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n°6 × something to say..

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MessageSujet: n°6 × something to say.. n°6 × something to say.. EmptyDim 24 Oct - 17:46


n°6 × something to say.. Nileybann
“ bloomer & késar ”


En ce dimanche, Késar ne savait pas trop quoi faire. Le jeune home n'avait pas d'entrainement de prévus - et fort heureusement d'ailleurs car il était épuisé et un peu de repos ne lui ferait pas de mal ! C'était ce qu'il s'était dit la veille, lorsqu'il était rentré chez lui après avoir passer une soirée avec quelques amis qu'il avait pu se faire depuis son arrivée à New York, le brun s'était allongé dans son lit, un large sourire affiché sur le visage. Rien que le fait de penser que pendant une journée tout entière il allait pouvoir rester chez lui à flemmarder devant la télévision tout en restant allongé sur son lit lui procurait beaucoup de plaisir ! C'est vrai que depuis son arrivé dans cette nouvelle ville, il n'avait pas vraiment prit le temps de profiter de son appartement pour se reposer, ça avait beau être un endroit très accueillant et dans lequel il se sentait bien, il avait toujours un truc à faire à droite ou à gauche. Entre ses entrainements qui pouvaient duré toute une journée, ses réunions avec le reste de l'équipe et les entraineurs, mais aussi ses sorties avec ses amis, Késar était rarement seul et surtout toujours actifs. Donc quand on lui avait annoncer que ce dimanche là il serrait dispenser d'entrainement, il avait ressentit une sorte de soulagement, un grand soulagement !
Ce matin là, c'est ainsi vers dix heure du matin que le jeune chypriote ouvrit enfin les yeux et ce fut la lumière du soleil qui vint le réveiller. Les rayons filtrant pas les volets de la chambre arrivaient tout droit dans ses yeux et il avait beau se tourner et se retourner encore et encore, maintenant qu'il avait vu la lumière du jour, il ne voulait pas se rendormir. Après voir lâcher un soupire, le brun posa un premier pied à terre puis se frottant les yeux il se leva dans un élan de courage, descendit les quelques marches qui lui permirent de quitter la mezzanine - qui était aussi sa chambre - et enfin il rejoignit la cuisine. Késar se prépara un copieux petit déjeuner qu'il avala après s'être installé devant la télé et il resta ainsi, affaler sur le canapé durant un long moment.. Il n'y avait rien d'intéressant à regarder ; bien sûr on était dimanche ! Les films qui passaient il les avait déjà vu, les séries c'était pas son truc tout comme les documentaires et puis les clips il trouvait ça pas mal dix minutes mais très vite ça l'agaçait alors il changeait de chaine encore et encore et finalement lorsque ses yeux quittèrent enfin l'écran pour aller se poser sur la cadran de sa montre le brun remarqua qu'il était midi passé. En gros ça faisait presque deux heures qu'il était là, comme un zombie devant ces émissions plus débiles les une que les autres, à se dire qu'il fallait qu'il bouge, qu'il fasse quelques chose ! Auparavant, lorsqu'il était encore à Paphos, ça le dérangeait pas de ne rien faire pendant un jour entier ; il était même un peu trop accroc à la télé ou bien à son ordinateur mais là il n'en n'avait plus envie ! C'était vraiment surprenant et même lui n'en revenait pas de se dire ça mais là, il fallait absolument qu'il fasse quelque chose, il ne pouvait rester plus longtemps ainsi devant sa télévision ! Du coups, il ne lui fallut même pas une minute pour filer dans la salle de bain et s'habiller, enfilant un jogging et un tee shirt ; il était bien décidé à se défouler un peu ! Késar sortit donc de son appartement et partit courir un peu en direction de Central Park. Là aussi il ne vit pas le temps défiler et lorsqu'il regagna son chez lui, il était prêt de quinze heure.
Bon malgré son petit jogging et son arrêt pour manger un petit truc en ville, Késar avait encore pas mal de temps à tuer.. Pff ce jour lui paraissait long.. très long ! Finalement il prit une douche et troqua ses vêtements de sport contre un jeans et un tee shirt blanc avec un col en V. Il ne savait pas trop pourquoi il s'habillait parce qu'il n'avait prévu aucune sortie mais il n'avait pas envie de rester là ou du moins pas tout seul ! Le brun attrapa ainsi son portable et passa en revue la liste de ses contact, à la recherche de la personne idéale pour passer cette fin d'après midi. Bloomer ! Bien évidemment ! Pourquoi est ce qu'il n'avait pas songer à elle plus tôt ?! C'est vrai qu'ils avaient déjà passer une soirée ensemble la veille mais après tout ça ne les empêchait pas de se voir aujourd'hui ; et puis tous les deux étaient de toute façon de plus en plus souvent ensemble et à vrai dire même si ils s'étaient vu la veille, elle lui manquait déjà. Késar secoua soudainement la tête comme pour chasser cette pensée de son esprit mais il ne pouvait le nier pourtant, il avait besoin de Bloomer. Il adorait ces moments ou elle était à ses côtés et il ressentait ce truc bizarre quand elle lui parlait de son copain qui ressemblait comme deux goutte d'eau au jeune chypriote. En fait, ça l'agaçait mais quand ils parlaient d'autre chose, quand elle était proche de lui, il adorait ça.. C'était bizarre et Késar refusait de penser à ça mais pourtant chaque fois - et même si il savait que ça ne ferait qu'aggraver les choses - il voulait passer du temps avec elle. Ainsi le jeune homme commença donc à composer le numéro de son amie avant d'y renoncer, laissant son portable tomber sur la table basse devant lui alors qu'il laissa s'échapper un soupire. Il n'était pas bête, il savait très bien ce qu'il ressentait et cela l'effrayait un peu. Au début c'était bien quand ils étaient juste amis mais depuis quelques temps ça avait changé et pourquoi ? Parce que Késar commençait à ressentir bien plus que de l'amitié. Oui il devait lui dire mais elle était en couple, elle était heureuse avec son petit ami et il ne voulait pas venir gâcher ça ! C'était dur pour lui c'est vrai et ça devenait de pire en pire.. Mais était-ce une raison suffisante pour abîmer cette amitié qu'ils entretenaient ? Jusqu'à présent, Késar s'était toujours contenter de répondre négativement à cette question mais à vrai dire aujourd'hui il commençait à se dire qu'il devait tout avouer, tout lâcher, quitte à la blesser. Et puis qui sait.. peut être que tout irait mieux si il lui disait pourquoi il était un peu différent avec elle depuis quelques temps.
C'est donc bien décidé à tout avouer que Késar se leva de son canapé et attrapant les clé de sa moto ainsi que son casque, il quitta son appartement. Il enfourcha son bolide garer en bas et quelques vingts minutes plus tard, il se retrouva devant la maison des Conrad. Il coupa le moteur et après avoir souffler un bon coup pour se donner du courage il attrapa le bouquet de fleur qu'il avait acheté sur la route puis s'avança vers la demeure. Késar arriva finalement vers la porte contre laquelle il frappa quelques coups avant de sonner pour être sûr de se faire entendre ; et alors qu'il attendait il regrettait son geste. Il voulait partir, laisser le bouquet et partir.. Rentrer chez lui ou bien aller ailleurs et quand Bloomer lui parlerait de cette personne qui lui avait laisser des fleurs sans se montrer il rigolerait et lui balancerait qu'elle avait sans doute un admirateur secret. Finalement ils en riraient tout les deux et puis des fois Késar lui ferait quelques blague à ce propos.. Oui ça c'était un bon plan ! Bien décida à filer, le jeune homme s'avança pour déposer le bouquet de fleurs mais c'est à ce moment là qu'il entendit la porte s'ouvrir. Il se redressa subitement et lorsqu'on lui ouvrit et qu'il vit apparaitre un bout de la tête de Bloomer il essaya de sourire en lui adressant un rapide : « Salut Bloomer ! »


Dernière édition par Késar X. Athanas le Mar 11 Jan - 17:27, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: n°6 × something to say.. n°6 × something to say.. EmptyDim 7 Nov - 3:43


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« elle porte en elle le pêcher originel ; la désirer fait-il de moi un criminel ? »

Quand la Belle au Bois Dormant daigna émerger naturellement de son sommeil de plomb, il était exactement onze heures et quart. D’ordinaire, sa mère venait la réveiller un peu plus tôt, mais aujourd’hui, nous étions Dimanche, et, comme tous les Samedi soirs, Bloomer était rentrée de son travail vers une heure du matin — elle pouvait parfois même rentrer plus tard que prévu. Elle avait donc besoin de repos après avoir donné corps et âme à la scène. La jeune châtaigne resta d’ailleurs un moment dans son lit ; elle était éveillée, mais, se sentant encore légèrement engourdie et molle, elle profitait quelques minutes de plus de son oreiller moelleux et de la chaleur de ses draps. Elle se mit sur sa hanche gauche et regarda le mur où elle avait fixé quelques photos des amis, et des gens qu’elle aimait. Elle s’attarda sur celle où elle avait été prise avec son petit ami, Conan, qui la serrait contre lui. Elle tendit le bras vers cette photo et la caressa du bout de ses doigts, comme si quelque part, elle regrettait déjà ce temps qui n’était pourtant pas révolu du tout. Elle se retourna sur elle-même et prit son portable qui était posé près de son oreiller : toujours aucun message. Cela faisait presque un mois maintenant. Si Bloomer voulait des nouvelles de lui, il fallait qu’elle l’appelle d’elle-même — et encore ; c’était sans compter sur la messagerie vocale du jeune homme. Ils se laissaient de moins en moins de messages sur Facebook. La distance qu’il y avait entre eux était bien sûr due à la célébrité de Conan, mais ces temps-ci, celle-ci s’accentuait par ces manques de communication constants. Bloomer avait plus l’impression de vivre un cyberflirt qu’une véritable relation. Il n’y avait plus d’échange — Conan n’avait malheureusement plus beaucoup de temps à consacrer à sa petite chérie, et Bloomer n’avait plus envie de faire des efforts, étant toujours la seule à en faire. En revanche, elle feignait toujours de nager dans le bonheur et persistait à dire que Conan l’aimait toujours comme au premier jour, bien qu’au fond d’elle-même, elle sentait que tout n’était plus vraiment comme avant et qu’elle-même et le jeune brun, sans doute, s’oubliaient doucement...
Se sentant à moitié abandonnée, Bloomer avait trouvé refuge dans les bras de Késar, ce jeune chypriote qui n’était pas sans rappeler ce cher Conan puisque, en effet, il s’agissait bien plus que d’une simple ressemblance physique — Késar était purement et simplement sa copie conforme dans les moindres détails. Deux choses les différaient cependant : le comportement et la mentalité. Depuis le jour de leur rencontre, qui fût assez particulière, les deux jeunes gens ne s’étaient plus quittés, entretenant même cette sorte de flamme qui ressemblait à du désir et les conduisait dangereusement vers la tentation...
Bloomer se remit sur le dos, mit ses bras derrière sa tête et regarda le plafond, pensive. A vrai dire, elle était consciente qu’elle tombait amoureuse de ce garçon et que ce n’était pas bien. Mais les sentiments ne se commandent pas, Késar n’essayait même pas de lui plaire. De toute façon, ce n’était pas son physique qui l’attirait chez lui...
Elle l’aimait, simplement. Personne ne devait le savoir. Ni même lui. Fin de l’histoire.

