L’automne s’installait peu à peu sur la ville de New-York et déjà, une certain fraicheur se faisait sentir. Les manteaux ressortaient des armoires, et les parapluies refaisaient eux aussi leur apparition dans les rues. Tout le monde pressait le pas pour aller se mettre à l’abri et au chaud le plus vite possible et pourtant Leo restait immobile, les yeux rivés vers cette maison qu’il connaissait désormais par cœur. Comme si le temps ne s’était arrêté que pour lui, l’italien paraissait imperturbable, concentré dans sa contemplation de la demeure d’Ashton. Et ce n’était d’ailleurs pas la première fois qu’il se prêtait à ce petit jeu. Depuis qu’elle lui avait interdit de s’approcher de Shaun, et donc d’elle, Leo n’avait eu de cesse de penser à ce petit bonhomme. Ce petit bonhomme qui n’étai autre que son fils, et qu’il n’était pourtant pas autorisé à côtoyer. Même si dans un sens il comprenait la réaction d’Ashton, le jeune homme avait été extrêmement blessé par sa décision et il n’était toujours pas parvenu à tirer un trait sur le souhait de connaître son fils. Car au final, il n’en demandait pas plus. Juste le droit de voir Shaun de temps en temps, de s’assurer qu’il allait bien et qu’aucun danger ne planait sur lui. Leo n’avait jamais porté son père dans son cœur, et il aurait aimé se prouver qu’il pouvait être bien meilleur que lui. Seulement voilà, Ashton ne lui en donnait pas l’occasion, et l’italien en était réduit à espionner son fils dès que l’envie de le voir devenait trop forte. Dissimulé derrière une voiture, Leo attendait qu’Ashton et Shaun sortent de la maison, juste pour avoir l’occasion de les apercevoir.

Depuis leur dernière entrevue pour le moins agitée, Leo n’avait jamais reparlé à Ashton. Mises à part ses petites sessions d’espionnage, il n’avait jamais osé l’approcher de nouveau, et pour cause. Même si ça lui faisait mal, l’italien respectait la décision d’Ashton. Dans un sens il savait qu’elle avait raison, et que sa présence auprès de son fils ne pourrait lui attirer que des ennuis. Mais au fond de lui, il ne pouvait s’empêcher de ressasser le fait qu’il n’y était pour rien. Leo n’avait pas choisi la voie de la mafia, il avait même essayé de la fuir et de changer de vie en venant en New-York. Mais quoi qu’il fasse, le destin semblait le rattraper et lui rappeler qu’il n’avait pas d’autre choix. Son père avait décidé de son avenir pour lui et Leo avait beau se débattre, il ne réussissait qu’à s’enfoncer un peu plus dans tout ce qu’il souhaitait fuir.

Autant Leo était quelqu’un de relativement impulsif dans sa vie de tous les jours, autant il savait être patient lorsqu’il le fallait. Et en l’occurrence, ses seules chances d’apercevoir son fils et Ashton reposaient sur ses capacités à rester planté devant chez eux pendant des heures sans jamais se faire remarquer. L’italien n’en était pas à son coup d’essai et déjà lorsqu’il était au service de son père, il avait eu à mettre en œuvre ce genre de techniques d’espionnage. Mais cette fois, la raison de tous ses efforts était bien différente et surtout plus honorable. Quoi que puisse en penser Ashton. Les yeux rivés vers la maison, Leo faisait donc abstraction d’absolument tout ce qu’il se passait autour de lui. La pénombre qui commençait à envahir les rues de New-York lui permettait de distinguer des mouvements formés par la lumière à l’intérieur de la demeure des Duke. Et tout cela avait quelque chose d’horriblement frustrant. Son fils Shaun était là, juste devant lui et pourtant il ne pouvait pas le voir, pas le toucher, pas même l’approcher. Lui qui ne lui voulait aucun mal et qui voulait au contraire apprendre à le connaître et prendre soin de lui se retrouvait condamné à l’espionner de loin. Et à faire comme s’il n’avait jamais existé.

