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alec & azylis ⁂ I knew you were trouble

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MessageSujet: alec & azylis ⁂ I knew you were trouble alec & azylis ⁂ I knew you were trouble EmptyMer 26 Juin - 21:56


Deux semaines qu’Azylis était revenue dans la Grosse Pomme. Deux semaines que son frère l’avait convaincue de revenir sur le continent américain, parce qu’elle n’était soit disant pas heureuse. Peut-être bien, mais elle n’avait pas plus bougé depuis qu’elle avait foutu les pieds à l’aéroport. Oui, elle était de retour et non elle n’avait pas bougé le petit doigt pour donner des nouvelles à l’héritier Carter. Après tout, pourquoi c’était à elle de se bouger ? C’est lui qui avait merdé. Lui qui lui avait fait péter un câble, encore une fois, et ne supportant plus ça, l’avait obligé à fuir cette ville. Le choix de Kiev c’était imposé à elle comme une évidence depuis qu’elle avait su pour les quelques problèmes de son frère Aleksei. Des problèmes de santé, et du coup des difficultés pour gérer la petite entreprise qu’il venait de monter. Azylis était venue pour l’aider et dans le même temps se changer les idées. Elle avait aussi la surprise d’y trouver Mikael. Les retrouvailles furent nettement moins chaleureuses qu’avec Aleksei… Et pour cause, le second avait toujours eu le don de les foutre dans la merde et d’être relativement égoïste dans ses choix et ses actions. Cinq mois de retour au bercail, dans ce pays qu’elle avait tenté d’oublier par tous les moyens et pourtant, en y revenant, elle s’était rendue qu’il lui avait peut-être manqué un peu, au fond.

Et une fois de plus, Azylis errait dans Noho. Souvent elle se baladait, traversant le quartier de long en large avant de rentrer. Parfois, elle faisait es musées ou se rendait au théâtre, mais les trois quarts du temps, c’était juste le bordel dans sa tête. Elle se leva vivement du banc, cette fois déterminée à bien aller voir Alec. Seulement une fois devant chez lui, elle s’arrêta brutalement, ce qui lui valut de se faire rentrer. « Faites attention un peu ! » Lui lança une quarantenaire un peu aigrie. « Oh t’as gueule. » lança Azylis tout aussi aimable. C’était pas le moment de la chercher. Azylis commença alors à faire les cent pas s’engageant dans sa tête un combat digne d’une schizo. Au fond, elle mourrait d’envie d’y aller… Mais là tout de suite, sa fierté reprenait le dessus, et puis pas que sa fierté… IL avait merdé, et c’est elle qui devait faire le premier pas ? N’importe quoi. Enfin, ce n’est pas non plus comme s’il savait qu’elle était revenue… Mais jamais elle n’aurait eu à revenir si elle n’était pas partie… A cause de lui ! Elle en revenait toujours au même problème. Elle était partie à cause de lui, et elle était là, ELLE, pour lui, comme une petite fille naïve qui croyait qu’un beau jour il finirait par vivre heureux. Foutaises. En imaginant même –et ça, ça relevait du miracle- que ça s’arrange déjà entre eux, rien qu’entre deux sans prendre en compte tout ce qui les entourait, il y aurait toujours le père d’Alec qui serait là, attendant, prêt à les emmerder à la moindre occasion. La jeune Ukrainienne se retourna brusquement pour rebrousser chemin et rentrer chez elle, ou du moins pour aller intercepter un taxi. Elle fit quelques pas avant de s’arrêter une nouvelle fois « oh puis merde ! » lacha-t-elle pour elle-même ne sachant pas franchement ce qu’elle voulait.
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MessageSujet: Re: alec & azylis ⁂ I knew you were trouble alec & azylis ⁂ I knew you were trouble EmptyMar 9 Juil - 14:50

