It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
Sujets similaires
Le Deal du moment :
Réassort du coffret Pokémon 151 ...
Voir le deal

Partagez

Happiness is a warm gun - ROSALIE

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
MessageSujet: Happiness is a warm gun - ROSALIE Happiness is a warm gun - ROSALIE EmptyLun 28 Mai - 20:29

Happiness is a warm gun - ROSALIE Tumblr_m392ddg56H1r9psar

Sortant du bar, je soufflai un bon moment en laissant l’air du début de l’été faire voler mes cheveux dans les airs. J’aimais ce moment de l’année où tout se réveillait pour reprendre à zéro. Comme si l’hiver avait tout effacé et que l’on pouvait reprendre à zéro. Pour moi, une nouvelle année n’était pas le premier janvier, mais le premier jour où je pouvais sortir sans manteau et dans mes pieds que des ballerines bon marchés qui me feraient sans doute saigner des pieds d’ici un mois. Guitare en main, je retournais dans mon minuscule appartement histoire de terminer une fois de plus à essayer de dormir et de chasser les pulsions que j’avais d’appeler Liam en pleurant pour qu’il ne vienne me rejoindre. C’était faible et pathétique. J’avais fait un choix. Celui de fuir lorsque la vérité sur ma maladie fut connue par lui et sa stupide déclaration d’amour. Maintenant je devais vivre avec les conséquences. Si au début son absence m’avait été dur, je constatais que plus le temps passait, plus j’arrivais à supporter le silence. Cet vie de voyageuse solitaire que j’avais bâtie avant de le rencontrer recommençait à me plaire et il me fallait moins d’alcool pour que son souvenir devienne flou. Oui j’avais aimé Liam. Comme j’avais aimé Brian. Mais l’être humain à cette capacité de guérir de ses rencontres sadiques avec le seul remède possible; le temps. D’ici la fin de l’été, je savais que j’allais oublier ce canadien qui m’avait presque rendue heureuse. Mais notre fin tragique avait tout gâché les efforts qu’il avait pu mettre à me remonter le moral; au final je ne voulais plus que personne ne s’attache à moins. Ça prendra une moins grosse église pour entrer les gens qui m'ont réellement aimé à mon enterrement. Ca laissera moins de personne triste derrière moi une fois mon corps mis sous six pied sous terre. Je réprimai un frisson en voyage l’image d’une poignée de terre qui scellait la fin de ma vie sur terre et le début d’un oubli collectif qui ne se résumera qu’à un fade nom sur une pierre tombale qui deviendra anonyme au fils des siècles. J’avais un gout amer au fond de la bouche, un gout de peur.

Mes pieds marchaient rapidement sur le pavé mouillé par une pluie soudaine qui s’abattais sur la Grosse pomme alors que je ne souhaitais qu’une chose; la chaleur d’un autre shooter. Mon concert fini au pub, j’avais bu quelque verre m’ayant laissé saoule mais assez alerte pour ne pas me couvrir de ridicule en entrant chez moi. Le nombre de personne que je voyais ramper a un taxi ou accrocher au cou de leur ami autant défoncé me déprimait. New York la nuit brillait par ses lumières, mais les gens qui déambulaient dans les rues étaient loin d’en être. Surtout alors que les sessions universitaires se terminaient et que des étudiants qui en avaient arraché durant des semaines pour des examens tentaient de tout oublié au fond d’un verre ou dans le lit de la plus proche personne. Je serais sans doute en train de faire cela en ce moment à Londres si tout n’avais pas changé. Mais ma réalité était autre, et maintenant que j’étais arrivée dans mon appartement, mon seul réconfort à ma solitude et mon mal du pays était le fond de cette bouteille de vodka que j’attaquai à grand goulot. J’enlevai la robe aguichante que je portais pour avoir plus d’argent des hommes désespéré qui croyait qu’en me glissant quelques billets j’allais finir la soirée avec eux. Je travaillais dans un pub, pas un stripclub. Et ils s’en rendaient compte alors que je n’allais pas les rejoindre à la fin de mon spectacle et que je préférais retourner chez moi que dans leurs bras sale et sans doute autant contaminé que moi. La seule différence entre eux et moi, c’était que j’avais encore de la dignité.

