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paco&zélie ☇ i need a doctor.

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MessageSujet: paco&zélie ☇ i need a doctor. paco&zélie ☇ i need a doctor. EmptyJeu 28 Avr - 21:44



paco&zélie ☇ i need a doctor. 2ppzy4l
I have been here many times before, hurt myself again today and, the worst part is there's no-one else to blame. (...) Ouch I have lost myself again, lost myself and I am nowhere to be found, I think that I might break. I've lost myself again and I feel unsafe.
zélie&paco,, e.01


Un énorme vacarme vint alors réveiller la jeune femme qui se trouvait dans un sommeil profond. Avec plus ou moins de difficulté, elle se tira de son lit, accourant vers la pièce principale. Endroit où provenait le bruit. Elle plissa les yeux, cherchant à comprendre et surtout à chercher d’où provenait ce bordel matinal. « Ah voilà, notre merveilleuse Zélie ! Enfin réveillée ! Bien dormi miss alien ? » lança d’un ton enjoué la jeune femme qui s’approcha d’elle. Puis une main sur son épaule et Zélie secoua doucement la tête. « Lena. Ferme-la et dégage d’ici. » répliqua sèchement la petite brunette. Lançant alors un regard noir à sa sœur. « Mais regarde, je suis venue avec mes petits amis ! Nous allons décorer ton appart’ ! Et pour commencer, on va foutre à la poubelle tes espèces de photos là, accroché sur ton mur… ». Zélie se mordit la lèvre intérieurement, puis pressa son poing, lançant toujours ce même regard noir à sa sœur sans ciller. De quel droit se permettait-elle d’entrer de bon matin chez elle ? Et de décider comme cela, sur un coup de tête qui plus est, de vouloir se la jouer décoratrice d’intérieure. Surtout Lena. Avec ses goûts, le résultat allait être… horrible au goût de Zélie. Lena et Zélie. Tous les opposent. Rien qu’à regarder leur couleur de cheveux : l’une est blonde et l’autre brune. Vraiment. Le jour et la nuit, si vous voulez, oui. Non, non. Tout cela ne pouvait pas être… réel. Déjà, quand on voyait la gueule de ses amis. Des espèces de schtroumpfs croisés avec un marsupilami. Horreur, moche, laid… eww. Enfin, c’était sûrement les goûts étranges de Lena. Elle avait choisi ces étranges êtres pour lui tenir compagnie. Chacun ses goûts. Alors Zélie resta sur place, resta figée et ne bougea plus. Statufiée par la situation. Puis petit à petit, elle ferma les yeux et…

« Vieille morue ! » s’écria à bout de souffle Zélie encore allongée dans son lit. Elle ouvra les yeux, les cligna et puis… le silence. Non, il n’y avait pas de bruit. Aucun bruit. Juste les espèces de couinement (oui, d’ailleurs, ça fait quoi exactement un écureuil comme bruit ?) de Robbie. Non, Robbie n’était pas l’homme qui partageait son lit. Robbie était tout simplement son animal de compagnie, son écureuil. Celui qu’elle aimait vraiment. Le seul. Le seul être masculin qu’elle chérissait tant. Le soulagement pouvait alors se lire sur son visage. En fait, tout ce qu’il s’était passé il y a quelques minutes auparavant n’était qu’un… mauvais rêve. Un cauchemar. Zélie tira un court instant la couverture vers elle, avant de lancer un bref regard sur son réveil. Il était midi. Midi, oui. C’était exactement l’heure que lui affichait le réveil. Après quelques secondes, elle se leva et abandonna lâchement résignée son lit. Son ventre s’était mis à gargouiller. Gargouiller, le terme était faible. Nommant cela : grognement. Son ventre grognait. Il grognait de famine. Cela faisait bien des heures qu’elle n’avait pas mangé. Mademoiselle la marmotte se dirigea vers la cuisine. Trainant des pieds. Ne s’affolant pas. Tout en enfilant une chemise bien trop grande pour elle qui trainait sur son passage. Arrivée à destination, elle s’appuya sur le plan de travail et regarda attentivement chaque meuble de la cuisine. Décidemment, elle ne semblait pas vraiment convaincue à aller se chercher quelque chose à manger. Puis, elle alla fouiner dans l’un des placards et y sortit une tasse. Etape suivante : la cafetière. L’odeur nauséabonde du café venait à la rencontre de ses narines. Elle se décida de se verser de quoi se remplir sa tasse. L’action fut brève. Telle Lucky Luke tirant plus vite que son ombre. Sa tasse dans ses mains, Zélie se dirigea vers la fenêtre qui donné sur l’immeuble d’en face. Elle l’ouvrit et s’appuya contre le rebord. L’air frais plus vraiment matinal venait lui gifler le visage. Et elle, elle resta là inerte, sa tasse dans la main, à observer la fenêtre d’en face. Sa fenêtre. Celle de ce fameux type. De ce fameux gars…de ce… quel était déjà son prénom ? Après tout, il n’avait pas d’importance, enfin peut-être que si. Mais pour Zélie, ceci ne l’importait peu. Il pourrait s’appeler Rodrigue, Georges, ou je ne sais trop quel prénom, elle s’en foutait. Ce n’était qu’un prénom après tout. Juste un prénom. Un soupir, puis à nouveau le silence. Aucun bruit dans l’appartement, aucune parole. Le silence dominait l’appartement. Ici, chez Zélie, il était le roi. Et, elle n’était que sa courtisane. La courtisane du silence, rien de plus. Bonjour, je suis Zélie Warren, courtisane de ce roi dominant que vous appelez ‘silence’. Enchantée. Perdue dans ses nébuleuses pensées, elle mit un certain temps avant de réagir face à l’animation qui se tenait dans l’appartement d’en face. Elle secoua légèrement la tête comme pour revenir à cette silencieuse et muette réalité après avoir porté à ses lèvres sa tasse. La réalité. C’était donc cela : ce gars avec sa pancarte situé dans l’appartement juste en face de la sienne et puis ce dialogue des plus muets instauré entre les deux jeunes gens. Un sourire se dessina sur ses lèvres. CE sourire qui illuminait presque son visage. Ce gars, c’était sûrement le seul qui y arrivait. Qui arrivait à la faire sourire. Il avait au moins le mérite de cela, de la faire sourire quelques instants. Zélie disparut quelques secondes, déposant sa tasse sur la petite table basse qui meublait son salon et attrapant au passage un stylo. Et la voilà, quelques secondes après avec son petit « Hey ! ». Sa sœur, Lena, serait là, elle serait désespérée par la jeune femme. Sûrement allait-elle lui dire que ce n’était pas comme cela qu’elle allait rencontrer des personnes, des garçons plus précisément, et qu’elle n’allait pas passer sa vie installée à la fenêtre à lui parler. Zélie la désespérait, c’était certain. Mais c’était comme cela que Zélie se sentait bien. Car, oui, en lui parlant, elle sentait bien… Lui, c’était ce fameux gars, son fameux voisin.

