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William&Alexandra - La vie est une maladie dont tout le monde meurt

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MessageSujet: William&Alexandra - La vie est une maladie dont tout le monde meurt William&Alexandra - La vie est une maladie dont tout le monde meurt EmptySam 29 Déc - 11:11

William & Alexandra


Mes pas raisonnaient dans la rue bondée. J'avais la désagréable impression que tout le monde me regardait alors qu'aucun oeil ne me fixait. Mes mains tremblaient furieusement et ne sachant pas quoi en faire j'avais commencé à tripoter mon collier. Derrière moi, la grande silhouette de l'hôpital se détachait sur le ciel gris, imposante, massive. J'avais l'impression que le grand bâtiment blanc était le seul lieu où nous faisions nos réunions de famille. J'allais même devoir fêter Noël là-bas, chose que je ne n'appréciais pas. L'intérieur était un océan de blanc immaculé, sans traces ni tâches, tout y est rangé, soigneusement ordonné.
Je déteste cet endroit, les petites infirmières qui vous sourient, un sourire hypocrite couvert de rouge à lèvre rouge, et leurs petites robes cintrées, avec les plis de la jupe parfaitement parallèles, c'était agaçant ! En réalité, je me forçais à mettre mon dégoût sur le dos des infirmières, alors que seule la raison pour laquelle je venais en était responsable. Voir ma jeune soeur, allongée dans un grand lit blanc, les yeux vides, morts, avec des airs de moineau malade cela me révoltait. Je tiens à ma soeur Soline, j'y tiendrais toujours, mais il ne me semble que nous n'avons jamais exprimé nos sentiments l'une envers l'autre.
J'étais peut-être trop timide et ma réserve avait dû la décourager à montrer l'amour qu'elle me portait. Aujourd'hui le m'en veux encore terriblement de ne jamais avoir soufflé quelques mots à ma soeur, pour la réconforter. Maintenant qu'elle est leucémique, impossible de faire un pas en arrière pour profiter des jeux qu'on faisait ensemble quand nous étions petites, trop tard pour recommencer à inventer des histoires très tard le soir, enfouies sous la couette. Je me retournais encore une fois vers l'hôpital, chaque fois que je revenais d'une visite c'était comme ça. Aujourd'hui, j'étais passée vite fait, car j'étais un peu malade et ce petit rhume aurait pu avoir des conséquences néfastes sur la santé de Soline. Trop mal pour rentrer directement au boulot, je décidai d'aller prendre un café dans un commerce dont je distinguais l'enseigne : "L'awesome".
J'entrais dans le café et m'asseyais à une table, la tête entre les mains. Un serveur s'approcha pour me demander ce que je désirais, je commandais un café sans sucre. Une fois la tasse fumante posée devant moi, je touillais méthodiquement, alors que j'aurais déjà pu commencer à boire. Les souvenirs de mon enfance remontait tandis que je pensais à ma petite soeur étendue sur son lit d'hôpital, parlant faiblement et avec difficulté. Ces quelques visions me suffirent à sentir les larmes monter. D'abord, j'eus des bourdonnements dans les oreilles, et peu à peu le monde extérieur s'estompait, puis venait les petits picotements au coin des yeux. Mes lèvres se serrèrent et je touillais encore plus vite mon café pour me concentrer sur autre chose et ne pas pleurer. Le serveur s'approcha de moi, je ne savais pas exactement ce qu'il avait l'air de penser, mais il me regardait curieusement. Les larmes coulèrent sur mes joues lentement, puis d'autres se rajoutèrent à la descente, jusqu'à ce que mon visage soit luisant à cause de tout les flots que je pleurais sans bruit. Cependant, je continuais à regarder le serveur qui me regardait encore, toujours plus intrigué. Je me raclais la gorge sans pour autant arrêter de pleurer et, comme pour faire "diversion" je demander d'une voix faible "Vous auriez du suce s'il vous plaît ?" ce n'était pas ça qui allait me rendre plus joyeuse, d'ailleurs je n'aimais pas le café sucré, mais j'avais juste envie qu'il s'éloigne et qu'il me laisse pleurer.
B-NET
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MessageSujet: Re: William&Alexandra - La vie est une maladie dont tout le monde meurt William&Alexandra - La vie est une maladie dont tout le monde meurt EmptySam 29 Déc - 16:03

