« J’espère que c’est une blague Lola…  T’avais vraiment personne d’autre à appeler ? » « Allez, s’il te plait, fais ça pour moi, c’est qu’une soirée… » « … ok ok, I’ll do it. » Sa cousine ne cessa de la remercier, avant qu’Azylis ne finisse par raccrocher. Bon, et bien, ça ne serait pas une tranquille petite soirée entre elle, Zeus –son chat- et un magnifique solo de Tchaïkovski. Elle se disait que ce n’était que pour une soirée… Bon, ok, la grippe ne durait pas qu’une soirée, mais la jeune Sadovski tentait de se persuader que Lola trouverait une solution si ça s’éternisait. Il était hors de question qu’elle joue les serveuses de remplacement pendant une semaine. Elle avait aussi un boulot, que beaucoup ne prenaient peut-être pas au sérieux, mais ça lui demandait tout de même du temps, et de l’énergie. Et puis, surtout, sa boutique n’allait pas se maintenir toute seule !

La boxe l’avait épuisé, mais elle se devait d’être en forme quand même ce soir. Après tout, elle devait assurer le service de sa cousine au Dream, un night-club de l’Upper East Side. Elle y avait mis les pieds, une ou deux fois, mais elle restait une adepte des soirées chez les particuliers… C’était sans doute une vieille habitude de son ancien boulot. C’est en taxi que la jeune Ukrainienne traversa les différents quartiers qui séparaient sa demeure de son lieu de travail d’un soir. Se rendre du sud de Brooklyn jusqu’à ce quartier de Manhattan n’était pas des plus rapides. Les taxis encombraient les rues. Heureusement, pour une fois, elle avait décidé de s’y prendre à l’avance pour ne pas arriver en retard.
Une fois arrivée, elle se présenta devant un vigile qui lui indiqua le chemin à suivre pour trouver son boss de la soirée, qui lui donnerait quelques directives. Elle aperçut un homme de taille moyenne, elle décida alors de s’approcher sans savoir de qui il s’agissait en réalité. « Hum excusez moi ? » commença-t-elle pour qu’il lui prête attention. En règle générale, elle n’avait pas franchement besoin de faire grand-chose pour l’attirer à elle. Le regard des hommes se posaient naturellement sur sa délicate silhouette. « Bonsoir, je suis Azylis, la cousine de Lola. » enchaina-t-elle avant de restée bouche bée face à son patron de la soirée. William. Autrement dit, l’un de ses coups d’un soir… Ca risquait d’être amusant.

« Sookie je m’occupe de celui-là » annonça William en prenant un des deux plateaux qu’elle portait. «  Courage ma belle, Lola va pas tarder à arrivé, tu gère. »  Il servit les verres à une table composée que de femmes qui furent ravis que le charmant patron vienne les servir en personne. Elles le furent moins d’apprendre que son cœur était prit mais elles ne lui en tenu par rigueur et laissèrent un bon pourboire sur la table avec un «  Votre copine à bien de la chance. » au passage. Oui elles avaient raison ! « Hum excusez-moi ? Bonsoir, je suis Azylis, la cousine de Lola. » William se retourna. «  William. » « Euh oui, c’est moi. » répondit-il à la jeune femme qu’il ne reconnu pas. Sur le coup il ne comprenait pas bien où elle voulait en venir et pourquoi elle disait son prénom de cette façon. «  Et tu es Azylis la cousine de Lola. Je sais. Tu viens de le dire. » Rajouta-t-il attendant d’en savoir plus, car il devait sûrement il y avoir plus sinon elle n’aurait pas dit son prénom comme si elle s’était trouvé devant son idole ou un truc comme ça. Bon il était beau gosse, ça pouvait expliquait qu’elle soit resté bouche bée devant lui, on ne pouvait pas lui en vouloir, la pauvre petite ne devait se retrouver tout les jours devant un dieu vivant et c’est vrai que quand on n’était pas habitué ça pouvait impressionner. Mais quand même. «  Azylis... Azylis... » Il répéta son prénom plus pour lui même qu’autre chose parce qu’en fait, il lui disait quelque chose. Il n’était pas hyper répandu comme prénom pourtant mais il avait l’impression de l’avoir déjà entendu. C’est alors que l’ampoule s’alluma dans sa tête. «  Oh ! Tu es Azylis. LA Azylis ! Celle avec qui j’ai... »... couché ! lui dit-il avant de lui adresser un grand sourire hypocrite lèvre fermer, se maudissant de dire les choses aussitôt qu’il les penser. Azylis... S’ayez il s’en souvenait ! Ils devaient avoir dans les 20 ans et ils étaient invités à la même fête et ils s’étaient éclipsés dans la chambre de l’étage. Le faire alors qu’il y avait du monde en bas qui aurait pût s’étonner de leur absence avait eut de quoi excité William... «  La cousine de Lola ! Azylis la cousine de Lola ! Et JUSTE la cousine de Lola ! Rien de plus ! » Reprit en essayant de garder bonne figure parce que bien évidemment après cette nuit il ne l’avait jamais rappelé, comme toute les autres. «  Qu’est-ce tu voulais cousine de Lola ? Elle est où d’ailleurs Lola ? Sookie est débordé ce soir. »

