe… le type de la dernière fois-là ? Explique-moi tout du début. J’ai besoin de savoir sur ça aussi… » Bien évidemment, elle savait ce qu'elle voulait savoir et ce qu'elle voulait savoir, c'était tout ce que je savais. Ce n'était pas nécessaire d'être voyant pour s'en être douté. Par où j'allais commencer, moi ? Il y avait à la fois trop peu et trop de choses à dire. La façon dont Alexia me regardait, droit dans les yeux, me dérangeait quelque peu. Pas au moins de me perturber, mais je n'avais pas envie qu'elle puisse voir en moi comme dans un livre ouvert. On dit que les yeux sont les fenêtres de l'âme et je savais bien à quel point, par moments, je pouvais perdre le contrôle de mes émotions. Je n'avais pas envie de me remettre à pleurer comme lorsque j'ai réalisé que j'avais tué Willa ou comme à d'autres occasions. J'étais plus vieux qu'Alexia, de plus. Ça ne le faisait pas du tout. J'expirai puis inspirai profondément, avant de soupirer. Autant parler en suivant l'ordre dans lequel elle a posé ses questions... « Il enquête sur Alexander... sur son meurtre. C'est la seule raison pour laquelle j'ai accepté de venir enquêter pour lui, avant même de savoir sur quoi il voulait que j'enquête. Je n'ai aucun indice ou presque. La seule piste qui a été trouvé est un règlement de compte... ce qui est plus que plausible. Ils ont mis trois mois à me sortir ça alors que dès qu'on m'a annoncé sa mort j'ai su que c'était la piste la plus évidente. Pour répondre à ta question, c'est la première fois que je récupère un dossier vide. Mais de toutes façons, ça devait arriver un jour ou l'autre. La prochaine fois, il dira sûrement qu'il décide d'arrêter l'enquête. En même temps, pourquoi s'entêter à trouver le meurtrier d'un criminel ? C'est qu'il l'avait cherché. Tu parles. », sifflai-je entre mes dents. De rage, je serrai mon poing. Vu comment s'était parti, Alexia allait finir la journée en sachant tout ce qu'elle ne savait pas encore de moi. Tss, hors de question. Je ne devais pas lui faire un compte rendu-détaillé de ma vie mais seulement de mes deux principales enquêtes. « Pour Pierce... Il n'y a pas grand-chose à dire sur lui ! C'est un espion, bien trouillard qui est d'ailleurs peut-être mort à l'heure qu'il est. Qu'en sais-je ? » Il avait été démasqué, il ne servait donc plus à rien.
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MessageSujet: Re: J&C ~ la curiosité est un vilain défaut. J&C ~ la curiosité est un vilain défaut.  EmptyJeu 23 Jan - 15:48


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« Si je ne l'étais qu'un peu... Mais tu connais le bon côté des choses ? C'est que je suis sûr que mes pertes de mémoires de sont pas causées par un Alzheimer précoce. Les malades d'Alzheimer, contrairement à moi, n'ont pas conscience de leurs problèmes de mémoire ! » Peut-être, enfin, je n’en savais trop rien, je n’étais pas calé dans ce domaine-là personnellement, et puis c’était lui la tronche pas moi… Surtout dans ce qui était médecine, alors là, il ne fallait pas trop m’en demander, voire pas du tout… « Mouais, enfin, je n’y connais rien, alors je te crois sur parole. » soufflai-je en hochant la tête, comme pour appuyer mes dires. Je n’étais pas là pour parler de ses pertes de mémoires, mais pour parler surtout de ce qu’il se passait, et ce qu’il cachait plus précisément. Je voulais en savoir plus, et il n’avait pas à s’inquiéter pour ma vie. Parce que c’était mon métier, et on savait que bosser au sein du FBI il y avait des risques de ne pas en ressortir vivant… « Certes. Mais tu sais sûrement ce que c'est, ce que tu ressens quand tu n'as pas pu empêcher quelqu'un de mourir alors que tu en avais les moyens. Dans le cas présent, ça serait juste par ce que je t'aurai écoutée. Rentre-le-toi dans ta tête, je refuse que tu joues ta vie juste pour m'aider. » Soupirant faiblement j’haussais les épaules l’air de rien. C’était ma vie et elle m’appartenait, et je préférais tout de même mourir en faisant une mission pour lui que mourir sans aucune signification, écrasé par une voiture, ou accident de métro, ou dieu sait quoi. Au moins, je ne serais pas morte de façon insignifiante. Enfin, c’était mal de penser cela, en sachant que ma jumelle était morte justement à cause d’une voiture, en se faisant écraser. Je m’étais d’ailleurs toujours demandé, comment elle avait fait… N’avait-elle pas regardé en traversant ? Stupide dans le fond… C’était une mort stupide… Elle aurait pu l’éviter. Je présume. « Je sais… Mais ne t’inquiète pas pour moi, d’accord ? » Parce que je n’en vaux pas la peine. Mais ça, je n’allais pas le dire à voix haute. Il risquerait de me réprimander, ou dieu sait quoi, si je disais ce genre de chose. Ou peut-être pas qui sait. Par la suite, il alla chercher le dossier pour voir qu’il était vide, et à son plus grand désarrois. Ce que je pouvais comprendre dans un sens… ça ne me plairait pas du tout si j’étais à sa place, alors je pouvais parfaitement comprendre qu’il se sente impuissant ou je ne sais quoi… Le prenant dans mes bras, je lui demandais de me dire tout ce dont j’avais besoin de savoir. Je voulais tout savoir, vraiment, pour pouvoir l’aider au maximum, c’était la seule chose que je puisse faire. « Il enquête sur Alexander... sur son meurtre. C'est la seule raison pour laquelle j'ai accepté de venir enquêter pour lui, avant même de savoir sur quoi il voulait que j'enquête. Je n'ai aucun indice ou presque. La seule piste qui a été trouvé est un règlement de compte... ce qui est plus que plausible. Ils ont mis trois mois à me sortir ça alors que dès qu'on m'a annoncé sa mort j'ai su que c'était la piste la plus évidente. Pour répondre à ta question, c'est la première fois que je récupère un dossier vide. Mais de toute façon, ça devait arriver un jour ou l'autre. La prochaine fois, il dira sûrement qu'il décide d'arrêter l'enquête. En même temps, pourquoi s'entêter à trouver le meurtrier d'un criminel ? C'est qu'il l'avait cherché. Tu parles. » Soupirant faiblement, j’essayais de comprendre la chose. C’était un règlement de compte, okai, mais ils devraient pouvoir savoir avec qui tout de même non ? Ce n’était quand même pas bien compliqué… Enfin, je n’en savais trop rien non plus, mais ils devaient quand même avoir des pistes… Si c’était un règlement de compte, il ne devait pas y avoir trente-six mille options, sur le fait de savoir qui c’était… Fouiner le passé d’Alexander ne devait pas être bien compliqué non plus… Il devait avoir un passé assez remplit et marqué dans son casier judiciaire… De ce que je comprenais c’était aussi un criminel avant toute chose. « Pour Pierce... Il n'y a pas grand-chose à dire sur lui ! C'est un espion, bien trouillard qui est d'ailleurs peut-être mort à l'heure qu'il est. Qu'en sais-je ? » Le pauvre… Mais c’était aussi un peu la loi de la jungle… La mafia ça ne pardonnait pas malheureusement… C’est une chose à laquelle je ne me mêlerais jamais… Non vraiment jamais. Plissant les lèvres je m’installais bien confortablement sur le lit en me grattant le menton. Il fallait surement partir du début sur l’enquête, c’était surement le plus simple. « Hum, tu crois que tu pourrais me filer tout ce que t’as eu sur l’enquête de ton frère ? Je veux dire, j’ai envie d’enquêter dessus, de repartir à zéro, peut-être qu’ils ont négligés des pistes, ou oublié, peut-être qu’ils ne s’investissent pas à fond… » marmonnai-je faiblement, ce qui pouvait être le cas après tout… Ils avaient fait ça pour qu’il vienne mais ils n’avaient pas pour autant garantie qu’ils trouveraient, alors peut-être qu’ils prenaient cette enquête à la légère histoire de… et ça, ils en étaient tout à fait capable… Il ne fallait pas croire, mais il y avait pas mal de fainéant dans le fbi. Réfléchissant longuement je me tournais pour le regarder longuement. « Il faisait quoi comme connerie ton frère ? Je présume qu’il a tué pas mal de gens pour que ça soit un criminel, mais… Dans quel but ? » Demandai-je en sachant alors qu’il n’était pas du genre à avoir un nimbe au-dessus de la tête. Ça ne devait pas être pratique pour James surtout d’en parler, mais il le fallait, s’il voulait à tout prix retrouver ceux, qui avaient tué son frère. Il voulait se venger ? J’espérais que non… La vengeance n’amenait jamais rien de bon…