Je m'étire, tranquillement posé sur le canapé du salon. J'ai dû me rendre à l'entreprise de mon paternel aujourd'hui. Oui je sais, c'est drôle hein ? Ca fait un bail qu'on s'est pas parlés en plus, j'ai tendance à pas décrocher quand c'est lui qui m'appelle mais parfois ... Je dois le faire. Trouver un juste milieu avec lui est tout un art. Je dois lui faire comprendre qu'il peut aller se faire foutre sans pour autant le faire trop pour qu'il continue de me foutre la paix. La période qui vient de se passer a suffisamment été éprouvante pour que je ne l'aie pas une fois de plus sur le dos. Quoique ... en ce moment il se fait plus pressant que d'habitude et je sais très bien pourquoi. Un sourire en coin étire le coin de mes lèvres tandis que je repense à ce qui est arrivé il y a quelques jours déjà. Ca y est, plus de mariage. Je ne suis plus fiancé. Je ne suis plus fiancé. Après tout ce qui est arrivé depuis un an et demi, j'ai encore du mal à y croire quand je me dis ça. Toute cette histoire est terminée, enfin. Tout ça grâce à Nora qui a trouvé de quoi faire plier son père. Bon d'accord, le chantage ce n'est pas la méthode la plus éthique mais à un moment il faut savoir ce qu'on veut et hors-de-question de laisser passer une pareille occasion. Le père de Nora trempait dans des affaires louches, il a joué et a perdu. Sa fille l'a donc obligé à rompre le contrat des fiançailles, ce qu'il a fait sous peine que ses activités soient dévoilées au grand public. Résultat, mon paternel, au courant de rien a eu le choc de sa vie et il n'a pas eu le choix, il a dû se faire à l'idée que nos fiançailles n'étaient plus valables. Autant dire que les Norwood ne sont plus les bienvenus à la maison. Il a mis des jours à s'en remettre. Je suis allé à son entreprise cette après-midi parce que ... parce que depuis, ça me fait marrer de le voir, de voir sa tête de perdant.

Je suis rentré il y a trente minutes à peine et me suis donc installé sur le canapé de mon appartement pour lire un livre. Depuis que j'ai renoué avec Lullaby, je recommence à lire un peu plus souvent, habitude que j'ai perdu depuis la fin du lycée et mes débuts d'études de commerce. Je dois avouer que ça m'a manqué. En passant au chapitre suivant, je me dis qu'enfin, les choses commencent peut-être à tourner. Il est possible que la mauvaise période que je viens de passer soit derrière moi. Plus de fiançailles. La douleur d'avoir perdu Julian devient moins violente. Quant à Azylis je ... Je sais pas. Je me dis que c'est de ma faute. Je prends un jour après l'autre. Je referme mon bouquin soudainement, le pose sur la table basse et me dirige vers la cuisine pour aller me servir un verre d'eau. Je sors souvent ces derniers temps, que ce soit dans la journée ou le soir, mais ce soir j'ai besoin de calme. Savourer ma nouvelle liberté. Je bois mon verre tout en regardant par la fenêtre d'un oeil distrait. Le quartier de Greenwich Village s'étend sous mes yeux. Je ne fais pas très attention à ce qui se trouve au niveau des trottoirs et de la rue au départ. J'habite au quatrième étage de mon immeuble, je peux encore distinguer les passants qui ... Les passants qui ... Euh ... Je ... Bordel ! J'ai mis un certain temps avant de revenir sur terre parce que ... Non ... Non ... c'est pas possible, ça peut pas être elle ! Mes yeux restent fixés sur une crinière blonde qui se trouve pas très loin de l'entrée de mon immeuble. Mais ... mais ... elle est partie ! Depuis des mois ! Ma conscience me répète que ce n'est pas elle mais je ne l'écoute pas. La crinière blonde me tourne le dos mais quelque chose ... Faut que j'en aie le coeur net. Je repose mon verre sur le bar de la cuisine et me précipite pour sortir de mon appartement. Mon esprit fonctionne au ralenti, ou alors c'est tout le contraire, je sais plus trop. Mon coeur tambourine violemment dans ma poitrine. C'est elle, il faut que ce soit elle, parce que sinon ... Je me précipite vers les escaliers car je ne supporterai pas la lenteur de l'ascenseur.

Il faut que je sache si c'est elle, si je retombe dans mes vieux travers du mois de février, quand elle venait juste de partir. J'ai eu tendance à la voir un peu partout à cette période. Je crois que je mourrais de honte plutôt que de lui avouer. Tout ce que je veux là c'est ... ne pas la laisser repartir. Je me précipite dans les escaliers, manquant de tomber à plusieurs reprises, parce que j'ai peur qu'en arrivant dehors, la crinière blonde ait disparue. Qu'elle soit partie, encore. J'ai dévalé les quatre étages en un temps record. Je m'aperçois que je suis en apnée depuis tout à l'heure, depuis le moment où je l'ai vue par la fenêtre. Dans le hall, je me précipite vers la sortie et ... je sors et ... je m'arrête. La crinière est toujours là, elle me tourne le dos comme si elle allait repartir. J'avance encore de quelques pas. Je sais que c'est elle. « Azylis ! » me suis-je entendue crier sans vraiment m'en rendre compte. J'ai chaud, mes oreilles sifflent et je respire mal. Je sais que c'est elle. J'ai imaginé ce moment tellement de fois que ... c'est juste ... je peux pas la laisser encore partir.
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MessageSujet: Re: alec & azylis ⁂ I knew you were trouble alec & azylis ⁂ I knew you were trouble EmptyDim 14 Juil - 20:26