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MessageSujet: Re: paco&zélie ☇ i need a doctor. paco&zélie ☇ i need a doctor. EmptyVen 29 Avr - 0:08



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Paco poussa un cri bruyant et fit un saut rapide en arrière. Il tourna alors le bouton de la douche le plus vite qu'il put. L'eau était véritablement glaçée, et il avait l'impression de s'être immergé dans sa banquise natale. Mais fort heureusement, l'eau devint peu à peu tiède, puis chaude. Paco se détendit alors, se plaçant complètement sous le jet agréable de la douche, jusqu'à devenir totalement mouillé. Ca faisait un bien fou. Cette nuit, il avait cru mourir de chaud, et entrer dans cette douche était comme une délivrance pour lui. Il se savonna en vitesse et sortit de sa douche aussitôt terminé, s'enroulant d'une serviette. Il se mit alors à la recherche d'un caleçon décent à travers la salle de bain, et il en trouva un convenable gisant derrière la porte. Une fois ce dernier enfilé, il sortit de la salle de bain le sourire au lèvres, se dirigeant vers le salon. En chemin il croisa Nokomis qui était la seule présente dans l'appartement à cette heure matinale. A première vue elle semblait tout juste tirée du lit, et Paco s'approcha d'elle, l'air enjoué. Tandis qu'elle fronçait les sourcils face à sa tenue – enfin si on peut encore parler de tenue – Paco secoua la tête rapidement de gauche à droite pour l'arroser de ses cheveux encore dégoulinants d'eau, et il déposa ensuite un rapide baiser sur sa joue. Nokomis ferma les yeux, aveuglée par les gouttes d'eau, mais elle trouva tout de même la force de parler. « Tu peux pas enfiler ne serait-ce qu'un t-shirt ? Enfin, bonjour sinon.» Ce à quoi Paco répondit d'un large sourire amusé. Et puis, il atteignit la cuisine en deux secondes, s'arrangea pour piocher un paquet de céréales dans un placard et se dirigea alors vers le canapé du salon, s'y étalant grossièrement dans une postion peu correcte. Deux minutes plus tard, il pianotait sur sa manette de Playstation 3, le regard plongé dans l'écran. Nokomis qui repassait par là se stoppa sur lui un court instant. « Tu crèves de chaud à ce point ? Enfile quelque chose s'il te plait, Paco. » « Hmm, hmm» « Bon je vais prendre ma douche. Tu as fini avec la salle de bain, hein ? Que tu ne viennes pas me déranger quand je serais dans ma douche … » « Hmm,hmm» Noko soupira bruyamment et quitta la pièce. Elle n'insistait pas, elle connaissait Paco, et quand il était distrait il était inutile d'essayer de récolter quoi que ce soit de sa part. Tandis qu'elle ouvrait la porte de la salle de bain, elle entendit le bruit peu discret de Paco en plein machouillage de céréales, et découvrit dans la pièce un spectacle peu sympathique : la serviette de bain était jetée au sol, le dentifrice encore ouvert gisait dans l'évier et le gel douche avait été jeté sur le sol de la douche . Nokomis fronça les sourcils. « Paco ! »

~

Après avoir déclenché une course poursuite dans la ville, tué une bonne vingtaine de flics et incendié une boîte de nuit, Paco s'était finalement décidé à lâcher son mythique GTA pour aller enfiler un short et un t-shirt. Il avait habilement esquivé le sermon de sa sœur qui lui demandait de ranger la salle de bain, prétendant être en pleine mission dans son jeu. Celle-ci était à présent concentrée dans son travail et Paco ne comptait pas la déranger, il savait à quel point elle pouvait être sur les nerfs lorsqu'on la dérangeait dans son dur labeur. Il s'était donc exilé dans sa chambre et avait entreprit de ranger un peu, tâche qu'il avait finalement abandonnée pour jouer avec son radio réveil, faisant défiler toutes les mélodies d'alarme afin de choisir la plus agréable. Pourtant, cela n'avait pas suffi à l'occuper bien longtemps. Il jeta un œil à son réveil qui affichait presque midi, puis ses yeux se tournèrent vers la large fenêtre qui illuminait sa chambre. Les volets étaient tirés au maximum et il faisait très clair dans le ciel aujourd'hui. Il soupira, chercha son portable quelque temps, et une fois celui-ci trouvé, il constata tristement qu'il n'avait aucun nouveau message. Il soupira de nouveau, posant son regard sur la fenêtre d'en face. Il l'attendait. Aujourd'hui c'était samedi, et sa voisine d'en face était toujours là le samedi matin – comme tous les autres jours d'ailleurs – mais apparemment, ce matin là, elle avait entrepris de dormir jusqu'à des heures indues. Il l'attendait, gigotant sur le lit sans savoir quoi faire pour attendre le moment crucial où elle ouvrirait ses volets. Desespéré, il se tourna, dos à la fenêtre pour ne plus être tenté d'épier, et piocha dans son tas de livres de chevets un quelconque roman dont il ne prit pas la peine de lire le titre. Finalement, il fut plutôt emporté par l'action et il se laissa aller au doux récit qui s'offrait à lui, se vidant les pensées par la même occasion. Et puis, il fut tiré de son livre par le son de la porte d'entrée qui s'ouvrait. C'était Kali qui rentrait, il reconnut son pas singulier. Il décida alors de lâcher son bouquin et pivota sur son lit, se retrouvant assis face à la fenêtre. Il ne broncha pas, d'abord, puis un sourire se dessina sur ses lèvres, en même temps que celui de la fille située en face de lui. Elle disparut un instant, revenant avec son tableau blanc à la main. Il sourit de nouveau. Elle avait les cheveux en bataille, les yeux étincellants, d'un bleu qu'il n'avait vu nulle part ailleurs. Il attrapa à l'aveuglette l'ardoise blanche et le marqueur qu'il avait balançé la veille quelque part au pied du lit. Face à son «  Hey » joliment tracé, il répondit d'un signe de main. La proximité de leur fenêtre leur permettait de communiquer facilement. Paco entreprit alors de lui écrire quelque chose. Il traca quelques lettres capitales sur son tableau blanc qu'il détenait depuis sa plus tendre enfance, et une fois sa phrase achevée, il la montra à sa voisine d'en face qui venait de boire un gorgée de café. « Bien dormi ? » Cette phrase avait bien sûr une portée ironique qui faisait référence à l'état de sa voisine qui semblait réellement peu réveillée.