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MessageSujet: Re: J&C ~ la curiosité est un vilain défaut. J&C ~ la curiosité est un vilain défaut.  EmptyDim 26 Jan - 19:47

La curiosité est un vilain défaut
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« Mouais, enfin, je n’y connais rien, alors je te crois sur parole. » J'esquissai un léger sourire. Sage décision. De toutes façons je me doutais qu'Alexia ne pouvait pas s'y connaître, tout du moins pas au moins de débattre à propos de médecine pendant des heures. C'était dommage qu'elle ne s'y connaissait pas, la médecine était selon moi un sujet vraiment passionnant. En particulier le fonctionnement du cerveau : c'était un mystère total, tant de questions à ce propos restaient sans réponse ! Par exemple, comment se faisait-il que certaines personnes étaient beaucoup plus intelligentes que d'autres ? Enfin bref, je m'égarai. On vint ensuite à parler de la raison de sa venue ainsi que du fait que je refusais qu'elle risque sa vie pour moi. « Je sais… Mais ne t’inquiète pas pour moi, d’accord ? » Ne pas m'inquiéter pour elle ? Avait-elle conscience de ce qu'elle me demandait ? C'était impossible. Je tenais à elle, elle le savait bien mais pourtant elle me demandait ça. Je la trouvais loin d'être idiote mais parfois je me demandais vraiment si je n'avais pas tort de penser ça. « Non, je ne suis pas d'accord. Et ne répond rien, je refuse que tu mettes ta vie en jeu pour moi. Tu es encore jeune, tu as la vie devant toi. Moi, j'approche de la trentaine, ça serait plus juste qu'il m'arrive quelque chose à moi plutôt qu'à toi. Je sais que si ça arrivait tu réussirais à bien t'occuper de ma fille en attendant que mes parents trouvent une solution, je ne m'inquiète pas pour ça. », répliquai-je. J'avais beau savoir que rien ne la ferait changer d'avis je refusais de céder à son caprice. Selon moi c'était exactement ça. Une envie soudaine, qu'elle croyait dur comme fer qu'on allait lui permettre de voir se réaliser. Non, je refusais de lui obéir. De toutes façons, je n'avais jamais aimé les ordres et ce n'était pas vu ce qu'elle me demandait que j'allais changer d'avis. Cependant, c'était vrai que je n'avais pas entièrement raison à propos de Kim. S'il m'arrivait quelque chose c'était la seule chose qui m'inquiéterait, ce qu'il adviendrait d'elle... Ce n'était même pas la tristesse que ma mort causerait à mes parents qui m'inquiétait le plus, au contraire. Je ne leur ai apporté que des ennuis depuis ma naissance. Je suis né bien avant le moment où j'aurai dû naître ce qui a fatigué ma mère, mon père a eu la preuve en face des yeux que sa femme le trompait, je les ai encore fait souffrir à la mort de Willa... et ça, ce n'est que le plus grave. En fait, dès ma naissance j'avais commencé à déranger. C'était triste mais je ne pouvais rien y faire. Je me résolus ensuite à répondre aux questions d'Alexia, à propos de l'enquête du FBI et de celle que je faisais en échange. Je lui parlai du passé d'Alexander, du fait que je soupçonnai le FBI de ne pas se consacrer pleinement à cette enquête parce qu'il était un criminel. En ce qui concernait Pierce, je n'avais presque rien à lui dire. « Hum, tu crois que tu pourrais me filer tout ce que t’as eu sur l’enquête de ton frère ? Je veux dire, j’ai envie d’enquêter dessus, de repartir à zéro, peut-être qu’ils ont négligés des pistes, ou oublié, peut-être qu’ils ne s’investissent pas à fond… » Je ne pus m'empêcher de rire d'un air moqueur. « Négligés des pistes ? Ne pas s'investir à fond ? Ça me paraît évident. » Parler à quelqu'un de cette enquête venait en quelque sorte de me faire prendre conscience qu'en réalité, l'explication au faible nombre d'éléments que j'avais sautait aux yeux. Je me levai brusquement et commençai à marcher, tournant en rond sans m'en rendre compte. J'arrivai bien vite à une conclusion : « En fait, le FBI est comme Scotland Yard. Pas étonnant en fait... », soufflai-je entre mes dents. Je me donnais à fond pour leur enquête mais eux cherchaient à peine. Malgré ça, je ne pouvais pas quitter le FBI. Ah ça non. Je n'étais pas libre de mes choix pour ça. Pourtant j'avais une folle envie de tout lâcher. Non, ça ne serait pas raisonnable. J'agissais toujours ou presque de manière réfléchie, démissionner serait bien trop impulsif. Je ne m'en voudrais certainement pas mais je ne pouvais pas faire ça. J'avais une sérieuse envie de mettre mon poing dans la figure de cet abruti qui dirigeait le FBI et m'avait fait croire qu'il allait retrouvé l'assassin d'Alexander, là... J'essayais de me retenir mais finis par frapper le mur. Il fallait que je me calme. S'énerver était inutile. Je me laissai à nouveau tomber sur mon lit. Toute cette agitation me donnait chaud. J'allais vraiment finir par attraper un chaud-froid... depuis le temps que j'en parlais à Alexia. « Il faisait quoi comme connerie ton frère ? Je présume qu’il a tué pas mal de gens pour que ça soit un criminel, mais… Dans quel but ? » Je tournai la tête dans sa direction puis retournai dans ma position initiale et me mis à fixer le plafond. « Je n'ai pas envie de parler de ça… ça ne te regarde pas, et c’est mon problème. », soupirai-je. Je n'avais pas envie de devoir raconter à Alexia ce qu'il avait pu faire dans sa vie. Je n'en n'étais pas fier pour lui et je lui avais promis que je ne parlerai jamais à quiconque de ses crimes et autres faits de ce genre. En plus je ne savais pas tant de choses que ça. Certes, désormais, il n'était plus là pour m'empêcher de parler mais je trouvais que c'était le minimum, de respecter ce que je lui avais promis... Qui plus était à une agent du FBI. Je me demandais, d'ailleurs, comment il aurait réagit en voyant que j'étais à présent dans la justice. Non, la question ne se posait pas. Si on ne l'avait pas tué, je ne serais jamais devenu détective pour les États-Unis, il n'aurait donc pas pu me voir ainsi. Quitter le FBI... cette idée commençait à me trotter sérieusement dans la tête. Le quitter pour faire quoi ? Il fallait se rendre à l'évidence... de toutes façons, sans beaux diplômes, je ne pouvais rien faire d'autre. Déjà que normalement, je devrai en avoir un pour travailler au FBI...
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MessageSujet: Re: J&C ~ la curiosité est un vilain défaut. J&C ~ la curiosité est un vilain défaut.  EmptyMar 28 Jan - 11:35


