Sujet: Will & Az •• Prendre un patron par la main et lui en tarter une ! Dim 2 Juin - 15:36
D’une démarche assurée, je remontais le couloir menant au bureau de mon nouveau patron. Le troisième en l’espace d’un petit mois. Pourquoi avoir changé deux fois avant celui-ci ? Je crois qu’ils n’ont pas aimé d’avoir les deux bras cassés pour cause de mains baladeuses. Je n’aimais pas les hommes et je ne supportais pas leur suffisance alors quand la moutarde me montait au nez, je frappais pour rectifier le tir et refroidir les ardeurs. Seulement, je devais avoir le chic pour tomber sur des cas désespérés et désespérants au possible comme mon dernier patron. Ce n’était pas professionnellement qu’il laissait à désirer mais intellectuellement car dès qu’il voyait une paire de jambe et un cul à peu près potable, il se transformait en véritable crétin et cela avait le don de m’agacer au plus haut point. Dire que cela faisait à peine une semaine que j’avais été embauchée que j’avais dû au moins le menacer trois fois de castration mais rien ne semblait l’atteindre que cela terminait par m’intriguer. « Monsieur Slayers ?! » l’appelais-je en entrant dans son bureau après avoir frappé quelques coups à la porte. Dignement, j’attendis qu’il finisse sa conversation téléphonique serrant mes dossiers comptables dans les bras armée de ma seule patience et dieu seul savait qu’il en fallait pour bosser avec un énergumène pareil. Heureusement, il savait faire fonctionner le cerveau principal de temps à autre pour le travail avance car s’il s’était avéré que seul le cerveau secondaire situé dans ses bijoux de famille fonctionnait, cela aurait été la fin de ma période d’essai. « Je viens vous parler du prix exorbitant que le fournisseur d’alcool vous propose ! Après une étude approfondie du marché, je viens vous proposer une solution alternative monsieur » m’adressais-je à lui sur un ton froid et professionnel tandis que je restais debout bien droite dans mes escarpins, mon tailleur jupe parfaitement repassé et mon chignon parfaitement réalisé. « Je vous ai préparé également les chiffres que vous m’aviez demandé ainsi qu’annulé votre rendez-vous demain 14h. Votre fils a appelé aussi » l’informais-je en lui tendant les divers papiers qu’ils devaient consultés ainsi que signer « Il faudrait votre signature en bas à gauche pour autoriser le virement des salaires » lui signalais-je parfaitement maitresse de moi à savoir le visage aussi expressif qu’une porte de prison. Je n’étais pas du genre très avenante avec les gens à forte raison auprès des hommes excepté mon frère qui était le seul homme que je tolérais. « Aviez-vous besoin d’autre chose monsieur ? »
Sujet: Re: Will & Az •• Prendre un patron par la main et lui en tarter une ! Dim 2 Juin - 15:47
William
&
Azkadeliah
« Prendre un patron par la main et lui en tarter une ! »
William n’aurait jamais pensé que le Dream marcherait aussi bien. Quand il avait acheté le night club c’était presque un achat compulsif, un truc qu’il voulait à tous prix mais dont il aurait pût vite se lasser. Hors, il s’était surpris à adoré être le gérant d’un lieu populaire. Il avait l’impression de se retrouver au lycée, de nouveau Quaterback avec toute les pom-pom-girls à ses pieds. Enfin presque toute les pom-pom-girls...
Le jeune Slayers était de nouveau célibataire après avoir vécu des déboires avec Arizona et être sortis avec Tallulah pendant six mois. Toutes les femmes le savaient et elles étaient nombreuses à New-York à vouloir lui mettre le grappin dessus. Même les serveuses du Dream ne perdaient une occasion pour faire tomber des trucs et les ramasser au ralenti. Mais si toute la gente féminine s’était mise d’accord pour dévoré le beau Slayers des yeux, il y en avait une qui semblait être indifférente à son charme...
William avait engagé Az il y a une bonne semaine de cela. Il n’avait été quelqu’un de très maniaque ou organisé. Du coup autant être honnête son bureau était en désordre constant ! Cela ne faisait pas très professionnel, du coup il avait été dans l’obligation d’engager une assistante. Si Sawyer – Son frère – ne s’était pour lui dire qu’Az avait engagé pour ses qualités physique et non intellectuel, Will lui, nier les faits, prétextant que Sawyer avait tord. Etait-ce le cas ? Disons juste que William n’aurait pas fait dormir la jeune femme dans la baignoire s’ils s’étaient retrouvés seuls dans son appartement...
Ce jour là William essayait de comprendre comment ce putain – veuillez excusez son langage... – d’ordinateur pouvait fonctionner quand la porte de son bureau s’ouvrit sur sa magnifique assistante. Le jeune Slayers s’était promis d’attendre un peu avant de se remettre en selle suite à sa rupture avec Tallulah, mais s’il était trop tôt pour qu’il saute sur la première venue, cela ne l’empêcha d’apprécier les formes d’Az, joliment mise en valeur dans un tailleur. Waw !
« Je viens vous parler du prix exorbitant que le fournisseur d’alcool vous propose ! Après une étude approfondie du marché, je viens vous proposer une solution alternative monsieur » « J’vous écoute, qu’en est-il ? » . « Je vous ai préparé également les chiffres que vous m’aviez demandé ainsi qu’annulé votre rendez-vous demain 14h. » « Vous êtes merveilleuse. Docile et discipliné. Une femme exactement comme je les aime. » « Votre fils a appelé aussi » « Mon fils ? Quel fils ? » Demanda-t-il complètement paniquer comme s’il lui tomber un enfant illégitime sur les bras d’un seul coup.
Les connexions se refirent ensuite dans son cerveau – dur de ce concentrait quand on a une assistante aussi sexy... – et il réalisa ce qu’elle venait réellement de dire. « Oooooh Kénan ! Oui bien sûr, c’est mon fils ! » William avait tendance à l’oublier, sans doute parce qu’il avait apprit son existence alors que le bonhomme avait déjà douze ans. « Il faudrait votre signature en bas à gauche pour autoriser le virement des salaires » William attrapa un stylo et signa où il le fallait. « Aviez-vous besoin d’autre chose monsieur ? » Le jeune Slayers sortit deux cravates de dessous son bureau et en attrapa une dans la main gauche et l’autre dans la main droite. « Celle là ou Celle-là ? La rouge ou la noir ? Quel est ta couleur préféré Az ? Tu permets que je t’appelle Az ? ça fait une semaine qu’on bosse ensemble maintenant. On est presque intime. »
Sujet: Re: Will & Az •• Prendre un patron par la main et lui en tarter une ! Dim 2 Juin - 15:51
Avec un contrôle dont je pouvais être fière, je résistais à l’envie de lui enfoncer son air suffisant d’une bonne droite. « Je ne crois pas vous avoir fait part quant à moi de mes préférences mais pour cela, il faudrait que vous vous montriez intelligent, cultivé et intéressant pour que je puisse m’exclamer à votre manière en vous disant : Vous êtes merveilleux. Intelligent, cultivé, un homme exactement comme je les aime » répondis-je du tac au tac avec un sourire suffisant d’accroché aux lèvres avant de reprendre mon air impassible pour continuer la conversation que j’espérais saurait rester professionnelle. Autant demander un miracle en soi. Néanmoins, je fus décontenancé par sa réponse. Avais-je commis un impair en lui signalant que son fils avait appelé ? L’espace de quelques secondes, je perdis de ma superbe, consciente de m’être peut-être avancé « Eh bien, il s’est présenté ainsi » bafouillais-je légèrement, m’en voulant de m’être fait avoir avant que cet homme ne retrouve semble-t-il la mémoire. Certes, l’idée d’avoir eu raison me satisfaisait mais je plaignais aussi sincèrement cet enfant si son père ne semblait pas se rappeler de lui. Je me reprenais donc, lui tendant des papiers à signer notamment l’ordre de virement pour les salaires quand je lui demandais s’il avait besoin d’autre chose. Bien sûr, j’aurais aimé qu’il me dise que non, que je pouvais regagner mon bureau afin de terminer les diverses tâches administratives incombant à mon poste pour ne pas terminer trop tard –car ce soir, je me devais d’honorer un rendez-vous professionnel d’une toute autre nature ; Rien que d’y penser, je sentais le dégout vouloir franchir la barrière de mes lèvres et seule la pensée de mon frère Sullivan en fauteuil roulant me permis de garder le cap. « Dans un premier temps, il ne me semble pas vous avoir autorisé à me tutoyer Monsieur Slayers. Dans un second, mon prénom est Azkadeliah et je vous prierai de garder vos surnoms pour vous, nous ne sommes tout ce qu’il y a de non-intime. Aussi, je vous demanderai de garder cette familiarité à vos autres employées dont leur frivolité n’a d’égale que la vôtre. Je ne suis pas intéressée » rétorquais-je froidement en le fusillant du regard. « Rouge » consentis-je subitement à lui répondre sans trop savoir pourquoi. « Du moins tout dépend de la chemise que vous comptez porter » ajoutais-je pour ne pas qu’il se fasse d’idée. Je ne partageais aucunement des détails de ma vie, je ne faisais que lui répondre tout simplement.