« Euh oui, c’est moi.  Et tu es Azylis la cousine de Lola. Je sais. Tu viens de le dire. » La jeune Ukrainienne ne put s’empêcher de hausser un sourcil. Elle n’aimait pas franchement cet espèce de ton condescendant qu’il employait. Si ça continuait comme ça toute la soirée, sa cousine pouvait bien se mettre son remplacement, là où elle le pensait. William avait visiblement quelques problèmes de mémoire… Mais elle ne lui en tenait pas rigueur. Elle se foutait qu’ils se souviennent de leur nuit d’ébats ou non. Elle se doutait qu’elle était loin d’être la seule avec qui il avait passé ce genre de nuit. Le genre de nuit qui ne compte que pour le plaisir qu’il en retirait, et non pas pour une quelconque importance sentimentale. Et ça tombait bien, puisqu’elle  même agissait de la sorte. Du moins, quand Alec Carter n’entrait pas dans l’équation. «  Azylis... Azylis... » Il répétait son prénom comme si quelque chose lui revenait, comme si un semblant de souvenir repointait le bout de son nez. Après tout, son prénom –à vrai dire, son deuxième prénom, puisque le premier était Yelena, sur lequel elle avait fait une croix en quittant l’Ukraine- était extrêmement rare, et sans doute pas facile à oublier. «  Oh ! Tu es Azylis. LA Azylis ! Celle avec qui j’ai... » Et bah voilà. « Bingo ! » lança-t-elle avec un sourire quelque peu forcé pour répondre à son sourire hypocrite. Elle ne voyait pas où était le soucis. Ils étaient jeunes, ils s’étaient amusés, il n’y avait rien d’autre à dire. Il ne fallait pas non plus qu’il s’imagine qu’elle avait attendu de quelconques nouvelles de sa part. Elle avait vraiment pris son pied à cette soirée-là, et était passée à autre chose, fin de l’histoire. «  La cousine de Lola ! Azylis la cousine de Lola ! Et JUSTE la cousine de Lola ! Rien de plus ! » « Ouais ça va… Faut t’en remettre. » finit-elle par dire quelque peu sarcastique. « Quoi ? Je suis la première que tu recroises ? » demanda-t-elle avec un sourire en coin, amusée. Par première elle entendait ‘premier coup d’un soir sur lequel tu retombes par hasard ?’. «  Qu’est-ce tu voulais cousine de Lola ? Elle est où d’ailleurs Lola ? Sookie est débordé ce soir. » Azylis leva les yeux au ciel. Elle allait tuer sa cousine. Elle pensait que Lola avait au moins eu la décence de prévenir son patron, de un sur sa ‘maladie’ et de deux, sur le fait qu’elle envoyait sa cousine pour la remplacer. « Et moi qui croyais qu’elle t’avait prévenue. Elle est malade ! Et elle m’a envoyé pour la remplacer. Ce soir. » Elle se retint de ne pas ajouter ‘et seulement ce soir’.