« Azylis ! » je me stoppai soudainement en entendant mon prénom. Je connaissais parfaitement cette voix. Plus que n’importe quelle autre. J’en avais rêvé pendant des mois, toutes les nuits, et j’avais tenter de l’oublier  pendant tout aussi longtemps. Un véritable échec. J’ai fui le continent américain pour échapper à ça… Notre histoire, ou plutôt les emmerdes que ça a provoqué, les migraines que ça m’a filé et les dégâts que ça a causé. Que ça m’a causé. Des fois je me demande où j’avais la tête quand on a commencé à se voir avec Alec. Son père avait raison, on n’est pas du même monde, et ça pourra pas fonctionner. Et pourtant, il était toujours là, présent dans un coin de ma tête sans que je ne puisse rien y faire. Je suis allée jusqu’à Kiev pour me le sortir de la tête. Je suis restée cinq mois dans un pays que je ne voulais pas retrouver à cause des souvenirs qu’il inclut. A cause du meurtre de mes parents et de celui que j’ai commis, qui m’a forcé à fuir mon pays de naissance.

Après quelques secondes qui me semblèrent être une éternité, je finis par me tourner. Et je le vis, là, juste à quelques mètres de moi. J’ai l’impression que mon cœur va sortir de ma poitrine tant il bat fort. Même si j’ai conscience qu’il y a tout un monde autour de moi, je ne vois que lui, qui semble aussi paumé que moi. C’est comme si en trente secondes, toute la colère que j’avais à son égard c’était évaporé. Juste parce que je venais de poser les yeux sur lui pour la première fois depuis plus de cinq mois. Je sentais mon sang battre fortement contre mes tempes, tout comme mon cœur battait à tout rompre et j’avais la sensation que mes jambes n’allaient plus supporter mon poids bien longtemps. Mais par un heureux miracle, mon corps sembla se mouvoir de lui-même, me rapprochant d’Alec. Sensation étrange, j’avais presque envie de pleurer. L’émotion ? J’en sais trop rien. Tout ce que je sais, c’est que pendant des mois j’ai clamé haut et fort que je ne voulais pas le revoir. Je pense que j’y crois toujours un peu… Parce que c’est toujours compliqué et que ça me fatigue. Ce que je sais, c’est que même mon frère qui ne connait pas Carter, m’a poussé à le rejoindre. Même lui qui pourtant m’a vu dans un sale état à cause de ses conneries, a été forcé d’admettre que malgré tout, j’avais encore besoin de lui.
Je continuai à avancer jusqu’à être face à lui, à quelques centimètres de son corps. Et sans réellement réfléchir je l’embrassai. Frustration, rage, amertume, passion, amour, tristesse… Autant de sentiments que je fis passer à travers son baiser. Je n’arrivais pas à raisonner correctement, sachant, au fond, qu’il aurait mieux valu parler et mettre les choses au clair que l’embrasser, comme ça, en plein milieu de la rue. Mon corps le réclamait. Il était comme irrémédiablement attiré par le sien. Je ne savais pas franchement quoi lui dire ou comment lui expliquer tout ce que j’avais pu ressentir au cours de ces mois passés en Ukraine. Mais le revoir… c’était juste le tsunami émotionnel.
Je me détachai difficilement de ses lèvres, mon front collé contre le sien et ma main avait naturellement retrouvé le chemin de sa nuque. « Je sais pas ce que je fous là. Mais il le fallait. »
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MessageSujet: Re: alec & azylis ⁂ I knew you were trouble alec & azylis ⁂ I knew you were trouble EmptyMar 13 Aoû - 16:58

Le choc est tel que je perds le fil pendant de longues secondes. Ou plus. Le trajet entre mon appartement et le trottoir de l'immeuble est comme un immense trou noir. Elle est là. Devant chez moi. Mes yeux fixent sa silhouette, son dos, ses cheveux clairs. Vous pouvez imaginer à quel point ils ont voulu faire ça ces derniers mois ? A quel point ils on été en manque d'elle ? Et maintenant, elle est là. Sous mes yeux. C'est con mais je cligne des yeux plusieurs fois pour être sur que c'est elle, et pas une blonde qui lui ressemble vaguement. Mais je connais les courbes de son corps par coeur. Je ne peux pas me tromper. Et je ne me trompe pas. Elle me tourne toujours le dos et ne m'a pas encore vu. Son prénom sort dans un souffle, comme si je crains qu'elle ne disparaisse en un seul cin d'oeil. Encore une fois et que ça soit toujours de ma faute car je n'aurais pas su la retenir. le sentiment d'urgence qui me tord le ventre est puissant.

