New-York...j'étais enfin dans la ville de New-York. Vous ne pouvez pas savoir ce que je ressentais à se moment là, à vrai dire je ne savais même pas vraiment ce que je ressentais moi même. J'étais excitée, j'avais peur, j'étais heureuse, j'étais un peu euphorique, enfin bref, je ressentais plein d'émotions en même temps. Je rêvais de New-York depuis que ma grande soeur était partie, je m'étais toujours promis qu'un jour je la rejoindrais. Mes parents étaient contre, mais j'avais finis par les convaincre, leur disant que les avocats qui sortaient des universités américaines étaient beaucoup mieux que ceux des universités du Royaume-Uni. Ils ont donc acceptés de me laisser partir en fac de droit. Le seul truc qu'ils ne savaient pas c'est que je ne comptais pas aller en fac de droit une fois à New-York, mais en fac d'Art, mais ça ils n'étaient pas obligés de le savoir.

Je venais donc d'arrivé à l'aéroport JFK après plusieurs heures de vol interminables. Heureusement, papa et maman m'avaient offert un billet de première classe, donc le voyage était plutôt confortable. Mon avion venait d'atterrir et je devais encore attendre une demi-heure pour pouvoir récupérer mes bagages. Comme j'avais donc encore un peu de temps avant de sortir de l'aéroport, donc je décidais de m'occuper un peu. J'allais m'acheter un cappucino et un croissant. Quand je pense que c'était la première chose que j'achetais aux Etats-Unis cela me fit sourire. Je pris un peu le temps de me promener, j'aimais bien le monde qu'il y avait dans cet endroit. Oui, je suis un peu bizarre j'aime bien le monde. Je me demandais alors comment je ferais pour trouver ma soeur et mon frère. Je ne voulais pas les appeler, cela gâcherait la surprise puisqu'ils verraient mon numéro. En même temps je me voyais mal parcourir toute la ville à leur recherche, New-York c'est plutôt grand comme ville !

J'étais là à me demander comment j'allais faire quand je remarquais de l'agitation à l'accueil de l'aéroport. La réceptionniste semblait s'énerver contre quelqu'un qui voulait voir le directeur. Elle lui criais presque qu'il n'était pas là et qu'elle ne savait pas où il pouvait être. La réponse ne se fit pas attendre de la part de l'interlocuteur : "Eh bah appelez le immédiatement Mademoiselle, une criminologue veut le voir.Ouah, cet personne avait de la répartie, on aurait dit Rhéa, ma grande soeur. D'ailleurs en la regardant bien cette femme ressemblait beaucoup à elle : même cheveux brun, même sourire en coin, même lunette de soleil, même allure svelte...Attendez, mais c'était elle ! Non ?! J'arrivais pas à le croire ! Je m'approchais d'elle le plus discrètement possible, autant garder la surprise jusqu'au bout, et lui tapais sur l'épaule. "Pardon, Mademoiselle, j'aurais besoin d'aide...".

Le travail. C'est quelque chose d'obligatoire. Des fois, ce n'est pas très plaisant, mais on doit quand même se lever. Alors ce matin, lorsque je me levais pour partir à l'aéroport, où une affaire m'attendait, d'après ce que j'avais pu lire sur mon téléphone portable en urgence, j'étais de mauvaise humeur.

Mauvaise humeur qui ne fit que s'accroitre lorsque les taxis me passaient sous le nez.Parfois, on croit que pour héler un taxi il vous suffit de siffler bruyamment comme dans les films. Grave Erreur. J'ai tout essayé jusqu'à ce qu'un gentil conducteur veuille bien s'arrêter devant moi. Je montais à bord mais les embouteillages intensifia à nouveau mon humeur déjà misérable.Lorsque j'arrive enfin à l'aéroport, je me décidais à prendre un café vite fait, ça aide toujours le matin, histoire de se détendre un peu.

J'allais à l'accueil pour me présenter mais vue la gourdasse blonde qui était installée face au bureau, je n'allais pas m'en sortir. C'était vraiment le genre de fille que je détestais, un peu stupide, le sourire faux et qui fait l'innocente dès la première erreur. Je décidais tout de même de sourire du mieux que je pouvais avant de demander à parler à son chef. Si j'avais une affaire, je devais me référer à lui. Au fur et à mesure, ma patiente atteint sa limite et je hurlais presqu'en lui disant qu'elle devait appelé son supérieur et que j'étais criminologue.

Je sentis une petite pression sur mon épaule avec une voix. Une toute petite voix qui m'interpellait. Elle avait besoin de mon aide. Je me retournais alors pour faire face à mon interlocuteur et je fus stupéfaite. Ce n'était pas possible. J'avais ma petite soeur en face de moi. Je dus cligner plusieurs fois des yeux avant d'être certaine que je n' hallucinais pas. « Nana ? ».

Mais qui d'autres cela pouvait-il être. Ma petite soeur était unique. Cela faisait trop longtemps que je ne l'avais pas vu. Winston et moi parlions souvent d'elle, à quel point elle nous manquait. La voir ici, toute seule à New-York, c'était tout bonnement, impensable. « Ma petite Nana. Nana chérie! Qu'est-ce que tu fais là? ».