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Il nous faut un plan ~ NATHAN&APO

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MessageSujet: Il nous faut un plan ~ NATHAN&APO Il nous faut un plan ~ NATHAN&APO EmptySam 15 Juin - 13:34

Il nous faut un plan ~ NATHAN&APO Tumblr_mnxla8KTxS1su5fdoo1_500


Apollinaria n’arrêtait pas de tourner en rond en essayant de penser à ce qu’il fallait qu’elle dise. Elle le savait mais pourtant, elle n’arrivait pas à se concentrer dessus. Tout avait été bouleversé dans son petit monde et c’était sans doute cela qu’elle avait le plus de mal à accepter. C’était de sa faute si elle en était là maintenant et pourtant elle avait l’impression que ce n’était pas elle qui avait poussé à tout ça. C’était impossible car cela aurait voulu dire qu’elle avait délibérément fait le choix de ne plus contrôler ce qui allait se passer et qu’elle se remettait uniquement à ce qu’elle ressentait et à ce qu’elle et ses pulsion avaient envie. Et c’était peu dire qu’elle en avait eu envie. Il y a avait depuis trop longtemps une tension palpable entre Nathan et elle et elle savait qu’il arriverait un moment où ils n’arriveraient plus à se contrôler. Mais voilà, c’était arrivé au mauvais endroit au mauvais moment. Si seulement elle avait pu prévoir ce qui allait se passer, elle aurait pu anticiper et se préparer au mieux pour que personne ne soit au courant. C’était simple pourtant. Qui aurait pu penser que les gardiens qui vérifiaient les caméras de surveillance étaient de vrais pervers en liberté et qu’ils regardaient réellement ces vidéos ? Aucune personne sensée ne ferait ça. Enfin, si, sans doute qu’ils avaient reçus une charmante enveloppe à la réception de ces enregistrements dans le magazine people le plus célèbre qu’il puisse exister. Comment avaient-ils faits pour les reconnaître en plus ? Ca paraissait d’une absurdité pure. Qui pouvait se targuer de connaître le visage du prince et de la princesse de Luxembourg ? Quel américain lambda connait réellement ce pays ? Comment un gardien dans un immeuble huppé de New-York, qui n’avait sans doute aucun goût pour la Cour de Justice Européenne qui siégeait dans la capitale de ce petit pays, pouvait-il se dire en regardant deux personnes dans un ascenseur qu’ils pouvaient être des têtes couronnées de ce pays si important mais si inutile aux yeux des Américains si fiers de leur propre puissance ? Sans doute s’est-il dit que ça devait être des personnes importantes puisqu’elles se rendaient à la fête d’un gars issu d’une riche famille. Ca paraissait tellement impossible qu’Apollinaria s’assit, de dépit, lasse de tout ressasser dans sa tête.
 
Ca faisait plusieurs jours que ça s’était passé et elle avait tenté d’enlever toutes ces images dans sa tête, en vain. Maintenant c’était contre le magazine le plus acheté dans le tout New-York et contre le monde entier qui la dévisageait désormais qu’elle devait se battre. Elle avait l’impression d’être devenue une rock star en un claquement de doigt. Des journalistes à l’objectif photographique impressionnant faisaient le pied de grue devant chez elle et l’avaient même poursuivie quand elle avait fait son tour matinal de course autour de Central  Park. Ca paraissait démesuré. Elle n’était connue auparavant que des gens dont l’avis comptait, que des gens qui avaient suffisamment de connaissances pour, selon elle, avoir la chance de connaître son nom. Désormais, ça paraissait bien loin alors que ça n’était pas la sex tape de Pamela Anderson quand même ! Tout d’un coup, elle se figea. Elle n’avait pas pensé à l’aspect pratique de la chose. Quelles images avaient été diffusées au juste ? Elle n’avait pas eu envie de visionner ladite vidéo ni de lire la moindre ligne écrite par je ne sais quel arriviste pervers et malsain. Elle se contentait de faire bonne figure et de passer, l’air digne, quand on lui posait des questions à propos de ce malheureux accident. L’air digne, avant c’était sa marque de fabrique. Elle devait être l’une des seules princesses d’Europe à ne pas avoir fait trop de vagues. Ses secrets étaient bien gardés et la seule chose officielle qui l’avait fait connaître aux yeux du grand monde, outre son mariage fastueux, était la mort tragique d’Alexandr. Depuis, elle s’était créé une image parfaite et lisse, venant au secours des Africains dans le besoin, se lançant dans des œuvres caritatives, dans des études brillantes… Son but n’avait jamais été de faire de remous et certainement pas de finir dans un torchon pareil avec Nathan.
 
Apollinaria s’obligea à respirer, il n’allait plus tarder à arriver. Elle avait fini par l’appeler. Est-il au courant ou non ? Elle ne savait pas ce qu’il avait fait depuis cette dernière semaine. Peut-être avait-il passé son temps à réviser ou avait-il fait un voyage dans un pays étranger en sa qualité d’héritier. Quoiqu’il en soit, elle n’en pouvait plus, elle avait besoin d’aide. Et, bien que ça lui fasse très peu plaisir de le reconnaître, ils seraient plus forts à deux. Enfin, c’était aussi le plan pour empêcher leur mariage et ça ne semblait pas très bien parti pour l’instant… Elle l’avait sommé de passer par la porte de service pour qu’il ne se fasse pas remarquer par les journalistes, ce qui aurait été la cerise sur le gâteau de la honte. Soudainement, elle entendit frapper à sa porte. Elle sursauta avant de se surprendre à lisser fébrilement ses cheveux. Elle se détesta immédiatement et se leva en pestant intérieurement. Elle se dirigea d’un pas preste vers la porte qu’elle ouvrit rapidement et laissa entrer celui qui patientait derrière sans même le regarder. Son plan était de ne pas le regarder dans les yeux, pour plus de commodité. Tandis qu’elle ouvrait la porte, elle déclara d’une voix un peu trop tendue pour paraître naturelle « Tu ne t’es pas fait repérer ? » Elle ferma la porte avant de se diriger à la fenêtre. Elle se mit de façon à ne pas être vue par les journalistes en bas mais à pouvoir les observer à son aise. Elle soupira violemment avant de déclarer, un peu comme pour elle-même « Mon dieu, je suis entraînée à pouvoir répondre à toute forme d’attaque. Mon père m’a appris à me défendre contre des ennemis, à me servir d’une arme mais j’ignore totalement comment repousser ces ennemis-là… »
 
