Sujet: Même pas peur! [pv Aurlanne] Lun 31 Aoû - 22:36
Ce qui rend les amitiés indissolubles et double leur charme, est un sentiment qui manque à l'amour, la certitude. Honoré de Balzac
Il devait être dans les environs de vingt-deux heures du soir quand Aurlanne et Devon arrivèrent chez ce dernier. Il vivait dans une jolie maison à Brooklyn, un quartier plutôt tranquille et malheureusement, il y vivait toujours avec sa mère, étant donné qu’il avait vingt ans, c’était encore un peu logique et avait ses études en plus. Le jeune homme faisait des études en psycholigie, c’était ce qui l’avait toujours passionné, comprendre l’état d’esprit des gens, les analysés, c’était fou ce que l’être humain pouvait être compliqué par moment. Et le jeune Lauthner voulait apprendre à les connaître. Tous, un par un, il avait même déjà hâte de finir ses études pour commencer à travailler. D’ailleurs il commençait déjà à analyser ses amis, du genre Peter et Ever, bon d’accords c’étaient deux cas très spéciale fallait le dire mais tout de même, il aimait connaître leur opinion, leur mauvais ou bon jour, leurs pensées ect. Mais ce n’était pas tout, il y avait Sun, Eden, Nick, Jules et pleins d’autres encore ! Il avait des amis tellement différents les uns des autres, qu’il avait de quoi analyser. Bref !
La jeune Lawrens et le jeune Lauthner, s’étaient donné rendez-vous quelques heures plutôt dans un petit restau’ à la mode mais dans les moyens du jeune homme tout de même. Luka était chez la meilleure amie à Aurlanne ou il ne savait plus ou, il n’avait pas tout compris étant donné que la jeune maman était arrivée d’abord avec une demie heure de retard et lui avait tout raconté d’un trait. Et Dev’ avait pu comprendre que quelques mots par-ci et par-là. Du genre « Luka », « Isis », « Voiture », « Panne », « beau mâle », « Oh mon dieu » bref ! Vous voyez un peu près le genre ? Bah voilà ! Il lui fit juste un sourire, la bise, bah oui même ça elle avait oublié tellement elle avait été pressée de tout lui raconter. Ils prirent ensuite place à leur table puis le dîner se passa plus tranquillement. Tous les deux pouvaient se confier l’un à l’autre n’importe quand, n’importe ou, à n’importe quelle heure de la journée ou même nuit. L’endroit où ils s’étaient connus n’étaient pas tellement un lieu de rencontre habituelle ou on s’attends à tomber sur quelq’un de super amicale et avoir tout de suite une conversation, non, ils s’étaient rencontré à l’hôpital alors qu’ils se passaient quelque chose dans leur vie, et ce soir-là, Aurlanne avait toujours son fils et Devon venait de perdre son père. Ils s’étaient passé quelque chose entre eux et ce quelque chose n’était jamais partie. Depuis, ils se voient dès qu’ils le peuvent. Soit ! Après ce dîner, ils se rendirent donc chez Devon a peids pour que ce dernier prennent sa voiture et ammène la jolie brune chercher son fils et la déposer ensuite chez elle, il ne tenait à le faire, ne voulant pas la laisser prendre un taxi. Bah quoi ?
Sortant les clés de la maison de sa poche, il s’approcha de la porte et l’ouvrit, sa mère n’était pas là, elle était allé dormir chez sa soeur histoire de se faire une soirée entre filles, oui même à cet âge-là, ça existait encore, hum soit ! Il ouvrit donc la porte et laissa d’abord entré la jeune femme avant de la suivre à l’intérieur. Juste avant d’allumer la lumière, ils entendèrent du bruit venant de l’étages au dessus, les deux chats de sa mère se précipitèrent à l’extérieur de la maison tandis que le chien de Devon commença a aboyer. Se demandant ce qu’il se passe, il fronça les sourcils, puis pu voir que la vitre de la fenêtre à côté de la porte était brisée. Il regarda Aurlanne un moment, puis s’empara de la basse de baseball qui se trouvait à côté de l’entrée, comme dans toutes les maisons, il y en avait une pour faire jolie... Soit ! Il n’était pas vraiment le genre à avoir peur de tout, et était même plutôt courageux, mais bon, quand il y a des combrioleurs dans la maison... c’est toujours chaud. Il se tourna vers Aurlanne mettant sa main devant sa bouche... puis monta doucement les escaliers, il se rapprocha de l’endroit ou se trouvait le bruit, quand dans la chambre à côté un autre bruit survint ce qui le fit sursauter et même crier. Hum. Il se tourna vers la jeune femme avec un petit sourire.