Sujet: Re: Will & Az •• Prendre un patron par la main et lui en tarter une ! Dim 2 Juin - 15:55
William
&
Azkadeliah
« Prendre un patron par la main et lui en tarter une ! »
« Dans un premier temps, il ne me semble pas vous avoir autorisé à me tutoyer Monsieur Slayers. » « Oui mais j’ai l’impression d’avoir quarante ans quand tu me dis MONSIEUR SLAYERS » dit-il en prenant une voix caverneuse d’ours mal-lécher en prononçant son nom, la coupant au passage. William détestait les conversations trop longue car son cerveau avait tendance à saturé. Du coup en règle général, il coupait la parole, peu importe qu’on prenne en considération ce qu’il venait de dire ou non.
« Dans un second, mon prénom est Azkadeliah » « A vous souhait ! » Non mais sérieusement, Aska quoi ? C’était pas un prénom ça ! La marque d’une lampe magique d’un style Aladdin ou princesse des contes et mille et une nuit ok. Mais un prénom... Certainement pas ! Encore moins aujourd’hui en 2013 à New-York ! Elle était de quelle origine d’ailleurs ? Mexicaine ? Chinoise ? Arabe ? Du coup William se l’imaginait bien faire la danse du ventre !
« Je vous prierai de garder vos surnoms pour vous, nous ne sommes tout ce qu’il y a de non-intime. » « Oh mais ce n’est que ça, ça peut s’arranger Alaska ! » Willara, sa preuve jumelle, son propre sang, se battait avec lui depuis vingt ans pour arrête de la surnommer tête de linotte. Alors si Azachose pensait pouvoir l’empêcher de l’appeler comme bon lui semble, c’est soit qu’elle était idiote soit qu’elle croyait encore à la paix dans la paix dans le monde ! Dans les deux cas... Pauvre enfant !
« Aussi, je vous demanderai de garder cette familiarité à vos autres employées dont leur frivolité n’a d’égale que la vôtre. Je ne suis pas intéressée » « Vous n’êtes pas quoi ? Vous pouvez répéter ? Je n’ai pas très bien compris. » lui dit-il avec un grand sourire hypocrite, n’ayant surtout pas envie de comprendre. William demanda alors à son assistante de choisir entre deux cravates. « Rouge. Du moins tout dépend de la chemise que vous comptez porter » « Oh ce n’est pas pour aller avec une chemise. C’est pour savoir de quel couleur choisir les fleurs que j’vais vous offrir. D’ailleurs ça serait cool que vous ayez l’air surprise. Faite voir comment vous faites ? »
Sujet: Re: Will & Az •• Prendre un patron par la main et lui en tarter une ! Dim 2 Juin - 15:56
Cet homme… Cet homme n’avait tout simplement pas changé ! Pourquoi aurait-il changé ? Un homme stupide reste ce qu’il est stupide, stupide et stupide mais je ne me permis pas de montrer ne serait-ce qu’un signe d’agacement. Je restais bien droite dans mes escarpins, le visage aussi expressif que s’il avait été sculpté dans du marbre et seul le tapotement de mes doigts sur mes dossiers prouvaient qu’il y avait un volcan sous cette couche de glace –sur le point d’exploser s’il continuait ses conneries. « Et bien peut-être qu’avec quarante ans de plus, il y aura une once d’intelligence dans votre cervelle avec tout votre respect monsieur Slayers » lui répondis-je avec le plus hypocrite des sourires, insistant bien sur le monsieur Slayers. Le plus énervant sans nul doute fut la suite de cette conversation au combien inutile surtout quand il m’appela Alaska. Il le faisait exprès ? Cela ne pouvait qu’être la raison d’un tel surnom mais aussi étrange que cela puisse paraitre, son regard n’exprimait rien. Absolument rien. Je ne disais pas qu’il était aussi expressif que le regard de Kristen Stewart lorsqu’elle devait jouer qu’elle regardait son bol de corn flakes mais idiotement, je m’étais attendu à quelque chose mais non. Il était dans son état naturel et toujours aussi… lui ! Tu t’attendais à quoi d’autres Azkadeliah, pauvre fille, toujours rien compris pensais-je avec amertume, montrant un premier signe d’activité humaine dans mon cortex cérébral. Je tentais donc de garder un certain professionnalisme mais la goutte d’eau fit rapidement déborder le vase et inonda carrément la pièce. « Des fleurs ? » répétais-je en clignant des yeux, interdite. Il voulait vraiment que je le frappe ?! C’était un appel du pied, ce n’était pas possible autrement. Alors, sous ses yeux, j’affichais un air séducteur, m’approchant félinement en posant mes dossiers sur le bureau pour mieux venir me placer à califourchon sur ses cuisses, attrapant la cravate rouge dans les mains « Quelle touchante attention que voilà, vous savez séduire une femme monsieur Slayers » murmurais-je à son oreille tout en commençant à nouer la cravate autour de son cou « Je suis conquise, j’ai toujours aimé les roses rouges, elles sont si belles » continuais-je sur ma lancée avant de brusquement serrer le nœud à l’étrangler, gardant la cravate enroulée autour de mon poing « Qu’on soit bien clair monsieur Slayers, je ne suis pas une pouffe que vous mettrez dans votre lit avec des fleurs et des sourires débiles ! Alors soit vous retenez mon prénom, soit vous vous abstenez de la moindre familiarité sinon, la prochaine fois, ce n’est pas à votre cou que je m’attaquerais, ais-je été suffisamment clair pour que vous compreniez ? » Débitais-je froidement avant de le relâcher et de m’écarter de lui.
Sujet: Re: Will & Az •• Prendre un patron par la main et lui en tarter une ! Lun 3 Juin - 20:45
William
&
Azkadeliah
« Prendre un patron par la main et lui en tarter une ! »
« Et bien peut-être qu’avec quarante ans de plus, il y aura une once d’intelligence dans votre cervelle avec tout votre respect monsieur Slayers » William afficha un sourire, s’il y avait une chose dont il pouvait lui reconnaitre c’était son sens de la répartie. Cela faisait une simple petite semaine qu’Az travaillait pour lui mais il avait déjà pu se rendre compte de cette petite particularité. Si nombreux était ceux à penser qu’il était facile d’avoir de la répartie, William savait que ce n’était pas si évident que cela. Surtout lorsqu’on se mesure à lui et que le jeune homme malgré ses vingt ans prend plaisir à déstabiliser son interlocuteur. Mais la jolie assistante de direction semblait être habituée à manier les mots et pour l’instant le Slayers n’avait été déçu d’aucune de ses répliques.
« Des fleurs ? » « Oui vous savez ces choses avec des pétales et de l’odeur » reprit-il avec humour, amusé qu’elle soit si surprise. Az faisait un excellent travail depuis qu’il l’avait engagé, il trouvait cela normal de la remercier. Elle ne devait pas voir dans son attitude un traitement de faveur ou une envie de la séduire parce qu’il était vexer qu’elle soit la seule à n’avoir aucune vue sur lui. Bien sûr. Ce n’était pas duuuuuu tout le genre de William. C’est évident.