WILLIAM & ALEXANDRA

❝ La vie est une maladie dont tout le monde meurt❞

Lorsque Kennedy ouvrit les yeux elle avait terriblement mal à la tête. Impossible pour elle de se souvenir de ce qu’elle avait fait la veille. La Canadienne porta sa main à son front pour essayer de minimiser le pic vert qui essayait de percer un trou dans son crane. Elle se sentait affreusement nauséeuse et son estomac était carrément en vrac. Sa main droite devant sa bouche, elle se retint de vomir. Elle observa l’endroit où elle se trouvait – ce n’était pas chez elle ! – et ne tarda pas à reconnaitre la chambre de son meilleur ami, William. Elle eut d’ailleurs un sursaut en réalisant que son meilleur ami se trouver là, jusqu’à côté d’elle, le coude appuyait sur le lit et la regardant avec intérêt. « Bonjour femme de mes rêves » lui dit-il avec une voix séductrice qu’il n’avait pas en se présence. Elle se raidit dans le lit et ramena le drap vers elle, réalisant qu’elle était en sous vêtement. William quand à lui se trouvait en caleçon. Elle le regarda surprise et elle essaya de se rappelait de ce qui s’était passé. Mais rien ! Absolument rien ! C’était le vrai trou noir ! Est-ce qu’ils avaient… ??? « Pourquoi tu stress ? C’était super ! J’ignorais que les Canadiennes savaient faire ce genre de trucs avec leurs langues. » Dit-il avec assurance alors que Kennedy formait un ô avec sa bouche. Choqué, elle se leva précipitamment du lit, serrant toujours le drap contre elle. « On a… On a… ON A COUCHER ENSEMBLE ???? » William et Kennedy étaient amis depuis très longtemps et si le jeune Slayers était un coureur de jupon, il n’avait pourtant jamais encore touché Kennedy. « Tu ne t’en souviens pas ? Tu avais un peu bu mais…. » C’était donc ça ! Voilà pourquoi elle ne se souvenait de rien ! Elle était complètement saoule! Elle avait bu à cause de Luca. Du coup il c’était alors passé des choses entre eux qui ne se seraient jamais produit en temps normal… Alors que Kennedy avait l’impression que la terre était à deux doigts de s’écrouler, William éclata de rire et elle leva un sourcil, perplexe. « J’ai dormis sur le canapé. Il s’est rien passé. Tu devrais le savoir ! Si tu voyais ta tête ! » Et il rigola de plus belle. Furax Kennedy attrapa un coussin et le jeta à la figure de son futur ex meilleur ami « CRETIN !!!! » lui lança-t-elle avant de filer sous la douche, William lui continuer de rire…

    [...]


Ce soir là, alors que la Canadienne était retournée chez elle, William reprenait son job à l’Awesome. Cela faisait plusieurs mois qu’il n’avait pas travaillés à cause de sa déchirure du ligament de la cheville. Sa convalescence avait été longue mais il était enfin guéri. Son médecin lui avait dit d’y aller doucement au début, d’éviter de faire trop de sport, mais il pouvait désormais rester debout plusieurs heure sans aucun problème. L’endroit n’avait pas changé. La boite de nuit était toujours aussi chaleureuse et William s’y sentait comme chez lui. Il n’y avait pour l’instant pas beaucoup de monde. Une jeune femme s’approcha du bar et commanda un café. Le jeune Slayers ne mit pas longtemps à se rendre compte qu’elle était triste, bientôt elle se mit même à pleuré… Elle demanda un sucre les larmes aux yeux. « Oh oui bien sûr, si j’avais su que son absence vous mettrez dans cet état je l’aurais mis directement sur la table ! » dit-il avec ironie, faisant de l’humour, se doutant bien qu’il y avait autre chose qui la préoccuper. « ça va aller ou je peux d’hors et déjà appeler les pompiers pour une inondation ? Des larmes sur un visage aussi joli… Quel gâchis ! » Lui dit-il avec un sourire.
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MessageSujet: Re: William&Alexandra - La vie est une maladie dont tout le monde meurt William&Alexandra - La vie est une maladie dont tout le monde meurt EmptySam 29 Déc - 16:33

William & Alexandra


Le garçon avait l'air de se montrer plutôt compréhensif avec moi. Son regard n'était pas dur, et j'en étais bien heureuse. Généralement je ne suis pas une grande émotive, mais quand on touche un des deux points faibles que j'ai (c'est à dire la peur du noir et la maladie de Soline) les larmes ne tardaient jamais à couler abondement. Et il faut bien dire que je ne suis pas du genre à pleurer pour rien, tout de même. Bon, même si parfois quelques larmes sont de trop quand je regarde certains films, ou que j'apprends certaines choses, la tête de mule que je suis refuse catégoriquement de se qualifier d'émotive. D'ailleurs je déteste ce mot, il est trop péjoratif, ça dénature les personnes. On peut être sympathique, mais quand on se révèle être émotive, la discussion est toujours lente parce que note interlocuteur a peur de nous blesser d'une quelque façon que ce soit. Donc, non, non, non, je n'étais pas émotive.
Pendant que je pleurais, les gens autour me regardait comme une bête de foire, c'était plus que gênant. La timidité réussissait à se faire toute petite parfois, comme quand je venais de réussir à demander du sucre en pleurant. Mais parfois, c'était comme un roc qui m'empêchait d'avancer. Comme s'il était accroché derrière moi, et trop lourd pour que je le porte, alors du coup, je cours, je me débats, mais je fais du sur-place et je me ridiculise encore plus. Donc le rocher deviens de plus en plus lourd et ainsi de suite. C'est un cercle vicieux.
"Oh oui bien sûr, si j’avais su que son absence vous mettrez dans cet état je l’aurais mis directement sur la table !" je souris timidement. Cela se voulait sympathique et réconfortant, alors de toute façon, maintenant qu'il m'avait vu pleurer, je pouvais lui raconter ma vie ça me paraissait bien égal. Il déposa le petit sachet blanc avec un logo vert dessus et resta debout à côté de moi. Je saisis le sucre et me tournais vers lui. "Merci." je secouais le paquet puis en déchirais le haut et versais le contenu dans ma tasse. Je continuais à touiller méthodiquement.
"ça va aller ou je peux d’hors et déjà appeler les pompiers pour une inondation ? Des larmes sur un visage aussi joli… Quel gâchis !" le rouge me monta aux joues. J'étais très gentil de sa part d'essayer de me consoler, mais j'étais légèrement mal à l'aise en compagnie masculine. Mais il n'avait pas l'air d'avoir de mauvaises intentions, juste du temps à perdre avec une jeune femme triste. Je tordis ma bouche d'un sourire moyennement naturel, mais qui passerait quand même. "C'est gentil, désolée de pleurer dans votre café, ça doit pas être un bon moyen d'attirer de la clientèle." j'arrêtais de touiller et buvais une gorgée brûlante de café. Le goût du café mélangé au sucre n'était pas quelque chose que j'aimais, mais je m'efforçais d'avaler la quantité de liquide marron que j'avais prise. J'essayais de cacher ma petite grimace puis je me retournais vers le serveur.
B-NET
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MessageSujet: Re: William&Alexandra - La vie est une maladie dont tout le monde meurt William&Alexandra - La vie est une maladie dont tout le monde meurt EmptyDim 30 Déc - 21:50