« Ouais ça va… Faut t’en remettre. » Lui lança-t-elle d’une façon qui surprit William Waw ! C’était lui ou elle l’agressait presque ? Sérieux il pouvait ses ongles de sauvage jaune lui griffer le bras. Aïe ! Il n’avait rien fait pour mériter un tel sort. Ils n’avaient pas dût parler beaucoup le soir ou ils avaient couché ensemble ou alors il avait beaucoup bu ! Parce que sinon c’était Will avait du mal à comprendre comment ils avaient fait pour s’entendre. Quoi que, le sexe met souvent tout le monde d’accord. .  « Quoi ? Je suis la première que tu recroises ? » «  Noooon ! Bien sûr que non ! Je les appelle tout les jours. Des fois même on boit un café et on reparle ensemble de ce soir qu’elles aimeraient bien oublier. C’est hyper sympa. » Dit-il avec son habituelle ironie. Bien sûr qu’il n’avait pas pour habitude de recroiser ses coucheries d’un soir ! Sinon ça ne s’appellerait pas «  coucherie d’un soir » mais «  ex petite amie a durée réduite » ou un autre truc du genre.  Il se renseigna ensuite sur la raison de la présence d’Azylis ici. C’est pas qu’il s’ennuyait ou qu’il était contre passer la nuit à discuter avec elle d’un sujet qui ne l’intéressé que moyennement mais... un peu quand même ! « Et moi qui croyais qu’elle t’avait prévenue. Elle est malade ! Et elle m’a envoyé pour la remplacer. Ce soir. » Et merde ! Telle fût la pensée de William. «  Bon écoute. » dit-il avant de pousser un soupir. «  Il semble évident que tu n’a pas envie d’être là et que moi par contre j’ai besoin d’une serveuse, une sympa et qui n’aura pas envie de m’écorcher vif avec son regard pour ensuite découpé mon corps en morceau et le donné à des hyènes enragé donc... Et si on oubliait cette histoire de... toi et moi ? Dans l’intérêt de chacun. »

«  Noooon ! Bien sûr que non ! Je les appelle tout les jours. Des fois même on boit un café et on reparle ensemble de ce soir qu’elles aimeraient bien oublier. C’est hyper sympa. » La jeune femme arqua un sourcil. Il avait douze ans ou quoi ? Ca ne lui arrivait jamais de tomber sur ses coups d’un soir par hasard ? Ok, New York était une grande ville, mais on y croisait souvent les gens que l’on connaissait d’Adam et Eve. Après tout, si on les avait rencontré une fois, il y avait de fortes chances que ça recommence, puisque mêmes habitudes et/ou fréquentations des mêmes lieux. Elle se doutait bien qu’il ne revoyait pas ses plans d’un soir autour d’un verre juste pour évoquer un pseudo plaisir mutuel. Fallait pas être débile non plus… « Et en plus il est drôle… Ca promet. » Azylis avait une mémoire photographique, c’est pourquoi elle se rappelait sans peine le visage de William, mais de là à se souvenir des détails de la soirée, il y avait une sacrée marge.   «  Bon écoute. » dit-il avant de pousser un soupir. « Il semble évident que tu n’a pas envie d’être là et que moi par contre j’ai besoin d’une serveuse, une sympa et qui n’aura pas envie de m’écorcher vif avec son regard pour ensuite découpé mon corps en morceau et le donné à des hyènes enragé donc... Et si on oubliait cette histoire de... toi et moi ? Dans l’intérêt de chacun. »  La jeune Ukrainienne ne put s’empêcher de réprimer un rire, mais elle reprit son sérieux dans les quelques secondes qui suivirent. « Ok Don Juan, je vais mettre les choses au clair… Notre ‘histoire’, il n’y a pas de quoi en avoir honte, ça arrive souvent… aux grandes personnes ! » lança-t-elle avec une légère ironie. « Et les recroiser PAR HASARD, ça fait partie du jeu, mais je te pensais assez adulte pour passer outre, moi perso c’est le cas, mais ça a l’air carrément awkward pour toi… Et pour ton info, j’ai pas  envie de t’écorcher vif, alors te monte pas la tête. Mes plans culs, je sais les gérer quand je les croise à l’improviste, parce que j’ai pas non plus l’habitude de prendre un joli petit café avec eux. » conclu-t-elle avec un sourire. « J’ai promis à ma cousine que je la sortirai de la merde pour la soirée, toi visiblement t’as besoin de moi… Et crois-moi, les relations avec la clientèle, j’ai déjà donné, donc le côté sympa, souriant, avenant du métier, je connais, t’as pas à t’en faire. » Oui bon, certes, elle n’avait pas fait de serveuse son métier, mais son ancien job était bel et bien de satisfaire toutes les demandes des clients, même si elle savait pertinemment qu’elle n’aurait pas des demandes du genre ce soir.  