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« Non, je ne suis pas d'accord. Et ne répond rien, je refuse que tu mettes ta vie en jeu pour moi. Tu es encore jeune, tu as la vie devant toi. Moi, j'approche de la trentaine, ça serait plus juste qu'il m'arrive quelque chose à moi plutôt qu'à toi. Je sais que si ça arrivait tu réussirais à bien t'occuper de ma fille en attendant que mes parents trouvent une solution, je ne m'inquiète pas pour ça. » Hein ? Mais justement… C’était lui le père de cet enfant, pas moi, alors il devait vivre pour voir sa fille grandir, ce n’était pas le but ? Il était hors de question que je le laisse crever, et il ne pourrait rien changer à ça. Il était parent d’une petite fille, elle avait plus besoin de lui que moi de lui, ou lui de moi, ou dieu sait qui. Je n’avais personne dans ma vie, pas d’amour, rien, alors, je ne manquerai à personne. Peut-être à lui, mais avec le temps il m’oublierait, sans aucun souci. C’était comme tout, alors non, hors de question. M’enfin, je n’allais pas polémiquer, sinon, demain on était encore là, à discuter sur la mort et sur celui qui devait rester en cas de souci. « Tant que tes parents ne rendent pas ta fille à sa mère… Je ne sais pas si ça serait une bonne chose pour elle. Mais s’il t’arrive quoi que ce soit, j’aiderai tes parents dans tous les cas et prendrait mes responsabilité s’il le faut. Elle ne sera jamais seule. » soufflai-je en le regardant droit dans les yeux. Parce que j’étais réellement sincère. Sa fille était un vrai petit ange, alors il était hors de question que je l’abandonne si jamais il arrivait malheur à James. Et j’aiderai pour sûr ses parents aussi. Mais soit, par la suite, on parla plus en profondeur de la fameuse enquête, et quand je vis que le dossier était vide, ma seule hypothèse, fut que le FBI ne prenait pas très à cœur cette mission, et qu’à mon envie, ils le faisaient plus chanter qu’autre chose. Ils ne trouveraient jamais le tueur à cette allure, et ça ce n’était pas nouveau, il ne pouvait pas réellement le faire confiance non plus… « Négligés des pistes ? Ne pas s'investir à fond ? Ça me paraît évident. » C’était même plus qu’évident à mes yeux pour le moment. Ils ne faisaient rien pour s’investir à fond, et ne prenait pas l’enquête au sérieux. Ça ne m’étonnait pas franchement. Le Fbi n’était pas tout blanc tout rose… au contraire, il avait aussi ses failles. Et parfois certaines enquêtes, ils préféraient ne pas s’impliquer à fond dedans. « En fait, le FBI est comme Scotland Yard. Pas étonnant en fait... » Hum, je ne connaissais pas trop Scotland Yard alors je ne pouvais pas trop affirmer ou pas. Dans tous les cas, ils étaient pourris, ce n’était pas nouveau, le FBI faisait tout à leur avantage, et était prêt à mentir, pour sauver sa peau, ou exploiter certaines personnes. « On peut jamais faire confiance au FBI de toute façon. Ce n’est pas nouveau. Ils savent des choses… Tu ne sais jamais comment ils font pour savoir. Ils sont venus à moi limite en me menaçant si je n’acceptai pas de bosser pour eux. Le meurtre que j’ai commis en pleine forêt ou il y avait juste un copain comme témoin. Ils étaient au courant. Ils savent tout de mon passé. » soufflai-je en fronçant les sourcils. « Si ça ce n’est pas flippant. » ajoutai-je en fronçant encore plus les sourcils. « Mais après pour retrouver un meurtrier quand on leur demande, ils savent pas faire… Genre. » soupirai-je en secouant la tête. M’enfin, on ne pouvait pas faire grand-chose, nous n’étions que de simple employés lambda dans le fond. On ne pourrait rien changer. Enfin, de toute façon, je ne comptais pas non plus faire de grand changement, ce n’était pas mon objectif, j’avais d’autre priorité dans la vie pour ma part. Le bruit du coup de poing de James dans le mur, me fit sortir de mes réflexions. Il avait surement dû se faire mal cet idiot, comme si le mur y était pour quelque chose. Rah, je te jure… Si ça continuait, j’allais partir en croisade histoire de retrouver vraiment ce ou ces meurtriers, histoire qu’il puisse se venger, c’était la meilleure chose à faire. Enfin, si vengeance il voulait. Je présumais que s’il cherchait qui avait tué son frère, c’était pour ça non ? enfin, ou tout simplement pour savoir qui c’était ? Je ne savais pas trop. Ne disant rien à propos de son coup sur le mur, je lui demandais, ce que son frère avait commis comme crime. Puisque c’était lui aussi un criminel. « Je n'ai pas envie de parler de ça… ça ne te regarde pas, et c’est mon problème. » Pinçant les lèvres, je ne répliquais rien. Au vu de son ton et de sa phrase, mieux valait ne rien répondre, je ne voulais pas non plus qu’on en vienne à se disputer, ce n’était pas le but de ma visite non plus… Soupirant faiblement, je fermais les yeux avant de me laisser tomber sur le lit et inspirer profondément. Si je me mettais à fouiner pour trouver des indices, je verrais surement le dossier de son frère... Mais soit, je ne préférais pas fouiner trop non plus. Si c’est ce qu’il voulait. Ouvrant les yeux, je fixais le plafond de la chambre d’hôtel, blanc comme un cachet d’aspirine avant de soupirer fortement. « Okai, Okai, je ne demanderai rien, c’est promis. » soufflai-je doucement. « Enfin, je peux dormir ici ? » Demandai-je l’air de rien, changeant carrément de sujet.


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MessageSujet: Re: J&C ~ la curiosité est un vilain défaut. J&C ~ la curiosité est un vilain défaut.  EmptySam 1 Fév - 18:56