« C'est gentil, désolée de pleurer dans votre café, ça doit pas être un bon moyen d'attirer de la clientèle. » « Oh détrompez vous, beaucoup de femme tire leur force dans la souffrance des autres. Bientôt la boite sera pleine à craquer grâce à vous. » Lui répondit-il en essayant de la faire rire. Il lui tendit le morceau de tissu qui lui servait à essuyer le comptoir pour qu’elle sèche ses larmes. « Je ne suis peut-être pas bien placer pour poser la question et il y a de forte chance pour que ça me retombe dessus mais… Problème de mecs ? » William était un coureur de jupon. Il avait eut beaucoup de filles dans son lit. A force de les côtoyer, même si ce n’était pour qu’une nuit, il avait fini par apprendre deux trois trucs bien que sa sœur Willara s’obstiner à dire qu’il ne connaissait rien aux femmes. Tout d’abord le sexe opposé était le centre de leur univers. Une femme pensée, respiré, exister que pour plaire aux hommes ou pour certaines d’entres elles un homme en particulier. Quand leur soucis n’avait aucun lien avec la gente masculine c’est qu’il était d’ordre matérielle ! « Le mascara noir ou marron ? » « Cette robe elle me grossit ? ». Le jeune Slayers n’avait jamais comprit comment une fille pouvait se poser autant de questions sur des choses aussi futiles. Lui il ne se prenait pas la tête. « J’vous dirais bien que vous défoulez sur moi mais je ne suis qu’une pauvre innocente victime » dit-il avec une petite moue attendrissante. Kayla qui passait justement par là à ce moment là l’entendit et se mit à rire, moqueuse. « Bon peut-être pas si innocent que ça, mais j’ai des circonstances atténuantes » dit-il avec un léger mouvement de la tête. « Allez faite moi un sourire sinon ma patronne va finir par croire que je suis la cause de vos larmes et me foutre à la porte. Ça serait dommage n’est-ce pas ? »
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MessageSujet: Re: William&Alexandra - La vie est une maladie dont tout le monde meurt William&Alexandra - La vie est une maladie dont tout le monde meurt EmptyLun 31 Déc - 16:17

William & Alexandra


Je doutais bien que les clients viennent en voyant une fille déprimer devant son café, mais la phrase que le serveur venait de prononcer me plaisait, il était vrai que pas mal de grandes dames tiraient leurs forces de leur souffrance, c'était légèrement ironique d'entendre ça sortir de la bouche d'un gars qui avait plutôt l'air de faire effet auprès des filles. L'homme me tendit un morceau de tissu, une sorte de chiffon qui devait lui servir à nettoyer le bar. Je lui souriais en retour et saisit le morceau de tissu rugueux entre le pouce et l'index avant de l'approcher de mes cils. Je commençait à tamponner doucement en dessous des yeux pour enlever les grosses gouttes qui coulaient le long de ma joue. Ces larmes avaient coulés sur mes lèvres, si bien qu'en passant ma langue dessus je sentais qu'elles étaient salées.
"Je ne suis peut-être pas bien placer pour poser la question et il y a de forte chance pour que ça me retombe dessus mais… Problème de mecs ?" j'écarquillais les yeux grands, surprise par tant de franchise et de spontanéité. Si cet homme n'avait pas commencé par essayer de me consoler, je suis sûre que j'aurais mal pris cette question, mais en cet instant, cela se voulait sympathique et non indiscret. J'ouvris la bouche, m'apprêtant à parler, puis je la refermait brusquement avant de me décider à parler. "Non, ce n'est pas un problème de garçon. C'est plutôt ... familial." je mourais d'envie de lui parler de mon histoire, avoir un avis extérieur quant à ce que je devais faire mais il me paraissait encore un peu trop inconnu pour ça . Il n'empêche que s'il posait la question, je ne pourrais pas m'empêcher de la lui raconter.
Il me proposa de le frapper pour me soulager, précisant qu'il était une innocente victime et accompagnant ses paroles d'une petite moue enfantine. Je le regardais encore un peu avant de laisser échapper un petit rire amusé. "Allez faite moi un sourire sinon ma patronne va finir par croire que je suis la cause de vos larmes et me foutre à la porte. Ça serait dommage n’est-ce pas ?" je souris du mieux que je pouvais avant tourner la tasse dans ma soucoupe. "Oui, ils auraient tort de vous virer, il perdrait un serveur très sympa." puis je baissais les yeux et continuais de faire tourner ma tasse. Il y eu un petit blanc puis je songeais que je ne connaissais pas même son nom. Prise d'une irrésistible envie d'en savoir plus je me retournais de nouveau vers le serveur. "Je m'appelle Alexandra." en espérant qu'il me dise son nom en retour.
B-NET
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MessageSujet: Re: William&Alexandra - La vie est une maladie dont tout le monde meurt William&Alexandra - La vie est une maladie dont tout le monde meurt EmptySam 5 Jan - 15:52

« Non, ce n'est pas un problème de garçon. C'est plutôt ... familial. » « Oh… » William savait ce qu’étais la famille. Elle était énormément à ses yeux. Il avait quatre petites sœurs, un grand frère et une histoire compliqués. Les problèmes de famille ça le connaissait étant donné qu’il avait cru son frère et son père pendant longtemps. Sans compter qu’il ne pouvait pas passer une seule journée sans se disputer avec sa jumelle, Willara. Mais ça se n’était pas vraiment un problème… William étant un garçon passionné pouvait comprendre que les histoires de familles pouvaient parfois prendre la tête. Mais pour rien au monde il n’aurait échangé la sienne ! Orphée, Mélusine, Nymphadora, Willara, Sawyer ou encore sa mère et son père faisait partit de lui. S’il était tel qu’il était aujourd’hui c’était grâce à eux.

