Sujet: You wanted to play super hero and now looks Sam 3 Oct - 9:07
Cela faisait une semaine que Dominic avait reçu le message d'Isis sur son répondeur mettant fin à leur relation. Il en avait, de rage, balancer son portable contre le mur, le réduisant à l'état de débris. Son objet de travail qui lui était toujours indispensable le rendait à présent in joignable pour ses collègues de boulot mais cela lui importait peu sur l'instant. Il se sentait tellement coupable, tellement fautif de ne pas avoir su faire les efforts nécessaires pour la garder mais en même temps, il avait aussi l'impression qu'elle ne l'avait pas compris, qu'elle ne lui avait pas laissé le temps de grandir. Il était resté pendant sept jours chez lui, totalement amorphe, se fichant pas mal de ce qu'on pouvait dire de lui au bureau ou si on cherchait à le joindre de façon urgente. Il ne dormait plus, ne mangeait plus et se sentait terriblement faible. Même Tonio n'arrivait pas à lui remonter le moral, même faire du sport ou regarder un match de basket à la télé ne parvenait pas à le faire sortir de son lit. Quelques uns de ses amis étaient passé le voir mais il n'avait pas voulu les recevoir. Il avait besoin d'être seul, personne ne pouvait le comprendre.
Mais voilà, il ne pouvait pas rester toute sa vie comme cela à ruminer le passé. On lui avait toujours appris à aller de l'avant et c'est David qui lui redonna un peu de motivation alors qu'il était passé à l'appartement pour le voir. Alors ce matin, enfin vers sept heures, il s'était levé, préparé comme un jour normal sauf que son visage ne laissait guère place au doute, il n'allait pas bien du tout. Peut-être que bosser allait lui permettre d'oublier, de ne plus penser à cela. Il était arrivé au bureau comme si de rien n'était alors que les messes basses filait sur son passage. Il s'arrêta à la machine à café sans faire attention aux regards posés sur lui. Tous des faux culs de toute façon. Y'en a pas un qui va l'ouvrir pour lui dire ce qu'ils pensent de lui. Il retourna dans son bureau et alluma son PC. Une furie vint se poser devant lui, les mains sur les hanches et visiblement l'air pas contente du tout. Dominic leva à peine les yeux.
Léna - Ca va pas bien dans ta tête ? Dominic - C'est pas le moment Léna Léna - Pas le moment, tu te fous de ma gueule ? Ca fait une semaine qu'on t'as pas vu, qu'on peut pas te joindre et toi tu te pointe là comme une fleur alors que j'ai du te couvrir auprès du patron Dominic - Je suis là maintenant alors casse moi pas les couilles
C'était la première fois que Dominic parlait ainsi et encore plus à Léna. Ce qui eut effet de la calmer presque instantanément. Elle connaissait Dominic sur le bout des doigts depuis les années qu'ils faisaient équipe maintenant et elle comprit que quelque chose n'allait vraiment pas et que cela ne servait à rien de lui gueuler dessus. Elle attrapa une chaise pour se poser à ses côtés et déposa une main sur la cuisse du jeune homme. Cela n'avait qu'une connotation amicale et les deux jeunes le savaient même si les mauvaises langues ne se gêneraient pas pour relever ce détail. Elle repris la parole mais ça voix était beaucoup plus douce.
Léna - T'aurais pu prévenir au moins. J'me suis fait du souci pour toi Dominic - Désolé, j'ai plus de portable, j'l'ai explosé contre le mur. Isis est partie pour de bon cette fois Léna - J'suis vraiment désolé pour toi. J'espérais vraiment que ça marche entre vous deux. T'as l'air de beaucoup tenir à elle.
Oui, il y tenait à elle, plus qu'il ne voulait se l'avouer mais la perdre une deuxième fois alors qu'il ne s'y attendait pas du tout lui fit l'effet d'une bombe et il avait du mal à se relever.
Léna - T'as dormi un peu ? Manger quelque chose ?
A chacune de ses questions, il répondait de façon négative en hochant la tête. Il savait que ce n'était pas son genre de lui faire des leçons de morale et qu'elle s'inquiétait juste de sa santé, surtout qu'il allait certainement refusé sa dernière offre.