 « Ok Don Juan, je vais mettre les choses au clair… Notre ‘histoire’, il n’y a pas de quoi en avoir honte, ça arrive souvent… aux grandes personnes ! [...] » William était souvent ironique, voir tout le temps. S’il adorait pratiquer ce genre de discours, il détester toutefois qu’on fasse de même quand on s’adressait à lui. Elle le prenait pour un débile ou quoi ?! Elle s’assumait et n’avait aucune honte d’être la pétasse de service ? Okays ! Super ! Tant mieux pour elle. Il avait pensé que comme toutes femmes qui se respecte elle aurait pût regretter d’être tombé dans les mains d’un coureur de jupon notoire, mais ce n’était apparemment pas le cas. Tant mieux. Azylis n’avait de toute évidence aucun mal à se trouvait là et l’idée de bosser avec Will pour la soirée ne la gêner pas. Okays okays il avait comprit. «  Et crois-moi, les relations avec la clientèle, j’ai déjà donné, donc le côté sympa, souriant, avenant du métier, je connais, t’as pas à t’en faire. » «  Permet moi d’en douter ! Ça fait cinq minutes qu’on discute et j’ai déjà envie de te noyer dans un verre de Pastis. Je dis ça bien sûr en tant qu’adulte responsable qui sait gérer ses aventures d’une nuit. » Dit-il avec un grand sourire. William vexé ? Non. Enfin si peut-être. Etait-ce trop demander qu’elle soit mal à l’aise ? Là il avait l’impression de «  c’était cool » et puis basta. Bon il ne voulait pas non plus qu’Azylis ait des tas de photo de lui accrochait sur le mur de sa chambre mais il y avait quand même un minimum ! Quand il avait croisé par hasard Calliopé Evans elle avait voulu le brûler vif et il trouvait ça tout à fait normal. Là c’était limite comme si elle ne faisait pas attention à lui. Il se sentait utilisait. C’était comme si... il n’avait été qu’un vulgaire god ! Nota Béné ne chercher pas de logique dans le raisonnement de William, lui seul est à même de penser ainsi et de se comprendre. J’préfère prévenir !

Lorsqu’un homme couchait avec un nombre considérable de filles, du genre aventure d’un soir, on le qualifiait de Don Juan, mais lorsqu’il s’agissait d’une femme avec le même comportement, tout de suite, elle écopait du qualificatif de pétasse. A tort, Azylis n’avait rien d’une pétasse. Salope, peut-être, parfois, et encore. Elle s’était amusée cette nuit-là, c’est tout ce qui importait, jamais elle ne s’était bercée d’illusions en ce qui concernait William, alors qu’il soit un coureur de jupons lui importaient peu. Ça ne faisait d’elle, en rien, une pétasse –ou salope. Oui elle s’assumait, et jamais elle ne changerait là-dessus. Elle préférait nettement ça que ces foutues saintes nitouches qui avaient un comportement nettement pire que le sien. Elle n’avait clairement rien à se rapprocher. Elle était célibataire au moment des faits, libre comme l’air… Tout le monde n’était pas aussi ‘blanc’. Elle connaissait des filles –ou des hommes d’ailleurs- qui se faisaient passer pour de bonnes samaritaines alors qu’elles trompaient leur conjoint sans la moindre vergogne. Ça c’était être une salope. «  Permet moi d’en douter ! Ça fait cinq minutes qu’on discute et j’ai déjà envie de te noyer dans un verre de Pastis. Je dis ça bien sûr en tant qu’adulte responsable qui sait gérer ses aventures d’une nuit. » Azylis plissa les yeux, pas franchement sûre de comprendre là où il voulait en venir. Elle avait la sensation de l’avoir vexé. Ce qui était parfaitement illogique vu son comportement d’il y a quelques minutes. « Ouais, mais toi, t’es pas un client. » précisa-t-elle avec un grand sourire, vis-à-vis du fait qu’il avait visiblement envie de la noyer… Il ne fallait pas qu’il doute de son potentiel à être aimable avec les clients. La relation client, c’était son domaine. Et puis, être mentaliste requérait un sens de l’observation aigüe, tout comme une fine et rapide analyse, alors autant dire qu’elle comprenait rapidement ce que désirait ces fameux clients. « Arrête-moi si j’me trompe, mais… Je t’ai vexé ? Te méprends pas hein, c’était bien, vraiment. Mais entre toi et moi, tu es celui qui a mis du temps à me reconnaitre. » Donc s’il devait il y en avoir un des deux de vexer, c’était sans doute elle.  