Soudain, la porte d’entrée de la maison s’ouvrit et l’italien se figea. Il attendait ce moment depuis de longues minutes, mais fut surpris de ne voir apparaître qu’Ashton. Visiblement quelqu’un d’autre était là pour garder son fils, « leur » fils, et il n’aurait pas la joie de l’apercevoir aujourd’hui. Tout en lâchant un interminable soupir, Leo observa la jeune femme s’éloigner, jusqu’à ce qu’elle disparaisse à l’angle de la rue. Il avait donc attendu tout ce temps et bravé le froid… pour rien. Ou presque. Car le simple fait d’apercevoir Ashton et de constater par la même occasion qu’elle allait bien était déjà une certaine forme de satisfaction pour l’italien. Mais alors qu’il cogitait et se résignait presque à rentrer chez lui bredouille, une voix derrière lui le fit sursauter. D’ailleurs, Leo ne se retourna pas immédiatement car il ne lui fallut pas plus d’une fraction de seconde pour la reconnaître. Ashton. Ashton était là et il venait visiblement de se faire avoir comme un bleu. Elle avait probablement contourné le pâté de maison et se retrouvait désormais à quelques centimètres de lui sans qu’il n’ait rien vu venir. « What the hell are you doing here, Leo ? » demanda-t-elle bien légitimement. Daignant finalement se redresser pour lui faire face, Leo souffla un « Ashton…» en guise de retour à la réalité, comme pour s’assurer qu’elle était bel et bien là. Mais il n’y avait malheureusement pour lui aucun doute possible à ce sujet, et il fut forcé de reprendre : « Je… passai par là… » se risqua-t-il dans une tentative désespérée de dissuasion, avant de réaliser que c’était peine perdue. Ashton n’était pas stupide, et il ne pouvait décemment pas lui mentir à quant à la raison de sa présence ici. « Ok ok… je… j’attendais que tu sortes. Je ne pensai pas que tu me verrais… J’allai partir. »

Dans un premier temps, Trevor tenta de se défendre en embobinant Ashton. En prétextant qu’il ne faisait que passer et que sa présence ici n’était due qu’au hasard. Mais bien vite, il réalisa que la jeune femme n’était pas du genre à se faire avoir avec ce genre d’histoires stupides, surtout lorsqu’elles provenaient de lui. Capitulant alors face à un simple regard d’Ashton, l’italien avoua qu’il pensait être passé inaperçu. Bien sur, il voulait éviter de rentrer dans les détails mais le regard insistant que la jeune femme portait sur lui le mettait bien plus mal à l’aise qu’il ne l’aurait du. A ce moment précis, Leo se maudissait intérieurement pour cette faute d’inattention qui lui avait valu de se faire repérer par Ashton. Et ce qu’il y avait de plus rageant là-dedans, c’est qu’il s’était déjà fait prendre une fois, en quelque sorte. Car le jour où la jeune femme l’avait percuté de plein fouet avec sa poussette, l’italien s’était retrouvé précisément dans la même situation qu’aujourd’hui. Là encore il était en train de l’espionner, et là encore elle l’avait surpris alors qu’elle n’aurait même pas du l’apercevoir. Décidément, face à elle, le destin semblait constamment vouloir se retourner contre Leo.