Le peu d’amour propre que j’avais, je venais de le fumer bien calé dans mon divan, mon stéréo jouant le seul cd que j’avais apporté dans mes valises; celui que ma sœur m’avait donnée. Une compilation de mes chansons préférées et de les siennes. J’avais l’impression qu’elle était a mes coté. Je m’ennuyais de ma sœur J’éclatai de rire alors que j’entendais les Beatles chantaient I need a fix cause i’m going down. Ils ne pouvaient pas mieux dire. Et comme je le faisais trop fréquemment, je passai le reste de ma soirée à boire ma tristesse et me droguée pour engourdir la peur que je ressentais constamment à la simple idée que j’avais le sida. Mais je fini par étouffé. L’air s’emplissait de fumée et mes poumons hurlaient pour avoir de l’air frais. J’eu l’impression d’être emprisonnée et dans un moment de pur inconscience je quittai mon appartement. Je repris légèrement conscience de ma réalité assise dans un parc à jouer avec un sac remplis de pilule dorée que je venais d’acheté à un type qui étaient souvent dans le coin à qui j’achetais depuis mon arrivée à New York. Fermant les yeux, je me remis à fredonner la chanson des Beatles. J’étais saoule, totalement stoned et j’étais en train de vivre un de ces moment de terreur. Mauvais délire, je savais que mon état était la raison de pourquoi je n’avais qu’une envie en ce moment; mourir. A quoi bon attendre alors que de toute façon j’étais condamné. Me mordant la lèvre si fort vu la paranoïa que je vivais, je fini par gouter le sang. La douleur ne semblait pas si grande et pourtant le sang ne s’arrêtait pas de couler. Mon dieu du sang! Je pouvais contaminer quelqu’un. Assez lucide pour le réaliser, je couru dans un café ouvert vingt-quatre heures, m’enfermai dans une toilettes et j’épongeai ma lèvres meurtrie. Jetant les papiers dans les toilettes et m’essuyant les mains, je me regardai dans un miroir sachant quoi faire. Il n’y avait qu’une personne qui accepterait de m’accompagner dans la mort et qui comprendrait mon raisonnement. Rosalie.

J’allai prétendre d’acheté un café pour excuse d’avoir occupé les toilettes puis je jetai le gobelet bouillant dans la première poubelle que je voyais et je me rendis vers la maison d’une des rares personne qui savait conte quoi je me battais. Le soleil se levait annonçant six heures du matin. Une nuit entière à s’autodétruire. Et je ne me sentais pas mieux comme avant. Bien que ma panique fût partie, j’étais toujours assez convaincue d’une chose. Je l’annonçai derechef lorsque la femme vint ouvrir à sa porte. «Rosalie, tue moi je t’en prie. »
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Happiness is a warm gun - ROSALIE Happiness is a warm gun - ROSALIE EmptyVen 8 Juin - 17:47

Parfois, voire souvent, Rosalie avait l’impression que sa vie frôlait le ridicule. Elle venait de passer la soirée chez ses parents, profitant du barbecue et de la terrasse. Une soirée calme et banale qui n’aurait rien eu d’extraordinaire si, sa sœur et elle, n’avaient pas passé les quelques heures à marcher sur des œufs. À tourner autour des questions, qui se voulaient conviviale et intéressée, mais qui donnait franchement l’air d’être envahissante, de leurs parents et leurs frères. Elle avait dû protéger Sofia une ou deux fois et sa sœur était venue à son secours quelques fois aussi. Elle en avait plus que marre. Au milieu de la soirée, elle avait eu presque envie de se lever et crier qu’elle avait 22 ans et n’était plus vierge depuis six ans déjà et s’amusait comme une folle quand elle le pouvait et qu’ils devaient tous en revenir, puis passer à autre chose. Mais elle n’avait qu’à lancer un regard à son père au bout de la table pour changer d’idée. Jamais elle ne pourrait lui dire tout ça, elle aurait l’impression de le trahir et elle ne serait pas capable de le supporter. Elle devait continuer à se taire et jouer le jeu, ça lui faisait si plaisir après tout, s’imaginer que ses deux petites filles était si sage, des modèles de pureté. Son pauvre père, s’il savait… Elle n’avait pas eu la force cependant, d’accepter l’invitation de ses frères et sœurs de finir la soirée à l’Awesome. Elle n’avait aucune envie d’être dans le bar familial et faire attention au nombre de verres qu’elle buvait et comment elle dansait ou bien avec qui elle draguait. La présence de ses frères, quand elle sortait en boire, était vraiment trop lourde pour la blonde. Que Sofia se débrouille, elle, elle rentrait.