Bloomer se débarrassa de sa couverture et se leva de son lit. Elle mit ses chaussons qui n’étaient pas loin et prit son pc portable posé sur son bureau. Elle s’assit au bord de son lit et alluma son ordinateur. C’était son premier geste du matin. Elle ne pouvait pas aller prendre son petit déjeuner sans venir aux nouvelles sur Facebook avant. Après avoir fait sa commère, elle se leva et prit un chouchou qui était posé sur son bureau pour s’attacher sa grande tignasse qu’elle ne supportait pas d’avoir dans la figure dès le matin — enfin l’heure du midi maintenant...
Elle descendit les escaliers de la maison avec nonchalance et depuis sa hauteur, elle aperçu son père commencer à s’agiter dans le salon. Ayant tout de suite compris pourquoi, elle se dépêcha de descendre les dernières marches qui lui restait pour courir vers la porte d’entrée et dire au revoir à son père. Même un Dimanche, il se devait d’aller au restaurant... Une voix venant de la cuisine lui fit « Ben dis donc ! c’était pas un petit karaoké hier soir ! ». Bloomer pouffa de rire tout en se dirigeant vers la voix de sa mère qui était en train de préparer le repas pour ce midi. Elle lui fit la bise entre deux épluchures d’oignon. La maman de Bloomer supposa que sa fille n’avait sûrement pas envie de manger comme elle au réveil et avait préparé des pancakes au sirop d’érable qui attendaient d’être dégustés sur le rebord de la table. Bloomer en prit deux avec un grand verre de lait. Mère et fille parlèrent de tout et de rien, de la pluie, du beau temps, de leurs vies, firent la vaisselle ensemble, et, pendant que madame Conrad était monté prendre sa douche, Bloomer regarda dans son sac de cours, encore dans l’entrée, afin de vérifier dans son agenda ce qu’elle avait encore à faire comme devoirs et constata avec satisfaction qu’il ne lui restait plus grand chose. Plus grand chose, mais des travaux longs à réaliser...
Elle alla ensuite à l’étage pour aller aérer sa chambre, faire son lit et dépoussiérer ses meubles — le genre de chose qu’elle n’a pas toujours le temps de faire en semaine — et le tout en musique. Elle n’aimait pas faire du ménage sans qu’il n’y ait de la musique en fond. C’était une tâche plus gaie à faire. Maman Conrad libéra la salle de bain et vint dire à Bloomer au revoir à son tour car elle avait rendez-vous avec une amie à elle, ce qui signifiait en général que Bloomer avait la maison pour elle seule toute l’après-midi.

Bloomer descendit une fois de plus les escaliers et accompagna sa mère jusqu’à la porte d’entrée. Elle la regarda partir en voiture en lui souriant et en lui faisant signe de la main. Elle referma la porte à clé et laissa le trousseau dans le trou de la serrure. Elle remonta à l’étage pour aller prendre sa douche elle aussi, toujours musique en fond sonore.
Elle ôta son pyjama, détacha ses cheveux de l’emprise du chouchou et pénétra dans la cabine de verre. Elle fit couler l’eau sur sa peau nue tout en chantonnant ‘‘Will You Be There’’ de Michael Jackson qui était en train de se jouer dans la pièce voisine. Elle fit mousser sa fleur de douche et se la passa sur le corps. Vint ensuite le moment de laver ses cheveux, une partie très importante pour Bloomer. Elle se fit un shampoing, puis un deuxième en se les brossant délicatement. Bloomer aimait beaucoup ses cheveux, c’était la chose qu’elle préférait chez elle. Elle leur accordait le plus grand soin. Ayant une masse capillaire importante, la mousse s’en allait difficilement. Elle mit ensuite de l’après shampoing qu’elle laissa agir quelques minutes et rinça. Tout en massant son cuir chevelu, Bloomer tendit l’oreille. Elle était sûre d’avoir entendu quelque chose qui provenait d’en bas, et ce n’était pas la musique. Elle coupa l’eau pour en avoir le cœur net et attendit quelques secondes, toute ouïe.
Et en effet, elle entendit de timides coups à la porte qui tentaient de rivaliser avec la musique.
Ni une, ni deux, Bloomer prit sa serviette de toilette et s’enroula dedans en hurlant :
                                                      — « J’arrive, j’arrive ! une petite minute ! »
Dégoulinante, elle alla très vite dans sa chambre stopper la musique et, manquant de glisser à chaque pas, dévala les marches. On frappait de nouveau :
                                                      — « Oui, voilà j’arrive ! » répétait Bloomer.
Elle exécutait des petites foulés dans le salon tout en tenant de sa main gauche sa serviette au niveau de la poitrine. Elle atteignit l’entrée et s’empressa de tourner la clé pour ouvrir la porte.
Celle-ci laissa découvrir un Késar prêt à partir avec un bouquet de fleurs à la main et qui se retourna presque en sursaut. En effet, il allait s’en aller constatant que la Belle ne répondait pas.
Ne s’attendant pas à le voir aujourd’hui, le cœur de Bloomer fit un bond. Il y eut comme une pause dans le temps. Elle le regardait avec de grand yeux tandis que Késar, lui, la regardait de la tête aux pieds, à la fois surpris, car il ne s’imaginait pas qu’elle allait lui ouvrir dans cette tenue, et à la fois admiratif car, il fallait l’avouer, c’était une belle surprise...
Ils ne s’étaient encore rien dit. Bloomer reprit ses esprits en secouant un peu la tête...
                                                      — « Salut Késar... » fit-elle en souriant.
Elle ne pouvait pas être plus nature qu’en ce moment même. Ses cheveux encore tout mouillés goûtaient sur sa peau humide, de l’eau ruisselait sur ses jambes nues et lisses...
                                                      — « Salut... Bloomer... » répondit-il encore quelque peu dérouté tout en esquissant un sourire.
                                                      — « Excuse-moi de t’ouvrir comme ça, j’étais sous la douche ! » s’expliqua Bloomer en ajoutant un petit rire nerveux à la fin de sa phrase. « Bon ben reste pas là, entre ! » ajouta-t-elle en ouvrant plus largement la porte.
Les yeux rivés au sol, Bloomer mit une mèche de ses cheveux derrière son oreille et laissa passer Késar, toujours avec son bouquet de roses à la main, et qui semblait tout aussi gêné qu’elle. Bloomer referma la porte et se mit face à lui, repositionnant sa serviette de toilette qui glissait un peu. Elle lui faisait un mince sourire tandis que Késar, n’osant pas la regarder, restait silencieux, oubliant presque pourquoi il était venu.
                                                      — « Elles sont pour moi ? » demanda timidement Bloomer, continuant de sourire et désignant le petit bouquet du regard.

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MessageSujet: Re: n°6 × something to say.. n°6 × something to say.. EmptySam 20 Nov - 22:41


n°6 × something to say.. Nileybann
“ bloomer & késar ”