Quoiqu’il en soit, quel homme aurait-il été s’il avait refusé la « gentillesse » d’Az ? En effet, la jeune femme venait de se placer à Califourchon sur ses cuisses et William la laissa faire. Après tout il était désormais célibataire et il n’était ni puceau, ni vierge donc... « Quelle touchante attention que voilà, vous savez séduire une femme monsieur Slayers » « Je sais » répondit-il avec une incroyable arrogance avant qu’elle ne tente de l’étrangler avec la cravate qu’elle avait noué autour de son cou. Alors qu’il pouvait manquer d’oxygène d’une seconde à l’autre, Az s’empressa de le menacer, lui montrant une nouvelle fois le caractère qu’elle posséder. Waaaaaw ! Ça c’était une femme ! Pourquoi était-ce dû au fait que son cerveau avait l’espace de quelque seconde manquait d’oxygène mais... Waaaw ! Sur le coup il la trouva grandement attirante. Elle finit par le lâcher et s’écarta de lui. William lui resta silencieux. Oh pas parce qu’elle lui faisait peur mais parce qu’il était déjà presque sous son charme...
Sujet: Re: Will & Az •• Prendre un patron par la main et lui en tarter une ! Mer 5 Juin - 15:41
Cet homme était horripilant et je crois bien que j’étais la seule à m’en rendre compte ! En fait, il n’avait vraiment pas changé et je ne savais pas si je voulais le frapper jusqu’à faire entrer un peu de jugeote dans sa cervelle ou tout simplement… Non oublions la deuxième solution. « Votre rendez-vous arrive dans quelques minutes monsieur Slayers » énonçais-je d’une voix froide où perçait une légère pointe d’agacement avant de ni plus ni moins, récupérer mes dossiers et de sortir de son bureau. Arrivée près de mon bureau, j’entendis une des serveuses indiquer le bureau de mon nouveau patron et en mon fort intérieur, je ruminais en songeant que cette greluche avait encore une nouvelle fois oublié de le faire passer par mon bureau. Il faut croire que la majorité du personnel féminin était contre ma venue sauf cette videuse. Blodwyn. Nous nous entendions bien, le même caractère à quelques différences près. C’est alors que mon regard croisa celui du visiteur. Aussitôt, mon cœur s’emballa, mes mains devinrent moites. C’était un de mes clients. Je détournais la tête, faisant mine de ne pas l’avoir vu avant d’aller m’enfermer dans mon bureau, le cœur battant la chamade. Mon dieu, je n’avais pas une seule fois imaginé que mes deux vies pouvaient se rencontrer. Avec un peu de chance, cet échange fugace lui aura échappé. Je priais pour que cela soit le cas, tentant par tous les moyens à remettre mon masque d’impassibilité sur le visage. Il y avait peu de chance qu’il m’ait reconnu aussi vite ?! Je paniquais et dû respirer de nombreuses fois avant de me calmer, loin de me douter que dans le bureau de mon patron, l’homme venait de lui dire : « Eh bien monsieur Slayers, je vois que vous êtes très ouvert d’esprit. Embaucher une jeune femme vendant son corps aux plus offrants est un acte de tolérance je présume à moins que vous aimiez avoir une prostituée sous la main pour vous détendre entre deux rendez-vous. Vous avez bon goût du moins si vous aimez les tigresses indomptables » et bien sûr, j’étais encore à cent lieues de me dire que cet homme venait d’éclater de rire, d’un rire gras et sonore comme s’il venait de dire la chose la plus drôle.
Deux jours plus tard, cet incident avait été effacé de ma mémoire. William Slayers était resté fidèle à lui-même bien que préoccupé par une question semble-t-il existentiel mais je ne me préoccupais déjà plus de lui. Du moins, pas avant de reprendre mon service auprès de lui le lendemain. « C’est un nouveau client, il a demandé expressément à t’avoir toi et rassures-toi je lui ai donné les trois règles : pas de baiser, pas de parlotte inutile ainsi qu’aucune entrave ou autres jeux de soumission » m’avait appris quelques minutes plus tôt, Zydler. Je pris une grande inspiration et après avoir vérifié ma tenue une dernière fois –une robe de soirée mettant en valeur ma silhouette élancée ; j’ouvris la porte faisant face à mon client. « Vous » m’exclamais-je d’un coup.
Sujet: Re: Will & Az •• Prendre un patron par la main et lui en tarter une ! Dim 9 Juin - 17:06
William
&
Azkadeliah
« Prendre un patron par la main et lui en tarter une ! »
William ne pût cacher sa surprise face aux propos de son client. Vendant son corps ? Prostitué ??? Hôla hôla c’était bien d’Azabé... Asadé...Adéliah...enfin bref de son assistante de direction qu’il parlait là ? En même temps ça ne pouvait être que d’elle puisque Mr Davidson venait de la croiser. « Pardon ? » ne pût-il s’empêcher de demander, « Vous l’ignoriez ? Cette jolie demoiselle qui vient de sortir, c’est une Call-Girl ! » Affirma-t-il simplement. William se dirigea vers la porte et tourna la clé dans la serrure avant de reporter son attention sur son client. « Raconter moi tout ce que vous savez d’elle et je vous promets que vous aurait beaucoup à gagner dans cette histoire. Moyennent votre discrétion bien sûr quand notre discussion et les activités extra-Dream de mon employé. »
[...]
Il était fou ! Il n’y avait pas d’autre explication. Willara et Kennedy lui auraient donné des tapes à la tête si elles avaient su et Sawyer l’aurait regardé d’un air blasé, remplaçant à merveille le long discours moraliste de Caine. Aucun de ses proches n’aurait approuvé son attitude. Et pour cause : voilà qu’il s’en aller chez les prostitués maintenant ! Peut-être qu’au fond, oui il avait définitivement pété les plombs et que sa rupture avec Tallulah l’avait plus touché qu’il ne l’avait pensé. Peut-être. Peut-être pas... Mais peu importe, c’était plus fort que lui ! En bon impulsifs qu’il était, il devait en avoir le cœur net. Il devait à tout prix savoir si son assistante de direction était une prostitué ! Pourquoi ? Il n’en avait aucune idée ! Pour la juger ? Non. Pour ce la tapé ? Peut-être bien...
William ne partait pas forcément avec l’intention de coucher avec elle mais si elle se révélait être ce qu’elle était, après tout, elle était payer pour ça non ? Le jeune Slayers était perdu. Comment la fille stricte et bien ranger qu’il embauché en journée pouvait être aussi... ouverte en soirée ? Il était intrigué. Curieux. Comment en était-elle arrivée là ? Arriver sur place, il exigea de l’avoir elle – la fille au prénom imprononçable et au sale caractère, pour reprendre la description de Will – et personne d’autre. Le patron lui avait donné trois règles dont une qui le dérangeait : la parlote inutile. Azkadeliah finit par entrer dans la chambre où il l’attendait. Sa tenue n’avait rien à voir avec les tenues bon chic bon genre auquel il était habitué et autant être honnête... elle était excitante !
« Vous » « Moi » répondit-t-il simplement. Allait-elle partir ? Il était curieux. Au Dream c’était la seule à ne pas essayer de le séduire de façon plus ou moins discrète. Elle lui avait même dit qu’elle n’était pas une pouff qu’il mettrait dans son lit avec des fleurs et des sourires débiles. Y arriverait-il avec une liasse de billet ? Il posa l’argent sur la table, lui faisant ainsi comprendre qu’il n’était pas ici pour l’incriminer, mais bel et bien en tant que client....