La curiosité est un vilain défaut
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« Tant que tes parents ne rendent pas ta fille à sa mère… Je ne sais pas si ça serait une bonne chose pour elle. Mais s’il t’arrive quoi que ce soit, j’aiderai tes parents dans tous les cas et prendrait mes responsabilité s’il le faut. Elle ne sera jamais seule. » Il y avait encore quelques mois, je n'aurai eu personne pour me dire ça... bon, il y avait encore quelques mois, je n'avais pas revu Kim depuis que December s'est enfuie. Et j'étais donc loin d'en avoir la garde. Je n'ai jamais été très... très sociable, ça y était sûrement pour quelque chose. Je suis de ceux qui préfèrent avoir peu d'amis mais sur qui on peut compter et j'ai passé presque toute ma vie seul... j'ai fini par m'y habituer. Et puis, si c'est pour causer des malheurs aux autres, mieux vaut rester seul. Enfin, je disais ça mais il n'y a qu'à ma famille que j'ai causé du tort. Ce qui était déjà pas mal. Réaliser que à présent, j'avais Alexia sur qui je pouvais compter, c'était vrai que c'était une bonne chose. « Ça ne serait bon ni pour sa mère ni pour ma fille... », soupirai-je. C'était de la pure inconscience de laisser une enfant de même pas cinq ans à l'époque avec une terroriste en cavale. J'aurai dû poursuivre December lorsqu'elle a quitté Londres, mais je m'étais dit que de toutes façons, ça n'aurait servi à rien... cette fille est aussi discrète que le bruit que fait la neige quand elle tombe. La retrouver aurait été impossible même pour moi. « Merci pour tout. » Pour m'avoir suivit jusqu'à D.C par ce froid polaire, elle doit vraiment tenir à moi... À sa place, l'aurai-je fait ? Je n'en savais rien... peut-être, sûrement. Par la suite, Alexia me fit prendre conscience que quelque chose était vraiment louche dans l'affaire d'Alexander. Ces abrutis du FBI la négligeaient volontairement. De rage, je frappai le mur. « On peut jamais faire confiance au FBI de toute façon. Ce n’est pas nouveau. Ils savent des choses… Tu ne sais jamais comment ils font pour savoir. Ils sont venus à moi limite en me menaçant si je n’acceptai pas de bosser pour eux. Le meurtre que j’ai commis en pleine forêt ou il y avait juste un copain comme témoin. Ils étaient au courant. Ils savent tout de mon passé. Si ça ce n’est pas flippant. Mais après pour retrouver un meurtrier quand on leur demande, ils savent pas faire… Genre. » Ce n'était pas la première fois qu'elle faisait allusion au fait que le FBI savait tout. C'est vrai que ce n'est pas très rassurant de savoir ça. « Genre, comme tu dis. C'est tellement affligeant que j'en arrive à penser que tout ça n'est qu'une blague de mauvais goût. Après tout, mon frère était tellement intelligent que s'être fait tuer si facilement ne me paraît pas digne de lui. Sauf que ça irait trop loin. » Il ne fallait pas que je retourne voir le directeur du FBI ou je lui mettrais mon poing dans la figure. Ça faisait bien trop longtemps que je n'avais pas frappé quelqu'un, depuis le temps que l'envie m'était revenue... et dire que l'occasion s'était présentée plusieurs fois. Par exemple, avec Pierce. J'avais pourtant abandonné l'idée, parce qu'Alexia l'avait déjà secoué. J'avais été bien trop gentil sur ce coup-là... J'aurai dû dire à Alexia de le garder et de le faire parler, j'étais sûr qu'elle aurait réussi. Oui, mais du coup, le FBI aurait à nouveau eu des informations... et moi rien, nada. Ça aurait cependant satisfait cette envie qui me démange depuis plusieurs mois. Il y avait aussi eu le coup à Londres, où l'on m'avait empêché de frapper quelqu'un. Le jour où j'étais en vacances avec Blaithin et que par un heureux hasard les billets que j'avais gagné au concours du Times nous avaient emmenés à Londres. Si ça se trouvait, c'était un coup du FBI, cette destination. À peine rentré chez moi deux agents dont un de Scotland Yard ont débarqué pour solliciter mon aide à propos de l'enquête sur December. L'un d'eux m'a énervé, j'ai bien failli le frapper, mais le majordome m'en a empêché. C'est fou qu'à son âge il ait eu le réflexe de m'attraper l'avant-bras à temps. Avec du recul, je me dis qu'il a eut raison... des agents de police, c'est beaucoup moins facile à corrompre que celui qui avait porté plainte contre moi pour coups et blessures. C'était vrai que je l'avais salement amoché mais... Je me laissai tomber sur le lit et répondis que je n'avais pas envie de parler de ce que mon frère avait pu faire. « Okai, Okai, je ne demanderai rien, c’est promis. » Je levai les yeux au ciel. Je ne demanderai rien, je ne demanderai rien... maintenant qu'elle savait, c'était sûr que c'était facile de dire ça. « Enfin, je peux dormir ici ? » Je me redressai d'un coup. Elle, ici, dormir ? « Hors de question que je dorme avec toi, après le coup du restaurant ça serait trop bizarre. », assurai-je. Elle m'avait embrassé sans la moindre gêne... je ne m'en étais toujours pas remis. « Attends une minute, je reviens. », déclarai-je en me levant. Je partis vers la salle de bains. Comme souvent le soir venu, mes lentilles de contact commençaient à me déranger. Je les échangeai contre ma paire de lunettes, des raybans noires et retournai m'asseoir sur mon lit. « Toi, t'as pas intérêt à te moquer de ma tête. Donc, je disais, après tu peux sans problèmes dormir sur le parquet, ou dans la baignoire alors. Il y a une couverture supplémentaire dans l'armoire et j'accepte de te prêter l'un des oreillers de mon lit. » Certes j'avais du mal à supporter le fait qu'elle m'ait ainsi suivi mais je n'allai pas la laisser dormir n'importe où... enfin... c'était vrai que les alternatives que je venais de lui proposer n'étaient pas idéales mais bon... c'était à prendre ou à laisser.
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MessageSujet: Re: J&C ~ la curiosité est un vilain défaut. J&C ~ la curiosité est un vilain défaut.  EmptyDim 9 Fév - 12:12


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« Ça ne serait bon ni pour sa mère ni pour ma fille... » Surtout pour sa fille, je préférais voir l’avenir de ce petit bout de chou, que de cette femme qui avait déjà entamé la moitié de sa vie…  Sa fille était bien plus importante à mes yeux. « Merci pour tout. » Souriant en coin, je baissais faiblement la tête un peu gênée. « C’est normal, si j’étais à ta place, je sais que tu ferais la même. » soufflai-je en lui tapotant l’épaule. Et puis fallait bien s’entraider au vu de nos métiers respectifs… Par la suite, on se mit à parler de son frère et de son affaire, et plus on avançait, et plus j’avais l’impression que le Fbi se foutait royalement de lui… « Genre, comme tu dis. C'est tellement affligeant que j'en arrive à penser que tout ça n'est qu'une blague de mauvais goût. Après tout, mon frère était tellement intelligent que s'être fait tuer si facilement ne me paraît pas digne de lui. Sauf que ça irait trop loin. » Soupirant longuement, je passais ma main dans mes cheveux en réfléchissant longuement. Pourquoi le FBI ferait ça ? Je veux dire… C’est quand même une histoire importante, si c’est un règlement de compte… Il devait bien y avoir des traces, je ne sais pas moi, mais ce n’est pas possible de liquider quelqu’un sans avoir la moindre once de doute envers quelqu’un… Le FBI ne faisait que lui balancer des insanités, sans queues ni têtes, et il devait se débrouiller. Moi je dis qu’il y a anguille sous roche et que… Ils lui mentaient, autrement ce n’était pas possible. « Tu ne t’es jamais dit qu’ils pourraient cacher l’affaire ? Je veux dire… Peut-être que ton frère était un flic infiltré, ou un truc du genre, ça peut arriver, ou alors il n’est pas mort, mais le cache justement pour espionnage ? Tu sais, y’a tellement de truc possible. Mais s’ils ne dévoilent rien, dans tous les cas, c‘est qu’il y a un truc lourd à cacher. Soit sa mort doit rester cacher, car si on découvre qui l’a tué, politiquement parlant ça va faire des dégâts soit… Soit il est vivant, je ne sais pas… Mais ça me parait suspect tout ça. » marmonnai-je doucement en fronçant les sourcils. Cette histoire allait me sortir par les trous de nez, tellement elle avait l’air compliquée. Enfin… Je verrais bien, quand je mènerai ma petite enquête. Parce que je ne comptais pas rester les bras croisés, hors de question. C’était James, et j’allais l’aider, quoi qu’il en advienne. Par la suite, je lui demandais si je pouvais dormir ici, parce que je n’avais pas du tout réservé d’hôtel, et que j’avais trop le poids de sortir pour m’en trouver un de pas cher. « Hors de question que je dorme avec toi, après le coup du restaurant ça serait trop bizarre. » Le coup du restaurant ? Oh… Olala, pauvre petit chou quand même… Y’avait bien pire… « Attends une minute, je reviens.  » Hein ? « Je t’attends… » soupirai-je en roulant des yeux. Il allait faire quoi dans la salle de bains ? Soupirant longuement, je m’étirais avant de regarder le plafond, je commençais sérieusement à m’endormir. Mes yeux devenaient plus que lourd là, pour dire. Les fermant, je croisais mes bras derrière ma tête en attendant qu’il revienne. « Toi, t'as pas intérêt à te moquer de ma tête. Donc, je disais, après tu peux sans problèmes dormir sur le parquet, ou dans la baignoire alors. Il y a une couverture supplémentaire dans l'armoire et j'accepte de te prêter l'un des oreillers de mon lit.  » Ouvrant un œil, je boguais en le voyant. Mais qu’est-ce qu’il foutait comme ça ? Des lunettes de soleil ? Il était malade ou quoi ? Il y voyait quelque chose au moins ? Je doutais de ça pour le coup là… Roulant des yeux  totalement exaspérée je baillais longuement avant de me lever pour attraper la couverture supplémentaire et prendre un coussin avant de m’installer sur le sol, la baignoire non merci, si c’était pour être plié en quatre pour pouvoir dormir, c’était pas du tout mon tripe, je n’arrivais pas à dormir si je n’étais pas totalement allongée. M’allongeant tranquillement, je m’enroulais telle une momie dans la fameuse couverture, parce que le sol était tout de même assez froid, et je n’avais pas envie de chopper la mort en dormant sur le sol. « Voilà, je suis allongée sur le sol et… Je ne vois pas pourquoi je me moquerai, mais soit. » soufflai-je l’air de rien en souriant dans mon coin avant de m’allonger sur le côté et poser ma tête sur l’oreiller.