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MessageSujet: Re: Il nous faut un plan ~ NATHAN&APO Il nous faut un plan ~ NATHAN&APO EmptySam 15 Juin - 21:27

Nathan & Apollinaria


J’avais beaucoup travaillé, alors je dois avouer que je n’avais pas eu le temps de lire la presse ou quoi que ce soit. Plus j’avançais dans mes études, plus c’était compliqué et plus les périodes d’examens s’avéraient éprouvantes. En plus de ça, non seulement je n’avais pas de nouvelles d’Apollinaria depuis notre petite folie dans l’ascenseur, ni de ma meilleure amie, Zoé avec qui j’avais fait une grosse connerie en couchant avec elle alors que j’étais bourré. Maintenant, cette dernière pensait avoir des sentiments pour moi alors qu’à mes yeux, elle restait ma meilleure amie et si j’avais bien des sentiments pour une femme, c’était pour Apo. J’avais beau essayé d’effacer tout ça, ça ne marchait pas et encore moins depuis l’ascenseur. Après avoir passé mes examens en essayant de me prendre le moins la tête possible, que ça soit à propos d’Apo ou à propos de Zoé, j’étais enfin de retour dans la réalité, et elle m’avait vite rattrapé, c’est le cas de le dire. Ma mère m’avait appelé, totalement hystérique et ça ne préservait rien de bon. Un magasine (et bien sûr, le magasine le plus vendu et le plus lu dans le monde entier) avait publié des photos de la vidéosurveillance de l’ascenseur lorsqu’Apo et moi avions craqué. Et quelques magasines télé people avaient diffusé des parties de la vidéo qui montrait bien, sans pour autant donner trop de détails, qu’elle et moi ne faisions pas que jouer au scrabble dans cet ascenseur. Bizarrement, je ne savais pas trop si cette hystérie de ma mère était une hystérie positive ou négative. Un peu des deux, je crois. On m’avait toujours appris dans mon éducation princière à ne faire aucune vague médiatiquement parlant, il fallait que je fasse attention à mes relations et mes apparitions publiques pour qu’aucun tabloïde ne puisse utiliser ma propre image contre moi. En clair, mes parents ne cessaient de me répéter que je ne devais pas prendre l’exemple du prince Harry qui en faisait baver à la famille royale d’Angleterre. Pour le moment, j’avais réussi à me faire oublier de ce genre de magasine, mais ce scandale… était un scandale de taille et c’est pour ça que ma mère avait une réaction négative. Mais positive, parce qu’elle allait se faire des films maintenant. Apollinaria et moi avions couché ensemble, alors elle allait penser que nous allions être okay pour le mariage à présent. Ça n’était pourtant pas le cas. J’aimais beaucoup Apo, peut-être un peu trop même – beaucoup trop en fait – et je savais que cette attirance était réciproque, mais ça n’état pas pour ça que je voulais l’épouser. Autant avoir une vraie relation pour voir si ça marche avant de partir dans des délires de mariage ? J’avais essayé de calmer les ardeurs de ma mère, et le seul conseil qu’elle avait réussi à me donner était de faire profil bas.

Mais comment faire profil bas quand dès que je mets les pieds dehors, des dizaines de photographes et de journalistes me poursuivent comme si j’étais la dernière Lindsay Lohan ? C’était de la pure folie. D’habitude, aux Etats-Unis, je pouvais être un minimum anonyme car admettons-le, les trois quart des Américains ne connaissaient même pas l’existence de mon petit pays d’Europe. C’est certainement parce que je ne faisais pas souvent de trucs dingues qui intéressaient la presse, alors maintenant que j’en avais fait un… tout le monde voulait savoir si j’allais me marier avec Apollinaria. Des gens me demandaient si ça n’était pas bizarre que je passe du bon temps avec ma belle-sœur, sachant que mon frère était décédé et d’autres personnes me demandaient même si nous avions une liaison secrète qui datait d’avant la mort d’Alexandr. Les gens pouvaient se faire des films avec pas grand-chose, c’est dingue. La situation était encore pire au Luxembourg et je ne savais pas du tout où me cacher quand Apo me contacta en me disant qu’elle voulait me parler.

Le trajet vers Park Avenue avait été plutôt compliqué, car je devais semer les photographes pour qu’ils ne voient pas que j’allais chez elle, sinon ça allait être encore pire. La jeune princesse m’avait dit de passer par la porte de service de l’immeuble, ce que je fis pour ne pas me faire remarquer, encore une fois car tous les paparazzis attendaient en bas de chez elle. C’est donc avec une légère pointe de nervosité que je sonnais à son appartement, regardant à droite, puis à gauche du couloir pour vérifier que personne n’allait me voir. On ne sait jamais, il suffit qu’un voisin aille balancer à un magasine qu’il m’avait vu entrer chez elle, et ça allait mettre de l’huile sur le feu. Apo ouvrit la porte et me demanda directement en se reculant pour me laisser entrer, « Tu ne t’es pas fait repérer ? » Je ris légèrement et j’entrais, secouant la tête alors qu’elle fermait la porte derrière moi. Elle aussi paraissait nerveuse. Cette histoire allait beaucoup trop loin. « Non, je suis passé par la porte de service comme tu me l’avait suggéré », répondais-je sur un ton le plus neutre possible. Si même elle paniquait devant la situation, il fallait que je me montre avec plus d’assurance pour la rassurer du mieux possible bien que je ne savais pas du tout comment nous allions nous sortir de cette impasse. Retirant ma veste, je regardais la jeune femme s’approcher de la fenêtre de manière à ne pas être vue et à pouvoir jeter un coup d’œil dehors. « Mon dieu, je suis entraînée à pouvoir répondre à toute forme d’attaque. Mon père m’a appris à me défendre contre des ennemis, à me servir d’une arme mais j’ignore totalement comment repousser ces ennemis-là… » Je regardais Apollinaria, se servir d’une arme, vraiment ? Je soupirais à mon tour et je fis la même chose qu’elle, mais de l’autre côté de la fenêtre. C’était dingue comme une simple vidéo pouvait mettre autant de bordel dans une vie. Enfin… dans nos deux vies, dans ce cas précis. « Tu sais te servir d’une arme ? » Je souris légèrement, essayant de détendre l’atmosphère du mieux que je le pouvais. J’ajoutais alors, « Alors je te propose le plan suivant : tu ouvres la fenêtre, et tu tires dans le tas ! Ça les calmera peut-être… » Je me redressais et je tirais rapidement les rideaux de la fenêtre pour qu’elle arrête de regarder dehors et qu’on soit sur qu’aucune photo ne serait prise à notre issue. Je détournais alors mon regard sur la jeune princesse, prenant sa main. « On va bien trouver une solution… ma mère m’a dit qu’il ne fallait rien dire et que ça finirait par s’essouffler tout seul… » Je baissais mes yeux vers nos mains, trouvant alors tout à coup surprenant que j’avais eu cette marque d’affection envers elle. Je la lâchais alors immédiatement, croisant les bras en me raclant la gorge. Je ne savais pas du tout ce que nous étions censé être depuis que nous avions couché ensemble. Elle regrettait très certainement, mais pas moi.