Sujet: Re: Will & Az •• Prendre un patron par la main et lui en tarter une ! Mer 12 Juin - 10:21
Mon regard n’avait de cesse d’aller de la liasse de billet à l’homme qui venait de les poser. Je n’en revenais pas ! Qu’est-ce qu’il fichait ici ? Dans quelle intention ? Si j’avais bien compris, ma hantise d’il y a deux jours était fondée. Ce tas de graisse avait parlé à William et ce dernier avait décidé de s’envoyer en l’air avec son assistante. Génial, tout simplement génial. Une nouvelle fois, je fis l’aller-retour entre l’argent et lui, essayant d’analyser le pourquoi du comment mais rien ne me venait à l’esprit. C’était simplement trop. « Vous tombez bien bas monsieur Slayers » commençais-je à lui dire d’une voix suave en me rapprochant de lui jusqu’à le frôler de mon corps « Vous avez besoin de mettre un peu de piment dans votre vie bien trop rangée à votre gout ? » poursuivais-je en plantant mon regard dans le sien, séductrice « J’ignorais que vous aviez besoin de payer pour séduire une femme. Votre image de séducteur prend du plomb dans l’aile » souriais-je d’un air narquois en me glissant dans son dos pour faire tomber sa veste, la jetant sur une chaise un peu plus loin avant de revenir face à lui pour le pousser vers le lit. Puisqu’il était là et qu’il avait payé, je me devais de respecter mes engagements même si cela signifiait que le lendemain, je devrais déposer ma démission. Je m’éloignais de lui quelques instants avant de porter mes mains à ma nuque pour en détacher ma robe, la laissant glisser le long de mon corps sans fausse pudeur, me dévoilant ainsi à lui uniquement vêtue de ma culotte et de mes escarpins. En temps normal, je lui aurais ordonné de se déshabiller, ne prenant jamais le temps pour le faire moi-même. Les hommes payaient pour me baiser pas pour que j’y mette les formes du moins, c’était ainsi que cela fonctionnait. Je donnais mon corps contre de l’argent ni plus ni moins, pour tout ce qui était préliminaires, douceurs et j’en passe et des meilleurs, il ne fallait pas compter sur moi. Du moins, c’était ce qu’il se passait en temps normal mais quelque chose venu du passé me poussait à en exiger plus de lui. C’était un peu comme si je voulais retrouver des sensations oubliées, sensations dont il était le seul à mon corps défendant capable de m’apporter. J’avais honte, j’étais furieuse d’être ainsi faible face à putain de séducteur mais mon visage n’exprimait en rien mes émotions. Aussi, me rapprochais-je à nouveau de lui en me débarrassant de mes escarpins pour venir à califourchon sur ses cuisses, mes doigts commençant lentement le déboutonnage de sa chemise. Je ne voulais pas parler, je voulais en finir rapidement car je savais que s’il prononçait un seul mot à cet instant précis, mon masque volerait en éclat et il était hors de question que je laisse transparaitre la plus petite émotion en sa présence. Pas ce soir. Ni jamais.
Sujet: Re: Will & Az •• Prendre un patron par la main et lui en tarter une ! Mer 12 Juin - 11:48
William
&
Azkadeliah
« Prendre un patron par la main et lui en tarter une ! »
« Vous tombez bien bas monsieur Slayers. Vous avez besoin de mettre un peu de piment dans votre vie bien trop rangée à votre gout ? J’ignorais que vous aviez besoin de payer pour séduire une femme. Votre image de séducteur prend du plomb dans l’aile » C’était le cas de le dire. A croire qu’il avait définitivement penché du côté sombre de la force. Mais qu’est-ce qui lui prenait au juste ??? Slayers t’es complètement taré ! pensa-t-il en hésitant presque à partir. Après tout ce genre de comportement ne lui ressemblait pas. Ok il avait eut nombre de femmes dans son lit, mais il n’avait jamais eut à payer pour ça. Là il se faisait l’effet d’être un pervers qui ne pensait vraiment qu’avec son machin. Il aimait séduire, se faire remarquer et chassait la solitude dans les bras d’une jolie créature. Mais le sexe pour lui, malgré les apparences c’était plus que juste du sexe.
Ok il avait eut nombre de conquêtes, mais ça ne l’avait pas empêché de s’attacher en quelque sorte à chacune d’elle. C’était d’ailleurs pour ça que depuis le lycée il marquait leurs prénoms dans un cahier. William ne pouvait pas s’empêcher à chaque fois qu’il faisait l’amour d’y mettre une certaine tendresse. Ce n’était pas de l’amour car il n’était pas amoureux de chacune d’elle mais il était respectueux et affectif. En fait, c’était le seul moment où adolescent – et encore aujourd’hui.... – il pouvait se montrait sentimental sans en avoir honte. Un homme un vrai ne ressent rien... C’était d’ailleurs pour ça que le lendemain, il partait sans un mot, honteux de sa faiblesse. Accumuler les filles étaient une chose, allait voir les prostitué en était une autre ! Le jeune Slayers ne se sentait pas à sa place. Son égo devait être beaucoup plus démesuré qu’il ne le pensait s’il ne pouvait même plus supportait qu’une fille ne s’intéresse pas à lui, au point de vouloir la payer pour la faire changer d’avis !
Il était décidé à partir mentalement, quand Azkadéliah lui enleva sa veste. Il comprit alors quelque chose. Ce n’était pas une prostituée qu’il voulait. C’était ELLE ! Juste elle ! Peut-être sans doute – à cause de son égo, et alors ? Elle aurait pût refuser, la gifler et il serait partit. Au lieu de ça elle se retrouva sein nu face à lui, portant juste une culotte et des escarpins. L’idée de la fuir s’évanouit définitivement de son esprit. La façon dont il la regardait n’avait rien voir avec le regard lubrique d’un pervers impatient de ce vidé. Non, William lui la regardait d’un air fasciner, comme s’il venait de tomber sur la huitième merveille du monde. Son regard n’était pas sale ou insultant. Il la respecter rien qu’avec cette façon de l’observer. Pudique, il ne posa pas ses mains sur ses seins comme d’autre aurait pût le faire et il attendit qu’elle vienne se mettre à califourchon sur lui pour poser ses main sur son corps. Tel un automate elle commença à déboutonner sa chemise. « Va y doucement, je suis chatouilleux. » lui dit-il en souriant avec son éternel humour, incapable de se retenir et désireux de communiquer avec elle. Puis on lui avait interdit de faire de la parlotte inutile donc... il avait envie de faire de la parlotte inutile ! Logique de Slayers...
Sujet: Re: Will & Az •• Prendre un patron par la main et lui en tarter une ! Jeu 13 Juin - 14:14
Surtout ne pas craquer, surtout ne pas craquer et partir en courant, la honte au bord des lèvres pensais-je tout en plongeant mon regard dans le sien. Je me trouvais presque nue sous son regard et ce crétin trouvait le moyen de me regarder comme si j’étais la huitième merveille du monde alors que je n’étais qu’une trainée, une catin doublée d’une junkie. J’avais honte. De tous les hommes peuplant cette planète, il avait fallu que lui, il apprenne mes activités extra-professionnelles et se décide à s’offrir mes services. C’était de la folie pure et j’avais de le frapper de toutes mes forces pour qu’il arrête de me couver autant du regard. C’était trop pour moi mais j’avais appris à dissimuler mes sentiments et mes blessures derrière un masque d’impassibilité seulement, il craquelait au fil des minutes passées en sa compagnie. Je pensais qu’en me dépêchant, en couchant rapidement avec lui, je saurais gérer cette honte et ce sentiment presque vital de me blottir contre lui mais c’était sans compter sur ses propres réactions, sur sa foutue manie de l’ouvrir quand on lui demande de la fermer. « Tais-toi » voulus-je grogner, balancer cela froidement mais tout ce qui en résultait était ce ton presque plaintif. « Je ne veux pas parler » repris-je en finissant de déboutonner sa chemise pour mieux couvrir de baisers son torse offert. Il était étrange de voir que malgré les années écoulées, son corps m’appelait toujours de la même façon. Un corps qui m’avait oublié en même temps que son propriétaire. Un coup d’un soir. Comme ce soir à ceci près que je serais payée à la fin de la séance de galipette. Voilà, je n’étais rien d’autre qu’un coup d’un soir, une folie qu’il regretterait en voyant son compte bancaire le lendemain. Alors pourquoi me montrais-je aussi douce et aussi demandeuse à son égard ? D’habitude, j’attendais que les clients se déshabillent, me reluquent sous tous les angles avant de les chevaucher pour qu’ils jouissent le plus vite possible. Je ne tolérais pas d’être en dessous, je ne voulais pas être dominée, je ne pouvais pas l’être sans paniquer, sans revivre les images du passé qui n’avait de cesse de me hanter. Lentement, je remontais vers ses lèvres, les effleurant alors que mes mains ouvraient son pantalon, plantant mon regard dans le sien. « Je ne sais pas ce que tu cherches en venant ce soir et je ne veux pas le savoir. Tu paies, j’exécute point final, ne va pas voir là-dedans un traitement de faveur ou je ne sais quelle idiotie. Tu n’es qu’un client comme les autres et une fois que tout sera fini, tu ferais ce que tu sais si bien faire : oublier » lâchais-je d’un ton où perçait l’amertume et le reproche. Je ne pouvais pas lui en vouloir de m’avoir oublié après tout, je n’étais pas le genre de femme à en vouloir la peine.