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MessageSujet: Re: paco&zélie ☇ i need a doctor. paco&zélie ☇ i need a doctor. EmptyVen 29 Avr - 1:42


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Elle plongea longuement son regard sur celui qui se tenait à plusieurs mètres d’elle, dans un appartement en face qui plus est. Et sans ciller, un petit sourire se dessina sur ses fines lèvres. Ce petit sourire léger. Elle pouvait rester là des heures à le regarder. A l’observer, à examiner chacun de ses gestes avec précision et puis lui parler. Lui parler, oui. Certes, ils ne se parlaient pas de la même façon que des êtres humains normaux l’entendaient. Pour eux, c’était presque devenu… naturel de dialoguer de la sorte. C’était devenu quotidien, routinier. Et chaque jour aucun des deux ne manquait au rendez-vous. Aujourd’hui était un jour comme les autres. Lui dans son appartement, elle dans le sien, des regards échangés puis ces petits mots inscrits sur ce tableau blanc. Des messages éphémères qui restaient gravés tout de même quelque part dans leur esprit. Zélie respira profondément. Inspirant, expirant. L’air frais de cette matinée achevée. Puis après quelques secondes, son attention se reporta sur le tableau que le jeune homme lui montra. Dessus, on pouvait y lire un « bien dormi ? » inscrit en lettre capitale. Elle se doutait bien qu’il devait faire référence à ces allures de fille qui venait tout juste de se réveiller, vous savez ces têtes que l’on a quand on a la tête dans le coltard. Elle haussa doucement les épaules. On voyait bien là venir la réponse : oui, mais non en fait. Une nouvelle fois, elle se saisit de son tableau. Et une nouvelle fois, elle y écrivit dessus. S’appliquant le mieux qu’elle le pouvait pour donner naissance à de belles lettres attachées. Puis elle brondit le tableau où elle venait de lui écrire. « Hmm, mwi. Toi, t’es debout depuis un moment, non ? ». Sûrement oui. Sûrement cela faisait un certain moment qu’il s’était réveillé contrairement à Zélie qui n’avait pas vu les heures défilées. Il l’avait sûrement attendu… il y avait de grande chance pour cela. Après tout, elle aussi, ça lui arrivait de l’attendre. De l’attendre avec cette certaine impatience. Alors elle se sentit comme désolée. Désolée de s’être levée en retard. Elle regrettait presque de s’être réveillée à cette heure indue, elle s’en voulait un peu au fond d’elle. Après qu’il prit le stylo pour lui écrire et brondir son tableau, elle ne put s’empêcher de l’écrire. D’écrire ce mot… elle se sentait désolée. Ce n’était pas dans ses habitudes tout cela. Ce n’était pas dans ses habitudes de se lever si tardivement. « Au fait, désolée… ». Voilà ce qu’elle venait de lui écrire.

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MessageSujet: Re: paco&zélie ☇ i need a doctor. paco&zélie ☇ i need a doctor. EmptyVen 29 Avr - 15:09


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Tandis qu'elle haussait les épaules, Paco se perdit un peu dans son regard, ses gestes, ses sourires. Les rayons du soleil le faisaient cligner des yeux, et donnait à sa voisine d'en face une espère d'aura de lumière qui la rendait d'autant plus envoûtante. Paco n'aurait su expliquer ce que cela lui faisait. C'était un mélange de plaisir, de fascination, et de tas d'autres choses sur lesquelles personne n'a mis de nom. Il passa une main dans ses cheveux en bataille qui tombaient sur son front. Aujourd'hui il n'avait même pas pris la peine de regarder à quoi ressemblait sa coiffure, et il espéra alors qu'il était tout de même présentable devant sa jolie brune de voisine. Oh, elle était vraiment très jolie. Et il adorait leur petit jeu si puéril, et pourtant si amusant. Il n'avait pas honte, parce qu'il était lui-même puéril, et il aimait les choses simples dénuées d'intérêt, il aimait dialoguer ainsi avec sa voisine. Il songea au fait qu'un jour peut être, celle si serait lassée de ce dialogue peu poussé, et déciderait alors de mettre un terme à leur jeu. Il était terrifé à l'idée que ce jour arrive, car à ce jour Paco n'avait rien d'autre bien palpitant dans son existence. Il regarda alors ses yeux, comme s'il appréhendait que ce soit la dernière fois qu'il les voyait, et il lui lança un timide sourire en brandissant son tableau blanc sur lequel quelques lettres avaient été dessinées rapidement « Je me suis levé aux aurores, pour changer. » Paco dormait peu. Il n'aimait pas dormir, en fait. Il luttait toujours contre la fatigue, il haïssait cette sensation de devoir toujours céder au sommeil, il aurait voulu être plus fort que cette fatigue et être capable de la surmonter, malheureusement cela était humainement impossible. Alors il se contentait de dormir le strict minimum. Il ne tenait pas à perdre une seconde plus de la vie, la vie était remplie de tellement de choses, bonnes ou mauvaises, mais elle était remplie, et Paco comptait bien en voir le maximum jusqu'à ce qu'il quitte définitivement ce monde.
Paco se rapprocha un peu de la fenêtre, quittant son lit pour aller s'asseoir en tailleur juste devant la fenêter. Il voulait la voir de plus près, profiter de cet instant si singulier. Il tendit son bras jusqu'à son radio réveil, allumant une radio quelconque. Il avait envie de musique. Sa voisine brandissait à présent un nouveau message. Paco effaça le message précédent, et écrivit autre chose. « T'excuses pas. » Paco contempla sa mine très pâle, et fronça les sourcils. Il avait vu le café, mais aucune nourriture consistante. Il écrivit. « Tu devrais manger quelque chose. » Il lui lança un sourire mi figue mi raisin, puis leva les yeux vers le ciel en attenant que sa voisine réponde quelque chose.