Léna - Tu devrais rentré chez toi, te reposer un peu, faire le point. Tu peux pas travailler dans ces conditions Dominic - Ne me dit pas que t'es comme les autres et que tu ne me comprend pas ? Si je suis là, c'est parce que j'en ai besoin. Si je reste chez moi, j'vais pas arrêter de réfléchir et c'est pas bon pour moi, j'ai besoin de me changer les idées. Ça fait une semaine que je reste chez moi et je suis parvenu à rien. Et ne me parle pas de vacances, tu sais bien qu'il y a qu'ici que je me sente bien.
Et comme toujours, il allait encore se plonger coeur et âme dans le boulot pour oublier ses problèmes de coeur sans compter que son patron allait certainement lui demander une explication. D'ailleurs, le voici qui sortait de son bureau en quatrième vitesse, sa veste à la main.
Patron - Maddox, Price avec moi, on a l'adresse du tueur à l'espadrille, on va l'arrêter Dominic - Et moi ? Patron - Vous ? Vous ? Vous ? Vous restez ici et vous vous occupez de la ligne directe. Et quand je reviens je m'occupe de votre cas, vous allez vous retrouvez à la paperasse en moins de temps qu'il faut pour dire ouf Dominic - Vous pouvez pas me faire cela, c'est moi qui ait mené cette enquête Patron - Pas vous faire cela ? Vous vous êtes inquiétez de cette enquête pendant ces sept jours où vous êtes partis chez votre oncle sans prévenir personne ? Alors vous restez là Dominic - Certainement pas. Laissez moi venir et après vous pourrez m'envoyer où bon vous semble Patron - Vous faites chier Spacey. Et pas de conneries sinon c'est moi qui aurait votre peau
Il n'avait pas eu le choix, il savait très bien que s'il autorisait pas Dominic a venir avec eux, celui-ci aurait pris sa bagnole pour les suivre et voilà comment ils se retrouvaient devant la maison d'un psychopathe qu'ils recherchaient depuis des semaines et qui s'en prenaient aux enfants. Dominic devaient rester dans la camionnette en attendant que les autres agents face leur boulot mais comme d'habitude, il n'en fit qu'à sa tête. Il attendit que son patron ait le dos tourné pour filer en direction de la maison. Quelques minutes plus tard, il se glissait par une fenêtre, arme à la main. Il se retrouva juste dans le dos du meurtrier qui tenait un enfant en otage devant les autres agents du FBI. Il aurait largement pu lui tirer dessus sans aucune chance de blesser l'enfant et ainsi tout aurait été terminé mais il avait un peu la tête en vrac, les idées en vrac et plus vraiment la lucidité.
Dominic - Et du con ?
Tout se passa ensuite très vite. L'homme se retourna pour faire face à Dominic et dégaina son arme pour tirer sur le jeune Spacey. La balle vint se loger juste à côté du coeur tandis que le jeune métisse tomba sur le sol dans un grand fracas. Maddox tira sur le psychopathe et s'occupa de lui passer les menottes et de libérer l'enfant tandis que Léna couru vers Dominic et s'agenouilla à ses côtés.
Léna - Dom, Dom ? Ca va ? Dominic - Vous l'avez arrêtez ? Léna - Oui, t'inquiète pas, il est sous contrôle. Dominic - J'ai fait le con encore ? Léna - Comme toujours Dominic - Désolé Léna - De quoi ? T'inquiète, l'ambulance va arriver, ils vont te sortir de là. Hein ? Non, ferme pas les yeux, reste avec moi. Dom ?
Dominic n'avait plus la force de lutter et il se laissa lentement sombrer
Léna - Dom, Dom ? Putain qu'est ce qu'elle fout l'ambulance ? T'inquiète Dom, j'suis là, tu va t'en sortir, courage mon grand
Et voilà comment Dominic s'était retrouvé à l'hôpital. Pendant vingt-quatre heures, il avait lutter entre la vie et la mort, subi deux opérations avant de se réveiller dans une chambre d'hosto, Léna à ses côtés. Il lui demanda simplement de prévenir ses amis avec un mot sur FB. Il était passé vraiment tout près de la mort et avait envie de les voir. Il était à présent seul dans sa chambre, encore bien assez mal en point mais vivant. Il était faible avec des appareils de partout mais il respirait et c'était le principal.
