It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
Le Deal du moment : -45%
PC Portable LG Gram 17″ Intel Evo Core i7 32 Go ...
Voir le deal
1099.99 €

Partagez

✤ love me if you dare

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : Précédent  1, 2
AuteurMessage
MessageSujet: Re: ✤ love me if you dare ✤ love me if you dare - Page 2 EmptyLun 21 Oct - 23:48




SERENA & VITALY
Love me if you dare.

Serena réagissait à la moindre de mes caresses, au moindre de mes baisers. Quand ce n'était pas sa peau qui frissonnait à chacune de mes petites attentions, c'était son corps qui s'arquait et elle laissait échapper quelques soupirs parfaitement explicites. Et la moindre de ses petites réactions contribuait à faire monter mon désir d'un cran encore. Je ne me faisais donc pas prier pour poursuivre ma tâche, tandis que je la déshabillais tranquillement, pour enfin la laisser nue. J'étais de plus en plus inconscient du monde extérieur et de combien tout ça n'était pas supposé se passer. Je ne pensais pas qu'à elle. Qu'à son corps qui appelait le mien, ce désir qui me brûlait de l'intérieur. Je ne pensais qu'à nous. A nous et à nous seuls ... Quand je me redressai pour ôter totalement ma chemise, je revins presque aussitôt contre elle, trop heureux de retrouver la chaleur délicate de son corps pressé contre le mien. Comme si je ne supportais vraiment pas d'être détaché d'elle, même pour quelques secondes. Pendant un moment, je conservai mon regard planté dans le sien. Pour y lire tout le désir et tous les sentiments qu'elle y laissait transparaître. A moins que je ne sache les lire que parce que je la connaissais par coeur. Difficile à dire. Mais le fait était que je savais plus ou moins ce qu'elle me laissait voir. Et ce fut une raison de plus pour moi de retrouver ses lèvres des miennes, pour entamer un nouveau ballet sensuel de nos langues. Je me sentais bien incapable de résister à leur appel incessant, plus de quelques secondes. J'avais ce besoin démesuré de l'embrasser encore et toujours. Et je ne me faisais pas prier pour répondre à ce désir qui m'habitait.

Même quand nous fumes nus l'un contre l'autre, je pris le temps de l'embrasser encore et de parcourir ses courbes de mes mains. Comme par besoin de la retrouver totalement et pleinement. Et c'était bien le cas d'ailleurs. Son corps avait manqué au mien. Vraiment. Et je ne m'en étais pas rendu compte avec cet instant là très précisément. Ce fut finalement elle qui sauta le pas en m'invitant de façon explicite, à la posséder toute entière. Et à l'instant même où nos corps s'unirent, un gémissement m'échappa, qui fut étouffé par notre baiser. Quand je me redressai légèrement au dessus d'elle, ce fut pour planter mon regard dans le sien, alors que notre étreinte demeurait toute en douceur et sensualité. Mes lèvres ne cessaient de revenir aux siennes pour y déposer des baisers appuyés. Et quand je me reculais légèrement, mon souffle balayait doucement son visage. Peu à peu submergé par une foule d'émotions folles et de sensations des plus plaisantes, je me laissais totalement aller à la folie de cette étreinte et à la folie de l'acte en lui même. Est-ce que j'éprouvais de quelconques regrets par la suite ? Il était beaucoup trop tôt pour le savoir. Et je préférais ne pas me poser ce genre de question. Je ne voulais que penser à cette bulle dans laquelle nous nous trouvions tous les deux. Pour la première fois depuis bien longtemps. Je ne voulais penser qu'au plaisir immense qui me submergea de façon soudaine et brutale, m'arrachant un gémissement de plaisir que je ne pris pas la peine de contenir ou d'étouffer. Et ce fut tout naturellement que je logeai ensuite mon torse contre sa poitrine et que j'enfouis mon visage dans son cou. Le tout avec une douceur qui me surprenais moi même. Histoire d'éviter de lui faire malencontreusement mal.

FICHE ET CODES PAR EPISKEY.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: ✤ love me if you dare ✤ love me if you dare - Page 2 EmptyMar 22 Oct - 12:42



Love me if you dare
Mesurer les conséquences de leurs actes n’était pas possible pour le moment. Ils semblaient perdus dans un monde à part, un monde qu’ils avaient créé de toute pièce et qui n’appartenait qu’à eux. Infranchissable était leur royaume. S’abandonnant à une passion sans fin, Serena n’osait entrevoir l’issue de cet élan passionné, témoin d’un amour inachevé. C’était un peu comme si les frontières n’existaient plus ; ils n’étaient plus qu’un seul et même corps, une seule et même âme. Et elle se rendait compte qu’elle l’aimait plus que jamais. La douce folie dont elle était prisonnière semblait totalement indomptable. C’était fou, totalement inattendu mais tellement délicieux !

Chaque expiration devenait un soupir, et chaque soupir se métamorphosait en un gémissement de plaisir. Ce n’était pas seulement un moment unique, c’était divin, indescriptible. Serena se sentait happée de toute part par une déferlante de sensations toutes plus exquises les unes que les autres ; ses yeux de velours turquoise qui la dévoraient, sa bouche ardente, ses mains habiles la faisant chavirer aussi sûrement que les déferlantes de désir au sein desquelles elle s’abîmait avec délice. Comme plongés dans une bulle à part, loin de tout et surtout loin de la réalité, ils se laissèrent peu à peu guider vers un véritable paradis sans nom, presque insolent. La tendresse de son amant était époustouflante. C'était tellement ... merveilleux ! D’une main délicate, elle caressa les cheveux de Vitaly, avant de placer ses deux mains autour de son visage, ses lèvres recherchant de nouveau les siennes. Ce fut d’abord juste un frôlement, mais d’un érotisme presque insoutenable. Frôlement qui se changea peu à peu en un baiser plus intense. De ceux dont on ne peut se défaire, un baiser faisant naitre une gamme d’émotions si fortes et capable de perturber longtemps après. La jeune femme sentait son cœur se serrer dans sa poitrine à chaque respiration, elle allait certainement avoir besoin d’un peu de temps pour reprendre ses esprits. Pour l’instant, ils avaient besoin de reprendre leur souffle, de s’enivrer des dernières émotions intenses de leur étreinte. Ils restèrent dans cette position encore un instant, leurs souffles se mêlant, leurs lèvres se cherchant une ultime fois.

Dès que le dos de Vit’ rencontra à nouveau le lit, Serena remarqua aussitôt la fine particule de sueur qui parcourait son corps. Un sourire délicat ponctua ses lèvres, elle le trouvait à tomber. Tendrement, elle en profita pour venir se blottir dans ses bras, glissant l’une de ses main dans la sienne, entrelaçant leurs doigts. A fleur de peau, la jeune femme se sentait encore frémissante des baisers ardents et des caresses inventives de Vitaly, son corps vibrant des vestiges voluptueux de cette union possessive. Non, Serena ne pouvait décemment pas se résoudre à s’écarter de lui, ne serait-ce qu’un instant. Non, elle voulait égoïstement lui appartenir encore un peu. D’ailleurs, elle aurait été parfaitement incapable de décrire ce mélange d’émotions qui l’habitait à ce moment-là. Elle en reconnaissait quelques-unes : l’envie, le désir, l’amour … oui, surtout de l’amour. Elle poussa un léger soupir d’aise, bénissant l’obscurité qui les enveloppait, infiniment troublée par cette étreinte somptueuse dans laquelle ils s’étaient mutuellement entrainés. Parler devenait totalement superflu. Les messages qu’ils s’envoyaient demeuraient silencieux, teintés d’une passion tout aussi inavouable qu'inexplicable. A croire qu’ils venaient de partager bien plus qu’ils ne l’imaginaient. C’était … perturbant.  Très perturbant même au regard de leur situation. Mais pour l’instant, Serena ne songeait plus à rien. Le monde réel semblait à des siècles de ce qu’elle venait de traverser. Elle se sentait heureuse, tout simplement.


© charney

Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: ✤ love me if you dare ✤ love me if you dare - Page 2 EmptyMar 22 Oct - 22:23




SERENA & VITALY
Love me if you dare.

Tout ce qui comptait pour l'heure, c'était elle et moi. Un nous que j'avais cru disparu à tout jamais. Mort et enterré depuis belle lurette. Mais je commençais à croire que ce n'était peut-être pas tant le cas finalement. Il avait fallut cette étreinte presque interdite, pour réaliser que je l'aimais sans doute toujours autant finalement. Ce n'était pas parce que je vivais une relation adultère depuis quelques mois, que j'aimais moins ou plus Serena. Constat des plus horribles, il fallait bien le reconnaître. Que je ne réalisais tout à fait que maintenant que notre étreinte prenait fin, sur une note de passion réelle et fiévreuse. Demeurer tout contre elle, à l'embrasser avec tendresse comme j'étais en train de le faire, me semblait des plus normal. Quand bien même ça ne l'était sans doute pas vraiment. Le fait était que j'en avais besoin. Un besoin réel. Et je ne me privais pas pour en profiter pleinement. Sans penser à rien d'autre qu'à tout ça. Sans aucune pensée pour tout ce qui n'était pas nous. Qui n'était pas la douceur de son corps contre le mien. Ses lèvres sans cesse sur les miennes. Tout ça me semblait trop beau pour être vrai. Alors même si c'était un rêve, je voulais le vivre à fond. Je finis malgré tout par me détacher légèrement d'elle pour m'étendre sur le dos, toujours à bout de souffle et à demi dans les vapes. En la sentant se loger tout contre moi, je tournai la tête vers elle pour la contempler longuement en silence. Et resserrai mes doigts autour des siens quand elle les glissa en douceur dans ma main.

Je conservais mon regard planté dans le sien, sans la moindre hésitation. Et sans pouvoir m'en détacher à vrai dire. J'avais la très forte crainte d'interrompre ce moment d'une rare perfection. Je n'étais même pas certain de m'être déjà senti aussi proche d'elle. Et ce, en près de six ans de relation. Il avait fallut qu'on se sépare, pour se trouver plus que jamais. Voilà une situation pour le moins complexe et ennuyeuse. Regard toujours planté dans le sien et doigts entremêlés avec les siens, je remontai nos mains liées à mon visage. Pour venir déposer un faible baiser sur le dos de sa main et la conserver contre mes lèvres pendant un moment, paupières baissées. J'inspirai son odeur avec douceur, avec d'expirer lentement. Finalement, je rouvris les yeux pour les planter à nouveau dans les siens. « Je suis tellement bien là ... » Avouai-je dans un souffle léger, d'une voix à peine audible. Là encore, par crainte de gâcher cet échange silencieux. J'avais envie que cet instant dure plus encore. Je n'éprouvais pas la moindre petite envie d'arrêter cet échange silencieux ni de me détacher d'elle. Etait-ce si mal que ça ? Cette relation était autorisée après tout. Pas comme ... Non, je n'allais surtout pas commencer à penser à elle. Pas maintenant. Ca par contre, c'était carrément mal.

