Trois heure de l'après-midi, un soleil éclatant au dehors, aucun nuages à l'horizon et un vent doux et calme. Une journée parfaite, en sois, pour traîner dehors, s'amuser avec ses amies, se promener dans un parc … Enfin, toutes sortes d’activités qui impliquent joie et bonne humeur. Pourtant, assis dans son canapé, devant la télé, Erwan était sur que quelqu'un ne profitait pas de la journée. A tout les coups, son amie d'enfance, la sérieuse, têtue et acharnée Aladiah Athena Hemingway serait cloîtrée chez elle. Pourquoi ? Mais pour travailler bien sur ! Cette jeune femme qu'il connaissait depuis longtemps ne vivait presque que pour son entreprise, anciennement celle de son père. D'ailleurs Erwan ne se souvenait pas de l'avoir vu une seule fois de sa vie sans que les mots 'entreprise', 'papa', 'argent' ou 'travail' ne fassent parti de la discussion. Enfin, c'était un peu pour cela que tout le monde l'adorait, sa verve pour le sérieux la rendait amusante et même mimie-toute-plein, parfois. Quoiqu'il en soit, notre jeune Prince n'ayant rien à faire de sa journée se dit qu'il pourrait être sympathique d'aller secouer la jeune femme pour la faire sortir un peu.
Du coup, il troqua son vieux tee-shirt de supporter contre une chemise blanche et enfila un jean. Règle d'or numéro un, toujours avoir l'air attractif lorsque l'on sort, même si le trajet est court, on ne sait jamais sur qui on peut tomber. Ensuite il passa devant un miroir histoire de se recoiffer rapidement puis enfila des tennis grises. Des bruits de griffes sur les parquet attirèrent son attention, il se tourna et fit face à sa nouvelle acquisition, un petit labrador au poil noir, un chiot adorable. Un sourire machiavélique se dessina sur les lèvres de l'Apollon. Il s'accroupit et vient caresser la tête du petit chien avant de lui passer la laisse autour du cou, une laisse blanche pour détonner. Le jeune homme connaissait l'amour pour ces p'tites bêtes que portait la PDG de la Hamingway compagnie. Si il avait un chiot avec lui, Erwan avait deux fois plus de chance qu'elle veuille sortir.
La demoiselle n'habitant qu'à cinq ou six blocs de chez lui, tous les deux à Manhattan, le suédois décida de se rendre chez elle à pied. En plus de se dégourdir les pattes, son chiot aurait le temps de faire ses besoins et lui de jouer la carte 'propriétaire de chiot-tout-mignon'. Un plan parfait pour attirer dans ses filets des petites jeunes d'une vingtaine d'années. Néanmoins, ces pensées furent plus portées sur son amie d'enfance que sur toutes les femmes qu'il croisa. Il se demandait, en réalité, si lui aurait autant de courage que Aladiah, car on pourra dire ce que l'on veut mais elle n'était pas devenue PDG en un rien de temps. Pour cela elle avait du bosser, bosser et encore bosser. Elle avait du faire une croix sur bien nombreux divertissements et cet apprentissage n'avait sûrement pas du être toujours une partie de plaisir. Un soupire s'échappa des lèvres du jeune Prince, non, définitivement il n'aurait jamais eut le courage d'en faire autant. Énergique certes, mais en ce qui concernait le boulot, Erwan était loin d'être un acharné du travail.
Quoi qu'il en soit il arriva devant l'immeuble luxueux en peu de temps. A vrai dire le prix de son loyer devait avoisiner les prix de ceux-là. Être Prince à un avantage non négligeable : être riche. Un groom lui ouvrit la porte d'entrée et après avoir observé les gens présents dans le hall un court instant, le jeune homme se dirigea vers l’ascenseur. Il fut seul à monté cette fis-ci et son ascension dans le bâtiment se fit sans arrêt. Toujours son petit chien à ses cotes il sortit de la boite en bois et se dirigea vers la porte de l'appartement d'Aladiah. Avec un sourire amusé il sonna une fois, deux fois, trois fois et plus encore. Ou comment être un gamin tout en agaçant avec amusement une amie qui doit sûrement être occupée.
