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kovu&lennie • ❝ seems like everybody's got a price ❞

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MessageSujet: kovu&lennie • ❝ seems like everybody's got a price ❞ kovu&lennie • ❝ seems like everybody's got a price ❞ EmptySam 4 Fév - 13:48

« Je n’arrive pas à croire que tu ais réussi à me traîner ici. ». Lennie-Jane poussa un soupir en jetant un regard plein de reproches à son collègue policier qui se tenait au volant de la voiture banalisée où ils étaient assis depuis près d’une bonne demi-heure, à l’affut du moindre comportement suspect dans un quartier sensible. L’Australienne ne put s’empêcher d’afficher une grimace en le voyant un Doonut à la main, les yeux rivés sur ce qui se passait à l’extérieur comme s’il se trouvait dans une salle de cinéma, devant un film au suspens intenable. Pourtant, Lennie-Jane faisait également partie des forces de l’ordre, en tant que consultante, mais elle avait parfois beaucoup de mal à comprendre l’excitation de Ben. « Et avec un Doonut en plus… Dude, t’es vraiment pas crédible. ». La raison pour laquelle l’Australienne s’en donnait à cœur joie, c’est parce qu’elle s’ennuyait ferme, mais aussi pour punir Ben de l’avoir forcé à l’accompagner pour faire sa ronde sous prétexte qu’il l’avait aidé à retrouver son frère et qu'il était temps pour elle de mettre le nez dehors. « On se croirait dans un épisode des Simpsons à part qu’ils peuvent s’empiffrer sans se soucier du taux de cholestérol et boire sans craindre la cirrhose du foie... Tu m'diras, ils sont déjà jaunes... Ok, elle n'était pas drôle celle-ci. ». Cette fois-ci, l’intéressé tourna la tête vers Lennie-Jane, un sourcil légèrement arqué. Son regard passa alors de la jeune femme à la viennoiserie qu’il n’avait quasiment pas touché et qu’il reposa dans la boîte. « T’es vraiment une rabat-joie Lennie, tu le sais, ça ? ». L’Australienne haussa légèrement les épaules, fière d’elle. « Appelles-moi conscience. ». Ben soupira à son tour et se concentra de nouveau sur ce qui se passait dans la rue, puis soudainement, il leva le bras pour faire comprendre à Lennie-Jane de ne plus ouvrir la bouche, mais c’était sans compter sur son caractère bien trempé. « Qu’est-ce qui se passe Starsky ? ». Pour toute réponse, il désigna un jeune homme d’un simple geste du menton. « C’est le type qu’on cherche. Il va falloir la jouer fine. ». Lennie-Jane le détailla rapidement du regard – ce qui fut particulièrement difficile dans la pénombre – elle décortiqua chacun de ses gestes, son attitude, sa façon de marcher, puis ouvrit la portière du véhicule pour en sortir. « Let's go, manger bouger, mon grand. Le client ne va pas venir tout seul. ». Le jeune homme secoua la tête de gauche à droite, défit sa ceinture et descendit du véhicule en claquant les portières le plus discrètement possible. « Pour quelqu’un qui ne voulait pas m’accompagner, je te trouve soudainement motivée. » dit-il en la rejoignant.

Ils étaient habillés en civil, mais gardaient tout de même un gilet pare-balle à peine visible sous leur accoutrement ‘bibendum’ avec de nombreuses couches de vêtements. Les jeunes gens marchèrent côte-à-côte, feintant d’être un couple pour tromper leur proie qu’ils suivaient à distance raisonnable. « Tu sais, c’est pratique comme tenue. Ce n’est peut-être pas super sexy et pratique quand on devra le courser, mais c’est un rempart suffisant contre le froid et les chocs : on pourra même lui faire un plaquage digne des combats de Sumos. ». Cette fois-ci, Ben éclata de rire, amusé par l’attitude de Lennie-Jane, sa légèreté et sa capacité à l’autodérision, c’était en partie ce pourquoi il avait tenu à ce qu’elle l’accompagne pour sa ronde. Non seulement son coéquipier s’était porté pâle, mais en plus de ça, Lennie-Jane la rendait moins pénible, moins monotone. Ben cessa brusquement de rire lorsqu’il remarqua que l’afro-américain pressait le pas. « Je crois qu’il nous a grillé. Ok, on se sépare. Continues à le suivre, je vais faire le tour et garde ton oreillette. ». Lennie-Jane n’eut pas le temps de lui rappeler qu’elle n’était pas du coin et qu’elle n’était pas armée en cas de danger, Ben avait déjà disparu à l’angle d’une rue et crier après lui risquait de faire tout capoter. « Et merde ! » jura-t-elle entre ses dents avant d’accélérer à son tour, ne quittant pas le jeune homme des yeux.

Voilà, à toi de voir si Kovu les a effectivement grillé. xD
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Caleb Smoak
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MessageSujet: Re: kovu&lennie • ❝ seems like everybody's got a price ❞ kovu&lennie • ❝ seems like everybody's got a price ❞ EmptyDim 5 Fév - 9:53

Kovu était en retard et c'était pas top. Pas top du tout parce qu'il allait encore se faire engueuler ! Il regarda nerveusement sa montre, 5 minutes, il grimaça et il accéléra le pas sans demander son reste, sans se formaliser de ce qui l'entourait réellement. Finalement, il arriva devant le bâtiment qui l'intéressait et là l'attendait déjà Shania les bras croisés autour de sa taille. La petite fronça aussi tôt les sourcils en le voyant et pris une mine boudeuse. « Malyck ! Tu es encore en retard ! » se plaint aussi tôt la petite alors qu'il lui restait encore 2 mètres avant de l'atteindre pleinement, il se frotta la nuque légèrement gêné. « Pardon pumpkin, je... j'étais au boulot... » et c'était vrai, il était dans Brooklyn entrain de revendre une voiture volée dans Manhattan, le temps ensuite de rejoindre le Bronx... ce n'était pas la porte à côté et il avait fait aussi vite qu'il pouvait durant les 4h du cours de danse de sa petite sœur.

Inscrite dans un cours sur Pelham Bay, Kovu n'avait jamais peur de la faire attendre dans le coin, c'était l'endroit le plus paisible du Bronx et de plus, on y offrait une école de danse pour les jeunes assez pointilleuse, au départ, ça avait été dur de voir les pieds de sa sœur en sang... après, c'était ce qu'elle voulait, elle l'avait supplié de l'inscrire aux cours de danse le week-end, il avait fini par céder mais en appuyant bien sur le fait que ses notes à l'école devait être irréprochable pour le faire. Des cours de danse dans une bonne salle ça coûtait... très cher, mais il ne pouvait pas refuser ce plaisir à sa sœur, du coup, il volait plus pour pouvoir payer plus, ça avait toujours marché ainsi dans sa vie, il ne volait pas pour le plaisir de le faire, mais parce qu'il en avait tout simplement besoin. Soudain, le professeur de danse se matérialisa aux côtés de sa sœur et Kovu se tendit, cette femme faisait froid dans le dos avec son regard scrutateur et son chignon sur la tête toujours serrée. « Vous êtes en retard monsieur Seaga ! » le ton de la prof était strict et froid. Le jeune homme fit une moue navrée, c'était toujours ainsi dans ce monde où sa sœur semblait se fondre à merveille et où lui se sentait chaque fois de plus en plus mal. Il sortit de la poche de sa veste une enveloppe blanche. Toutes les semaines, il devait donner 400 $ pour ces cours... en théorie, les gens payaient tous d'un coup pour un an, lui avait dû trouver un arrangement avec la prof, donc à chaque fin de cours, ils donnaient l'argent comptant de 400 $.