« Dans ce cas là ça va forcément s’arranger. Les liens du sang y’a rien d’aussi solide. Croyez-moi. Je ne me trompe jamais. » Dit-il avec une certaine assurance qui donnait confiance en ses propos. Le jeune Slayers ne lui demanda pas de quoi il s’agissait exactement parce que ça ne le regardait pas. Il n’aimait pas se confier alors il respectait la vie privé des autres en ne se montrant pas curieux outre mesure. Si elle voulait en parler il l’écouterait mais il ne la harcèlerait pas pour savoir. « Allez faite moi un sourire sinon ma patronne va finir par croire que je suis la cause de vos larmes et me foutre à la porte. Ça serait dommage n’est-ce pas ? » « Oui, ils auraient tort de vous virer, il perdrait un serveur très sympa. » « Je sais » répondit-il a son compliment avec un sourire, flatter. . « Je m'appelle Alexandra. » « Et moi Dieu » répondit-il avec une certaine arrogance. « Mais on me surnomme William » rajouta-t-il avec un sourire malicieux. Il ne savait pas ce qui mettait Alexandra dans tout ses états mais il avait réussit à la faire sourire. Qui sait peut-être que s’il s’y prenait bien il pourrait peut-être la ramener chez lui et passer un agréable moment intime en sa compagnie. William savait saisir les opportunités qui s’offrait à lui et ne manquer pas une occasion de séduire la gente féminine.
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MessageSujet: Re: William&Alexandra - La vie est une maladie dont tout le monde meurt William&Alexandra - La vie est une maladie dont tout le monde meurt EmptySam 5 Jan - 16:58

William & Alexandra


Le regard du serveur sembla vide un instant. Il avait l'air de se perdre dans des pensées quand j'évoquais brièvement le sujet de la famille. Je me surpris à me demander quelle genre de famille il avait. Grande famille, des frères et soeurs, cousins, cousines, des tantes par alliance ou que sais-je qu'il pouvait voir à chaque dîner de famille ? Ou bien fils unique ayant juste des parents, ou un seul, ou bien plus du tout ? Et quel genre de fils devait-il être ? En tout cas, je voyais bien quelle petit jeu il menait. C'était un serveur de l'Awesome qui devait avoir couché avec toute la clientèle féminine passée par ici. Il ne devait pas rater une occasion d'ajouter quelqu'un à sa longue liste. Sans m'en rendre compte, je m'étais "jetée dans la gueule du loup" et c'était assez gênant de l'admettre. Pour le moment, la présence de quelqu'un était agréable, de toute façon s'il voulait aller plus loin, je trouverais bien un moyen de m'enfuir.
Il fit mine se savoir pertinemment qu'il était un serveur sympathique et arbora un sourire flatté. Pour simple prénom, il prétendit d'appeler Dieu. Une blague douteuse à laquelle je ne ris pas, tout simplement parce qu'elle ne me paraissait pas avoir un grand intérêt. Avec ce genre de personne il valait mieux rester assez froide, réflexion faite. Il allait finir par se lasser et retourner faire son service. Le pire, c'est qu'il n'était vraiment pas désagréable à regarder et que s'il commençait à vouloir m'embrasser ou que sais-je, j'allais avoir du mal à m'échapper de son petit jeu surtout que ma timidité me compliquerai la tâche. Mais de toutes façons, rien n'était moins sûr, je n'étais pas la plus canon des filles qu'il ai du voir, et je devais paraître assez chiante et émotive en pleurant toute seule dans un café. Finalement, il avoua s'appeler William. D'ailleurs, il ne semblait pas avoir l'intention de me demander de raconter mes problèmes familiaux, mais j'avais tellement besoin d'en parler que j'allais me jeter à l'eau toute seule. Les yeux rivés sur la tasse que je tournais encore et encore dans sa soucoupe, je laissais un petit temps passer avant de commencer à parler. Cela se trouvait, il s'en fichait royalement, mais j'avais besoin de tout raconter et d'avoir un avis extérieur face à la façon que j'avais de réagir. Même celui d'un inconnu rencontré cinq minutes plus tôt. "J'ai une petite soeur, Soline." les larmes s'apprêtaient à rouler de nouveau alors que je n'avais même pas encore vraiment commencé, mais je les retenais. "Il y a quelques mois, on a apprit qu'elle était atteinte d'une leucémie. Je n'étais pas présente quand elle a passé ses examens médicaux parce que je venais d'emménager dans mon propre appartement." Une larme plus coriace que les autres glissa malgré moi sur ma joue, mais ce fut - par miracle - la seule. "Aujourd'hui encore quand je vais la voir à l'hôpital les médecins ne savent toujours pas quoi faire pour garantir sa guérison, d'ailleurs il n'est pas dit qu'elle guérisse." ma voix se serra et commença à faiblir. J'essuyais la larme qui coulais avec ma manche et riais nerveusement. "Désolée, je ne sais même pas pourquoi je vous raconte tout ça je..." j'étais atrocement gênée et je préférais me taire que de parler pour m'enfoncer encore plus.
B-NET
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MessageSujet: Re: William&Alexandra - La vie est une maladie dont tout le monde meurt William&Alexandra - La vie est une maladie dont tout le monde meurt EmptyDim 6 Jan - 22:42