Sujet: Re: Allons voir le soleil Ϟ Aladiah & Erwan Sam 7 Avr - 20:27
Installée à l'arrière du batiment, Aladiah était installée sur sa petite terrasse, laptop sur les jambes et un verre de jus d'orange pour l'accompagner. Pour une fois, elle avait décidé de ne pas se rendre à l'entreprise et de faire le travail à domicile. La jeune femme préférait généralement se rendre sur son lieu de travail, il était alors beaucoup plus facile de tout contrôler, de répondre à tout le monde mais surtout de distribuer ses ordres. Cela avait donc du bon, mais aussi du mauvais, à commencé par le fait qu'elle était interrompue toutes les dix minutes, ce qui était loin d'être le contexte idéal pour se concentrer. Aujourd'hui, elle se concentrait sur les boites de nuits, son père lui reprochant parfois de ne se concentrer que sur le sport. La compagnie Hemingway avait en ses débuts acquis de nombreuses boites de nuit de luxe aux Pays-Bas, avant de s'étendre dans toute l'Europe. Par la suite, et pour une raison qui lui était inconnue, son père avait décidé de faire de l'entreprise un gros sponsor sportif et avait ainsi acquis plusieurs équipe de baseball, football et autre. Fan de sport, Allie s'était principalement concentrée sur cette partie en délaissant l'autre, ce qui ne plaisait pas forcément à son père. Il n'avait pas tord, en sport, tout pouvait chuter du jour au lendemain en fonction des scores de l'équipe, des play off, des victoires... tout un tas d’éléments qui ne venaient jamais perturber la gérance d'une discothèque. Il suffisait de trouver les idées, d'innover, et tout roulait parfaitement. La jeune femme se concentrait tant sur les discothèques à remettre que sur le bâtiments totalement abandonnés mais avec une position stratégique.
L'horloge affichait 14h00, ce qui lui confirmait que son estomac ne criait pas famine pour rien. Au moins, au boulot, la secrétaire trouvait toujours bien le temps de lui amener quelque chose à grignoter sans qu'elle n'aie à le demander. Par chance, Luiza avait prévu le coup et un pot de pâtes froides mélangés à tout un tas de choses indéfinissables se trouvait dans le réfrigérateur, si c'était pour Elias tant pis, elle n'allait en faire qu'une bouchée. Elle mangeait rapidement tout en feuilletant un magasine people qu'elle avait attrapé en route hier en rentrant. Parfois, certains de ses amis s'y trouvaient, parfois il s'agissait des ses sportifs, cela pouvait être aussi drôle qu'instructif, surtout lorsqu'il s'agissait d'un contrat. Une fois son repas engloutit, elle placait le tout dans le lave-vaisselle, au moins la cuisine restait en ordre, avant de se rendre à nouveau sur le balcon.
A peine le temps de se replonger dans recherches, c'est du moins l'impression qu'elle eut car c'était impressionnant la vitesse à laquelle le temps passait, que déjà elle perdait tout concentration. La sonnette retentit une fois, l'obligeant à se lever. Une seconde fois, ce qui la fit soupirer, elle avait jusqu'à preuve du contraire deux pieds et n'avait pas l'intention de s'étaler dans l'appartement pour faire plus vite. Quand les sons se répétèrent, elle accélérait malgré tout le pas avant de s'énerver pour du bon. Un regard dans le petit écran pour voir à qui elle avait l'honneur et Allie levait les yeux au ciel tout en ouvrant la porte. « La prochaine fois, démonte carrément la sonnette! Tu n'as pas croisé patience dans la rue? J'aurais apprécié qu'elle t'accompagne! » Dit-elle sur un ton mi amusé, mi énervé. Elle pris une bonne inspiration, accompagné d'un sourire colgate, après tout elle ne s'adressait pas à n'importe qui, même si au fond elle se moquait parfaitement de son titre, il était son ami, simplement. « Entre. » L'invitait-elle en s'écartant pour le laisser rentrer. Il n'en fit pourtant rien, son regard se postant sur la petite boule de poil qui l’accompagnait. En un mouvement, Allie se retrouvait accroupie, bouchant l'entrée par la même occasion, pour caresser la tête du chien qui lui montait à moitié dessus. Se redressant, elle chien dans les bras, elle fermait la porte derrière eux et se dirigeait vers le salon. « J'espère que c'est un cadeau, parce que tu vas devoir batailler pour le récupérer maintenant! » lui glissait-elle avec un large sourire.