Sa sœur lui attrapa la main et elle fit un signe de main à son professeur qui lui fit un sourire. Kovu haussa un sourcil, cette sorcière savait donc sourire. La petite se mit à parler de choses passablement incompréhensible pour le jamaïcain, des termes trop techniques en danse classique, il aimait danser, mais chez lui c'était instinctif, ses mouvements n'avaient pas de nom, toutefois, il l'écoutait sans l'interrompre. Cela dit, il commençait à ressentir quelque chose de désagréable, en continuant de marcher, il regarda autour de lui, il avait l'impression désagréable qu'on le suivait. Il finit par repérer une femme du coin de l’œil mais fit comme si de rien était, c'était peut-être une coïncidence, une femme qui se promenait dans le coin, ça arrivait souvent de retrouver des promeneurs dans Pelham Bay. « Et si on allait boire un verre au Starbucks ? » proposa gentiment Kovu à Shania dont les yeux pétillèrent d'envie. Kovu sourit et il poussa sa soeur à l'intérieur de la célèbre chaîne avec 20 $, il s'excusa quelques secondes auprès d'elle en lui disant qu'il fumait une cigarette avant de rentrer à son tour. Une fois sûr qu'elle était en toute sécurité, il se dirigea vers sa poursuivante sans la moindre hésitation, clope au bec. « Je peux vous aider ? Il y a une raison pour laquelle vous me suivez depuis tout à l'heure ? » demanda-t-il sèchement, le regard froid. Il ne supportait pas ça, il n'aimait pas être sous le feu des projecteurs... ça pourrait lui coûter la prison si la police commençait à s'intéresser à son cas... une peur primaire s'empara de lui à cette pensée et il jeta un regard inquiet en direction du café, jamais il ne pouvait se faire pincer ou surprendre dans ses activités... pour sa famille qui avait tant besoin de lui.
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MessageSujet: Re: kovu&lennie • ❝ seems like everybody's got a price ❞ kovu&lennie • ❝ seems like everybody's got a price ❞ EmptyDim 5 Fév - 13:52

La morsure du froid ne semblait pas détourner Lennie-Jane de son objectif : la filature du jeune homme que Ben avait pris pour cible. C’était dans ce quartier que de nombreux cambriolages de type ‘carjacking’ et ‘homejacking’ avec violence avaient lieu, et malheureusement pour l’afro-américain, toutes les patrouilles l’avaient pointé du doigt sous prétexte qu’il avait un comportement bien étrange. La jeune femme resserra un peu plus les pans de son manteau, pas qu’elle avait particulièrement froid avec toute cette couche de vêtements, mais ce simple geste semblait la rassurer. C’était une sorte de barrière mentale aux agressions extérieures. La filature n’était pas son truc, le terrain encore moins : en tant que consultante, elle ne quittait que très rarement les bureaux, c’étaient les preuves qui venaient à elle et non l’inverse. Ben semblait avoir totalement occulté ce ‘petit’ détail, il l’avait laissé seule, livrée à elle-même dans une ville qu’elle ne connaissait et elle commençait sérieusement à s’inquiéter de ne pas le voir réapparaître. Tandis qu’elle tournait à l’angle d’une rue, Lennie-Jane s’arrêta brusquement et se cacha derrière le mur pour observer la scène qui se déroulait juste devant ses yeux : à présent, le jeune homme était accompagné d’une petite fille qui lui ressemblait beaucoup – probablement une petite sœur – et d’une femme au visage aux traits graves accentués par un chignon strict. Les sourcils de Lennie-Jane se froncèrent lorsque son regard glissa sur une enveloppe remplie d’argent : elle crut d’abord à un trafic, mais écarta définitivement cette hypothèse en distinguant la pancarte du bâtiment qui abritait une salle de danse et enfin, les propos de la jeune fille confirmèrent cet état de fait.

L’Australienne continua de les suivre jusqu’au Starbucks le plus proche, l’occasion pour la jeune femme de contacter Ben via l’oreillette, mais alors qu’elle s’apprêtait à l’actionner, Lennie-Jane se rendit compte que celle-ci s’était délogée de son oreille : elle pouvait être n’importe où à présent. « Balls ! » jura-t-elle en poussant un soupir. Elle se reprit bien vite en le voyant s’approcher d’elle, une cigarette au bord des lèvres. Par réflexe, l’Australienne chercha sa petite sœur du regard qu’elle trouva assise sur l’un des fauteuils qui peuplaient le café. « Je peux vous aider ? Il y a une raison pour laquelle vous me suivez depuis tout à l’heure ? ». Les malfrats avaient un don pour flairer les forces de l’ordre à plusieurs pâtés de maison, Lennie-Jane se doutait parfaitement que sa couverture était en partie dévoilée, mais elle décida de jouer le jeu et prit un air faussement indigné. « Pourquoi, Sherlock ? C’est un quartier de misogynes ? Une femme n’a pas le droit de se promener à Pelham Bay sans que ça n’éveille les soupçons ? » rétorqua-t-elle tout aussi sèchement en tâchant de garder son sang-froid. Elle avait passé sa vie à observer les comportements suspects et s’en approprier les caractéristiques était devenu un véritable jeu d’enfants : elle aurait presque pu se recycler comme actrice. « Je suis le troupeau quand je me perds, un peu comme les oiseaux migrateurs, mais y'en a pas ici et vous étiez les seules personnes devant moi. » railla-t-elle en guise de justifications, ce qui n'était pas totalement faux.
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Caleb Smoak
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MessageSujet: Re: kovu&lennie • ❝ seems like everybody's got a price ❞ kovu&lennie • ❝ seems like everybody's got a price ❞ EmptySam 11 Fév - 3:19

Être suspicieux était devenu comme une seconde nature pour Kovu, surtout depuis qu'il s'était fait rouler par Jay. Il avait fait confiance à ce pauvre type qui lui avait tout appris de ce qu'il savait, et pour le remercier, Jay avait mis en cloque sa petite sœur. Jamais il ne se pardonnerait son erreur de jugement, et jamais il ne laisserait quelque chose arriver à ses autres sœurs. Surprotecteur avec elles deux, ils réalisaient tous leurs caprices, même ceux qui étaient démesurément cher comme ce cours de danse particulier. Mais Shania en valait largement la peine. Il ne pouvait pas la priver de tout sous prétexte de ne pas avoir d'argents. De l'argent ils en avaient de toute façon, il suffisait juste de voler, rien de bien compliqué en soit. Du moins, tant qu'on ne se fait pas pincer. Et surtout, il ne faut jamais se croire intouchable, c'est sur une bête erreur que tout se joue, jamais être déconcentré parce qu'il en payerait le prix lourd, ça ne faisait aucun doute là-dessus. C'est pour ça que quand il avait senti qu'on le suivait, même de loin, même comme ça, l'idée qu'on l'espionne l'avait mis en colère. Il ne supportait pas sentir l'attention qu'on lui portait, ou pire, l'attention qu'on portait à sa sœur. Mais heureusement, c'était une femme qui le suivait, alors s'il se montrait froid, il n'allait pas devenir violent. « Pourquoi, Sherlock ? C’est un quartier de misogynes ? Une femme n’a pas le droit de se promener à Pelham Bay sans que ça n’éveille les soupçons ? » il fronça les sourcils, il n'aimait clairement pas le ton de cette inconnue. « Tout homme devient soupçonneux quand on le suit alors qu'il s'occupe sagement de sa petite sœur. Instinct protecteur. » répondit-il sèchement avant de retirer une taffe sur sa cigarette. La brune reprit alors la parole comme pour se justifier mais un peu mieux cette fois-ci. « Je suis le troupeau quand je me perds, un peu comme les oiseaux migrateurs, mais y'en a pas ici et vous étiez les seules personnes devant moi. » aussi tôt, son visage se détendit, cette explication était déjà plus logique et plausible. Il la détailla de la tête au pied, elle ne semblait pas venir du coin, un style trop pompeux. Il regarda ensuite en direction du café, Shania s'était installée près de la vitre et elle lui fit un signe de main. Il ne put s'empêcher de sourire aussi tôt et de lui rendre son geste, le regard affectueux qu'il lui lança était réel, ses sœurs étaient les seuls à avoir autant d'emprise sur lui.

« Désolé pour l'agressivité... c'est juste que c'est ma sœur et que j'ai pas grandi dans ce coin paisible de Pelham Bay, là d'où je viens, quand on vous suit c'est qu'on veut vous voler un truc... » expliqua-t-il en se frottant les mains l'une contre l'autre, le froid n'était pas son ami, du tout ! Il ne précisa pas qu'en général, l'acte de vol, c'était lui qui l'avait commis lorsqu'il avait 15/16 ans. « Vous vouliez allez où ? Je peux peut-être vous mettre sur la bonne route, c'est toujours mieux qu'errer au hasard... » proposa-t-il poliment, comme pour se racheter une conduite. Après tout pourquoi pas, ça pourrait être sa BA de la journée, peut-être que ça contrebalancerait avec le vol de voiture qu'il allait tôt ou tard recommettre dans la journée. Qui sait-on jamais après tout.