FICHE ET CODES PAR EPISKEY.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: ✤ love me if you dare ✤ love me if you dare - Page 2 EmptyMer 23 Oct - 18:34



Love me if you dare
A cet instant, ils étaient en harmonie parfaite. Probablement bien plus qu’ils ne l’avaient jamais été. Comme hypnotisée, Serena ne parvenait pas à se défaire de l’emprise de ses yeux d’un bleu profond et dans lesquels se reflétaient ses propres émotions. Tout ceci était incroyablement troublant. Sentant leurs cœurs battre à l’unisson, elle détailla chaque parcelle de son délicat visage, de ses magnifiques prunelles à cette bouche effrontée qui venait de goûter sa peau. Elle le dévisagea longuement, se rassasiant de ce tableau superbe, alors qu'une délicieuse tension n’avait de cesse de persister au creux de son ventre. Rien ne semblait avoir la moindre importance. Il n’y avait qu’eux, la passion incommensurable qui émanait de cet instant et ce besoin vital qu’ils avaient désormais d’être ensemble et de s’appartenir. La douceur d’un baiser sur sa main lui rappela à quel point cela pouvait être merveilleux d’être deux. Etait-il réellement possible qu’ils aient pu l’oublier un jour ? Mais qu’importe hier et qu’importe demain. Serena voulait juste s’enivrer du bonheur présent, en savourer tous les instants jusqu’à l’épuisement. « Je suis tellement bien là ... » Ses mots la subjuguèrent et la rassurèrent, elle n’était donc pas la seule à être chamboulée. Il était bien. Ce sentiment était pleinement partagé et le plaisir semblait perdurer à chaque seconde qui passait. Tendrement, elle déposa un baiser sur la ligne de sa mâchoire et caressa doucement la main qui se trouvait dans la sienne. Ce n’est qu’à ce moment-là qu’un faible murmure s’échappa de ses lèvres. « Moi aussi…» A croire qu’en cet instant, ils se comprenaient mieux que jamais. Serena ne se souvenait même plus de la dernière fois où elle avait éprouvé des sentiments aussi sincères et intenses. Pourquoi tout était tellement compliqué en temps normal ? Elle aurait aisément pu commencer à y penser mais elle estima que le moment était mal choisi. « C’était incroyable.» Son visage s’était tout naturellement rapproché du sien, lui volant un nouveau baiser, luttant pour ne pas céder une fois encore à la tentation.  Elle savait qu’elle pouvait passer le reste de sa vie dans ses bras. Cela sonnait comme une évidence. Ah si seulement les choses étaient plus simples … Si seulement elle parvenait à garder le contrôle lorsque ses doigts déclenchaient en elle de délicieux frissons qui déviaient sur sa peau, embrasant son cœur. Si seulement il ne la déstabilisait pas de ses prunelles bleues ardentes comme les eaux limpides des lagons enchanteurs. Si seulement être dans ses bras ne lui plaisait pas autant … Alors peut-être parviendrait-elle à faire la part des choses. « Tu n’imagines même pas tout ce que tu parviens à attiser en moi. Je n’ai pas envie que ça s’arrête. » A demi-mot, Serena venait de lever le voile sur ses émotions. Ce qu’ils venaient de partager était tellement fabuleux et tellement intense qu’elle ne souhaitait pas y mettre un terme. Toujours avec la même délicatesse, elle reposa sa joue contre l’épaule de Vit’, caressant sa main tandis que de l’autre, elle dessinait machinalement du bout de son index des chemins tortueux, aux méandres mystérieux, d’abord sur son torse musclé, puis sur son ventre plat. Et malgré tout le désir qui était en train de naitre à nouveau en elle, elle demeura sage. Tant pis pour son envie de poursuivre ses caresses et de l’aimer à nouveau. « Comment tu expliques ce qui nous arrive ? » un murmure à peine audible entre deux baisers déposés sur son torse avec tendresse … D’où venaient donc ces sensations exquises auxquelles ils s’abandonnaient soudainement ? Etait-ce normal ?

© charney

Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: ✤ love me if you dare ✤ love me if you dare - Page 2 EmptyMer 23 Oct - 22:41




SERENA & VITALY
Love me if you dare.

Devant la douceur et la perfection du moindre de nos échanges, je me rappelais nettement la raison pour laquelle j'étais tombé amoureux d'elle. Et pour laquelle ça avait été fabuleux entre nous au départ. C'était tendre, doux, léger et tellement simple. Si simple, que je ne m'étais jamais posé la moindre question en ce qui concernait notre couple. Enfin, jusqu'à ce que je tombe amoureux d'une autre bien sûr. Ce qui était, en grande partie, arrivé parce que je pensais ne plus aimer celle qui était mon épouse depuis quelques années. Je ne réalisais que maintenant combien je m'étais leurré. Quel crétin faisais-je. Mais un crétin conscient de son bien être actuel, alors que j'étais toujours blotti contre Serena. Qui semblait également partager cette phase de doux bonheur. Je ne pu m'empêcher de fermer les yeux quand elle vint déposer un tendre baiser sur ma mâchoire. Garder les paupières baissées pour savourer toute la sensation d'un simple baiser. « Moi aussi…» J'étais donc au moins rassuré sur ce point. Sur le fait que je n'étais pas le seul à me sentir terriblement bien à l'instant présent. Que nous étions bel et bien deux dans cette bulle qui nous protégeait du monde extérieur. Ce n'était pas moi qui m'en plaindrais. Tout au contraire même. C'était si bon, que je ne me sentais pas capable de me plaindre de ce bonheur. Aussi éphémère puisse-t-il être. « C’était incroyable.» Je souris en coin et entrouvris les yeux quand elle me vola un doux baiser. Je les conservais ouverts alors qu'elle se replaçait tout contre moi et faisait courir un doigt sur mon torse. Caresse légère qui faisait naître la chaire de poule sur ma peau, à son passage. J'eus même un mal fou à retenir le grognement de pur contentement qui menaçait de m'échapper.

Encore un peu et j'en ronronnerais d'aise. C'était dire à quel point je me sentais bien. « Tu n’imagines même pas tout ce que tu parviens à attiser en moi. Je n’ai pas envie que ça s’arrête. » Par "pas envie que ça s'arrête" est-ce qu'elle voulait dire qu'elle ne voulait plus qu'on se sépare ? Parce que si nous faisions en sorte de ne pas mettre fin à ce lien qui nous unissait plus fortement que jamais, ça signifiait que nous nous remettions ensemble. Et si nous faisions une chose pareille, il semblait évident que nous allions à nouveau être très proches l'un de l'autre, comme ça avait été le cas pendant des années, avant que les choses ne commencent à capoter peu à peu entre nous. « Comment tu expliques ce qui nous arrive ? » Comment étais-je supposé réfléchir tout en savourant les caresses de ses doigts et les baisers qu'elle déposait sur mon torse, à intervalles régulières ? Parce qu'honnêtement, ce n'était pas une tâche que je trouvais très aisée. Tout au contraire même. C'était compliqué. Raison pour laquelle je fermai à nouveau les yeux et qu'un soupir d'aise m'échappa. « Je ne l'explique pas. Et c'est peut-être mieux ainsi. Qu'on se laisse ... Simplement porter par tout ce qui arrive. » Répondis-je d'une voix à peine audible, avant de redresser le visage pour glisser ma main libre sous son menton et la forcer, en douceur, à relever la tête pour planter mon regard dans le sien. « Mais devons-nous vraiment réfléchir au comment du pourquoi ? Et si on se laissait juste ... Aller ? Et si on profitait juste de ce qu'on a ? » Sans savoir si on serait capable de le garder cette fois ci.

FICHE ET CODES PAR EPISKEY.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: ✤ love me if you dare ✤ love me if you dare - Page 2 EmptyJeu 24 Oct - 19:03



Love me if you dare
Tout comme lui, Serena n’était pas capable de s’expliquer ce qui était en train d’arriver. C’était tellement incroyable … Ce soir, ils semblaient tous deux sous le même ciel, à admirer les mêmes étoiles, dans le même monde. Alors pourquoi refuser l’évidence ? Pourquoi tenter de trouver une explication logique là où seuls leurs sentiments étaient capable de les guider ? « Mais devons-nous vraiment réfléchir au comment du pourquoi ? Et si on se laissait juste ... Aller ? Et si on profitait juste de ce qu'on a ? » Ses dernières réserves s’évanouirent quand elle rencontra à nouveau ses magnifiques prunelles. Leurs regards plongèrent l’un dans l’autre alors que leurs corps, indécemment serrés l’un contre l’autre refusaient de se dénouer. De délicieux frissons couvrirent sa peau, réaction instantanée, ardente, à cette œillade presque aussi caressante que ses mains expertes. « Tu as entièrement raison …» A nouveau, elle vint unir leurs lèvres en un baiser aussi tendre que passionné. Aussitôt, le désir, impérieux et intense, coula à nouveau dans ses veines tel un flot brûlant. Grisée par toutes ces sensations émanant de chaque parcelle de son corps, Serena laissa ses lèvres glisser le long de son cou, continuant ses baisers avec une lenteur délicieuse et provocante. L’assentiment silencieux de Vit’ était plus qu’explicite et la vue de cet homme qui s’abandonnait à ses interminables caresses et autres baisers lui fit monter le rose aux joues. Elle était parvenue à lui faire rendre les armes et la sensation était grisante. Figée un instant devant le spectacle érotique de ses douces courbes qui étaient à l’heure actuelle tout à elle, la jeune femme avait le souffle court, presque coupé. Ses doigts glissèrent lentement sur son corps, griffant très légèrement sa peau. Serena déposa une trainée de baisers sur son passage, la pointe de ses cheveux frôlant le torse de Vit’ à mesure qu’elle descendait. TOC ! TOC ! TOC ! Plongée dans l’océan de volupté dans lequel ils s’entrainaient mutuellement, la jeune femme sursauta violemment aux coups secs donnés contre la porte de l’appartement. Qui pouvait bien se présenter chez elle à cette heure-ci ? Les ignorant une première fois, elle continua d’embrasser Vit’ avant qu’on ne frappe à nouveau. Soupirant, la jeune femme retint de justesse un juron. Regagnant les lèvres de son amant, elle y déposa un baiser aussi léger qu’une plume et un sourire adorable naquit sur son visage. « Ne bouge surtout pas, je reviens. » Sensuellement décoiffée, elle se leva et enfila rapidement la chemise de Vit’, plus précisément celle qu’elle mettait pour dormir. S’attendant à ce qu’il commente ce détail dont il ignorait tout jusqu’alors elle se remit à sourire. Elle était assez jolie dans cette chemise blanche aux manches trop longues pour elle et surtout, bien trop large pour sa fine taille. L’ensemble offrait une vision des plus singulières, Serena soudainement revêtue d’une beauté quasiment mystique. Elle était … heureuse tout simplement.

D’un pas pressé, elle alla ouvrir la porte et se trouva face à …« Maman ??? Mais qu’est-ce que … ? » Oh non ! Katherine Lise Livingston rendant visite à sa fille aînée, ça n’augurait rien de bon. Serena réalisa soudainement la tenue légère qu’elle portait, nue sous la chemise de Vit’ et décoiffée. Elle se sentait comme une petite fille surprise en train de faire une bêtise. Un peu comme lorsqu’elle avait quinze ans et que son père l’avait surprise avec un verre d’alcool en main au cours de la fête du lycée. Il n’avait jamais voulu croire ce qu’elle disait : ce verre n’était pas le sien mais celui de sa copine Andrea. Mais contrairement à ses attentes, sa mère ne sembla pas s’en préoccuper. Après tout, pourquoi la sage Serena serait-elle en train de s’envoyer en l’air ? « Ah bonsoir chérie !! Je sais que je ne devais pas passer avant demain mais tu connais Hilary, elle a tellement peur que sa réception tourne à la catastrophe qu’elle a insisté pour que je vienne te donner un coup de main histoire de terminer plus vite. Oh bon sang !! Toute cette organisation me dépasse ! C’est vrai quoi, tu imagines une réception de deux cent personnes toutes plus exigeantes les unes que les autres ? Sans parler du traiteur qui nous a fait une grosse frayeur ce matin. Et le teinturier !! A croire qu’il est totalement impossible de tomber sur une personne serviable dans cette ville ! Tu sais le… » Katherine était entrée dans la maison, avait déposé sa veste sur le canapé de sa fille tout en continuant à parler. Non, pitié !! Comment Serena pourrait-elle avoir envie de parler d’une réception à laquelle elle n’était même pas conviée alors qu’à l’autre bout du couloir, dans son lit, l’attendait le fruit de tous ses fantasmes ? « C'est-à-dire que … le moment est assez mal choisi. Maman, on ne pourrait pas en reparler demain ? » Par pitié, qu’elle dise oui et qu’elle s’en aille. « Demain ? Pourquoi demain chérie ? Plus vite on s’y met et plus vite on aura terminé ! Allez Serena, on se bouge un peu !» La jeune femme s’apprêtait à répliquer une nouvelle fois lorsque son attention fut attirée par une ombre au bout du couloir. Vit’. Suivant le regard de sa fille, Katherine remarqua la présence de Vitaly en train de remettre sa chemise. « Oh … Bonsoir Vitaly. » lança-t-elle à son beau-fils, son sourire explicite traduisant qu’elle avait compris ce qui se passait ici. Machinalement, son regard balaya le torse de Vit’ et après s’être tournée, elle se pencha vers Serena pour lui lancer quelques mots à l’oreille. « Hum, à ta place, moi non plus je n’aurais pas ouvert la porte… » MAMAN !!! Choquée, Serena fronça légèrement le nez. Qu-quoi ? Sa propre mère venait de … mater son mari ? Aww c’était répugnant !