Késar n'avait jamais été un garçon timide. Lorsqu'il était plus petit et qu'il vivait encore à Paphos il avait prit une sorte d'habitude : divertir et faire le spectacle ! Combien de fois il avait fait rire les clients du restaurant de ses parents ou bien même les amies de sa grandes soeurs qui étaient quand même bien plus agés que lui. Ca ne le dérangeait pas non plus qu'on lui dise sans cesse qu'il était adorable, mignon, beau ou très doué ; il ne devenait pas rouge comme une tomate dans ces cas là mais il affichait plutôt un large sourire et il en faisait encore plus pour qu'on le complimente encore une fois ! Cependant ça ne faisait pas de lui un vantard, un de ses mecs qui se croit supérieur aux autres à tout points de vue. A vrai dire le jeune chypriote détestait ce genre de personne et au grand jamais il n'accepterait d'être comme ça ! L'entendre dire "je suis le plus beau, le meilleur" c'était tout bonnement impossible. Bien sûr des fois il plaisantait avec ça mais ce n'était pas lui, tout simplement.
Pour ce qui était des filles, là non plus il n'avait jamais eu de problèmes. En général il s'entendaient bien avec elles, il savait les amuser mais aussi ce qu'il fallait dire pour les draguer et leur faire comprendre qu'il leur portait un certain intêret que ce soit pour quelque chose de sérieux ou bien juste pour une courte d'histoire d'une nuit. Mais pourtant il n'arrivait à rien avec cette fille là, c'était impossible pour lui.. C'est vrai que cette brune à, ce n'était pas n'importe qui. Cette fille, c'était tout simplement Bloomer , cette personne qui s'était littéralement jeté sur lui alors qu'il marchait tranquillement dans les rues de New York. Il venait tout juste de débarquer et découvrait cette nouvelle ville dans laquelle il allait vivre et là, il y avait eu cette fille qui l'avait embrassé alors que Késar était immobile, incapable de faire quoi que se soit face à cette situation plus qu'étrange. Il se souvenait même qu'il s'était demander dans qu'elle ville de fou il avait attérit..mais après une petite explication un peu étrange c'est vrai, Késar avait comprit qu'elle n'était pas folle mais qu'elle c'était juste trompé de personne. Mais en vérité, aujourd'hui le jeune joueur de baseball bénissait ce moment où elle l'avait prit pour un autre ! Il avait apprit à la connaitre, ils étaient devenus amis et passaient même une grande partie de leur temps ensemble. Lui, il adorait ête en sa compagnie, même si c'était pour regarder un film dans une salle de cinéma silencieuse. Il savait et sentait qu'elle était là et ça lui faisait du bien tout simplement. De plus il la trouvait belle, drôle, sympathique, talentueuse !
Peut être que c'était toute ses qualités qu'il lui trouvait qui faisait que depuis quelques temps il n'arrivait plus à réfléchir ou à penser à autre chose qu'à elle quand elle était dans les parages. En fait, cet état second de lui, il l'avait découvert après leur petit séjour dans la ville natale du jeune homme. En effet, ce derniers lui avait proposer de partir quatre jour loin de New York. Elle avait accepter et tous les deux avait donc prit l'avion pour rejoindre l'île de Chypre. Le voyage avait été long, le décalage horaire un peu difficiles à supporter mais les moments que les deux jeunes avaient passer là bas en valaient vraiment la peine. Jamais il ne pourrait oublier leur soirée passé sur le plage à regarder le soleil disparaitre. Jamais il n'oublierai les nombreux endroits qu'il avait pu lui montrer dans la ville, dans sa ville qui lui manquait tant quand il était en Amérique. Il n'oublierai sans doute jamais aucun de ses moments avec elle parce qu'ils étaient forts, mais aussi important pour lui car en effet c'était pendant ce voyage qu'il s'était vraiment rendu compte d'une chose : il l'aimait. Késar était tombé amoureux de Bloomer, sans doute depuis un moment déjà, mais jusqu'à présent il essayait de cacher ce genre de chose, y comprit à lui même. Lorsqu'il lui arrivait d'y penser il se disait simplement qu'il était bête, que c'était impossible, qu'elle était son amie et rien de plus. Mais aujourd'hui il ne pouvait plus faire semblant c'était devenue trop dur pour le jeune brun. Déjà lorsqu'il l'avait comprit un soir à Paphos il avait voulu lui faire part de ses sentiments tout de suite ! C'était l'endroit idéal après tout, calme, très romantique. Dans un film à l'eau de rose c'est à ce moment précis que le héros aurait fait sa belle déclaration d'amour ! Sauf que là, Késar n'était pas dans un film mais bel et bien dans la réalité ; si elle ressentait la même chose que lui alors ce moment serait de plus parfait. Si ce n'était pas le cas - et il était prêt à parier que ce serait ça - il allait gâcher le reste de leur séjour et ce n'était vraiment pas ce qu'il voulait. Ainsi, il avait garder tout ça bien caché au plus profond de lui même se demandant si un jour il trouverait le courage de lui dire.
Ce jour il était arrivé, du moins Késar le pensait. En frappant à cette porte, le jeune homme était bien décidé à tout avouer, à mettre à plat ses sentiments parce que c'était tout simplement bien trop lourd à garder ce genre de chose ! Là ça devenait de plus en plus dur et elle allait sans doute finir par se rendre compte de quelque chose ; il n'agissait plus vraiment de la même façon avec elle. Par exemple il se montrait un peu plus distant juste parce qu'il avait peur de craquer de faire un faux pas et c'est vrai que c'était assez difficile à vivre. Alors oui il était temps de toute dire. Bien sûr il avait conscience que cela risquait de gâcher leur amitié, mais au moins il lui aurait dit et peut être qu'avec un peu de chance elle lui dirait qu'elle ressentait la même chose. Mais bon, Késar ne se faisait pas d'illusion, elle avait un copain qu'elle avait l'air d'aimer énormément vu toute les fois ou elle parlait de lui.. alors pourquoi est ce qu'elle accepterait de sortir avec le jeune chypriote ? Non il n'y avait aucun raison, c'était même assez stupide ce qu'il allait faire, il s'en rendait compte maintenant qu'elle venait d'ouvrir la porte mais tant pis. C'était trop tard, elle était là devant lui qui venait d'entrer dans la maison, son bouquet toujours en main.
D'ailleurs lorsqu'il la vit, Késar en eu presque le souffle couper. Il était à la fois gêné mais également agréablement surpris de voir la tenue dans laquelle elle se trouvait. Ses cheveux étaient encore mouillé et seule une serviette recouvrait son corps. Le jeune homme la regarda de haut en bas, sans prononcer une parole de plus et laissa s'afficher sur son visage un léger sourire produit par cette vision qu'il avait. Puis immédiatement il baissa les yeux, pas très à l'aise dans cette situation. Déjà d'habitude il la trouvait attirante maisl à c'était encore pire ! Et Késar savait qu'il devait pourtant se contrôler, garder son calme et son sérieux parce que ce qu'il avait à dire il ne pouvait plus le repousser à plus tard. Il sentait en lui que ça devait sortir, les mots lui brûlait la langue et malgré la tenue de Bloomer il devait faire un effort, surmonter les quelques idées qui venaient de lui traverser l'esprit et passer outre son attirance aussi forte soit elle pour lui parler sérieusement de ce qu'il ressentait. Cependant c'est la jeune femme avec la peau encore humide qui lui permit de sortir de ses pensées et de relever enfin la tête lorsqu'elle prit la parole après un petit silence gêné. Késar la regarda en essayant de se concentrer sur son visage puis il posa rapidement son regard sur le bouquet qu'il serrait de plus en plus fort dans sa main. « Oh... euh oui c'est pour toi. » Il lui tendit le bouquet et lui adressa un sourire. J'espère que t'aimes les roses. » Késar lui laissa don le bouquet puis il enfonça ses mains dans les poches de son jeans en continuant de la regarder sans rien ajouter de plus pour le moment. C'était assez dur comme situation pour avouer ce genre de chose ; sur la plage de Paphos il aurait surement eu plus de facilité mais bon, sa ville natale était à des kilomètres d'ici et il ne pourrait pas attendre d'y retourner avec elle pour lui avouer ce qu'il avait sur le coeur. Késar souffla légèrement, prenant un peu de temps pour retrouver ses esprits que la tenue de la jeune femme avait complètement fichu en bagaille. « Faut que je te dise un truc Bloomer. C'est pas évident.. » Késar soupira et passa ses mains sur son visage puis dans ses cheveux, sans la lâcher du regard. « Bien.. ça fait un moment qu'on se connait tout les deux et t'es vraiment une personne que j'apprécie. J'aime passer du temps avec toi et notre séjour à Paphos c'était vraiment... magique. Et justement je sais pas ce qui s'est passé là bas mais je me suis rendu compte que..je t'aime. Je sais que t'es avec Conan et que tout ça risque de gâcher notre amitié mais je voulais te le dire, je pouvais pas le garder pour moi plus longtemps. » Késar dit tout cela d'une seule traite et lorsque son dernier mot fut sortit il reprit son souffle ne la lâchant pas du regard pour autant. Il ne voulait pas louper une miette de sa réaction qu'elle soit bonne ou bien mauvaise.


Dernière édition par Késar X. Athanas le Dim 26 Déc - 16:23, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: n°6 × something to say.. n°6 × something to say.. EmptyMer 24 Nov - 20:29


n°6 × something to say.. 101024115016524724



« elle porte en elle le pêcher originel ; la désirer fait-il de moi un criminel ? »

Bloomer s’était bien rendu compte que la main de Késar s’était crispée sur les innocentes tiges vertes qui dépassaient du plastique translucide qui recouvraient joliment les roses d’un rouge flamboyant. Etait-ce un geste d’anxiété ? de stress ? de peur ? Bloomer ne savait pas vraiment, mais en tout cas, celui-ci avait rudement l’air soulagé de lui donner ces quelques fleurs. Elle lui prit le bouquet de sa main gauche. Son autre main était restée au niveau de sa poitrine qu’elle cachait toujours avec sa serviette de bain, et qui, à son tour elle aussi, s’était crispée.
Elle croisa son regard perçant et lui renvoya son sourire.
                                                      — « Oh oui, j’adore les roses ! » lui répondit-elle sur un ton enthousiaste. « Vraiment, elles sont superbes... Merci. » ajouta-t-elle très simplement en esquissant un sourire.
Elle n’osait pas s’approcher plus près de lui, mais le fit tout de même et accompagna son ‘‘merci’’ d’un bisou sur la joue légèrement chaude et rosie de Késar.
Bloomer était loin d’être une experte dans le langage des roses, mais il est répandu que les roses de couleur rouge marquent souvent un signe soit de respect, soit d’amour... Pourquoi lui avait-il offert des roses ? C’est la question à mille dollars qu’elle allait lui poser.
Elle revint à l’endroit où elle se trouvait lorsqu’elle était debout, face à lui et contempla le bouquet. Finalement, elle lui demanda, amusée :
                                                      — « C’est en quel honneur ? »
Késar soupira légèrement avant de dire :
                                                      — « Faut que je te dise un truc, Bloomer. C’est pas évident... »
Bloomer avait reprit son air sérieux et le fixait droit dans les yeux. Elle entrouvrit un peu les lèvres de sorte que sa bouche forma un petit rond de dents blanches qui ressortaient sur son visage. Que voulait-t-il lui dire ? ou avouer ? il y avait-il quelconque parallèle entre les fleurs et ce qu’il était prêt à lui dire ? Elle sentait son cœur battre si fort en elle qu’elle avait peur qu’il soit entendu. Ses battements furent d’autant plus accentués lorsque Késar passa à ce moment là ses doigts dans ses cheveux — so sexy... Pourtant, une fois de plus, il n’essayait pas de lui plaire. Il était juste en train d’être lui-même... Lui aussi la fixait. Elle restait muette, suspendue à ses lèvres — il s’était lancé, il était trop tard pour faire marche arrière. Elle attendait qu’il parle à présent. Ce qu’il fît...
                                                      — « Bien... ça fait un moment qu'on se connaît tous les deux et t'es vraiment une personne que j'apprécie. J'aime passer du temps avec toi et notre séjour à Paphos, c'était vraiment... magique. Et justement je sais pas ce qu’il s'est passé là-bas, mais je me suis rendu compte que... je t'aime. Je sais que t'es avec Conan et que tout ça risque de gâcher notre amitié mais je voulais te le dire, je pouvais pas le garder pour moi plus longtemps. »
Toutes les mers déferlèrent dans son cœur.
« Je t’aime » — il lui avait dit « Je t’aime ». A vrai dire, Bloomer avait cessé d’écouter à partir de ces trois mots qui avaient été si joliment introduits par celui de « magique ».
Elle ne s’était jamais imaginé ce moment où l’un aurait avoué son amour pour l’autre, car dans son esprit, cela ne se produirait jamais. Mais au plus profond d’elle, elle rêvait qu’il se réalise. Et ce jour était arrivé.
Après cette petite tirade, Késar lâcha un léger souffle, tandis que Bloomer, elle, ne savait plus du tout ou presque qui elle était en ce moment.
                                                      — « Oh Késar... » fit-elle en ne le quittant pas des yeux une seule seconde.
Et continuant de le fixer, Bloomer se baissa lentement et posa à terre le bouquet de roses qu’elle avait gardé à la main. Elle se releva ensuite et s’avança doucement vers le jeune brun. Elle était maintenant à quelques centimètres de lui. Elle détourna ses yeux des siens un moment afin d’entrelacer timidement ses doigts dans les siens. Les yeux pétillants, Késar la regardait faire sans un mot. Leur regard se rencontra de nouveau...
                                                      — « Je... Je crois que... » commença la jeune châtaigne.
Bloomer était comme dans un état second. Elle n’avait plus conscience de rien et ne savait même plus comment formuler une phrase. Pourtant, c’était au tour de Késar d’être suspendu à ses lèvres — lèvres qui d’ailleurs n’étaient plus très loin des siennes...
                                                      — « Que... » bégayait-elle encore. « Je reviens tout de suite. »
Et Bloomer tourna le dos à Késar pour trottiner jusqu’aux escaliers qu’elle grimpa avec hâte. Elle avait dit ce dernier morceau de phrase sur le ton de quelqu’un qui avait repris ses esprits de façon brutale, comme sortit d’un doux rêve. En effet, pendant l’espace d’un instant, elle avait complètement oublié qu’elle n’était pas célibataire... et surtout qu’elle était totalement nue en dessous d’une serviette de bain devant un jeune homme qu’elle affectionnait.