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MessageSujet: Re: paco&zélie ☇ i need a doctor. paco&zélie ☇ i need a doctor. EmptyVen 29 Avr - 17:24


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Leur conversation était des plus banales, c’était certain. C’était celle que l’on pouvait avoir avec tout le monde, à n’importe quel moment de la journée. C’était comme si… ils se connaissaient. Ils, c’était lui et Zélie. Certes, ils se connaissaient… à leur façon. Chacun de l’un savait les petites manies de l’autre, chacun de leur côté avait déjà examiné les gestes de l’autre, ils se connaissaient à leur façon oui. L’un comme l’autre avait appris à connaître les petites habitudes, les petites manies, la routine de l’autre. Avec le temps, ils s’étaient découverts, ils avaient appris à se connaitre. Et pourtant malgré cela, il y avait ce fossé qui les séparait. Certes, une ruelle les séparait mais il n’y avait pas que cela. C’était comme dialoguer avec l’inconnu. On ne savait rien de l’inconnu et au fil du temps on apprenait à le connaître. Et cet inconnu, c’était lui. Son voisin d’en face. Celui pour qui elle approuvait comme une certaine fascination. Oui, il la fascinait, il l’intriguait même par moment. Il était devenu le pacemaker qui faisait battre son cœur, il était presque devenu son poumon. Elle ne savait rien de lui et pourtant il avait pris cette place spéciale dans sa vie. Lui parler, c’était comme se sentir en sécurité. Se sentir encore un peu plus en sécurité dans sa chère petite tanière. Elle était bien comme cela avec lui. Elle était bien oui, à lui parler. Puis il était beau. Il avait tout pour lui. Il l’intriguait, il la fascinait et il lui plaisait d’une certaine manière… pourtant ce genre de chose était inconcevable à percevoir dans une telle situation, dans leur petit jeu enfantin. Oui car après tout, ce n’était qu’un jeu. Il n’y avait rien de concret là-dedans. Juste des mots éphémères d’écrit. Une chose était sûre : Zélie ne voulait pas que ça se termine. Que leur étrange relation s’achève. Qu’ils ne se parlent plus de la sorte. Mais ce jour n’était pas arrivé. Non pas encore et heureusement. En effet, il lui venait de brondir quelques mots inscrits sur son tableau. Zélie ne put s’empêcher d’esquisser un sourire. Non pas que la situation avait tendance à l’amuser au plus ou moins, certes c’était un peu le cas, mais plutôt parce que… oui, ça n’allait pas se terminer aujourd’hui, c’était certain. Il venait de répondre tout simplement à sa question. Oui, ça faisait un long moment qu’il était levé. Par habitude, lorsqu’elle se pointait devant la fenêtre, il semblait toujours être là avant elle. C’était l’un de ces détails que Zélie avait remarqué chez-lui. Chez son voisin. Elle venait de reprendre sa tasse, peu de temps après avoir écrit son dernier message, ce fameux « désolée ». Soufflant sur la tasse, elle la porta à ses lèvres et but une gorgée qui venait lui bruler la gorge. Son regard se posa après sur son voisin qui tenait entre ses mains une nouvelle fois le tableau blanc. Un léger sourire se traça sur ses lèvres après la lecture du message manuscrit. Ca n’avait rien de touchant comme mot, ni quoique ce soit d’autre. C’était un banal « t’excuse pas », rien de plus. Rien d’extraordinaire dans ses mots, dans ses paroles. C’est alors qu’aussitôt Zélie remarqua qu’il était occupé à écrire une nouvelle fois sur son tableau. Elle fronça légèrement les sourcils, se demandant bien là ce qu’il allait bien pouvoir lui dire. Sûrement allait-il partir, peut-être. Après tout, il était midi passé, sûrement allait-il manger comme tout être normalement constitué. Il venait d’afficher un nouveau message. Elle lut brièvement son message avant de reposer son attention sur sa tasse de café qui se tenait entre ses mains. Il avait raison : elle devrait manger quelque chose. Surtout que son ventre commençait à crier famine. Elle déposa la tasse à côté d’elle, sur un petit meuble qui était ici présent. Puis elle se saisit de son tableau où elle effaça le précédent message puis y écrit de nouveau dessus. Son message terminé, elle le montra en direction du jeune homme. « Hm ouais… ». Puis quelques secondes, elle reprit le tableau, effaça ce qu’elle venait d’écrire puis reprit une nouvelle fois le stylo. « Bon, je reviens. J’essaie de faire vite =) » venait-elle de lui écrire.
Elle déposa le tableau par terre et se tourna en direction de sa cuisine. Néanmoins avant de décider de partir de s’aventurer là où la denrée était cachée, elle observa sa tenue. Une longue chemise, un petit shorty. Vraiment pas présentable. Espérant donc qu’il ne regarde pas. Elle tourna légèrement la tête vers celui qui était dans l’appartement d’en face puis se résigna à avancer. Trainant une nouvelle fois des pieds, elle arriva tout de même assez rapidement dans sa cuisine. Direction le frigo. Elle l’ouvrit et remarqua à sa grande surprise qu’il était… vide. Elle referma la porte, soupirant un grand coup. Puis son attention se porta sur un croissant qui se tenait sur la table de cuisine. Sans hésitation, elle l’attrapa et le porta à sa bouche. Elle avait trouvé de quoi se remplir le ventre, enfin ça allait sûrement la caller rapidement. Son repas du midi : un croissant et une tasse de café. Zélie accourut presque pour rejoindre sa fenêtre, puis elle jeta un regard furtif sur la fenêtre d’en face. Il était encore là. Soulagement. Et heureusement oui qu’il était encore là… Aussitôt, elle reprit son tableau puis elle réécrit dessus : « Et voilà ! Pas trop longue, j’espère. ». Certes, ce n’était pas sûrement pas ce qu’il s’imaginait comme nourriture en lui conseillant de prendre quelque chose à manger, mais c’était bien là, la seule chose qu’elle avait trouvé à se mettre sous la dent.

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MessageSujet: Re: paco&zélie ☇ i need a doctor. paco&zélie ☇ i need a doctor. EmptyVen 29 Avr - 18:14