© charney

Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: ✤ love me if you dare ✤ love me if you dare - Page 2 EmptyDim 27 Oct - 0:39




SERENA & VITALY
Love me if you dare.

« Tu as entièrement raison …» Oui j'avais raison, cela allait de soit ... Et dans l'immédiat, ça m'arrangeait bien de viser dans le mille. Parce que je ne voulais pas réfléchir. Je refusais de penser sérieusement à tout ce que nous étions en train de faire et de partager tous les deux. Tout ça ne devrait pas avoir lieu, du tout. Même si ce n'était en rien interdit. Elle était, après tout, toujours mon épouse. Ce qui était interdit, c'était ma liaison avec sa petite soeur. Et c'était justement ce à quoi je refusais de penser dans l'immédiat. Le fait que je sois toujours avec Lindsay. Mais bel et bien en train de remettre le couvert avec mon épouse depuis plus de trois ans. Mais c'était ainsi. Je me laissais simplement porter par mes envies réelles, mes besoins même. Je me laissais guider par ce que mon corps semblait désirer. Et là tout de suite maintenant, c'était d'elle dont j'avais besoin. De ce que nous vivions ensemble. Et ça se passait ici même, chez elle. Dans cet appartement où elle avait élut domicile depuis notre séparation. J'ignorais où on en était de cette séparation pour l'instant. Je ne savais trop si on pouvait considérer que nous étions de nouveau ensemble ou si pas du tout. Je l'aimais, c'était une certitude. Mais trop de choses n'étaient pas claires entre nous. Et moi même, je n'agissais pas comme je le devrais. En tant qu'homme et en tant qu'époux. Mais tout ça elle l'ignorait. Elle ne réalisait pas à quel point je pouvais être un monstre à son encontre depuis de nombreux mois maintenant. Détails que je préférais évidement taire. Ca risquait plus de la détruire qu'autre chose, d'apprendre que même sa soeur n'était pas du tout honnête à son encontre. Mais tout ça, j'étais presque en train de l'oublier alors que ses lèvres recommençaient à parcourir mon corps avec une lenteur et une douceur folle. Et ses doigts qui glissaient avec tout autant de lenteur. Je me mordis la lèvre inférieure pour me retenir mais fus bien incapable d'empêcher un léger gémissement de pur bonheur m'échapper. Et je fermai les yeux, acceptant silencieusement d'être à sa merci. Ca me convenait sans mal. Surtout alors que ses lèvres glissaient dangereusement le long de mon corps. Jusqu'à ce que ... Des coups frappés à la porte d'entrée ne se fassent entendre. « Ne bouge surtout pas, je reviens. »

Un grognement de frustration, à peine audible, m'échappa. Avant que je ne me redresse, en appuie sur mes coudes, pour la regarder qui quittait le lit et enfilait une chemise -l'une des miennes !- en toute hâte. Un sourire naquit sur mes lèvres à l'idée qu'elle m'ait piqué ce vêtement et qu'il soit toujours non loin d'elle. Fantasme de ma part ou réalité ? « Sexy ... » Remarquai-je d'une voix caressante, plus pour la taquiner que pour une autre raison. Avant qu'elle ne disparaisse de ma vue. Je me figeai fortement quand, quelques secondes plus tard à peine, j'entendis son exclamation de surprise. Maman ? Maman comme Madame Livingston ? Merde. Que faisait-elle là au juste ? Ce n'était apparemment pas prévu. J'attendis quelques secondes de plus en espérant qu'elle rebrousserait finalement chemin. Mais rien n'arriva. Alors, de frustration, je quittais à mon tour le lit. Rien ne servait de demeurer ici. Si je sortais plus tard, elle penserait que je me cachais d'elle. Ce qui, dans le fond, serait parfaitement juste. J'adorais la mère des soeurs, vraiment. Comme j'adorais également leur père et tous les autres membres de leur famille. Mais pour le coup, ça ne m'aurait pas dérangé le moins du monde de demeurer seul à seule avec Serena. Surtout alors que ça recommençait à être sérieusement intéressant là, dans la chambre, sur le lit totalement défait. Je quittai la chambre en enfilant ma chemise, quand mon regard croisa celui de la mère de Serena. Gêné, j'entrepris de boutonner rapidement mon vêtement avant d'approcher davantage. « Oh … Bonsoir Vitaly. » Je fermai un dernier bouton avant de m'approcher en souriant et m'arrêter à hauteur de mon épouse. « Bonsoir Katherine. Je suis heureux de vous revoir. Comment allez-vous ? » Demandai-je autant par politesse que par réel intérêt, parfaitement inconscient des mots qu'elle venait de souffler à l'oreille de sa fille et de son regard précédemment posé sur mon torse désormais dissimulé. Même si j'étais complètement débraillé. Cheveux ébouriffé et chemise hors de mon pantalon en plus d'être froissée. Tout ça n'était pas du tout dans mes habitudes d'ailleurs. Moi qui faisais toujours attention à être parfaitement clean et présentable. Disons que j'avais l'esprit un peu trop accaparé par la jeune femme blonde ici présente, pour penser à mon apparence. Et puis je n'étais pas supposé être vu par qui que ce soit d'autre que Serena elle même.

FICHE ET CODES PAR EPISKEY.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: ✤ love me if you dare ✤ love me if you dare - Page 2 EmptyDim 27 Oct - 15:09



Love me if you dare
La présence de Katherine était extrêmement gênante et Serena ne souhaitait nullement se mettre à discuter pâtisserie alors que son programme initial était nettement plus intéressant. D’ailleurs, elle était parfaitement incapable de se concentrer sur autre chose que la présence de Vitaly l’attendant dans sa chambre … elle sentait encore la chaleur de ses mains sur son corps, l’ardeur de ses baisers, l’exquise odeur de sa peau…et tout ceci la troublait comme jamais. Serena était encore plongée dans un autre monde pour ne pas dire, une autre réalité. Le moment était donc particulièrement mal choisi pour discuter d’une réception sans grand intérêt. Obnubilée par toutes ces sensations, elle essaya tant bien mal de trouver une parade pour convaincre Katherine de s’en aller, jusqu’à ce que Vit’ ne fasse son apparition. « Bonsoir Katherine. Je suis heureux de vous revoir. Comment allez-vous ? » Oh bon sang, sa voix … comment une simple voix pouvait-elle lui faire autant d’effet ? Serena aurait volontiers tenté de réfléchir à la question si seulement sa mère n’avait pas osé lui lancer une remarque fort déstabilisante quelques secondes plus tôt. A ce sujet, l’expression de Serena parlait pour elle : elle était à la fois outrée et décontenancée. C’était carrément répugnant ! En revanche, Katherine semblait ravie. « Merveilleusement bien depuis quelques secondes, je vous remercie. » Et de toute évidence, elle ne faisait pas allusion à la possibilité que sa fille et son gendre soient de nouveau ensemble. Il n’y avait qu’à en juger le ton mielleux de sa voix et le regard de velours qu’elle venait de lancer à Vitaly. MAMAN RESSAISIS-TOI VOYONS !! Incrédule, Serena dévisageait sa mère en espérant lui faire comprendre qu’elle allait beaucoup trop loin. C’était affreusement gênant. Pire que ça même : écoeurant.

A peine Vit’ fut-il à sa hauteur que Serena glissa tendrement sa main dans la sienne, sans même s’en apercevoir. Une fois encore, elle avait besoin de rétablir ce contact entre eux, comme si se passer de lui durant une minute lui était soudainement devenu impossible. Voire insurmontable. Elle mourrait d’envie de se retrouver à nouveau seule avec lui mais pour cela, il fallait qu’elle parvienne à mettre un terme à cette mascarade au plus vite. « Maman, fais-moi confiance : tout sera prêt en temps et en heure mais pour le moment, Vit’ et moi devons nous occuper de certains détails avant la sortie de son livre. » L'explication imaginée par l’éditrice ne tenait pas la route. Elle était même complètement invraisemblable, et ses prunelles teintées de vert, malgré leur immense pouvoir de persuasion dont la demoiselle usait parfois sans modération, ne pouvaient compenser cette incohérence.« Nous étions en train d’y travailler et … » Serena tenta de continuer son explication, s’enlisant dans les méandres d’un mensonge dont elle ne parvenait plus à se tirer. « Et manifestement, l’inspiration était au rendez-vous. » Katherine venait de l’interrompre, un léger sourire aux lèvres tandis qu’elle scrutait la tenue indécente de sa fille. Oh non, pas ça. Déjà que Serena avait toujours eu tendance à rougir facilement, alors si en plus sa mère berçait dans le cynisme, c’était foutu. Gênée, elle tira doucement sur les pans de sa chemise tandis que Katherine retournait chercher ses affaires. Elle n’était en rien vexée, bien au contraire. Elle n’était pas du genre à s’imposer et encore moins maintenant qu’elle avait compris la raison pour laquelle Serena ne s’était pas pressée pour venir lui ouvrir. Quand elle fut prête, elle adressa un sourire on ne peut plus sincère à son beau-fils. « Vitaly, ce fut comme toujours un réel plaisir de vous voir. Oh et pendant que j’y pense, ne prévoyez rien pour les fêtes de fin d’année. Je vous veux sous mon sapin ! » Serena tiqua un instant: elle le voulait sous son sapin ... ça voulait dire quoi ça encore ? Qu'elle le voulait dans le sens euh ... ou bien que ... Vit' sous son sapin ? Du genre, nu sous son sapin avec un gros noeud rouge autour du cou ? Ou ailleurs ...  STOP !! Serena mit fin à ces pensées ignobles, préférant songer qu'elle faisait uniquement allusion au repas de Noël et à sa fameuse dinde aux marrons. Elle avait prévenu Vit' qu'il n'y couperait pas cette année encore et ne s'y était pas trompée. Avant de partir, Katherine dévisagea une nouvelle fois sa fille avec un léger sourire aux lèvres : « Bien. Passez une bonne soirée et ne travaillez pas trop … » Préférant faire mine de ne pas avoir saisi le sous-entendu de sa phrase, Serena fit signe que non et la raccompagna jusqu’à la porte. Quand Katherine fut enfin partie, l’éditrice ne put s’empêcher de se mettre à rire. « J’ai terriblement honte. » Non c’était pire que ça, elle était carrément mortifiée par l’attitude de sa mère. C’était quoi son problème ? « Elle t’a … enfin tu … eurk… tu réalises que je risque de passer les quinze prochaines années de ma vie allongée sur le divan d’un psy ?» Son rire cristallin s’accentua légèrement avant qu’elle ne se rapproche à nouveau de Vit’. Aussitôt, elle retrouva cette sérénité incroyable et cette impression d’être seule au monde en sa compagnie. Tendrement, elle enlaça sa taille et déposa un nouveau baiser sur ses lèvres. Baiser qui se teinta d’une passion dévorante mêlée à une évidente tendresse. Elle captura ses lèvres à plusieurs reprises avant de plonger son regard dans le sien. « Rassure-moi, tu n’as pas l’intention de t’en aller ? » demanda-t-elle doucement, ses magnifiques prunelles à l’éclat voilé par le doute le dévisageant anxieusement. A vrai dire aucun mot n’était en mesure d’exprimer ce qu'elle ressentait.  D'ailleurs, Serena n’était elle-même pas capable de décrypter tous ces sentiments qui n’ayant de cesse de l’assaillir de toute part : tendresse, confusion, crainte, admiration, doute… Toutefois, un seul prédominait : l'amour qui les avait réuni ce soir, imprévisible et déconcertant, enivrant et sensationnel.


© charney

Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: ✤ love me if you dare ✤ love me if you dare - Page 2 EmptyJeu 31 Oct - 6:15




SERENA & VITALY
Love me if you dare.