Sujet: Re: You wanted to play super hero and now looks Ven 9 Oct - 15:29
Toutes la semaine, Antonio avait dû se rendre ici et là, pour des défilés, des interviews. Non, il n'était pas connu. Pas autant que certaines célébrités, il avait son petit groupe de fan. Mais, heureusement pour lui, il n'avait pas ces paparazis qui lui couraient après, qui l'harcelait. Qui fouinait dans son intimité. Le manequinat, était pour lui, juste un moyen de gagner de l'argent. Assez pour vivre. Il avait encore son métier de serveur. Jamais il ne voudrait passer sa vie à faire des photos, des pubs, des défilés. On lui avait proposer une séance photo. Il l'a fait. Depuis, il sait que ça rapporte beaucoup, et qu'il rencontre de très belles femmes. Voilà pourquoi il continue. Sinon, il aurait arrêté après la première séance. M'enfin. Il n'avait pas arrêté de bouger tous les jours. Tandis que son colocataire était dans sa chambre, et ne sortait pas de celle-ci. Alors que d'habitude. Ce dernier, était à peine à l'appart. Suite à sa rupture avec Isis. Dominic avait à peine quitté sa chambre et pas du tout la maison. Le jeune Delgado avait été inquiet et avait essayé de faire quelque chose. Mais rien ne marchait. Il avait finis, par le laisser tranquille. Se disant qu'il sortirait bien tôt ou tard de sa chambre. Après tout. Il avait un travail, des amis, de la famille. Il n'abandonnerait pas longtemps ce monde là.
Il y a trois jours environ. Antonio s'était levé dans ses heures habituelles. Il se préparait pour se rendre à un rendez-vous avec son agent. Il avait entendu du bruit avant son réveil. Il s'était demander ce qu'il se passait, mais n'avait pas eu la force et l'envie d'y jeter un coup d'oeil. Se rendormant et profitant de son sommeil à fond. C'est avant de quitté l'appartement, qu'il s'était rendu à la chambre de son colocataire, pour voir s'il n'avait pas besoin de quelque chose. Il toqua, ouvrit la porte. Et fut surpris de ne pas voir Dominic dans sa chambre. Il s'était demandé ou son ami avait bien pu passé. Il s'était dit, au final, qu'il avait dû reprendre du poil de la bête, et aller au bureau. C'était une bonne nouvelle. La journée commençait bien. Il s'était rendu à son rendez-vous. Son agent lui avait annoncer, qu'il allait signer avec une grande marque des Etats-Unis. Ce qui leur rapporterait, à tous les deux, gros, très gros. De l'argent. Antonio en avait besoin. Pour lui, l'argent ne faisait pas le bonheur, il avait toujours vécu sans. Mais à New-York. Il était obligé d'en avoir, s'il voulait vivre dans la normal. Alors, il prenait toutes les occasions qui s'offraient à lui. Comme ce contrat là. Il devait faire des séances, quelques jours plus tard. Il avait été ensuite, faire du surf, même si le temps n'était pas vraiment aux beaux jours, accompgné de son chien qu'il ne pouvait pas tellement garder à l'appartement. Dominic ne le désirait pas tellement. Ils en avaient parlé une fois. Depuis, Antonio pensait mettre la conversation sur le tapis à nouveaux. En attendant, ce dernier “logeait” chez Sonia, la cousine à Antonio.
En fin de journée. Antonio arrêta sa journée surf, et se rendit vers sa voiture. Il y pris son portable et vit qu'il avait un appel d'un numéro qu'il ne connaissait pas. Il fit le rapelle automatique et tomba sur Lena. La collègue de Dom. Il fut surpris et choquer de ce qu'elle lui annonça. Le jeune agent du FBI s'était fait tiré dessus. Ca avait l'air plutôt grave. Et il était dans le coma. Antonio ne prit pas la peine de se rendre à l'appartement pour se changer. Il alla directement à l'hôpital voir son ami. Il y passa quelques heures, puis rentra chez lui. C'est deux jours plus tard. Plusieurs heures à attendre dans la chambre. Que Antonio appris la nouvelle que Dominic était enfin réveillé. Il se rendit immédiatement à l'hôpital pour voir son ami. Il savait exactement ou se trouvait la chambre du comateux. Il toqua à la porte pour attiré l'attention de Dominic qui avait les yeux fermer. Ne sachant pas bien, si c'était exprès, ou s'il dormait “déjà”. Son colocataire tourna la tête vers lui. Antonio sourit. Il était content de savoir qu'il allait mieux.
Tu m'as dais une de ces peurs Spacey!
Il sourit de nouveau. Tandis qu'il s'approche du lit du jeune agent d'FBI. Qui avait l'air plutôt fatigué.
