Le diner partait donc en cacahouète ! Je ne me sentais pas trop bien, comme si cette tension allait nous éclater à la figure lorsque le plat allait arriver. Donc tout en écoutant ce qu’il avait à dire, je lui répondais patiemment. « Merci, normalement, je ne rajoute rien de spécial, mais bon, vu que maintenant va aller au compteur, je voulais savoir s’il était possible de voir si tout était dans les normes. » Je trouvais donc que je pouvais aussi le remercier. « Encore merci pour votre aide. » Je tentais donc de lui donner une réponse.

« Pour le moment, j’ai aménagé de façon à ce que j’ai plus qu’une seule entrée-sortie, j’ai mis dans un seul endroit les nouveaux thèmes que je voulais aborder. Ensuite, j’ai pris le temps de réorganiser les stocks que j’avais. Pour le moment, je peux vous dire que j’ai réussi à tout faire comme je le voulais. »

Prenant un petit chip qui se trouvait sur la table, je me rendais compte que je pouvais aussi regarder la carte. Je le voyais donc qui en faisant autant. Il avait bel et bien un charme particulier. Je ne l’avais pas vu sourire encore, et je me disais qu’il devait être stressé. J’ouvrais alors la carte, et je voyais que les plats m’étaient tous plus ou moins inconnus, je demandais à mon interlocuteur.

« Vous allez prendre quoi comme plat ? »

Je patientais alors que qu’il me réponde, mais bon, vu la situation assez stressante, je prenais les devants et je lui donnais ceci en réponse : « Oui ; j’ai donc un espace de vie plus grand. Ce qui finalement est une bonne chose. J’étouffe moins, et ma chienne Iloa a tendance à se montrer envahissante lorsque je range ou que je travaille à mon bureau. A part cela elle est mignonne. » Tout en sachant que je devais bien faire un effort, je réalisais qu’il se souvenait d’avoir vu ma chienne. Et donc que ce sujet pourrait donc être sympa.

« Merci, j’ai aussi acheté un autre local celui après le fleuriste, vous savez celui de l’ancienne libraire. J’aimerais savoir s’il est possible d’après vous et vote expertise dans les bâtiments si je peux faire une ouverture dans la cave. La pièce fait ving cinq mètres carrés et donc, j’aimerais qu’elle soit reliée au reste. Et j’aimerais faire la même chose à l’étage et la relier au reste. Comme ça j’aurais soixante-quinze mètre carrés de rayonnage et pareil pour mon logement au-dessus. Puis si je peux, je fermerais la porte en bas et aussi ouvrir en haut par le toit, je crois que l’on peut faire une entrée et le faire comme un loft. »

M’arrêtant un peu, je disais alors simplement : « Avec la verrière qui est déjà en place, j’ai vu avec un ami et il pourrait y avoir un lien par cet endroit, les deux autres bâtiments sont plus hauts que le dernier. Vous en pensez quoi ? » Buvant un peu d’eau, je me demandais bien si je pouvais continuer sur ma lancée. Je lui répondais sur les chiens : « Il y a eu pas mal de cambriolages dans le quartier, et donc, c’est la raison des chiens. Il est vrai qu’avoir un espace pour eux serait bien. Même s’il est tout petit, il est vrai que je pense que cela sera utile. Est-ce que cela ne va vous apporter des ennuis ?  Je ne voudrais pas que vous en ailliez. »

Tandis qu’il me disait ce qu’il allait manger, je réfléchissais à comment faire pour la suite. Je ne voyais pas vraiment quoi prendre et cette salade niçoise me tentait bien. « La salade niçoise me tente bien. » L’entendant me demander si je buvais de l’alcool ou pas, je lui répondais en souriant tandis que le serveur venait prendre les commandes. « J’en bois de temps en temps durant les repas. Mais, je ne suis pas du genre à en abuser, et vous ? » Le serveur partait avec nos commandes et remarquant que mon interlocuteur avait été un peu gêné, je voyais que pour ma part cela me faisait plus sourire qu’autre chose.

« Il y en avait une apparemment il y a trente ans. Un de mes voisins commerçant m’a donné des photos et donc, je suppose que l’on peut en mettre une. En tous les cas merci pour votre aide. Si cela est plus cher, je peux mettre la différence. Vous passez vers quelle heure ? Que je sois là lorsque vous passez. »

Prenant donc le verre d’eau et voyant le serveur prendre nos commandes, je me demandais bien s’il allait revenir ou pas avec nos plats. Enfin, je réalisais qu’il était bien mieux pour moi de patienter. Il ne fallait pas non plus que je disais alors à mon interlocuteur.

« Oui, je comprends. Il faut avant toute chose tout planifier. »

Je comprenais qu’il était nécessaire qu’il fallait avant toute chose regarder si on ne dépassait pas le prix demandé. Il fallait donc que je fasse attention aussi à ne pas me tromper. Ainsi, pour une fois, je trouvais qu’il y avait alors une petite chance pour que je continue sans me tromper. Je trouvais qu’il y avait aussi une petite chose que je pouvais faire : lui poser des questions.