CREDIT TO KAIJI
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MessageSujet: Re: Il nous faut un plan ~ NATHAN&APO Il nous faut un plan ~ NATHAN&APO EmptyMer 19 Juin - 10:36

Il nous faut un plan ~ NATHAN&APO Tumblr_mnxla8KTxS1su5fdoo1_500


S'il ne fallait décrire Apollinaria avec qu'une seule qualité, ce pourrait être sa diplomatie. Elle savait se faire discrète quand il fallait ou bien serrer la conversation au moment opportun. Pourtant, cette fois-ci, c'était totalement différent. Elle avait la désagréable sensation qu'elle venait de commettre son premier impair et celui-là n'était pas des plus rattrapables. Elle avait l'impression de devenir la nouvelle Paris Hilton et ça ne lui plaisait absolument pas. Si elle devait essayer de ressembler à une américaine ça aurait été plus Grace Kelly que Paris Hilton... En fait, elle n'arrivait plus très bien à discerner si elle regrettait ce qui s'était passé dans cet ascenseur ou si c'était plutôt le fait que toute la ville soit au courant. A bien y réfléchir, elle ne croyait pas vraiment regretter d’avoir couché avec Nathan, c’était plutôt la façon dont ça s’était passé qui puait vraiment. Ca entrainait un tas de complications dont la conséquence directe était que tout le monde était au courant de quelque chose qui n’allait pas de soi puisque, au final, ils ne savaient toujours pas où ils en étaient. Coucher ensemble n’entraînait pas spécialement le mariage tant espéré par les parents de Nathan… Oh, mon dieu le mariage. Elle l’avait complètement oublié celui-là et surtout les parents qui allaient avec. Quand allaient-ils être au courant ? Allaient-ils exiger réparation par le mariage ? Oh là là, ils allaient s’imaginer une quantité de choses qui n’avaient pas besoin d’être. Nouvelle complication ? Enchantée, installez-vous avec les autres, on en attend encore d’autres. Bien sûr que d’autres allaient arriver, elle venait d’appeler Nathan, ce qui n’était peut-être pas une très bonne idée par ailleurs. Mais, pour une fois, elle n’avait pas trop réfléchi et il était le seul à pouvoir l’aider, enfin LES aider, dans la situation actuelle. Après tout, ça les concernait tous les deux…


 

Il arriva enfin et elle s’empressa de lui demander s’il ne s’était pas fait repérer. Etrangement, s’entendre dire ça provoqua en elle à la fois une sorte de gêne d’en être arrivée là mais également une délicieuse et envoûtante sensation d’interdit. Voilà maintenant quelques temps qu’elle n’avait pas agi de la sorte et elle devait bien avouer que cela lui manquait. Il lui répondit qu’il ne s’était pas fait voir des paparazzis venus en masse aujourd’hui, ce qui la rassura. Mais, ce qui la rassura encore plus, c’était le ton qu’il avait pris, serein et calme. Il faudrait bien qu’un des deux le soit ce jour. Elle voulut profiter du moment où il enlevait sa veste pour lui jeter un regard à la dérobée mais se retint à temps. Elle s’était dit de ne pas le regarder, du moins pas avant qu’il ne s’en aperçoive et lui ordonne de le regarder. Plus simple avait-elle prédit. Elle s’installa alors à la fenêtre sans un regard pour Nathan et lui avoua qu’elle se sentait dépassée par les évènements. Il pouvait remarquer qu’ils n’étaient plus des ennemis l’un pour l’autre, elle acceptait de montrer à demi-mots ses faiblesses ou du moins ce qu’elle considérait comme telles. Soudain, il eût le mot malheureux  « Tu sais te servir d’une arme ? » Sans réfléchir et sans plus penser à sa promesse qui lui semblait bien loin à présent, la jeune princesse releva la tête et planta ses yeux dans les siens. Il ne pouvait pas savoir que ce qu’il venait de dire, innocemment, pensant bien dire, signifiait pour elle. Et le voilà qui souriait maintenant. Bien sûr, il ne pouvait pas se douter du rapport de la jeune femme aux armes à feu. A commencer par l’ancien métier de son père, par l’assassinat d’Alexandr et par le meurtre de l’assassin qu’elle avait ensuite commis, dans un accès de rage ou de lucidité, elle ne savait plus. Son regard était particulièrement dur mais on pouvait également y déceler une légère fragilité qui masquait difficilement la colère. La colère parce qu’elle ne pensait plus à Alexandr et qu’il arrivait toujours, par des paroles, des actions ou de simples attitudes à lui faire penser à son défunt mari…

 

