It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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La nuit est notre refuge - [Felicity]

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MessageSujet: La nuit est notre refuge - [Felicity] La nuit est notre refuge - [Felicity] EmptyLun 28 Déc - 2:38

    L'ennui. C'était sans doutes une des choses que je craignais le plus dans la vie. Cela pouvait vous faire faire des choses terribles comme prendre un billet d'avion pour l'Angleterre afin de tenter de renouer les liens avec sa famille en périodes de fêtes. Quelle idée. Je me demandais toujours ce qui m'avait pris de penser que mon père m'accueillerait à bras ouverts, tout ça dans un esprit de fête et de bonté. J'avais été bien naïf. Il ne semblait pas prêt à stopper le conflit autant que je n'étais pas prêt à céder. C'était un cercle vicieux et sans fins. Je ne préfèrais pas connaître le vainqueur et laisser les choses suivrent leur cours. C'était peut-être la solution de facilité, cependant je n'avais plus l'énergie de me battre pour cette histoire, ni l'envie. Malgré tout, quand je repensais à mon voyage à Londres il y a quelques jours seulement, un petit sourire niais se peignait sur mes lèvres. Et j'en savais ce qui en était la cause ou plutôt qui en était la cause. Felicity Autumn Doyle. Si j'avais pensé la revoir un jour. Si mes souvenirs étaient bons, elle était un peu mon premier amour en admettant le fait que l'amour n'a pas d'âge. Je me souvenais encore de son visage, constellé de tâches de rousseur, de ses traits enfantin et de son sourire radieux, plein d'innocence. Je me souviens encore d'elle dans sa petite robe blanche, sa poupée à la main, assise sur l'un des bancs du parc ou nous nous étions rencontrés pour la première fois. La retrouvé dans ce bar, des années plus tard était un cadeau tombé du ciel. Tout les souvenirs de cette soirée qui me revenaient en mémoire, les regards échangés, les sourires, les paroles et pour finir notre nuit ensemble, me donnèrent envie de la revoir. Sans plus réfléchir, j'écrasais ma cigarette dans le cendrier posé sur l'immense table de ma cuisine et attrapais mon téléphone portable. De mémoire, je composais son numéro de téléphone et attendit avant de raccrocher quelques minutes plus tard. J'avais envie de la prendre au dépourvu, qu'elle n'ait pas le temps de me répondre, de me refuser cette sortie. J'optais donc pour la seconde solution, le message. Avec fébrilité je tapais sur les touches, mon esprit se demandant déjà ou j'allais l'emmener.

    Ca te dirait une sortie avec moi ce soir ? Je serais en bas de chez toi dans trente minutes.


    Le message envoyé, je fourrais mon portable dans la poche de mon jean et filait dans ma chambre afin de trouver une tenue convenable à mettre. Felicity était une jeune femme élégante, je ne voulais pas la décevoir. Jetant un regard à ma pile de vêtements sales que je n'avais pas encore amené au pressing, faute de temps, je me concentrais sur mon armoire, pleine à craquer de jeans, de chemises, de chaussures, de t-shirts et de costumes de grandes marques. Je ne voulais pas à tout prix montrer de quelle classe sociale je venais, ni exhiber le luxe dans lequel je pouvais me permettre de vivre mais j'appréciais la qualité & le confort des grandes marques. D'un geste rapide, j'attrapais une chemise blanche Armani que je trouvait particulièrement belle et confortable et dont je laissais quelques boutons ouverts, pour le style. J'enfilais ensuite une veste de costume grise sur le tout, jetais un oeil dans le miroir pour voir ce que cela donnait puis j'attrapais mes clés sur ma petite table et sortis de mon appartement. En attendant l'ascenseur je réfléchissais toujours à ce que j'allais faire une fois que je serais avec elle. Un restaurant ? Il fallait voir si elle avait faim. Une sortie dans un bar ? Cela pouvait recréer l'ambiance de la dernière fois. Indécis, je saluais le gardien de l'immeuble en lui adressant un sourire et sortis du bâtiment, heureux de sentir la caresse du vent sur mon visage. D'une simple pression sur mes clés, je déverouillais les portes de ma BMW décapotable noire et montais à l'intérieur d'un saut bien entrainé.