En se tenant à la rambarde de l’escalier, elle arriva à l’étage et mima un grand « Oh my God ! » avec ses lèvres, à défaut de ne pas pouvoir le crier dans toute la maison. Elle porta sa main à son front et souffla un bon coup, se demandant ce qu’il lui arrivait. Elle se précipita dans sa chambre afin de prendre des sous-vêtements décents et enfila le premier t-shirt qui lui tomba sous la main, c’est-à-dire un haut ample gris foncé qui laissait une de ses épaules dénudée, et un simple jean un peu délavé, troué aux genoux et aux cuisses.
« Woow purééée ! » chuchotait-elle, stressée, tout en s’habillant et en enroulant rapidement sa serviette autour de ses cheveux. « God, qu’est-ce que je vais dire ? Qu’est-ce que je peux lui dire ? » se disait-elle à elle-même en mordillant ses lèvres.
Ces questions restaient suspendues dans sa tête, sans réponses. Elle était anxieuse et ses sourcils s’étaient incurvés.
Elle quitta vite sa chambre pour la salle de bain. Face au miroir, elle retira la serviette toute humide de ses cheveux et les frotta dedans pour accélérer le séchage. Le dégradé les avait fait légèrement onduler. Tous ces mouvements se voulaient le plus rapide possible, mais ils étaient saccadés et incertains ; on sentait dans ces gestes là comme une sorte de panique...
Elle ouvrit ensuite un des tiroirs sous l’évier pour prendre un peigne. Elle commença à se coiffer puis s’arrêta pratiquement aussitôt et s’observa dans le miroir, jouant son propre rôle.
« Késar, on... » se mettait-elle en scène avec une voix inaudible. Elle fît une pause. « Non. Je ne sais pas... » abandonna-t-elle en se recoiffant de manière énergique.
Elle continuait de se creuser les méninges. Elle n’avait jamais imaginé que ce jour arriverait ; elle n’avait naturellement jamais pensé ce qu’elle allait répondre !
Elle soupira et reposa son peigne. Elle devait redescendre maintenant. Elle ne pouvait pas le laisser comme ça, face au néant et l’incompréhension. Et s’il était déjà partit ? après tout, elle le connaissait ; il en serait sûrement capable...

Elle descendit le plus calmement qu’elle le pouvait. Le bois des escaliers craquait sous ses pieds nus et Késar, qui faisait les cent pas dans la pièce à vivre, les mains dans les poches de son jean, s’était arrêté à l’entente de ce bruit et dirigea son regard vers la Belle qui faisait son entrée. Et la comparaison ne pouvait pas être mieux choisie car en effet, elle avait le trac comme un acteur novice qui entre en scène. C’était sa réplique que l’on attendait, et celle-ci ne venait pas, car elle n’avait jamais été apprise.
Le spectacle devait cependant continuer...
Késar était maintenant dans le champs de vision de Bloomer qui posait lentement chaque pas sur chaque marche. La voilà qui était à présent au pied de l’escalier. Elle s’assit sur l’avant dernière marche :
                                                      — « Kézar. Par où commencer ? je... » essaya-t-elle posant son coude sur son genou et portant sa main à sa joue. Késar, lui, avait posé ses yeux sur le sol, pensant sûrement avoir fait une bêtise. Finalement, Bloomer se releva brusquement, alla vers le jeune homme d’un pas décidé et s’arrêta net devant lui. « C’est tellement inattendu tout ça. » ajouta-t-elle en le regardant avec ses sourcils incurvés.
Késar avait relevé la tête.
Il y eut une courte pause. Soudainement, Bloomer passa ses bras autour de sa taille et le serra contre elle, sa tête posée sur son épaule droite. Aussitôt, Késar en fit autant bien qu’il était assez surpris de cette réaction. Ils restèrent comme ça quelques minutes, plongés dans le silence le plus complet — on entendait seulement les tic-tac de l’horloge depuis la cuisine qui n’était pas loin.
                                                      — « Je croyais aimer avant de te rencontrer, Késar. Tu n’étais jamais censé le savoir, mais sois-en sûr, je ressens la même chose pour toi. Seulement ce n’est pas aussi simple... » déclara enfin Bloomer, le regard dans le vide.
L’un et l’autre relâchèrent leur étreinte pour se regarder, mais pas complètement — ils se tenaient toujours dans les bras.
                                                      — « Voilà... On s’est tout dit, et maintenant ? on fait quoi ? » interrogeait-elle sur un ton presque déchiré. « Tu ne peux pas m’aimer, et je ne peux pas t’aimer non plus. Ce serait comme un manque de respect envers Conan... » dit-elle en baissant les yeux.
Késar lui avait relevé le menton du bout de ses doigts. Manifestement, il avait une réponse à cela...

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MessageSujet: Re: n°6 × something to say.. n°6 × something to say.. EmptyDim 12 Déc - 21:47


n°6 × something to say.. Nileybann
“ bloomer & késar ”