Comme je m'en étais douté au son de la voix, c'était bien Katherine Livingston elle même, qui venait d'entrer chez Serena. Si j'ignorais totalement le pourquoi de sa présence et si j'étais bien conscient du fait que je n'étais pas vraiment supposé être là, j'eus quand même la politesse de venir la saluer. Plus par courtoisie que par réelle envie. Non pas que je ne l'appréciais pas -au contraire-. Mais j'aurais nettement préféré pouvoir garder mon épouse dans son lit, pour le restant de la soirée et de la nuit à venir, sans interruption de ce genre. Mais je me voyais difficilement faire le moindre commentaire à ce sujet. Je faisais donc parfaitement mine de rien, quand je les rejoignis toutes les deux. « Merveilleusement bien depuis quelques secondes, je vous remercie. » Le sourire jusqu'alors présent sur mes lèvres, vacilla quelque peu à cette réponse. Bien depuis quelques secondes ? Depuis qu'elle était ici ? Ou depuis que j'étais ... Non, ça ne pouvait rien avoir à voir avec moi. Elle m'appréciait, oui. Mais pas à ce point là non plus. Enfin pas que je sache. Je lançai tout de même un regard pour le moins décontenancé, à Serena. Celle ci, fixant sa mère du regard, glissa sa main dans la mienne. Et je ne me fis pas prier pour entremêler mes doigts aux siens, en douceur. « Nous étions en train d’y travailler et … » Je du pincer fortement les lèvres, pour ne pas laisser échapper un rire amusé devant ses tentatives d'explication, vaines. Vaines, parce qu'elles étaient carrément fausses. Même si le but premier de notre présence ici, était bel et bien de parler de mon bouquin. Toute la situation était quand même vachement croquignolesque. Le couple séparé tout juste en train de se rabibocher, interrompu par la mère de l'épouse, apparemment trop curieuse et ... Et d'autres trucs assez étranges auxquels je n'avais franchement pas envie de penser. C'était juste trop ... Euh oui, dégoûtant. Je préférais me concentrer sur Serena et le fait que sa main était douce, chaude et délicate dans la mienne. Constatation beaucoup plus plaisante ! Je du prendre sur moi pour ne pas lâcher un pur soupir de soulagement, quand ma belle mère se détourna enfin pour aller récupérer ses affaires. J'avais presque envie de dire qu'il était temps. Quand bien même elle venait tout juste d'arriver.

« Vitaly, ce fut comme toujours un réel plaisir de vous voir. Oh et pendant que j’y pense, ne prévoyez rien pour les fêtes de fin d’année. Je vous veux sous mon sapin ! » Sous son sapin ? Pourquoi sous son sapin ? J'eus un semblant de sourire, hésitant entre être amusé par ses propos et m'en outrer. Enfin pas vraiment outré, puisque je ne savais comment le prendre. Les autres années, elle disait quelque chose comme "à notre table" ou autre du même genre. Mais sous son sapin ? Ne mettait-on pas les cadeaux sous le sapin de noël ? En toute logique, si. Alors à moins qu'elle ne me considère comme étant son cadeau ... Je ne voyais pas vraiment non. Et peut-être que je préférais encore ça ! Finalement, je lui offris un vague sourire et un gentil "à bientôt" avant qu'elle ne ferme la porte derrière elle et que je ne me tourne pour faire face à Serena, attendant de savoir si je venais de rêver ou si sa mère avait juste bel et bien prit un coup sur la tête. « J’ai terriblement honte. » Bon ... Apparemment, un truc vraiment bizarre venait bel et bien d'arriver. « Elle t’a … enfin tu … eurk… tu réalises que je risque de passer les quinze prochaines années de ma vie allongée sur le divan d’un psy ?» Si jusque là j'étais moi même très surpris, pour ne pas dire vraiment choqué, je ne pu m'empêcher de rire à gorge déployée devant la si légère exagération de Serena. N'en faisait-elle pas un peu trop là ? « C'était vraiment très bizarre ... D'ailleurs, je pense que je vais avoir besoin d'une place sur ledit divan moi aussi ... » Plaisantai-je en affichant un immense sourire. Mais mon amusement disparu pour laisser place à un désir évident et un bien être fou, quand elle vint se loger contre moi, enrouler ses bras autour de ma taille et m'embrasser en douceur. Je ne me fis pas prier pour lui répondre avec tout autant de lenteur, sans la quitter une seule fois du regard. « Rassure-moi, tu n’as pas l’intention de t’en aller ? » Un nouveau sourire se logea sur mes lèvres et je glissai mes mains sur ses reins pour l'attirer doucement mais fermement à moi. « Je n'sais pas ... Tout dépend de ce que tu as à me proposer ... Une partie de Monopoly peut-être ? » Emis-je pour la taquiner, avant de déposer un nouveau baiser sur ses lèvres. Et aussi soudainement, je me détachai d'elle pour l'attraper par les hanches, la soulever et la flanquer sur mon épaule. Pour ensuite filer direction sa chambre et la laisser tomber sur son lit, en affichant un sourire des plus fiers.

FICHE ET CODES PAR EPISKEY.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: ✤ love me if you dare ✤ love me if you dare - Page 2 EmptyDim 3 Nov - 13:51



Love me if you dare
L’intervention déstabilisante de Katherine la laissa perplexe durant un long moment. Serena ne comprenait vraiment pas ce qui venait de se passer et encore moins ce que sa mère avait voulu insinuer au travers de ses propos d’un goût douteux. Préférant relativiser la situation, l’éditrice préférait se dire qu’il ne s’agissait peut-être que d’une erreur d’interprétation. Après tout, elle ne se rappelait pas avoir déjà vu sa mère se comporter ainsi et encore moins en présence de Vitaly. La remarque de ce dernier la tira de ses pensées tout en la faisant sourire de bon cœur. Partager le même divan que lui ? Voilà qui devenait intéressant … Voilà comment en l’espace de quelques secondes ils parvinrent à retrouver cette complicité qui semblait aussi évidente qu’autrefois. Ils étaient à nouveau prisonniers de ce petit monde infranchissable et n’appartenant qu’à eux. Serena n’avait besoin de rien d’autre pour se sentir vivante. « Hey !! Tu triches !! » Un élan de protestation mêlé à un rire enfantin lui échappa tandis qu’elle se retrouva flanquée sur l’épaule de Vit’ qui l’entraina vers le lieu de tous leurs péchés. Quand elle se retrouva de nouveau sur son lit, Serena arborait un regard malicieux, se mordillant la lèvre inférieure sans même s’en apercevoir. « Quel dommage, je n’ai pas joué au Monopoly depuis mes douze ans et je ne dispose d’aucun jeu de société … tu penses qu’on pourra trouver un moyen efficace de passer le temps ?» Sans le quitter des yeux, elle pencha légèrement la tête sur le côté, bien trop perturbée à l’idée de se retrouver de nouveau ici, lieu d’un souvenir encore bien trop frais et longtemps convoité. Son regard était devenu brillant, empli de désir, trahissant manifestement la foule de sentiments qu’elle ne parvenait plus à contrôler. Depuis combien de temps Vit’ était-il devenu une telle obsession ? Elle n’aurait su le dire, mais la réalité de cet instant la plongeait dans un état second. Un état merveilleusement délicieux qu’elle n’avait pas connu depuis une éternité. La tentation s’emparant d’elle, Serena se permit de lever légèrement son visage pour atteindre le doux fruit défendu représenté par les lèvres de l’écrivain. A croire qu’elle ne pouvait toujours pas s’empêcher de le toucher, de l’embrasser … Non, c’était impossible. La jeune femme était persuadée qu’elle aurait dû s’inquiéter du bien être qu’une telle situation lui procurait mais tout ceci n’avait plus aucune importance. Elle n’était plus vraiment elle-même, trop occupée à vouloir franchir de nouvelles limites. Encore et toujours. Après tout, ils n’étaient pas là pour essayer de faire preuve de contrôle, bien au contraire.

Serena laissa sa tête retomber délicatement contre le lit. Sa main droite glissa sur la nuque de Vit’ qu’elle caressa doucement tout en le regardant de manière à la fois énigmatique et sensuelle. « Alors …de quoi as-tu envie ? » Vaste question … de quoi avait-il envie maintenant ? Dans les jours à venir ? Les concernant ? Il était probable que sa question englobe tout cela sans qu’elle ne puisse le déclarer ouvertement. Alors autant se concentrer sur l’instant présent. C’était la meilleure chose à faire et ils semblaient en avoir conscience aussi bien l’un que l’autre. Se poser des questions ne servait strictement à rien et Serena n’était pas d’humeur à tenter de rationnaliser quoi que ce soit. Alors autant imaginer que sa question concernait ce qu’ils étaient en train de vivre et rien de plus. La tentation de lui voler un baiser, là, tout de suite commençait à redevenir vraiment insupportable. Elle se torturait elle-même en hésitant ainsi à reprendre possession de ses lèvres. Dans un même temps, sa main glissa de sa nuque à son dos, redessinant les lignes de son corps du bout des doigts, le contact de sa peau l’électrisant une fois encore. Non, elle n’avait vraiment pas envie de le laisser partir … elle savait trop ce que cela impliquait et elle préférait encore repousser cet instant. Tout ce qui semblait compter, c’était les minutes qu’ils auraient encore la possibilité de passer ensemble. Ça et rien d’autre. « Ne réfléchis pas trop…»



© charney

Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: ✤ love me if you dare ✤ love me if you dare - Page 2 EmptyLun 4 Nov - 0:24




SERENA & VITALY
Love me if you dare.

Je ne pouvais nier qu'il était vraiment très étrange pour moi de retrouver la complicité que j'avais jadis eus avec Serena, après tout ce qui était arrivé. Que ce soit entre nous ou entre sa soeur et moi. Le fait était que tout n'était pas aussi simple que ça pourrait sembler l'être. Deux ex qui réalisent qu'ils ont encore des choses à vivre ensemble, c'était une chose en soit, de pas trop choquante. Mais quand l'un des deux entretenait une autre relation en parallèle depuis de nombreux mois, c'était quand même une autre histoire. Ca rendait le tout beaucoup trop complexe. Et c'était le bazar dans lequel je me trouvais désormais. Et je réalisais que j'aimais les deux femmes. Pas de la même façon sans doute ... Mais je les aimais toutes les deux. Si je n'étais pas tombé amoureux de Lindsay, ça aurait été différent. Pareil si j'avais réellement cesser d'aimer Serena. Mais j'étais tout juste en train de prendre conscience que ... Non, ce n'était pas du tout le cas. Et c'était bien ce qui me mettait dans une situation des plus compliquées. « Hey !! Tu triches !! » Je ris franchement en laissant lourdement tomber Serena sur son lit. Tricher ? Moi ? Jamais ! Je ne voyais vraiment pas de quoi il était question. « Quel dommage, je n’ai pas joué au Monopoly depuis mes douze ans et je ne dispose d’aucun jeu de société … tu penses qu’on pourra trouver un moyen efficace de passer le temps ? » A ces mots, je fis la grimace. Un mélange de déception et d'incertitude. Comment pouvait-on ne pas avoir de jeu de société, hein ? Certes, j'en n'avais aucun, moi aussi. Puisque, de toute façon, nous n'avions jamais vraiment eus le temps d'avoir de telles activités tous les deux. Ce qui semblait aller de soit.

« Alors …de quoi as-tu envie ? » Sourire toujours présent aux lèvres, je posai mon front contre le sien et fermai un instant les yeux. Un soupir d'aise m'échappa, à la caresse de ses doigts sur ma nuque. Et je demeurai silencieux durant de longues secondes. La réponse me semblait si évidente à l'instant présent. C'était d'elle dont j'avais envie. Dans tous les sens du terme. Mais je changerais d'avis le jour suivant. Puis reviendrais à celui ci le jour d'après. Finalement, j'étais bien incapable de réfléchir tout à fait et d'arrêter un choix, une décision. « Ne réfléchis pas trop…» Voilà exactement la réflexion que j'étais en train de me faire. Que je ne devais pas trop réfléchir. Parce que je n'y arrivais de toute façon pas du tout. C'était presque épuisant de ramer de la sorte dans mes propres songes, à ne pas savoir que dire ni que faire. Alors en effet, c'était inutile que je fasse ça pour l'instant. J'aurais tout le temps par la suite, une fois qu'on serait physiquement séparés l'un de l'autre. Pour l'instant, toutes mes pensées tournaient autour d'elle et de nos échanges. Ce qui n'était peut-être pas la solution ... « Je suis bien incapable de réfléchir, pour l'instant, de toute façon ... » Soufflai-je d'une voix douce, en redressant la tête pour planter mon regard dans le sien. Et me penchai à nouveau, pour lui voler un tendre baiser, conservant ensuite mes lèvres contre les siennes. « Je sais juste que j'ai envie de toi ... » Dans quel sens du terme ? Tous ? Ou un seul. Je ne le savais pas moi même. « Et j'ai envie de manger également. Tu sais quand j'ai dis que je me prenais à manger chez le traiteur plutôt que de cuisiner ? J'ai oublié de préciser que ça, c'était quand je prenais le temps de manger. » Lâchai-je l'air de rien, en affichant un air le plus innocent possible.