« J'ai une petite sœur, Soline.Il y a quelques mois, on a apprit qu'elle était atteinte d'une leucémie. » William ne s’était pas attendu à ça et il comprenait mieux à présent les larmes de la jeune femme. Il ne lui dirait pas « Je suis désolé. Je n'étais pas présente quand elle a passé ses examens médicaux parce que je venais d'emménager dans mon propre appartement. » William savait ce qu’était la culpabilité. Quand ils étaient enfant, Sawyer était tombé d’un arbre à cause de sa peur du vide, en voulant récupérer le journal intime de leur sœur qu’il avait volé. Autant dire que William s’en était voulut pendant longtemps et lui il était responsable ! Le seul crime qu’avait commis Alexandra c’était d’avoir sa propre vie. Ce n’était pas elle qui avait injecté la leucémie dans le corps de sa sœur à l’aide d’une seringue, elle n’avait donc aucune raison de culpabilisé. « Aujourd'hui encore quand je vais la voir à l'hôpital les médecins ne savent toujours pas quoi faire pour garantir sa guérison, d'ailleurs il n'est pas dit qu'elle guérisse. »

William ne pouvait pas savoir ce qu’elle ressentait. Ce n’était pas lui qui risquer de perdre un membre de sa famille, il ne pouvait que l’imaginer. Il avait vécu tant d’année en pensant Sawyer mort… Aujourd’hui ils étaient si complices que le perdre de nouveau serait pire que tout… S’il s’agissait d’une de ses petites sœurs, n’en parlons même pas… « Désolée, je ne sais même pas pourquoi je vous raconte tout ça je... » « Avais besoin d’en parler et de quelqu’un pour vous botter les fesses ! Pleuré ne va pas la guérir. S’apitoyer sur votre sort ne ferait pas partir la leucémie. Elle a besoin de vous ! Elle a besoin d’une sœur qui sourit, la fait rire et fait de chaque jours qui lui reste un moment unique, un moment joyeux. Vous ne pouvez pas vous permettre de craquer, pas maintenant, vous devez vous montrez forte ! Pour elle… Je ne vais pas vous dire que je sais ce vous ressentez, ce n’est pas ma sœur, mais si j’étais a votre place je ne perdrais pas une seule seconde en pensant à ma tristesse, je ne serais pas aussi égoïste. Je resterais avec elle et je garderais le sourire quoiqu’il advienne, comme ça si elle venait à partir elle s’en irait l’esprit léger, heureuse… » .
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MessageSujet: Re: William&Alexandra - La vie est une maladie dont tout le monde meurt William&Alexandra - La vie est une maladie dont tout le monde meurt EmptyLun 7 Jan - 17:22

William & Alexandra


"Avais besoin d’en parler et de quelqu’un pour vous botter les fesses ! Pleuré ne va pas la guérir. S’apitoyer sur votre sort ne ferait pas partir la leucémie. Elle a besoin de vous ! Elle a besoin d’une sœur qui sourit, la fait rire et fait de chaque jours qui lui reste un moment unique, un moment joyeux. Vous ne pouvez pas vous permettre de craquer, pas maintenant, vous devez vous montrez forte ! Pour elle… Je ne vais pas vous dire que je sais ce vous ressentez, ce n’est pas ma sœur, mais si j’étais a votre place je ne perdrais pas une seule seconde en pensant à ma tristesse, je ne serais pas aussi égoïste. Je resterais avec elle et je garderais le sourire quoiqu’il advienne, comme ça si elle venait à partir elle s’en irait l’esprit léger, heureuse… " j'étais surprise par l'éloquence avec laquelle il s'était exprimé et je me laissais sourire. Je n'avais pas vraiment voulu voir les choses sous cet angle-là, je voulais juste pouvoir la ovir encore un peu avant qu'elle ne parte si elle devait partir. Cette pensée m'avait toujours apeurée, terrifiée, petit à petit ça avait commencé à me ronger de sorte que j'avais du mal à y penser sans ofndre en larme. Mais il n'était pas trop tard pour me ressaisir. J'ignorais qu'un charmeur tel que William aurait pu me faire voir la situation de Soline différemment à ce point. Je plongeais mes yeux dans les siens. "Le pire c'est que tu as raison..." je laissais échapper un rire léger, j'étais quelque part soulagée d'avoir un nouvel opinion. Je hochais la tête en souriant. Mes yeux pétillaient. "Je reviens de l'hôpital, je ne peux sûrement pas y retourner aujourd'hui, les visites sont interdites après dix huit heure je crois..." je cachais mon visage dans mes main en riant. J'avais été stupide d'aller voir Soline comme on va à un enterrement, ce n'était pas ce dont elle avait besoin.
Elle avait besoin qu'on la secoue, qu'on lui montre un monde coloré plein de vie et de joie, le pire c'était qu'un gars que je connaissais à peine m'avais fais ouvrir les yeux grands. Je regardais encore une fois William, la bouche tordue par un sourire malicieux. "Comment j'ai pu aller la voir en tirant une tête d'enterrement pendant les deux heures qu'on passe ensemble par semaine ?!" je laissais encore un petit rire m'échapper. "Je suis stupide." je me tapais le front du plat de la main sans m'arrêter de sourire. Je me sentais redevable auprès de William, il fallait sans doute que je le remercie. "Comment te remercier ?" m'exclamais-je en finissant mon café sucré.
B-NET
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MessageSujet: Re: William&Alexandra - La vie est une maladie dont tout le monde meurt William&Alexandra - La vie est une maladie dont tout le monde meurt EmptyMer 9 Jan - 13:45