Késar se sentit plus léger lorsque ce bouquet passa de ses mains à celle de Bloomer. Pourtant ce n'était que quelques fleurs, elles étaient loin d'être lourde ! Et vu les entrainement que le jeune joueur de baseball faisait tout les jours, ce n'était pas un petit bouquet de rose qui lui allait lui faire du mal. Mais ces quelques fleurs représentaient tellement.. c'était de là que venait tout ce poids. Certes le brune face à lui ne devait pas s'en douter mais pourtant en lui donnant ces roses rouges, Késar venait de faire une première partie de sa déclaration, un premier pas.. Maintenant il fallait qu'il termine, qu'il dise ce qu'il en était vraiment de ses sentiments envers Bloomer qu'il avait d'ailleurs de plus en plus de mal à cacher. Peut être qu'il aurait du préparer un discours ou un truc dans le genre qu'il aurait pu répété chez lui.. mais de toute façon il savait très bien que c'était vain et que une fois devant elle il n'arriverait pas à se souvenir de ce qu'il devrait dire parce qu'une fois de plus il allait croiser son regard qui allait le capturer. Il se mettrait alors à sourire bêtement et ne pourrait rien lui avouer de peur que plus jamais il ne puisse être aussi proche d'elle, de peur qu'elle le repousse justement parce qu'il l'aimait. Alors non, il n'avait rien préparer même si écrire une lettre qu'il lui glisserait sous la porte, lui avait traversé l'esprit. Puis finalement il s'était dit que ce n'était pas très honnête, quitte à lui avouer autant le faire face à face.. au moins il pourrait voir sa réaction. Ainsi, après quelques minutes de dernière réflexions, à se demander si oui ou non il faisait le bon choix, Késar se lança. Une grande explication ne servirait à rien et il le savait très bien. En fait tout était très simple dans cette histoire : il l'aimait, point final ! En fait les compliquation ne venait pas du tout de lui, mais plutôt d'elle ou de cette relation qu'elle entretenait avec ce Conan que Késar ne connaissait pas vraiment et qu'il ne voulait d'ailleurs pas spécialement connaitre. C'était lui qui à chaque fois empêchait le brun de faire ce pas vers elle, c'était son prénom qui lui donnait envie de partir pour ne pas voir Bloomer se plaindre, la voir triste. Si Conan n'était pas là ça ferait pas mal de temps déjà que le jeune homme aurait fait sa déclaration ; sans doute lorsqu'ils étaient à Paphos vu que c'était là qu'il s'était rendu compte de ses sentiments... ou bien peut être l'aurait il fait avant, durant une de ses soirées qu'ils passaient tous les deux à parler de tout et de rien. En résumé, si Conan n'était pas là tout irait beaucoup mieux dans la vie amoureuse de Késar ! Sauf que le problème c'était qu'il existait, qu'il était à des milliers de kilomètre de là et en plus de cela il faisait souffrir Bloomer pas son absence, ce que le chypriote ne pouvait plus supporter ! Sans doute était-ce aussi pour ça qu'il avait décidé d'agir aujourd'hui et de lui dire qu'il l'aimait, il espérait au fond de lui pouvoir réparer ces blessures que laissait l'actuel copain de Bloomer..
Après avoir prononcer ces quelques mots, Késar eut comme l'impression que tout s'était arrêter autour de lui.. Il retenait même son souffle, attendant la réaction de le jeune femme qui finalement posa le bouquet pour se rapprocher de lui. Lui ne bougea pas, un peu étonné par ce qui était entrain de se passer mais très vite un grand élan de soulagement l'envahit. Ceci se passa plus précisément lorsque la main de Bloomer vint prendre la sienne. Leur doigts s'entrelacèrent doucement et Késar baissa les yeux pour regarder leur deux mains maintenant coller l'une à l'autre, avec un léger sourire qui s'affichait sur son visage. Ses yeux se reposèrent sur le visage de la jeune brune qui s'était légèrement approché de lui ; il pouvait d'ailleurs sentir son souffle contre lui et son parfum si exquis qui arrivait jusqu'à ses narines. Il ne voulait plus bouger. Reste comme ça lui convenait parfaitement à la fois parce qu'il se sentait maintenant plus léger avec cet aveux qu'il venait de faire, mais aussi parce qu'il était à quelque centimètre à peine de cette femme qu'il aimait tant. Maintnant il n'attendait plus qu'une chose : qu'elle lui dise qu'elle l'aimait elle aussi. Il attendit, continuant de la regarder mais lorsqu'elle reprit la parole se fut pour lui dire qu'elle revenait. Késar la regarda, son sourire laissant place à une expression d'incompréhension puis leurs mains se séparèrent et elle fila vers les escaliers pour monter à l'étage. Le jeune homme ne comprennait plus rien.. ce rapprochement qu'elle avait eu quelque secondes auparavant n'était il pas signe qu'elle aussi n'était pas indifférente ? Pendant l'espace d'un instant, Késar avait même pensé qu'elle ressentait la même chose que lui mais vu la réaction qu'elle venait d'avoir il avait du se tromper. Il la regarda monter jusqu'à ce qu'elle disparaisse au milieu des escaliers et baissa la tête avant de se diriger vers la porte d'entrée. Pourquoi resterait il ici plus longtemps ? Elle lui avait très bien fait comprendre que ses sentiments n'était pas réciproque. Il se sentait ridicule, honteux mais aussi complètement détruit. Il avait prévu que cela arriverait, il s'était dit qu'il y avait bien plus de chance qu'elle lui dise qu'elle ne ressentait rien mis à part de l'amitié.. alors dans un sens Késar s'était préparé mais jamais il n'avait pensé que ça lui ferait si mal.
Après avoir jeter un derniers coup d'oeil vers l'escalier, comme si il espérait encore la voir revenir, Késar posa sa main sur la poignet de la porte avant de l'ouvrir. Il se doutait que c'était la dernière fois qu'il venait ici alors un peu nostalgique de tous les bons moments passé avec elle, il regarda une dernière fois le salon, le hall d'entré et toute les autres pièces dans lesquels il avait pu passer et qu'il pouvait apercevoir de la porte. Ses yeux finirent par se poser sur le bouquet de rose qui jonchait toujours le sol. Il retourna dans la maison des Conrad, attrapa les roses et les posa sur un meuble ou il trouva une photo de Bloomer. Il attrapa cette dernière après avoir posé les fleurs et laissa échapper un nouveau soupire.. Il n'osait même pas imaginer ce qu'allait être leur relation maintenant. Elle ne voudrait plus le voir pretextant qu'il fallait qu'il oublie ses sentiments, elle lui fuirait, l'éviterait le plus possible et finalement ils redeviendraient deux parfaits inconnus. C'était pas ce que Késar voulait, il n'avait même jamais pensé que cela puisse arrivé.. Ils étaient bien trop proche. Mais pourtant c'est ce à quoi il se risquait en exposant ses sentiments de la sorte. Reposant la photo ou elle était, Késar leva la tête vers l'étage du dessus, se demandant ce que la brune était entrain de faire.. Peut être était elle dans sa chambre à attendre qu'il parte pour ne pas le revoir.. mais lui voulait une explication à cette réaction qu'elle avait eu.. comprendre pourquoi elle s'était rapproché pour fuire par la suite.
Décidé à obtenir des réponse, Késar se dirigea vers les escaliers avant de reculer de quelques mètres. Il ne voulait pas non plus qu'elle le prenne comme une attaque. Alors il resta finalement là ou il était, regardant les escaliers et attendant qu'elle lui donne le moindre signe de vie. Impatient et un peu angoissé, le brun commença à faire les cent pas, passant sa main sur son visage avant de les enfiler dans les poches de son jeans. Puis enfin elle fit son apparition. Elle ne portait plus cette simple serviette mais plutôt un jeans et un haut qui la rendait tout aussi jolie. Késar ne la lachait pas du regard attendant toujours qu'elle lui explique. Lui s'avança vers elle doucement alors qu'elle prit place sur l'une des marches de l'escalier. Ses premiers mots ne le rassurèrent pas.. bien au contraire. Il baissa rapidement les yeux sur le sol, le visage fermé et se contenant d'écouter ces choses désagréable qu'elle allait sans doute lui dire. Sa voix sembla se rapprocher et instinctivement, Késar releva rapidement la tête pour voir qu'elle s'était effectivement lever pour se rapprocher. Il y eu un silence puis ce geste que le brun eu tant de mal à comprendre. Il sentit les bras de Bloomer s'enrouler autour de lui puis sa tête se poser contre ton épaule. Le jeune joueur de baseball ne réfléchit pas plus que ça - malgré sa surprise et son incompréhension - et retira ses mains de ses poches pour lui aussi passer ses bras autour de la brune qu'il serra doucement contre lui. Suivis alors un long silence qui aurait pu être gênant, désagréable mais là Késar ne pouvait qu'apprécier ce moment qu'elle lui offrait. Certes il ne savait toujours pas comment allait se déroulé la suite des choses, peut être qu'elle lui dirait qu'elle ne voulait plus le voir mais là c'était un moment spécial ou le calme régnait, tout comme le doute. Késar remonta doucement sa main le long dur dos de Bloomer pour arriver jusqu'à ses long cheveux dans lesquels il passa ses doigts avant qu'elle ne se décide enfin à reprendre la parole... Quoi ? Elle l'aimait vraiment ? Késar cru mal entendre mais après quelque seconde de réfléxion il se rendit compte que cela était vrai, il ne rêvait pas ! Un sourire s'afficha sur son visage alors qu'il la serra encore un peu plus contre avant qu'elle ne se décolle de lui. Son regard se posa directement sur son visage alors qu'elle expliqua que les choses entres eux étaient trop difficile mais surtout impossible à cause de Conan. Le brun serra doucement son poing lorsqu'elle prononca ce prénom. Comment pouvait elle encore faire attention à ce mec après tout ce qu'il lui faisait ?! Késar ne comprenait vraiment pas.. mais surtout il ne voulait pas qu'elle reste comme ça, triste parce que son petit ami était trop loin et qu'il ne donnait presque jamais de nouvelle. Il ne voulait pas arrêter de l'aimer, il ne pouvait pas.. mais surtout il voulait être le garçon qui la rendrait vraiment heureuse, qui lui rendrait le sourire. Après quelque secondes de silence, Késar qui avait doucemenr deserrer son poing, passa sa main sous le menton de Bloomer pour qu'elle relève son jolie visage. Leur regard se croisèrent une nouvelle fois. « C'est lui qui te manque de respect Bloomer.. Il n'est jamais là, il ne s'occupe pas de toi.. Tu mérites pas ça. » Késar passa sa main sur la joue de Bloomer alors que l'autre caressait légèrement le dos de la brune « Tu ne peux pas me demander de ne pas t'aimer.. Je t'aime et ça ne changera pas. Je sais que c'est une situation difficile à cause de ..lui mais pense à toi.. et non pas à Conan » Késar posa son front doucement contre celui de Bloomer « Je serai toujours là pour toi et je te promet que je ferai tout pour que tu sois heureuse. » Une nouvelle fois sa main caressa la joue de Bloomer, ses doigts frôlant sa peau puis cette main rejoignit l'autre pour se poser donc, dans le dos de la brune qu'il serra contre lui. Puis ne pouvant se retenir plus longtemps, il alla poser ses lèvres sur celle de Bloomer faisant naitre un tendre et passioné baiser.
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MessageSujet: Re: n°6 × something to say.. n°6 × something to say.. EmptyLun 20 Déc - 19:36


n°6 × something to say.. 101024115016524724



« elle porte en elle le pêcher originel ; la désirer fait-il de moi un criminel ? »

Bloomer vit tout de suite dans les yeux de Késar que ce nom n’avait rien à faire ici. Il était assez naturel de sa part de ne pas soutenir Conan, d’autant plus qu’il ne connaissait ni d’Eve, ni d’Adam. Bloomer était loin de le soutenir, elle aussi, bien au contraire ! Mais il fallait croire que ce jeune homme occupait encore une petite place dans ses pensées... Après tout, il n’a pas toujours eu ce comportement avec elle. Elle n’était pas épanouie avec lui, c’était un fait, mais il ne méritait pas pour autant qu’elle le trompe ou qu’elle lui fasse du mal, ce n’était pas dans sa personnalité.
Pourtant, Bloomer allait s’apprêter à faire les deux, car Késar avait raison.
Non, elle ne méritait pas ça. Elle ne méritait pas de se retrouver seule, car oui, elle était bel et bien seule. Elle n’avait rien fait pour que leur relation en arrive à ce stade. Ce n’était pas de sa faute si Conan l’avait perdu de vue. Et ce n’était pas sa faute si ses sentiments s’étaient effacés progressivement. C’était même compréhensif que ceux-ci dérivent vers quelqu’un d’autre. Elle avait devant elle ce quelqu’un d’autre qui lui rendait son amour alors que Conan n’en fait rien. Pourquoi le rejetterait-elle ?
Bloomer restait muette et immobile telle une statue face aux propos de Késar. Un frisson intérieur la parcourait — elle sentait ses mains posées sur elle. Elle n’osait pas bouger sous leur contact. C’est alors que Késar posa son front contre le sien. Ils se fixèrent — les yeux bleus dans les yeux marrons. Bloomer ne l’avait jamais vu d’aussi près. Elle détourna le regard vers le sol et passa ses mains autour de son cou alors qu’il lui promettait de la rendre heureuse.
                                                      — « Je le suis déjà. » lui murmura-t-elle en relevant les yeux du sol.
Elle fit un sourire fermé. Ce même sourire se dessina sur les lèvres de Késar qu’elle ne cessait de fixer — cette belle bouche ourlée qu’elle désirait embrasser depuis longtemps, si près d’elle à présent... Leurs fronts se décollèrent doucement. De sa main dans son dos, Késar la rapprocha contre son torse. Les doigts de Bloomer remontèrent le long de sa nuque pour se nicher dans son implantation de cheveux. Elle maintenait sa tête entre ses mains. Leurs deux visages s’approchèrent à la même vitesse. Bloomer ouvrit légèrement la bouche et ferma lentement les yeux — le vide intersidérale dans son esprit.
Leurs lèvres se touchèrent enfin. Bloomer était ailleurs. Plus rien ne comptait désormais en ce bas monde. Lui. Seulement lui.
Le baiser qu’il partageait se fit rapidement plus intense. Les mains de Késar avaient glissées sur ses hanches et celles de Bloomer s’étaient entremêlées à ses magnifiques boucles ébènes qu’elle avait toujours voulut toucher. Leurs langues s’étaient maintenant invitées et dansaient gracieusement.
La température monta d’un cran une fois de plus. Tout en s’embrassant, ils reculèrent jusqu’à un mur où Bloomer se plaqua un peu brutalement. Késar avait ôté ses mains de ses hanches pour les poser à plat contre le mur. Bloomer entourait sa taille de ses bras. Il commença à lui faire des baisers fougueux dans le cou et descendait jusqu’à son décolleté. Bloomer avait basculé la tête en arrière et se consumait littéralement sous ces baisers brûlants qu’il lui déposait sur son corps comme des braises chaudes. Elle avait encore les paupières closes, profitant de chaque seconde. Késar n’alla pas plus loin et remonta en parsemant de baisers le long de son cou, puis son épaule, son menton, sa joue... Une chaleur agréable parcourait Bloomer. Ses mains s’aventurèrent timidement sous son T-shirt. Elle pouvait sentir ses abdominaux se contracter au passage de ses doigts.
Comme si ce geste avait déclenché quelque chose en lui, Késar la saisit et l’embrassa ardemment.
Ils se déplacèrent de nouveau, cette fois-ci vers le canapé au milieu de la pièce. Bloomer lui fit enlever son T-shirt. Ils firent une pause, comme si l’un demandait à l’autre s’il voulait vraiment faire ça.
Bloomer avait chaud. Elle le dévorait des yeux. Il était si beau. Sa carrure, ses mains, ses épaules... Mon Dieu, elle le désirait. Elle voulait le sentir en elle. Là, tout de suite, maintenant, sur le champs. Jamais elle n’avait regardé un homme comme elle le faisait en ce moment. Non, jamais — Conan ne lui avait jamais fait autant d’effet.
Késar s’avança vers elle en ne la quittant pas des yeux. Il reposa ses mains au niveau de ses hanches, et Bloomer leva les bras au ciel tandis qu’il lui retirait son T-shirt avec sensualité. Elle se retrouvait maintenant pour la première fois en sous-vêtements face à un homme, les cheveux humidifiés et en bataille. Elle ne pouvait pas être plus sublime qu’en ce moment, et pourtant elle n’était encore pas à l’aise avec son corps. Elle avait peur de ne pas lui plaire, et ça se voyait dans son regard. Késar la fit basculer délicatement en arrière, de sorte qu’elle s’étende sur le canapé. Il était au dessus d’elle. Il recommença ses successions de baisers avant de se détacher d’elle et de déboucler très lentement sa ceinture en la fixant droit dans les yeux.
A cette vision, Bloomer réalisa ce qu’ils s’apprêtaient à faire tous les deux. Elle en avait envie. Mais c’était un acte trop important pour elle. Sa peur reprit le dessus — elle l’empêcha d’aller plus loin en posant soudainement sa main sur la boucle de la ceinture :
                                                      — « Non. » fit-elle sur un ton inquiet en fixant le ceinturon.
Elle l’aimait plus fort que tout mais elle ne pouvait pas faire ça. D’abord, parce que c’était trop rapide, ensuite parce qu’elle était vierge, et parce qu’elle n’était pas libre de faire ce qu’elle voulait avec lui parce qu’elle était encore avec Conan, et parce qu’elle ne se sentait pas aussi prête qu’elle le pensait, et parce qu’elle avait peur de dévoiler son corps, et parce que... Tout se bousculait dans sa tête.
Elle le regarda enfin dans les yeux.
                                                      — « Non. » répéta-t-elle. « On ne peut pas faire ça. Je... Je... Je... » bégaya-t-elle d’une voix larmoyante.
Bloomer cacha son visage de ses deux mains. Elle avait envie de pleurer. Il n’en fallait pas plus à Késar pour comprendre ce qui n’allait pas. Il remit sa ceinture en place et la prit dans ses bras. Le visage enfoui dans ses mains, Bloomer s’appuya contre son torse. Elle poussait de longs souffles saccadés pour se reprendre de ses émotions. Késar lui embrassait le front tout en caressant ses cheveux. Il se voulait rassurant. Et il l’était...
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MessageSujet: Re: n°6 × something to say.. n°6 × something to say.. EmptyMer 29 Déc - 20:57