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MessageSujet: Re: J&C ~ la curiosité est un vilain défaut. J&C ~ la curiosité est un vilain défaut.  EmptySam 15 Fév - 17:39

La curiosité est un vilain défaut
James & Chizuru
« C’est normal, si j’étais à ta place, je sais que tu ferais la même. » Je hochai la tête. Sûrement oui. C'était bon de savoir qu'il y avait des gens sur qui l'ont peut compter. Avant, il n'y avait qu'Alexander sur qui je pouvais compter. Et peut-être mon père et April. Ce n'était pas tout à fait involontaire, puisque dès mon premier jour à l'école je trouvais que mes camarades manquaient de maturité. J'ai parfois parlé à certains d'entre eux, en particulier à la fin de ma primaire mais....  à chaque fois ils me laissaient tomber parce que je ramenais toujours ma science. J'avais fini par m'y habituer, plus ou moins. Puis j'ai fini par rencontrer Alexia. Je me répétais peut-être mais j'étais tout de même ravi de l'avoir rencontré. C'était même à se demander si depuis son arrivée dans ma vie, mes problèmes commençaient à partir. Enfin, je disais ça principalement parce que j'avais récupéré Kim le jour où l'on a commencé à travailler ensemble. On en arriva ensuite à aborder le sujet de l'enquête que le FBI faisait pour moi... en particulier du peu d'informations que j'avais. « Tu ne t’es jamais dit qu’ils pourraient cacher l’affaire ? Je veux dire… Peut-être que ton frère était un flic infiltré, ou un truc du genre, ça peut arriver, ou alors il n’est pas mort, mais le cache justement pour espionnage ? Tu sais, y’a tellement de truc possible. Mais s’ils ne dévoilent rien, dans tous les cas, c‘est qu’il y a un truc lourd à cacher. Soit sa mort doit rester cacher, car si on découvre qui l’a tué, politiquement parlant ça va faire des dégâts soit… Soit il est vivant, je ne sais pas… Mais ça me parait suspect tout ça. » Je ne pus m'empêcher de rire. « Flic infiltré ? Excuse-moi mais c'est juste trop bon. » Alexander, dans la police. On aura tout entendu. Après c'était évident qu'Alexia ne l'avait pas connu et ne pouvait donc pas se rendre compte de l'absurdité de ses paroles. Et puis si on omettait le fait que c'était tout bonnement impossible que mon frère ait été dans le FBI, Scotland Yard ou je ne savais quoi, il fallait avouer que les hypothèse d'Alexia étaient tout à fait plausibles. J'y réfléchis quelques instants, le poing tenant mon menton. Un espion non plus ce n'était pas possible. Où serait son intérêt ? Je n'en n'avais aucune idée. Encore une hypothèse à exclure. Un truc lourd à cacher à propos d'Alexander... pour être honnête, je n'avais pas la moindre idée de ce qu'il pouvait cacher. Des problèmes politiques si l'on découvrait qui l'avait tué... il avait des contacts un peu partout, me semblait-il. Mais dans ce cas, ça voudrait dire que le FBI n'a pas assez confiance en moi pour me donner ce foutu nom. Si au moins je savais qui était responsable de sa mort... Avec la dernière hypothèse, celle-ci était intéressante. Il faudrait que je creuse du côté du FBI... que j'espionne le FBI.  Mieux valait que personne n'apprenne que j'avais ce projet en tête. « Ah, cet abruti pourrait en effet être encore vivant... », soufflai-je sur un air de plaisanterie avant de réaliser que je n'avais jamais vu le corps. Je fronçai les sourcils. Je n'avais jamais pensé aussi sérieusement qu'il pourrait être en train de continuer à jouer avec la loi aux quatre coins du monde. Tout ça devenait louche... Alexia me demanda ensuite si elle pouvait dormir ici cette nuit. Bien sûr, tant qu'on ne dort pas dans le même lit. Je partis dans la salle de bains retirer mes lentilles et retournai dans la chambre, lunettes sur le nez. Je demandai aussitôt à Alexia de ne pas se moquer de la tête que j'avais à cause de mes lunettes. « Voilà, je suis allongée sur le sol et… Je ne vois pas pourquoi je me moquerai, mais soit. » Parfait. Qu'elle y reste. « Fort bien. Pourquoi ? Oh, parce que je déteste mettre mes lunettes depuis que je dois en mettre. À force de ne pas avoir voulu les mettre je me retrouve avec une vue encore moins bonne qu'avant... l'injustice de la vie ça. », déclarai-je en hochant la tête. En parlant de tête, je préférais ne pas imaginer celle que je devais avoir avec mes lunettes. L'opticienne m'avait assuré que non, je n'avais pas une tête d'intello avec mais j'ai toujours su que j'avais une tête bizarre avec des lunettes. Mais bref... je partis ranger la pochette vide dans mon sac et prit celle contenant les informations d'une autre enquête. Je partis m'installer dans le fauteuil pour commencer à voir si je trouvais une nouvelle piste dans cette enquête avec laquelle je bloquais un peu, avant de me souvenir. Je regardai Alexia. « Au fait, tu peux prendre mon lit. Sur le coup, je n'avais pas pensé que je ne dors presque pas. Ça serait plus juste que tu puisses dormir à ton aise. », soufflai-je. Je reposai les yeux sur les feuilles d'éléments. Ça n'allait pas être aujourd'hui que j'avancerais, je n'arrivais pas à me focaliser sur autre chose que sur la possibilité qu'Alexander soit encore vivant...
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MessageSujet: Re: J&C ~ la curiosité est un vilain défaut. J&C ~ la curiosité est un vilain défaut.  EmptyJeu 20 Fév - 14:16