Bien sûr qu’il ne devait pas être là, et bien sûr qu’il le savait… En entendant les mots de la jeune femme, Leo baissa d’ailleurs les yeux, presque honteux. Mais après un bref moment de silence, elle reprit : « You wanted me out, I'm out ; what do you want ? » Cette fois, il n’avait plus le choix. Des milliers de mensonges potentiels lui traversèrent pourtant l’esprit mais au final, l’italien resta silencieux. Il ne pouvait pas essayer de lui mentir une nouvelle fois, et il était d’ailleurs quasi-persuadé qu’elle ne se laisserait pas prendre à ses filets. Malgré tout, elle semblait le connaître bien plus que ce qu’il pensait et cela avait quelque chose de déstabilisant. « J’espérai que t’allais sortir avec Shaun. Puisque tu m’interdis de l’approcher, j’aurai au moins voulu le voir… » déclara finalement Leo d’un ton presque glacial et clairement empli de rancœur. « Tu peux pas m’empêcher de le voir, c’est mon fils ! Tu m’as laissé m’attacher à lui quand je ne savais rien, et maintenant que j’ai besoin de le voir et de savoir comment il va, tu me l’enlèves ! » Marquant une pause pour se calmer un peu, Leo lâcha un long soupir et ferma ses paupières quelques instants, avant de reporter son regard sur Ashton. « Je comprend tous tes arguments mais… c’est juste que… j’ai besoin d’être là pour lui. Je suis déjà passé à côté d’une partie de sa vie et… je ne peux pas me résoudre à faire comme s’il n’existait pas. Et comme si tu n’avais jamais existé. »

Leo savait pertinemment qu’il était en tort et pourtant, il ne pouvait s’empêcher de penser que rien de tout cela n’était réellement de sa faute. Même si rien ne le prédisposait à être un bon père pour Shaun, l’italien avait au moins envie d’essayer. Et malheureusement pour lui, quelque chose qu’il ne maitrisait pas l’en empêchait. Il avait beau mettre tous les efforts qu’il pouvait en œuvre, rien n’y faisait. Il se heurtait constamment aux fantômes de son passé, mais aussi et surtout à Ashton qui refusait désormais de le laisser approcher de leur fils. « Leo... Tu connais mes conditions, on en a déjà parlé, je fais pas ça avec plaisir.  Je vais faire comme si tu t'inquiétais pas de ma façon de m'occuper de lui, et te dire qu'il va bien. Stomach full, happy face & Superman costume. » déclara-t-elle en réponse à l’énième tentative du jeune homme pour l’amadouer et lui faire comprendre qu’il voulait avoir une place dans la vie de Shaun. Leo serra les dents et, faute de savoir quoi répondre à tout ça, il se tut. En réalité, il ne pouvait pas dire qu’il connaissait réellement Ashton… Il ne l’avait vraiment côtoyé en tout et pour tout que quelques semaines, mais cela lui avait suffit pour la cerner. L’italien savait bien tout ce que représentait leur fils pour elle, et il ne doutait pas une seule seconde qu’elle s’en occupe avec tout l’amour et l’attention qu’il méritait. D’ailleurs, il avait pu en avoir un aperçu durant leur bref séjour en Angleterre, seul moment où il avait cohabité avec Shaun sans même savoir qu’il était son fils.

« Leo, Shaun c'est... tout pour moi. Si il lui arrive quoique ce soit, je... je pourrais juste pas. Et aussi malheureux que ce soit, autant pour toi que pour nous... t'es dangereux. Alors vas-y, dis-moi que t'as réglé toute cette merde qui t'accompagne & qu'absolument aucune menace ne pèse sur lui parce qu'il partage ton sang. » continua la jeune femme après s’être quelque peu approchée. Bien sûr, Leo était incapable de lui affirmer une telle chose. Même si cela aurait été une solution pour pouvoir approcher Shaun de nouveau, il se refusait à mentir à Ashton. Cherchant à capter le regard de la jeune femme, il reprit presque timidement : « J’aimerai tellement te dire que oui, que tout ça c’est fini… mais tu sais comme moi que ça me poursuivra toujours… » lâcha-t-il d’un air quasi-désespéré. « Mais je veux être là pour le protéger. Si jamais… si jamais ils lui veulent vraiment du mal… enfin, tu n’imagines même pas de quoi ils sont capables. Moi je les connais, je connais leurs façons de faire… Crois-moi, ils finiront par savoir que Shaun est mon fils, même si je reste loin de vous. » Par dépit, Leo secoua la tête. Il ne se faisait pas beaucoup d’illusions sur ses capacités à convaincre Ashton, et continua son discours presque machinalement, sans attendre la moindre réponse. « Et puis tu es là aussi… Je sais que je ne t’ai apporté que des ennuis jusqu’à présent mais… quoi que tu en penses, je veux être là pour toi, et pour lui. Je veux pouvoir vous protéger si un jour vous en avez besoin. »