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MessageSujet: Re: kovu&lennie • ❝ seems like everybody's got a price ❞ kovu&lennie • ❝ seems like everybody's got a price ❞ EmptyDim 12 Fév - 22:27

Lennie-Jane n’avait aucune expérience du terrain à proprement parler, on ne faisait appel à ses services uniquement en tant que consultante qu’à de rares occasions parce qu’elle possédait cette extraordinaire aptitude à cerner la personnalité des autres ainsi que façon d’agir. En règle générale, Lennie-Jane se trouvait plutôt derrière les vitres sans teint ou parfois, en plein interrogatoire. Si une personne était capable de dire un mensonge, c’était loin d’être le cas du corps humain et décortiquer une expression faciale était devenue systématique. Une manie qui affectait souvent sa relation avec les autres et sans doute la raison pour laquelle Lennie-Jane n’avait pas énormément d’amis. « Tout homme devient soupçonneux quand on le suit alors qu’il s’occupe de sa petite sœur. Instinct protecteur. ». La jeune femme tâcha de ne pas montrer à quel point elle pouvait être frustrée d’avoir été prise sur le fait accompli et prit un air totalement détaché, arquant légèrement un sourcil avant d’éclater d’un rire amusé. « Soit j’ai l’air d’une psychopathe, soit vous êtes un peu trop paranoïaque, mais avec tout ce qu’on peut entendre aux JT, je peux comprendre. On n’est jamais trop prudents, comme on dit. » dit-elle, en tâchant de paraître plus détendue. Elle sentait que ce jeune homme n’avait pas un mauvais fond, il suffisait de le voir sourire lorsque ses yeux croisaient ceux de sa petite sœur qui l’attendait à une table du Starbucks. Lennie-Jane eut soudainement une pensée pour ce pauvre Ben, qui devait sans doute se faire du mouron et la chercher dans tous les recoins du quartier, cependant le contact direct lui paraissait être une meilleure approche.

« Désolé pour l’agressivité… c’est juste que c’est ma sœur et que j’ai pas grandi dans ce coin paisible de Pelham Bay, là d’où je viens, quand on vous suit c’est qu’on veut vous voler un truc… Vous vouliez allez où ? Je peux peut-être vous mettre sur la bonne route, c’est toujours qu’errer au hasard… ». Lennie-Jane haussa les épaules, pour lui faire comprendre qu’il était excusé. « Je n’ai pas été tendre non plus. » ajouta-t-elle rapidement en le laissant poursuivre, acquiesçant parfois d’un signe de tête pour lui montrait qu’elle compatissait et qu’elle pouvait comprendre. La jeune femme fourra un peu plus les mains dans ses poches et jeta un coup d’œil à l’enseigne du Starbucks. « C’est gentil, mais je pense que je vais m’abriter à l’intérieur et passer un coup de téléphone à mon fiancé pour qu’il vienne me chercher directement ici parce qu’en plus de n’avoir aucun sens de l’orientation, j’ai également une mémoire de poisson rouge… Je ne suis pas sortie de l’auberge. » dit-elle en se moquant d’elle-même. Ben, son fiancé… Après tout, avant que celui-ci ne décide de se séparer de Lennie-Jane pour suivre le jeune homme il avait été convenu qu’ils se faisaient passer pour un jeune couple. « Et n’allez pas croire que je vous poursuis. Si je suis du genre à suivre les oiseaux migrateurs, lui c’est plutôt l’odeur du café et de la pâtisserie. ». Elle se mit à sourire intérieurement, songeant à la réflexion qu’elle lui avait faite un peu plus tôt alors qu’il guettait le suspect depuis leur voiture banalisée. « Excusez-moi, je vais passer un coup de téléphone. » dit-elle en montrant son téléphone portable pour s’éloigner. La conversation dura quelques minutes au cours desquelles Lennie-Jane fit un bref résumé de la situation en s’efforçant de rester vague et en usant d’un code pour se faire comprendre de Ben, puis revint quelques instants plus tard, désignant la petite du menton. « Vous avez l’air très proche de votre sœur » dit-elle d’une voix un peu mélancolique, laissant sous-entendre que c’était loin d’être son cas. « Vous ne devriez pas la faire attendre. ». Elle esquissa un petit sourire.
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Caleb Smoak
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MessageSujet: Re: kovu&lennie • ❝ seems like everybody's got a price ❞ kovu&lennie • ❝ seems like everybody's got a price ❞ EmptyMer 7 Mar - 4:29

Kovu se trouvait maintenant dans une situation un peu... bizarre faut de trouver mieux comme mot. Il avait été froid et tentait désormais de se reprendre, il était beaucoup trop méfiant, mais il avait un passé qui n'aidait pas à offrir sa confiance facilement. Il avait été dans des gangs où utiliser des jolies filles pour amadouer des gens ou au moins leur faire baisser leur garde était plus que courant. Mais elle n'avait pas... la tête pour être ce genre de femme. Cela dit, quelque chose au fond de lui, son instinct en fait lui disait de rester tout de même prudent. Être gentil était une façade qu'il utilisait pour voir le jeu réel des gens la plupart du temps. C'était aussi pour ça qu'il avait toujours un sourire imprimé sur le visage. « Soit j’ai l’air d’une psychopathe, soit vous êtes un peu trop paranoïaque, mais avec tout ce qu’on peut entendre aux JT, je peux comprendre. On n’est jamais trop prudents, comme on dit. » il ne put qu'éclater de rire, c'était plus fort que lui. Une psychopathe... il en avait croisée des vrais et elle n'était pas du tout comme eux. Loin de là. « Bah écoutez... dans mon coin, on n'a pas besoin d'écouter le JT pour entendre des horreurs donc j'ai toujours dit aux gosses de se méfier de tout le monde. Méfiance est mère de sûreté. » sourit-il en faisant un signe de tête vers sa sœur, pour montrer que c'était une des "gosses" en question.

Il s'excusa platement pour son agressivité ensuite, Kovu n'avait aucun mal à admettre ses tords, il avait pas mal de défauts, mais pas celui de reconnaître lorsqu'il était en tord. « Je n’ai pas été tendre non plus. » c'était vrai aussi, elle s'était directement montrée agressive mais c'était pour répondre à son attaque à lui donc il comprenait. Il finit donc par hausser les épaules, pour dire que c'était bon et fini désormais. Il lui proposa de la remettre sur la bonne route. « C’est gentil, mais je pense que je vais m’abriter à l’intérieur et passer un coup de téléphone à mon fiancé pour qu’il vienne me chercher directement ici parce qu’en plus de n’avoir aucun sens de l’orientation, j’ai également une mémoire de poisson rouge… Je ne suis pas sortie de l’auberge. » il pencha la tête sur le côté faisant mine de réfléchir quelques secondes. « Vous ne venez pas souvent dans le Bronx vous n'est-ce pas ? » ce n'était pas une réelle question, juste une constatation. « Mais vous avez raison, si vous ne connaissez pas l'endroit mais qu'en plus vous souffrez de problèmes de l'orientation, vous allez tourner en rond des heures durant ! » avoua-t-il simplement en relançant un œillade en direction de sa soeur pour voir si tout se passait bien pour elle. Il reporta une nouvelle fois sa concentration sur son interlocutrice qui se remit à parler. « Et n’allez pas croire que je vous poursuis. Si je suis du genre à suivre les oiseaux migrateurs, lui c’est plutôt l’odeur du café et de la pâtisserie. » il eut un sourire en coin. « Je crois que tous les hommes souffrent de se symptôme » ricana-t-il sans pouvoir s'en empêcher. « Excusez-moi, je vais passer un coup de téléphone. » elle s'éloigna et il resta planté là, il ne savait pas s'il pouvait partir ou l'attendre... il n'était pas tellement habitué à ce genre de rencontre... inopinée mais il se contenta de rester droit et il regarda le ciel quelques secondes. « Vous avez l’air très proche de votre sœur » il retourna sur terre et constata qu'elle était revenue, il tourna sa tête vers sa soeur et son regard se voila quelques secondes. « Je n'ai qu'eux dans ma vie. » murmura-t-il faiblement. C'était si vrai, il n'y avait qu'eux qui comptaient, leur bonheur, leur bien-être. Si jamais Kovu ou Shanice tombaient... qui allaient prendre soin des enfants ? Certainement pas leur oncle Riley... ce sale alcoolique ne servait à rien... c'était de sa faute si les aînés de la famille Seaga avait dû prendre les choses en main, lui qui était incapable de faire autre chose que lever le coude pour boire et se perdre un peu plus dans ses tourments d'alcoolique. « Vous avez aussi une sœur ? » finit-il par demander, voulant éloigner le sujet de lui, il n'était pas vraiment du genre à étaler sa relation avec sa famille. C'était... son petit univers pur et il n'avait pas envie de l'exposer à tout le monde comme ça. « Vous ne devriez pas la faire attendre. » il hocha la tête, approuvant les paroles de la jeune femme, il allait rejoindre la petite avant qu'il ne s'arrête brusquement. « Vous voulez venir avec nous ? Puisque au final, c'est aussi là-bas que vous voulez vous abriter, c'est toujours moins gay d'être seul... » proposa-t-il avec gentillesse. « Et je ne suis pas un psychopathe non plus si ça peut vous rassurer » ajouta-t-il avec un sourire en coin, faisant référence à ce qu'elle avait dit un peu plus tôt.
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MessageSujet: Re: kovu&lennie • ❝ seems like everybody's got a price ❞ kovu&lennie • ❝ seems like everybody's got a price ❞ EmptySam 10 Mar - 16:42