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Paco observait attentivement chacun de ses gestes avec curiosité. Chaque jour était devenu un spectacle, depuis qu'ils se parlaient. Il ne se laissat définitivement pas de la regarder, quoiqu'elle fasse, même le plus ridicule geste il arrivait à trouver cela fascinant. Il regardait ses sourires et lui souriait à son tour. Il savait qu'il devait avoir l'air un peu idiot et ridicule, mais à vrai dire il s'en foutait complètement. Aucun autre voisin n'était assez bien placé pour voir leur dialogue singulier, et les autres locataires de l'appartement de Paco, à savoir ses sœurs principalement, évitaient soigneusement de le déranger dans sa chambre, par peur d'y découvrir un spectacle douteux. En effet, Paco n'avait jamais été très pudique quant à ses relations et quelques temps auparavant il avait l'habitude de ramener ses copains sans aucune gêne dans leur appartement. Enfin, tout cela c'était avant qu'il arrête de se voiler la face et qu'il décidé d'être enfin lui même à fond, avec ses défauts et sa bizarrerie encore plus prononçée. A présent il ne s'efforcait même plus d'essayer quoi que ce soit avec des garçons, sachant parfaitement qu'il croirait quelques jours à ses sentiments avant de tout rayer de sa vie. Inutile de recommencer dans cette voie, il le savait. Depuis quelques mois il s'assumait totalement, lui, Paco, le gars indécis, ex faux gay incompris devenu mi hétéro … Un sacré personnage, en somme.
Il regarda sa voisine. Elle répondit affirmativement à son dernier message, puis elle quitta la pièce, et Paco éprouva une once de peur. Ridicule. Comme si elle allait s'enfuir. Il s'efforca de penser à autre chose, le temps qu'elle mange. Il se laissa aller au rythme de la musique, les yeux mi-clos, et songea à sa première «  discussion » avec sa voisine. C'était un soir, leurs volets étaient tous deux ouverts, et leur chambre éclairées, si bien qu'ils se voyaient parfaitement, et leurs regards se croisèrent sans vraiment s'être cherchés, comme ça, par hasard. Ils s'échangèrent un sourire. Et voilà, ça commençait avec des sourires. Un jour, sa voisine lui brandit un message écrit sur une petite pancarte blanche, et il fut très surpris qu'elle lui montre un message. Son message était simple, court, et efficace. Elle avait écrit « Salut », puérilement, gentiment. Paco se sentit fondre, ce soir là, et il tira une feuille blanche de son bureau, y écrivit un « Hey » rapide, et ce fut tout, ce soir là, si on ommet les sourires qui en disaient bien plus que ces deux mots échangés. Et voilà, la machine étaient lançés. Soucieux d'investir tous son argents dans des feuilles blanches, Paco avait finalement dégôté une vieille ardoise blanche au fond d'un placard, et il avait fait l'achat d'un marqueur. A croire que la technologie ne les concernait pas, ces deux là. Enfin, ils avaient quand même une longueur d'avance sur le pigeon voyageur, c'était déjà pas mal.
La jolie voisine refit son apparition, un croissant à la main. Elle lui écrivit quelques mots, et il roula des yeux, avant d'écrire à son tour. « Tes placards sont vides ? » Il sourit ensuite, et songea alors à son estomac qui commençait à crier famine. Pourtant, il avait dévoré un paquet entier de céréales une heure plus tôt, mais rien n'y faisait, il avait un estomac dont il ne voyait jamais le fond. Il attrapa une bouteille d'eau qui traînait au pied du lit et bu quelques gorgées avant de poser son regard sur la fille située juste en face de lui, toujours très attentif.

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Le regard de Zélie se plongea sur le croissant qu’elle tenait en main. Croissant était un bien grand mot à vrai dire. Après avoir mangé quelques morceaux, il n’en restait plus vraiment grand-chose de ce croissant et ça n’avait pas l’air de calmer le ventre affamé de la jeune femme. Elle lança un regard à son voisin qui venait de lui écrire quelques mots. Elle ne put se retenir de laisser s’échapper un léger rire à la lecture du message. Il avait bien compris. Les placards étaient vides, ainsi que le frigo. C’était devenu la chasse à la denrée dans son appartement. A son tour, elle saisit son ardoise blanche et écrivit soigneusement dessus. « En effet. ». Zélie songea alors à aller faire quelques courses histoire d’avoir des placards pleins ainsi qu’un frigo. L’idée de sortir de son appartement ne l’enchantait guère. Voire même pas du tout. Sortir de chez-elle, sortir de son petit cocon, non, c’était une chose presque inconcevable pour la jeune femme. Pourtant il fallait bien qu’elle se nourrisse. Mise à part si elle avait choisi d’entamer un régime à base de graines qu’elle donnait à son écureuil, Robbie. Il fallait l’avouer que ce ne serait pas étonnant de voir la jeune fille vouloir tenter de nouvelles fantaisies culinaires, mais bon. Ce qu’il en était sûre, c’était qu’elle n’était pas enjouée à l’idée de devoir mettre le nez dehors. Elle remua doucement la tête avant de finir calmement son croissant. Zélie, c’était cette fille qui vivait presque en marge de la société d’après certaines personnes. Elle entretenait des activités loin d’être jugées comme passionnantes par des personnes normalement constituées. Regardez, par exemple son mur de salon. Un mur décorait par des photos qu’elle s’amusait à prendre au cours de la journée, puis des articles de journaux et de magasines découpées. Quelle personne normalement constituée ferait cela ? Personne, ou alors vraiment un nombre infime. Puis il y avait son affection particulière pour les parties de scrabble. Sans oublier ses fameuses conversations avec son charmant voisin. En fait, il fallait l’avouer : Zélie n’était pas une fille comme les autres. Et ca tout le monde l’avait remarqué. En partant par ses proches, ses parents, ses sœurs et ses semblants d’amis. Oui, décidemment, Zélie ne faisait rien comme la majorité des personnes. C’était une fille pas comme les autres.
Zélie soupira tout en finissant de manger son maigre repas du midi. Elle s’essuya brièvement les mains puis ouvrit en grand sa fenêtre. Elle s’approcha dangereusement du rebord de sa fenêtre. C’est alors qu’elle décida de s’installa dessus. Assise en tailleur sur le rebord de sa fenêtre, elle tendit son bras vers le tableau et un stylo qu’elle attrapa. Avec l’aide de sa main, elle essuya le dernier message qu’elle avait écrit et décida d’en écrire un nouveau. « Tu m’envoies de la nourriture, dis ? » venait-elle d’écrire. Et la voilà brondir son tableau. Bien entendu, elle n’était pas vraiment sérieuse dans ce qu’elle venait d’écrire. Mise à part, si le jeune homme était bon lanceur, ce serait plausible qu’elle reçoive de la nourriture. C’était un peu la mode des flemmards, cela. Un large sourire s’était dessiné sur ses lèvres. Sûrement l’un de ses rares sourires. Il était probablement le seul à profiter de ses sourires, de ses regards amicales et presque chaleureux d’échanger. Le seul, oui.