    Après quelques minutes en plein trafic, j'arrivais devant l'immeuble ou résidait Felicity. Je fus à peine surpris de la voir en bas, devant les portes du bâtiment, regardant dans tout les sens pour voir si elle apercevait mon véhicule. Elle était resplendissante de beauté dans une robe noire scintillante et je pouvais voir même de la, le soin qu'elle avait mis à se maquiller. Je déglutis avec difficultés lorsqu'elle m'adressa un sourire rayonnant alors que je me garais devant elle en lui ouvrant la portière. Elle s'empressa de monter à l'intérieur et embrassa ma joue, ce qui me fit frissonner. Les effluves de son parfum me montèrent alors au nez, elle sentait bon, incroyablement bon. Je lui adressais un sourire avant de lui demander :

    - Ou veux-tu que je t'emmène ?

    Tout en attendant sa réponse, je remis le contact & démarrais en trombe en direction de l'Upper East Side. Il y avait beaucoup de possibilités dans ce coin-là. C'était proche du parc et en plein coeur des meilleurs restaurants et bars.
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MessageSujet: Re: La nuit est notre refuge - [Felicity] La nuit est notre refuge - [Felicity] EmptyLun 28 Déc - 7:24

    Il n'y avait que chez sa famille où Felicity pouvait partir en vacance pendant deux semaines et en revenir complètement épuisé. Londres lui avait tellement manqué ses derniers mois, elle avait sauté sur le prétexte des fêtes pour retourner dans son pays natal. Aussitôt un pied dans le manoir de ses grands parents, elle avait commencé par regretter sa décision. Tout d'abord en guise de bonjour, ses grands parents lui rappelèrent à quel point elle avait grossi depuis un an. Puis les balles et les soupers pour différentes oeuvres de charité s'en étaient suivi pendant une semaine. Elle qui avait toujours détesté ça, être forcé d'y rester, sans avoir le droit à toucher au champagne était une pure torture. Puis survenu le 26 décembre. Sa petite famille new-yorkaise, était venue la rejoindre chez ses grands parents, malheureusement (ou heureusement pour eux en fait) ils n'avaient pas pu profité du manoir très longtemps, sa grand mère eut la bonté de les chassé en pleine nuit, faisant une crise, donc seules les vielles femmes de noblesse anglaise était capable alors que quelqu'un tachait l'honneur de la famille. Bref, ce fut l'enfer, mais rien de tout ça ne surprenait vraiment Fee, après tout, sa famille restera toujours la même et grand bien leurs face, elle, elle était à New York maintenant, complètement détachée de leurs drames de vie mondaine.

    Le reste de ses vacances ne fut pas aussi catastrophique par contre, au contraire. Elle avait eu la joie de faire découvrir Londres à sa soeur, son frère et sa nièce, accompagnée de temps en temps par Callie, celle qu'elle considérait comme sa troisième soeur. Et puis, c'était justement en leurs, faisant découvrir, les joies d'un vrai pub anglais et le bonheur de leurs fish and chips, qu'elle revit Andrew.
    Elle ne le reconnut pas tout de suite, complètement emballée par la soirée qu'ils passaient et de la nuit qui s'en suivit. C'est que, le lendemain matin, qu'elle se rendit compte qu'en fait, elle n'avait pas connu le garçon la veille au soir, mais des années auparavant. Alors qu'elle se promenait encore avec sa fidèle poupée Romy. Ils étaient tellement jeunes et innocents, tout parent normal aurait poussé des "haw" et aurait trouvé l'affection qu'il avait eu un pour l'autre à ce moment-là complètement adorable. Mais pas les leurs. Doyle et Williams se détestaient depuis x générations, et les petits derniers ne devaient pas faire autrement. La rouquine eut probablement son premier chagrin d'amour quand sa mère lui interdit de jouer à nouveau avec Williams, elle avait pleuré, criez et tapez sa poupée pendant une bonne heure surement. Mais elle était tellement jeune, elle avait rapidement passé à autre chose, se contentant d'entrevoir Andrew de temps en temps dans une soirée mondaine.

    Coucher sur son grand divan blanc Felicity repensait à la fin de ses vacances en souriant pour elle-même. Combien de chance vraiment elle avait de revoir Andrew un jour et de passer d'aussi bon moment avec lui, sans leurs familles sur le dos? À peu près une sur un million, heureusement qu'elle avait toujours été une fille très chanceuse!
    Comme pour la sortir de sa rêverie, son téléphone se mit à sonner, où est-ce qu'elle l'avait lancé déjà? Se maudissant elle-même, elle mit quelques minutes à retrouver son Iphone, à sa place, sur le chargeur. Évidemment. Mais la sonnerie s’était déjà éteinte. Mais juste avant qu'elle puisse le remettre à sa place, un message entra.