A présent, Lennie-Jane cherchait à détendre l’atmosphère. Elle avait horreur de venir sur le terrain, mais Ben ne lui avait pas trop donné le choix et la jeune femme avait fini par céder. Il était primordial pour elle d’obtenir la confiance de Kovu afin de lui tirer les vers du nez, mais à présent qu’elle se tenait devant lui, Lennie n’était pas sûre d’en être capable. Ce voleur de voitures, en plus d’être très jeune, était accompagné de sa petite sœur et elle ne voulait en aucun cas que l’enfant ait une mauvaise image de son frère. Elle savait mieux que quiconque les ravages qu’un départ précipité pouvait causer chez un enfant puisqu’elle en aussi était victime. Les enfants… Ils étaient sa plus grand faiblesse, surtout après avoir passé des années à travailler pour la protection des mineurs lorsqu’elle vivait encore en Australie. Lennie-Jane avait rapidement compris que ce métier n’était pas fait pour elle parce qu’à chaque enfant qu’elle croisait, elle avait l’impression de voir Nathan et ça lui fendait le cœur. « Bah écoutez… dans mon coin, on n’a pas besoin d’écouter le JT pour entendre des horreurs donc j’ai toujours dit aux gosses de se méfier de tout le monde. Méfiance est mère de sûreté. ». La jeune femme suivit son regard sur la petite fille qui l’attendait à l’intérieur pendant que son frère fumait tranquillement sa cigarette en compagnie d’une parfaite inconnue qui avait eu pour intention de l’appréhender et de lui faire passer un interrogatoire. « Eh bien, on peut dire que vous êtes doué pour rassurer les touristes ! Vous devriez songer à faire carrière. » ironisa-t-elle. Cependant, la jeune femme avait assez erré dans le quartier pour savoir que Kovu disait vrai. Elle avait croisé un homme louche à chaque coin de rue et s’étonnait encore d’en être sortie sans qu’aucun ne vienne l’aborder.

Lennie-Jane fronça légèrement les sourcils en penchant la tête sur le côté, mais finit par sourire à son tour. Elle trouvait le trouvait assez incroyable pour son jeune âge, comme s’il était déjà fatigué par le train de vie qu’il menait, c’était le genre d’expression qu’on ne devait pas voir sur le visage d’un jeune homme d’une vingtaine d’années qui commence tout juste à faire ses premiers pas dans le monde des adultes. « Vous ne venez pas souvent dans le Bronx vous n’est-ce pas ? ». Lennie-Jane jeta un coup d’œil de haut en bas à son propre accoutrement et finit par hausser les épaules. « C’est si évident que ça ? » répliqua-t-elle en riant. « Mais vous avez raison, si vous ne connaissez pas l’endroit mais qu’en plus vous souffrez de problèmes d’orientation, vous allez tourner en rond des heures durant ! ». En effet, il était plus sage pour elle d’attendre dans un endroit facilement reconnaissable que Ben vienne la chercher, après tout, Lennie n’avait aucun moyen pour se défendre d’un assaillant. Qui plus est, la jeune femme était particulièrement friande des boissons de chez Starbucks. La personnalité de Kovu l’intriguait beaucoup, alors autant joindre l’utile à l’agréable et continuer son observation une fois à l’intérieur où elle trouverait un moyen de s’incruster à leur table en toute subtilité si jamais le jeune homme ne l’invitait pas avant. « Je n’ai qu’eux dans ma vie… ». Cette fois-ci, le cœur de Lennie-Jane se sera un peu plus dans sa poitrine et elle se mit à déglutir avant de reprendre. « Vous êtes nombreux ? ». Kovu avait marqué des points sans s’en rendre compte. Lennie-Jane n’avait plus du tout envie de le dénoncer à Ben, pas plus qu’elle ne souhaitait le voir séparer de ses frères et sœurs dont il semblait si bien s’occuper. « Vous avez une sœur ? ». Lennie-Jane secoua la tête, elle ne voyait pas l’intérêt de lui mentir sur sa propre vie de famille. « Un frère jumeau que je n’ai pas revu depuis l’âge de 6 ans. Ma mère s’est enfuie avec lui et j’en ai énormément souffert… donc, j’ai une idée de ce qu’ils peuvent représenter pour vous. » avoua-t-elle en acquiesçant d’un signe de tête, sentant les larmes lui monter aux yeux, comme à chaque fois qu’elle parlait de Nathan.

« Vous voulez venir avec nous ? Puisqu’au final, c’est aussi là-bas que vous voulez vous abriter, c’est toujours moins gai d’être seul… Et je ne suis pas un psychopathe non plus si ça peut vous rassurer. ». Lennie-Jane esquissa un petit sourire. « Vous n’en avez pas le profil, je vous rassure ! ». Elle savait de quoi elle parlait puisqu’elle était profiler, mais ça, elle se garderait bien de le lui dire. « Allons-y, je ne pense pas vous déranger bien longtemps. Ben ne va sûrement pas tarder. Au fait, je m’appelle Lennie. » se présenta-t-elle, poussant la porte de l’enseigne pour s’engouffrer à l’intérieur.
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Caleb Smoak
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MessageSujet: Re: kovu&lennie • ❝ seems like everybody's got a price ❞ kovu&lennie • ❝ seems like everybody's got a price ❞ EmptyMer 14 Mar - 4:40

Kovu ne faisait pas souvent confiance aux gens, voir jamais. Surtout quand ces gens tournaient autour de ses frères et sœurs. Il avait manqué de vigilance avec Shanice et elle s'était retrouvée enceinte à 18 ans... et ça, jamais il ne pourrait s'enlever ce poids de la conscience. Il avait oublié qu'elle comme les autres gosses étaient sa petite sœur & qu'il devait prendre soin d'elle autant que de Kenisha ou Shania. Il restait un goût amer dans sa conscience à ce propos et il avait peur que cela ne s'enlève jamais, la vie de Shanice était gâchée, elle avait la responsabilité de Zola, elle n'avait pas de diplôme et elle allait être condamnée à continuer de plaire à des mecs vieux et riches qui n'ont pour seul ambition que de glisser leurs mains perverses sur ses hanches... escort girl à 19 ans... il avait envie de crier sa haine quand il y pensait trop longtemps. Alors il évitait, il s'accrochait à l'idée que la vie des autres pouvaient s'améliorer, qu'eux avaient tous une chance et c'était le seul espoir auquel il pouvait se raccrocher. « Eh bien, on peut dire que vous êtes doué pour rassurer les touristes ! Vous devriez songer à faire carrière. » Kovu revint alors au présent par cette phrase anodine, il sourit de façon forcée. « C'est toujours mieux de dire la vérité que de vous mentir en disant que le Bronx est l'endroit idéal pour trainer le soir. On y rencontre que des gens qui vous veulent du bien... tant que vous avez de l'argent. » souffla-t-il avec un peu d'indifférence, c'était son pain, son quotidien, il faisait avec, ce n'est pas comme si il pouvait se permettre mieux que ce quartier de toute façon, autant être honnête et ne pas vivre dans une illusion utopique.

N'empêche, il était assez... visible qu'elle ne venait pas d'ici, ces gens-là se repéraient d'assez loin, il faisait souvent écrit "pigeon" sur leur front. C'était les proies idéales pour les vols à l’arracher. Il avait d'ailleurs repérer en quelques secondes des jeunes ado de 13, 14 rôder autour. Ce domaine de vol, c'était leur domaine, mais quand ils virent que Kovu se tenait avec la jeune femme, ils avaient cessé de se comporter en petite racaille pour aller jouer au basket sur un terrain spécialement conçu pour ça. « C’est si évident que ça ? » demanda alors la jeune femme. Il éclata de rire sans pouvoir s'en empêcher. « Excusez-moi... mais oui, c'est clair comme de l'eau de roche ! Déjà, ceux du coin n'ont pas l'air perdu ! » annonça-t-il avant de lui faire un clin d’œil.