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MessageSujet: Re: paco&zélie ☇ i need a doctor. paco&zélie ☇ i need a doctor. EmptySam 30 Avr - 15:11



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« Paco, t'as faim ? » Le Paco en question tourna la tête, regardant vers sa porte, là d'où provenait le bruit. Nokomis avait passé sa tête dans l'encadrement de la porte, et avait posé une question à son attention. Paco s'efforça de dissumuler le tableau qu'il tenait entre les mains, mais de toute manière Noko ne s'intéressait pas vraiment à ce qu'il était en train de faire, elle attendait surtout de savoir si Paco répondrait ou non positivement à sa question. « Ouais. » Nokomis soupira, avant de dire. « Kali a ramené des lasagnes, si tu veux. » Il fit un signe de tête, et Nokomis disparut subitement. Il attrapa alors son tableau et griffonna quelques lettres rapidement, avant de montrer son message droit devant lui, après qu'elle lui ait dévoilé le sien. « Ne bouge pas. » Ca tombait bien, en fait, elle qui lui demandait de la nourriture, il n'avait plus qu'à se rendre dans la cuisine lui trouver quelque chose et se servir un déjeuner par la même occasion. Tandis qu'il se levait, Zélie s'approcha de plus en plus de rebord et Paco fut un peu effrayé à l'idée qu'elle tombe de si haut. Certes ils n'étaient pas au sommet de l'ESB mais il y avait quand même quelques mètres au dessous et il doutait qu'une fille de son gabarit résiste à un tel choc. Il quitta la pièce après avoir répondu à un sourire, se précipitant pour ne pas la laisser trop longtemps sans surveillance sur ce rebord. Il atteignit la cuisine en quelques minutes, se coupa une part de lasagne puis se mit à la recherche de quelque chose de plus … facilement lançable, en fait. Il posa ses yeux par tout, et là, Kaliska survint comme par magie, derrière lui, prononçant quelques mots avec son habituelle voix désinteressée. « Il reste du gâteau au chocolat, si tu veux. Regarde dans le four. » Ni une, ni deux, Paco avait extrait l'alléchant gâteau du four, et il ne se fit pas prier pour en couper un morceau. Face à la taille de ce dernier, Kaliska écarquilla les yeux, s'exclamant « Tu vas vraiment manger tout ça ? Mon dieu, mon frère a un appétit d'ours polaire, c'est effrayant. » Paco sourit à sa soeur, croquant à pleine dents devant elle dans l'un des deux morceaux qu'il venait de couper. Kaliska roula des yeux, dégoutée par sa bouche pleine de gateau. Paco riait à présent, la bouche pleine, il avait du mal à ne pas tout cracher sur sa soeur et elle s'éloigna de lui, écoeurée. Sa dégustation terminée et un papier d'aluminium en main, il rejoignit sa chambre, le sourire aux lèvres.
Zélie était toujours là, sur le rebord. Il rejoignit sa place initiale, posant l'assiette de lasagne à côté de lui et le gateau de l'autre. Il enfouit l'énorme morceau de gateau dans le papier d'aluminium, mais fu déçu de voir que celui si était trop petit pour contenir tout le gâteau, il l'entoura alors d'un fil et contempla son oeuvre. Ca n'avait rien de magnifique, en fait, ça ressemblait à un cadeau écrasé, mais il s'en contentrait. De toute façon, ce n'était pas l'emballage qui comptait mais le contenu, et le gateau était réellement délicieux, préparé par les soins de sa soeur qui se débrouillait plutôt bien, du moins pour les gateaux. Il se leva alors, ouvrit sa fenêtre d'un geste et son regard croisa celui de sa voisine. Plus aucune vitre ne les séparait, juste un grand vide, et cela était vraiment, vraiment, vraiment très étrange. Il se sentait si proche, mais si loin d'elle. Il aurait voulu sentir son odeur, elle qui n'était qu'une image quelques secondes plus tôt, maintenant qu'elle était là il la sentait si vivante ! Il s'approcha délicatement du rebord, fixa sa voisine dans les yeux, et lui fit un signe pour lui montrer le gâteau, ce après quoi il visa parfaitement les frêles mains de la jeune fille qui récéptionna le petit colis sans souci. Il savait viser, il avait toujours été plutôt habile pour cela. Il femra la fenêtre aussitôt, il n'aimait pas tellement se ballader sur le rebord, et puis, cette sensation d'être proche de la jolie brune lui avait chamboulé l'esprit. Il s'installa par terre, attrapa son assiette et commença à manger ses lasagnes brûlantes. Il se stoppa alors, nettement, les yeux rivés sur sa voisine. Il attrapa son tableau, et écrivit « Ne reste pas sur le rebord. » Puis il lui tendit, et une fois qu'elle eût lu ses mots, il dévora les quelques lasagnes restante en un temps record. Il songea à ce premier contact, et amusé, il se mit à sourire niaisement. Jamais il n'aurait cru lançer un bout de gateau à sa voisine d'en face. Jamais.

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MessageSujet: Re: paco&zélie ☇ i need a doctor. paco&zélie ☇ i need a doctor. EmptySam 30 Avr - 16:43


