It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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sorel ❝ ask for a second chance ❞

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MessageSujet: sorel ❝ ask for a second chance ❞ sorel ❝ ask for a second chance ❞ EmptyLun 7 Jan - 10:51

DANJEL & SORA
Son regard ne quittait plus le paysage en contrebas. Toute cette neige l’impressionnait, surtout pour elle qui n’était pas habituée à voir autant de blanc, à subir autant de froid également. Ce qu’elle voyait lui semblait être si magique, à tel point qu’elle avait presque envie de quitter le cocon douillet qu’était son appartement pour aller courir de la neige, mais bien vite son côté sensé refaisait surface et lui rappelait à quel point il ne serait pas malin avec elle de faire une telle chose. Maladroite par nature et enceinte, l’envie qu’elle avait d’affronter la neige qui tombait sur New York risquait surtout et avant tout de la conduire droit vers l’hôpital … du moins si elle était en mesure d’aller ou d’être emmenée aux urgences. De là où elle se trouvait, bien en hauteur, près de la fenêtre du salon, elle pouvait voir combien les gens peinaient à avancer dans les rues enneigées. Les voitures s’alignaient les unes derrière les autres dans chaque rue qu’elle pouvait voir et n’avançaient que millimètre par millimètre toutes les minutes. Elle les plaignait, sincèrement. Même si elle était capable d’être très patiente, elle se connaissait assez pour savoir qu’elle aurait très vite perdue son sang-froid si elle avait été elle aussi coincée dans les embouteillages qu’elle observait et elle était loin d’avoir besoin d’une crise de nerfs, pas une nouvelle fois. Finalement, elle était bien mieux dans son appartement même si elle se sentait affreusement seule. Elle n’avait pas la moindre idée d’où se trouvait Charlie à cette heure-ci – sûrement coincée quelque part, elle aussi – et Roméo était sans doute à son cabinet, du moins elle l’espérait pour lui.

Son père avait bien envoyé sa sœur pour lui tenir compagnie, mais Jazmine avait bien vite baissée les bras. Sora préférait la solitude dernièrement. Elle qui avait toujours eu peur de se retrouver toute seule, elle préférait ça plutôt que lire la pitié dans le regard de ses proches. Depuis quelques temps – et avant tout depuis le départ de Danjel – la jeune femme était à fleur de peau et elle ne supportait pas le moins du monde la compassion qu’elle lisait en chaque personne qui essayait de lui changer les idées. Elle n’avait pas envie qu’on s’occupe d’elle, encore moins qu’on lui donne l’impression d’être en sucre. Elle savait être fragile, mais ce n’était pas pour autant qu’elle avait besoin qu’on lui rappelle ce mauvais côté de sa personnalité sans cesse. Elle voulait être tranquille et elle n’avait pas la moindre envie de parler de quoi que ce soit. Jamais elle n’avait été aussi silencieuse, mais ça lui faisait du bien, tout du moins elle était parvenue par se persuader que c’était le cas. Le fait que Danjel soit parti lui faisait peut-être aussi du bien, mais ça elle en doutait sincèrement sans pourtant le dire à qui que ce soit et chassant cette pensée de son esprit dès qu’elle revenait l’attaquer. Il n’y avait que sur elle qu’elle pouvait compter, il fallait qu’elle commence à le comprendre et qu’elle grandisse un peu … pourtant c’était si difficile. Elle ressentait sans cesse le besoin de s’accrocher à quelqu’un, d’avoir auprès d’elle du soutien, mais toutes les mains qui lui avaient été tendues elle les avait refusé puisqu’en réalité il n’y en avait qu’une seule qu’elle voulait et la personne à qui elle appartenait n’était plus auprès d’elle.