La brune le regardait étrangement, elle l'observait beaucoup et il avait l'impression d'être passé aux rayons X, c'était assez étrange comme sensation en fait, il était un peu mal à l'aise à vrai dire de toute cette attention. Il se gratta la joue de façon un peu inconfortable. Elle devait être psy ou un truc du genre, c'était pas possible autrement. Quoiqu'il en soit, plus la conversation avançait, et plus Kovu commençait à répondre avec franchise, il ne s'en rendait même pas compte, ça lui semblait naturel. Il laissa échapper une plainte que la femme entendit parfaitement, elle l'interrogea aussi tôt « Vous êtes nombreux ? » il tourna la tête vers son interlocutrice avant de s'humecter les lèvres quelques secondes. « On est 7 enfants en tout... et on a notre oncle Riley... » il avait tenté de ne pas dire le prénom de son oncle avec dégoût mais il avait tout de même grimacé, c'était un réflexe. Il détestait son oncle, ce pauvre ivrogne incapable de veiller sur sa famille. Incapable de se lever pour la moindre chose, il restait simplement avachi dans son divan toute la journée alors que Shanice & lui trinquaient afin d'offrir une vie meilleure à ses frères & sœurs. Il le méprisait du plus profond de son être pour se laisser pourri dans sa vie minable. Comme il s'était confié sur sa famille, il l'interrogea sur la sienne à elle. C'était plus fort que lui, il était curieux. « Un frère jumeau que je n’ai pas revu depuis l’âge de 6 ans. Ma mère s’est enfuie avec lui et j’en ai énormément souffert… donc, j’ai une idée de ce qu’ils peuvent représenter pour vous. » Kovu cligna des yeux avant de se rapprocher de la brune et de déposer une main sur l'épaule de la jeune femme. « Il est en vie quelque part... c'est toujours rassurant de le savoir... » tenta alors le jeune jamaïcain avec une certaine compassion dans la voix. Il n'osait imaginer l'état dans lequel il serait si on lui volait Kenisha âgée du même âge que le frère de la jeune femme lorsqu'il avait été enlevé. Ce monde c'était un truc trop bizarre, trop d'ennuis, trop de règles, trop de problèmes...

En chevalier servant (il n'avait aucune idée d'où lui venait ce côté-là), il l'invita à le rejoindre lui & sa soeur le temps d'attendre son fiancé, il lui semblait que c'était la moindre des choses. « Vous n’en avez pas le profil, je vous rassure ! Allons-y, je ne pense pas vous déranger bien longtemps. Ben ne va sûrement pas tarder. Au fait, je m’appelle Lennie. » « Kovu » répondit-t-il aussi tôt par réflexe. « Enfin Malyck, Kovu c'est mon surnom depuis le Roi Lion 2 » avoua-t-il en se sentant un peu intimité tout d'un coup. Parler Walt Disney ça faisait super mâture ! Il se fustigea de sa connerie. Le jeune homme prit la marche du café et une fois à l'intérieure, il frotta ses deux mains l'une contre l'autre afin de se réchauffer quelque peu, il fit un signe de main à sa petite sœur avant de la rejoindre tout en commanda un café bien noir sans lait ni sucre. Pas de chichi avec lui. Quand la petite fille remarqua la jeune femme à ses côtés, elle lança un regard interrogatif à son grand frère qui fit simplement les présentations. « Shania voici Lennie, Lennie, ma petite Shania » la petite se leva de sa place et effectua une salutation gracieuse typique des danseuses classique, Kovu roula des yeux, sa sœur aimait toujours trop en faire surtout à la sortie d'un cours. « Shania croit qu'elle est une grande danseuse ! » se moqua alors Kovu avant ébouriffer avec affection les cheveux de sa soeur sous ses plaintes. « Je ne crois rien ! Je sais ! Un jour, je danserai mieux que toi Malyck ! » s'écria Shania sur un ton boudeur avant de croiser ses bras autour de sa taille. Devant sa mine, Kovu finit par se pencher pour l'embrasser sur le haut du crâne. « Je n'en ai aucune doute Puce, mais n'oublie pas... » « Les études d'abord, oui je sais Malyck ! » soupira Shania avec un air dramatique, il aurait mieux fait de l'inscrire dans une troupe de théâtre cette petite dramaturge née. Kovu savait qu'il avait un comportement paternel avec ses frères et sœurs, mais c'était trop difficile autrement, il devait veiller sur eux, être simplement leur pote ou leur grand-frère ne les aurait jamais autant aider à réfléchir Il déposa sa main sur l'épaule de sa sœur sans même totalement réaliser, c'était juste plus fort que lui.
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MessageSujet: Re: kovu&lennie • ❝ seems like everybody's got a price ❞ kovu&lennie • ❝ seems like everybody's got a price ❞ EmptyMer 21 Mar - 16:54

« C’est toujours mieux de dire la vérité que de vous mentir en disant que le Bronx est l’endroit idéal pour trainer le soir. On y rencontre que des gens qui vous veulent du bien… tant que vous avez de l’argent. ». Lennie-Jane ne put s’empêcher de frissonner à cette pensée. Elle ne s’était pas doutée un seul instant que le quartier pouvait être aussi mal famé et que l’afro-américain prendrait la chose avec autant de détachement. La jeune femme n’eut aucun mal à l’interpréter comme étant une routine quotidienne, il devait s’être fait à ce mode de vie depuis longtemps maintenant. Une fois encore, l’australienne était fascinée par le contraste qu’il pouvait y avoir entre ce quartier et le quartier voisin, les deux n’avaient strictement rien en commun et s’en était presque fascinant pour Lennie-Jane, persuadée que le cadre de vie jouait beaucoup sur la psychologie humaine. « Mieux vaut prévenir que guérir, n’est-ce pas ? » conclut-elle, lui faisant ainsi comprendre qu’elle était parfaitement d’accord avec lui sur ce point. « Excusez-moi… mais oui, c’est clair comme de l’eau de roche ! Déjà ceux du coin n’ont pas l’air perdu. ». L’australienne pouffa d’un rire discret et secoua la tête de gauche à droite ; sa question était totalement stupide. Après tout, la jeune femme avait croisé tout un tas de personnes tandis qu’elle se ‘promenait’ dans les rues du Bronx alors bien entendu qu’elle avait l’air perdu avec son allure de femme un peu trop propre sur elle. Lorsqu’il l’avait obligé à venir avec lui, Ben n’avait pas précisé de s’habiller d’une manière particulière et la jeune femme ne s’était pas attendue non plus à partager sa ronde, encore moins à devoir courser quelqu’un pour lui.

Lennie-Jane avait beau essayé de ranger son attitude de psychologue au placard, certaines choses étaient particulièrement difficiles à cacher. « Chassez le naturel et il revient au galop » comme on dit. L’australienne était consciente d’avoir la tête de l’emploi et d’observer les personnes qui la côtoyaient avec un peu trop d’insistance comme si elle cherchait à lire dans leurs pensées au travers d’un simple regard. Le jeune homme frotta sa joue, un tic qu’elle n’eut aucun mal à reconnaître comme étant la manifestation d’une certaine gêne ; au final, sa tactique n’était pas aussi subtile qu’elle le pensait. « On est 7 enfants en tout… et on a notre oncle Riley… ». Bien qu’elle ne resta qu’une fraction de secondes, Lennie-Jane n’eut aucun mal à percevoir cette micro expression de dégoût qui avait pris d’assaut les traits de son visage et elle en arriva rapidement à la conclusion que le jeune homme ne portait pas ledit oncle Riley dans son cœur. C’était à peu près la même expression qu’arborait Lennie-Jane lorsqu’elle mentionnait son père à l’époque où celui-ci était devenu un champion - toutes catégories confondues - du levé de coude.

Elle décida d’inverser les rôles. De lui parler de sa propre histoire dans l’espoir qu’il ne se sentirait pas aussi gêné en sa présence. « Il est en vie quelque part… c’est toujours rassurant de le savoir. ». « C’est vrai… et il est en bonne santé, que demander de plus ? » dit-elle, cherchant à se rassurer au passage. Finalement, elle accepta de partager sa table avec sa sœur et lui le temps de se ressourcer et d’attendre Ben, surtout. La jeune femme gratifia le jeune homme d’un sourire lorsqu’il lui tint la porte et s’effaça pour la laisser entrer. « Kovu. Enfin Malyck, Kovu c’est mon surnom depuis le Roi Lion 2. ». Le sourire de Lennie-Jane se fit plus franc, elle trouvait ça adorable. « J’ai adoré ces films. » avoua-t-elle. « Je dois connaître toutes les chansons par cœur. ». A vrai dire, il n’y avait pas que ça. Elle avait comparé Simba à Nathan, l’imaginant mener une vie sauvage auprès de deux amis comme Timon & Pumba (peut-être moins poilus qu’eux) après avoir réussi à se débarrasser de sa mère.