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L’idée était fantaisiste presque puérile, mais elle amusait Zélie au fond. Elle s’imaginait la scène dans sa tête. Lui partant dans sa cuisine à la recherche de quelques denrées qui s’avéraient être rares chez-elle et, elle, assise sur le rebord de sa fenêtre à l’attendre sagement. Puis il était de retour avec je ne sais trop quelle nourriture et le voilà à lui lancer ce qu’il avait réussi à trouver. La scène l’amusait étrangement, c’était étrangement marrant d’avoir un tel contact avec une personne. Zélie esquissa un petit sourire lorsque ces images vinrent lui effleurer l’esprit. Elle secoua légèrement comme pour chasser ses pensées et les effacer. Puis le voilà qu’elle put lire un nouveau message de sa part, de la part de son charmant voisin. Elle fit alors un grand signe de la tête pour acquiescer et lui sourit poliment. Elle posa son ardoise blanche sur ses jambes et effaça son message précédent. Anticipant ainsi la suite de leur conversation. Elle la déposa alors à côté d’elle et lorsqu’elle déposa les yeux sur l’appartement d’en face : il avait disparu… Il n’était plus là. Aucune trace de lui. C’était peut-être alors la dernière fois qu’ils venaient de se parler, peut-être que finalement, il n’allait pas revenir avant un long moment. Au pire, ce n’était pas grave, elle n’avait rien prévu… elle aurait capable de l’attendre devant sa fenêtre juste pour le voir. Le voir, le regarder, lui sourire, lui parler, toutes ces choses qu’ils faisaient à présent quotidiennement. Toutes ces petites choses qui lui mettaient du baume au cœur. Et l’idée qu’il était à présent plus sous ses yeux l’inquiéter presque, la terroriser presque et se dire qu’un jour tout cela se terminera… Alors elle leva les yeux au ciel. Regardant longuement les nuages, le ciel bleu presque dégagé puis le soleil qui vint lui éblouir le visage. Elle plissa les yeux quelques secondes, essayant de lutter avec le soleil. Ce fut une chose vaine bien entendu. Elle savait qu’elle n’allait pas sortir victorieuse de tout cela. Et son petit jeu inutile et puéril dura quelques secondes, peut-être bien quelques minutes. Elle cligna alors des yeux et reposa son regarda sur l’appartement d’en face, sur la fenêtre d’en face. N’espérant qu’une chose : qu’il soit à nouveau en sa compagnie. Malheureusement pour elle, il n’était pas encore de retour. Alors elle chercha à s’occuper une nouvelle fois, histoire de tuer ce temps. Ce temps à l’attendre. Son regard se balada partout sur le panorama qui se trouvait en face d’elle. En regardant, en bas, les quelques personnes qui passaient par-là, elle se disait bien que c’était assez haut tout de même. Que l’endroit où elle se stationnait à cet instant était peut-être bien très haut même, sûrement jugé dangereux pour certain. Elle haussa légèrement les épaules, puis elle tourna doucement la tête vers l’intérieur de son appartement. Elle descendit du rebord et rentra une nouvelle fois dans son salon. Toutefois, elle ne resta pas bien longtemps dedans. Elle prit alors la première chose qu’elle trouvait à se mettre sous la main : des grilles de sudoku et un crayon de bois. Zélie se réinstalla alors sur le rebord de sa fenêtre, assise en tailleur une nouvelle fois. Ca allait l’occuper quelques minutes, le temps de son retour. Le temps du retour de son cher voisin.
Tout en complétant l’une des grilles, elle jeta un furtif regard en face d’elle. A sa plus ou moins grande surprise, il était de retour. De retour là, devant sa propre fenêtre. Un sourire s’était épris des lèvres de la jeune fille, ce n’était pas comme si elle vivait de nouveau, mais sa crainte, son inquiétude initiales disparurent. Il était de nouveau avec elle, elle n’avait plus à avoir peur de cela. Elle stoppa alors son occupation, qui était faite pour tuer son temps et ne pas s’ennuyer, et d’un geste du bras lança le petit carnet et le crayon à l’intérieur de son appart. Elle s’installa confortablement sur le rebord, observant attention ce qu’il était entrain de faire. Nul ne savait ce qu’il était entrain de faire, mais une chose était sûre : il mettait du cœur à l’ouvrage. Zélie le regarda légèrement intriguée et arqua un sourcil. Elle se demandait bien là ce que son cher voisin s’apprêtait à faire. Il n’avait quand même pas fait ce qu’elle lui avait demandé ? C’est-à-dire lui envoyer de la nourriture ? Lui envoyer un truc à se mettre sous la dent. C’est alors que quelques secondes après il lui présenta une part de gâteau. Il allait vraiment le faire, alors… Un sourire quelque peu amusé se dessina sur les fines de lèvres de la jeune fille. Puis il lui lança une boule d’aluminium. Tout du moins comme cela, ça y ressemblait assez quand on ne connaissait pas le contenu de cette dernière. Zélie réceptionna alors cette fameuse boule. Son regard se baissa petit à petit sur ce qu’elle tenait entre ses mains. Il l’avait vraiment fait. Aussitôt qu’elle venait de réaliser ceci, elle leva les yeux vers celui qu’elle pourrait appeler presque son sauveur et lui fit un sourire comme pour le remercier de l’avoir fait. Elle développa avec soin le papier d’aluminium et y trouva une part de gâteau au chocolat. Son repas du midi allait être un peu plus consistant. Après avoir mangé un croissant, ça allait être une part de gâteau soigneusement enveloppé par celui qui se tenait en face d’elle, dans l’appartement juste en face. Zélie allait commencer à manger ce qu’elle tenait dans ses mains lorsqu’elle vit un message se dessiner sous ses yeux. Une nouvelle fois, c’était lui. Ne reste pas sur le bord, lui disait-il. Elle ne comprit pas vraiment pourquoi venait-il de lui dire cela. Sûrement jugeait-il trop dangereux là où elle s’était installée quelques secondes auparavant. Elle lui lança un regard interrogatif puis se munit de son tableau. « Pourquoi ? ». La question était assez naïve et idiote en soit. Mais vraiment, elle ne comprenait pas pourquoi. Il faisait parti de ses personnes qui jugeaient cela dangereux. Après lui avoir brandit son tableau, elle put reprendre son maigre repas. Et mangea alors quelques morceaux de ce gâteau qu’elle jugea délicieux aux premières bouchées.

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MessageSujet: Re: paco&zélie ☇ i need a doctor. paco&zélie ☇ i need a doctor. EmptyMar 26 Juil - 17:48



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« Pacoooooo ! Viens descendre la poubelle !! » Paco roula des yeux, perdant son sourire niais en l'espace de quelques secondes. Vraiment, on ne pouvait pas regarder une fille manger un gâteau sans se faire déranger, c'était le comble. Durant un court moment, Paco ressentit une vague de haine et de rage envers sa soeur, mais il ignora l'ordre de cette dernière pour répondre à la question de Zélie qui se tenait toujours devant lui, du gâteau plein la bouche. Rapidement, il traca quelques lettres, puis il tendit à bout de bras son petit tableau blanc sur lequel figurait cette phrase inachevée. « Parce que...» Une fois certain qu'elle avait eu le temps de lire, il se pencha de nouveau sur le tableau, effaça d'un geste son contenu et sembla réfléchir un instant. Puis, de nouveau, il laissa aller son poignet, et une fois sa phrase terminée, il la mit devant les yeux de la jolie brune d'en face. « ... Tu dois aller sur le palier. » Il effaça, puis écrivit de nouveau « Un cadeau t'y attends. » Sur ce, il ne bougea pas d'un poil, comme s'il attendait qu'elle quitte la pièce pour se rendre à l'endroit qu'il avait désigné. Sa soeur l'appella de nouveau, et il répondit rapidement qu'il arrivait, sans ôter des yeux de la frêle silhouette de l'inconnue qui semblait enfin se décider à bouger. Tandis qu'elle quittait son champ de vision, l'air interrogée, il sortit lui aussi de sa chambre et se rendit à la cuisine, croisant alors le chemin de sa soeur qui lui tendit la poubelle excessivement remplie. Une fois celle-ci en main, il se pressa, courant presque, descendit les escaliers en un temps record et sortit de son immeuble. Ebloui par un rayon du soleil il sortit à tatôn, marchant prudemment vers les poubelles communes où il jeta son sac puant d'un geste rapide et maîtrisé. Son timing était parfait. A présent, il courrait vers l'immeuble d'à côté, si vite qu'il se trouva devant la porte d'entrée en moins de 30 secondes. Il n'avait plus qu'à attendre, à présent. Il avait voulu jouer avec le feu, il avait voulu la voir, de près. La voir, en vrai. Lui qui avait si peur que leur jeu soit brisé voilà qu'il se jettait dans le gouffre en la forçant à le rencontrer, enfin. Qu'allaient-ils faire ? Parler ? Eux qui ne communiquaient qu'en monosyllabes écrites sur un ridicule tableau blanc ? Il n'en savait rien, il était terrifié, excité, dans un état second, un état totalement décalé duquel il était incapable de se sortir. Tout ce qui lui restait à faire, c'était voir ce que ça allait donner, et il ne fit plus un seul mouvement, jusqu'à ce que la porte commence à s'ouvrir.