Il continua pour autant, « Alors je te propose le plan suivant : tu ouvres la fenêtre, et tu tires dans le tas ! Ca les calmera peut-être… » Il réussit à lui décrocher un petit rictus avant qu’elle ne tourne la tête à nouveau vers les journalistes tout en marmonnant « C’est pas l’envie qui m’en manque… » Elle se tourna vers Nathan et demanda, un petit sourire au coin des lèvres « Tu crois qu’on pourra parler de légitime défense ? Non ?… » Finalement, il tira les rideaux et, même si elle lâcha un petit soupir agacé, elle était ravie qu’il l’ait fait. Il fallait qu’elle se ressaisisse. Sans qu’elle s’en aperçoive, il s’était approché d’elle et venait de lui prendre la main. « On va bien trouver une solution… ma mère m’a dit qu’il ne fallait rien dire et que ça finirait par s’essouffler tout seul… » Apollinaria n’avait pas vraiment écouté ce qu’il venait de lui dire, elle avait les yeux rivés sur leurs mains, sans qu’elle n’arrive à se décider de faire quelque chose. Il dût lui aussi se rendre compte de ce qu’il avait fait puisqu’il les regarda à son tour avant retirer ses mains et de les cacher autour de lui, le plus loin possible. Les yeux de la Luxembourgeoise avaient suivi le trajet des mains de Nathan quand elle réalisa enfin ce qu’il venait de dire. Elle se recula d’un pas avant de s’exclamer « Quoi ? Mais ta mère est au courant ? » Elle se détourna avant de se prendre la tête dans les mains « Je pensais qu’on allait avoir quelques jours avant que ça n’atteigne le Luxembourg ! » Elle commença à faire les cent pas tout en déblatérant « Pourquoi elle ne m’a pas appelée ? Ou mon père ? » Elle s’arrêta brusquement avant de déclarer, d’un ton neutre « Non, s’il m’avait appelée cela voudrait dire que ce serait vraiment trop grave. Donc, s’il ne s’en occupe pas, c’est que ça va finir par passer… »
 

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MessageSujet: Re: Il nous faut un plan ~ NATHAN&APO Il nous faut un plan ~ NATHAN&APO EmptySam 22 Juin - 0:11

Nathan & Apollinaria


On pourrait croire que vu notre statut, nous avions l’habitude de ce genre de situation mais c’était loin d’être le cas. Toute ma vie, mes parents avaient toujours tout fait pour éviter que nous soyons bousculés par la presse mon frère, ma sœur et moi. En même temps, nous étions la famille princière du Luxembourg, qui n’était pas un très grand pays et qui n’avait pas une immense influence médiatique européenne et encore moins internationale. Et quoi qu’il arrive, mes parents avaient toujours demandé à ce que nous ayons une attitude irréprochable auprès de la presse pour éviter toute vague médiatique qui pourrait avoir une influence néfaste sur notre famille. A la mort d’Alexandr, les journalistes du monde entier c’étaient beaucoup plus intéressés à nous pendant un moment, comme si ils venaient de découvrir notre petit pays et notre histoire, mais ça n’avait pas duré et c’était surtout pour présenter au monde entier la souffrance d’une famille en deuil. C’est aussi à l’occasion de la présence de la presse que mes parents avaient annoncé que j’allais prendre la place d’Alexandr dans la famille, au sens de l’héritage bien sûr. Mais sur ce coup là, on peut dire que notre famille était ébranlé par un scandale qui n’était encore jamais arrivé, pas à ma connaissance en tout cas. Je dois avouer que j’avais été très surpris de savoir que ma mère était déjà au courant lorsque j’eus son coup de téléphone, et que cette histoire ait pris tant d’ampleur. Nous qui étions toujours si discrets et si peu médiatisés, qu’est-ce qui était passé par la tête de ce surveillant de vidéos surveillances pour donner les vidéos à la presse alors que nous étions presque des anonymes dans cette immense ville qu’était New-York ? Selon ma mère, cet homme voulait certainement juste vendre la vidéo car l’industrie du sexe sur internet se faisait de plus en plus florissant et quelqu’un de bien éduqué devait nous connaitre et nous avoir reconnus en visionnant la cassette. Dire que ma mère ne m’avait pas passé un savon serait mentir. Moi, futur Grand-Duc du Luxembourg, m’abandonner à ce genre de plaisir dans un ascenseur… bien que je sentais dans sa voix la satisfaction qu’il se passait quelque chose de réel et de concret entre Apollinaria et moi.

Elle avait quand même su me faire garder la tête froide et m’avait bien expliqué qu’il fallait que nous restions calmes. Jouer la carte de l’indifférence et surtout, ne pas faire de déclaration sur ce qui s’était passé, ça ne servait à rien de parler sinon, les journaux aller en rajouter une couche pour parler de nos déclaration et ça n’allait que prolonger la durée de notre petite notoriété. Ma mère m’avait également dit qu’Apo serait certainement un peu déstabiliser et qu’il était mon devoir de rester le plus calme possible pour ne pas qu’elle panique de plus. Alors je faisais ça du mieux que je le pouvais lorsque j’entrais chez elle, la rassurant sur le fait que personne ne m’avait vu venir et que personne ne m’avait vu entrer dans l’immeuble où elle vivait. Quand on regardait à travers la fenêtre, et qu’on voyait tous ses gens qui nous attendaient nous, – enfin, plus Apo ici – c’était juste hallucinant comme nous étions passé de personne à grande star à absolument devoir avoir en photo. Mais ce qui me surprit le plus, c’était les propos de la jeune femme. Une arme, vraiment ? Je dois avouer que je ne m’attendais pas à ce genre de révélation, et j’avais du mal à imaginer Apollinaria avec une arme en main. Ma question semblait la mettre mal à l’aise et elle ne répondit même pas. Je lui proposais alors de tirer dans le tat, histoire de détendre un peu l’atmosphère que je sentais.. vraiment très bizarre. Il y avait tous ces journalistes et aussi le fait que je ne savais pas ce que nous étions depuis cette histoire dans l’ascenseur.