Lennie-Jane le suivit jusqu’à la table où se trouvait sa petite sœur et lui adressa un sourire chaleureux que celle-ci ne tarda pas à lui rendre. « Shania voici Lennie, Lennie, ma petite Shania. ». La consultante lui adressa un léger signe de tête. « Ravie de te rencontrer, Shania. C’est un très joli prénom. ». Celle-ci ne tarda pas à se lever de son siège pour effectuer un salut beaucoup plus théâtral qui lui arracha un petit rire amusé. « Shania croit qu’elle est une grande danseuse ! ». Cela en avait tout l’air en effet. Lennie-Jane dansait elle-aussi, pas très souvent ceci dit, mais elle savait reconnaître un talent lorsqu’elle en croisait un et Shania avait cette fibre artistique que l’on pouvait sentir chez les danseuses. « Je ne crois rien ! Je sais ! Un jour, je danserai mieux que toi Malyck ! » protesta-t-elle. Impossible pour Lennie-Jane de ne pas être attendrie par la scène entre les deux, se rappelant presque la manière dont Nathan pouvait la taquiner lorsqu’ils étaient enfants. « Je n’en ai aucun doute Puce, mais n’oublies pas… ». « Les études d’abord, oui je sais Malyck ! ». Shania lâcha un soupir qui aurait pu fendre la pierre et chercha désespérément que Lennie la soutienne, mais pour le coup, la jeune femme était totalement d’accord avec son grand-frère. « Il a raison, tu sais. C’est important les études, c’est ce qui te permettra de faire de ta passion ton métier si tu le souhaite. » dit-elle en acquiesçant d’un petit signe de la tête afin de souligner ce qu’elle avançait. « Alors comme ça ton frère danse, lui aussi ? » demanda-t-elle à Shania avant de s’intéresser de nouveau à son aîné, curieuse.

Désolée, je viens de voir dans ma boîte mail que tu avais répondu... --'
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Caleb Smoak
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MessageSujet: Re: kovu&lennie • ❝ seems like everybody's got a price ❞ kovu&lennie • ❝ seems like everybody's got a price ❞ EmptySam 21 Avr - 0:19

« Mieux vaut prévenir que guérir, n’est-ce pas ? » Kovu ne pouvait qu'approuver les dires de la jeune femme. Il n'avait rien à répondre à ça alors il se contenta de hausser les épaules en toute indifférence. Lui avait appris à se méfier, après, il ne s'empêchait pas non plus de vivre, vivre dans le Bronx ne l'empêchait pas de dormir la nuit. Oui c'était un quartier parfois risqué... mais il y avait aussi des choses beaucoup plus vrai par ici. Les gens étaient moins lisse, avec des caractères plus prononcés, des origines plus marqués, une envie de vouloir s'amuser plus que partout ailleurs, car quand on en chie, plus que quiconque on doit s'exprimer d'une façon ou d'une autre. C'est pour ça que les meilleurs danseurs ou taggeurs résidaient dans le quartier le plus "défavorisé" de New York. C'est aussi pour ça que les rappeurs et autres poètes lunatique se retrouvaient ici, pour dépeindre des vérités que les gens ne pouvaient pas comprendre. Des choses qui touchaient les cœurs avec plus d'impact et de profondeurs qu'une vie sans taches.

C'était étrange cette histoire quand même. Et Malyck restait perplexe face à son propre comportement, d'habitude, il n'était pas comme ça, il ne se dévoilait jamais, mais quelque chose dans le visage et l'apparence de la brune attirait les confidences, elle semblait si... "propre" qu'on avait envie de croire qu'elle pouvait écouter sans juger. Après, il ne rentrait pas non plus dans les détails gores ou trash de sa vie, mais ce qu'il venait d'avouer sur sa famille était plus ce que certains de ses amis savaient. Kovu protégeait ses cadets de ses fréquentations pas des plus recommandable. Après tout, quand on est un voleur & une petit frappe depuis plus de 7 ans dans le Bronx, on a un cercle d'amis pour le moins éclectique et dangereux d'un certain points de vue... mais cette étrangeté n'allait pas que dans un sens, elle aussi lui expliqua un peu son parcours et son passé avec son frère qu'elle avait perdu de vue... cette histoire le touchait profondément. Gosh, s'il devait perdre un de ses cadets... elle était forte, elle était très forte pour... il ne savait pas trop... accepter ce passé et réussir à en parler de la sorte. Oui elle était blessée encore, mais il était clair qu'elle avait réussi à se relever et qu'elle n'avait pas perdu espoir. « C’est vrai… et il est en bonne santé, que demander de plus ? » il hocha la tête, il n'y avait rien à rajouter. « Vous allez finir par vous retrouver tôt ou tard. » il en était presque persuadé. La vie ne pouvait pas séparer une même famille comme ça, il fallait que cette histoire ait une fin heureuse.

Dans une approche plus détendue que leur rencontre, ils se mirent à l'intérieur du café et ils parlèrent de choses un peu moins tragique... il lui avoua l'origine de son surnom, ce à quoi elle sourit évidemment. « J’ai adoré ces films. Je dois connaître toutes les chansons par cœur. » Malyck se gratta la joue légèrement gêné. « A force qu'on me chante ces chansons, je dois aussi plutôt bien les connaitre... » admit-il en se grattant la joue un peu gêné d'avouer à une inconnue qu'il connaissait des chants de Disney, bonjour l'image virile. Il présenta ensuite sa sœur à Lennie-Jane, sa sœur savait plaire de façon assez naturelle, elle était tellement naïve et innocente dans sa façon de s'adresser aux gens qu'elle finissait toujours par faire sourire ses interlocuteurs. « Ravie de te rencontrer, Shania. C’est un très joli prénom. » Kovu caressa l'arrière du crâne de la petite qui semblait ravie du compliment. Ensuite, Kovu réussit à se chamailler avec sa petite sœur... c'était étrange quelque part, la plupart du temps il agissait comme un père pour sa petite fratrie. Mais quand il agissait en "grand frère", la plupart du temps, il se chamaillait pour des broutilles avec les cadets, comme si leur différence d'âge était nulle. « Il a raison, tu sais. C’est important les études, c’est ce qui te permettra de faire de ta passion ton métier si tu le souhaite. Alors comme ça ton frère danse, lui aussi ? » Kovu rougit aussi tôt et se ratatina sur sa chaise, sa sœur en le voyant sourit de façon machiavélique avant d'opiner vigoureusement de la tête, toute contente de le mettre dans l'embarras, il roula des yeux, ses sœurs étaient tellement diabolique parfois, il se demandait de qui elles tenaient ça ! « En fait Malyck il danse dans la rue ! Il fait comme dans les films où tous les garçons ont les jeans qui descendent bas, sauf que lui il s'habille normalement. Il est très doué pour faire des acrobaties ! » s'extasia Shania en parlant en faisant de grands signes, elle manqua à un moment de frapper son frère assis à ses côtés mais habitué, il avait su éviter le coup assez facilement. « C'est plus une passion... je ne suis pas danseur, la danse ne rapporte pas d'argent... » il se racla alors la gorge. « Je bosse dans un petit magasin de tabac » dit-il sans réellement mentir, il lui arrivait de bosser par là-bas, pour avoir un métier "officiel" qui lui servait surtout de couverture.

Tellement de retard Embarassed pardon --' j'ai honte Sad
J'espère que ma réponse t'ira quand même Embarassed
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MessageSujet: Re: kovu&lennie • ❝ seems like everybody's got a price ❞ kovu&lennie • ❝ seems like everybody's got a price ❞ EmptyDim 29 Avr - 14:22

« Vous allez finir par le retrouver tôt ou tard. ». Cette phrase. L’australienne avait eu l’impression de l’entendre toute sa vie durant et de s’y être accrochée comme un naufragé à sa bouée de sauvetage. Jusqu’à présent, les personnes qui avaient assuré à Lennie-Jane que ce serait le cas ne s’étaient pas trompées : elle avait retrouvé Nathan… et c’était assez perturbant. Durant des années, elle ne s’était concentrée que sur cet objectif, le but ultime de sa vie – en quelque sorte – et s’était même vouée à des causes similaires pour ne pas trop s’en détourner. Travailler pour la brigade des mœurs, aider les enfants délaissés à retrouver la trace d’un membre de leur famille susceptible de leur apporter une certaine stabilité afin qu’ils puissent s’épanouir loin des foyers ou des orphelinats, c’était tout ce qu’elle avait trouvé pour se rapprocher de son frère en croyant le voir à chaque fois qu’elle croisait le regard d’un enfant qui lui ressemblait un tant soit peu. Lennie-Jane prenait conscience que, lorsqu’elle le retrouverait enfin, 23 années de recherches allaient enfin aboutir et qu’après ça, il lui serait possible de voguer vers d’autres horizons. Le regard de l’australienne se perdit quelques instants, fixant un point sans le quitter des yeux : ce genre « d’absence » lui arrivait régulièrement ces temps-ci. LJ n’était pas capable de tourner la page, appelez-ça du masochisme si vous voulez, mais disons que son histoire lui avait permis de se forger une carapace et de renouer avec son père.