Sujet: Re: Will & Az •• Prendre un patron par la main et lui en tarter une ! Ven 14 Juin - 9:46
William
&
Azkadeliah
« Prendre un patron par la main et lui en tarter une ! »
Elle lui lança un « Je ne veux pas parler », là où elle aurait pût sans mal lui balancer un « ta gueule ! » bien sentit. Il la sentait bien capable. La Azkadéliah qui avait tenté de l’étrangler dans son bureau avec sa propre cravate aurait pût le faire. Celle qu’il avait face à lui il ne la reconnaissait pas. Oh ça ne signifier pas qu’il ne l’appréciait pas. Mais il était intrigué. Elle avait fini de déboutonner sa chemise et couvrait son torse de bisou. Elle ouvrit ensuite son pantalon avant de planter son regard dans le sien.
« Je ne sais pas ce que tu cherches en venant ce soir et je ne veux pas le savoir. Tu paies, j’exécute point final » Oh bien sûr que non ! William savait déjà que ça ne se passerait pas ainsi ! Il ferait en sorte que ça ne se passe pas ainsi... « ne va pas voir là-dedans un traitement de faveur ou je ne sais quelle idiotie. Tu n’es qu’un client comme les autres » Si c’était vraiment le cas, pourquoi le souligner-t-elle ? « Et une fois que tout sera fini, tu ferais ce que tu sais si bien faire : oublier » Cette fois il était intriguer. Oublier ? Comme ça oublier ?
« Je croyait que tu n’voulais pas parler ? » demanda-t-il avec cette espièglerie qui lui était propre. Il posa ses mains sur ses hanches et bascula pour la poser sur le lit et se retrouver au dessus d’elle. Il l’observa avec malice. « Tu ne croyais quand même pas que j’allais docilement me laisser faire ? Oh non non ! Pas de ça chez moi ! Détendait vous Mlle Novak, je m’occupe de vous. » Lui dit-il avant de se pencher pour l’embrasser sans lui laisser le choix. En fait elle avait deux. Soit ce laisser faire soit lui foutre son genou à un endroit mal placé pour éviter ce baiser. Mais Will voulait bien courir ce risque et il tenait sur le fait que sa jolie assistante ce ferait réprimander par son mac si elle abimait le client.
Si William tenait tant à l’embrasser c’était pour deux raisons. 1) il en avait très envie 2) On lui avait interdit de le faire. Le jeune Slayers détestait qu’on lui interdise des trucs ou oblige à en faire d’autre. Sur ça il était comme un gamin « William ne réveille pas ta sœur avant 16h00 ! » Soyait certain qu’il suffit de le dire pour qu’il le fasse !
Sujet: Re: Will & Az •• Prendre un patron par la main et lui en tarter une ! Ven 14 Juin - 11:07
J’allais le tuer, le déchiqueter, l’émasculer « Toi tu la fermes moi j’ai le droit de l’ouvrir » marmonnais-je en toute mauvaise foi car je devais bien reconnaitre que sur le moment, je n’avais rien trouvé de bon à répliquer. Il n’avait pas tort pour quelqu’un qui ne désirait pas parler, je l’ouvrais un peu trop. D’ailleurs, je ne pus m’empêcher de le mordre comme basse vengeance avant de tout simplement me retrouver sur le dos. Aussitôt la panique me submergea et je tentais de le repousser mais son regard ainsi que son discours m’arrêtèrent sur le champ « Tu ne croyais quand même pas que j’allais docilement me laisser faire ? Oh non non ! Pas de ça chez moi ! Détendez-vous Mlle Novak, je m’occupe de vous. » Venait-il de me dire. « T’occuper de moi ? » eu-je à peine le temps de dire avant qu’il ne m’embrasse. Sous se baiser, j’écarquillais les yeux car ni plus ni moins, il venait tout simplement de me voler mon premier baiser et dans un sens, je lui en voulais comme je lui en étais reconnaissante car même si c’était un emmerdeur, il restait toujours celui qui avait été le premier à me toucher après mon viol. Putain, il allait me rendre nostalgique avec ses conneries de baiser. « Connard » l’insultais-je mollement une fois le baiser eut pris fin tout en lui griffant le dos comme punition. « Je te jure tu recommences et je t’émascule avec les dents ! » le menaçais-je avant de prendre son visage en coupe et de l’embrasser de ma propre initiative, me contredisant dans mes sentiments, mes désirs et mes paroles. « Ta gueule ! Tu jubiles, tu te vantes et paiement ou pas, tu pourras t’amuser avec ta main droite tout seul » le fustigeais-je tandis que je me détendais dans ses bras à croire que l’insulter ou le menacer me faisait du bien à moins que cela ne soit le fait d’être dans ses bras tout simplement. Non, non et non ! Qu’il aille se faire foutre en enfer, c’était uniquement la perspective de l’émasculer qui me permettait d’être détendue et de ne pas paniquer. Rien de plus, rien de moins. Aussi, inconsciemment, je me passais le bout de la langue sur ma lèvre inférieure goûtant une dernière fois à ces deux baisers échangés. Néanmoins, n’étant pas une femme romantique sur les bords et parce que je sentais en moi grandir l’envie irrépressible d’en vouloir plus toujours plus, je posais mes mains sur ses hanches hésitant entre le repousser et l’attirer plus à mon contact « T’es lourd ! » Dans le genre, tu ne me dompteras pas aussi facilement, je m’autoproclamais.
Sujet: Re: Will & Az •• Prendre un patron par la main et lui en tarter une ! Dim 16 Juin - 19:56
William
&
Azkadeliah
« Prendre un patron par la main et lui en tarter une ! »
« Connard »« ça t’étonne si j’te dis que c’est pas la réaction que j’attendais ? » c’était bien la première fois qu’une fille qu’il embrassait le traité de connard. Bon il s’était déjà prit une baffe ou deux mais... Connard ? Qu’avait-il donc fait pour mériter ça ??? En tout cas, loin d’être vexé, il appréciait son sale caractère. « Je te jure tu recommences et je t’émascule avec les dents ! » « Pourquoi tant de violences ? C’est bientôt les vacances ! » Répondit-il sans ce laisser demander. Si elle croyait l’effrayer, c’était peine perdu. Bon William tenait en son engin mais il était certain qu’Azkadéliah aboyait plus qu’elle mordait. Enfin... il l’espérait ! Elle l’embrassa alors et il sut qu’il avait raison. Un sourire satisfait s’afficha sur ses lèvres. « Ta gueule ! Tu jubiles, tu te vantes et paiement ou pas, tu pourras t’amuser avec ta main droite tout seul »
William leva les mains en l’air en signe d’innocence. Elle posa ensuite ses mains sur ses hanches et il prit se geste comme un feu vert... Il enleva son pantalon, se retrouvant nu. Pas de doute, elle l’excitait ! Son corps en était témoin. Et pas qu’un peu ! Il était toujours au dessus d’elle, le regard plantait dans le sien. Il attrapa ses jambes pour qu’elle entoure son corps et se rapprocher doucement d’elle. Il était toujours en train de la regarder de cette façon si spécial quand il entra en elle...
Doucement avec rythme, d’avant en arrière, il assouvissait ce désir, ce besoin d’elle. Il se pencha sur elle pour être au plus près de son souffle, peu importe la chaleur qui l’envahissait, il avait besoin que leurs corps ne fasse qu’un tas de chair. Le plaisir montait doucement mais William s’était promis une chose avant même de commencer : l’attendre ! Ce n’était pas parce qu’Azkadéliah était une prostitué qu’elle n’avait pas l’droit à l’organisme et il ne viendrait pas tant qu’elle ne l’aurait pas atteint, quitte à lui faire l’amour toute la nuit....