« C’est pas l’envie qui m’en manque… » Je souris en coin, imaginant la scène dans les moindres détails, « Tu crois qu’on pourra parler de légitime défense ? Non ?… » J’haussais les épaules alors que je me décidais à tirer le rideau. Pas la peine de risquer d’être vu et regarder ces vautours ne nous aiderait en aucun cas. « Mh… malheureusement, je ne pense pas que tirer sur des journalistes est considéré comme de la légitime défense… » Si seulement ça avait été aussi facile, je pense que j’aurais tout de suite été chercher un flingue. Le pire dans tout ça, c’était qu’on nous mettait sous le feu des projecteurs presque en tant que nouveau couple, alors que nous étions nous même complètement paumé dans ce que nous étions l’un pour l’autre. Déjà avant de coucher ensemble c’était un peu trouble dans nos esprits, mais depuis l’ascenseur, c’était encore pire – dans le mien en tout cas. J’essayais cependant de garder ce rôle de gars calme, et je pris sans faire attention les mains d’Apo en lui disant que les choses finiraient par se tasser toute seule et qu’on devait rester discrets.  Sauf que lui prendre les mains me firent réaliser que c’était un geste très… bizarre et je les lâchais immédiatement, voyant bien que même elle avait un peu buggé en me voyant lui prendre les mains de cette manière. Je me raclais la gorge, chose que je faisais très souvent lorsque je me sentais gêné et je la regardais qui faisait un pas en arrière. « Quoi ? Mais ta mère est au courant ? » Je soupirais et j’hochais la tête, « Oui, apparemment elle a même vu… un bout de la vidéo dans le journal de vingt heures au Luxembourg… » C’était incroyable à quel point une info pouvait circuler très vite avec internet de nos jours. « Je pensais qu’on allait avoir quelques jours avant que ça n’atteigne le Luxembourg ! »  Je secouais la tête, restant silencieux alors que je ne détachais pas mon regard de la jeune femme qui commençait à faire les cent pas dans la pièce. « Pourquoi elle ne m’a pas appelée ? Ou mon père ? » Je me pinçais la lèvre et j’haussais les épaules, « Non, s’il m’avait appelée cela voudrait dire que ce serait vraiment trop grave. Donc, s’il ne s’en occupe pas, c’est que ça va finir par passer… » Bon, okay là je devais la calmer parce qu’elle commençait à paniquer à mort, ça se voyait. « Apo… hey… » J’attrapais à nouveau son poignet pour qu’elle arrête de bouger et je la tirais vers moi, attrapant sa main à nouveau et cette fois, sans me défiler. Il fallait que je la rassure et quitte à me montrer doux avec elle… après tout, nous n’étions plus censés être des ennemis non ? « Ecoute, je ne sais pas pourquoi ton père ne t’as pas appelé, ou pourquoi ma mère ne t’as pas appelé… tout ce que je sais, c’est qu’on nous a dit de rester discrets et surtout de ne pas paniquer, mes parents font tout ce qui est en leur pouvoir pour récupérer les vidéos originales, les gens finiront par se lasser de jaser si on ne leur donne rien sur lequel jaser, d’accord ? » J’essayais de lui offrir mon sourire le plus rassurant et j’ajoutais, « Par contre… j’pense qu’on devrait peut-être… parler de ce qui s’est passé dans cet ascenseur.. ? » Il fallait bien qu’on en parle un jour non ? J’avais besoin de savoir si elle regrettait, et de savoir si nous allions enfin arrêter de jouer à ce jeu du chat et de la souris. J’aimais jouer, mais à un moment donné je me lassais. « Pour ma part, je ne regrette rien. » Voilà, c’était dit. Maintenant, il ne manquait plus qu’à savoir ce qu’elle pensait elle.


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MessageSujet: Re: Il nous faut un plan ~ NATHAN&APO Il nous faut un plan ~ NATHAN&APO EmptySam 29 Juin - 12:00

Il nous faut un plan ~ NATHAN&APO Tumblr_mnxla8KTxS1su5fdoo1_500


En fait, l’avoir fait venir chez elle pour discuter de ce qu’ils étaient censés faire maintenant mettait encore plus en avant le fait qu’ils formaient quelque chose tous les deux. Elle était bien incapable de savoir s’il s’agissait d’un couple, d’une coalition ou quoi que ce soit d’autre mais ils étaient bien obligés de se rendre devant le fait accompli. Ils n’étaient plus des étrangers. Il était loin le temps où elle ne lui jetait qu’un regard en passant dans le château familial au Luxembourg. Bien loin aussi le temps où elle regardait passer Zoé et Nathan en se demandant quand est-ce qu’ils allaient arrêter de mentir et d’avoir enfin qu’ils étaient ensemble au reste de la famille. Maintenant, ils étaient bien trop proches pour que tout cela ne soit dans leurs mémoires. Néanmoins, elle ne parvenait pas à savoir si ça la dérangeait ou non. Soit ça ne la gênait absolument pas, soit elle avait un petit côté sadomasochiste pour amener dans son penthouse le fruit de sa colère. Il avait d’ailleurs là la possibilité merveilleuse de se montrer aux yeux de la jeune femme comme un homme devait le faire selon elle, c’est-à-dire, solide, fort et courageux pour deux bien qu’elle s’évertuait à montrer qu’elle n’avait nullement besoin de cela. Et, pour l’instant, c’était bien elle qui montrait pâle figure devant lui, se laissant complètement aller dans son agitation. Ca aussi avait bien changé, le temps où elle se composait une figure de cérémonie en ne pensant qu’aux apparences et à la façon de correctement agir ou parler. Or, aujourd’hui était un cas d’urgence qui mettait quelque chose d’autre en exergue, elle avait besoin de lui et n’hésitait pas à l’appeler. Certes, ça le concernait également, tout autant qu’elle et il aurait été injuste qu’elle subisse les médias seule, mais c’était également une manière de l’accepter dans son appartement et dans sa vie… à moins qu’elle ne change subitement d’avis. La moindre parole malheureuse de la part du jeune homme pourrait sans problème faire tourner la balance d’un côté ou d’un autre…