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« Flic infiltré ? Excuse-moi mais c'est juste trop bon. » Quoi ? Il y avait pas mal de criminel, qui pour éviter une peine trop lourde se rangeait aux côtés des flics en faisant la taupe histoire de ne pas passer trop de temps en taule… Ce n’était pas nouveau, même ceux qui haïssent les flics au plus haut point changeaient d’avis dans ce genre de moment… C’était juste une histoire de temps et d’argent… On a tous aucune envie de croupir en taule… Eux les premiers, ce que je pouvais comprendre en soit. Mais ce n’était pas non plus à exclure, pour du fric ou tout autre chose rentrant dans notre intérêt on pouvait changer de camp, c’était ça être humain. « Ah, cet abruti pourrait en effet être encore vivant... » Retournant le regard vers lui, je souriais faiblement avant de réfléchir longuement. Il ne fallait pas négliger de pistes, enfin, c’est ce que l’on m’avait toujours appris, quoi qu’il y ait, même si c’est impossible, ne jamais rien négliger, chaque piste peuvent résoudre une autre piste ou nous amener vers une autre. C’était ça, notre boulot. Chercher toutes les possibilités possibles, tout simplement. « Bah, faut bien envisager toutes les possibilités… Et puis je te signale que plein de criminel retournent leur chemise et file du côté des flics pour éviter une peine trop lourde… » Ce n’était pas nouveau mais soit. Par la suite, je demandais si je pouvais dormir ici, et apparemment je pouvais, tant mieux. Je m’attendais à ce qu’il hulule, mais en fait, pas du tout. Tant mieux. M’enroulant dans ma couverture au sol, à côté du lit, je lui fis part que je ne voyais pas pourquoi je me moquerai de lui, alors qu’il venait de mettre des lunettes de vue… Ce n’était pas le premier que je voyais avec des paires de lunettes sur le nez… « Fort bien. Pourquoi ? Oh, parce que je déteste mettre mes lunettes depuis que je dois en mettre. À force de ne pas avoir voulu les mettre je me retrouve avec une vue encore moins bonne qu'avant... l'injustice de la vie ça. » Riant doucement, je croisais mes bras derrière ma tête avant de fermer les yeux assez amusé. « Ça mon pauvre c’est la vieillesse. Plus on vieillit et plus on a besoin de ce genre de chose. » soufflai-je avant de m’enrouler telle une momie dans la couverture. J’aimais bien le faire chier haha. Soupirant longuement, je me mis à bailler franchement avant de sentir le sommeil me gagner. Ne bougeant plus, je faisais abstraction de la lumière sentant mon corps se laisser aller dans le sommeil. « Au fait, tu peux prendre mon lit. Sur le coup, je n'avais pas pensé que je ne dors presque pas. Ça serait plus juste que tu puisses dormir à ton aise. » Sursautant faiblement au son de sa voix, j’ouvrais mes yeux en soupirant longuement. Il ne dormait presque pas ? Sérieusement ? Il était taré ou quoi ? Je veux dire, il avait besoin de dormir… Il ne devait pas passer son temps à travailler… Travailler constamment n’allait pas lui rendre la vie parfaite… Au contraire il allait crever jeune à ce rythme-là… soupirant, je me tournais sur le dos avant de sentir mes articulations craquer. M’asseyant je le regardais assis sur le fauteuil face à son bureau avant de soupirer et me lever. Me laissant tomber sur le lit, je m’enroulais à nouveau dans la couette avant de soupirer d’aise. C’est vrai que dormir sur le canapé c’est tout de même mieux… « Tu devrais quand même dormir un peu… » soufflai-je d’une voix endormie. « J’aime pas te voir avec des cernes. » ajoutai-je en baillant franchement. Gémissant de bien être en enfonçant ma tête dans le coussin, je souris avant de sentir le sommeil me gagner.


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MessageSujet: Re: J&C ~ la curiosité est un vilain défaut. J&C ~ la curiosité est un vilain défaut.  EmptyVen 21 Fév - 18:37

La curiosité est un vilain défaut
James & Chizuru
« Bah, faut bien envisager toutes les possibilités… Et puis je te signale que plein de criminel retournent leur chemise et file du côté des flics pour éviter une peine trop lourde… » Oui, je le savais ça, mais... c'était trop improbable. « Il n'aurait pas pu faire ça, malgré ce que tu dis. Même en prison il n'a pas eu besoin de leur aide pour sortir avant la date prévue. » Vu les contacts qu'il avait, il avait sans le moindre doute facilement trouvé quelqu'un pour le faire sortir. C'était bien parce que c'était mon frère, sinon j'aurai voulu l'envoyer au trou ad vitam eternam. Ce genre de personnes qui jouent incessamment avec les lois, je ne le supportait pas. Pourquoi ne voulaient-ils pas plutôt tenter de gagner leur vie honnêtement ? La réponse était bien trop simple. Pourquoi s'ennuyer à se lever tous les matins pour aller travailler et pour au final gagner bien moins ? Il n'y avait pas à chercher, c'était tellement évident. Après c'était vrai qu'au vu de mon passé, je ne pouvais sûrement pas me mettre totalement à la place des gens qui se retrouvaient entraînés dans le crime par pauvreté. Le monde était injuste et ce même pour les gens qui ne savent pas ce que c'est, avoir des problèmes d'argent. J'étais bien placé pour le savoir... Je partis ensuite échanger mes lentilles contre mes lunettes. Qu'est-ce que je pouvais détester les porter... « Ça mon pauvre c’est la vieillesse. Plus on vieillit et plus on a besoin de ce genre de chose. » Je levai les yeux au ciel. « J'aurai dû ajouter pas de commentaires. » Ça ne m'étonnait pas venant d'Alexia mais quand même. Je n'étais pas si vieux que ça. « Et puis la vieillesse, la vieillesse, je ne suis pas dupe à ton explication. Tu insinues qu'à mes cinq ans j'étais déjà vieux ? C'est charmant. » A mes cinq ans, je refusais de les mettre, surtout. Du coup, ma vue n'a pas pu s'améliorer. Une chance que je pouvais tout de même mettre des lentilles. Alexia bailla tandis que je commençais à relire les différents document que je possédais à propos d'une enquête. Je lui conseillai de, en fait, prendre mon lit plutôt que de rester par terre. Puisque je ne dormais que quelques heures dans le meilleur des cas... Elle soupira mais finit par se lever. « Tu devrais quand même dormir un peu… » Je me tournai vers elle en l'entendant. Je n'eus pas le temps de lui répondre. « J’aime pas te voir avec des cernes. » Je baissai la tête. C'était ce que Willa me disait tout le temps. Depuis mes quatre ans, j'ai des problèmes pour dormir. Elle s'inquiétait toujours pour moi. Elle était si gentille. Elle aurait vécu, elle aurait été excellente dans le domaine du social. « Ma sœur m'a toujours vu avec des cernes, malgré le fait qu'elle me demandait la même chose que toi, tu sais... mais ne t'en fais pas, je vais dormir. Une heure ou deux. Ce n'est pas par choix que je ne dors pas. », soupirai-je. Je mis plusieurs instant avant de reposer le regard sur mon dossier. Au bout de quelques minutes seulement, j'en eus assez. « Si ça continue je vais vraiment changer de job, moi. J'aurai jamais dû accepté, j'aurai bien mieux fait de me faire embaucher comme pianiste je ne sais où... », râlai-je en me levant. Alexia dormait sûrement déjà, elle n'avait pas pu m'entendre. Enfin je l'espérai. Je partis chercher dans ma valise un paquet de bonbons. Vu l'heure, ce n'était pas l'idéal mais pourquoi leur dire non ? L'idéal resterait une tasse de thé. Du bon thé anglais. Du earl grey. Avec des petits biscuits avec. Ceux que faisait Willa. Je pris l'un des bonbons et le mangeai. J'avais goûté meilleur. Je me reconcentrai ensuite sur mes recherches. Rien à faire... je n'arriverai à rien ce soir.
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MessageSujet: Re: J&C ~ la curiosité est un vilain défaut. J&C ~ la curiosité est un vilain défaut.  EmptyMer 26 Fév - 15:31