FICHE ET CODES PAR EPISKEY.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: ✤ love me if you dare ✤ love me if you dare - Page 2 EmptyLun 4 Nov - 22:02



Love me if you dare

« Je suis bien incapable de réfléchir, pour l'instant, de toute façon ... » Serena était de nouveau prise au piège et une sensation apaisante vint l’envahir au contact de ses lèvres. Les profonds sentiments qu’elle éprouvait à son égard devenaient inextricablement et douloureusement liés aux réactions de son corps, mêlant amour et désir physique au point que cela en devenait presque insoutenable. « Je sais juste que j'ai envie de toi ... » Mon dieu que cette envie était réciproque ! Une foule de sentiments était palpable au moindre de leurs gestes et les messages qu’ils s’envoyaient étaient à la fois silencieux et teintés d’un désir inexplicable. Ne pas réfléchir. Surtout, ne pas réfléchir… « Et j'ai envie de manger également. Tu sais quand j'ai dis que je me prenais à manger chez le traiteur plutôt que de cuisiner ? J'ai oublié de préciser que ça, c'était quand je prenais le temps de manger. » Délicatement, elle laissa ses doigts continuer leur tendre chemin sur la nuque de Vitaly et dans ses cheveux. Serena semblait perplexe. Ses aveux ne l’enchantaient guère, elle n’aimait pas savoir qu’il négligeait ce genre de détails. Et puis … si elle l’avait toujours trouvé touchant d’une certaine manière, ce sentiment ne faisait que se confirmer à nouveau. Se cambrant légèrement, elle lui vola un nouveau baiser. Elle savait qu’il préfèrerait sans doute qu’elle ne dise rien, d’où le fait qu’elle préféra s’abstenir de lui avouer qu’elle l’aimait sans doute bien plus en cet instant qu’elle ne l’avait jamais aimé auparavant. C’est dire. « Tu sais que je n’aime pas ça … » Pouvaient en témoigner toutes les fois où elle s’était évertuée à lui préparer à manger, y compris lorsqu’il s’enfermait pour écrire durant des heures, touchant à peine à son dîner. Ses doigts repoussèrent délicatement les cheveux sur son front sans qu’elle ne le quitte des yeux un seul instant. A croire qu’il était susceptible de disparaitre dans la seconde. « Et comme tu l’imagines, je refuse de te laisser mourir de faim. Je n’ai besoin que de quelques minutes pour nous préparer quelque chose. Chinois, ça te va ? D’autant que tu as besoin de reprendre des forces pour la suite … »  murmura-t-elle, un sourire mutin aux lèvres tandis que leurs corps étaient désormais entremêlés, à se fondre l’un contre l’autre comme une véritable évidence. Se défaire de cette étreinte n’était pas chose aisée mais Serena finit toutefois par s’y résoudre. Elle déposa une main sur le torse de Vit’, le repoussant délicatement tout en scellant de nouveau leurs lèvres. Dès qu’elle fut en mesure de se lever, la jeune femme se dirigea vers la cuisine et comme toujours, se débrouilla pour préparer un repas digne de ce nom en un temps record.

Serena avait misé sur une assiette composée d’une salade contenant tout ce qu’il y avait de plus savoureux en matière de légumes et de fruits secs, assortis d’une délicieuse vinaigrette à l’huile d’olive et au vinaigre de champagne. Elle accompagna le tout de quelques nems faits maison, servis avec du riz cantonnais et un bol de nouilles chinoises. Toujours simplement vêtue de la chemise de Vit’, elle alla le rejoindre dans le salon après un lapse de temps extrêmement raisonnable et déposa le tout devant lui tout en déposant un baiser sur sa joue. Pour sa part, elle allait se contenter d’une assiette plus sobre. Comment avait-elle pu préparer tout ça en seulement quelques minutes ? « Vin devait passer ce soir mais il a eu un contre temps… » Ce qui en un sens, était une bonne chose. Ça lui avait permis de préparer un super repas sans pour autant savoir qu’elle le partagerait avec l’homme qu’elle aimait et non avec son meilleur ami. Avant de s’asseoir, la jeune femme alla chercher une bouteille de vin et deux verres. Elle tendit la bouteille à Vit’ afin qu’il se charge de la déboucher car dans ce domaine, Serena avait deux mains gauches. « J’ai prévu de la glace pour le dessert … mais puisque tu avais envie de moi, on pourra trouver une manière plus … intense de la déguster.» Son expression angélique se ponctua d’un sourire fort explicite. Serena demeura ensuite silencieuse durant quelques secondes avant d’enchainer avec cette timidité enfantine et touchante. « Y’a pas que ta chemise … toutes les nuits, je continue de chercher ta main durant mon sommeil et comme je ne la trouve pas, ça fini par me réveiller. Je me surprends parfois à t’attendre comme avant … ou à t’écrire un message dans la journée… c’est idiot, je sais.» Si le papillon vole vers la douce lumière qui l’attire, c’est seulement parce qu’il ignore que le feu peut le brûler…


© charney

Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: ✤ love me if you dare ✤ love me if you dare - Page 2 EmptyMer 6 Nov - 22:16




SERENA & VITALY
Love me if you dare.

L'instant présent semblait être figé. Un moment de pur plaisir que nous n'avions de cesse de partager tous les deux, rien qu'à deux. Nous en profitions comme si c'était la dernière occasion que nous avions de partager quelque chose. Et dans le fond, c'était peut-être bien le cas. Si elle, elle ignorait totalement pourquoi ça serait le cas, de mon côté j'en étais bien conscient. Je l'aimais toujours, oui, maintenant j'en étais certain. Mais je savais également que j'aimais sa cadette. Ce qui rendait le tout incroyablement compliqué. Bien trop à mon goût en tout cas. Mais l'instant présent avait un goût de simplicité et de légèreté. Raison pour laquelle, sans doute, je finis par avouer ouvertement que j'oubliais parfois -très souvent en réalité- de me nourrir, depuis qu'elle était partie. Je n'avais aucunement la motivation de me faire à manger, il était vrai. Et puis je l'oubliais, tout simplement. Quand je bossais trop, je ne voyais pas l'heure qui passait. Et quand je relevais la tête, c'était pour constater qu'il était temps de me coucher. Ce que je faisais donc, l'estomac vide. « Tu sais que je n’aime pas ça … » Oh oui, je le savais parfaitement ça. Après tout, c'était elle qui se chargeait, pour moi, de me rappeler quand j'étais supposé m'arrêter de travailler pour manger un bout. Il lui arrivait même, parfois, de m'envoyer mails ou sms, quand j'étais au bureau, pour s'assurer que j'avais fais une pause pour manger. Si ce n'était pas le cas, elle me passait un sacré savon. Plutôt mérité, je devais bien lui reconnaître au moins ça ... Et au final, ça arrivait quand même assez souvent que je lui avoue que, non, je n'avais toujours pas mangé. Du coup ... Eh bien elle "m'engueulait" assez régulièrement. Et au final, tant pis pour moi. « Et comme tu l’imagines, je refuse de te laisser mourir de faim. Je n’ai besoin que de quelques minutes pour nous préparer quelque chose. Chinois, ça te va ? D’autant que tu as besoin de reprendre des forces pour la suite … » Au sous-entendu plus qu'évident, qu'elle venait de me lâcher, je ne pu retenir un léger rire amusé. Avant de l'étudier du regard, de la tête aux pieds. Oh, j'avais hâte de découvrir la suite. Et ce, quand bien même je n'avais aucun mal à en deviner la teneur. Et pour le coup, j'étais vraiment sûr de moi sur le sujet.

« Chinois, français ou mexicain, peu m'importe. Je crois que je pourrais manger n'importe quoi là. Tant que ça m'aide à retrouver des forces pour les heures à venir ... » Rebondis-je finalement, en affichant un sourire en coin des plus désarmants, avant de répondre à son baiser puis la laisser filer bien à contre coeur. Quittant à mon tour la chambre, j'allais me laisser tomber sur le canapé de son salon, en l'attendant. Un retour qui se fit d'ailleurs assez rapidement, pour mon plus grand plaisir. J'arquai les sourcils devant toute la nourriture qu'elle déposa sur la table devant nous et posai un regard surpris sur elle. « Vin devait passer ce soir mais il a eu un contre temps… » Oh en effet, je comprenais bien mieux le comment du pourquoi là. « Je suis heureux qu'il ait eut un contre temps alors. Parce que je t'ai pour moi seul. Et que, en plus de ça, c'est moi qui profite du repas. » Remarquai-je l'air de rien, en souriant en coin. Je récupérai ensuite la bouteille qu'elle me tendait, et l'ouvris en moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire. Avant de remplir nos deux verres et reposer la bouteille sur la table. « J’ai prévu de la glace pour le dessert … mais puisque tu avais envie de moi, on pourra trouver une manière plus … intense de la déguster.» Si j'avais eus quelque chose en bouche, sans doute me serais-je étouffé avec, tant je fus surpris par l'annonce de Serena. Celle là, je ne m'y attendais vraiment pas. « En voilà une idée intéressante ... » Répondis-je doucement. Et c'était peu dire en fait. « Y’a pas que ta chemise … toutes les nuits, je continue de chercher ta main durant mon sommeil et comme je ne la trouve pas, ça fini par me réveiller. Je me surprends parfois à t’attendre comme avant … ou à t’écrire un message dans la journée… c’est idiot, je sais.» Regard songeur posé sur elle, je pris le temps de l'observer longuement, avant de tendre une main vers elle pour l'attirer contre moi et la prendre ensuite dans mes bras. Soupirant d'aise, j'enfouis mon visage dans son cou en laissant mes doigts courir dans son dos, en une caresse légère. « Je ne sais pas si je suis bien mieux dans mon genre. J'ai carrément changé de chambre. J'ai, ainsi, moins le réflexe de me demander où tu es passée quand je vais me coucher ou quand je me réveille. »

FICHE ET CODES PAR EPISKEY.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: ✤ love me if you dare ✤ love me if you dare - Page 2 EmptyJeu 7 Nov - 20:18



Love me if you dare
Voilà un épineux sujet sur lequel la jeune femme n’aurait peut-être pas dû s’épancher. C’était sans doute déplacé de sa part de faire preuve d’une telle authenticité. Nerveusement, Serena se mordit la lèvre inférieure tout en s’attendant à quelques remontrances de la part de Vitaly. Elle n’aurait peut-être pas dû se montrer si sincère. Mais que pouvait-elle y faire ? Son cœur qu’elle préservait de toute attache ne lui appartenait plus, elle l’avait offert une fois de plus et sans hésiter à cet homme incroyable dont elle était tombée amoureuse bien des années plus tôt. Ne pas souffrir, ne pas le perdre. Elle allait devoir revivre avec cette crainte, alors qu’elle s’était fait la promesse de ne plus y être confrontée suite à leur séparation. Timidement, elle osa de nouveau croiser son regard à l’instant même où elle le vit tendre une main dans sa direction. En moins de temps qu’il n’en fait pour comprendre, Serena se retrouva dans ses bras, ferma les yeux à son contact et frissonna en sentant ses mains sur elle. Son corps, si réceptif, se délectait du moindre effleurement entre leurs peaux… c’était divin. « Je ne sais pas si je suis bien mieux dans mon genre. J'ai carrément changé de chambre. J'ai, ainsi, moins le réflexe de me demander où tu es passée quand je vais me coucher ou quand je me réveille. » Vraiment ? A son tour, elle l’observa longuement. L’espace de quelques secondes, elle se sentit honteuse d’avoir pu penser qu’elle avait été la seule à souffrir dans l’histoire. Délicatement, elle glissa une main dans ses cheveux et déposa un baiser sur son front. Comment résister au charme insolent de Vitaly ? A cette fragilité qu’elle était sans doute la seule capable de cerner ? A cette passion étincelant dans ses prunelles azur et à ce sourire enjôleur et tendre qui la faisait fondre depuis toujours ? « Ca me manque de ne plus te regarder dormir …» L’observait-elle longtemps avant qu’il se réveille ? Inutile de ruser, elle faisait cela pratiquement chaque matin. « Toutes tes petites manies me manquent, y compris celles qui m’agaçaient le plus. Oh bon sang ! Comme quand je suis en train de lire et que tu fais cliqueter ton stylo sous prétexte que tu réfléchis !! » Serena haussa les yeux au ciel avec amusement, se mit à rire et sans attendre sa réponse, posa ses lèvres sur les siennes, les happa l’une après l’autre, les mordilla malicieusement avant de l’embrasser à perdre haleine. Une fois de plus, elle s’abandonna à ce désir incroyable qui dévorait dans ses flammes ardentes, ses dernières réticences et toutes ses bonnes résolutions. Elle s’était jurée d’essayer de passer à autre chose. C’était impossible : comment pourrait-elle oublier Vit’ alors qu’il était une part d’elle-même ? Tout était en train de lui échapper, son corps, mais surtout son cœur. Ce soir, elle s’abandonnait à lui sans retenue, sans modération et en lui accordant, chose rare, toute sa confiance.