« En fait Malyck il danse dans la rue ! Il fait comme dans les films où tous les garçons ont les jeans qui descendent bas, sauf que lui il s'habille normalement. Il est très doué pour faire des acrobaties ! ». Lennie-Jane chassa toutes ces pensées pour se concentrer de nouveau sur la dénommée Shania : une petite fille adorable et qui pourtant n’avait pas une vie facile si l’on en croyait le peu d’informations qu’elle avait sur le voleur de voitures et d’après ce qu’il avait pu lui en dire. Cependant, LJ était… jalouse. Oui, jalouse de la relation fraternelle qui unissait Shania et Malyck, lui rappelant au passage la relation qu’elle avait entretenu avec son propre frère, une relation qui avait été sérieusement mise à mal par les agissements de leur mère. « Je vois de quel genre de danse tu parles, j’aime beaucoup ces films par ailleurs. » dit-elle à Shania. « C'est plus une passion... je ne suis pas danseur, la danse ne rapporte pas d'argent... Je bosse dans un petit magasin de tabac ». Lennie-Jane acquiesça d’un signe de tête en esquissant un sourire contrit. « Elle peut en rapporter, le tout c’est de trouver le bon filon comme par exemple… les agences de publicité. Enfin, on n’y rentre pas aussi facilement que dans un moulin, je vous l’accorde. » dit-elle avant de boire une gorgée du café liégeois qu’elle avait commandé, en grande gourmande qu’elle était. « J’avais une passion pour la danse aussi, mais j’ai quelques petits soucis cardiaques qui m’en empêche. » avoua-t-elle enfin, occultant volontairement ce qui lui avait coûté ces problèmes de santé. Soudain, la clochette du café retentit de nouveau et Ben entra à l’intérieur en se dirigeant droit vers eux. « Hey hon’ ! » lança-t-il en s’élançant jusqu’à leur table. « Excuses-moi, je ne t’ai pas trop fait attendre ? » demanda-t-il lui volant un rapide baiser sur les lèvres. « J’ai connu meilleur timing, mais j’ai trouvé bonne compagnie. ». Ben esquissa un sourire et tendit la main au jeune homme. « Merci de l’avoir escorté. Au fait, moi c’est Ben. Elle ne vous a pas trop ennuyé ? C'est un vrai moulin à paroles cette femme. ». « HEY ! » protesta-t-elle en lui tapant gentiment l'épaule.

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Caleb Smoak
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MessageSujet: Re: kovu&lennie • ❝ seems like everybody's got a price ❞ kovu&lennie • ❝ seems like everybody's got a price ❞ EmptyVen 15 Juin - 1:47

Au fur et à mesure de la discussion Kovu se détendait, comprenant que sa soeur ne risquait aucun problème avec l'inconnue, il laissa tomber son mur de protection et devint un peu plus souriant. Au naturel, Malyck avait toujours un sourire sur les lèvres, c'était sa force à lui de se dire que malgré sa vie, malgré les merdes qu'il avait pu connaître, il ne devait pas arrêter de sourire, il ne devait pas céder face à cette bitch de vie et lui prouver que malgré les épreuves, il continuait d'avancer tout en étant heureux. Et puis surtout, il ne voulait pas finir comme son oncle, c'est pour ça qu'il faisait toujours tout à l'opposé de Riley, cet homme taciturne et alcoolique qui passait son temps à se plaindre et à tirer la tronche.

Shania de nature sociale et joyeuse pouvait s'entendre avec des aveugles sourd et muet. Du coup, elle n'eut aucun problème à être très sympathique d'emblée. Kovu caressa délicatement l'arrière de la tête de sa petite soeur, elle était un de ses trésors, elle qui évoluait de façon si sereine était tellement douce et gentille. Comment pouvait-il regretter sa vie et ses choix malheureux quand ceux-ci permettaient à son petit clan d'évoluer sereinement ? Plutôt gâcher sa vie mille fois pour leur avenir que de suivre une voie normale et voir les enfants coincés dans des écoles de secondes zones à faire des choses qu'ils détestent ! « Je vois de quel genre de danse tu parles, j’aime beaucoup ces films par ailleurs. » Kovu retourna son attention sur la jeune femme tout en haussant un sourcil curieux, il l'imaginait mal regarder ce genre de film. A vrai dire, il l'aurait plus vu à regarder des films émouvant ou intelligent. Après tout, les films sur la danse se ressemblaient tous : un mec de seconde zone qui tombe amoureux d'une fille à papa & maman qui danse des trucs très classique et qui au final arrivent à associer leur deux univers. Bref, pas grand chose de surprenant ou intéressant à voir hormis certaines dansent. « T'aimes vraiment ce genre de film ? Je suis surpris » dit-il en toute honnêteté.

« Elle peut en rapporter, le tout c’est de trouver le bon filon comme par exemple… les agences de publicité. Enfin, on n’y rentre pas aussi facilement que dans un moulin, je vous l’accorde. » Kovu se gratta la nuque un peu mal à l'aise... bien sûr qu'il avait pensé à tout ça mais... combien d'années avant de pouvoir vivre de cette passion ? C'était maintenant qu'il fallait payer l'appartement, la scolarité de ses frères et sœurs, l'entrée à l'université, les cours de danse privée... pas dans 10 ans. Kovu manquait de temps pour penser à lui, il avait trop de responsabilité sur les épaules et pas assez de revenu. « La danse c'est ma passion, je le fais par plaisir... j'ai pas envie que ça devienne un devoir... » finit-il par dire avec un sourire contrit en guise d'explication. C'était mieux ça que la vérité. « J’avais une passion pour la danse aussi, mais j’ai quelques petits soucis cardiaques qui m’en empêche. » « Quelle sorte de danse ? » demanda-t-il poliment, occultant les problèmes de santé, il ne voulait pas donner l'impression d'être trop curieux non plus.

Finalement, le fiancé ou petit-ami de LJ arriva, il ne savait plus vraiment ce qu'elle avait dit, ils semblaient assez complice tous les deux. « Merci de l’avoir escorté. Au fait, moi c’est Ben. Elle ne vous a pas trop ennuyé ? C'est un vrai moulin à paroles cette femme. » « HEY ! » Malyck éclata de rire. « J'ai trois sœurs, je suis assez immunisé, j'ai appris à faire le vide dans mon cerveau lorsqu'elles parlent trop ! » avoua le jamaïcain avec un sourire en coin et un clin d'oeil pour sa soeur. « HEY ! » protesta à son tour Shania avant de lui frapper les côtes. « Enchanté ! » dit alors Malyck en tendant la main à l'inconnu. « Malyck Seaga, j'ai reccueilli votre fiancée, c'est pas l'endroit idéal pour perdre sa moitié vous savez ! » dit-il en toute franchise. Shania qui était restée assez silencieuse jusque là finit par parler pour récupérer un peu d'attention. « Est-ce que vous allez avoir des bébés ? » demanda-t-elle en toute curiosité. Parfois, le jeune homme se demandait où sa soeur allait pêcher ses idées.

