♣ Et pour quelle raison étrange, les gens qui tiennent à leurs rêves, ça vous dérange ? Les rêves d'Elizabeth. ♥
La nuit commençait déjà à tomber, je n'avais rien fait aujourd'hui, absolument rien fait. Que dalle. J'étais resté enfermé chez moi comme un pauvre petit malheureux. Je me remettais de ma cuite du week-end. Il était pas loin de 19H30 quand une étincelle traversa mon esprit. Rester toute la journée ici n'était tout simplement pas possible. Je me lève lentement et m'approche du mirroir ou je passe une main dans mes cheveux afin de me repeigner légèrement, histoire de ressembler à quelque chose. J'attrape les clefs de ma voiture, je sais parfaitement où je veux aller et hors de question que je marche. Dans ma tête se dessine une jeune femme vachement sexy avec un sourire pétillant. Et là, d'un coup j'ai envie de la voir, je sais pas, ça se contrôle pas c'est comme une femme enceinte a une envie de fraise. J'avais envie de voir Elizabeth alors j'allais la voir. Je fixe le ciel sombre et monte dans la voiture. Les phares s'allument, le bruit du moteur gronde. En avant ma jolie. J'ai toujours eu la mauvaise manie de rouler vite et brusquement peut-être qu'avec l'âge ça va se calmer. Je suis encore jeune on peut pas m'en vouloir. Je roule à vive allure dans les rues de la ville afin d'arriver, du moins je l'espère, avant que la jeune femme ne soit rentrée chez elle. Mon regard se pose sur un magasin, un de qualité, faut l'avouer. Gucci. Ma garde robe contient pas mal de fringues de cette marque. Je me gare calmement, sors avec toujours autant de classe de ma bagnole avant de m'approcher du magasin qui vient de fermer. Manque plus qu'à attendre que la poupée se pointe.
Appuyé contre la lamborghini j'attends patiemment qu'elle sorte de cette boutique. Toujours dans l'espoir de ne pas l'avoir raté. Avoir fait ce chemin pour rien, non mais franchement y a de quoi rêver. Je fixe ma montre toutes les 5 minutes afin de regarder l'heure. Bordel de merde je pense qu'elle est déjà partie. Dans un soupir d'agacement j'entreprends de repartir heureusement mes yeux se posent sur une fine silouhette. Elizabeth. Un grand sourire charmeur se dessine sur mes lèvres. C'est qu'elle est sexy aujourd'hui, plus que les autres jours je crois. En fait je dis ça à chaques fois que je la croise donc bon. D'un pas calme je m'aproche de celle-ci et dans un derniers pas rapides me retrouve devant elle. Je la regarde de haut en bas - petite habitude que je parviens pas à perdre -. La déshabille presque du regard. *_* Je l'empêche d'avancer d'avantage en me rapprochant d'elle.
« Elizabeth. » je marque une pause pour la regarder avec un air légèrement provocateur comme elle aime tant. « Je doute que ton salaire de pauvre petite vendeuse soit exceptionel. Donc je vais être galant ... » du bout des doigts je lui enlève une mèche rebelle qui barre son doux visage. « J'te paye un verre. Y a un bar pas mal pas loin d'ici. Ok ? »
En fait je lui laisse pas le choix. Elle a pas le droit de refuser ma proposition parce que de toute façon j'vais l'embêter, la harceler jusqu'à qu'elle accepte. De quelques pas je me décale en direction de la bagnole, ouvre la portière passager et d'un geste de la main lui fais signe de venir. Le grand méchant Sitael peut devenir un agneau. Au fond j'aime bien Elizabeth, parce qu'elle rentre toujours dans mon jeu, s'énerve lorsque je la taquine et la voir énervée j'peux vous le dire c'est vachement bien. Quand elle fronçe ses sourcils, prend une voix colérique y a rien de plus grrr ... provocant. ** Puis ce rêve de devenir mannequin, c'est juste super, je la soutiens à cent pour cent, surtout qu'elle a toute ses chances.