Hélas, Serena n’avait que trop conscience de l’aspect dévastateur de leur amour… Vit’ avait raison ; s’ils étaient si vrais l’un envers l’autre, c’est uniquement car ils n’avaient plus rien à perdre désormais. Alors peut-être que c’était mieux ainsi… STOP SERENA !! Arrête de réfléchir !! Se détachant de ses lèvres, elle plaqua doucement son front contre le sien, caressant sa joue d’un revers de main. Elle se retenait de lui dire toutes ces choses qu’il pourrait deviner dans son regard, à commencer par cet amour incommensurable qu’elle lui portait. « C’était vraiment incroyable ce soir. » Oh oui, ça l’était !! Et ce n’était qu’un préambule … Serena savait qu’elle n’était plus son épouse … du moins, plus pour bien longtemps. « Si ce moment doit être unique alors autant en profiter comme il se doit … je te veux sur cet élégant canapé, contre ce mûr, assise, ou même allongée sur cette table… A ton bon plaisir, Vitaly.» murmura-t-elle doucement, savourant la résonance de son prénom dans sa bouche. Car de toute façon c'est ainsi qu'elle voulait finir la nuit, nue entre ses bras, elle souhaitait s'abandonner à ce désir présomptueux, elle, qui avait pour habitude de se vanter de maîtriser ses émotions. Une fois de plus, Serena était contrainte de déposer les armes aux pieds de cet homme si troublant, conquise par son charme et par tout ce qu’il représente à ses yeux. Mais malgré le désir s’épanouissant au creux de ses reins, elle resta sage, tant pis pour son envie de poursuivre ses caresses, de l'aimer à nouveau ... Ainsi, elle se redressa, sourire malicieux aux lèvres tout en désignant son assiette. « Mange, ça va refroidir.»Elle s’éloigna jusqu’à ne tenir plus que le bout de ses doigts entre ses mains qu’elle relacha avant de prendre place face à lui. « Et si toutefois tu as envie de te réveiller auprès de moi un beau matin et bien … je peux toujours te laisser un double des clés de l’appartement …»


© charney

Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: ✤ love me if you dare ✤ love me if you dare - Page 2 EmptyMer 13 Nov - 22:59




SERENA & VITALY
Love me if you dare.

Parler de notre vie depuis notre séparation, n'était pas la chose la plus logique qui soit sans doute. A vrai dire, je me demandais si on ne se faisait pas plus de mal qu'autre chose, avec un tel sujet de conversation. Ou bien c'était peut être tout le contraire. Ca nous évitait de nous morfondre l'un et l'autre de notre côté. Le faire à deux était un peu plus réconfortant dans le fond. Même si je ne mettrais pas ma main à couper non plus ... En tout cas, je trouvais presque normal de lui avouer que j'étais incapable de dormir dans la chambre conjugale, sans elle. Ca me semblait beaucoup trop étrange. Alors je ne le faisais tout simplement pas. Un sourire étira mes lèvres quand elle glissa sa main dans mes cheveux et je fermai les yeux quand elle vint déposer un tendre baiser sur mon front. « Ca me manque de ne plus te regarder dormir …» Souriant de plus bel, je rouvris les yeux pour la regarder en arquant un sourcil. « Parce que tu me regardes dormir ? » Demandai-je avec surprise. Parce que, en effet, je l'ignorais parfaitement. En même temps, je ne voyais pas bien comment j'aurais pu m'en rendre compte, alors que justement ... Si elle me regardait dormir, je ne pouvais qu'être inconscient de ça au moment où ça arrivait. Le contraire serait pour le moins étrange. « Toutes tes petites manies me manquent, y compris celles qui m’agaçaient le plus. Oh bon sang ! Comme quand je suis en train de lire et que tu fais cliqueter ton stylo sous prétexte que tu réfléchis !! » Cette fois ci, je ris de bon coeur, en lui lançant un regard le plus innocent possible. Ca par contre, j'en étais parfaitement conscient. Et je devais bien reconnaître que je faisais parfois exprès. Juste parce que j'adorais la taquiner et la voir sortir de ses gonds à un moment donné. Moi méchant ? Non pas du tout. Ce n'était pas non plus si horrible que ça quand même comme comportement, si ? Rhô, rien qu'une taquinerie de ma part. Et je la soupçonnais de s'en être déjà rendue compte. « Et ça je n'y peux rien. Je ne m'en rends même pas compte ! » Prétextai-je vivement. Alors même qu'il lui était arrivé de lever un regard excédé dans ma direction, pour se rendre compte que je la regardais depuis un petit moment, un sourire amusé au coin des lèvres.

Parce que oui, j'adorais l'observer pendant qu'elle montait lentement mais sûrement en pression. Encore une fois, mes paupières se baissèrent presque d'elles mêmes, quand elle logea son front contre le mien, une main sur ma joue. Je soupirai d'aise et glissai ma propre main sur sa nuque pour la maintenir tout contre moi. « C’était vraiment incroyable ce soir. » Quel euphémisme. Pour toute réponse, je laissai échapper un doux soupir de véritable contentement. Plus qu'incroyable. Ca avait été incroyablement parfait. Et si ça ne tenait qu'à moi, ça ne prendrait pas fin de la sorte. Pas ce soir. Je n'avais plus envie de l'avoir loin de moi. J'avais besoin d'elle à mes côtés. Véritablement ... Même si je ne m'en rendais compte que maintenant, alors que nous étions finalement en train de nous séparer. « Si ce moment doit être unique alors autant en profiter comme il se doit … je te veux sur cet élégant canapé, contre ce mûr, assise, ou même allongée sur cette table… A ton bon plaisir, Vitaly. » De surprise, je rouvris les yeux et reculai le visage pour la regarder. Si c'était sa façon à elle, de me mettre des pensées toutes plus érotiques les unes que les autres, en tête, elle y parvenait sans la moindre difficulté. Et si ce n'était pas son but ... Eh bien c'était quand même en train d'arriver, là, tout de suite, dans mon esprit de pervers. Mais contre toute attente, elle se recula légèrement. « Mange, ça va refroidir.» Je plissai le nez en lui lançant un regard dubitatif. « Je suis censé avoir faim de nourriture là ... ? » Demandai-je sur un ton excessivement boudeur. « Et si toutefois tu as envie de te réveiller auprès de moi un beau matin et bien … je peux toujours te laisser un double des clés de l’appartement …» Vraiment ? J'arquai légèrement les sourcils de surprise, avant de sourire. « Vraiment ? Ca veut dire que je pourrai entrer ici de jour comme de nuit, n'importe quel jour ? » Demandai-je en souriant en coin. Avant de me décider à faire honneur à son repas. Si vraiment nous passions la nuit à tester notre endurance, il était préférable que je prenne des forces avant ça. Ce que je fis donc sans me faire prier, prenant grand plaisir à manger ce qu'elle avait préparé. Elle était une incroyable cuisinière, ce n'était pas nouveau. « Hmmm ... J'avais oublié combien c'était bon de manger du fait maison. » Remarquai-je en laissant échapper un véritable gémissement de contentement.

FICHE ET CODES PAR EPISKEY.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: ✤ love me if you dare ✤ love me if you dare - Page 2 EmptyDim 17 Nov - 13:35



Love me if you dare
Coupable, la jeune femme se pinça les lèvres. Elle se sentait toujours mal à l’aise avec ce genre d’aveux, même si en soi, ce n’était pas un crime que d’aimer le regarder dormir. « Tu ne sauras jamais combien de temps j’ai passé à te regarder dormir. Hum… disons juste quelques secondes, peut-être minutes … Vraiment pas longtemps. Trois fois rien, en réalité.» Un sourire malicieux se dessina sur ses lèvres vermeilles tandis que son regard se faisait à la fois doux et tendre. Rapidement, elle évalua le temps qu’elle avait passé à le regarder dormir et de toute évidence, cela ne se résumait pas à quelques secondes … Mais quel qu’eut été le nombre de minutes qu’elle avait passé à le contempler, elle estimait ne pas en avoir eu assez. Serena se souvenait de la sensation de plénitude qui l’envahissait lorsque ses yeux s’ouvraient sur le beau visage de Vitaly, encore endormi et auréolé d’une clarté limpide. Il était vraiment magnifique. Et elle, complètement sous le charme. Elle aimait se rassasier de ce tableau superbe, toujours avec cette délicieuse tension s’installant au creux de son ventre. Un peu comme celle qu’elle éprouvait en cet instant. D’ailleurs, elle ne tarda pas à lui faire entendre quelles étaient ses intentions pour le reste de la soirée. Autant dire que la toute sage et innocente Serena cachait bien son jeu. Vit’ était d’ailleurs le seul à connaitre cet aspect disons plus « osé » de sa personnalité. « Je suis censé avoir faim de nourriture là ... ? » Malicieusement, elle haussa les épaules tout en esquissant un sourire provocant. Elle le regarda. Il la regarda. Son regard la rendit aussitôt brûlante, probablement car il avait le même éclat fiévreux que le sien. Quelque chose se passa, un instant d’entente absolue et avant de comprendre ce qui se passait, elle se mit à rire. « Même les dieux du sexe ont besoin de reprendre des forces. » Se mordillant la lèvre pour ne pas se laisser échapper un nouveau rire cristallin, la jolie blonde ne tarda pas à retrouver sa place initiale et à porter son verre de vin à ses lèvres. Sa langue était-elle en train de se délier sous l’effet grisant du divin nectar ? Possible… Toujours est-il qu’elle n’hésita pas à lui faire part d’une proposition inattendue. Serena était clairement en train de lui faire entendre qu’il pouvait désormais venir chez elle quand il le souhaitait. Nuit et jour. « Vraiment ? Ca veut dire que je pourrai entrer ici de jour comme de nuit, n'importe quel jour ? » Elle acquiesça. L’idée était excitante. Serena imaginait déjà le sentir glisser dans ses draps quand elle ne s’y attendait pas… ou bien sa frustration lorsqu’elle passerait la nuit à l’attendre alors qu’il n’avait aucune intention de venir. L’inattendu rendait la chose palpitante et excessivement plaisante. « C’est à peu près l’idée, en effet. Oh mais … rien ne t’empêche de venir me rendre visite au bureau si tu préfères… entre deux rendez-vous, je trouverai toujours le temps de te recevoir … » Sous la table, elle glissa son pied le long de la jambe de Vit’, remontant dangereusement en une intime provocation. « Sans compter que je garde d’excellents souvenirs de certaines de nos rencontres professionnelles.» Car oui, fut une époque où ils étaient réellement complices. Un peu comme c’était le cas ce soir. Serena se demanda un petit moment jusqu’où irait son audace, mais sécurisée par la présence de Vit’, elle sentit qu’elle pouvait tout oser.

De l’autre côté des fenêtres, la nuit était d’un noir d’encre, sans la moindre étoile pour éclairer le ciel. Il s’agissait là d’une obscurité compacte qui lui donnait la vague impression de se trouver au cœur d’un immense cocon. L’illusion d’être les seules créatures sur terre était totale et Serena ne se souvenait pas s’être déjà sentie à ce point au diapason avec Vit’. C’était étrange et plaisant à la fois. « Hmmm ... J'avais oublié combien c'était bon de manger du fait maison. » Avec toute la délicatesse qui la caractérisait si bien, la jeune femme porta son verre de vin à ses lèvres et en savoura une exquise gorgée avant de replonger son regard dans le sien, un léger sourire en coin. « Je t’en prie, évite de gémir de la sorte. C’est totalement inapproprié avec les pensées qui m’obsèdent depuis le début de la soirée. Et puis tu veux dire que tu avais oublié combien il était bon de manger du fait maison ou bien de manger du made by Serena ?» Encore une fois, elle ne put s’empêcher de sourire avec un amusement non dissimulé. C’était plaisant de savoir qu’il aimait ce qu’elle cuisinait. Baissant le regard, elle se pinça les lèvres et hésita quelques secondes avant de se lancer : « Hum, Vit’ ? On est quoi au juste ? Je veux dire … d’ici quelques semaines nous ne serons plus mariés et … enfin … si on continue quand même à se voir … ça fait de moi … ta maitresse ? Enfin sauf si on arrête de se voir après ça, bien entendu. » Ce n’était pas ce qu’elle souhaitait, naturellement. Mais elle ignorait totalement si ce sentiment était réciproque ou pas.


