Sujet: c'est fou, comme le monde est petit | ode&rhéa Lun 7 Fév - 18:13
métro, boulot, dodo. Voilà le train de vie que menait Ode depuis son arrivée à New York. Elle se levait, travaillait toute la matinée en tant que réceptionniste aux Nations Unies, mangeait et l'après-midi était prise par ses cours à NYU. Elle rentrait dans son petit appartement à Brooklyn, travaillait puis s'endormait, épuisée. Elle se disait qu'il lui fallait juste faire une nouvelle rencontre pour casser cette routine, avoir quelqu'un avec qui sortir, se divertir. Parce que, et même si ça ne faisait même pas un mois qu'elle était là, ce train de vie la fatiguait quelque peu. Ce n'était pas qu'elle était fatiguée, mais elle s'ennuyait.
Assise à l'accueil de ce grand bâtiment, elle voyait défilé les gens mais la plupart savait déjà où aller, ils n'avaient donc ni le temps ni l'envie de s'arrêter au guichet et de discuter avec cette jeune fille, aussi charmant fut elle. Elle regardait les minutes passaient, puis discrètement, elle sortit le livre qu'elle étudiait en cours. Quitte à s'ennuyer, autant le faire en travaillant. Elle était contente d'avoir pu avoir ce poste aussi facilement, elle avait mille fois remercié sa mère de l'avoir pistonné, mais il lui arrivait de vouloir démissionner et devenir pute de luxe. Enfin, non, c'était une métaphore. Bref, elle n'avait qu'une envie : se barrer d'ici, aller manger, partir en cours et enfin se coucher devant N.Y Unité Spéciale. Ironiquement, elle avait hâte de continuer sa routine mais en mode accéléré. Elle rangea son bouquin, regarda une nouvelle fois sa montre. Enfin ! Plus que dix minutes avant d'avoir terminé sa journée, du moins sa matinée. Elle éteignit son ordinateur, salua sa collègue et parti récupérer ses affaires. Vingt ans et déjà blasée de sa nouvelle vie de New Yorkaise, si c'est pas malheureux. Elle enfila son manteau, le vent était cruellement froid cet hiver, elle attrapa son sac à main. Pressée, elle allait vers la sortie, BlackBerry en main pour lire le dernier mail de sa mère. Ode se retrouva dehors, un vent mordant la surprit, elle resserra son trench autour de sa taille et remonta un peu plus son col. Ode allait être contente, sa routine allait bientôt être chamboulée. En effet, à peine avait elle fait cent mètres qu'une jeune femme passa devant elle, une personne qu'Ode connaissait très bien et aurait pu reconnaître même sous un blizzard. « Rhéa ! Qu'est-ce que tu fais là ? » Elle rejoignit sa vieille amie, surprise de la voir à New York, mais encore plus à côté de l'ONU.
Dernière édition par Ode P. Dupa le Sam 12 Fév - 13:42, édité 1 fois
Sujet: Re: c'est fou, comme le monde est petit | ode&rhéa Mer 9 Fév - 22:14
Journée typique dans la vie d'une New-Yorkaise. Bien que l'Angleterre lui manquait, Rhéa-Gaïa ne pouvait pas nier que New-York était une ville de rêve et qu'elle s'y habituait agréablement. Elle avait le loisir de voir son frère quand bon lui semblait sans devoir faire un trajet atrocement long comparé à ce qu'elle avait du vivre quelques années plutôt, lorsqu'elle vivait encore chez papa maman.
La jeune femme était passé au travail se matin tout en souriant, son métier lui plaisait tant, pourtant, on ne pouvait dire qu'il était le plus joyeux de tous. Chercher le profil psychologique d'un criminel n'était parfois pas chose facile. Dans ce métier, le temps était parfois compter, les pauses déjeuné étaient parfois sautées. Depuis déjà trois jours, la jeune femme s'était pencher sur le dossier d'un criminel plutôt particulier. La police tentait de l'arrêter mais il était toujours en cavale. New-York était en danger tous les jours, mais la vie suivait son cours normalement. Le criminel en question s'en prenait souvent aux femmes avec enfants. Elle avait tenter de mettre une hypothèse sur sa manière d'agir, atroce. La brunette avait alors tenter de percevoir si la personne recherchée avait des antécédents psychologiques. Bingo. Elle avait eu réponse grâce à la base de donné. Le criminel avait été suivi par un psychologue qui avait souligné que la phase du complexe d'Oedipe s'était très mal déroulée et s'était terminée trop brutalement et tardivement.