Son subconscient avait sans doute voulu se venger sur l’injustice de sa famille, car aussitôt à la maison, elle appela Joaquin, pour un de leurs rendez-vous nocturnes. Elle n’avait pas vraiment de nouveaux hommes dans sa vie ses temps si, alors comme toujours, elle rappelait son ami d’enfance à la rescousse. Joa, bien qu’ils ne partageaient aucun lien de sang, faisait techniquement partie de sa ‘famille’, mais elle lui faisait confiance, elle l’avait toujours fait. Depuis le jour, où elle avait tout bêtement décidé de perde sa virginité, curieuse de comprendre un phénomène encore loin pour elle. C’était vers lui qu’elle était allée. Elle lui avait exposé son plan et depuis vraiment, ils n’avaient jamais arrêté de s’envoyer en l’air. C’était si simple. Et elle réussit pendant quelques heures à oublier les déboires de sa famille et leurs traditions étranges et réussies à prendre son pied, plus d’une fois. Elle serait toujours reconnaissante pour ça. Il lui donnait ce dont elle avait besoin, une des seules choses donc elle ne pourrait jamais vivre sans, son échappatoire préférée. Elle n’était pas tout à fait ‘fan’ de ce qu’il lui faisait perde la tête, elle aimait beaucoup trop avoir le contrôle, pour boire ou bien peut-importe, elle ne supportait pas vraiment avoir quelques verres dans le nez. Le sexe, c’était son moyen de perde la tête, et elle aimait s’y donner à fond, et souvent. Mais elle n’était pas assez reconnaissante cependant pour le laisser passer la nuit dans son appartement et elle chassa son ‘cousin’ dès qu’il sortit de la douche. Joa la connaissait trop pour en être offusqué, et même s’il l’était, elle n’en avait rien à faire, elle avait eu ce qu’elle voulait de toute façon. Et comme il arrivait à ses frères de faire des visites matinales… L’Anglaise eut un frison juste d’y pensé.

Elle venait à peine de faire partir Joaquin, par la sortie d’urgence, qu’elle entendit l’ascenseur de l’entrée ouvrir et quelqu’un cogner à sa porte. Elle jeta un regard rapide vers la caméra de surveillance et fronça les sourcils. Mais qu’est-ce qu’elle faisait là elle, à cette heure ? Est-ce qu’on l’avait mis sur appels et on avait oublié de la prévenir – encore – ? Elle rit jaune, si elle était un peu plus croyante, si elle était une bonne protestante, comme la famille à sa mère ou bien très catholique comme la famille à son père, elle aurait pu prendre ça comme un signe. Mais la blonde était beaucoup trop logique pour ça. Elle prit ça comme un présage, lui disant que la soirée allait être longue. Et effectivement, à peine ouvrit-elle la porte que Spencer lui lança ; «Rosalie, tue-moi, je t’en prie. ». La docteure resta de glace. Elle pouvait sentir le relent d’alcool et autre substance provenir de la petite brune devant elle. Dans un grand soupir, elle lui attrapa le poignet et sans rien dire la traina jusqu’à la plus proche salle de bain. Sans prendre soins d’être délicate, elle fit tomber l’épave au fond du bain et d’un geste rapide, ouvrit le robinet de douche, l’eau froide au maximum. Gracieusement, elle grimpa sur le comptoir du lavabo, croisa les jambes et posa sa tête dans ses mains, ne lâchant pas Spencer du regard d’une miette. Elle fronça à nouveau les sourcils. « Vraiment ? T’as rien de trouver de mieux à faire ? » Elle était très loin d’être impressionnée.
Revenir en haut Aller en bas

Happiness is a warm gun - ROSALIE

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» omisha & enzo ❝ a bit of music to warm your heart up ❞
» Pursuit of happiness [Jay & Vit]
» shanice & julian ~ pursuit of happiness

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
i have a dream ::  :: Archives :: Anciennes Archives-