« J'te laisse pas conduire, tu comprends bien que je préfère arriver vivant. » je lui lançe un regard taquin avant de continuer dans ma lançée. « Allez ma belle, tu veux pas venir me raconter ta journée misérablement banale ? »
Ce matin là, je me réveillai en sursaut au son strident des hurlements de mon cadran. Le matin était déjà arrivé. Je me levai péniblement et appuyai sur la touche qui fit cesser ce sont désagréable. Je m’extirpai ensuite de mes couvertures si confortable et sautillai légèrement jusqu’à mon miroir. Oulala, mon état était désastreux, mes cheveux blonds étaient en bataille et mon teint aussi blanc que le marbre, vive l’hiver, et le réveil prématuré de mon être.
Bref, je sortis silencieusement de ma chambre et filai vers ma cuisine pour engouffrai un bon petit déjeuner avant ma journée de travail. En fait, le matin je n’avais jamais vraiment le cœur à manger, peut-être était-ce parce que je venais de me réveiller, mais à chaque matin, je n’étais guère capable de n’avaler plus qu’un verre de jus d’orange et un cookie aux noix de macadams, c’était tellement bon! M’enfin, je me servis un verre de jus d’orange et un cookie que je mangeai et allai dans ma salle de bain prendre une bonne douche.
Lorsque cela fût fait, mon teint avait reprit une couleur à peu près normal, quoi qu’il restait pâle, mais bon, peu importe. Je me maquillais rapidement et séchai mes cheveux. Ils prirent un plis naturelle, mais pas pour autant moche. Ils étaient un peu onduleux, mais pas de façon échevelée. Bon je m’attarde sur des détails, je retournai ensuite dans ma chambre enfilée des vêtements, je choisis une jupe longue noire et une camisole rayée noire et blanche pour mettre en dessous. Je choisis ensuite un petit jacket en cuir noir et sélectionnai sac à main de même matière. J’y fourrai tout ce dont j’avais besoin, téléphone cellulaire, clé de maison, trousse à maquillage, portefeuilles et tous mes autres trucs de fille.
Quelques minutes plus tard, j’étais dehors à marcher dans la rue en direction d’une rue principale pour attraper un taxi. Je m’achetais un café de chez Starbuck comme je le faisais toujours pour bien commencer une journée et embarquai dans une des automobiles jaune et noire. Une fois arrivé, j’allais porter mon sac à main dans la salle des employées et revint dans la grande pièce qu’était le magasin, du moins au premier étage. Je travaillais toute la journée et servit des clients et me chargeai de fermée vers 8h. Je mourrais de faim ! Lorsque je sortis, la fraîcheur hivernale m’assaillit. Je serrai mon petit jacket de cuir qui avait bien être beau, n’était pas très chaud, pareille pour mes petits bottillons à talons hauts.
C’est alors que j’aperçu Sitael accoté sur sa Lamborghini. Je fis un sourire mi-agacé, mi-sincère et me dirigeai vers lui. Il s’approcha de moi lui aussi, et m’invita à aller boire un verre dans un bar du coin, du moins, m’invita à sa façon, je roulai les yeux, mais ne répliquai pas, après tout, cela n’aurait pas servit à grand-chose avec lui. Il m’aurait probablement agacé jusqu’à ce que j’accepte. Nous sommes donc embarqué dans sa voiture et il s’est mit au volant en me disant qu’il voulait y arriver vivant. « HEYYY!!! » m’exclamai-je en le regardant en fronçant les sourcils d’un air faussement vexé. « Et m’a journée à été parfaitement normal, et toi, tu l’as encore passé à ronfler dans ta piaule ? » lançai-je en me payant sa gueule.
J’aimais bien le taquiner aussi, j’avais amplement le droit après tout, il se le permettait bien! Je dois dire que j’ai toujours réagis promptement aux provocations, alors, je n’avais pas beaucoup de difficulté à répliquer.
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