    Citation :
    Ca te dirait une sortie avec moi ce soir ? Je serais en bas de chez toi dans trente minutes.

    L'Anglaise passa par une trentaine d'émotions en moins d'une seconde. Tout d'abord, son coeur s'emballa très rapidement. Elle se retient de justesse de sauter sur place en lachant des cris de gamine. - après tout, elle n'était pas tout seule, Kostos occupait toujours son appartement et elle avait encore une estime de soi - , puis elle se mit à paniquer. Trente minutes? Vraiment? Elle devait être prête en trente minutes? Elle qui mettait une heure s'habiller pour se rendre au travail, en cas de sortie du genre, elle y pensait pratiquement une demi-journée... Elle ne se donna même pas la peine de répondre au message et se mit tout de suite au travail.

    20 minutes plus tard, ce qu'elle estimait non seulement comme un record personnel, mais aussi comme un exploit qui se devait être noté chez guiness, elle était prête. Elle portait une petite robe Marc Jacobs noir, qui scintillait juste assez à la lumière, de longs bas de nylon noir, semi-transparent (on était l'hiver après tout), sa toute nouvelle paire de Manolo et un petit sac noir et or, qui donnait un peu de couleurs au tout. Elle avait réussi à donner un peu de texture à ses cheveux, très rapidement et comme elle n'avait eu aucun temps de se faire une coiffure digne de ce nom, il était tout simplement lousse dans le milieu de son dos. Rapidement, elle alla embrassé Kostos sur la joue avant de quitter, il lui faisait toujours la tête, jaloux, mais avait quand même réussie à lui souhaité bonne soirée, ce qui fesait toujours rigoler Felicity quand elle sortie de son appartement pour allez attendre en bas des escaliers.

    Elle n'attendit pas longtemps, exactement 30 minutes après le message, la BMW noire se gareront juste devant elle. Sans se faire prier (elle était gelée, hiver new-yorkais et les dernières tendances de Marc Jacobs ne font pas bon ménage) elle se glissa dans la voiture. Andrew était ... Parfait. Sérieusement, plus elle le regardait, plus elle craquait, ses petites boucles brunes et ses yeux chocolat, sérieusement, elle était sous le charme et il faut avouer que ça ne lui avait pas souvent, en plus il avait de très bons goûts vestimentaires, apparemment, ce qui était très rare pour un homme, riche qui plus est, chose qu'elle avait remarquée en faisant son boulot de styliste. Consciente de le fixer, elle rougit un peu et essaya de regarder devant elle en pensant à où elle avait envie d'aller.

    Un restaurant? Elle mourrait de faim, enfin mourir était une façon de parler, son dernier repas ne datait pas de très longtemps, seulement, elle mangeait pour trois maintenant et ça commençait à se faire voir. Un bar? Non, elle ne pouvait pas boire et cela allait attirer les doutes... Bien qu'elle n'ait aucune honte d'être enceinte, se dire future mère de jumeaux n'était peut-être pas la meilleure approche pour un premier rendez-vous. Une boite alors? Elle adorait les boites... Mais il était encore tôt pour ça et puis, ce n'était pas non plus idéal pour faire connaissance. Dur.. De toute façon, il était encore très tôt, ils avaient le temps de se décider..

    - Tu as faim? Je connais un restaurant pas trop loin, un petit restaurant italien, rien de trop chic hmm, juste quelque chose de confortable et ils font les meilleures pizzas au monde ! Ou sinon, je ne sais pas? T'as envie de aquoi, toi?


    Elle eut un tout petit éclat de rire, juste comme ça. Elle riait toujours très facilement quand elle était de bonne humeur, comme maintenant. Et puis elle imagina la tête de ses grands parents s'ils apprenaient avec qui elle sortait ce soir. HA. Cela signerait surement leurs arrêts de mort. Mais bon, depuis qu'elle était n'était pus en Angleterre, elle n'était pas à un secret prêt.