Je suis mais tellement, tellement et tellement désolée du retard --'
Pardon --'
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MessageSujet: Re: kovu&lennie • ❝ seems like everybody's got a price ❞ kovu&lennie • ❝ seems like everybody's got a price ❞ EmptyLun 18 Juin - 17:00

« Je regarde plus pour les chorégraphies que pour le reste, mais oui ! » répondit-elle, enthousiaste et visiblement ravie de réussir à surprendre quelqu’un par ses goûts qui ne semblaient pas du tout coller à l’image qu’elle renvoyait. LJ donna quelques conseils à Kovu pour que Shania puisse un jour vivre de son rêve, mais l’afro-américain sembla particulièrement gêné par son intervention aussi décida-t-elle de ne pas remuer le couteau dans la plaie. C’était pourtant un chemin pavé de bonnes intentions parce qu’elle sentait qu’ils n’avaient pas une vie facile ce qui l’amenait à voler des voitures. « La danse c'est ma passion, je le fais par plaisir... j'ai pas envie que ça devienne un devoir... Quelle sorte de danse ? ». Pour toute réponse, LJ lui adressa un sourire poli et acquiesça d’un signe de tête pour lui faire comprendre qu’elle respectait sa position sur ce point. « La danse de rue… Je sais, c’est surprenant, mais j’aime beaucoup l’esprit des battles et puis, on se sent libre de tout mouvement. ». On bouge au rythme de la musique et au gré de ses envies, c’était ce qui l’attirait lors des danses de rues et puis, elle avait rencontré Kat lors de son arrivée à New York, son style lui avait tout de suite plu au point que LJ l’avait envié pour sa bonne santé. Ses problèmes de cœur l’empêchaient de pouvoir s’adonner à sa passion et tout cela, c’était encore à cause de sa mère. Si elle n’était pas partie avec Nate, elle ne serait jamais devenue anorexique et n’aurait jamais eu cet incident qui avait failli lui coûter la vie.

Ben jouait le jeu, à son plus grand soulagement. LJ lui avait intimé l’ordre de faire comme si de rien n’était et de ne pas trahir leur couverture qu’ils allaient devoir endosser jusqu’au bout, mais elle savait pertinemment qu’il allait mettre un terme à leur petite réunion et qu’il la sermonnerait pour sa dangereuse initiative, mais elle lui rappellerait que c’était lui qui avait insisté pour qu’elle le rejoigne sur le terrain. « J'ai trois sœurs, je suis assez immunisé, j'ai appris à faire le vide dans mon cerveau lorsqu'elles parlent trop ! » « HEY ! » protesta Shania à son tour, lui arrachant un petit rire auquel Ben se joignit de bon cœur. C’était indéniable : Kovu n’avait vraiment rien du dangereux criminel qu’on lui avait décrit. Elle était profileuse, LJ avait rapidement compris qu’il volait par nécessité et qu’en dehors de cela, il n’était qu’un jeune homme forcé de grandir trop vite pour élever sa fratrie. Le fait d’avoir travaillé pour les mineurs en danger ne faisait que renforcer son envie de l’aider à sortir la tête de l’eau et de l’accompagner dans ses démarches pour apporter un environnement plus stable à sa famille, mais cela risquait d’être une entreprise difficile. Il n’avait aucune idée du véritable métier qu’exerçaient LJ et Ben, en particulier. « Enchanté ! Malyck Seaga, j'ai recueilli votre fiancée, c'est pas l'endroit idéal pour perdre sa moitié vous savez ! ». Ben se mit à rire légèrement avant d’acquiescer d’un signe de tête. « Je sais. C’était un test. Je voulais savoir si l’hypothèse du Boomerang fonctionnait vraiment et apparemment oui. Je fais tout pour la perdre, mais elle revient toujours. » lança-t-il, riant à gorge déployé alors qu’LJ tapait du poing contre son épaule, mi-amusée, mi-frustrée. « Est-ce que vous allez avoir des bébés ? » « S’il continue comme ça, ce n’est pas gagné ! » répondit LJ avec un air complice. « En tout cas, ça a été l’occasion pour moi de découvrir qu’il y a toujours des personnes avec de bonnes intentions. ». Elle sortit un billet et fit signe au serveur de faire une deuxième tournée puis tendit sa carte à Malyck. « La tournée c’est pour vous remercier et la carte c’est si vous avez un jour besoin. N’hésitez pas. ».



Ce n'est pas grave, je pense qu'on a bientôt terminé de toute façon Very Happy
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Caleb Smoak
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MessageSujet: Re: kovu&lennie • ❝ seems like everybody's got a price ❞ kovu&lennie • ❝ seems like everybody's got a price ❞ EmptyLun 30 Juil - 19:11

« Je regarde plus pour les chorégraphies que pour le reste, mais oui ! » Kovu sourit, ils le faisaient tous quelque part, lui aussi le faisait donc il n'avait pas à critiquer Lennie-Jane de ce qu'elle faisait. De toute façon, ça n'avait jamais vraiment été son genre de juger les gens. Quoiqu'il en soit, cette jeune femme était une femme de surprise, il ne s'attendait pas du tout à ce qu'elle fasse également de la danse de rue. « La danse de rue… Je sais, c’est surprenant, mais j’aime beaucoup l’esprit des battles et puis, on se sent libre de tout mouvement. » il opina de la tête, il ne pouvait qu'être d'accord là-dessus. « La danse ça permet au corps d’extériorisé toutes les tensions qu'un être humain peu ressentir » sourit paisiblement Kovu tout en passant une main dans les cheveux de sa petite soeur dans un geste tendre et protecteur. Il parlait en connaissance de causes, la danse l'avait énormément aidé à s'en sortir, enfin, plutôt à s'exprimer. Lorsque ses parents étaient morts, son oncle Riley était déjà au plus bas, Kovu était en colère mais il ne pouvait pas en parler à un adulte. Il avait beau être jeune, il avait vite compris que s'il ne voulait pas être placé dans un foyer d'accueil, il allait devoir faire des gros efforts pour garder sur lui. Si un adulte apprenait leur existence de vie, Malyck avait toujours su qu'ils seraient trimbalés de famille en famille... et qu'ils seraient bien évidemment séparés. Il avait perdu son père et sa mère, la simple idée de perdre les plus jeunes le pétrifiait d'effroi et ce depuis cette époque. Alors il avait dû tout emmagasiner et il avait fini par trouver la danse exutoire. C'était son moyen d'expression à lui, c'était sa seule façon de crier sa rage quand le reste du temps il devait sourire et rester fort alors que tout ce qu'il voulait s'était taper et faire mal à toute l'injustice qui le frappait lui et son clan.

Plus la conversation allait, et plus Malyck se détendait, en général, il faisait confiance à sa soeur en ce qui concernait les autres, quand elle sentait que quelque chose clochait chez quelqu'un, elle se refermait naturellement, là, elle était aussi épanouie que d'ordinaire, ce qui poussait Malyck à être le plus naturel, il ne voulait pas que donner une mauvaise image de son coin. Oui, c'était pas toujours facile, c'était pas toujours tendre non plus, mais il savait se tenir de façon civilisé et le reste de sa famille aussi. Le jeune jamaïcain s'entretenait alors avec le petit-ami de la demoiselle, il était sympathique et relativement ouvert. « Je sais. C’était un test. Je voulais savoir si l’hypothèse du Boomerang fonctionnait vraiment et apparemment oui. Je fais tout pour la perdre, mais elle revient toujours. » Kovu ricana sans pouvoir s'en empêcher, il lança un regard en coin à sa soeur qui fronçait les sourcils, elle ne semblait pas avoir tout à fait compris. L'aîné frotta alors le pli soucieux du front de la benjamine avant de l'embrasser faiblement sur le front, elle rayonna de nouveau et lui caressa tendrement la joue. Ils ne manquaient jamais de gestes de tendresse l'un pour l'autre, les filles étaient la force de Kovu, il puisait son énergie dans leur sourire.

La petite voulu savoir pour d'éventuel enfant. Elle et sa curiosité maladive. Il écouta néanmoins la réponse avec attention. « S’il continue comme ça, ce n’est pas gagné ! En tout cas, ça a été l’occasion pour moi de découvrir qu’il y a toujours des personnes avec de bonnes intentions. » « Merci » souffla alors Malyck touché. « C'était un plaisir de vous rencontrer, vous formez un très joli couple. » annonça alors le jamaïcain sans aucune hésitation dans la voix. Avec surprise, il vit la jeune femme offrir une autre tournée et aussi lui tendre une carte qu'il prit d'une main un peu hésitante. « La tournée c’est pour vous remercier et la carte c’est si vous avez un jour besoin. N’hésitez pas. » « Vous n'aviez pas à me remercier... et merci pour la carte » dit-il en y jetant un simple coup d'oeil avant de la mettre dans son porte-feuille. « Mais vous en faites pas pour moi, je ne suis pas le genre de gars à me mettre dans les ennuis. » mentit-il avec aplomb. Lorsque la tournée suivante arriva, Kovu poussa l'épaule de Shania. « Merci beaucoup » dit-elle avec un sourire ravi inscrit sur ses lèvres. Elle semblait vivre une sorte de Noël en avance, Malyck secoua la tête, sa petite soeur semblait toujours ravie de tout. Il espérait qu'elle ne changerait jamais beaucoup.

Pour moi on peut arrêter là si tu veux, désolée de l'attente, j'ai tenté de relancer un peu tous mes perso et je profite de mes vacances pour le faire réellement quoi Laughing
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