« Si je rajoute des travaux, cela va durer donc plus longtemps alors ? »

Je savais bien que les travaux duraient souvent longtemps. Sauf que je ne désirais pas non plus que ma boutique dure encore dans les travaux. Il fallait bien l’avouer que j’avais hâte de la rouvrir. Elle me plaisait tant et j’espérais aussi ne pas perdre trop d’argent. Il y avait une partie de la boutique qui était ouverte mais bon, j’aurais bien voulu rajouter le reste pour avancer. Il était essentiel pour moi de savoir quand est-ce que je pouvais donc rouvrir le reste de la boutique. La partie des figurines me permettaient alors d’avoir un apport de client en plus. Avec les manga, je pourrais aussi les fidéliser. Je répondais tout de même à mon interlocuteur.

« J’ai déjà une étudiante qui vient travailler à mi-temps. Si j’ai l’occasion, j’aimerais embaucher encore une ou deux personnes en plus. »

J’avais l’habitude de faire un travail dans une grande surface donc pour moi nettoyé ou autre ne me gênait guère. Il me fallait juste deux personnes en plus afin de pouvoir rendre le service aux clients de façon plus agréable.

« Oui, de toute façon, j’ai un dossier de prêt pour cela. Bien dix heure, d’accord, je vais voir avec mon père adoptif s’il peut venir au magasin. »

Père Sanchez, mon père adoptif, j’avais dû y aller un peu loin. Seulement, il se comportait comme cela avec moi et il suffisait donc que je lui en parle pour avoir son avis. Bien que je ne voyais pas trop quoi rajouter en plus, je lui demandais : « D’accord, je vais voir pour le budget. Merci pour votre réponse. »

Je voulais aussi faire attention à ne pas me tromper, donc, pour ma part, je préférais aussi poser des questions.

« De toute façon, c’est juste la dernière partie, normalement, je peux attendre pour celle-là. Si vous voulez, on peut faire en premier la boutique et le reste du logement en deuxième temps. Comme ça vous restez dans vos temps et pour ma part si cela vous arrange et bien cela ne me déranges pas du tout d’attendre. »

Buvant un peu de vin, je voyais donc ma salade venir et trouvant alors qu’elle avait bon goût. Je prenais alors le temps de réfléchir à ce que je pourrais faire pour la suite. Sauf que pour l’instant, je ne voyais pas trop quoi dire. Je lui répondais tout de même.

« Oui, j’ai posé les annonces sur ma vitrine, je vais donc voir si je vais avoir des demandes ou pas. »

Souriant, je trouvais qu’il fallait alors faire attention aussi à ce que je disais. Je réagissais alors au sentiment de mon interlocuteur. « J’avoue que je risque d’être fatiguée, seulement, je trouve que ce projet me motive et donc, pour le moment, je préfère continuer. C’est un rêve pour moi d’avoir une librairie, et je compte bien le réaliser. » Il ne fallait pas que les choses aillent dans le mauvais sens sinon je pense que j’aurais donc une grande déception et il serait fort probable que je sois assez frustrée.

« Les travaux sont une petite partie donc je ne pense pas que cela soit gênant. »

 « Merci pour votre aide, en tous les cas, je tiens absolument à avancer. L’essentiel s’est de s’organiser et de faire tout bon dans le bon sens. Si cela prend plus de temps que prévu, je peux toujours m’y faire et prendre mon mal en patience. »

Je pouvais attendre et me dire que tout ira bien mieux par la suite sachant que pour l’instant, j’allais aussi me poser un tas de questions. Sauf que les travaux allaient sans doute durer un peu plus longtemps que prévu. Iloa sera aussi dans la poussière. J’avais fais les magasins il n’y a pas longtemps afin de savoir comment aménager mon petit chez moi. Maïa m’avait donné des bonnes adresses, et je voulais juste le faire pour moi. Je voulais juste m’amuser, et je trouvais que faire ce petit exercice m’avait apporté plus de choses. J’avais même décidé de repeindre ! Des tableaux se baladaient dans une salle et il y avait une odeur de peinture qui parfois me donner mal à la tête. La verrière me servirait pour cela, comme ça je pourrais peindre sur le toit et recevoir mes amis. Je répondais à mon interlocuteur.

« Oui, je vais voir si je peux poster une annonce dans le journal. »

Buvant un peu d’eau, je prenais donc mon plat, il fallait que je continue de manger pendant qu’il était encore chaud. Je disais alors simplement : « J’en ai mis une sur dans ma vitrine à côté de ma porte. Et j’ai déposé ma demande à l’agence pour les demandeurs d’emplois. Il suffit d’attendre que cela morde. Enfin, si cela mord… » Je doutais fortement que cela aille bien par la suite. Il y avait peu de gens qui voulaient se lever tôt pour travailler. Il fallait être là à six heure pour recevoir les livres, ouvrir à sept heure pour les lèves tôt, et fermer à dix-huit heure. En gros, il y avait pas mal de boulot.