n°6 × something to say.. Nileybann
“ bloomer & késar ”


Lorsque leur lèvres se touchèrent, Késar ressentit quelque chose d'étrange mais de si agréable qu'il ne voulait plus se détacher d'elle. Ca faisait des semaines qu'il se retenait, des semaines qu'il se disait qu'il ne devait pas aller trop vite et l'embrasser comme ça sans avoir au moins une petite discussion avec elle avant. La brusquer n'était pas son intention. Lui, il voulait juste qu'elle lui dise ce qu'elle ressentait vraiment – bien évidemment il avait rêver qu'elle lui dise qu'elle l'aimait elle aussi. Et elle venait de le faire ! Mais ça lui semblait..surréaliste ; oui c'est ça il avait du mal à croire que c'était possible.. Vous me direz ce n'était pas d'une importance capitale non plus, ce n'était pas par exemple une demande en mariage, pour le jeune chypriote c'était tout aussi fort et ce baiser représentait donc tellement de chose ! Tellement de changement aussi qui allait se faire maintenant qu'ils avaient fait ce pas l'un vers l'autre. Késar les voyait déjà se balader main dans la main en plein centre de New York, aller à Central Park pour passer une journée en amoureux.. en fait il s'imaginait faire tout ce qu'il avait rêver ces derniers temps, depuis qu'il s'était rendu compte que ce n'était pas seulement de l'amitié qu'il ressentait mais bel et bien quelque chose de plus fort : l'amour. Peut être qu'il allait trop vite ou bien qu'il pensait trop, à vrai dire c'était quelque chose qu'on lui reprochait souvent. Cela l'empêchait de profiter pleinement de ce moment qu'elle lui offrait ; en acceptant que leur bouche tout comme leur corps soient collé l'un à l'autre, elle lui montrait en quelque sorte que ce qu'elle lui avait dit n'était pas faux, mais bien réel, du moins c'était comme ça que lui l'interprétait. Et puis ce moment était si magique qu'il s'en voulait lui même de ne pas plus en profiter. Ainsi, alors qu'il décolla légèrement ses lèvres pour lui adresser un sourire il referma ses yeux et l'embrassa une nouvelle fois, se laissant cette fois ci aller à ses sensations et à ce moment. Le vide se fit rapidement dans sa tête et bientôt la seule chose à laquelle il pensa fut Bloomer qu'il voulait embrasser encore et encore. Tout doucement, leur deux corps qui restèrent collé se déplacèrent ; elle recula alors que lui faisant quelque pas en avant jusqu'à ce que tout les deux atteignent le mur. Leur long baiser ne prit pas fin pour autant. Le jeune homme décolla ses main du dos de la jeune femme pour aller les poser sur le mur contre lequel il s'appuya. Leur lèvres se décollèrent une nouvelle fois et pendant quelques secondes il la regarda, affichant sur son visage un léger sourire. Il se mordit la lèvre – tic qu'il avait quand il était satisfait par quelque chose – et ses lèvres rejoignirent de nouveau celle de la brune, mais cette fois ci il ne s'attarda pas trop longtemps à cet endroit. En fait, il y déposa juste un baiser avant de déplacer ses lèvres sur la joue de Bloomer. Il descendit par la suite dans son cou puis sur ses épaules et doucement, alors qu'il se baissait légèrement, il s'approcha du décolleté qu'offrait le T-shirt que la jeune femme avait attiré un peu avant. Il adorait le goût légèrement sucré de sa peau et il avait quelque chose en lui qui le poussait à aller plus loin, comme si il voulait trouver l'endroit, la parcelle de sa peau qui avait le meilleur goût ou qui était le plus agréable. Le problème c'est que pour lui, chaque centimètre de sa peau qu'il découvrait maintenant était aussi agréable que les autres. Késar ne savait plus ou donné de la tête alors il continua ainsi et finalement il se redressa pour retrouver les lèvre de Bloomer après avoir re-gouter à la peau de son cou ou encore de son épaule dénudé.
C'est au moment ou il retrouvait les lèvres de la brune qu'il sentit quelque chose frôler sa peau. Il comprit très vite qu'il s'agissait des doigts de la belle qui était passé son son haut à lui. Il sourit, trouvant cette sensation des plus agréable. Quelques frissons le parcourut et à partir de cet instant il commença à avoir chaud, très chaud. Késar la laissa donc faire un instant – il ne voulait pas se privé d'un tel geste – puis il l'entoura de ses bras et l'entoura jusqu'au salon qui se trouvait juste à côtés, sans pour autant décollé ses lèvres de celle de la jeune femme. De toute façon il avait comme l'impression qu'il ne pouvait pas rester plus de trois seconde sans l'embrasser. C'était sans doute parce qu'il s'était retenue de le faire des semaines et des semaines, si ce n'est des mois ! Alors maintenant qu'il savait que Bloomer n'y voyait aucun problème, il n'y avait donc aucune raison pour qu'il n'en profite pas, et encore moins qu'il en abuse.
Elle retira son T-shirt rapidement et lui se laissa bien évidemment faire. Késar la regarda, toujours se léger sourire afficher sur son visage puis il se rapprocha encore plus d'elle et cette fois ci, c'est lui qui entreprit de lui retirer son haut qu'il balança dans un coin de la pièce. De nouveau, il arrêta tout mouvement et la regarda de haut en bas. Il ne l'avait jamais vu comme ça bien entendu, mais il ne pouvait qu'apprécier la vision qui s'offrait à lui. Le jeune joueur de baseball ne savait pas si c'était encore l'effet de leur baiser ou de quelque chose qu'elle avait pu faire ou dire il y a quelques minutes, mais il la trouvait encore plus belle que d'habitude. Finalement, il ne pu pas résisté bien longtemps et il reposa ses main sur ses hanches, caressa doucement sa peau nu, avant de la faire s'allonger sur le canapé. Lui, se plaça au dessus d'elle et se pencha tout de suite pour reposer ses lèvres dans son cou puis il refit le même chemin qu'un peu plus tôt mais cette fois ci, il ne s'arrêta pas au décolleté ; puis que le T-shirt ne le gênait plus Késar s'aventura sur la poitrine de la jeune femme sur laquelle il parsema quelques baiser alors qu'une de ses mains passait elle dans les long cheveux brun de Bloomer. Le jeune homme descendit encore ses baisers puis arrivé au niveau du nombril de la belle, il déposa un dernier baiser avant de remonter pour capturer une nouvelle fois ses lèvres qu'il n'avait quitté il n'y a que quelques minutes mais qui lui manquait pourtant déjà. Il l'embrassa langoureusement et fougueusement puis il lui adressa un sourire alors qu'il se redressa afin de pouvoir retirer sa ceinture. Il commença donc à la défaire mais fut stopper par Bloomer. Ne comprenant pas trop il regarda sa main qui s'était poser sur la ceinture puis il releva les yeux pour la regarder elle. Une peu alarmer et ne sachant pas quoi faire, il resta silencieux et l'écouta attentivement espérant une quelconque explication de la réaction qu'elle venait d'avoir. La seule chose qu'il comprit c'est qu'ils ne pouvaient pas faire ça.. Enfin d'ailleurs il ne comprit pas trop pourquoi ils ne pourraient pas. Ils venaient de se dire qu'ils s'aimaient et ils étaient en bon chemin avant qu'elle n'arrête tout. Késar continuait de la regarder sans rien dire mais il comprit vite qu'elle n'était pas bien, que cette situation la mettait mal à l'aise. Elle était d'ailleurs sur le point de pleurer ; il pouvait le voir car ses yeux étaient devenue brillant. Il n'en fallut pas plus pour que Késar remette sa ceinture. Il se redressa ensuite de façon à s'asseoir sur le canapé puis il la prit dans ses bras. Il ne savait pas exactement ce qui l'avait mit dans cet état et il avait peur que se soit lui justement. Il déposa un premier baiser sur son front alors qu'il continuait de la serrer contre lui. « C'est rien Bloomer..calme toi » Il passa sa main le long de ses cheveux et déposa un autre baiser sur son front. Il cala ensuite sa tête contre la sienne puis caressa doucement son bras, attendant qu'elle se calme. Ca lui faisait vraiment mal de la voir comme ça et le fait de ne pas savoir ce qu'elle avait vraiment n'arrangeait pas les choses, cependant il ne se voyait pas lui demander maintenant, elle semblait encore un peu sous le choc. Késar la regarda puis se leva pour aller récupéré le haut de la jeune femme. Il revint vers elle, s'assit sur le bord de canapé et lui tendit « Tu devrais le remettre. Je voudrais pas que t'attrapes froid » Le brun lui adressa un sourire qu'il tenta de faire passer pour quelque chose de rassurant puis sa main vint se poser doucement contre la joue de la brune. Un moment, il se contenta de la regarder dans les yeux, caressant sa peau puis il se pencha vers elle et déposa un baiser au coin de sa bouche. « Si tu veux rester seule je peux partir.. » lui demanda t-il doucement. Lui voulait rester avec elle, mais si elle voulait être tranquille après ce qui venait de se passer – et c'était compréhensible – il n'allait pas la forcer. Ce n'était d'une part, pas son genre, mais en plus cela n'arrangerait rien.
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MessageSujet: Re: n°6 × something to say.. n°6 × something to say.. EmptySam 8 Jan - 18:50







n°6 × something to say.. 101226063559873706
« elle porte en elle le pêcher originel ; la désirer fait-il de moi un criminel ? »

Something to say...