Sujet: Re: Will & Az •• Prendre un patron par la main et lui en tarter une ! Mar 18 Juin - 18:51
Pourquoi mon corps était-il en feu alors que ce n’était pas la première fois qu’un homme entamait des va-et-vient en moi. C’était même plutôt fréquent si on prenait en considération ces derniers mois. Pourtant, il continuait de vibrer ainsi soumis au bon vouloir de cet homme, comme s’il était le seul à en posséder la partition, à en connaître les moindres détails. Je ne voulais pas que William se montre doux avec moi, je ne voulais pas de ce regard qui me clouait au lit de la plus sensuelle des façons. Je ne voulais rien de ce qu’il avait à m’offrir pour la simple et unique raison qu’il n’avait rien à m’offrir. Je n’étais rien d’autre qu’une pute qu’il venait de payer car je lui résistais depuis une semaine. L’ironie de l’histoire était que je ne lui avais pas résisté, pas plus que la première fois. Seulement voilà, il l’avait oublié, il m’avait oublié. J’aurais aimé pouvoir le frapper, lui hurler au visage d’arrêter ce cirque pitoyable et de faire comme les autres, de s’envoyer en l’air, d’avoir son foutu orgasme et de se tirer. Oui, j’aurais aimé être capable de tout cela mais la seule chose dont je fus en mesure de faire fut d’enlacer sa taille de mes jambes pour le rapprocher un peu plus et de gémir. Gémir tout le plaisir qu’il m’apportait et que je sentais monter de plus en plus en moi. Pousser ces foutus petits cris sous ses coups de reins, de m’arquer contre lui à la recherche de davantage de volupté. Je me dégoutais mais dans un sens non. Je le voulais. Je l’avais toujours voulu mais je me refusais à cette idée. Je n’avais besoin de personne dans ma vie si ce n’est mon frère alors certainement pas un coureur de jupon dans son genre. Demain, il m’aurait oublié –même s’il risquait d’avoir du mal étant donné que j’étais son assistante ; moi, j’allais devoir vivre à nouveau avec ce besoin de lui, de ce qui faisait naitre en moi. C’est pourquoi demain, je démissionnerai, il ne pouvait en être autrement. Et il continuait d’aller et venir en moi, me faisant me tordre de plaisir entre ses bras, me mordillant la lèvre pour ne pas crier. Point de simulation dans mes expressions, je me livrais abrupte, sincèrement jusqu’à l’explosion qui me laissa pantelante entre ses bras. Et c’est là que je constatais l’impensable : je voulais rester dans ses bras et non me réfugier dans la salle de bain pour vomir mon dégout. « Vire ! » grognais-je au bout de quelques minutes en le repoussant pour ramener le drap sur mon corps dénudé. « J’espère que tu es satisfait de ma prestation » lâchais-je avec ironie pour me protéger de mes propres sentiments. « La chambre est louée pour la nuit, tu peux rester ici si cela te chante, je dois y aller » l’informais-je sans trop vouloir quitter le lit mais je me fis violence.
Sujet: Re: Will & Az •• Prendre un patron par la main et lui en tarter une ! Dim 23 Juin - 16:44
William
&
Azkadeliah
« Prendre un patron par la main et lui en tarter une ! »
« Vire ! » William ne pût cacher sa surprise. Sans doute parce que pendant qu’il faisait l’amour à Azkadéliah, son cerveau avait prit soin de ne pas lui rappeler certain détail, la réalité des choses. Il n’était pas en train de coucher avec elle parce qu’elle le voulait mais parce qu’il la payait... Lui, avait oublié ce détail et il était presque certain qu’elle y avait prit du plaisir. Il avait prit soin d’attendre qu’elle ait son orgasme pour venir en elle. Bien sûr au début il n’était qu’un seul client mais... il avait vraiment pensé qu’au fur et à mesure de leur étreinte elle avait vraiment envie de lui... A en croire la réaction de la jeune femme, il se trompait. « J’espère que tu es satisfait de ma prestation. La chambre est louée pour la nuit, tu peux rester ici si cela te chante, je dois y aller » Il n’eut pas le temps d’agir, de dire quoi que ce soit qu’elle avait déjà quitté la chambre.
« Az je suis déso... » Arriva-t-il enfin à formuler au bout de quelque seconde, c’était déjà trop tard, elle n’était déjà plus là et ses mots se heurtèrent au son de la porte qui claqua. Il déglutit avec difficulté. Il était mal. Il avait l’impression d’avoir abusé d’elle. Lui qui pensait qu’il ne faisait que l’aider à assouvir une envie inavoué se sentait désormais presque sale. Il se faisait l’effet d’être presque comme... comme un violeur ! Etait-il vraiment ainsi ? Son regard se perdit sur la liasse de billet posa sur la table de nuit. C’était le choix d’Azkadéliah... Si la chambre était payée pour la nuit, il n’y resta quand même pas. Il avait besoin de se retrouver dans un lieu familier par rassembler ses idées. Savoir ce qui lui avait prit à la fin....
[...]
William était au Dream depuis une heure déjà. Si sa nuit avait été courte, les seuls heures où il avait fermé l’œil rythmé par des rêves érotiques des plus enivrant, les deux café qu’il s’était enfilé ne laisser rien paraitre. Le jeune Slayers avait encore en mémoire ses ébats avec son assistante de direction de la veille. Il n’avait pas vu Azkadéliah. Soit parce qu’il était arrivé plus tôt que d’ordinaire. Soit parce qu’elle l’évitait. Il était impatient de la voir ? Noooon. Pourquoi aurait-il dût impatient de la voir ? Parce que sa soirée d’y hier soir l’avait profondément perturbé et qu’il ne pouvait pas fermer les yeux sans revoir son corps nu dont il avait toujours terriblement envie ? Hum. Peut-être. C’est à ce moment là que la porte s’ouvrit...
Sujet: Re: Will & Az •• Prendre un patron par la main et lui en tarter une ! Lun 24 Juin - 20:13
La sonnerie programmée de mon téléphone me vrilla les tympans tandis que j’essayais vainement d’atterrir mais le mal de crâne qui me clouait sur place m’empêchait de clairement réfléchir. Bordel de merde, j’avais trop abusé de l’alcool cette nuit mais au diable la culpabilité, j’en avais eu besoin. Maintenant, je devais simplement réussir à lever mon cul du canapé de ma meilleure amie pour aller bosser alors que je n’avais qu’une seule envie : me terrer dans mon appartement. J’avais honte, j’étais en colère contre la terre entière et surtout j’étais dégoutée de devoir démissionner et perdre le seul véritable emploi que j’avais réussi à trouver sans diplôme. En fait, excepté ma relation étrange avec ce crétin de Slayers, le job me plaisait : il était varié, j’avais des responsabilités et il payait bien. Malheureusement, il avait fallu que je m’envoie en l’air avec mon patron ! Grossière erreur à tout bien réfléchir seulement j’étais une putain de chienne en chaleur quand cela le concernait et je devais vivre avec cela. Du moins, pour quelques heures car avec un peu de chance, il me laisserait partir sans avoir à effectuer le plus petit préavis. Comment pourrait-il en être autrement ? Il avait tiré son coup et il était inutile pour lui de s’encombrer d’une prostituée comme assistante personnelle. Cet amer constat me donna envie de hurler mais je n’en fis rien –je ne voulais pas que Kendra me démonte la tête pour l’avoir réveillé. A la place, je me levais et quittais son appartement sans le moindre bruit pour regagner le miens.
Deux heures après, c’est habillé d’un tailleur strict et une enveloppe dans les mains que je me dirigeais d’un pas sinistre vers le bureau de William Slayers, la tête encore embrumée d’alcool et des images de notre soirée. Trois coups bref et un « entrez » plus tard, je pénétrais dans son antre, une boule au ventre mais le visage aussi inexpressif qu’à mon habitude. « Monsieur Slayers » le saluais-je froidement avant de lui tendre l’enveloppe « Vous trouverez dans cette enveloppe ma démission. Je pense que pour le bien de votre établissement, que nous convenons d’un accord qui me permettrait de quitter mes fonctions au plus vite » ajoutais-je en me tenant bien droite devant lui. Toutefois, je n’osais pas croiser son regard, aussi préférais-je me contenter de fixer un point fixe au-dessus de son épaule afin d’éviter tout affrontement. J’avais trop la gueule de bois pour supporter un combat même avec lui.