Alexandra aurait pût gifler William sans que ça ne le surprenne. Après tout il ne la connaissait pas. De quel droit ce permettait-il de juger sa façon de réagir face une situation qu’il n’avait pas lui-même vécu ? Mais lorsque la jeune femme se mit à sourire, il comprit qu’il avait bien fait d’avoir le culot de lui dire ce qu’il pensait. De toute façon il n’avait rien eut à perdre puisqu’il la connaissait à peine. «Le pire c'est que tu as raison... » « Je sais » répondit-il avec un sourire plus amusé qu’arrogant. « Je reviens de l'hôpital, je ne peux sûrement pas y retourner aujourd'hui, les visites sont interdites après dix huit heure je crois... » « T' auriez été un homme je t' aurait conseillé de faire du charme à la réceptionniste mais là… y'a peu de chance pour que ça marche ! » Lui dit-il toujours aussi souriant et content de lui avoir redonné le sourire. « Comment j'ai pu aller la voir en tirant une tête d'enterrement pendant les deux heures qu'on passe ensemble par semaine ?! Je suis stupide. » « Nooooon, tu es juste une fille » lui répondit-il avec humour, laissant sous entendre qui ne fallait pas en demander trop à la gente féminine. C’était son petit côté macho qui ressortait sans aucun doute.

« Comment te remercier ? » William allait refuser sa question quand il eut une idée. « Je t’aurais bien dit " remercier de quoi ? " mais en fait j’aurais bien un service à te demander… » Il attrapa le bloc note et un stylo qui servait pour les commandes et il inscrivit dessus un numéro de téléphone et une adresse. Il le tendit à la jeune femme qui semblait étonner. « C’est pas ce que tu crois. Y’a une fille. Tallulah Wellinghton. C’est l’adresse où elle bosse. J’voudrais qu’tu aille là bas et sans lui dire que tu me connais ou qu’tu viens de ma part, que tu t’assure qu’elle va bien. Juste qu’elle va bien. » Il était trop fier pour prendre des nouvelles de la jolie Africaine mais comme Alexandra semblait penser lui devoir quelque chose…. Tout ce qu’il voulait c’était être sûr qu’elle allait bien. « C’est mon numéro. Tu m’envoie un sms dés qu’tu sais comment elle va ? »
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MessageSujet: Re: William&Alexandra - La vie est une maladie dont tout le monde meurt William&Alexandra - La vie est une maladie dont tout le monde meurt EmptySam 12 Jan - 18:16

William & Alexandra


William avait un humour de macho qui ni faisait pas rire Alexandra, mais elle s'en fichait bien puisqu'il venait de lui confier une mission qui la surprenait et l'intéressait. "Je t’aurais bien dit " remercier de quoi ? " mais en fait j’aurais bien un service à te demander… " j'ouvris de grands yeux ronds et attendis que le serveur s'explique plus clairement. Je commençais à taper sur la table avec mon index tout en attendant. Un instant je crus que ce service était un vrai service mais quand je vis que William commençait à écrire des mots sur une petite feuille, j'eus un très mauvais pressentiment. Je le regardai faire, sans un mot, retenant juste ma respiration en attendant la suite. Il me tendit le papier, je ne le pris pas. Je me contentais juste de secouer lentement la tête de gauche à droite comme une enfant, mais avec un air perplexe. Bon sang, elle qui croyait qu'ils allaient devenir amis ! Je soufflais avec un agacement que je ne cherchais nullement à cacher puis je commençais à me lever en secouant la tête, déçue par l'attitude de William. "C’est pas ce que tu crois. Y’a une fille. Tallulah Wellinghton. C’est l’adresse où elle bosse. J’voudrais qu’tu aille là bas et sans lui dire que tu me connais ou qu’tu viens de ma part, que tu t’assure qu’elle va bien. Juste qu’elle va bien. " intriguée, je me rassis immédiatement et regardais le serveur avec un air de défi. Les yeux légèrement fermés, j'essayais de cerner son petit jeu. Sans lâcher le serveur du regard, je saisis le papier entre le pouce et l'index et l'attrapais. Maintenant que nous avions un peu parlé, j'étais moins intimidée et j'osais prendre un air étonné tout en souriant. Je me mordillais la lèvre inférieure sans cesser de sourire. "Alors comme ça le "grand" William n'ose pas aller prendre des nouvelles d'une fille ?" dis-je, pour le taquiner. Je regardais le papier et puis mon regard retourna vers William. "C’est mon numéro. Tu m’envoie un sms dés qu’tu sais comment elle va ?" je ne cachais pas mon amusement. Je croyais pourtant que William était un coureur de jupons, mais en fait il semblait être amoureux d'une fille à tel point qu'il n'osait pas aller prendre de ses nouvelles. Quoi que... ce n'était peut-être pas à cause de sa timidité mais plutôt à cause de sa fierté. Oui, cela devait être ça. Je levais un sourcil. "Bon, c'est d'accord, mais ... dis-moi, pourquoi tu n'y vas pas toi-même ?" glissais-je malicieusement tandis que je rangeais le papier dans mon sac.
B-NET
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MessageSujet: Re: William&Alexandra - La vie est une maladie dont tout le monde meurt William&Alexandra - La vie est une maladie dont tout le monde meurt EmptyDim 13 Jan - 21:11