« Ouais, mais toi, t’es pas un client. » lui dit-elle avec un grandsourire fière d’elle. William ouvrit la bouche pour répliqua quelque chose puis la referma, réalisant qu’il n’avait pas d’argument pour contré ses propos. «  Tu marque un point ! » finit-il par dire. « Arrête-moi si j’me trompe, mais… Je t’ai vexé ? » «  Véxé ? Nooooon. Non bien sûr que non. C’est une truc de femmes ça. J’suis pas vexé. » « Te méprends pas hein, c’était bien, vraiment. Mais entre toi et moi, tu es celui qui a mis du temps à me reconnaitre. » Un sourire malicieux s’afficha sur les lèvres de William. Il leva les mains en l’air en signe de bonne foie, comme un drapeau blanc invisible. «  D’accord d’accord. Je suis mal placé pour te reproché quoi que ce soirt. » avoua-t-il en souriant. C’est vrai qu’il ne l’avait pas reconnu immédiatement. «  Pour ma défense tu a quelque année de plus et… comment dire… » Il baissa une fraction de seconde son regard vers sa poitrine comme par automatisme masculin, avant de se ressaisir et de regarder Azylis dans les yeux. « … enfin tu vois ! » Il est vrai qu’Azylis avait prit en beauté avec le fil des années. Ça ne voulait pas dire qu’elle était moche le jour où ils avaient couché ensemble, au contraire, seulement maintenant elle n’était plus une adolescente mais une femme. «  Tu portais une jupe noir assez courte, tes cheveux été attaché avec une queue de cheval et tu avais une tache de cerise sur ta chemise blanche. Tu vois j’ai peut-être mit du temps à m’en souvenir mais j’me rappel de toi. » lui dit-il simplement en espérant que cet info détendrait l’atmosphère. Pour sa part il ne lui voulait déjà plus de ne pas être mal à l’aise d’être tomber sur lui. Après elle avait raison, il n’avait été qu’un coup d’un soir. Ça aurait été puérile de sa part de s’obstiner à la détesté pour ça. Elle aussi n’avait été que ça.