Finalement, Nathan n’approuva pas son idée de légitime défense en tirant dans le tas de journalistes et Apollinaria fit une petite moue déçue tout en pensant qu’il ne fallait pas qu’il tombe sur l’arme qu’elle avait toujours chez elle. Elle n’avait pas envie de complications ni envie de lui mentir sur le pourquoi du comment. De toute façon, il n’y avait aucune raison qu’il le trouve, même sa femme de ménage ne l’avait pas trouvé. Il fallait qu’elle se détende et qu’elle essaye de relativiser. Personne n’était mort, non ? Ca ne marchait pas vraiment. Elle laissa alors sortir son anxiété à haute voix en se demandant pourquoi sa belle-mère ne l’avait pas appelée. Elles étaient quand même proches. Elle eut l’intelligence de penser que ça n’était certainement pas quelque chose de facile à parler à la fille qui a épousé son fils aîné, la vu mourir sous ses yeux avant de joyeusement copuler avec l’autre fils par la suite. Non, il ne fallait pas qu’elle commence à penser à cette fameuse soirée dans l’ascenseur. Certainement pas. Gérer des paparazzis à l’affût était bien plus à sa portée que cela… C’est le moment que Nathan choisit pour s’approcher d’elle et de lui attraper le poignet pour qu’elle se calme. Cette fois-ci, c’était voulu et réfléchi comme action et c’est pourquoi Apollinaria se laissa faire, levant son regard dans celui du jeune homme et y trouvant un inhabituel réconfort. « Ecoute, je ne sais pas pourquoi ton père ne t’as pas appelé, ou pourquoi ma mère ne t’as pas appelé… tout ce que je sais, c’est qu’on nous a dit de rester discrets et surtout de ne pas paniquer, mes parents font tout ce qui est en leur pouvoir pour récupérer les vidéos originales, les gens finiront par se lasser de jaser si on ne leur donne rien sur lequel jaser, d’accord ? » La native d’Odessa fit la moue, peu convaincue. Tant qu’il n’y avait pas de résultats probants et concrets, elle n’y croyait pas trop. Et c’était cette léthargie qui l’agaçait encore plus. « Par contre… j’pense qu’on devrait peut-être… parler de ce qui s’est passé dans cet ascenseur.. ? » Saisie, Apollinaria resta sans voix. Comment osait-il parler de ça maintenant ? Pour lui, ça y est, l’épisode « y a des paparazzis planqués devant chez moi depuis quelques jours » était terminé ? Il pouvait passer à la partie qu’il préférait à savoir parler encore et toujours de ces fichus sentiments, de ce qui se passait entre eux blabla. Elle le regarda, interloquée tandis qu’il continuait, imperturbable « Pour ma part, je ne regrette rien. » Elle resta encore sans réaction quelques instants avant de se dégager de ses mains et de lui tourner le dos, recommençant à marcher, sans nervosité cette fois toutefois. « Donc, je pensais qu’il va falloir qu’on joue le jeu. Si on fait comme si c’était un coup d’un soir, nos deux réputations vont en prendre un coup et tes parents nous persécuteront toujours… » Elle réfléchit un peu avant de reprendre « Non, je pense que le mieux, c’est de dire qu’on vit un truc, un truc incontrôlable machin. Et paf, dans disons deux-trois mois, on annonce qu’on a rompu. Comme ça, tout le monde est content et… » Elle fit volte-face et s’approcha de Nathan, un sourire charmeur en coin des lèvres avant de s’amuser avec le col de sa chemise. « Comme ça, on pourra continuer ce qu’on avait commencé dans cet ascenseur… » Elle sourit de nouveau avant  passer ses mains sur le torse du jeune homme.


Désolée pour le retard 28
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MessageSujet: Re: Il nous faut un plan ~ NATHAN&APO Il nous faut un plan ~ NATHAN&APO EmptySam 29 Juin - 23:15

Nathan & Apollinaria


J’étais conscient que ce que j’allais faire allait mettre beaucoup de monde en colère, à commencer par ma petite sœur. Pour elle, l’idée du mariage qu’avaient eu mes parents était une abomination et je lui avais promis à plusieurs reprises que je ne ressentais plus rien pour Apollinaria. Mais la dernière fois que j’avais vu Nora, c’était vrai et maintenant les choses avaient changés. Il y avait ce jeu de séduction qui s’était installé entre nous depuis la fois où je l’avais embrassé pour la première fois lors de notre dîner chez moi. C’est à ce moment-là que les choses s’étaient corsées entre elle et moi et c’était aussi à ce moment-là que j’en étais venu à la conclusion suivante : mes sentiments ne partiraient jamais réellement. Et encore moins lorsque j’avais constaté que mes sentiments ou du moins, que mon attirance pour elle était réciproque. Le seul problème, c’était qu’elle avait eu un mal fou à l’admettre et à l’accepter, ce que je pouvais tout à fait comprendre lorsqu’on sait qu’elle était ma belle-sœur. Cette situation était peut-être un peu bizarre, mais elle n’avait rien de malsain. Enfin, c’était ce que j’essayais de me persuader. Apo était complètement intenable, et elle n’arrêtait pas de faire les cent pas dans son salon. Je pouvais comprendre son inquiétude, car j’étais inquiet aussi, mais je ne devais pas le montrer et ma mère m’avait dit que tout finirait par se tasser. Ma mère s’y connaissait, et je ne voulais pas remettre en question ses conseils qui étaient à mes yeux précieux. Ma mère avait de l’expérience avec la presse, de l’expérience avec la vie princière tout court et elle me disait souvent comment me comporter en publique.

Cette fois, c’est consciemment que j’attrapais le poignet de la demoiselle pour qu’elle arrête de tourner en rond et de stresser comme ça. Est-ce qu’elle était dans cet état depuis longtemps ? Parce que les gens allaient vite se douter que quelque chose se tramait si elle affichait cette mine paniquée face aux journalistes, bien que la princesse devait savoir bloquer toute émotion sur son visage devant tout le monde car ça faisait partie des règles de la société à laquelle nous appartenions. Apprendre à toujours afficher un sourire hypocrite même quand on n’en a pas envie. Pour ça, nous étions forts.  J’essayais de faire comprendre à Apollinaria qu’elle devait rester calme et que d’après ma mère, tout allait bien se passer, qu’il suffisait qu’on fasse profil bas et je pensais qu’elle avait raison. En fait, si j’étais venu, c’était surtout pour qu’on parle une bonne fois pour toute de ce qui s’était passé dans cet ascenseur car il fallait bien qu’on en parle un jour. Ça semblait l’étonner et elle resta bouche bée, à me regarder quelques secondes avant de lâcher mes mains après que je lui ai dit que je ne regrettais rien. Elle recommença alors à faire les cents pas, expliquant alors, « Donc, je pensais qu’il va falloir qu’on joue le jeu. Si on fait comme si c’était un coup d’un soir, nos deux réputations vont en prendre un coup et tes parents nous persécuteront toujours… » Je fronçais légèrement les sourcils, croisant les bras sur mon torse. Est-ce qu’elle évitait ce sujet ? Ça ne m’étonnait même pas en fait. « Non, je pense que le mieux, c’est de dire qu’on vit un truc, un truc incontrôlable machin. Et paf, dans disons deux-trois mois, on annonce qu’on a rompu. Comme ça, tout le monde est content et… » J’entrouvrais la bouche, prêt à contester mais elle s’approcha de moi pour me faire face, passant ses mains sur mon torse en ajoutant, « Comme ça, on pourra continuer ce qu’on avait commencé dans cet ascenseur… » Je souris en coin et je remontais mes mains sur ses bras, que je fis glisser de haut en bas sur ceux-ci. « J’ai vraiment du mal à te suivre parfois… » Je ris un peu et je me penchais pour approcher mon visage du sien. J’avais une terrible envie de l’embrasser depuis que j’étais entré dans son appartement, et cette envie n’avait fait que décupler lorsqu’elle m’avait fait ce petit sourire charmeur. A quelques millimètres de ses lèvres, je m’arrêtais, la regardant dans les yeux en murmurant presque contre celles-ci, « En fait, ton plan est de dire la vérité, non… ? » Je frôlais ses lèvres puis, j’enfouis mon visage dans son cou pour déposer quelques baisers alors que mes mains lâchaient ses bras pour venir prendre place au creux de ses reins. J’ajoutais alors dans un souffle, « Parce qu’il faut arrêter de le nier Apo… on est en train de vivre un truc incontrôlable… et cet épisode dans l’ascenseur n’a fait qu’amplifier la chose… » C’est vrai, depuis cette soirée là je pensais encore plus à elle, et j’avais encore plus envie d’être avec elle. A quoi bon nier l’évidence, que ça soit à nous-même mais aussi au monde entier ? Surtout que vu les avances qu'elle était en train de me faire, j'avais presque la réponse à la question qui me tracassait le plus : elle n'avait pas l'air de regretter.