Elle se fige en entendant son prénom, ou ma voix, ou peut-être les deux. Mon coeur cesse de battre. Ca fait cinq mois que j'attends cet instant et on y est. Mon esprit est embrumé. Tout bouge au ralenti dès l'instant où ses yeux plongent dans les miens. J'ai vu la rétrospective des cinq mois qui viennent de passer dans son regard, en plus de la dernière fois que l'on s'est vus, quand j'ai encore tout fait foirer. Je m'arrête net. Nous ne bougeons plus d'un millimètre, comme pour être sur de la présence de l'autre. Son visage. J'ignore ce que veut dire l'expression qu'il y a dessus, à quoi m'attendre mais je prends le risque. Les mois qui viennent de passer n'ont soudain plus beaucoup d'importance. Puis soudain, elle s'avance à pas décidés vers moi. Mon pouls s'accélère et cherche à battre un record. Elle peut me frapper, je l'aurais bien mérité. C'est d'ailleurs ce à quoi je pense en la voyant combler l'espace entre nous. Elle va me frapper, mais je ne bouge pas. A ma grande surprise, ce n'est pas une baffe qui m'attend. Azylis fond sur moi et soudain, ses lèvres se retrouvent sur les miennes. On partage un baiser passionné, rageur et urgent. Malgré nos longs moins de séparation, je retrouve tous mes réflexes quand elle est là, mon corps se presse contre le sien et mes lèvres répondent comme si elle n'était jamais partie. D'ailleurs, en parlant de mon corps ... Chaque millimètre explose littéralement, comme irradié par une source d'énergie inconnue. J'ai l'impression de ressentir chaque cellule de mon organisme. Mon ventre se tord mais c'est une sensation agréable. Son odeur m'enivre. Ses lèvres, ses lèvres, ses lèvres, juste ... J'ai du mal à y croire, toujours du mal. Tout est trop fort.

J'ai l'impression, quand elle détache ses lèvres, que j'ai été entièrement dévasté par un ouragan. Elle maintient le contact entre nous en collant son front contre le mien. Le bruit de nos respirations haletantes est sûrement le seul bruit que je peux entendre maintenant. Plus rien n'existe autrement. « Je sais pas ce que je fous là. Mais il le fallait. » dit-elle pour toute explication. Je n'ose pas relever les yeux vers elle. Son souffle se mélange au mien. La peur revient. Mais si elle est là c'est pour que ... ? J'en sais rien en fait. J'ai conscient que je pense comme un mec ... comme un mec qui est ... disons dépendant. Mais le truc c'est c'est que j'ai fait trop de conneries avec elle pour ne plus m'en soucier. [color:31bc=#darkslateblue]« Tu es là ... » ai-je murmuré avec un sourire en ayant toujours du mal à y croire. Une part de moi me raille pour avoir dit ça, comme si j'étais ... Mais je fais taire cette partie rapidement. Je marche à l'instinct maintenant, sauf que soudain, ma bouche se retrouver sèche à l'idée de devoir continuer la conversation. Qu'est-ce que je peux dire ... ? La première chose qui m'est passé par la tête est sortie de ma bouche. [color:31bc=#darkslateblue]« Je ne suis plus fiancé ... J'ai pensé que t'aimerais sûrement le savoir. » Si t'as vraiment encore quelque chose à faire de ma personne. Mais sinon elle ne m'aurait pas embrassé pas vrai ? Donc après lui avoir dit ça, et seulement après, j'ose relever les yeux vers elle.
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MessageSujet: Re: alec & azylis ⁂ I knew you were trouble alec & azylis ⁂ I knew you were trouble EmptyDim 25 Aoû - 1:27