Azylis vit William ouvrir la bouche pour répliquer avant de la refermer tout aussitôt, provoquant un immense sourire sur les lèvres de l’Ukrainienne. Réussir à le faire taire était un véritable exploit, mais elle en était plus amusée que réellement fière. «  Tu marques un point ! » « Merci » dit-elle avec un signe de tête solennel avant de sourire, elle était ravie qu’il le reconnaisse. Elle enchaina cependant, soucieuse de savoir s’il était réellement vexé. « Véxé ? Nooooon. Non bien sûr que non. C’est un truc de femmes ça. J’suis pas vexé. » La jeune femme ne put s’empêcher de rigoler. Il était inutile de dire que par de sa réponse, il en était l’absolu contraire. Elle ne fit cependant aucune remarque là-dessus et décida ensuite de mettre les choses au clair vis-à-vis de leur nuit passée ensemble. Elle ne voulait pas non plus qu’il croit qu’elle n’avait pas aimé, bien au contraire. Cependant, c’était bel et bien lui qui ne l’avait pas reconnu, et elle, avec raison, aurait pu s’en offusquer. Il sembla d’ailleurs s’en amuser. «  D’accord d’accord. Je suis mal placé pour te reproché quoi que ce soit. » finit-il par avouer, plutôt amusé. «  Pour ma défense tu as quelque année de plus et… comment dire… » continua-t-il en baissant légèrement son regard sur le reste de sa silhouette. Azylis ne put s’empêcher de sourire malicieusement en voyant qu’il venait de bloquer sur sa poitrine. « … enfin tu vois ! » « Je vois… » affirma-t-elle en rigolant. Oui, la nature l’avait horriblement bien gâtée et il était vrai que prendre de l’âge lui allait plutôt bien. «  Tu portais une jupe noir assez courte, tes cheveux été attaché avec une queue de cheval et tu avais une tache de cerise sur ta chemise blanche. Tu vois j’ai peut-être mit du temps à m’en souvenir mais j’me rappel de toi. » La jolie blonde écarquilla les yeux avant de rigoler. « Ok, là tu m’épates, et je te pardonne entièrement d’avoir été un peu lent. » Sérieusement, il venait de l’impressionner en lui sortant sa tenue complète. Mais elle se souvenait très bien de cette tâche sur chemisier blanc. Le pauvre, il était foutu, et elle l’avait jeté après ce soir là… Irrécupérable.   

« … enfin tu vois ! » « Je vois… » affirma-t-elle en rigolant et William se mit à rire à son tour, ravie qu'elle ne s offusque pas de sa remarque comme d'autre filles auraient pût le faire. Elle avait de l'humour. Il s'en rappelait maintenant. Si son dossier «  Azylis » était encore maigre, il n'en garder pas moins la souvenir de la tenue de la jeune femme le soir où ils avaient... enfin vous savez quoi ! D'ailleurs William ne manqua pas de l'avouer à la blondinette et cette révélation eut l’effet escompté puisqu'elle lui avoua être impressionné. «  Je sais. Je suis un garçon plein de surprise. » affirma-t-il avec une fierté non dissimulé, bombant légèrement le torse pour exagéré le tout comme il savait si bien le faire. «  Donc 1 – 1 ! Oui tu avouera que ça mérite bien un point. Non ? » demanda-t-il avec une petite moue en penchant sa tête sur le côté. « Ça fait égalité. Et si on se tenait là ? » demanda-t-il avec un sourire malicieux, ravie que leur conversation devienne un peu plus neutre, Oh pas qu'il était contre l'idée de votre sa photo sur un cible et Azylis jetait des fléchettes dessus mais dans l'optique où il avait besoin d'elle ce soir pour le Dream c'était mieux ainsi. «  Tu sais faire les cocktails ou j'te montre ? » Sookie adressa un regard à William. Elle était débordé et elle n'avait qu'une hate c'est qu'Azylis se mette au travail pour l'aider un peu. Mais le jeune patron du dream semblait bien décidé à discuter encore un peu avec sa nouvelle serveuse improvisé. Qui sait, peut-être qu'à la fin de la soirée si elle faisait ses preuves, il finirait par lui proposer de faire des extra pour les soirs où ils étaient déborder.