Un immense sourire aux lèvres et un air fier de lui sur le visage, Erwan continuait d'appuyer sur la sonnette stridente de l'appartement luxueux. Au final il ne du pas attendre longtemps avant qu'un vienne lui ouvre, avant que Aladiah ouvre la porte en relevant les yeux au ciel. Le jeune homme retient un rire ravi, rien que son entrée avait pour but de l'embêtée et cela semblait plutôt réussis. « La prochaine fois, démonte carrément la sonnette! Tu n'as pas croisé patience dans la rue? J'aurais apprécié qu'elle t'accompagne! », elle semblait plus amusée que sérieuse et Erwan sourit comme un enfant à qui on aurait donné une sucette, mais ne répondis rien. Parfois un sourire et un silence suffisait bien assez ! Et puis même si la taquiner était son jeu préféré, il ne voulait pas la soûler avec trop de piques idiotes. Oui, oui même Erwan peut être responsable et sensible, n'est-ce pas merveilleux ? « Entre. » Le jeune homme allait le faire avant qu'il ne manque de trébucher sur son vis-à-vis. Cette dernière avait bouger tellement vite qu'il n'avait rien vu, d'ailleurs notre Prince du cligner des yeux plusieurs fois avant de se rendre compte que Aladiah était accroupie près de son petit chiot. Ah, il avait vu juste. Un second sourire de satisfaction vient se poser sur ses lèvres. Finalement la jeune femme prit le chiot-tout-mignon dans ses bras et se releva pour partir vers son salon. « J'espère que c'est un cadeau, parce que tu vas devoir batailler pour le récupérer maintenant! » ...et c'est ainsi qu'Erwan perdit son sourire satisfait.
▬ Héé ! Vilaine, Pookie est à moi !
Une moue enfantine aux lèvres, notre Apollon venait de rejoindre son amie au pas de course pendant que celle-ci se faisait lécher de partout par ce traître de labrador. C'était étrange de voir Erwan cet homme si sur de lui, si décontracté, élégant et séducteur agir comme cela. Mais peut importe au combien il le voulait, il ne pouvait changer cela, dès qu'il était avec Aladiah il agissait comme un enfant. Comme l'enfant qu'il avait était. Oh, bien sur cela faisait partit de son caractère, mais lorsqu'il était avec cette PDG internationale, ce trait là était étonnamment plus poussé. Autre chose étrange, il n'avait jamais, au grand jamais tenté de la séduire. Il savait, dès le début, que entre eux deux il ne s'agissait que d'amitié, et lui qui pourtant aimait les relations ambiguës trouvait cela plutôt rassurant d'avoir des limites avec quelqu'un. Au final après avoir rejeté l'idée de lui arraché le chiot des bras et de partir en courant avec -pauvre créature- Erwan s'était décider à aller s'affaler dans le canapé de la demoiselle.
▬ Dis, comme je te laisses câliner mon Pookie-chéri tu pourrais me remercier en m'offrant un verre … Je meurs de soif tu sais ? Et tu sais pourquoi j'ai tant soif ? Parce que j’ai marché dehors, au soleil, tu sais l'astre qui illumine le ciel … Et en plus c'était trrrrès agrrrréable tu sais ? Alors peut-être .. je me disais … après que tu m'ai servi un coca-cola tout frais tu pourrais, peut-être … sortir te balader avec moi ? Tu sais, prendre l'air, les choses de la vie, tout ça, tout ça …
Pas très subtil tout ça me direz vous, mais le but n'était pas d'être subtil, juste qu'elle sorte et se détende un peu ! Le jeune homme qui avait clos ses yeux pendant son monologue en ouvrit un d'un air hésitant pour observer la réaction de la demoiselle qu'il ne saurait prévoir. Bien qu'ils se connaissent depuis l'enfance, Erwan avait toujours eut un peu de mal a savoir comment elle réagirait à ses paroles ou propositions. Néanmoins, il restait un optimiste.