Rhéa avait travailler la dessus toute la journée. C'était un petit pas certes, mais ça permettrait de faire avancer l'enquête. Elle laissait alors la place à l'un de ses collègues, la journée avait été longes et la pauvre avait besoin de dormir, depuis le temps qu'elle travaillait sur ce dossier, passant des nuits blanches depuis le début, elle avait le droit de se reposer, laissant alors des personnes tout autant qualifié qu'elle, continuer le travail, si même de le terminer si les choses avançait rapidement.
La jeune femme sorti alors du bâtiment pour rentrer chez elle, passant près de l'ONU. C'est alors qu'une petite voix l'appela. « Rhéa ! Qu'est-ce que tu fais là ? » . Rhéa-Gaïa se retourna tout sourire à l'entente de son nom. Cette voix, elle la connaissait. Petite Princesse comme elle aimait l'appeler. Ode Dupa était là, si petite et si grande à la fois. La jolie brune sourit davantage avant de la regarder avec surprise. « Je pourrais te poser la même question! Ode. Ça fait un moment. Pour te répondre alors, je vis ici...et travaille pas loin. Et toi? »
Sujet: Re: c'est fou, comme le monde est petit | ode&rhéa Sam 12 Fév - 14:43
New York, certes, était son rêve, légèrement cliché mais elle souhaitait y aller pour pouvoir découvrir une vie d'opportunité, tant pour sa future carrière que pour faire de nouvelles rencontres. Pour le moment, son rêve était partie en fumé. Elle n'avait aucun repère, aucune connaissance pratiquement, malgré des rencontres sympathiques et des personnes avec qui elle s'entendait bien, mais ce n'était pas comme à Londres.
Mais voilà que devant son nouveau boulot à New York, elle retrouvait l'une de ses plus vieille aime : Rhéa-Gaïa, plus souvent nommée juste par Rhéa. Ode ne put s'empêcher de sourire, stupidement mais elle était heureuse de revoir une amie, de retrouver un de ses repères de son Londres. Elle l'interpella tout naturellement, elle s'en foutait un peu de se ridiculiser devant ses nouveaux collègues qui se dirigeaient vers le siège des Nations Unies, puis elle était sûre que c'était son amie londonienne ! Apparemment Rhéa l'avait, elle aussi, reconnue sa vieille amie, mais elle semblait encore plus surprise qu'Ode de la retrouver dans cette grande ville. Combien de chances il y avait sur mille qu'elles se croisent à New York par hasard ? Elle en aurait presque envie de pleurer, émue de revoir une amie, surtout Rhéa, celle qui l'avait aidé à s'intégrer à Londres après son arrivée.
« Je pourrais te poser la même question! Ode. Ça fait un moment. Pour te répondre alors, je vis ici...et travaille pas loin. Et toi? »
Ode sourit, son amie était toujours la même : curieuse et avide de tout savoir, mais c'était une qualité chez elle. Contrairement à certain chez qui ça peut vite tourner au défaut. Elles se firent la bise. Elle avait l"impression de retourner au collège, perdue et rencontrant une fille plus âgée qui la prenait sous son aile pour l'aider à s'habituer. D'ailleurs, elle lui en avait toujours été reconnaissante. Si elle n'avait jamais fait la connaissance de Rhéa, elle serait toujours à Londres, perdue avec son accent à faire péter les tympans et sans grande ambition, voir même sans amis. Elle avait parfois eu l'impression d'être une poupée que son amie modifiait chaque jour, dans un bon sens, elle lui apprenait à parler correctement anglais et la présentait à d'autres amis. Non, vraiment elle serait toujours reconnaissante envers Rhéa-Gaïa !
« Mais oui, ça fait vraiment longtemps ! Tu travailles où ? Depuis quand tu vis ici ? »
Après, elle disait Rhéa curieuse ? Ode ne l'était pas habituellement mais l'euphorie de revoir une amie la rendait vraiment curieuse, et puis il fallait mieux qu'elle pose des centaines de questions plutôt qu'un silence gênant ! Puis elle répondit à Rhéa, elle avait oublié qu'elle avait aussi demandé ce qu'elle faisait ici.
« Je viens de m'installer ici, pour mes études. Mais je travaille juste-là, elle montra l'ONU, pour pouvoir avoir de quoi vivre. Je suis peut-être une princesse, mais pas celle d'Angleterre. »
Elle avait toujours enviait la principauté britannique, à l'abri des besoins. Dans sa tribu, être roi ou princesse signifiait avoir de l'autorité mais il fallait travailler aussi.
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