CREDIT TO KAIJI

Et moi pardon, c'est nul à chier Arrow
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MessageSujet: Re: Il nous faut un plan ~ NATHAN&APO Il nous faut un plan ~ NATHAN&APO EmptyMar 16 Juil - 15:23

Il nous faut un plan ~ NATHAN&APO Tumblr_mnxla8KTxS1su5fdoo1_500


Son but était assez simple finalement. Elle n'avait pas envie de se prendre la tête dans une histoire compliquée à gérer mais elle sentait pertinemment qu'elle avait envie de passer le plus de temps possible en compagnie de Nathan. Le fait que le monde entier soit au courant de leur petite affaire dans l'ascenseur l'avantageait plutôt si on y réfléchissait bien. Elle n'était pas obligée de reconnaître que c'est elle qui avait envie de lui mais plutôt qu'ils devaient faire croire à la presse et à leur famille qu'ils en avaient envie. Sans doute ne bernait-elle qu'elle-même mais elle s'en fichait, son honneur était sauf. Tout ce qu’elle faisait trouvait des excuses et c’était parfait pour elle. Elle l’avait fait venir ? Oui mais c’était pour parler des paparazzi qui faisaient le pied de grue devant chez elle. Elle voulait continuer ou commencer quelque chose (suivant le point de vue que l’on suivait) ? Oui, mais c’était uniquement pour faire semblant. Tout rentrait parfaitement dans ses plans, elle ne perdait pas son honneur ou sa soi-disant distance qu’elle essayait tant bien que mal d’instaurer. C’était parfait. Et elle savait qu’il ne pouvait pas refuser. Ce qui s’était passé entre eux deux dans cet ascenseur était tout simplement la confirmation de ce qu’ils ressentaient tous les deux depuis quelques temps. Ils avaient une excuse pour passer du temps ensemble et quand ils rompraient, les parents de Nathan les lâcheraient enfin. Ca, elle l’espérait tout en essayant de ne pas penser à ce moment fatidique qui voudrait dire qu’elle n’aurait plus le droit de ressentir quoique ce soit pour lui, qu’elle n’aurait plus le droit de l’embrasser, de le tenir dans ses bras, de le désirer… Il ne fallait pas y penser maintenant car, bien qu’elle paraisse si sûre d’elle et de l’issue qu’ils allaient donner, elle n’avait pas envie d’y penser de suite. Mais, de toute façon, leur relation ne pourrait pas être une histoire qui pourrait durer, ils n’arrêteraient pas de se prendre la tête, non ?

La jeune femme lui fit alors part de ses intentions, avec la mine de celle qui ne comptait pas qu’on lui dise non. Il n’était pas franchement en position de discuter à vrai dire. « J’ai vraiment du mal à te suivre parfois… » Cela lui arracha un petit sourire tandis qu’il s’amusait à remonter ses mains sur ses bras, ce qui lui tirait des frissons. Elle eut envie que ce moment ne dure jamais mais en même temps de lui demander d’arrêter tellement cette sensation inattendue était agréable et troublante. Et puis il s’approcha d’elle dangereusement et le cœur de la Luxembourgeoise s’accéléra brutalement. Allait-il l’embrasser ? Quoiqu’il en soit, elle n’arrivait pas à se décider de se détourner et de franchir le peu d’espace qu’il restait entre eux deux.  « En fait, ton plan est de dire la vérité, non… ? » Elle lâcha un petit soupir tandis qu’il s’attaquait à son cou et qu’elle tentait de résister « Pas du tout… C’est totalement différent. » Le problème, c’est que même elle, elle ne se trouvait pas convaincante. Ses bras enlacèrent Nathan et la rapprocha encore de lui. « Parce qu’il faut arrêter de le nier Apo… on est en train de vivre un truc incontrôlable… et cet épisode dans l’ascenseur n’a fait qu’amplifier la chose… » Cette fois-ci, il l’agaça au plus haut point. Elle lui lança un regard courroucé avant de se détourner.  Elle soupira tout en s’exclamant   « Roh, pourquoi est-ce que tu veux toujours parler, parler, parler ? Parler de ce qu’on est en train de vivre ? » Elle soupira encore une fois et se tourna vers Nathan, énervée. « Tu veux parler de quoi encore, maintenant ? Que t’as envie d’accepter la demande de tes parents peut-être ? Tu veux peut-être m’avouer quelque chose d’autre non ?  » Elle eut un rire avant d’ajouter, sans se rendre compte de ce qu’elle venait de sortir « C’est là que tu me dis que tu es secrètement amoureux de Zoé depuis la nuit des temps ? Enfin, ça ne surprendrait pas vraiment. On s’attendait avec Alex que tu nous l’avoues un jour !