Les larmes de Bloomer n’étaient pas dû à l’effet du choc. Elle était simplement émotive face à cela. Elle avait senti qu’elle perdait tous ses moyens et qu’elle stressait. C’était plus fort qu’elle — « C’est rien, Bloomer... » — « J’ai senti tout ça venir, Bloomer » avait-elle comprit.
Elle s’était à moitié dévêtue devant lui. De nature très pudique, c’était déjà un grand pas qu’elle avait fait vers lui — il ne fallait pas lui en demander trop d’un seul coup non plus...
« C’est rien, Bloomer... »
Késar l’apaisait tout en lui faisant de tendres gestes tandis qu’elle était encore fiévreuse et tremblotante de l’avoir désiré comme ça.
« C’est rien, Bloomer... »
Mais pourtant, non, ce n’était pas rien ! Késar était visiblement celui que son corps avait désigné, non ? Pourquoi son esprit n’avait-il pas suivit ? Elle était en colère contre elle-même ; elle se sentait idiote et honteuse à la fois...
« C’est rien, Bloomer... calme-toi. »
Elle se calmait. Petit à petit. Déjà elle ne pleurait plus. Elle prenait son temps pour respirer et avait dégagé ses cheveux vers l’arrière. Elle s’était même décollée de la musculature du jeune homme ; le toucher était devenu encore trop difficile. Elle avait mit son dos contre le dossier du canapé.
Elle avait le regard dans le vide, le visage terne et sans expressions. Késar observait son profil quand il décida de se lever pour aller lui chercher son T-shirt qu’il avait jeté dans le feu de l’action. Il se souciait de la température. Quelle gentillesse... Il était vraiment parfait en tout point. Et elle tellement loin de l’être... Oui, elle qui était sur le point de tromper Conan ; qu’aurait-il pensé d’elle si elle avait succombé à la tentation ? Si elle avait été capable de faire ça avec lui, elle aurait été capable de faire la même chose avec quelqu’un d’autre ensuite ? Oh non, elle ne voulait pas qu’il pense cela d’elle...
Elle reprit son T-shirt pleine d’amertume en faisant un petit rictus avec sa bouche. Elle voulait lui rendre son sourire, mais elle n’y parvenait pas. Songeuse, elle ne remit pas son haut et recouvra seulement sa poitrine avec en poussant un soupire. Elle tenait son T-shirt contre elle comme un enfant triste tiendrait une peluche pour se consoler.
La voyant ainsi, Késar lui caressa la joue. Ceci la fit sortir de ses pensées négatives. Elle laissait ses doigts glisser sur sa joue. Elle baissa un peu la tête, tenta de poser son regard d’abord sur sa cuisse, puis timidement vers son visage, mais dériva très vite ailleurs et finalement elle réussit à le regarder dans les yeux. Leurs regards restèrent ainsi et parlèrent pour eux, jusqu’à ce que Bloomer ferme les paupières. Késar profita de ce moment pour l’embrasser au coin des lèvres. Oh, cela signifiait donc qu’il ne lui en voulait pas, n’est-ce pas ? Ce n’était vraiment rien ?
Les espoirs de Bloomer sur ces questions s’envolèrent en fumée à l’entente de ce que Késar venait de dire. Comment ça si elle voulait, il pouvait partir ? N’était-ce pas une façon plus douce pour lui dire « je veux partir » ?
                                                      — « Non, je veux pas que tu partes ! » répondit-elle sur un ton suave. « Pourquoi ? »
Bloomer pensait déjà avoir une petite idée sur la question et lui en fit part assez maladroitement...
                                                      — « Tu veux partir parce que... parce que c’est moi qui n’ait pas voulu qu’on le fasse, c’est ça ? »
Elle avait dit ça à moitié gênée et à moitié craintive de savoir la réponse. Elle espérait que ce n’était pas cette hypothèse qui le faisait fuir de chez elle... Mais vu la réaction que Késar eut, ce n’était pas vraiment ça. Il cherchait plutôt à comprendre pourquoi elle n’avait pas voulu qu’ils le fassent au contraire...

[ hope you'll like it - j'ai été vite :/ ... ]




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MessageSujet: Re: n°6 × something to say.. n°6 × something to say.. EmptyDim 30 Jan - 19:19


n°6 × something to say.. Nileybann
“ bloomer & késar ”


Késar se sentait un peu désarmé face à ce qui était entrain de se passer.. Oui, c'était le mot idéal pour exprimer ce qu'il ressentait à ce moment précis. Regardant Bloomer maintenant calmer et qui semblait avoir retrouver une respiration un peu près normal, il se demandait ce qui s'était passé, si c'était lui qui avait fait une erreur ou bien elle. Peut être avait il voulu aller trop vite.. peut être regrettait elle déjà de lui avoir dit qu'elle l'aimait elle aussi.. Le jeune homme secoua la tête et ses boucles brune par la même occasion pour chasser cette idée de sa tête. Honnetement, ça lui ferait énormément de mal de savoir qu'elle regretait, ça signifirait qu'elle ne l'aimait pas autant que lui l'aimait et que en fait, il se faisait des idées depuis quelques minutes, depuis qu'ils avaient échangés leur premier vrai baiser qui avait été des plus agréable. Oui, comme à son habitude, tout allait très vite dans sa tête et des tas d'image et d'idée se bousculaient d'ores et déjà dans son crâne ! Puis là tout un coup, tout s'évaporait.. de manière trop violente peut être.
Il lui proposa de partir. Ne voulant pas s'imposer si c'était vraiment ça, si elle ne l'aimait vraiment pas, il attendadait sa réponse avec une sorte de boule dans le ventre, un peu la même qu'il avait quand il était entré dans la maison de Bloomer un peu avant, les fleurs à la main et prêt à déclarer sa flamme à la jolie jeune femme. Heureusement pour lui, elle répondit assez rapidement, brisant en même temps un silence qui s'annonçait pesant. Heureusement, elle lui dit qu'il ne voulait pas qu'il parte. Késar sourit alors légèrement, se mordillan aussi un peu légèrement la lèvre comme pour s'empêcher de ressentir autant de joie, rien que par le simple fait qu'elle lui ai dit qu'elle voulait qu'il reste. C'est vrai, ce n'était pas grand chose. Et peut être même qu'elle voulait qu'il reste pour qu'elle puisse lui dire vraiment et face à face qu'elle s'était trompé.. ou bien - et là franchement il espérait de tout coeur que se soit ça - elle ne doutait pas de ses sentiments, elle l'aimait comme lui l'aimait mais il y avait juste eu un simple blocage qui pouvait, quand on y réfléchissait, dû à énormément de chose ! « Ok.. » Il la regarda dans les yeux avant de baisser legèrement son regard « Pour rien. Je me disais juste que.. peut être tu voudrais rester seule parceque.. non rien laisse tomber » lacha t-il finalement dans un soupire. Késar garda les yeux plutôt bas, son regard se posant sur son propre T-shirt qui était lui aussi sur le sol. Il se leva une nouvelle fois et fit quelques pas pour aller attraper son vêtement. Bloomer à ce moment là, reprit la parole pour dire quelque chose qui étonna le brun au plus au point. Comment pouvait elle pensé ça ? Lui partir parce qu'elle n'avait pas voulu coucher avec lui ..? Non, ce n'était pas son genre et puis comme il lui avait dit, il l'aimait et ce genre de chose c'était un petit détail dans une relation amoureuse. Ainsi, il la regarda et resta un moment silencieux encore un peu choqué par cette phrase puis il se rapprocha d'elle. Il s'agenouilla face au canapé mais surtout face à Bloomer. Il posa son T-shirt dans un coin du canapé avant d'aller poser ses mains sur les genoux de la jeune femme qu'il regarda. « Non.. Non Bloomer, je vais pas partir parce que t'as pas voulu coucher avec moi.. Je suis pas comme ça, et je veux pas partir. » - il se redressa légèrement pour aller déposer un autre baiser sur ses lèvres. Il avait l'impression donc qu'elle avait peur qu'il lui en veuille pour ça. Bien sûr ce n'était pas le cas et il espérait lui faire comprendre à travers ce baiser. Après quelques secondes, il décollé ses lèvres de celle de la jeune femme, un peu à contre coeur, puis il retourna s'asseoir à ses côtés avant d'enfiler son haut.
Hésitant, il soupira doucement puis lui demanda : « J'ai fait quelque chose qui fallait pas..? » Oui, certes il ne lui en voulait pas de l'avoir stopper, il préférait qu'elle fasse ça plutôt qu'elle ne dise rien et finisse par le regretter. Mais malgré tout, il se demandait ce qui s'était passé dans sa tête, pourquoi tout d'un coup elle l'avait arrêter comme ça. .



[Je m'excuse c'est court et nul mais je voulais absolument répondre avant de partir .. je me rattraperai la prochaine fois, promis !]
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MessageSujet: Re: n°6 × something to say.. n°6 × something to say.. EmptyVen 18 Fév - 22:06







n°6 × something to say.. 101226063559873706
« elle porte en elle le pêcher originel ; la désirer fait-il de moi un criminel ? »

Something to say...