© charney

Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: ✤ love me if you dare ✤ love me if you dare - Page 2 EmptyDim 17 Nov - 17:24




SERENA & VITALY
Love me if you dare.

Apprendre qu'il était arrivé à Serena de me regarder dormir, ne me surprenait vraiment qu'à moitié. Le fait était qu'elle m'avait déjà dit et répété combien elle pouvait m'aimer. Et ces sentiments pouvaient très largement expliquer pour quelle raison elle pourrait bien me regarder dormir. Je ne fus donc pas complètement surpris. Légèrement amusé, ça oui par contre. « Tu ne sauras jamais combien de temps j’ai passé à te regarder dormir. Hum… disons juste quelques secondes, peut-être minutes … Vraiment pas longtemps. Trois fois rien, en réalité. » Je fronçai quelque peu les sourcils pour l'observer avec grande attention. Comme si j'étais en mesure de lire dans ses pensées. Alors que, pour sûr, je n'avais pas encore ce don. Surtout que Serena n'était pas si simple à déchiffrer quand elle se mettait à vouloir dissimuler le fin mot de ses pensées et de ses émotions. « Tu sais ... Si c'est deux minutes toutes les cinq minutes pendant une heure, toutes les nuits, c'est énorme quand même ... » La taquinai-je en tentant de garder mon sérieux le plus possible. Je du finalement me pincer les lèvres pour ne pas rire et foutre en l'air mon sérieux. J'aimais la taquiner. Enfin, c'était le cas durant nos premiers mois, premières années, de relation. Par la suite, on avait un peu trop perdu tout ça. Pour ne laisser place qu'à une routine réelle et ennuyeuse. Mais nous étions en train de retrouver cette complicité qui avait été étouffée par notre vie trop prenante. Elle même était à nouveau ... Tellement elle. Pour mon plus grand bonheur d'ailleurs ! Ainsi était-elle ouvertement en train de me provoquer. Jusqu'à me faire oublier que, oui, j'avais faim. Mais plus faim de nourriture ou de sa petite personne ? Là était toute la question. Je n'étais pas capable de faire un choix pour ma part. « Même les dieux du sexe ont besoin de reprendre des forces. » Ce fut donc elle qui me fit sortir de ma rêverie, avec cette remarque on ne peut plus judicieuse. Je levai les yeux au ciel, plus pour dire qu'autre chose. Encore une fois, je fus coupé dans mon élan par sa proposition parfaitement inattendue. Elle voulait donc que j'ai un double des clés de son appartement. Alors que nous étions séparés ? Enfin, je n'étais même plus certain de ça à l'heure actuelle, alors que nous fricotions ensemble comme deux ado qui connaissaient leur premier émoi amoureux. « C’est à peu près l’idée, en effet. Oh mais … rien ne t’empêche de venir me rendre visite au bureau si tu préfères… entre deux rendez-vous, je trouverai toujours le temps de te recevoir … Sans compter que je garde d’excellents souvenirs de certaines de nos rencontres professionnelles. »

Elle ne s'interrompit que le temps de glisser un pied le long de l'une de mes jambes, avec provocation. Qui eut au moins le mérite de me faire réagir, puisque je me figeai et me redressai droit comme un i, en lui lançant un regard de vague reproche. Bordel. Bordel. Bo... Bon sang ! Je fus presque soulagé quand elle ôta finalement son pied. Cette caresse provocatrice, ajoutée aux souvenirs de "rencontres professionnelles" qui m'assaillirent, ça eut le don de me rendre totalement dingue sur le coup. Je pinçai à nouveau les lèvres. Cette fois ci, pour me retenir de lui sauter littéralement dessus. J'avais oublié le pouvoir qu'elle avait sur moi. « J'aime bien l'idée de pouvoir venir te voir ici, ou à ton bureau. Comme bon me semblera ... » Lui fis-je remarquer, avant d'entamer mon repas qui eut le don de me faire lourdement gémir de plaisir. « Je t’en prie, évite de gémir de la sorte. C’est totalement inapproprié avec les pensées qui m’obsèdent depuis le début de la soirée. Et puis tu veux dire que tu avais oublié combien il était bon de manger du fait maison ou bien de manger du made by Serena ? » Je souris à sa première remarque, mais me contentai de hausser les épaules. Mais pour lui montrer que c'était on ne peut plus voulu, je laissai échapper un bref grognement de plaisir en prenant une nouvelle bouchée. « Le fait maison a toujours été du 'made by Serena', pour moi. » Remarquai-je pourtant avec un réel sérieux. Parce que oui, Serena c'était ma maison. Où elle était, j'étais chez ... moi ... Constat qui me fit hésiter durant quelques secondes. Mais je tentai de ne rien en montrer et poursuivit tranquillement mon repas, jusqu'à me rassasier pour de bon. « Hum, Vit’ ? On est quoi au juste ? Je veux dire … d’ici quelques semaines nous ne serons plus mariés et … enfin … si on continue quand même à se voir … ça fait de moi … ta maitresse ? Enfin sauf si on arrête de se voir après ça, bien entendu. » Maîtresse ? Ce mot dans sa bouche manqua me faire m'étouffer avec ma dernière bouchée de riz. Merde. « Maî... Serena ... Tu ne seras jamais ma ... C'est un terme ... Non ! » Marmonnai-je en buvant une gorgée de vin pour tenter de me remettre de mes émotions. Je soupirai ensuite longuement, avant de poser les yeux sur elle. Et puis me penchai pour attraper l'une de ses mains, la forcer à se relever puis l'attirai à moi pour qu'elle s'installe à califourchon sur mes cuisses. « Je ne sais pas vraiment où nous sommes en train d'aller ... Je sais seulement que l'idée de te perdre, ne m'avait jamais semblé aussi insupportable qu'en cet instant ... »

FICHE ET CODES PAR EPISKEY.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: ✤ love me if you dare ✤ love me if you dare - Page 2 EmptyDim 17 Nov - 22:05



Love me if you dare
« Maî... Serena ... Tu ne seras jamais ma ... C'est un terme ... Non ! » Tout en le dévisageant, elle haussa nonchalamment les épaules. Pourquoi pas ? Si leur relation se limitait seulement à passer quelques nuits mouvementées ensemble, Serena ne voyait pas trop quel autre terme serait susceptible de convenir. Oh, si … il y en avait un, en effet. Mais il était fort peu élogieux pour sa personne. « Pour tout dire, un terme beaucoup moins raffiné m’a traversé l’esprit mais je n’ai pas vraiment eu l’audace de le prononcer. » Serena esquissa un nouveau sourire même si dans le fond, cela n’avait rien de plaisant d’imaginer qu’elle pourrait devenir ce genre de personne. Car s’ils n’étaient plus en couple, cela signifiait bien que chacun était libre de ses mouvements et de fait, l'idée qu’il puisse fréquenter une autre femme n’était donc pas à exclure. Partant de ce constat, elle devenait donc sa … maîtresse ? Son coup d’un soir ? Une vulgaire trainée, peut-être ? Oh mon dieu, pas elle. Elle n’était pas ce genre de femme. Alors qu’était-elle au juste ? Sans compter que Serena avait tendance à avoir un tempérament relativement exclusif envers Vit’ et imaginer le partager avec une autre femme n’était pas envisageable un seul instant. Pourtant, cela risquait d’arriver si elle n’était rien de plus que … « ça ». En proie à toutes ces questions, l’éditrice sortit de ses pensées lorsqu’elle sentit que Vitaly s’emparait de l’une de ses mains pour l’attirer vers lui, ce qui n’était pas pour lui déplaire. D’ailleurs, c’était incroyable de constater à quel point çà lui semblait vital d’être dans ses bras. A califourchon sur ses cuisses, elle laissa son regard passer de celui de Vit’ à ses lèvres et inversement. « Je ne sais pas vraiment où nous sommes en train d'aller ... Je sais seulement que l'idée de te perdre, ne m'avait jamais semblé aussi insupportable qu'en cet instant ... » C’était quoi ce bruit sourd ? OH BORDEL DE … Serena réalisa que son propre cœur était en train de battre la chamade. Les mots de Vitaly la touchaient plus que de raison et elle était forcée de constater que tout ce qu’il venait de dire était également valable de son côté. C’était vraiment troublant de constater qu’un lien intense et fusionnel existait toujours entre eux. Troublant et exquis à la fois. Délicatement, Serena appuya son front contre celui du jeune homme tandis que de sa main droite, elle entreprit de caresser doucement ses cheveux. « Mais je suis là. » murmura-t-elle, comme pour le conforter dans l’idée qu’il ne la perdrait jamais. Elle lui aurait volontiers répété qu’elle l’aimait plus que tout mais jugea que cela aurait été inapproprié. Depuis le temps, Serena avait compris qu’il n’était pas particulièrement à l’aise avec ce genre de chose alors pourquoi le mettre dans l’embarras ? « Pour tout dire, je n’ai aucune envie de savoir où nous allons. C’est assez fou car jusqu’à présent, je n’ai jamais réussi à vivre pleinement l’instant présent. J’ai toujours éprouvé un besoin sidérant de me projeter dans l’avenir… comme si penser à demain pouvait apaiser mes craintes concernant le présent. Et là … la seule chose que je suis en mesure d’anticiper c’est toi, me faisant l’amour jusqu’à demain. Plaisante projection, je dois le reconnaitre. »

Même si elle employait un ton volontairement humoristique, il y avait tout de même du vrai dans ce qu’elle disait. Jusque-là, Serena avait toujours eu besoin d’anticiper le futur… faire des projets avec Vitaly, c’était une manière de se rassurer et de confirmer le fait qu’il serait toujours là à l’avenir. Et plus elle sentait que ça allait mal, plus elle s’enfermait dans ce cercle vicieux. C’est probablement pour cette raison qu’elle lui parlait toujours de leur vie future, de leurs enfants, de toutes ces choses qui la confortaient dans l’idée qu’il ne la quitterait pas. Ce n’est que maintenant qu’elle réalisait son erreur. L’inattendu était finalement bien plus palpitant qu’on aurait pu l’imaginer. En l’occurrence, elle était simplement heureuse de vivre pleinement l’instant présent. Heureuse d’être enfermée dans cette bulle magique. Heureuse d’être avec lui, tout bêtement. « J’ai tellement besoin de toi … de ce que nous sommes en train de vivre...» Vit’ occupait toujours une place dans sa vie et c’était bien ça le véritable problème de Serena. Même si elle avait souhaité plus que tout être capable de tourner la page pour s’éviter de souffrir davantage, elle devait également reconnaitre qu’il lui était parfaitement impossible d’appliquer la chose à la lettre. Elle était à lui, tout comme il était à elle. Et rien ne semblait compter en dehors de cette implacable logique. Exclusivement guidée par son désir, elle le dévora du regard, consciente que la situation risquait fort de prendre une tournure différente qu’un simple repas qu’ils étaient censés partager. Le brasier impétueux la consuma de nouveau et n’y tenant plus, elle s’empara à nouveau de ses lèvres avec une troublante ardeur. Impossible de savoir si c’était lié au fait de ces retrouvailles, ou bien au fait qu’ils ne s’étaient pas embrassés depuis plus de cinq minutes ou simplement parce qu’il l’avait toujours enivrée de la sorte, mais le désir s’étira langoureusement en elle, incandescent et incontrôlable. En un mot, divin. Alors qu’elle se sentait déjà totalement subjuguée par le contact de ses lèvres, elle ne put résister à l’envie de glisser ses doigts sous sa chemise, afin d’éveiller de nouveau sa peau à de délicieux frissons. Doigts qui ne tardèrent pas à cheminer le long de son torse avant de glisser entre ses cuisses, par-dessus le tissu de son pantalon. Elle prenait plaisir à le provoquer de la plus insolente et vile façon qu’il soit, au travers de caresses de plus en plus explicites. Quand il s’agissait de plaisir charnel, Serena pouvait aisément alterner la douceur et la brutalité, la provocation et l’abandon. Elle aimait user de ses charmes pour combler son amant et vis-à-vis de Vit’, ce désir s’amplifiait sans cesse sous l’effet qu’il lui faisait. Comment s’y prenait-il d’ailleurs ? A défaut de trouver une réponse à ces questions, Serena se contenta de soupirer contre ses lèvres qu’elle mordilla habilement avant de sourire. « Second round ? »



© charney

Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: ✤ love me if you dare ✤ love me if you dare - Page 2 EmptyLun 18 Nov - 18:59




SERENA & VITALY
Love me if you dare.