Aladiah ne s'était pas attendue à avoir de la visite par ce temps et ça la ravissait de plus belle : Elle allait sincèrement pouvoir se concentrer uniquement sur son travail, bien qu'il ne la passionne pas plus que cela aujourd'hui. Dés qu'elle s'éloignait du milieu sportif, gérer l'entreprise devenait moins intéressant mais elle ne rechignait pas à le faire : un jour tout lui appartiendrait. Les bureaux de New York, ceux d'Amsterdam et son petit frère serait à ses ordres, le bonheur absolu. Elle n'en rêvait pas trop, sachant parfaitement que son père avait bien l'intention de les mettre à égalité niveau décision, ce qui en soit était logique. Dans un autre sens, elle travaillait bien plus que Gavin, elle méritait donc plus. Soit, elle y penserait plus tard puisque contrairement à ce qu'elle avait pu penser - et espérer fortement - elle n'était pas seule pour terminer cette journée.
▬ Héé ! Vilaine, Pookie est à moi ! Pookie? Elle du se retenir de rire à deux reprise en attendant le nom donné à ce pauvre chiot. La manière dont cela sonnait dans sa voix grave était étrange... et à voir le chiot, elle le plaignait. « Mon Dieu qu'est ce qu'il t'a fait pour hériter d'un nom aussi ridicule? T'es conscient que c'est pas une peluche, hein? Il va devoir vivre toute sa vie avec ça le pauvre! » Elle le taquinait, bien qu'elle trouvait sincèrement le nom ridicule. En fait, pas tant que ça, disons qu'elle aurait compris s'il le prénom avait été choisi par une gamine de dix ans, pas par léhéritier du trone de Suède, supposé être sérieux. Supposé, oui, car Allie savait parfaitement qu'Erwan ne devait pas dépasser les dix ans d'âge mental, elle l'appelait d'ailleurs souvent Peter Pan, puisqu'elle aimait faire des références à Disney. ▬ Dis, comme je te laisses câliner mon Pookie-chéri tu pourrais me remercier en m'offrant un verre … Je meurs de soif tu sais ? Et tu sais pourquoi j'ai tant soif ? Parce que j’ai marché dehors, au soleil, tu sais l'astre qui illumine le ciel … Et en plus c'était trrrrès agrrrréable tu sais ? Alors peut-être .. je me disais … après que tu m'ai servi un coca-cola tout frais tu pourrais, peut-être … sortir te balader avec moi ? Tu sais, prendre l'air, les choses de la vie, tout ça, tout ça …
Poussant un léger soupire, elle ne pouvait pourtant s'empêcher de sourire à ses remarques, bien qu'il ne puisse pas le voir. Elle lui avait en effet déjà tourné le dos pour se diriger vers la cuisine et servir monsieur. Tout était ouvert, comme un grand loft, elle ne perdait donc pas une miette de sa tentative désespérée pour la faire sortir. Arrivée devant l'armoire, elle lâchait finalement Pookie pour attraper deux verres qu'elle remplissait de Coca avant de revenir au salon. « Ça sera suffisant ou monsieur désire autre chose? » Demanit-elle avec une pointe d'ironie avant de s'installer dans le fauteuil à son tour. « Comme tu vois, bien que petit, j'ai un balcon ! J'ai donc eut tout le loisir de bosser avec le soleil et les oiseaux qui chantent, ce qui est soit-dit-en-passant assez agaçant quand tu cherches à te concentrer ! » D'accord, il s'agissait toujours de travailler, mais elle l'avait fait dans la bonne humeur, avec le soleil qui chauffait doucement sur sa peau. « J'aimerais vraiment me dégourdir les jambes, mais il est à peine 15h30, ce qui veut encore 2 heures de travail, au minimum ! Mais c'est sympa de proposer! » Si elle désirait, elle pouvait s'accorder ses deux heures de congé sans soucis, puisqu'elle n'avait personne de plus haut placé qu'elle pour le lui interdire, elle n'était juste pas certaine d'en avoir envie.
EErwan attendait alors la réponse –qu’il espérait positive- de son amie d’enfance. Le ciel aujourd’hui était vraiment trop beau et le soleil vraiment trop doux pour ne pas se balader en dessous. Marcher dans un parc emplit de verdure, acheter une glace, la manger tranquillement à l’ombre de quelques chênes, franchement on ne pouvait rêver mieux … Mais alors pourquoi le jeune Prince était-il sur que Aladiah ne voudrait pas entendre parler de sortir ? Surement parce que c’était là la vérité, surement parce que malgré tout l’espoir qu’il pouvait avoir, il connaissait déjà sa réponse. Oui, c’était surement pour cela. Avant de répondre cependant elle lui tendit un grand verre de Coca-Cola, frais comme il le faut. « Ça sera suffisant ou monsieur désire autre chose? » Le brun prit le verre avec un sourire amusé avant d’ajouter d’un air innocent :
▬ Hum, un massage aux pieds ?