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« Il n'aurait pas pu faire ça, malgré ce que tu dis. Même en prison il n'a pas eu besoin de leur aide pour sortir avant la date prévue. » Hum, il avait même été en prison ? J’étais tellement curieuse à propos de son frère, ça me titillait foutrement de savoir ce qu’il avait fait tout de même… Mais la curiosité c’était tout de même un vilain défaut… Et ça je le savais parfaitement. « Hum… On verra bien… En tout cas, y’a un truc de louche là-dedans, et on verra bien ce que c’est, quand j’aurai fouiné à mon tour… » Et ça, il fallait que je m’y mette rapidement. Je voulais à tout prix en savoir plus sur ça. Mais soit, pour le moment il se changeait et revint avec des lunettes de vue. Okai, okai, je ne me moquerai pas, enfin, il n’y avait pas matière à se moquer ceci dit, mais je ne pus m’empêcher de faire des commentaires, parce que c’était bien de faire des commentaires. « J'aurai dû ajouter pas de commentaires. » Héhé, c’était trop tard malheureusement pour lui. « Et puis la vieillesse, la vieillesse, je ne suis pas dupe à ton explication. Tu insinues qu'à mes cinq ans j'étais déjà vieux ? C'est charmant. » Oh ? Il portait des lunettes depuis cinq ans ? Ah oui là en effet ce n’était pas la vieillesse, mais bon c’était tout de même triste de voir qu’à cet âge-là, il devait déjà porter des lunettes. Les enfants se moquaient toujours des autres à lunette, en plus. C’était toujours comme ça, les enfants sont pires que les adultes… Car ils ne réalisent pas réellement ce qu’ils font. « Hum non, dans ce cas-là non… quand même pas. » soufflai-je en souriant faiblement. Par la suite, je filais au lit, par terre, avant que monsieur ne m’annonce quelques minutes plus tard que je pouvais prendre le lit car il allait travailler et ne dormirait pas beaucoup, donc c’était plus judicieux que je prenne le lit. Ce que je fis d’ailleurs. Et je ne tardais pas d’ailleurs, à plus ou moins m’endormir, tellement j’étais crevée. « Ma sœur m'a toujours vu avec des cernes, malgré le fait qu'elle me demandait la même chose que toi, tu sais... mais ne t'en fais pas, je vais dormir. Une heure ou deux. Ce n'est pas par choix que je ne dors pas. » Ne bougeant pas, je l’entendais comme de loin, à moitié endormi, j’avais ce qu’on appelait un sommeil léger. Je dormais mais le moindre bruit me réveillait. J’avais l’impression d’avoir sursauté à ses paroles, mais je ne pense pas. Déglutissant longuement, j’inspirais profondément avant de déglutir. J’avais déjà la bouche sèche. « Si ça continue je vais vraiment changer de job, moi. J'aurai jamais dû accepter, j'aurai bien mieux fait de me faire embaucher comme pianiste je ne sais où... » Hein ? Pianiste ? Il était pianiste à la base ? Ou j’avais mal compris sa phrase ? ah, j’avais envie de le voir jouer du piano maintenant pour savoir ce qu’il valait. Enfin, il devait bien en jouer s’il avait sorti ça… Le connaissant de toute façon, il excellait dans pas mal de domaine. Ce n’était pas le genre de mec à qui on pouvait dire qu’il ne valait pas un clou. Bien au contraire. James était ce genre de mec que l’on pouvait même haïr, justement parce qu’il savait faire trop de chose. Inspirant faiblement, j’entrouvrais les yeux en me sentant un peu vaseuse. Le sommeil me regagnait, pourquoi je luttais contre ? Tout ça pour lui répondre ? Je ne savais pas trop. Bougeant un peu, je tirais un peu plus la couverture sur mon visage avant de l’entendre remuer. Il… ? Reniflant faiblement, ça sentait les bonbons. On ne le changerait pas décidément… Même en pleine nuit ce mec s’empiffrait de bonbon… Et ça me donnait faim. Soupirant longuement, je m’enfonçais un peu plus dans le coussin avant de me tourner sur le ventre en ignorant l’appel de l’estomac, juste par gourmandise. « Va falloir que tu me joue du piano un de ces jours alors. » soufflai-je d’une petite voix, l’air de rien.


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MessageSujet: Re: J&C ~ la curiosité est un vilain défaut. J&C ~ la curiosité est un vilain défaut.  EmptyJeu 27 Fév - 9:46