« Alors comme ça le "grand" William n'ose pas aller prendre des nouvelles d'une fille ? » Entendre Alexandra qui était une inconnue ou presque l’appelait le « grand » William le fit sourire. Elle disait cela comme si elle le connaissait par cœur ou comme s’il était aussi simple de le cerner. Oh oui bien sûr le jeune homme n’en manquait pas une pour se faire valoir et se vanter mais était-ce vraiment avec à peine dix minute de conservation que la demoiselle pouvait être certaine que c’était bel et bien dans ses habitudes ? « Grand William ? Oh c'est trop, arrête, tu va me mettre mal à l’aise » dit-il avec ironie en faisant semblant d’être à deux doigt de rougir, ce qui aller loin d’être le cas. A noter qu’il ne prenait bien évidemment pas la peine de répondre à sa question, préférant de loin se cacher derrière l’humour plutôt que de se confier à la première venue. Si Alexandra n’avait pas eut de mal à parler de ses problèmes à un homme qu’elle connaissait à peine, William lui n’avait pas pour habitude de parler de lui et même son meilleur ami devait lui tiré les vers du nez pour savoir un tant soie peu ce qui se passait dans sa petite caboche. Il demanda ensuite à Alexandra de lui envoyer un sms dès qu’elle saurait si Tallulah allait bien.

« Bon, c'est d'accord, mais ... dis-moi, pourquoi tu n'y vas pas toi-même ? » « J’pourrais te le dire… » Commença-t-il avec un sérieux avant de rajouter. «… mais je devrais ensuite te tuer ! » conclu-t-il avec un sourire malicieux. Pourquoi n’y allait-il pas lui-même ? Parce que c’était un crétin ! Voilà tout ! Elle l’avait embrassé et lui il l’avait foutu dehors alors qu’elle venait de se faire largué et qu’elle avait besoin de lui. Il était un crétin mais pas au point de se pointé comme une fleur pour lui demander « Hey salut, oh fait ça va ? » . S’excuser ? Oh non, il ne fallait même pas y penser ! William ne s’excuserait pas ! Après tout il n’avait aucune raison de le faire, ce n’était pas lui qui avait stoppé leurs baiser et c’était excuser comme s’ils avaient commis un crime. Elle l’avait blessé, lui avait rappelé qu’il n’était qu’un coureur de jupon dont aucune filles voudrait tomber amoureuse mais ça ne changeait rien au fait qu’il s’inquiétait pour elle…
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MessageSujet: Re: William&Alexandra - La vie est une maladie dont tout le monde meurt William&Alexandra - La vie est une maladie dont tout le monde meurt EmptyLun 14 Jan - 18:14

William & Alexandra


Quand William entendis que je l'appelait le "grand" il sourit. C'était peut-être un peu prématuré de lui poser ces questions alors que les réponses devaient être très personnelles. Mais j'avais entièrement dit ce que je ressentais, je considérais maintenant qu'il aurait pu en faire de même. Il était peut-être plus facile de parler d'une autre personne que soit, mais j'avais beau essayer de me raisonner j'avais vraiment envie de connaître l'histoire qu'il y avait entre cette fameuse Tallulah et lui. J'étais trop curieuse, c'était certain mais à quoi bon résister à l'envie de savoir ? "Grand William ? Oh c'est trop, arrête, tu va me mettre mal à l’aise" fit-il en mimant un air gêné. Non, William était un garçon macho et imbu de lui-même, me semblait-il, aucun compliment n'aurait pu le mettre mal à l'aise. Même si, dans le cas présent, je n'étais pas un compliment mais une sorte de petite provocation. Il était gentil, mais il n'avait pas l'air d'être réellement quelqu'un de bien. Disons plutôt qu'il était un coureur de jupon. Qu'il drague tout ce qui bouge, (et peut-être que quand il avait un peu abusé de l'alcool il draguait aussi des choses immobiles) et avait couché avec une bonne partie de la clientèle féminine. "J’pourrais te le dire…" je commençais à hocher lentement la tête, de plus en plus intéressée. Il avait l'air sérieux et près à se confier. "… mais je devrais ensuite te tuer !" je levais les yeux au ciel en souriant. Ce que j'avais envie d'en savoir plus sur cette fille que je devais aller voir ! Mais bon, il n'avait pas l'air décidé à se confier. Je réfléchis un moment avant de décréter : "Mais je veux savoir moi, tant pis si tu me tues après." j'accompagnais mes paroles d'une petite moue attendrissante. A mon avis, il n'allait pas se confier, il était sans doute trop fier pour raconter ce qu'il lui arrivait vraiment.
Généralement les hommes tels que lui n'aiment pas tomber amoureux, surtout quand ils ne sont pas sûrs que leurs sentiments soient réciproques. Ils ont l'habitude de coucher avec des filles, une fois, et de ne plus jamais les revoir. Juste l'histoire d'une nuit et après ils les oubliaient. De toutes façons, s'il retenait toute ses conquêtes il aurait sûrement un cerveau tellement gonflé que sa tête ne passerait plus les portes ! Je ne voulais pas porter un jugement trop hâtif non plus, et peut-être qu'il s'avérait être quelqu'un de complètement différent que ce à quoi je m'attendais, mais c'était la claire impression qu'il donnait. "s'il te plaîîîît..." tentais-je de nouveau en ouvrant de grands yeux de petit chaton triste.
B-NET