Leo craignait les hommes de son père autant qu’il les connaissait. Il avait été un des leurs, et les avait même dirigés pendant quelques temps alors il savait parfaitement de quoi ils étaient capables. Même s’ils avaient du être quelque peu déstabilisés par son départ  impromptu, l’italien ne doutait pas une seule seconde qu’ils aient réussi à surmonter ce faux bon qu’il leur avait fait, et que leur principal objectif était désormais de se venger. De faire payer à Leo sa trahison et ses envies d’ailleurs qui n’avaient clairement pas été prévues au programme. Et pour arriver à leurs fins, ils étaient prêts à tout et pouvaient se montrer plus que redoutables, chose qu’Ashton ne semblait bizarrement pas craindre. Elle les attendait, prête à défendre son fils bec et ongles si l’occasion se présentait et dans un sens, Leo admirait ce comportement. Mais il savait aussi que tous ses efforts seraient vains si ses ennemis se mettaient réellement en tête de s’en prendre à elle, ou à Shaun. « Ecoute Ashton… je ne doute absolument pas de tes capacités à le défendre, je pense savoir de quoi tu es capable. Enfin je veux dire… avec ton métier, tout ça, tu es loin d’être novice. Mais j’ai peur que tu les sous-estimes… Tu ne pourras rien faire si tu es seule contre eux. » Et Leo savait de quoi il parlait… Lorsqu’il était encore de leur côté, il avait échafaudé des plans du même genre et n’avait jamais laissé la moindre chance à ses victimes. C’était d’ailleurs une des règles de base dans la mafia, et elle s’appliquerait à Ashton comme à tous les autres.

« Come on, Leo, don't get that low... Don't pretend you care about me, that's just... mean. » lâcha la jeune femme lorsque Leo l’idée de les protéger, elle et Shaun. Un peu interdit devant sa réaction, et totalement blessé qu’elle pense qu’il jouait un jeu devant elle et qu’elle ne représentait finalement pas grand-chose pour lui, l’Italien fronça les sourcils. « Qu… quoi ? Attends, tu crois que je me fous de toi c’est ça ? » Bien sûr, Ashton et Leo n’avait jamais vraiment vécu d’histoire d’amour. Leur relation n’avait en tout et pour tout duré qu’une seule nuit, mais cela n’empêchait pas l’italien de s’être attaché à elle. La relation qu’ils avaient entretenue ces derniers mois, le temps qu’ils avaient passé ensemble en Angleterre… tout cela avait contribué au fait qu’Ashton faisait désormais partie des personnes sur lesquelles Leo comptait le plus. Et ce malgré les derniers évènements quelque peu houleux. « Pourquoi est-ce que je ferai semblant Ashton ? Il n’y a pas que Shaun, tu… t’es là aussi, et que tu le crois ou non, je m’inquiète autant pour toi que pour lui. » lâcha Leo d’un air le plus sincère possible, alors que son cœur se serrait au fur et à mesure qu’il voyait les yeux de la jeune femme s’embuer. Cette dernière tenta d’ailleurs une nouvelle fois de lui démontrer par A + B qu’il n’avait pas sa place auprès de son fils, et que ce dernier avait déjà un père. Une fois de plus, le jeune homme se sentit blessé, vexé et dut serrer les dents et détourner le regard pour ne pas s’emporter. « Son père c’est moi, et personne d’autre. Et je suis toujours là pour m’occuper de lui comme il le mérite… » murmura-t-il néanmoins, amer. Les larmes affluaient de plus en plus nombreuses dans les yeux d’Ashton, et rendaient la situation encore plus insupportable qu’elle ne l’était déjà. Leo ne savait plus comment s’exprimer, il ne savait plus par quel moyen faire comprendre à la jeune femme que le fait de rester loin d’elle et de son fils n’était pas la meilleure chose qui soit. Alors, comme une dernière chance, l’italien soupira et planta ses yeux dans ceux d’Ashton en déclarant : « Ash, je te demande de me faire confiance. Je suis le mieux placé pour vous protéger tous les deux. Je te promets d’être discret mais… laisse-moi juste être là. »