« Tu es là ... » De simples mots qui voulaient pourtant tout dire. Oui, elle était là après tout ce qu’ils avaient vécu. Elle était là après ce qu’il lui avait fait endurer. Elle assumait sa part de responsabilités dans leur histoire et leurs problèmes, mais Alec lui en avait fait baver. Et c’est pour cette raison qu’elle avait mis les voiles vers son pays natal. C’est parce qu’elle l’avait trouvé une autre, autre que sa fiancée –voyez le bordel dans lequel ils s’étaient engagés- qu’elle avait fini par lacher prise et partir. Ses nerfs avaient tout bonnement lâché. Pour la première fois de sa vie, elle n’avait pas cherché à discuter, à lui trouver des excuses, explications ou même à lui hurler dessus, exercice auquel elle était affreusement douée. Non, elle avait juste abandonné. Toutes ces histoires l’avaient fatigué… Le père d’Alec, ses fiançailles, et leurs propres problèmes, ceux qui n’incluaient pas leur hostile environnement. 5 mois en Ukaine, à quelques kilomètres de Kiev, avec ses deux frères. Ca faisait plus d’un an qu’elle n’avait pas vu Aleksei. La dernière fois, c’était lorsqu’elle lui avait payé une partie du billet pour qu’il puisse venir la rejoindre, pour une semaine. Elle n’avait jamais voulu remettre les pieds à Kiev, sans doute par craindre de ce qui pouvait l’attendre là bas. Après tout, la dernière fois qu’elle y avait posé les pieds, elle venait de commettre un meurtre. Acte dont seuls ses frères et Alec étaient au courant, et elle était bien déterminée à ce que cela reste ainsi. Elle avait toujours craint que ce passé ne la rattrape… Mais son séjour avait été des plus anodins. Aucun évènement étrange n’était venu déranger ses vacances improvisées. Pas même Mikael. Lui, ça faisait bien trois ans qu’elle ne l’avait pas vu, et peut-être un an qu’elle n’avait plus de nouvelles. Après tout, elle n’avait pas franchement cherché à en avoir. La relation entre Azylis et lui était loin d’être au beau fixe. Elle lui en avait toujours voulu de son manque de discernement et des conneries dans lesquels ils les mettaient sans vraiment s’en inquiéter. Des retrouvailles cordiales, mais loin d’être chaleureuses, contrairement à celles qu’elle avait partagé avec Aleksei.
Cinq mois avec sa famille, et on grand frère adoré l’avait poussé à retourner sur le continent américain. Il le voyait, il pouvait le sentir. Elle n’était pas elle-même là bas. Elle avait changé, et il lui manquait quelque chose. Ou plutôt quelqu’un. Ce même quelqu’un qui l’avait fait partir. Malgré ce qu’elle ressentait, sa rancœur et sa colère, elle ne pouvait nier, que ses sentiments étaient toujours aussi forts. Et c’était sans doute même pour ça qu’elle avait dû fuir. Pour ne pas complètement perdre la tête, s’éloigner de lui et de toute cette folie. C’est sans doute cette même folie qui l’a ramené ici, sur le sol américain. Aleksei n’arrêtait pas de répéter qu’elle devait ouvrir les yeux, en plus de devoir ouvrir son cœur, qu’en amour, il faut souvent mettre l’orgueil de côté. Puis il avait posé la question à un million : est ce qu’il en vaut la peine. Il avait eu la réponse rien qu’en voyant son regard, alors qu’elle n’avait pas répondu.  

Son front était toujours posé contre celui d’Alec, un peu chamboulée par toutes ses émotions. Ce n’était pas franchement le genre de rencontre que l’on pouvait préparer. Elle avait l’impression que ses genoux tremblaient et qu’ils ne la porteraient plus bien longtemps. « Je ne suis plus fiancé ... J'ai pensé que t'aimerais sûrement le savoir. »  lâcha-t-il avant d’oser la regarder. Elle eut l’impression que son cœur fit un bon. Ou qu’il avait raté un battement. Ou deux, peut-être même plus. C’était forcément un rêve, ça ne pouvait être réel, seulement elle ne réfléchit pas et elle l’embrassa une nouvelle fois, y laissant transparaitre toute sa frustration. Un frustration de plusieurs années même si les fiançailles ne dataient que de quelques mois. Elle finit par lacer ses lèvres après quelques instants. « C’est pas une blague Alec ? C’est vrai ? C’est fini ? Comme… pour de bon ? »  demanda-t-elle haletante. « Parce que je suis vraiment fatiguée. »  Elle était collée à lui, comme si on allait le lui retirer. Après tout, elle n’était plus sûr de rien, alors elle préférait prendre ses précautions, quitte à passer pour une folle possessive auprès des gens qui ne faisaient que marcher à côté d’eux.
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MessageSujet: Re: alec & azylis ⁂ I knew you were trouble alec & azylis ⁂ I knew you were trouble EmptySam 21 Sep - 17:06

Le côté irréel de la scène me frappe de plein fouet. Il y a encore cinq minutes à peine, elle n'était pas là avec moi. Je la pensais toujours à l'autre bout du monde alors qu'elle était là, tout près. C'est à peine croyable. Quand nos lèvres se lâchent après des mois et des mois de séparation, j'ai l'impression d'être totalement shooté. L'odeur de sa peau m'enivre et la sensation de l'avoir contre moi, c'est comme ... Je ne sais pas comment décrire cette sensation. C'est comme retrouver quelque chose ou quelqu'un que vous pensiez avoir perdu pour toujours. Après tout, rien ne garantissait qu'elle revienne un jour. C'est une idée avec laquelle j'ai dû vivre ces six derniers mois, la pire de toutes. En m'approchant, d'elle après avoir prononcé son prénom comme si elle était un mirage qui allait disparaître, j'étais persuadé qu'elle allait me gifler, ou quelque chose dans le genre mais ... Elle m'a embrassé, après tout ce temps passé à des milliers de kilomètres. C'est ... Je finis par comprendre que dans certains cas, les mots ne servent à rien et renonce à l'idée de trouver ceux qui pourraient convenir à cet instant précis. Ces derniers mois ont été tellement compliqués que j'ignore comment avec tout ce qui s'est passé, les choses se terminent ainsi. Se terminent-elles vraiment ?