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MessageSujet: Re: paco&zélie ☇ i need a doctor. paco&zélie ☇ i need a doctor. EmptyMer 27 Juil - 16:07


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Zélie mangea goulûment la part de gâteau que le jeune homme venait de lui offrir de manière bien original. Original, pour certains, mais étrangement tout ceci plaisait à Zélie. On connaissait tous le certain anticonformisme de la jeune fille, son goût avide pour les choses n’entrant pas spécialement dans votre case « normalité ». Parler avec son voisin à l’aide d’un tableau pour Zélie, cela avait tout de naturel, il n’y avait rien de dérangeant, rien de choquant, ni de désespérant là-dedans. Et pourtant ce n’était pas ce que pouvait penser son entourage notamment sa sœur ainée, Lena. Cette dernière trouvait bien cette pratique bien stupide à son goût. Elle lui avait même demandé une fois pourquoi ne pas lui parler. Parler en face à face. Etrange idée. Tout ceci brisé ce certain mythe qu’elle s’était forgée au sujet du jeune homme, au sujet de son voisin, de Paco tout simplement. Aller parler à quelqu’un en face à face alors qu’on pouvait communiquer de manière authentique avec une personne. Pas n’importe quelle personne bien entendu. Avec cette personne qui avait éveillé chez-vous une certaine fascination, une certaine admiration. C’était donc cela qu’elle éprouvait pour le dénommé Paco. Même s’il restait au fond un inconnu, elle se sentait plus ou moins proche de lui. Proche grâce à leurs conversations. Conversations souvent bien banales, c’était certain, mais à chaque fois, elle avait ce même petit sourire qui s’éprenait de ses lèvres. Il était rare qu’on arrive à faire décrocher à Zélie un sourire. Bien trop introvertie, ne souhaitant plus se dévoiler d’une certaine façon. Se dévoiler, se confier, faire part d’un semblant de sentiment, c’était un acte faible. Le regard la petite Warren se balada entre sa part de gâteau qui diminuait rapidement au fil de ses bouchées et entre le visage du jeune homme qui était assis en face d’elle. En face d’elle, oui. Il n’y avait juste quelques mètres qui les séparaient et un vide. Ils étaient proche et éloignés à la fois. Curieuse sensation pour la jeune fille. C’est alors qu’elle remarqua que Paco était entrain d’écrire quelques choses sur son tableau. Elle plissa légèrement les yeux, lisant ce qu’il était inscrit dessus. Le jeune homme lui disait alors d’aller sur le pallier et qu’un cadeau l’attendait. En recomposant dans sa tête, les trois messages séparés, cela donnait un : « parce que tu dois aller sur le pallier, un cadeau t’y attend. ». Un petit sourire un brin enfantin se dessina alors sur le visage de Zélie. Eveillant alors chez elle une certaine curiosité. Elle fronça alors légèrement les sourcils. Se demandant bien quel genre de cadeau pouvait l’attendre. Et surtout qui serait à l’origine de ceci. Bon la source de ce cadeau ne pouvait être que Paco puisqu’il était le seul à la tenir au courant de cela. Mais restait à présent de savoir ce que cela pouvait être. Zélie finit alors sa part de gâteau, offrant peu de temps après son plus beau sourire à son voisin. Elle descendit donc du rebord, endroit où elle s’était précieusement assise pour se retrouver une nouvelle fois à l’intérieur de son appartement. Elle jeta aussitôt un regard en direction de Paco, observant si ce dernier n’était pas encore parti ou non. Elle put observer qu’il avait bougé, presque disparu. Son sourire qui s’était si joliment dessiné disparu lui aussi. Tant pis, elle le verra une autre fois… une prochaine fois, oui. Alors Zélie fit à la lettre ce qu’il venait de lui demander. D’aller sur le pallier.
La dernière des Warren courut à travers tout son appartement à la recherche d’une paire de chaussures. En effet, elle n’allait pas mettre le nez dehors les pieds nus. Elle prit donc les premières chaussures qui lui venaient sous la main. Une vieille paire de derbies noire. Vieille ou neuve, peu importe, elle fera bien l’affaire. Zélie les mit donc dans ses pieds. Se précipitant presque jusqu’à sa porte. Elle avait une certaine hâte de savoir ce que pouvait bien être ce cadeau. Et elle en était certaine, ce cadeau était de la part de Paco. C’était le seul qui pouvait avoir cette étrange idée de lui offrir quelque chose. Elle sortit donc, refermant la porte derrière elle, ça allait de soit ce piètre détail. Elle partit donc à l’inconnu. Jusqu’au rendez-vous indiqué quelques minutes auparavant par Paco. Insouciante jusqu’au bout, elle ouvrit donc la porte et… à sa plus grande surprise, il était sous son nez. Il était en face d’elle. Il, lui. Lui, Paco. Elle prit une grande inspiration et resta figée devant lui. Ne pouvant détacher son regard du sien. Alors voilà ce que Lena espérait depuis des jours allaient enfin arriver. Une conversation en face à face. Une conversation d’individus normaux. Zélie eut voulu se pincer à cet instant. Rêve ou réalité ? Etait-ce le fruit de son imagination qui venait de mettre sous ses yeux celui avec qui elle venait de parler ? Elle cligna alors les yeux. Elle les cligna trois fois pour être précis. Après quoi, elle tenta d’émettre un petit son, mais en vain. Rien ne put sortir de sa bouche. Alors c’était donc cela son cadeau ? A cette interrogation un petit sourire se dessina inconsciemment sur les lèvres de Zélie. Elle fit un autre pas, s’approchant un peu plus de lui. Elle pouvait alors observer avec précision le visage de celui avec qui elle communiquait à l’aide de tableaux blancs. C’était la première fois. Première fois qu’ils se voyaient de si près. Première fois qu’elle allait pouvoir entendre le son de sa voix. Première fois qu’elle allait pouvoir lui parler. Et à l’énumération de tout cela, Zélie fut comme effrayée. Et si tout s’arrêterait après cela ? Si après cela, elle deviendrait qu’une piètre inconnue sans intérêt ? Et si… La jeune fille prit alors son courage à deux mains, prenant une nouvelle fois une grande bouffée d’air. Et… « Paco ? ». C’était le seul mot qu’elle eut pu dire. Brisant ainsi le silence qui s’était installé entre eux deux. Paco, oui, c’était lui…

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