Sujet: Le début de la nuit. - PV Mar 1 Fév - 22:15
♣ J'veux que la nuit s'étende jusqu'au bout du monde. J'aime c'qui descend du ciel, j'ai besoin d'y croire T'es belle t'as des ailes légères comme l'air.
Je n'avais pas eu droit à la grasse matinée aujourd'hui. Non, j'étais même debout à 7H00 pétante pour me rendre à une séance photo. Je n'avais pas le droit d'être en retard, d'ailleurs je ne l'avais pas été. C'est rare quand je le suis. J'ai beau avoir la tête d'un emmerdeur de service je déteste être en retard. La journée s'était plutôt bien passée. Du moment qu'on agit comme un pantin, y a pas de soucis à avoir. Assis dans ma voiture, dans les embouteillages de New York je commence à perdre légèrement patience. J'ai jamais aimé attendre et encore moins sur la route. La nuit tombe déjà au dessus de la ville. Il est pas loin de 20H00 et mes nerfs sont à vifs. Ce qui n'annonçe absolument rien de bon. Respire Sitael, respire. J'inspire une longue bouffée d'air frais avant d'attraper mon portable. Je suis bloqué depuis pas loin de vingt minutes alors autant s'occuper comme on peut. Jouer au snake ? Non quand même pas, je suis désespéré mais pas à ce point. Mes doigts pianotent alors sur les touches de mon portable. L'image d'une magnifique jeune femme blonde s'empare de mes pensées. Le genre de fille fêtarde et belle à ne plus en pouvoir. Rien que d'y penser j'en bave quoi, comme les loups, mes yeux sortent presque de leu orbite. Je lui donne donc un rendez-vous dans un bar pas loin d'ici. 20H30, bon peut-être bien qu'elle est pas chez elle, qu'elle peut pas mais j'm'en fiche j'irais chez elle si je la vois pas venir. J'ai décidé que je voulais la voir donc hors de question que je me couche avant de l'avoir vu. Les caprices de petit bourge prennent toujours le dessus. Je n'y peux rien. Lorsque l'accusé de réception s'affiche sur l"écran lumineux, fou de rage je lançe le portable sur le siège passager. Enfin les choses commencent à se débloquer. Doucement la tension redescent. J'appuis comme un malade sur l'accélérateur et me gare devant un petit bar chic et sympa ouvert depuis peu. Je suis obligé de me pencher en avant et me coucher afin attraper mon mobile qui, avec les secousses est allé se nicher une place sous le siège. Une fois l'objet tant désiré attrapé je me relève, passe un coup de main dans mes cheveux afin de me recoiffer. Petit réflèxe de mannequin, enfin je mets toujours cette manie sur le dos du mannequinat pour ne pas dire que je suis accro à mon physique.
Je quitte la voiture, lève les yeux au ciel afin de fixer dame la lune qui est présente en ce soir d'hivers glacial. Un vent hivernal entreprend de venir se loger contre ma peau mais je ferme ma veste avant que celà n'arrive. Les lumières du bar se mélangent à celles d'un hôtel proche de celui-ci. D'un geste las j'ouvre la grande porte d'entrée vitrée, la chaleur de la pièce me caresse la peau. Un fin sourire se dessine sur mes lèvres. J'avance à vive allure en direction d'une table légèrement décalée des autres. Limite à l'abris des regards, je parrais associable sur le coût mais je m'en balançe. Les aigles ne volent pas avec les pigeons. Puis moi j'attends ma belle, j'vais peut-être l'attendre toute la nuit qui sait ? Quoi que non je serais devant chez elle en train de défoncer sa porte pour réussir à la voir. Bon ok j'avoue j'ai consommé de la drogue entre la fin du boulot et le temps d'arrivée jusqu'ici. J'ai même un petit sachet de cocaïne dans ma poche, sait-on jamais si Carmélia veut un rail. Ca peut toujours aider à détendre l'atmosphère. Un serveur s'approche de moi, je lui demande un verre de téquila. Ca fait longtemps que j'en ai pas bu d'ailleurs. Tandis que je paye la note et bois mon verre je vois entrer dans le bar une magnifique jeune femme. Ce sont les effets de la boisson ou quoi ? =O Mais non, mais non, je rêve pas c'est bien mon invitée qui arrive. Je suis soulagée de voir qu'elle ne m'a pas laissé en plan. Etant donné que je suis pas mal en recul par rapport aux autres je prends l'initiative de me lever pour rejoindre la belle blonde. Je lançe un regard noir à tous les types qui la fixent. Vous avez jamais vu une belle femme ou quoi ? J'ai horreur de ça. Un grand sourire prend place sur mon visage sombre. D'un geste de la main je lui montre la table. Ah bon dieu que c'est difficile, de rester zen avec une femme de ce calibre. Je la bouffe du regard, je ne peux pas m'en empêcher. Si le filet de bave pouvait couler en ce moment il serait déjà en train de mouiller mon menton. Heureusement j'ai un peu de tenue et de classe pour retenir ces faux pas. Je m'avance doucement en prenant soin de regarder qu'elle me suive et, je pousse la chaise en arrière afin de lui permettre de s'asseoir. Tandis que je me retourne pour lui faire signe de s'asseoir mes yeux s'arrêtent sur son ... décolleté. Arf elle va me prendre pour un pervers. ;_; Pour rattraper celà je lève la main pour faire venir un serveur. Il me dit qu'il arrive dans cinq minutes. J'ai horreur d'attendre, bordel de merde mais aujourd'hui il semblerait que j'ai pas le choix. J'vais pas lui dire qu'elle est ravissante parce qu'elle est tout le temps. Quoi que si, tout le monde aime les compliments.