Mon esprit, forêt battue par la pluie et les tempêtes depuis février, s'est soudain métamorphosé en un océan calme et scintillant aux rayons du soleil. C'est ridicule. Je veux dire ... Agir et penser comme ça ne sont pas dans mes habitudes. Normalement avec les filles avec qui je sors, il y a toujours une fin et ce que je ressens pour elle n'est jamais aussi violent. Il n'y aura jamais de fin avec Azylis, c'est l'impression que j'ai à l'instant. Mais c'est effrayant, ressentir toutes ces choses. C'est pour cette raison que j'ai merdé tant de fois avec elle, pour me persuader que ce n'est pas possible, je ne peux pas être a ... attaché à elle à ce point. Dépendant comme ... Sa présence me calme et m'affole en même temps. Nos fronts sont toujours collés tandis que mon coeur essaie de ralentir la cadence sans y parvenir. Et puis je lui balance la première chose qui me vient à l'esprit, la plus importante peut-être. L'histoire des fiançailles, c'est terminé. Elle me regarde, incrédule, comme si elle n'arrivait pas à y croire. Je la comprends, j'ai eu du mal aussi. « C’est pas une blague Alec ? C’est vrai ? C’est fini ? Comme… pour de bon ? » me demande-t-elle en ayant du mal à respirer. « Parce que je suis vraiment fatiguée » Ses doutes et ses peurs apparaissent soudain sous mes yeux. Azylis est une femme forte. La voir comme ça, angoissée, avec ses faiblesses reste rare, même si c'est déjà arrivé. C'est juste qu'après tout ce temps ... Ma gorge se serre et je réalise tout ce qu'on a traversé, tout ce qu'elle a traversé à cause de moi. Je suis fatigué aussi. J'ai un bref soupir, souris doucement et la serre contre moi, mon menton posé sur le sommet de sa crinière blonde. « Je sais, je sais ... Mais oui c'est terminé. Une fin inattendue mais tout ce qui compte, c'est que ce soit une fin. » ai-je expliqué. Je ne laisserai plus jamais une telle chose arriver, quoiqu'en dise mon père, plus jamais. Je serre Azylis dans mes bras comme si elle allait s'envoler dans la fraction de seconde qui suit. Penser qu'elle pourrait à nouveau partir est la chose la plus douloureuse qui soit. Alors le monde autour de nous n'existe plus. Je crois que je pourrais rester éternellement ici, son corps serré contre le mien après que le mien ait été en manque pendant si longtemps. La masse de gens et le bruit de la circulation sont flous. Si ce n'est pas le Paradis, ça y ressemble. Je sais, mais mon instinct me dit d'arrêter de réfléchir à quoi j'ai l'air quand elle est là. Ce n'est pas le plus important. « Est-ce que tu veux monter ? Après j'ai rien contre l'idée de rester sur le trottoir mais quand même ... » ai-je murmuré avec un sourire en coin à la fin de ma phrase.
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MessageSujet: Re: alec & azylis ⁂ I knew you were trouble alec & azylis ⁂ I knew you were trouble EmptyDim 29 Sep - 21:49


Azylis n’avait jamais eu pour habitude de montrer ses faiblesses, ni même ses sentiments, ce qui pour elle, revenait à peu près au même. Du moins, elle n’en avait plus l’habitude depuis qu’elle avait quitté l’Ukraine, il y a maintenant plusieurs années de cela. « Je sais, je sais ... Mais oui c'est terminé. Une fin inattendue mais tout ce qui compte, c'est que ce soit une fin. »  La jeune Ukrainienne soupira avant de s’abandonner totalement dans les bras d’Alec, comme ça faisait bien longtemps qu’elle ne l’avait pas fait. Même lorsqu’il s’agissait de leurs périodes que l’on pouvait qualifier d’heureuses et paisibles, Azylis avait toujours eu une certaine retenue, due à la crainte de le perdre, parce qu’au fond, elle savait que ce n’était qu’une question avant que ça n’arrive. Mais aujourd’hui, tout ça semblait s’être évanoui. Elle profitait des bras protecteurs qui l’encerclaient, pendant quelques instants. « Est-ce que tu veux monter ? Après j'ai rien contre l'idée de rester sur le trottoir mais quand même ... » Azylis releva la tête vers le jeune Carter, avec un sourire sur les lèvres. Non, ils n’allaient définitivement pas rester sur ce trottoir indéfiniment, même si pour être totalement honnête, elle se foutait bien du lieu où elle se trouvait tant qu’on ne la séparait plus d’Alec. « Evidemment. J’attendais que tu le proposes ! » répondit-elle en rigolant légèrement. Elle glissa sa main dans celle d’Alec, son regard posé sur le sien. « On y va ? » Tous deux se dirigèrent jusqu’à l’immeuble abritant l’appartement de l’héritier Carter. Appartement qu’elle connaissait plutôt bien, même si ça faisait des mois qu’elle n’y avait pas mis les pieds.