« Ah le journal de la mairie, je n’y avais pas pensé. C’est une bonne idée, merci de me l’avoir dit. »

On ne pouvait pas penser à tout, et il y avait bien une petite chose que je trouvais aussi amusant. On parlait de notre travail mais pas du plat, on attendait patiemment que tout se passe doucement. Je voulais juste savoir ce qu’il pensait. Je tentais quand même de lui répondre.

« Hum, il me faudrait deux temps pleins, et le reste en partiel. Comme ça, je pourrais un peu souffler. Mais je me doute que les débuts seront assez difficiles. »

Tout en montrant mon plat, je demandais : « Il est bon votre plat ? » Autant discuter alors de cela. Il fallait bien l’avouer, mais je voulais juste en savoir plus sur ce qu’il aimait ou pas comme plat. Je cuisinais souvent, et mon côté curieux avait pris le dessus.

  « Merci pour votre aide, je ne serais pas ce que je ferais sans votre aide. »

Il y avait au moins une petite chose pour que je ne sache pas vraiment quoi dire ou faire. Seulement, le sourire charmeur de mon interlocuteur me déstabilisait un peu à vrai dire. Il avait alors reconnu ses dires et il avait bien entendu, je ne trouvais pas mes mots ? Je prenais donc le temps de réfléchir à une suite qui pourrait donc être assez simple mais pratique.

« Merci, c’est certains que je vais devoir le faire. Puis, après tout si je veux trouver du monde, il va bien falloir que je le fasse. »

Je trouvais que sa réponse fut des plus convaincantes et agréables à entendre sauf que la suite ne fut pas comme je l’espérais. Alors que le serveur d’à côté prenait le temps de faire ses occupations, il glissait et alors que la sauce gribiche me tombait sur le coin de la robe, j’avais en plus de cela des morceaux de pâtes qui me tombaient comme des météorites sur le crâne. Tout en faisant une grimace, je disais alors dans mon espagnol natal : « Cerdo Especies y pic! Usted no puede prestar atención por un tiempo? » (Espèce de porc et pic ! Vous ne pouvez pas faire attention un peu ?) Me levant tout en nettoyant ma robe avec ma serviette, je voyais les gens ahurit qui me regardaient avec stupeurs et tremblements. Je voyais donc le serveur me regardait tout en tenant son plateau dans ses mains et il ne savait pas trop comment est-ce que j’allais réagir. Je lui disais alors pestement toujours en espagnol : « Esto es una vergüenza. Tengo que comer con un amigo, y tengo que ir a la peluquería y teinturié pretexto de que tengo un piso en la cara. Es lamentable ver incluso patético. » (C'est un comble. Je viens pour manger avec un ami, et je dois aller chez le teinturier et le coiffeur sous prétexte que je reçois un plat sur la figure. C'est lamentable voir même pathétique.)

J’enlevais alors les pâtes de mes cheveux, et je voyais bien qu’il fallait que je me change. Le diner avait pris une tournure qui ne me plaisait guère. Je disais en anglais en me tournant vers Scott. « Excusez-moi, je vais allez aux toilettes un instant. » Me dirigeant vers les toilettes, j’avais une serveuse qui me suivait. Elle venait vers moi et elle avait de quoi m’arranger les cheveux. En effet, alors que je voulais me nettoyer, elle m’aidait donc à enlever les pâtes, tandis que je me nettoyais le visage et la robe. Elle avait prévu je ne sais quoi, apparemment d’après ce qu’elle me disait à cet endroit, il était fréquent que les serveurs glissent vu qu’il y avait un sol qui n’était pas plat du tout. Alors qu’elle m’aidait, elle prenait un produit dans un casier que la femme de ménage venait d’amener, elle enlevait une partie de la tâche tout en me disant de revenir avec la facture du teinturier. Sortant des toilettes, je me dirigeais vers la table où se trouvait Scott. Je lui disais alors patiemment tout en m’asseyant, la chaise avait été changée et d’après ce que j’avais vu mon plat et le serveur se trouvait là pour s’excuser. L’écoutant furieuse, il repartait tandis que je m’asseyais.

« Normalement, je suis gentille sauf que pour le moment, j’ai plus envie de fulminer. Enfin, apparemment, le sol n’est pas droit et donc il y a un souci à cet endroit. Je dois avoir l’air d’un plat de pâtes fraichement cuisiné. » Il y avait l’odeur et le reste me donnait cette sensation qui me rendait dingue. Tout en répondant assez frustrée : « Sinon le plat me convient, en tous les cas je vois que vous vous régalez c’est déjà cela. »