C'est tout petit mais je suis pas capable de faire mieux, désolée Embarassed
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MessageSujet: Re: Il nous faut un plan ~ NATHAN&APO Il nous faut un plan ~ NATHAN&APO EmptyMer 17 Juil - 18:46

Nathan & Apollinaria


Tout ça commençait à devenir bien trop compliqué, mais j’avais l’impression que la complication était notre marque de fabrique à Apo et moi. Notre relation avait toujours été assez complexe et ça n’était pas maintenant que ça allait changer, au contraire même. Mais toutes les informations s’entremêlaient entre eux et c’était difficile de percevoir ce qui était vrai et ce qui ne l’était pas. Car c’était ce qui était difficile à gérer lorsqu’on est quelqu’un de connu. On a toujours un masque, un soit qui n’est pas vraiment nous ou qui protège nos côtés les plus obscures pour ne pas que tout le monde en soient conscients. Dans notre cas, Apo voulait que nous fassions croire à tout le monde que nous étions amoureux et ensemble pour par la suite simuler une rupture afin que la presse ainsi que  mes parents nous laissent tranquilles. Mais ce que je ne comprenais pas, c’était pourquoi faire semblant ? Il était clair que nous ressentions tous les deux quelque chose l’un pour l’autre, et l’épisode de l’ascenseur en était la preuve. Pourquoi chercher compliqué quand on peut faire simple ? Est-ce que c’était le fait qu’on se voit en secret et que personne ne sache qu’on était vraiment ensemble qui l’excitait et c’était pour ça qu’elle ne voulait pas qu’on le dise à la presse ? C’était la seule explication que je trouvais et je pensais que c’était ridicule car pour une fois dans ma vie, je voulais que notre relation ne soit pas compliquée.

Qu’est-ce que je voulais ? C’était simple. Je la voulais elle, et ça, depuis des années. J’avais eu des vues sur Apollinaria avant même que mon frère en ait et j’avais tout enterré le jour de leur mariage. Maintenant, Alex n’était plus de ce monde et il se passait quelque chose de concrets entre elle et moi. Je ne voulais pas laisser passer ma chance, pas une nouvelle fois. Je voulais qu’on puisse se promener dans la rue sans se cacher, que je puisse la prendre par la main, aller au théâtre avec elle, au cinéma, voir des expositions d’art puisqu’apparemment elle aimait tout autant l’art que moi. Je voulais qu’on aille chez mes parents sans qu’ils nous embêtent avec cette histoire de mariage, quitte à leur faire croire que ça finira par arriver s’ils pouvaient nous laisser tranquilles. Je voulais juste que les choses soient simples pour une fois. Est-ce qu’Apo ne connaissait pas la simplicité nom de Dieu ? Apparemment pas.

Cette proximité avec elle m’avait manqué depuis l’ascenseur. En fait, je n’avais fait que penser à tout ça. Ses lèvres, ses mains qui glissaient sur ma peau, tout ça m’avaient rendus dingue et je n’avais qu’une seule envie : que ça recommence. J’essayais alors avec un sourire en coin de lui dire qu’en fait, elle comptait tout bonnement dire la vérité à la presse et je me penchais pour déposer des baisers dans son cou, essayant de la tenter. Je voulais qu’elle craque, qu’elle craque comme elle avait craqué dans cet ascenseur. Cela sembla quand même l’agacer et elle lâcha un soupire alors que je m’altérais à embrasser chaque millimètre de sa peau, enivré par son odeur. « Pas du tout… C’est totalement différent. » J’étouffais un léger rire, satisfait de sentir les bras de la jeune femme entourer mon corps pour me rapprocher d’elle. Je lui expliquais donc mon point de vue sur tout ça et c’était certainement les mots de trop puisqu’elle tourna la tête en annonçant, « Roh, pourquoi est-ce que tu veux toujours parler, parler, parler ? Parler de ce qu’on est en train de vivre ? » Je fronçais les sourcils et je reculais le visage pour la regarder, un peu étonné qu’elle me balance ça comme ça. Je ne voulais pas parler, parler, parler, j’essayais juste de la convaincre d’arrêter de nous cacher. Parce qu’on essayait de berner les autres, mais on se voilait la face par la même occasion. Je ne savais même pas quoi répondre, restant bouche bée alors qu’elle continua, « Tu veux parler de quoi encore, maintenant ? Que t’as envie d’accepter la demande de tes parents peut-être ? Tu veux peut-être m’avouer quelque chose d’autre non ?  » J’éclatais de rire en secouant la tête, « Eh… non, je ne veux pas qu’on accepte la proposition de mes parents, tu es dingue ou quoi ? » Je soupirais et je croisais les bras, « C’est là que tu me dis que tu es secrètement amoureux de Zoé depuis la nuit des temps ? Enfin, ça ne surprendrait pas vraiment. On s’attendait avec Alex que tu nous l’avoues un jour ! » Je la regardais avec des grands yeux. Quoi ? Elle était dingue, complètement dingue. Non, en fait elle était en train de péter les plombs parce qu’elle savait que j’avais raison sur toute la ligne. Je soupirais à mon tour en reculant d’un pas pour m’éloigner d’elle. « Je ne suis pas amoureux de Zoé, je ne l’ai jamais été et je ne le serai jamais ! Pourquoi, tu serais jalouse peut-être ? », demandais-je en souriant en coin. Bon, là je la cherchais encore, mais j’essayais de comprendre, vraiment. « Je te rappelle que c’est toi qui m’a appelé pour que je vienne ici afin qu’on discute de toute cette histoire ! Et l’histoire des médias qui nous traquent est intimement liée avec notre relation Apo ! Tant que l’on n’a pas réglé l’un, on ne réglera pas l’autre ! »  Je retournais près de la fenêtre dont j’ouvrais un peu le rideau pour regarder au travers de celle-ci. Il y avait encore pleins de journalistes dehors. Je levais les yeux au ciel et je reportais mon attention sur Apollinaria. « Si tu ne veux pas qu’on parle, alors dis-moi Apollinaria, qu’est-ce que tu attends de moi ? Je veux que tu me le dises maintenant et que tu me le dises clairement, sans mentir. Qu’est-ce que tu veux de moi ? » Elle voulait qu’on ne parle pas, alors que faire d’autre ? Elle voulait qu’on s’embrasse ? Qu’on couche ensemble ? Alors je voulais qu’elle le dise. Je voulais enfin qu’elle prenne ses responsabilités et qu’elle me dise clairement ce qu’elle attendait de moi, ce qu’elle attendait de notre relation.



CREDIT TO KAIJI

T'inquiète pas pour ça shabbie 
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