Leo avait beau tout tenter, tout essayer pour faire flancher Ashton et lui faire accepter le fait qu’il souhaite rester auprès de son fils quoi qu’il arrive, rien n’y faisait. La jeune femme restait campée sur ses positions sans chercher à comprendre quoi que ce soit d’autre, ce qui avait le don d’agacer l’italien au plus haut point. Alors qu’il tentait de lui démontrer que son lourd passé et son expérience dans la mafia pouvait se transformer en une sorte d’atout si Shaun venait à être en danger un jour, Ashton ne démordait pas. Selon elle, la seule solution de garder son fils en sécurité était de le tenir éloigné de son père biologique, tout en se fichant éperdument de ce que ce dernier pourrait penser. Pire, la jeune femme tenait à ce que tout le monde autour d’elle pense que le véritable père de Shaun était mort. Cette stratégie était à la fois vexante et terriblement blessante pour un Leo de plus en plus impuissant face à l’entêtement de son interlocutrice. Bien qu’il soit prêt à tout pour son fils, il ne pouvait décemment pas imposer sa présence alors qu’il n’était clairement plus le bienvenu chez les Duke. Ashton l’avait pourtant beaucoup aidé quelques mois plus tôt, lorsqu’elle l’avait emmené avec Shaun et elle en Angleterre où ils avaient pu se cacher pendant plusieurs semaines. La relation qu’ils avaient entretenue au cours de ce séjour avait laissé un très bon souvenir à l’italien. Mais ce qui l’avait surtout marqué restait cette complicité qu’il avait nouée avec son fils, sans même savoir que son propre sang coulait dans ses veines. Finalement, tout avait basculé le jour où Leo avait voulu connaître la vérité. Ashton s’était totalement braquée, signant ainsi la fin du chemin qu’ils avaient parcouru ensemble et anéantissant toute chance que pouvait avoir Shaun de connaître son père un jour.

Absolument tout jouait en défaveur de l’italien et Ashton ne manquait pas de le lui faire remarquer à chacune de ses tentatives. L’accusant de ne pas penser à l’avenir de leur fils, la jeune femme réaffirma une nouvelle fois son refus de laisser Leo assumer son rôle. Après lui avoir tendu la main lorsqu’il était en difficulté, elle semblait désormais le laisser totalement tomber. En prônant la sécurité de leur fils, elle lui tournait le dos en lui enlevant la seule chose dont il aurait pu être fier. En y songeant, la gorge de l’italien se serra et son regard s’embua un peu, alors qu’il cherchait désespérément à capter celui d’Ashton. Mais tous ses efforts étaient vains, et même s’il était d’ordinaire plutôt tenace, Leo finit par capituler. « Le jour où tu comprendras ce que je voulais dire en te proposant de vous protéger… tu sauras où me trouver. » Et bien sûr, même s’il ne pouvait absolument rien dire à ce sujet, Leo pensait à Marley et à tous les hommes qui l’entouraient et qui pourraient à coup sûr éloigner tous les dangers qui rôderaient autour de Shaun et Ashton. « J’espère juste qu’il ne sera pas trop tard… » conclut-il en jetant un dernier regard amer en direction de la jeune femme, avant de tourner les talons et de s’éloigner rapidement pour éviter de craquer ou de s’emporter de nouveau devant elle.