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MessageSujet: Re: William&Alexandra - La vie est une maladie dont tout le monde meurt William&Alexandra - La vie est une maladie dont tout le monde meurt EmptyMar 15 Jan - 20:37


« Mais je veux savoir moi, tant pis si tu me tues après. »
William éclata de rire. Elle lui rappela l’espace de quelque seconde Kennedy, sa meilleure amie. La Canadienne était la fille la plus curieuse qu’il connaisse. Ce n’était d’ailleurs sans doute pas pour rien qu’elle avait fini par devenir détective privée. Sans doute pour découvrir les secrets, pour tout savoir, pour tout connaitre. Si la petite moue attendrissante d’Alexandra marchait avec les autres ce n’était pas le cas sur William. Avec à son actifs pas moins de quatre petites sœur il avait bien vite appris à ne pas se laisser avoir. Bon ok il y avait peut-être la dernière, Orphée, qui savait comment le prendre et qui parfois encore arrivait à obtenir ce qu’elle voulait de lui. Mais Mélusine, Nymphadora et Willara avaient beau usée de leur charme et de leurs adorable minois il restait de marbre. D’ailleurs bien souvent Lara lui jetait sa chaussure en pleine tête, le traitant de crétin. Ah l’amour frère-sœur ! C’était beau !

« s'il te plaîîîît… » Reprit Alexandra en essayant une nouvelle fois de l’amadouer. Elle lui faisait penser à Simba qui essaye d’aller se rendre en douce au cimetière des éléphants. Quand on connait l’histoire on sait que Sarabi aurait mieux fait de dire non… Aussi William été bien décidé à rester camper sur ses positions. Ce n’était pas qu’il ne faisait pas confiance en la jeune femme, c’était juste que… il détestait parler de lui ! C’était comme ça et ce n’était certainement pas un s’il te plait qui allait y changer quoique ce soit. « Non » dit-il avec un grand sourire comme s’il jubiler de ne pas lui donner ce qu’elle voulait. « Je tiens à ce job. Si on apprend que j’ai assassiné une de mes clientes j’vais m’faire virer » dit-il avec un air faussement désolé et surtout avec beaucoup d’humour. Il jeta un coup d’œil vers le bar, l’une des serveuses le regarder avec un air mauvais, passant qu’il était en train de dragueur alors qu’elle elle n’avait même pas le temps d’aller s’en griller une. « Je reviens. » dit-il à l’intention d’Alexandra puisque de toute façon il fallait bien qu’il débarrasse sa table une fois qu’elle aurait fini son café.

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MessageSujet: Re: William&Alexandra - La vie est une maladie dont tout le monde meurt William&Alexandra - La vie est une maladie dont tout le monde meurt EmptyVen 18 Jan - 17:35

William & Alexandra


William éclata de rire en me voyant faire mon cinéma pour avoir plus d'informations sur la fameuse Tallulah. Je n'avais jamais été très douée pour trouver des arguments ou trouver un moyen de faire cracher le morceau aux gens. Mais quand je me tortillais devant eux, que je disais n'importe quoi et que je faisais des drôles de têtes se voulant mignonnes, ils cédaient et m'avouaient des choses parfois. Enfin, encore fallait-il que je me rapproche assez d'eux pour oser faire la fille désespérée par leur manque de confiance en elle. En tant que grande soeur je n'avais jamais eu de problèmes avec Soline, nous étions proches et Soline n'avait pas besoin de faire des têtes étranges pour que je lui raconte des choses. Bien qu'on ne parle pas trop de ma vie à moi quand j'allais la voir à l'hôpital... Encore quelque chose que nous devrions faire pour renforcer nos liens.
J'eus beau essayer encore une fois, William ne semblait pas vouloir me livrer son secret.
Je le regardais avec des yeux insistants mais cela n'y fit rien. J'essayais d'imaginer un peu pourquoi il voulait que j'aille la voie mais tellement de choses étaient possibles ! Peut-être qu'ils avaient un lien de parenté que lui seul le savait et qu'elle ne pouvait pas le voir sinon ... N'importe quoi, on était pas dans un téléfilm ! Peu importe, je restais assise sur ma chaise à espérer qu'il dise quelque chose. "Non" répondit-il, un grand sourire figé sur les lèvres. Je le fusillais du regard, pas réellement fâchée. Puis j'eus un sourire boudeur avant de froncer les sourcils. "C'est si secret que ça, alors ?" dis-je, bien décidée à lui soutirer quelques informations.
Pour toute réponse, il commença à se relever, je le suivais du regard tandis qu'il s'en allait. "Je tiens à ce job. Si on apprend que j’ai assassiné une de mes clientes j’vais m’faire virer" je souris.
Je jetais un coup d'oeil à ce que William regardait, il s'agissait d'une femme qui le fusillait du regard, l'air mauvais. Je grimaçais. "Je reviens." je hochais la tête. Il allait sans doute devoir débarrasser quelques tables, je me plongeais donc dans la contemplation de ma tasse de café presque vide. Le liquide marron qui attendait à l'intérieur était froid depuis un certain temps, mais je me forçais à le boire. Puis je brandis mon sac et m'en allais payer au bar. Je déposais quelques pièces à la femme lui expliquant que j'avais pris un café.
Je commençais à effectuer un demi-tour et j'allais m'avancer vers la sortie quand je croisais William. Je lui souris. "Bon et bien, je pense que je vais y aller." dis-je timidement. J'avais perdue un peu d'assurance mais je ne bafouillais pas. Je serrais la lanière de mon sac entre mes doigts, un peu crispée.
B-NET
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