« Je sais. Je suis un garçon plein de surprise. » affirma-t-il avec fierté alors qu’Azylis rigolait. « Ah ouais ? A quel point ? » lança-t-elle taquine avant qu’il ne reprenne la parole. « Donc 1 – 1 ! Oui tu avouera que ça mérite bien un point. Non ? » devait-elle céder à cette adorable tête de puppy ? Arf. Elle secoua la tête. « Fine ! 1-1 » finit-elle par dire en levant les yeux au ciel avant de rigoler. « Ça fait égalité. Et si on se tenait là ? » Elle fit mine de réfléchir quelques instants avant de croiser ses bras sur sa poitrine. « T’as peur de perdre, right ? » demanda-t-elle avec un sourire malicieux, finissant par reprendre son sérieux. « Ca me va ! » Cette petite entrevue se passait mieux que ce qu’elle n’avait commencé. Heureusement d’ailleurs, surtout si elle devait bosser pour lui. Cet échange chargé d’humour et d’ironie, et bien… ça lui rappelait le bon vieux temps mine de rien. « Tu sais faire les cocktails ou j'te montre ? » Elle haussa un sourcil, qui voulait très clairement dire ‘please bitch, i was born with the gift.’ Seulement, peut-être que trop de sarcasmes tuerait le sarcasme. « J’étais serveuse et barmaid quand j’étais encore… en Ukraine. » dit-elle brièvement. Elle faisait tout de même attention à ne pas trop en révéler sur son passé. Oui les gens savaient qu’elle était Ukrainienne ou au moins des pays de l’Est… Mais elle ne tenait pas à éveiller leur curiosité, ça n’apporterait rien de bon. Rien du tout. Et surtout, elle ne supportait pas que les gens viennent mettre son nez dans ses affaires. Seulement là, elle avait le sentiment que ça ne serait pas le cas avec William, qu’il n’était pas du genre à mettre son nez n’importe où. Elle espérait ne pas se tromper. « Dis toi que je suis née avec un shaker dans la main en guise de biberon. » lança-t-elle en rigolant… Elle se retint d’ajouter que dans l’autre main, elle avait tenu une bouteille de vodka, mais elle ne dit rien. Ouais, les pays de l’Est n’avaient pas volé leur réputation en matière d’alcool.  

« Ah ouais ? A quel point ? » William ne s’était pas attendu à ce qu’elle pose la question aussi fût prit au dépourvu bien qu’il tenta néanmoins de répondre. «  Eh bin je… enfin… » Commença-t-il en regardant en même temps vers le plafond, faisant style de réfléchir. «  Tu vois quoi. » dit-il avec assurance avant qu’il ne se fasse un plaisir de compter les points. « T’as peur de perdre, right ? » «  Disons plutôt que j’ai peur de ce que tu pourrais me faire si tu venais à perdre. Les ongles sont réputés pour avoir les ongles acéré » répondit-il avec une certaine grimace. « Ca me va ! » finit-elle par déclarer et William accompagna cette trêve par un sourire. Il l’aimait bien et au final ça ne l’étonnait pas qu’ils aient fini par coucher ensemble, bien qu’aujourd’hui il faudrait un miracle pour que cela se reproduise. «  Tu sais faire les cocktails ou j'te montre ? » Elle haussa un sourcil l’air de demander sans le faire s’il la prenait pour une conne mais jusqu’à preuve du contraire, à l’école on apprendre à lire et a écrire, pas à faire des cocktails ! « J’étais serveuse et barmaid quand j’étais encore… en Ukraine. » «  Oh… Je vois. » Dit-il sans poser la question que beaucoup aurait posé, soit «  tu es Ukrainienne ? » Mais William n’était pas du genre à poser trop de question. Pour lui c’était lui c’était du donnant donnant, tu te confies j’me confie. Comme il détestait parlait de lui, il ne forçait jamais les autres à parler d’eux.  Ça lui semblait logique. . « Dis toi que je suis née avec un shaker dans la main en guise de biberon. » Azylis aurait dût s’abstenir car aussîtot un sourire malicieux apparut sur les lèvres de William. «  Ah oui ? Madame veut ce la jouer je-suis-une-pro ? Toi. Moi. Le bar. Tout de suite ! On va voir qui de nous deux est le plus rapide. Si je gagne tu viens bosser ici. Si tu gagne… tu viens bosser ici. » Quoi ? Peu importe le gagnant elle bosser ici ? Ah oui. Tiens, il n’avait pas remarqué.