Sujet: Re: Will & Az •• Prendre un patron par la main et lui en tarter une ! Mar 2 Juil - 15:24
Le corps humain a parfois des connections. Par exemple si on vous pince vous criez. Si on vous chatouille vous riait. Ce sont des connections logique. Le cerveau de William en avait fait une de lui-même… Attendez vous allez comprendre. Ce jour là quand Azkadéliah entra dans le bureau du propriétaire du Dream, un sourire naquit sur ses lèvres. C’était une connexion. Un automatisme. Son sourire disparut quand elle ouvrit la bouche car il ne s’attendait pas à entendre ce qui allait suivre.
« Monsieur Slayers .Vous trouverez dans cette enveloppe ma démission. Je pense que pour le bien de votre établissement, que nous convenons d’un accord qui me permettrait de quitter mes fonctions au plus vite » Sur le coup William eut presque envie de rire. C’était une blague ? Oui bon okays, son comportement de la veille était tout sauf correct et Azdél… Asalia… Akada… bon Mademoiselle Novak, avait toute les raisons du monde de lui en vouloir, mais ce n’était pas lui qui l’avait forcé à se prostitué. Bon ok il avait profité de la situation mais pour lui, il ne faisait pas seulement l’amour à une pute, il faisait l’amour avec elle… S’il avait pensé que coucher avec son assistante de direction la ferait sortir de sa tête, c’était l’effet inverse qui se produisait. Si William ignorait plein de chose – pourquoi elle lui plaisait tant, pourquoi il n’avait pas pût seulement partir la veille au lieu de la payer par exemple… - il savait en tout cas qu’il ne voulait pas qu’elle démissionne. Sans un mot il attrapa la lettre de démission qu’elle lui avait tendue et la fit glisser dans la machine pour déchiqueter le papier.
« Mr Salvarez doit venir à 11h30 mais j’ai une course à faire en ville vers 11h00 et ce n’est pas sur que je soie rentrer. Vous voulez bien veillez à ce qu’il ne me manque de rien à m’attendant ? Il est très consommateur de whisky coca. Je compte sur vous pour qu’il soit détendu mais pas saoul. Vous avez eut des nouvelles de DécoBrico pour le tabouret de bar qu’on doit changer ? Ça fait 3 jour qu’on devrait l’avoir et toujours rien ! Je vous ai laissé une liste de tache à faire dans votre boite mail comme d’habitude. Ce sera tout je pense Mademoiselle Novak, vous pouvez y aller. » Démission ? Quelqu’un avait parlé de démission ? Mlle Novak voulait démissionner ? Ah bon O_O ??? C’est curieux parce que William lui ne se souvenait pas du tout de ça. MIEUX, il ne voulait pas en entendre parler. Il ne valait même mieux pas pour elle qu’elle essaye pas sinon elle allait se rendre compte du sale caractère qu’il avait et à quel point il pouvait être têtue.
Sujet: Re: Will & Az •• Prendre un patron par la main et lui en tarter une ! Jeu 4 Juil - 11:55
Il se fichait de ma gueule ? Je clignais des yeux, encore incertaine de son attitude et en conséquence de la mienne mais limite, j’avais envie de lui tirer la langue comme une gamine et de taper du pied. William Slayers venait ni plus ni moins de m’envoyer chier ma démission et moi et je n’acceptais pas ça ! Néanmoins, je ne pouvais guère oublier qu’il était le patron entre ses murs et qu’il était hors de question que je me fasse renvoyer. Ma fierté ne s’en remettrait pas. C’était moi qui partirait et non lui qui jetterait. Il ne manquerait plus que cela ! Une Novak c’est comme une boîte de chocolat, des fois tu tombes sur un morceau dégueulasse, des fois t’es au paradis. Et bien ce morceau-là, il allait l’avaler de travers. « Bien monsieur Slayers » grognais-je à moitié avant de faire demi-tour en claquant la porte montrant bien à quel point, il venait de m’énerver. Aussi, durant cette foutue journée, je m’employais à réaliser les diverses tâches qu’il m’avait confié tout en me demandant parce ce qu’il entendait dans : détendez le client. S’il pensait que j’allais jouer la pute 24h/24, il se fourrait sa bouteille de whisky où je le pensais ! Néanmoins, je ne pus m’empêcher de me glisser dans son bureau, peu avant que le client n’arrive et m’acharnait à décorer son bureau de post-it avec le même mot : démission. Au final, je crois que je m’amusais comme une folle à l’emmerder que je ne vis pas l’heure passer. Merde, il fallait que j’aille jouer à la potiche. Agacée de devoir abandonnée mon œuvre d’art, je collais un dernier post-it sur son écran d’ordinateur avant d’aller à la rencontre de ce fameux monsieur Alvarez. « Monsieur Alvarez ? Azkadeliah Novak, ravie de vous rencontrer. Je vous prie d’excuser le retard de monsieur Slayers mais j’ai pour ordre de vous faire attendre dans le salon Vip, si vous voulez bien me suivre » l’invitais-je d’un geste avant de le conduire dans le fameux salon, lui offrant la consommation qu’il désirait tout en lui faisant la conversation. Vue l’heure qu’il était, certainement que William Slayers avait dû faire un crochet par son bureau. Je ne sais pas pourquoi, il me tardait de connaitre sa réaction face à mon crime. Peut-être accepterait-il finalement de me laisser partir. La porte s’ouvrit alors sur l’homme de mes pensées que j’accueillais d’un sourire hypocrite, m’approchant de lui. « Monsieur Slayers… Je disais justement à monsieur Alvarez combien vous gérez votre établissement de main de maitre » m’exclamais-je jouant à la perfection le rôle d’assistante dévouée. Nul doute qu’une fois seuls, la donne serait différente.
Sujet: Re: Will & Az •• Prendre un patron par la main et lui en tarter une ! Ven 12 Juil - 22:09
Quand William revint de sa course en ville, Mr Alvarez était déjà là, dans son bureau avec Az. Will ne mit pas longtemps à se rendre compte de la trentaine de post-it qui ornait son bureau, tous marqué du même mot : démission ! Toutefois il ravala aussi vite que possible sa surprise, la présence de Mr Alvarez, l’empêchant de dire honnêtement ce qu’il pensait. Elle était complètement folle ! Cette fille avait sérieusement un grain. Elle était complètement... géniale ! S’ils avaient été seuls William aurait sans doute éclaté de rire. Cette fille allait sérieusement le rendre folle. Jamais il n’aurait cru ça possible mais elle semblait avoir un caractère encore plus trempé que Willara, sa jumelle. Et ce n’était pas là une chose anodine ! Le jeune Slayers n’avait qu’une hâte : se débarrasser d’Alvarez ! Il lui tendit la main avec courtoisie. « Mr Slayers, nous nous sommes parlé au téléphone. Désolé de vous avoir fait attendre. J’ai juste deux trois papier à vous faire signez et je ne vous retiendrais pas d’avantage. Je m’excuse encore mais j’ai quelque imprévus aujourd’hui et je ne pourrais malheureusement pas m’attardez d’avantage... Nous conviendrons d’un autre rendez vous bien évidemment. » William et Mr Alvarez échangèrent quelque mots, il signa les papiers et quitta le bureau. Le gérant du Dream poussa un soupir et reporta son attention sur son assistante. « Et tu trouve ça drôle je présume ? Az, j’ai comprit que vous voulez démissionner, ça va. J’ai compris. Mais ma réponse est toujours non ! Ce n’est pas la peine d’insisté, je ne changerais pas d’envie. Jamais ! » Dit-il sûr de lui avec un regard qui voulait bien plus de chose que le court silence qui suivit. « Tu veux bien m’enlever tout ça maintenant ? » Demanda-t-il parlant bien évidemment de la multitude de post-it qui faisait tache dans le bureau du directeur d’un Night-club. « S’il te plait. » demanda-t-il avec un sourire attendrissant qui le rendait plus charmant que jamais. « Tu n’a pas à démissionner. Je sais garder un secret. » D’autant plus qu’il était aussi coupable qu’elle dans cette histoire....