Elle devait l’avouer, cet appartement lui avait manqué. Il faisait partie de ces lieux familiers dont elle ne se rendait compte de l’importance qu’une fois qu’elle en était loin. Elle le connaissait sans doute aussi bien que sa petite maison, située à Coney Island. Elle ne put cependant s’empêcher d’en faire le tour, comme si elle le redécouvrait. Elle faisait preuve d’une réelle curiosité, cherchant à savoir si quoique ce soit avait changé depuis sa dernière visite. Mais non, elle retrouvait parfaitement ses marques. Azylis reporta son attention sur le jeune Carter. Elle glissa ses mains derrière son cou et planta son regard dans le sien. « Et on fait quoi maintenant ? » demanda-t-elle avant de l’embrasser. Elle haussa les épaules avant de s’expliquer. « Je crois que j’ai oublié ce que c’était que la tranquillité… » Il était vrai que sans cette histoire de fiançailles ou même sans le père d’Alec sur leur doigt, elle ne savait plus tellement comment agir. Ils avaient tellement subi de pression ces dernières années, que ce calme semblait presque anormal. Elle en avait presque peur. Qu’est ce qui les attendait désormais ? « Tu m’as manqué tu sais. » avoua-t-elle à quelques centimètres de ses lèvres avant de l’embrasser une nouvelle fois. « Mais une chose qui ne me manquera jamais… Avoir ton père sur le doigt. » ajouta-t-elle avec un sourire en coin.

ok je suis désolée, c'est méga nulle ;__;
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MessageSujet: Re: alec & azylis ⁂ I knew you were trouble alec & azylis ⁂ I knew you were trouble EmptyDim 27 Oct - 22:23

Les choses semblent si compliquées depuis un sacré bout de temps, alors j'ai vraiment du mal à croire qu'un tel moment me soit accordé. Un moment de ... oserais-je le dire, bonheur ? Je crois que c'est ce qui s'en rapproche le plus. Je crois. Comme si je ne savais même plus ce que c'était. Pourtant Azylis est là, elle est là et je viens de lui annoncer que cette histoire de fiançailles est terminée. Après tout ce temps, c'est à dire plus d'un an c'est inespéré. Je serre Azylis dans mes bras, toujours en proie à l'angoisse qu'elle ne soit qu'un mirage, que je sois en train de rêver et que dans une seconde, je n'étreindrai que du vide. C'est peut-être ça mon problème, j'ai tellement du mal à y croire quand je suis en face du bonheur que je m'arrange pour tout faire foirer. La peur de s'engager dans quelque chose de sérieux a toujours été présente, mais au final, elle a gâché tellement de choses, en particulier avec Azylis. Tout a failli s'arrêter la dernière fois, pour de bon. Je ne peux tout simplement laisser ça se reproduire vous voyez, c'est juste ... impossible ... même si j'ai toujours peur. L'idée d'être dépendant à elle comme je ne l'ai été pour aucune fille auparavant, de m'accrocher à elle comme si elle allait disparaître, de penser des choses dignes d'une comédie romantique à deux balles ... C'est assez inhabituel, à ce point en tout cas. Je pourrais limite me foutre de ma gueule pour être devenu comme ces mecs dont j'avais l'habitude de ... peu importe.

« Evidemment. J’attendais que tu le proposes ! » dit-elle en glissant sa main dans la mienne. Mon souffle se coupe. Surpris. Je crois que ces derniers mois, je me suis tellement imaginé le pire sur nous éventuelles retrouvailles que le fait que ça se passe bien en réalité c'est ... Okay, reprends-toi mec. « On y va ? » finit-elle par proposer. Je hoche la tête avec un sourire. Oui, oui on y va. Je vous épargnerai la phrase très niaise que j'ai failli sortir à la place, disons que j'en suis pas encore là ... je crois. On est donc remontés dans mon appartement, main dans la main, comme chez les bisounours. Ne vous méprenez pas, bien sûr qu'il y a déjà eu des moments comme ça, des moments tranquilles, doux entre nous mais autant dire que ces derniers temps ce n'était pas vraiment ça. Et sa main ... ça fait un sacré bout de temps que je n'aie pas sentie dans la mienne. C'est donc comme le plus normal de tous les couples que nous sommes rentrés chez moi. Mon coeur est en proie aux assauts répétitifs d'un sentiment qui avait disparu depuis très longtemps : la liberté. Je ne suis plus fiancé et Azylis est là et ... Est-ce que je vous ai déjà dit que j'ai du mal à y croire ?