KÉSAR XANTHOS « Pour rien. Je me disais juste que... peut-être tu voudrais rester seule parce que... non rien, laisse tomber. »
A ces mots, Bloomer eut un léger pouffe de rire. Tellement léger qu’il fût à peine audible. Il ne savait même pas pourquoi il lui avait posé cette question, en somme toute ; il n’avait pas d’explication —— c’était cela qui la fit sourire. Il avait dit ça comme ça, sans raisons apparentes. Mais, ça ne la rassurait pas pour autant puisqu’elle lui avait dit juste ensuite :

BLOOMER LEAH « Tu veux partir parce que... parce que c’est moi qui n’ait pas voulu qu’on le fasse, c’est ça ? »

Elle l’avait regardé attentivement prendre son T-shirt. Elle scrutait sa réaction. Elle cherchait son regard peut-être pour qu’il lui réponde quelque chose. Ce ne fût seulement lorsque le visage de Késar changea tout de suite d’aspect qu’elle fût rassurée.
Bloomer était une personne qui avait besoin qu’on la rassure en permanence, car elle n’était jamais sûre de rien —— jamais sûre d’elle-même ; jamais sûre du travail qu’elle fournissait ; jamais sûre de ce que l’autre ressentait devant elle. Elle doutait de tout. La vie lui avait appris à se méfier de tout, et même de l’amour qu’on pouvait lui porter. Et ça, Késar l’avait bien compris depuis le temps qu’il la connaissait.
Mais par dessus tout, elle avait peur qu’on l’abandonne.

KÉSAR XANTHOS « Non... Non Bloomer, je vais pas partir parce que t'as pas voulu coucher avec moi... Je suis pas comme ça, et je veux pas partir. »
Il s’était mis au niveau de ses genoux et la regardait intensément. Qu’il était mignon. Bloomer pencha la tête sur le côté, fit un petit sourire et lui caressa la joue. Elle savait que ce n’était pas son genre, mais quelque chose dans sa tête lui avait dit « et s’il était comme les autres finalement ? et s’il te cajolait uniquement pour arriver mieux à ses fins ? » —— le doute, encore et toujours.
Elle sentit d’ailleurs qu’il mit une chaleur toute particulière en l’embrassant de nouveau. Il ne voulait pas qu’elle pense cela de lui. Il voulait sans doute lui montrer qu’il était différent, qu’il était celui qu’elle attendait vraiment. Bloomer était persuadée de tout cela, au fond... Mais, maintenant, elle avait besoin d’être convaincue. Il lui fallait des preuves...
Késar se rassît à côté d’elle et remit son T-shirt.

KÉSAR XANTHOS « J’ai fais quelque chose qu’il fallait pas..? »
Son ton était hésitant. Après ce qu’il venait de se produire, ce n’était pas le genre de question facile à poser.
Bloomer répondit aussitôt en secouant la tête :

BLOOMER LEAH « Non ! Non, non ! c’est pas... Non ! ne pense surtout pas que c’est de ta faute, je t’assure tu n’y es pas ! loin de là ! Je... »
Elle soupira.
Voilà. Elle reperdait totalement ses moyens. Elle ne savait plus comment expliquer avec des mots simples ce qu’elle ressentait. Et comme après une soudaine révélation, elle s’empressa d’ajouter en posant une main sur son bras :

BLOOMER LEAH « Oh ! et ne pense surtout pas que c’est parce que je ne voulais pas de toi. Oh ça non... au contraire, je... J’en crevais d’envie, Kéz. »
Elle avait insisté sur « crevais » bien qu’elle eut du mal à sortir ce dernier morceau de phrase. Pourtant, elle l’avait regardé droit dans les yeux. Elle était très sérieuse. Késar la regarda à son tour avec des yeux assez étonnés —— ce n’était pas le genre de vocabulaire qu’elle utilisait souvent. Mais Bloomer n’employait pas des mots forts pour exprimer des choses qui au final ne l’étaient pas vraiment. Si elle disait cela, c’est qu’elle était totalement franche et sincère.
Elle poursuivit.

BLOOMER LEAH « Et justement. Jamais je n’ai ressentie ça... pour personne. Mais j’ai paniqué. J’ai eu peur de me voir comme ça. J’ai cru que je pouvais et... finalement je crois que je n’étais pas aussi prête que je le pensais... Et... et ma conscience m’a rattrapée. Je ne suis pas libre, Késar. Pas officiellement. Je sais ce que je veux, et ce que je veux, c’est toi. Je te veux, toi. Mais... je ne voudrais pas que tu pense que je suis une fille facile... Je voudrais pas... commencer une histoire avec toi sans en avoir terminer avec... »

Elle poussa un soupir avant de dire un simple...

BLOOMER LEAH « Désolée. Je suis désolée... C’est trop rapide... Il faut me comprendre. Pardon. »
Elle avait finit sa longue tirade. Elle le regardait avec des yeux presque suppliants. Elle se demandait ce qu’il pensait d’elle à présent. La prendrait-il dans ses bras pour lui montrer qu’il comprenait ? L’embrasserait-il pour effacer toute cette histoire ? Lui dirait-il simplement « Tais-toi, je t’aime. » en faisant un sourire en coin puis il rirait et la saisirait fougueusement ? S’en irait-il pour de bon cette fois sans lui demander si elle voulait qu’il parte ? Elle attendait. Elle cherchait une réponse dans ses yeux, dans ses gestes. Lui seul la détenait...




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MessageSujet: Re: n°6 × something to say.. n°6 × something to say.. EmptyDim 20 Mar - 21:02


n°6 × something to say.. Tumblr_li6ab4r3Q01qar5a9o1_500


Dans le fond, Késar le prenait assez mal ce qu'elle venait de lui dire. Comment pouvait elle penser qu'il agisse comme cela.. Qu'il parte juste parce qu'elle avait refuser de lui offrir son corps. Bloomer le connaissait pourtant bien, du moins il le pensait, et jamais lui n'avait agit de manière à ce qu'elle pense cela.. enfin il n'en n'avait pas l'impression et au fond de lui, il espérait qu'il n'avait jamais fait ce genre de faux pas ; parce que non, ce n'était vraiment pas lui ! Il lui était certes arrivé de coucher avec des filles qu'il n'avait jamais revu mais c'était pas tout à fait la même chose.. enfin là c'était plutôt des histoires d'une nuit, mais bon là c'était totalement différent ! Il aimait cette jolie brune comme un fou, plus que tout au monde et maintenant il s'en voulait presque de l'avoir mise dans un état pareil à cause de cette envie soudaine qui l'avait envahit quand leur baiser était devenue plus passionné ! Mais bon il était jeune, elle l'attirait énormément et on va dire que ses pulsions l'avait emporté sur sa conscience qui lui disait depuis le début qu'il devait y aller doucement avec Bloomer car elle était différente des autres et que Késar ne voulait surtout pas faire d'erreur avec elle.
Finalement après avoir déposer un léger baiser sur ses lèvres, le brun s'installa à côté d'elle, remit son tee shirt et la regarda. Il y avait encore une certaines tension dans l'air, ça se sentait ! Cependant elle était bien différente de celle qui flottait il y a quelque minutes. Là, il y avait de la gêne, peut être une certaines crainte encore de la part de Bloomer.. et puis au milieu de tout ça il y avait bien évidemment l'incompréhension totale de Késar qui commençait à douter de lui ou plutôt de ce qu'il avait fait. Se remémorant chaque instant passé avec elle depuis qu'il était arrivé, il tenta de déceler ou et quand il avait fauter. Ca ne devait pas venir de sa déclaration puisqu'elle lui avait dit qu'elle ressentait la même chose ; peut être qu'il avait tout simplement mal comprit le message lorsque leur regard c'était croisé alors qu'il était d'ores et déjà sur ce canapé. Il avait cru qu'elle en avait envie mais en fait elle voulait qu'il arrête tout de suite.. Késar la regarda et finit par poser la question ne souhaitant pas douter plus longtemps mais surtout, voulant comprendre ce qu'il avait exactement fait pour créer cette sorte de malaise. Posant son regard sur elle, le jeune homme attendit donc une réponse mais baissa rapidement les yeux en attendant les premiers mots bafouiller par la jeune femme ! A l'entendre, certes il n'avait rien fait de mal, mais il avait comme l'impression qu'il ne lui plaisait pas assez et bon.. Késar étant un garçon susceptible, cette nouvelle avait plutôt du mal à passer !
Cependant – et heureusement pour le moral du brun – elle se reprit assez rapidement en lui avouant qu'elle avait envie de lui, elle utilisa même les termes « crever d'envie » qui fit sourire le jeune Késar. Il n'avait pas l'habitude de l'entendre parler comme ça, mais surtout il ressentait une sorte de fierté rien qu'en sachant qu'il l'attirait. Bloomer continua alors son explication et fit par la même occasion, perdre ce léger sourire qui était affiché sur le visage de Késar. Il trouvait cela insupportable que tout se ramène toujours à Conan, ce garçon qu'il haïssait plus que tout ! Il le détestait parce qu'il avait tant fait souffrir Bloomy' mais surtout, il le détestait parce que là, en ce moment il était toujours dans la tête de la brune, et dans un sens c'était à cause de lui que les choses n'allaient pas naturellement entre ce nouveau couple qui venait tout juste de se former.. Enfin dans un sens peut être qu'il n'était pas juste de dire qu'ils formaient déjà un couple puisque que comme venait si bien de le dire la brune, elle n'était pas libre. Késar laissa alors échapper un léger soupire, si léger d'ailleurs qu'il ne pu s'entendre puis il reposa son regard sur la jeune femme. Il ne pouvait pas lui en vouloir de penser à lui, c'était normal après tout. Cela l'agaçait mais d'après ce qu'il avait comprit il allait devoir le supporter un moment.

    KÉSAR __« C'est rien Bloomer, je comprends. Mais, t'as de la chance, je suis un garçon très patient ! »


Késar se mit alors à rire légèrement. C'était pas totalement vrai.. en fait il détestait attendre les gens, il n'aimait pas attendre pour avoir quelque chose et pourtant là, pour elle il se sentait tout à fait capable d'attendre des années entière ! Il lui adressa un sourire et s'approcha d'elle avant de l'entourer de ses bras et déposa au passage un baiser sur sa joue avant d'y passer doucement sa main.

    KÉSAR __ « Allez fait pas cette tête ! C'est rien et je te jure que je t'en veux pas ! Et puis tu sais en tant que couple on peut faire plein d'autre truc cool.. On peut par exemple aller se balader et marcher pendant des heures main dans la main. Et puis.. on peut passer des journée entière rien que tout les deux.. et surtout maintenant, on sera plus obliger de cacher ce qu'on ressent. »


Il se décolla légèrement d'elle, laissant cependant un de ses bras autour de ses épaules pour la serrer contre lui. Ensuite, Késarl approcha son visage de celui de Bloomer après avoir glisser une de ses mèches qui s'était mise devant ses yeux, derrière son oreille.

    KÉSAR __« Et je vais pouvoir t'embrasser à longueur de temps. »


Késar lui adressa un léger sourire puis vint poser ses lèvres contre les siennes pour faire naitre un tendre et doux baiser. Il était pressé de pouvoir vivre tout ces moment avec elle. Bon d'accord il leur arrivait déjà souvent de passer une journée ensemble mais là, tout serait différent, simplement parce que le brun avait réussit à lui dire qu'il l'aimait.

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n°6 × something to say..

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