Sujet: Re: You wanted to play super hero and now looks Lun 12 Oct - 10:32
On dit qu'un accident de la sorte où l'on passe tout près de la mort vous change à jamais. Dominic était encore un peu trop dans le coltard pour s'en rendre compte mais il avait conscience qu'il aurait pu mourir et ainsi finir sa vie en ayant le regret de ne l'avoir jamais commencé. Il avait l'impression de sortir d'un long cauchemar et il ne se souvenait pas de tout. D'ailleurs, même les conditions de l'accident lui avait semblé un peu vague. Ce n'est qu'en voyant l'inquiétude sur le visage de Léna lorsqu'il avait ouvert les yeux qu'il avait compris. Il avait tenté de lui sourire doucement, de se redresser mais la douleur dans sa poitrine lui fit terriblement mal. Il avait une perfusion dans le bras, un énorme pansement au niveau du coeur et il mit plusieurs minutes avant de s'habituer à la lumière. Voir une visage aussi familier que celui de la demoiselle lui fit chaud au coeur et il lui demanda en détail ce qui s'était passé. au fur et à mesure qu'elle lui expliquait, des images lui revenait en face, comme l'arme pointer sur lui, le regard de ses collègues, l'envie de se laisser partir. Oui, il avait penser ne jamais revenir mais il était là aujourd'hui, bien vivant et il ne le regrettait pas. Il avait encore tellement de choses à faire qu'il se serait senti malheureux de devoir rejoindre le royaume des morts.
Il chargea alors la demoiselle de prévenir ses amis en laissant un message sur facebook et d'appeler personnellement Antonio pour lui dire qu'il s'était réveillé. En effet, son colocataire se faisait du souci depuis qu'il avait appris de la bouche de Léna, l'accident et il passait régulièrement à l'hôpital pour voir si l'état de Dominic évoluait. Il lui devait bien cela. Et puis, c'est lui qui avait été là pour lui remonter un peu le moral, pour s'occuper de lui alors qu'il était au fond du trou. C'est drôle comme certains moments de la vie change les relations que vous avez avec certaines personnes. Avant sa discussion avec Antonio à propos d'Isis, Dominic le considérait simplement comme un pote qui tenait de le faire sortir un peu plus et qu'il croisait de temps à autre. Maintenant, il le considère comme un ami, un ami qui doit s'inquiéter pour lui et qu'il se doit de rassurer au plus vite. La jeune Price était sorti passer le coup de fil à l'extérieur de l'hôpital tandis que les médecins étaient passé le voir pour faire quelques examens, s'assurer que tout allait bien. Affirmatif. Le seul truc, c'est que Dominic allait devoir prendre des médicaments pour calmer la douleur un peu trop présente mais surtout éviter de bouger pendant une semaine. Suivant l'évolution de sa blessure, il pourrait alors rentrer chez lui ou au contraire, rester encore quelques jours en observation. La barbe pour ce jeune homme qui ne supporte pas de rester sans rien fait, qui a besoin de faire du sport et qui a horreur de passer ses journées devant la télé. Là, il n'aurait pas le choix en espérant que ses amis passent le voir souvent, ça lui ferait un peu de diversion.
Léna remonta le voir pour lui dire qu'Antonio allait passer rapidement et qu'elle devait retourner au boulot pour rassurer les collègues. Elle lui promis de repasser dans l'après-midi et l'embrassa sur le front avant de partir. Dominic se sentait terriblement faible et il n'avait qu'une envie, dormir. Il ferma les yeux, prêt à sombrer lorsqu'on frappa à la porte. Il tourna sa tête dans la direction et aperçu le jeune Delgado. Il lui adressa un sourire et l'invita à entrer.
Antonio - Tu m'as fais une de ces peurs Spacey! Dominic - Désolé. Mais tu étais au courant de mon accident ?
En effet, Léna ne lui avait pas dit qu'Antonio était passer plusieurs fois à l'hôpital pendant son coma et qu'elle l'avait prévenu tout de suite après l'accident. Léna n'était pas très proche des autres amis de Dominic mais elle avait rencontré plusieurs fois le brésilien et elle avait son numéro. Aussi, elle l'avait joint le plus vite possible pour le mettre au courant de la situation. Mais toujours un peu dans le brouillard et n'ayant pas bien eu le temps de parler avec Léna, la jeune femme avait oublié de lui dire cela. D'ailleurs Antonio avait été le seul à être au courant avant le message sur facebook. Léna ne voulant pas affoler tout le monde lui avait demander de garder le silence.
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