    - Donc.. Tu es dans le même groupe que mon frère? Enfin, presque frère.. C'est bizarre quand même, qu'il a fallu qu'on soit à Londres pour se rencontrer, elle eu un nouvel éclat de rire, mais avant ça, qu'est-ce qui t'as amener à New-York? Toujours voulue être une rock stars?

    Elle était curieuse et après tout, elle avait une bonne dizaine d'année à rattrapé!
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MessageSujet: Re: La nuit est notre refuge - [Felicity] La nuit est notre refuge - [Felicity] EmptyMar 29 Déc - 5:24

    Il faisait frais ce soir et je commençais à me demander si je n'aurais pas du choisir une autre voiture pour emmener une demoiselle au restaurant. L'air qui s'infiltrait dans l'habitacle était glaciale et je ne voulais pas que Felicity tombe malade, surtout que je comptais encore la revoir de nombreuses fois dans la semaine. D'un geste assuré, tout en tenant toujours le volant d'une main, je retirais ma veste et la passais autour de ses épaules, frissonnant au contact de sa peau douce avec mes doigts. Légèrement perturbé, je me concentrais sur la route afin de reprendre mes esprits. La nuit était belle et étoilée, c'était une parfaite soirée pour parler et rattraper le temps perdu.

    - Tu as faim? Je connais un restaurant pas trop loin, un petit restaurant italien, rien de trop chic hmm, juste quelque chose de confortable et ils font les meilleures pizzas au monde ! Ou sinon, je ne sais pas? T'as envie de quoi, toi?

    - Je t'emmène la ou tu as envie d'aller. Le restaurant me dit bien en plus, surtout si c'est toi qui le recommande. Il lui adressa un sourire charmeur. Il est dans quelle direction ?

    Felicity m'indiqua alors la prochaine rue tandis que je commençais déjà à freiner à l'approche d'un feu rouge. Si mes parents savaient ou je me trouvais en ce moment même ou plutôt avec qui, ils n'en seraient surement pas très heureux. Surtout mon père, comme toujours c'était lui qui créait les problèmes, ma mère quant à elle était beaucoup plus indulgente et portait plus attention au bonheur de ses enfants qu'aux convenances et anciennes querelles entre familles qui étaient des plus ridicules et insignifiantes. Heureusement qu'elle était là d'ailleurs car sans elle, j'aurais surement été étouffé par l'autorité de mon père, privé de ma liberté de penser et de me mouvoir pour le restant de ma vie. Je serais devenu son pantin, j'aurais fait tout ce qu'il aurait voulu que je fasse, j'aurais épousé la femme qu'on voulait que j'épouse, je me serais débrouiller pour un avoir un héritier et je serais mort, malheureux et avec l'impression de n'avoir jamais vécu. Quel merveilleux destin. Je ne comprenais toujours pas que de nos jours, cela soit possible de vivre ainsi, de ne pas pouvoir fréquenter les personnes que l'on voulait ou même choisir son métier, pourtant cela le semblait tout à fait possible pour mon père. D'ailleurs, c'était ce qu'il avait fait lui et je ne l'enviais sous aucun rapport, ni pour sa fortune, ni pour son parcours, sa renommée et ni pour son bonheur, qui était d'ailleurs inexistant. Je respectais en revanche énormément ma mère, elle avait du courage car elle avait toujours su soutenir mon père même dans les moments les plus difficiles, elle était toujours là, sur le front et prête à combattre. C'était elle qui portait toute la famille à bout de bras et qui nous permettait d'avoir une vie un tant soit peu normale et je l'aimais pour cela en plus de tout le reste. Je fus sortis de ma réflexion par le rire de Felicity, c'était un rire mélodieux et doux agréable à entendre.

    - Donc.. Tu es dans le même groupe que mon frère? Enfin, presque frère.. C'est bizarre quand même, qu'il a fallu qu'on soit à Londres pour se rencontrer, elle eu un nouvel éclat de rire, mais avant ça, qu'est-ce qui t'as amener à New-York? Toujours voulue être une rock stars?

    - C'était peut-être le Destin non ?, il rit de bon coeur, moi je pense que c'était ça, on ne pouvait faire autrement que de se revoir dans notre pays d'origine que nous avons tout les deux quitté. Pour ma part, c'est à cause de mon père, il veut que je reprenne les affaires de familles ce dont je n'ai aucune envie, alors le conflit est devenu un peu trop envahissant pour que je le supporte d'avantage, il lui adressa un sourire triste, et je suis venu ici afin de devenir le nouveau Mick Jagger ! Tu sais, la musique c'est ma passion, mon échappatoire, presqu'autant que la vitesse. il éclata de rire. Et toi ? Qu'est-ce qui t'amènes ici ?