Sujet: Re: Will & Az •• Prendre un patron par la main et lui en tarter une ! Mar 16 Juil - 19:14
Je me sentais ridicule tandis que je les observais discuter affaires. Un tel comportement puéril ne me ressemblait guère. Pour être honnête, ce n'était pas tout à fait exact dans la mesure où je me montrais souvent ainsi avec mon frère Sullivan. Toutefois, William n'était pas mon frère et je me devais donc de maintenir une certaine distance réglementaire somme toute professionnelle. Bien sûr, le fait d'avoir couché avec lui compliquait nos rapports -du moins me concernant; aussi, je voyais un intérêt pour nous deux dans le fait de démissionner. Seulement, William n'était pas de cet avis et il me le fit savoir au moment même où nous fîmes seuls. Je soupirais car il était vraiment têtu. "Vous allez faire quoi? M'attacher à mon bureau pour être certain que je ne vais pas m'enfuir? C'est complètement ridicule! Cessez donc de refuser ma décision" essayais-je de me montrer froide mais il se montrait si adorable qu'il en devenait attendrissant. Non, ce n'était qu'une de ses ruses pour séduire son monde. Il ne fallait pas que je me laisse avoir. "Que se passera-t-il quand vous ferez affaires avec un de mes clients? Ce n'est pas une question de secret mais vous devez reconnaître que ce n'est pas bon pour l'image de votre établissement que d'être associé à mes activités extra-professionnelles" soupirais-je en ôtant mes divers post-it de son bureau avant de m'approcher de lui d'une démarche chaloupée voire carrément féline. "Laissez-moi partir William, c'est mieux pour nous deux, croyez-moi" lui dis- je dans un murmure avant de tout simplement coller un des post-it sur son front. "Ne faites pas l'erreur de vous attacher à moi cette fois ci" soupirais- je avant de déposer un léger baiser au coin de ses lèvres avant de tout simplement le laisser seul dans son bureau pour le laisser réfléchir sereinement à la bonne décision. Néanmoins, il serait de bon ton que j'applique mes conseils à mon propre cas mais ce serait me voiler la face. William Slayers ne m'avait jamais laissé indifférente aussi bien physiquement qu'émotionnellement. "Ne tombes pas amoureuse de lui Az, tu n'es qu'une prostituée" me sermonnais-je avant de sursauter en croisant le regard de mon cher patron dans le miroir de poches que j'avais sortie pour un rapide raccord maquillage. "Cela fait longtemps que vous êtes là?" demandais-je en craignant le pire. Il était hors de question qu'il ne comprenne mon attachement à son égard. Je ne sais pas si je serais en mesure de lutter contre lui. Il fallait que je garde la tête froide. "Je peux vous aider monsieur Slayers? "
Sujet: Re: Will & Az •• Prendre un patron par la main et lui en tarter une ! Mar 30 Juil - 20:26
William
&
Azkadeliah
« Prendre un patron par la main... »
« Vous allez faire quoi? M'attacher à mon bureau pour être certain que je ne vais pas m'enfuir? C'est complètement ridicule! Cessez donc de refuser ma décision » « Non ! » répondit-il avec un large sourire, sûre de lui, têtue buté, William quoi ! « Vous attachez ? C’est sympa comme idée. » La conversation devint alors plus sérieuse... « Que se passera-t-il quand vous ferez affaires avec un de mes clients? Ce n'est pas une question de secret mais vous devez reconnaître que ce n'est pas bon pour l'image de votre établissement que d'être associé à mes activités extra-professionnelles » dit-elle en enlevant les post-it. « A vrai dire... je n’y avais pensé ! » C’était vrai. Souvent, William se contentait de trouvait la solution à un problème quand il faisait face, il ne savait pas anticiper et c’était d’ailleurs ça qu’il se trouvait souvent dans la merde. « Laissez-moi partir William, c'est mieux pour nous deux, croyez-moi » Quand bien même elle disait vrai, il ne l’aurait pas écouté. Elle finit par lui coller le dernier post sur le front avant de déposer ses lèvres sur les siennes. Will ferma les yeux et quand il les rouvrit elle n’était plus là. Par reflexe, envie d’en avoir plus, il la suivit. « Ne tombes pas amoureuse de lui Az, tu n'es qu'une prostituée » Amoureuse ? Il ne s’était attendu à entendre ça mais il retrouva vite ses esprits. « Oh non juste... 3 ou 4 minute ? » lui dit-il avec ironie, comme il savait si bien le faire. « Je peux vous aider monsieur Slayers ? » « Oui je.. euh non je... » Ce qu’il venait d’entendre l’avait tellement perturbé qu’il ne savait plus trop pourquoi il l’avait suivit ni même ce qu’il lui voulait exactement. « Vous n’êtes pas qu’une prostituée. Vous êtes mon assistante de direction et j’ai besoin de vous. Je n’arriverais pas à diriger le Dream sans vous. » dit-il en la regardant bien droit dans les yeux. William n’était pas prêt à retomber amoureux. Déjà il n’avait jamais su l’être, à chaque fois la fille finissait par partir. La seule qui était resté, avec qui il avait tenté de construire une histoire sérieuse, c’était lui qui l’avait repoussé. Tallulah... William ne voulait pas tomber amoureux Azkadéliah. Oh pas parce qu’il avait encore des sentiments pour l’Africaine mais parce qu’il savait que l’amour gâcher tout... Malgré ça il se sentait incapable de la laisser partir. La laisser démissionner ça simplifierait tout et empêcherait la situation de tomber dans le compliquer. Mais depuis quand William aimait-il la facilité ? Depuis jamais ! « J’ai un rendez-vous j’dois filer ! » dit-il avant de quitter son bureau.
Dernière édition par William A. Slayers le Lun 5 Aoû - 20:58, édité 1 fois
Sujet: Re: Will & Az •• Prendre un patron par la main et lui en tarter une ! Mer 31 Juil - 19:57
« Vous n’êtes pas qu’une prostituée. Vous êtes mon assistante de direction et j’ai besoin de vous. Je n’arriverais pas à diriger le Dream sans vous. » Ses paroles n’arrêtaient pas de résonner dans ma tête même bien après qu’il m’ait laissé seule dans mon bureau prétextant un rendez-vous de dernière minute. Malgré moi, un léger sourire d’une tendresse exquise se dessina sur mes lèvres car j’avais été touchée par ses mots. Cela me faisait du bien de me dire que j’arrivais à faire quelque chose sans avoir besoin de coucher et sans le savoir William Slayers venait de faire un grand pas dans mon estime et dans mon cœur –même si je me refusais à analyser en profondeur mes sentiments à son égard. A la place, je me remis au travail, jetant la pile de post-it quand une idée germa dans ma tête. Je fonçais donc dans son bureau, attrapant un post-it pour écrire quelques mots et le coller sur l’écran de son ordinateur « Merci William » Deux mots qui voulaient dire bien plus que tous les discours du monde. La seule preuve de sentiments que je m’autorisais à avoir en sa présence car j’étais bien désireuse d’établir de nouvelles distances. Il le fallait, je ne pouvais pas me laisser distraire ni même perdre cet emploi. J’aimais ce travail et dans la peau du patron, William n’était pas si désagréable qu’il n’y paraissait. Alors, il n’en tenait qu’à moi d’arrêter ce cirque et de reprendre les choses en main en faisant en sorte que nos rapports se limitent à une relation strictement professionnelle. « Tu as un client ce soir. 4h. Zydler » Je soupirais en rangeant mon téléphone portable. Merde, quatre heure du mat’, il y en a qui dormait jamais ??! Tant pis, j’allais devoir enchaîner deux clients mais heureusement, le premier n’était que de l’Escort pur et simple, je n’avais pas à écarter les jambes mais celui de quatre heure du mat’, je craignais qu’il n’en aille pas de même. J’étais loin donc de me douter de ce qui allait me tomber sur le coin du nez.
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