La curiosité est un vilain défaut
James & Chizuru
« Hum… On verra bien… En tout cas, y’a un truc de louche là-dedans, et on verra bien ce que c’est, quand j’aurai fouiné à mon tour… » Qu'avait-elle dit ? Quand elle aurait fouiné à son tour ? « Non je ne crois pas. Ne te mêle pas de ça. C'est une affaire personnelle, tu en sais et tu en as déjà fait bien assez. Trop même. Donc, merci pour tout mais n'en fais pas plus. », répliquai-je sèchement. Je refusai qu'elle risque sa vie pour moi. Je ne connaissais pas les personnes avec qui Alexander faisait affaire mais ce n'étaient sûrement pas des personnes inoffensives. D'accord, c'était le métier d'Alexia, elle avait l'habitude d'être dans des situations dangereuses... mais ce n'était pas que pour moi. C'était pour les enquêtes du FBI et non pour une enquête que je menais seul. Seul, enfin, avec la soi-disant aide de ces abrutis. Tout compte fait, peut-être qu'ils m'encombraient plus qu'autre chose. Si je n'avais pas finit par demander à Kyo de me laisser seul après avoir paniqué à cause de mes foutus sentiments, peut-être qu'il aurait pu me filer d'autres informations. En tous cas, ce qu'il m'avait appris sur la mafia m'avait été utile, très utile même. Je n'avais pas la moindre idée de la façon dont il avait pu en apprendre autant... j'étais sûr qu'il n'avait jamais fait partie d'organisation criminelle de ce genre. Rien qu'à voir l'état dans lequel mon appartement s'était retrouvé à tant de reprises, je préférais ne pas imaginer ce que ça pourrait être pour nettoyer une scène de crime de tout indice gênant. La mafia aurait eu vite fait de se débarrasser de lui, j'imaginais. Je partis un instant dans la salle de bains pour y retirer mes lentilles mais surtout pour être sûr de ne pas ranger le boîtier n'importe où et n'oublier où je l'avais mis. J'aurais encore mes lunettes mais je n'aimais pas devoir les mettre. Pas du tout même. Contrairement à ce que je craignais, Alexia ne se moqua pas de ma tête... mais se rattrapa en me disant que c'était à cause de la vieillesse que j'avais besoin de lunettes. Erreur. « Hum non, dans ce cas-là non… quand même pas. » J'avais donc raison. « Dans ce cas-là non, comme tu dis. Et dire que c'est à cause de mon père biologique que je dois en mettre. Personne dans ma famille n'a besoin de lunettes, pas même la plus vieille génération... je me demande ce que ses gènes m'ont légué de bon. », soupirai-je. Mon père biologique... Je ne savais même pas comment il s'appelait. Ma mère avait oublié. Tout du moins c'est ce qu'elle me répondait à chaque fois que j'avais le malheur d'aborder le sujet. Encore aujourd'hui toutes mes tentatives sont vaines. Peut-être que j'allais finir par développer une maladie héréditaire par sa faute. Ça serait la cerise sur le gâteau, ça. Voilà que je recommençais à être hypocondriaque. Enfin, il y avait plusieurs maladies héréditaire où il ne fallait qu'un gène atteint sur les deux pour qu'il y ait cinquante pour cent que la maladie se développe... mais ça serait franchement pas de chance que ça m'arrive. Ça doit être déprimant d'être dans ma tête... je n'étais pas vraiment optimiste en fait. Ou alors, c'est juste que mon cerveau a l'habitude d'envisager un bon nombre d'hypothèses pour une même question. Peu après, Alexia partit se coucher. D'abord par terre, puis dans mon lit, tandis que j'allais commencer à continuer de travailler sur une enquête. En vain, je n'arrivais à rien. Je partis me chercher des bonbons dans mon sac en pestant sur les choix professionnels que j'avais fait. « Va falloir que tu me joue du piano un de ces jours alors. » Elle ne dormait pas encore ? Pourtant elle semblait crevée... Je souris. « Si ça te fait plaisir alors je le ferai, quand on sera de retour à New York. », promis-je. « Tu devrais dormir... tu vas être fatiguée demain matin. », dis-je en commençant à jouer avec l'un des boutons sur le revers de manche de ma chemise. J'étais sur le point de quitter le FBI oui. M'être rendu compte seulement maintenant que je m'étais fait mené en bateau ne passait pas. Si c'était vrai que j'avais du mal à en vouloir à Alexia parce qu'elle était l'une de mes seules amies, je n'avais aucune difficulté avec le FBI. Je n'avais jamais pardonné à Scotland Yard et c'était parce que j'étais désespéré que j'étais revenu sur ma décision à propos de la proposition du FBI. Si Alexander n'avait pas été tué, jamais je ne serait venu travailler pour eux. S'il n'avait pas été tué... ou plutôt si on ne m'avait pas fait croire qu'il l'avait été. Je me relevai et commençai à faire quelques pas. C'était toujours mieux de marcher pour réfléchir. C'était vrai, y avait quelque chose de louche dans tout ça. Jamais je n'avais parlé d'Alexander à mes parents depuis le jour de mes vingt-six ans qui se trouvait aussi être celui où on l'aurait tué. Et ils ne m'en avaient jamais parlé non plus. Peut-être donc que dans son plan, je devais être le seul à croire ça. Peut-être qu'il avait des contacts dans le FBI qui s'assuraient de trouver de faux éléments sur son meurtre. Peut-être que s'il faisait tout ça, c'était parce qu'il voulait tirer quelque chose de moi. Si c'était ça, cet abruti baisserait grandement dans mon estime... Mon frère était l'une des seules personnes sur qui je pouvais compter. Penser au fait qu'il aurait pu abuser ainsi de ma confiance me mettait en rage, même s'il y avait tellement d'autres hypothèses. À nouveau, je frappai le mur avec mon poing, encore plus fort que l'autre fois. Je me souvins trop tard qu'Alexia essayait de dormir. Soit elle mettait du temps à s'endormir, soit elle avait le sommeil léger... Il me semblait plus que c'était la deuxième option. « Désolé de t'avoir réveillée. », soufflai-je avant de repartir dans la salle de bain passer mon poing sous l'eau. J'avais frappé un peu trop fort, je saignai un peu... pas beaucoup, mais je n'avais pas envie que ça s'infecte ou quoi que ce soit d'autre. Juste passer ma main sous l'eau devrait suffire. Je relevai le regard et croisai mon regard dans le miroir. C'était vrai que j'avais pas mal de cernes... je devrai peut-être dormir.
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MessageSujet: Re: J&C ~ la curiosité est un vilain défaut. J&C ~ la curiosité est un vilain défaut.  EmptyDim 2 Mar - 17:50


JAMES & CHIZURU
la curiosité est un vilain défaut.  




« Non je ne crois pas. Ne te mêle pas de ça. C'est une affaire personnelle, tu en sais et tu en as déjà fait bien assez. Trop même. Donc, merci pour tout mais n'en fais pas plus. » Il savait pertinemment que ce n’est pas ça qui allait m’arrêter pour autant. Il le savait, il me connaissait et il savait aussi que maintenant que j’en savais, trop, comme il le disait, j’allais fouiner encore plus. Je voulais juste l’aider, au moins savoir ou avait eu lieu le meurtre, qui, comment, pourquoi, je voulais juste l’aider à avancer dans son enquête, ça le bouffait tout simplement et ce n’était pas bon, je parlais plus en son nom qu’au mien. Ne répondant rien, je préférais garder le fait que j’allais simplement continuer, et ce, même s’il ne le veut pas… Lorsqu’il partit à la salle de bains pour se changer, il revint avec des lunettes de vue, et je ne pus m’empêcher de lui dire que je n’allais pas me moquer et puis c’était un truc de vieux, mais apparemment lui, il les avait depuis qu’il avait cinq ans. En effet, ce n’était pas un truc de vieux là… « Dans ce cas-là non, comme tu dis. Et dire que c'est à cause de mon père biologique que je dois en mettre. Personne dans ma famille n'a besoin de lunettes, pas même la plus vieille génération... je me demande ce que ses gènes m'ont légué de bon. » Riant sur le coup, un peu amusée, je ne pus m’empêcher de rester sérieuse. Il n’avait pas eu de chance, mais en général c’était toujours comme ça, les enfants prenaient toujours les mauvais gênes, c’était bien connu de toute façon. « Si ça peut te rassurer, tu n’es pas le seul sur terre à qui arrive cette injustice. En général, on hérite tous des mauvais côtés de nos parents… » soufflai-je en me pinçant les lèvres. Pour ma part, je ne connaissais pas mon père et je ne savais même pas ce que ça faisait que d’en avoir un, alors je ne saurais dire de qui je tenais… Je ne connaissais pas réellement ma mère non plus… Elle vivait toujours dans le passé… Quand elle était enceinte de sa fille… Essayant de ne pas y penser, je soupirais avant de me mettre bien confortablement dans le lit et fermer les yeux, le sommeil me gagnait, il me gagnait, mais James se mit à parler tout seul, et je ne pus m’empêcher de lui faire part que je voulais qu’il joue du piano, puisqu’apparemment, il savait en jouer. « Si ça te fait plaisir alors je le ferai, quand on sera de retour à New York. Tu devrais dormir... tu vas être fatiguée demain matin. » Oui, il avait raison, j’allais être fatiguée, si ça continuait ainsi, alors je devais dormir, je n’avais pas le choix. Je ne voulais pas avoir de cernes, comme lui, qui avait des cernes tellement profondes que je me demandais si un jour il pourrait ne plus en avoir. Mission impossible surement je présume. Soupirant lentement, je fermais les yeux avant de me tourner dans le lit. La place d’à côté était plus fraiche. M’endormant à nouveau, je soupirais avant de sursauter en entendant un bruit contre le mur. Le cœur battant la chamade, sur la peur encourut, je le vis alors face au bureau debout. Il foutait quoi ? Encore sur le dossier ? « Désolé de t'avoir réveillée. » Inspirant fortement, je déglutis avant de soupirer fortement. Qu’est-ce qu’il avait à faire ça ? Suivant son mouvement dans la salle de bains, je me levais pour m’assoir sur le lit avant de tousser faiblement. Sortant de sous la couette, je me dirigeais vers lui avant de voir sa main. Il s’était faiblement blessé. M’approchant j’attrapais sa main pour regarder. Rien de bien méchant. « Tu devrais faire attention… Va te coucher, je vais dormir par terre. » soufflai-je avant de couper l’eau du robinet. Le tirant sans attendre son avis, je le poussais sur le lit avant de tirer la couverture et la lui mettre dessus et le border assez fort. Prenant mon coussin, je baillais franchement avant d’éteindre les lumières et me laisser tomber par terre et soupirer. Si on continuait ainsi, on allait tous les deux passer une sale nuit, alors autant dormir tous les deux. Me mettant sur le dos, je fixais le plafond avant de fermer lentement les yeux.




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