Sujet: Re: Même pas peur! [pv Aurlanne] Mer 23 Sep - 15:47
« Tu vas pas me croire, Devon ! Je suis vraiment, vraiment, vraiment désolée ! Pourtant, j’étais certaine d’être à l’heure, je te promets. J’ai déposé Luka chez Isis qui s’était gentiment proposée de le garder pour la soirée… Elle sait que j’ai besoin de voir du monde en ce moment. Du coup, elle veut bien garder Luka avec elle et ça me permet de sortir davantage sans être bloquée. Enfin, j’ai pas envie que tu crois que mon fils représente un obstacle pour vivre pleinement. Là, je m’égare, nan ? Donc j’en étais où ? Ah oui, c’est bon ! Je te disais, je le dépose chez elle. Je reprends ma voiture pour venir te rejoindre… Et là, la panne ! Tu sais à quel point, je ne suis pas douée en mécanique ? Je voulais t’appeler pour que tu viennes me chercher et c’est à ce moment là qu’un jeune homme, genre 25 ans, légèrement métrosexuel mais pas trop… Le juste milieu pour garder son côté viril, brun, entre 1 mètre 80 et 85, yeux verts, petite fossette au menton ; vient me parler pour savoir si j’avais besoin d’aide. Quelle coïncidence ! En plus d’avoir un physique avantageux, il était serviable ! Que demandez de plus… Bref, il m’aide. C’était beau à voir, je t’assure… Et à la fin, je lui demande comment je peux le remercier. Il me répond en acceptant de boire un verre avec lui. Je pouvais pas, j’avais rendez-vous avec toi. Du coup, il me donne son numéro de téléphone en voulant le mien et je vois quoi ? Une bague ! A son annulaire si tu vois ce que je veux dire ! C’était trop beau pour que ça soit vrai… Bref, je lui ai donné un faux numéro et je suis venue te rejoindre. J’avoue qu’il était mignon… Mais casé ! » Reprenant à peine son souffle au cours de son explication interminable, Aurlanne finit par se calmer en reportant son attention sur Devon avec un grand sourire aux lèvres comme si la situation était tout à fait naturelle. « Au fait, bonsoir toi ! ça me fait plaisir de passer toute une soirée avec toi… Rien que tous les deux. »
La soirée pouvait réellement commencée. Ces derniers jours avaient été relativement éprouvants pour la jeune italienne. Malgré le manque éprouvé depuis sa dispute avec Sven, Aurlanne conservait sa bonne humeur si communicative et tentait par tous les moyens de dissimuler son mal être. Son comportement était assez « excentrique », ses mimiques et autres expressions du visage bien caractéristiques et la malice dans son regard, toujours aussi présente. Cette attitude n’était qu’un leurre pour tromper son entourage et elle-même. Elle se persuadait que tout allait bien.
Passer une soirée en compagnie de Devon avait toujours eu un effet bénéfique chez la chroniqueuse. Ils pouvaient parler d’absolument tout sans le moindre sujet tabou… Du moins, c’était ce qu’elle pensait. Il fallait bien avouer qu’être au sein du même groupe pouvait avoir des avantages comme des inconvénients. Si un fait se déroulait dans la vie d’un des membres du groupe, vous pouvez être certains que le restant de la « bande » était au courant dans la journée. Après tout, c’était comme une petite famille souhaitant se protéger et s’inquiétant pour l’autre. Alors comment aborder tous les sujets sans craindre que ça finisse par se savoir ?
Aurlanne avait une confiance aveugle en Devon. Pourtant, elle n’avait pas abordé le « conflit » qui l’opposait à Sven. C’était sûrement trop tôt pour pouvoir en parler et rester relativement objective. Le diner au restaurant lui avait fait un bien fou. Pendant l’espace de quelques heures, elle pensait à tout autre chose et ne se torturait plus l’esprit. L’instant était parfait, la jeune mère ne pouvait espérer mieux. Devon avait les bons mots et la bonne attitude pour passer un excellent moment et Aurlanne se sentait parfaitement à son aise à ses côtés. D’ailleurs, elle aurait souhaité arrêter le temps pour pouvoir davantage en profiter.
La soirée allait se poursuivre chez le jeune étudiant à Brooklyn. Alors que Devon s’emparait des clés pour ouvrir la porte d’entrée, Aurlanne en profita pour le remercier du moment passé auprès de lui. Elle se sentait totalement sereine. Son apaisement ne fut que de courte durée en entendant le bruit à l’étage. Paniquée, elle regarda les chats quittés la demeure avant de porter son attention sur Devon. Réflexe oblige, la jeune Lawrens s’approcha immédiatement de lui. Il déposa sa main sur la bouche de la brunette pour l’empêcher de crier. Les battements de son cœur s’accélèrent surtout à la vue de la fenêtre brisée. Devon s’aventura en commençant à monter les escaliers, ce qui n’était pas du goût d’Aurlanne qui ne souhaitait pas les voir en face d’éventuels cambrioleurs. En chuchotant, elle saisit l’avant bras de Devon.
« S’il te plait, ne fais pas ça ! Devon… Devon, s’il te plait ! C’est pas prudent, on peut appeler les flics. »
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