«  Eh bin je… enfin… » Il regarda vers le plafond, faisant mine de réfléchir alors qu’un sourire s’installa sur les lèvres de l’ukrainienne. «  Tu vois quoi. » Elle acquiesça d’un signe de tête… Plus pour se moquer que par réelle approbation. Elle laissa cependant tomber, prête à compter les points, autant qu’il semblait l’être. Il avait voulu jouer, il l’avait trouvé… Azylis ne manquait jamais une occasion de s’amuser un peu. «  Disons plutôt que j’ai peur de ce que tu pourrais me faire si tu venais à perdre. Les ongles sont réputés pour avoir les ongles acéré » répondit-il alors qu’elle le taquinait sur son hypothétique peur de perdre face à une fille… Ou plus particulièrement face à elle. « Must be it. » répondit-elle en rigolant. « But y’know… I don’t scratch. I bite » reprit-elle en lui faisant un clin d’œil, amusée par cet échange. En fait, cette soirée s’améliorait considérablement, surtout vu comment elle avait commencé. Puis la jolie blonde se mit à lui raconter qu’elle venait d’Ukraine, et que, comme beaucoup d’autres là-bas, tout ce qui se rapportait au commerce de l’alcool était florissant… Elle n’avait donc eu aucun mal à dégoter un job de barmaid et même de serveuse lorsqu’elle s’y trouvait encore, pouvant ainsi aguerrir ses compétences en matière de cocktail et de relation avec la clientèle.  «  Ah oui ? Madame veut se la jouer je-suis-une-pro ? Toi. Moi. Le bar. Tout de suite ! On va voir qui de nous deux est le plus rapide. Si je gagne tu viens bosser ici. Si tu gagnes… tu viens bosser ici. » Elle arqua un sourcil, pas sûre d’avoir réellement tout compris. Ou plutôt si, elle avait bien peur d’avoir parfaitement compris ce qu’il venait de dire. Elle finit par rigoler avant de secouer la tête. « Ok Don Juan, so in every case, I’m screwed, that’s it ?! » Elle le suivit néanmoins jusqu’au bar, sans manquer l’occasion de le mater, de dos, de la tête au pied. « by the way… J’aurais pu comprendre autre chose par ‘toi, moi, le bar’», commenta-t-elle avant de se mordiller la lèvre inférieure. « And, just for you know… Je suis une pro ! Si, je gagne, tu me paies plus que l’autre serveuse qui semble irritée du nombre de clients qui se trouve ici. » De toute façon, dans tous les cas, qu’elle perde ou qu’elle gagne, selon les termes de William, elle allait bosser ici, alors peut-être qu’elle aussi devait poser ses termes. « Deal ? »  

« by the way… J’aurais pu comprendre autre chose par ‘toi, moi, le bar» William la regarda avec malice. C’est vrai qu’à une autre époque, un autre temps où il était encore célibataire, ces mots aurait pût vouloir dire autre chose. Mais aujourd’hui il était en couple, père d’un gamin de plus de dix ans et un homme responsable et fidèle qui géré son night club d’une main de maitre. L’époque où il n’était qu’un inconscient coureur de jupon qui se tape les belles blondes était bien loin derrière lui. Enfin… ça serait mentir que de dire que parfois tout ça ne lui manquait pas, c’était la belle époque. Mais maintenant il avait Azkadéliah. Après si du jour au lendemain sa belle assistante de direction venait à l’abandonner lâchement qui sait comment deviendrait William. Peut-être qu’il mettrait sa nouvelle maturité de côté pour coucher avec des filles du style d’Azylis ! Mais la question ne se posait pas puisqu’Az n’avait pas prévu de le quitter. N’est-ce pas ?! En tout cas William sentit bien le regard d’Azylis sur lui quand elle le suivit jusqu’au « And, just for you know… » « Tu cherche à me faire regretter d’être en couple ? Arrête ! ça marche… » Dit-il avec humour avant de rajouter avec malice «  Presque ! » , suivit d’un sourire espiègle. Je suis une pro ! Si, je gagne, tu me paies plus que l’autre serveuse qui semble irritée du nombre de clients qui se trouve ici. Deal ? » «  Sookie est la première serveuse que j’ai eu ici, ses couette lui donne un air sexy qui attire les clients  et je l’adore. Cette fille est une grosse bosseuse et elle a un cœur en or, donc non ! Pas deal ! De toute façon, gros salaire ou pas tu finiras par bosser ici. Tu ne pourras pas résisté longtemps à mon charme. » Lui dit-il avec malice et en souriant, histoire de voir comment elle allait réagir.

{ HJ : diiiis tu peux sous-titré tes phrase en anglais please  ? Parce que j’avoue que j’comprend pas tout  Donc si j’ai mal interprété un truc, mp moi ;-) Au passage sorry pour le retard, certain départ ont un peu nuit à ma motivation. }