Un léger rire s’échappa de ses lèvres avant de coller celle-ci au bord du verre frais et de prendre une gorgée. Comme d’habitude, la boisson pétillant dans sa bouche lui donna les larmes aux yeux, la première gorgée était restée la même, depuis qu’il était enfant. Toujours souriant et après avoir posé son verre sur la table basse –sur un dessous de verre, bien entendu- le jeune homme observa son vis-à-vis qui s’asseyait tranquillement dans un fauteuil. C’était idiot mais il y avait une sorte de fierté dans son regard, comme si il était fier d’elle, comme si il l’avait éduqué, comme si il pensait avoir contribué au chemin qu’elle avait parcourut. C’était idiot … Mais il ne pouvait échapper à cette attitude de ‘grand-frère’. « Comme tu vois, bien que petit, j'ai un balcon ! J'ai donc eut tout le loisir de bosser avec le soleil et les oiseaux qui chantent, ce qui est soit-dit-en-passant assez agaçant quand tu cherches à te concentrer ! ». Rah, elle avait réussit à briser le charme du printemps en un rien de temps.
▬ Ne blâme pas ses pauvres oiseaux ! Et puis c’est peut-être un message subliminal … Arrête de travailler !
Erwan restait souriant malgré tout, elle avait l’air plus détendue que d’habitude. Peut-être ce passage au balcon lui avait fait plus de bien qu’elle ne le laissait croire. Enfin, ce qui était bien surtout c’était que ‘Une Aladiah détendue, c’est une Aladiah déjà de moitié convaincue !’ du coup le jeune Prince n’avait plus qu’une moitié d’elle à convaincre ? Ouais, un peu bancal comme diction. « J'aimerais vraiment me dégourdir les jambes, mais il est à peine 15h30, ce qui veut encore 2 heures de travail, au minimum ! Mais c'est sympa de proposer! » Ok, franchement pourri ce dicton. Avec une moue renfrognée Erwan se tourna vers elle en fronçant les sourcils.
▬ Une demi-heure de travail, pas plus !
En fait même si il voulait sortir, ce qui importait le plus au jeune homme c’était le bien être de son amie. A force de rester enfermée, tout le temps, à travailler elle n’aurait ni vie sociale, ni petits plaisirs. Enfin, il savait qu’elle était parfaitement aptes à faire de nouvelles connaissance ainsi qu’à être heureuse, son sourire débordait de sincérité, mais tout de même ! Un tapotement sur le tibia d’Erwan le fit légèrement sursauter, il s’agissait de la queue du petit chiot qui battait joyeusement sur son jean. Avec un sourire il le prit sur ses genoux et, glissant ses pattes avant sur ses mains, le fit lever sur ses pattes.
▬ Regarde, même Pookie veut que tu sortes regarde le ! S’il tee plaaait, wouf, sooort dehoors, tu pourras, wouf, tenir ma laisse !
Avec un sourire ravi, le jeune homme lâcha doucement les pattes de son chiot et se mit à le caresser. C’est alors qu’il se remémora les paroles d’Aladiah par rapport à cette boule de poils angélique. « Mon Dieu qu'est ce qu'il t'a fait pour hériter d'un nom aussi ridicule? T'es conscient que c'est pas une peluche, hein? Il va devoir vivre toute sa vie avec ça le pauvre! ».
▬ Et puis d’abord, Pookie c’est trop-mignon comme prénom ! Et il l’aime beaucoup !
Sujet: Re: Allons voir le soleil Ϟ Aladiah & Erwan Sam 28 Avr - 20:55
Aladiah était une vraie accro du coca-cola et en buvait à longueur de journée, surtout depuis qu'elle avait la chance d'avoir un rein tout neuf. Avant cela, elle était forcée de boire énormément d'eau - alors qu'elle détestait ça! -, elle en profitait donc pleinement à présent. De retour au salon, elle restait néanmoins debout, son verre à la main. ▬ Hum, un massage aux pieds ? Levant les yeux au ciel, elle lui répondait immédiatement un « Rêve! » en réponse. Prince ou pas, Erwan pouvait attendre la fin du monde pour qu'allie lu touche les pieds : elle était de celle qu'on masse et non l'inverse.