Encore plus quand là voilà dans mon appartement, endroit où elle n'est pas venue depuis son départ à l'autre bout du monde. La revoir ici c'est juste ... Pourquoi chercher le terme exact ? Il n'y en a pas. J'ai passé ces derniers mois à imaginer comment serait ce moment et mes scénarios  n'arrivent à la cheville de ce qui est en train d'arriver maintenant. J'avais toujours une retenue parce que je ne m'imaginais pas réagir comme ça ... enfin si parce qu'après tout j'étais tellement mal et ... Enfin laissez-tomber. Elle semble prendre quelques secondes pour se réhabituer à l'endroit, ou alors elle cherche plutôt à voir s'il n'y a pas de grand changement, ce qui n'est pas le cas, j'ai été trop occupé à rien foutre pour que ce soit le cas. Sur ce, elle se retourne vers moi et vient passer ses bras autour de mon cou. « Et on fait quoi maintenant ? » me demande-t-elle. Puis, elle franchit encore une fois le peu d'espace qui sépare nos lèvres, comme si les six mois qui nous ont séparés n'ont jamais eu lieu. J'arriverais presque à le croire. Mon corps est parcouru d'un long frisson d'aise avant que nos lèvres ne se séparent. Je fronce les sourcils à sa question, me demande si elle a quelque chose en tête. Elle finit par hausser les épaules avant de continuer. « Je crois que j’ai oublié ce que c’était que la tranquillité… » explique-t-elle. Ah, c'était donc ça et pas de savoir qu'est-ce qu'on fait maintenant, là, tout de suite. J'ai un très léger sourire, le genre que vous avez quand vous repensez à un mauvais moment qui est maintenant du passé. Bordel, toute cette histoire a beau être vraiment terminée depuis à peine quelques semaines, ça me semble toujours irréel. Oui je sais, c'est la quinzième fois que je le répète, mais ça résume assez bien mes impressions. « Crois-moi je sais, j'ai encore du mal à me faire à l'idée tellement j'avais plus l'habitude. » ai-je fait pensif. Ce qui ne veut pas dire que mon père va lâcher l'affaire. Il était tellement furieux après que le père de Nora ait tout annulé. S'il y a bien une chose que j'ai appris, c'est de ne jamais sous-estimer mon géniteur parce qu'il a tendance à vous faire des mauvais coups quand vous vous y attendez le moins. « Tu m’as manqué tu sais. » souffle-t-elle avant qu'on ne s'embrasse à nouveau. Franchement si c'est un rêve, me réveillez surtout pas. Je murmure, nos lèvres encore toutes proches. « Tu m'as manqué aussi. » Autant dire que c'est un euphémisme, mais ... disons que j'ai pas envie de parler de ça car vu le moment, je n'ai aucune envie de remettre le sujet sur le tapi. Et puis pour être honnête, il y a aussi mon orgueil. J'ai été vraiment mal pendant toute cette période et je ... disons que c'est encore trop tôt pour que je le lui avoue. Je lui dirais quoi au final en plus ? Je l'avais mérité. « Mais une chose qui ne me manquera jamais… Avoir ton père sur le dos. » continue-t-elle avec un sourire. Je lève les yeux au ciel. « Pour ça on est définitivement d'accord ! » ai-je répondu d'un ton blasé en pensant à lui. Bien sûr, je ne partage pas avec Azy mes raisons de toujours rester méfiant de mon père, je n'ai pas envie de tout gâcher. Nos visages sont toujours proches l'un de l'autre. J'ai un sourire en coin. « Mmmm sinon, et si on rattrapait le temps perdu plutôt que de parler de tout ça ? » ai-je fait avec un sourire en coin  qui ne laisse, je pense, aucun doute sur ce que j'ai en tête. Sans attendre plus de temps, je l'attire un peu plus contre moi pour capturer à nouveau ses lèvres. Je me demande comment mon corps tout entier a pu tenir, sevré du sien pendant si longtemps. Ce baiser là s'approfondit, dure longtemps, très longtemps, nos lèvres ne se détachent pas et ma main se perd dans sa crinière blonde. J'arrive à oublier ces derniers mois difficiles. J'arrive à tout oublier et à ne penser qu'à elle, ici, avec moi.


TERMINE.
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alec & azylis ⁂ I knew you were trouble

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