« Carmélia ... T'es ravissante. »
Je lâche la chaise pour m'assoir sur celle juste à côté. J'attends patiemment qu'elle vienne me rejoindre. Mine rien j'ai les yeux qui pétillent. Peut-être parce que ça fait un bail que je veux un rendez-vous avec cette femme. 'Fin je sais pas une chose est sûre je sens que ce n'est que le début de la nuit. Un simple début.
Sujet: Re: Le début de la nuit. - PV Mer 2 Fév - 18:55
Le début de la nuit •• Carmélia & Sitael
Pourquoi y en aurait-il autant sinon ? Elle est en nous. Elle vient de nous. Elle est encore plus naturelle pour nous que le simple fait de respirer. Nous déclenchons des guerres. Nous faisons des sacrifices. Nous pillons, nous déchirons la chair de nos frères ? Nous remplissons de cadavres pourrissants d’immenses champs de bataille. Et tout cela pourquoi ? Pour lui montrer que nous avons retenu ses enseignements. Dieu nous a offert les tremblements de terre, les ouragans, les tornades. Il nous a offert toutes ces montagnes qui déversent sur nous des torrents de feu. Tous ces océans qui engloutissent les navires. Il nous a offert la nature, cette meurtrière au sourire fallacieux. Il nous a offert la maladie pour qu’au moment de notre agonie, nous pensions qu’il nous a dotés d’orifices uniquement pour sentir la vie s’en écouler. Il nous a offert le désir, la fureur, la cupidité et un cœur souillé pour que nous puissions répandre la violence en son honneur. Il n’existe pas d’ordre moral aussi pur que cette tempête à laquelle nous venons d’assister. D’ailleurs l’ordre moral n’existe pas. Tout se réduit à cette seule question : ma violence est-elle capable de l’emporter sur la vôtre ?
La journée avait été longue, entre les shootings, la réunion avec la directrice du magasine pour lequel j’avais fait des photos une heure avant, puis tout le reste, je n’avais pas eu une seule minute pour moi, j’attendais avec impatience le soir, car c’était le seul moment où je pouvais respirer, je rentrais chez moi complètement épuisée de cette journée simplement je n’eu pas le temps de répit que mon téléphone vibra, et mince encore un truc pour le boulot, mais non, ce fut l’image d’une bouille d’ange qui s’afficha. Sitael, mon cher Sitael, un mannequin comme moi, il avait beau être une véritable peste au masculin moi je le trouvais adorable et tellement beau. Il me donnait rendez-vous à 20h30 dans un bar, je partie me changer et me faire belle pour ce jeune homme, je pris ma voiture et partie en direction du lieu donné. Les bouchons, toujours et encore les bouchons, je me les avais pris pour rentrer et maintenant je me les reprenais, argh j’adore New York sauf ses bouchons. Je pris une autre route, plus longue mais au moins je n’aurais pas toute une file à faire. J’arrivais enfin à l’endroit où se trouvait Sitael, 20h35, ouf je n’avais pas trop de retard en espérant qu’il soit encore là. J’entrais dans le bar et demanda à un monsieur si mon rendez-vous était là puis Sitael arriva par derrière. Je le voyais lancé des regards noirs aux autres car j’étais presque la seule femme dans ce bar et donc les hommes appréciait particulièrement mon allure. Je me retournai et lui sourit, il me montra d’un geste la table où il était installé, il s’avança vers celle-ci et je le suivais, il poussa ma chaise en arrière pour que je puisse m’asseoir, ouah quelle galanterie, mais bon c’est logique pour un homme de son milieu social. Il n’hésita pas à plonger son regard dans mon décolleté, hum petit pervers quoi que je peux parler. Enfin il fit signe au serveur qui lui dit de patienter, apparemment Sitael n’aimait pas patienter mais il était en bonne compagnie. « Sitael • Carmélia ... T'es ravissante. » « Carmélia • Merci, et toi donc, tu es ravissant aussi. » Il s’assit sur la chaise d’à côté, je fini par m’asseoir, ses yeux brillaient mais les miens aussi, cela faisait un moment que j’avais envie d’être un peu seule avec lui-même s’il y avait des gens autour de nous j’avais l’impression d’être rien que lui et moi. Puis si on voulait un peu de tranquillité j’avais repéré un hôtel à côté du bar. Enfin la nuit allé être longue et magique, totalement hors du commun de nuits habituelles. Je n’osais pas lancer la conversation trouvant le silence entre nous plutôt sympa, puis je préférais que ce soit lui qui commence car si je sortais la première des mots, ça allait mal se finir – dans de bon termes évidemment – mais je n’eu pas le temps de poser mon regard sur lui pour l’observer un peu mieux que le serveur arriva. « Serveur • Vous désirez ? » « Carmélia • Hum je prendrais bien une tequila sunrise et toi Sitael ? » La tequila sunrise l’une de mes boisons préférés, ça faisait pas mal de temps que j’en avais pas bu mais ce soir je me faisais plaisir, hors de question de me priver de quoi que ce soit même du pire. Ce soir serait la nuit la plus chaude, la plus douce, la plus excitante, la plus belle, la plus longue, la plus romantique, la plus sensuelle, la plus divine, la plus majestueuse, la plus spectaculaire, la plus magique enfin bref ce soir serait une nuit sans retour. Je pouvais enfin oublier James, enfin penser à autre chose que lui alors si Sitael pouvait être celui qui me permet de plus penser à celui que mon coeur avait choisi je ferais tout mon possible pour le voir le plus de fois possible, passer presque tout mon temps avec lui puis vu notre métier commun, enfin je ferais tout mon possible pour arriver à mes fins.
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