▬ Ne blâme pas ses pauvres oiseaux ! Et puis c’est peut-être un message subliminal … Arrête de travailler ! C'était surtout signe que l'été arrivait et ça, ça la ravissait. Il n'empêche que ces petits oiseaux en question l'avait ennuyé une bonne partie de la journée, au point d'avoir des envie de meurtres à leur égard. Allie adorait pourtant les animaux mais lorsqu'il s'agissait de perdre sa concentration à cause d'eux, ils n'étaient plus du tout les bienvenus chez elle ou dans les environs. Oui, elle se réservait le droit de refuser le droit de passage dans "son ciel" même si elle n'était visiblement pas douée pour faire respecter cette règle. « Peut-être ! Ou le message est peut-être beaucoup plus logique : bosse au bureau et pas sur ton balcon! » Ce n'était pas la meilleure idée qu'elle aie eut aujourd'hui, elle lavait vite compris mais n'avait tout de même pas fait l'effort de se déplacer jusque là. Elle était d'excellente humeur et n'avait pas envie de gérer une bande d'incompétents, pas aujourd'hui. Était-ce le retour d'Elias qui la mettait de si bonne humeur au point d'en oublier d'aller pousser un peu ses employés? Sans doute...
▬ Une demi-heure de travail, pas plus ! Haussant les épaules, elle déposait son verre sur la table basse pour prendre place à son tour dans son canapé. « J'ai du raté le moment ou tu es devenu mon boss... » Dit-elle sur une pointe d'ironie mais amusée. Ce n'était pas un reproche, juste un moyen de lui faire comprendre que - comme d'habitude - personne ne la commandait : si elle décidait de continuer à bosser, ce n'est pas ce genre de phrase qui la ferait changer d'avis. « Ou tu as oublié que je déteste qu'on décide de quoi que ce soit à ma place, ce qui est beaucoup plus probable! » Ses paroles pouvaient sembler assez cassantes et froides, mais elle prenait soin de les formuler sur un ton approprié pour qu'il ne le prenne pas mal. Après tout, il voulait juste qu'elle profite un peu du temps, elle n'était pas vraiment en droit de se montrer sévère avec Erwan. ▬ Regarde, même Pookie veut que tu sortes regarde le ! S’il tee plaaait, wouf, sooort dehoors, tu pourras, wouf, tenir ma laisse ! Voyant Erwan soulevé le chiot, Allie était déjà prête à lui demander de ne pas le poser sur le canapé - elle y tenait à son nouveau salon en cuir ! - mais il le prit sur son jeans, c'était suffisant pour la faire taire. « Tu m'fais peur parfois... » dit-elle après avoir vu son ami parler pour Pookie. « C'est d'accord mais on ne traine pas ! J'aimerais quand même terminer tout ça aujourd'hui donc hors de question de rentrer super tard. » Il avait gain de cause, ça l'énervait - parce qu'elle aimait gagner tout simplement - mais Allie devait admettre que cette ballade lui ferait du bien. Et puis, elle n'avait pas oublié d'y placer une condition. « Je le fais pour Pookie, pas pour toi, évidemment! » Elle adressait un nouveau sourire à son ami avant de se lever pour se diriger vers le balcon sur lequel elle pris le pc et son dossier qu'elle rentrait et posait sur la table basse. Le quartier était ultra sécurisé, mais elle préférait ne pas prendre de risque. Elle laissait la porte grande ouverte histoire d'aéré pendant son absence. De retour au salon, elle prit pookie des jambes d'Erwan pour lui attaché sa petite laisse : elle n'avait plus qu'à attrapé sa veste en sortant. « Termines ce coca, tu me voulais dehors, on y va ! Avant que ton Pookie ne fasse une gaffe... Même avec cette bouille adorable, je risque de m'énerver s'il a le malheur de faire ses besoins sur ma moquette! » S'énerver oui, être violente non. Elle l'était si facilement avec l'humanité mais jamais ô grand jamais sur une petite boule de poil aussi adorable. Déjà dans le hall, Aladiah enfilait sa veste en attendant qu'Erwan ne la rejoigne.
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