    Je tournais dans la rue que m'avait indiqué Felicity quelques minutes plus tôt. Il ne me fallut pas longtemps avant de trouver une place assez spacieuse pour y garer ma BM. Avec souplesse, je descendis rapidement du véhicule et en fit le tour afin d'ouvrir la portière de Felicity.

    - Mademoiselle, dis-je en lui tendant la main afin de l'aider à descendre.
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MessageSujet: Re: La nuit est notre refuge - [Felicity] La nuit est notre refuge - [Felicity] EmptyLun 4 Jan - 7:47

    Felicity avait toujours adoré le parfum d’homme, elle trouvait que l’odeur avait quelque chose de rassurant. Un psychologue auraient sans doute beaucoup de chose à dire sur le sujet, mais en ce moment, enveloppée dans la veste d’Andrew elle n’en avait rien à faire, le parfum l’apaisait, elle resserra donc le manteau autour de ses épaules et sourie à son propriétaire, tandis qu’elle repensait aux raisons qui l’avaient poussé à déménager à New York.

      - Pour plusieurs raisons, en gros je crois que j’avais plus rien à faire à Londres, depuis que j’avais passé mes ALEVEL, je travaillais dans la boutique à ma mère et je sais pas, j’avais aucune idée de quoi faire d’autre et puis mes grands-parents, elle leva les yeux au plafond, j’en avais vraiment assez de me faire reconnaitre comme une Doyle, de toujours devoir me surveiller, de me faire demander de l’argent par des pures inconnues, puis un soir je regardais la tellly et j’ai eu un espace de flash comme quoi je devais être à New York, personne ne connait les Doyle ici, je respire mieux je crois…Elle fit une pause et éclate de rire encore une fois, Mick Jagger ein? Intéressant.


    Ils étaient arrivés aux restaurants quelques secondes plus tard à peine. Sans qu’elle ait eu le temps de bouger, Andrew avait déjà fait le tour de sa voiture pour venir lui ouvrir la portière et ils entrèrent dans le restaurant.

    C’était un endroit que la rouquine appréciait particulièrement. Au contraire de ce qu’on pourrait penser d’elle, elle détestait les restaurants chics, qui exigeaient chemise et cravate. À quoi bon? Les plats coutaient toujours un prix de fou et les portions étaient minimes. Elle préférait n'importe quelle pizza aux meilleurs des foies gras. Ce restaurant en particulier l’avait fait craquée depuis son arrivée, bien cachée dans l’Upper east side, il ne se faisait pas du tout remarquer, il était juste assez coquet pour se faire différencier des pizzerias du coin et la nourriture avait toujours été excellente (de plus, il livrait à domicile, détail indispensable pour l’Anglaise qui avait dû se servir de son four 4 fois depuis un an.)

    Comme le restaurant n’était jamais bondé, ils eurent tout de suite une place, Fee ne prit même pas la peine de regarder le menu, elle savait exactement ce qu’elle voulait, la pizza new-yorkaise napolitaine, sa préférée de tous. Elle était certaine que même ses jumeaux ne rêvaient que de ça en ce moment.

      - J’ai su que la tournée recommençait bientôt, hâte de retourner jouer les rocks stars? En tout cas, moi, j’ai hâte de voir ça!


    Elle était nerveuse, se rendant compte qu’elle ne savait pas du tout de quoi parler durant un premier rendez-vous. Ce n’était pas qu’elle n’était jamais sortie avant, elle avait eu plusieurs petits amis à Londres (donc, elle aimait plus ou moins se rappeler) et au moins un à New York, mais elle n’avait jamais été à un rendez-vous en tant que t’elle. Ça c’était toujours fait au hasard, au fil du temps, elle n’avait jamais eu à passer par là auparavant. Elle se trouvait quand même très chanceuse d'être là, surtout considérer les derniers jours qu'elle venait de passé, quand elle avait lu son message ce soir, le poids énorme qu'elle portait sur ses épaules c'était rapidement envolé.

      - Quoi que, je me plein pas que tu sois à New-York non plus, pas du tout en fait..

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