Comment pouvait-elle elle même se définir comme étant ma maîtresse, et ce sur un ton des plus banaux ? A croire que c'était juste normal. Rien de choquant dans l'idée. Pourtant moi je trouvais que ça l'était. En plus ... Bon sang, j'avais une maîtresse. Sa petite soeur. Que j'avais bien du mal à considérer comme tel d'ailleurs. Et ce, pour la simple et bonne raison que j'éprouvais de réels sentiments pour elle. Et que je ne me contentais pas de coucher avec elle. Encore un peu et l'on pourrait même dire que nous construisions quelque chose tous les deux. Aussi horrible cela puisse-t-il être. C'était comme ça ... Et je ne parvenais à rien faire pour changer la donne. Non pas que je le voulais de toute façon. « Pour tout dire, un terme beaucoup moins raffiné m’a traversé l’esprit mais je n’ai pas vraiment eu l’audace de le prononcer. » Et c'était préférable pour l'un comme pour l'autre, qu'elle ne l'ait pas prononcé à voix haute. Parce que je n'aurais très certainement pas apprécié de l'entendre dire ça. Surtout pour se définir elle même. Et puis ce n'était pas son genre de parler de la sorte en plus. En tout cas, pas devant moi. Dans d'autres situations, d'autres circonstances, avec d'autres gens, je ne le savais pas. Je n'étais pas tout le temps avec elle non plus. « Alors ne le prononce pas ... » Marmonnai-je doucement. Quelque peu agacé par le fait qu'elle ait pu penser pareillement d'elle même. Jamais un adjectif de ce genre, ne me serait venu à l'esprit pour la qualifier. Elle n'était pas ... Ce genre de femme. A moins qu'elle n'ait changé depuis notre séparation qui était encore très récente. Mais j'en doutais beaucoup tout de même. Pour l'instant, j'avais bien la sensation de la retrouver elle. Et ce fut ainsi tout naturel pour moi, de l'attirer à moi pour qu'elle s'installe à califourchon sur mes cuisses. Histoire de l'avoir au plus près de moi, tant que nous le pouvions encore. J'avais bel et bien la sensation que le temps de notre relation était désormais compté. Je n'avais pourtant plus du tout envie de ça. Je ne souhaitais pas que ça prenne fin. Et je le lui fis plus ou moins comprendre. J'étais sincère. Sans doute comme jamais je ne l'avais été, depuis les premiers jours de notre relation. Je n'étais pas quelqu'un qui s'épanchait facilement sur ses sentiments et ressentis. Mais là, je m'ouvrais un peu. Un minimum. Pour elle. Peut-être même pour nous. Un nous dont j'ignorais parfaitement l'avenir. Mais encore une chose à savoir sur moi ça ... Le fait que je ne me souciais que peu du lendemain. Contrairement à elle, en temps normal. Je soupirai de bien être quand Serena posa son front contre le mien en caressa mes cheveux de l'une de ses mains. Comme elle le faisait parfois. J'avais toujours trouvé ce genre de geste, de sa part, très apaisant. En tout cas, c'était l'effet que ça avait sur ma petite personne.

« Mais je suis là. » Je souris faiblement sans rien répondre. Pour l'instant, oui. Mais après ? « Pour tout dire, je n’ai aucune envie de savoir où nous allons. C’est assez fou car jusqu’à présent, je n’ai jamais réussi à vivre pleinement l’instant présent. J’ai toujours éprouvé un besoin sidérant de me projeter dans l’avenir… comme si penser à demain pouvait apaiser mes craintes concernant le présent. Et là … la seule chose que je suis en mesure d’anticiper c’est toi, me faisant l’amour jusqu’à demain. Plaisante projection, je dois le reconnaitre. » Aussi amusé que surpris, je ris doucement devant ses paroles. Ce n'était pas son genre du tout de vouloir vivre l'instant présent sans s'inquiéter du lendemain, ni s'interroger le moins du monde à ce sujet. Et c'était pourtant ce qu'elle était en train de faire. Changeait-elle ? Ou était-ce juste un besoin temporaire de profiter de ce que nous avions encore, avant qu'il ne soit trop tard et que nous finissions de tout foutre en l'air ? Voulais-je seulement perdre mon temps à me questionner là dessus ou juste en profiter également, comme elle même semblait prête à le faire ? Je voulais profiter bien sûr. Juste profiter. Et m'oublier dans nos étreintes aussi tendres que fiévreuses. Ne penser qu'à notre entente parfaite et la communication simple de nos deux corps qui aimaient à se retrouver. Comme ça avait toujours été le cas. « Ne garde donc à l'esprit que ce que nous sommes en train de vivre et ce que nous vivrons jusqu'à demain alors. Parce que ça, on est sûrs, l'un comme l'autre, que ça va bel et bien se produire ... » Lui soufflai-je d'une voix taquine, avant de redresser le visage pour lui voler un tendre baiser, du bout des lèvres. Quand elle recula le visage pour me contempler, je cru lire un désir réel et grandissant dans son regard. Je la connaissais par coeur. Je savais lire ce genre de choses dans ses yeux. Et en cet instant, c'était plus que clair. Et les gestes finirent par suivre. Puisqu'elle ne tarda pas à m'embrasser à nouveau avec passion, et laissa glisser ses doigts sous ma chemise. Si ma peau se recouvrit de chaire de poule à cette caresse légère, ce fut surtout quand sa main se logea plus bas, que je réagis. En laissait échapper un bref grognement d'aise tout contre ses lèvres. Et bien incapable de prendre la parole pour lui répondre, je refermai mes mains sur ses fesses, pour me lever en l'emportant avec moi. Et j'entrepris de répondre à son désir que je lui fasse l'amour de ci et de là. En liant nos corps sur le buffet lui même de sa cuisine, avant de la laisser reprendre le dessus en me laissant tomber sur le canapé, puis reprendre moi même tout le contrôle en tombant dudit canapé, pour atterrir sur son épais tapis. Peu de paroles furent prononcées durant une éternité. Rien d'autre que des démonstrations de plaisir, entre deux gémissements et soupirs. Ce fut lessivé et en sueur, que je posai ma joue au dessus de sa poitrine, un long moment plus tard, toujours étendus sur le tapis de son salon. « Oh mon Dieu ... »

FICHE ET CODES PAR EPISKEY.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: ✤ love me if you dare ✤ love me if you dare - Page 2 EmptyLun 18 Nov - 21:04



Love me if you dare
Ce qui était en train d’arriver était fou, totalement inattendu mais tellement délicieux. Les mots ne pouvaient décemment rendre compte de cette multitude de sensations qui déferlaient en eux, les guidant inexorablement vers un paradis sans nom au sein duquel ils semblaient se perdre. Bien au-delà du plaisir charnel auquel ils s’adonnaient, il y avait également cet amour indéfinissable qu’ils avaient eu tendance à oublier au cours des dernières années. L’harmonie parfaite entre leurs corps, leurs âmes et leurs émotions rendait l’instant magique et inoubliable. Désormais allongée sur le tapis du salon, Serena peinait à sortir de l’océan de volupté dans lequel elle était plongée. Les mots semblaient totalement superflus, seules comptaient les sensations, toutes plus exquises les unes que les autres. « Oh mon Dieu ... » Si elle n’hésita pas à sourire de bon cœur, Serena ne fut en revanche pas en mesure de formuler la moindre réponse verbale. Elle se contenta de lui voler un baiser et de se blottir de nouveau contre lui. Ce qu’ils venaient de partager était incroyable et elle allait certainement avoir besoin d’un bon bout de temps avant de s’en remettre. Beaucoup, beaucoup plus tard, gagnée par le sommeil, elle eut tout de même le courage de se lever et de s’emparer de la main de Vit’ pour qu’ils aillent se coucher dans un endroit plus confortable, à savoir dans son lit. Serrés l’un contre l’autre, ils s’abandonnèrent ainsi à la nuit. Immobile dans l’obscurité, Vitaly avait-il eu le temps d’entendre son « Je t’aime » ou bien dormait-il déjà ? Qui sait …

La lumière dorée d’un jour nouveau entra par les grades fenêtres de la chambre, éclaboussant de ses rayons étincelants le grand lit au sein duquel reposaient, enlacés, les deux amants. Insistant, le soleil s’insinua entre les longs cils bruns ombrant délicatement les joues de la jolie blonde. Serena n’avait pourtant pas encore envie de se réveiller, pas encore … elle était si bien. Vit’ … c’est tout contre lui qu’elle était blottie, au creux de ses bras, dans sa chaleur … Et à en croire sa respiration calme et régulière, il dormait encore. Nous y voilà. Le moment qu’elle préférait ; cet instant où elle pouvait le regarder dormir et se dire qu’il n’y avait rien de plus merveilleux que cette vision enchanteresse. Le contempler durant des heures ne l’aurait pas dérangé le moins du monde mais malheureusement, Serena se devait de vaquer à ses obligations professionnelles. Tout doucement et à contre cœur, Serena desserra doucement les bras de Vit’, enroulés autour de sa taille et se leva. Elle quitta la chambre sans faire le moindre bruit afin de se glisser sous la douche. Quand elle fut enfin prête et élégamment vêtue pour se rendre au bureau, Serena fit un détour par le salon. Elle griffonna en hâte quelques phrases sur un bout de papier qu’elle déposa en évidence au centre de la table. « Je n’ai toujours pas le courage de te dire à quel point je t’aime … C’est pourtant plus vrai en cet instant que ça ne l’a jamais été auparavant. Merci pour cette merveilleuse soirée. S. » Sur son mot, elle déposa un double des clés de l’appartement. Avant de s’en aller, Serena fit un détour par la cuisine, prépara du café et du jus d’orange, elle déposa le tout sur un plateau avec quelques-uns des muffins préparés la veille.  Voilà. Sur la pointe des pieds, elle regagna la chambre, déposa le tout sur la table de nuit et constata que Vit’ n’avait pas bougé d’un pouce. S’asseyant sur le bord du lit, elle caressa sa joue d’un revers de main, hésita un instant puis se pencha pour blottir un instant son corps contre le sien. Sans doute a-t-il senti sa présence car elle le sent bouger. La jeune femme effleura doucement sa bouche de ses lèvres avant de murmurer quelques mots. « Dors encore si tu le souhaites… Je dois partir travailler, j’ai un rendez-vous important.» Toujours aussi tendrement, elle l’embrassa, joua avec une douceur infinie avec ses lèvres, les grignotant délicatement avant de se laisser prendre à son propre piège et de l’embrasser plus longuement, y mettant tous les mots que son caractère secret, farouche, l’empêche de prononcer. Eloignant son visage, elle se pinça les lèvres. « Tu vas me manquer … Je t’ai laissé un double des clés sur la table du salon. Ma proposition tient toujours.» Elle faisait bien sur allusion au fait qu’elle souhaitait qu’il puisse venir chez elle quand il le désirait. A nouveau, elle l’embrassa puis se redressa. « Tu feras attention à ton cou …» Elle fit une petite grimace, coupable. C’est elle qui était à l’origine de cette jolie petite marque violacée dans son cou. Une manière de signifier au monde entier qu’il était à elle, sans doute. Après un dernier sourire, tendre et timide à la fois, Serena s’éclipsa sans faire le moindre bruit, laissant derrière elle ce qui venait d’être la plus belle nuit de toute sa vie …


© charney

Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: ✤ love me if you dare ✤ love me if you dare - Page 2 Empty

Revenir en haut Aller en bas

✤ love me if you dare

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2

Sujets similaires

-
» pegan Ҩ 02x02, they call her love, love, love.
» truth or dare.
» Until the end of me, you'll be the death of me, I dare. ft. Eléa.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
i have a dream ::  :: Archives :: Anciennes Archives-