Elle le savait de retour en ville, mais visiblement ni l’un ni l’autre ne semblait être enclin à faire le premier pas, Sora parce qu’elle était vexée et Danjel … à vrai dire elle n’en avait pas la moindre idée. Les premiers jours qui avaient suivi le départ du brésilien, elle avait tenté de garder la tête haute, d’être un tant soit peu fière avant que la douleur ne s’empare d’elle dès lors qu’elle se retrouvait seule. La guatémaltèque avait bien vite cessé de compter le nombre de fois où elle avait pleuré en pleine nuit, étouffant ses sanglots dans ses oreillers pour ne pas attirer l’attention de ses colocataires. Puis, avec le temps, elle n’avait plus eu une seule larme en elle et elle s’était enfermée dans un mutisme qui ne lui ressemblait pas. Sora se contentait simplement de parler lorsqu’elle jugeait que c’était nécessaire et elle passait le reste du temps à ne rien dire. Qu’elle soit seule aujourd’hui n’était peut-être pas plus mal. Même si elle ressassait sans cesse la même chose dans son esprit, au moins elle n’avait pas à se forcer à parler. Doucement, la jeune femme baissa les yeux pour poser son regard sur son ventre. Assise comme elle l’était et n’ayant pas particulièrement prit de ventre, il était quasiment impossible de deviner qu’elle était enceinte et pourtant elle en était plus que consciente. Fatigue et nausées faisaient parties de son quotidien et la jeune femme attendait désespérément que ces maux cessent une bonne fois pour toute, sans compter le malaise qu’elle avait fait quelques jours plus tôt. Une main posée sur son ventre, Sora regarda une dernière fois la ville enneigée puis se leva pour rejoindre le canapé sur lequel elle s’allongea, plaid sur le dos pour ne pas mourir de froid.

À peine eut-elle fermée les yeux qu’elle sombra dans un profond sommeil pour n’en sortir que lorsque l’obscurité eut engloutie toute la ville. Son regard posé en direction de la télévision droit devant elle – qu’elle ne distinguait pas, mais qu’elle devinait être là – Sora resta dans la même position sans faire le moindre mouvement. Elle resta ainsi, aussi immobile que les objets qui se trouvaient autour d’elle jusqu’à entendre la sonnette de l’appartement retentir. Tout de même immobile quelques instants de plus, la guatémaltèque repoussa finalement le plaid et se traîna jusqu’à la porte d’entrée en allumant la lumière de chaque pièce par lesquelles elle passa. Légèrement éblouis par la lumière crue du couloir, elle passa une main sur son visage et s’apprêta à ouvrir sans même prendre le temps de vérifier qui avait sonner, s’attendant à voir son père qui avait promis de passer. « T’étais pas obligé de passer, je t’assure que je vais bien alors arrête de … » Commença-t-elle sans même avoir ouvert la porte. Lorsque ce fut le cas, Sora s’arrêta brusquement, son cœur manquant un battement en reconnaissant la personne face à elle. Elle devait probablement être encore endormie et en train de rêver, au point qu’elle manqua presque de poser son index sur son torse pour s’assurer qu’il était réel, mais elle n’en fit rien. « … t’inquiéter. » Termina-t-elle. Au vu de l’accélération de son rythme cardiaque, elle n’était sûrement pas en plein rêve. Elle n’avait pas la moindre idée de la manière dont elle devait réagir, si bien qu’elle resta juste à le regarder sans être capable de prononcer le moindre mot, la bouche entrouverte et la main tenant fermement la poignée de la porte pour lui éviter de s’effondrer tant ses jambes pouvaient trembler tout d’un coup.
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MessageSujet: Re: sorel ❝ ask for a second chance ❞ sorel ❝ ask for a second chance ❞ EmptyMer 16 Jan - 17:08


SORA & DANJEL

❝ ask for a second chance ❞

Enfin ! Après plus de dix-sept heures de vol, sans compter les heures d'attente à l'aéroport pour les retard et annulations des avions en direction de New York pour cause d'avis de tempête en préparation. Après des heures pénibles d'attente, que cela soit dans l'aéroport en compagnie de sa chatte qui miaulait à la morte, enfermée dans sa cage, ou dans un des sièges d'avion, il tournait enfin la clé dans la serrure de son appartement pour ouvrir la porte d'entre et se faufiler l'intérieur en traînant sa valise, son sac de sport et la cage de Whisky qui ronronnait à la simple reconnaissance du corridor. Soufflant de soulagement, Danjel n'attendit pas plus longtemps pour libérer son félin qui se fit une joie de s'échapper de sa prison pour aller se réfugier dans le salon. Le brésilien, quant à lui, ne put tenir plus longtemps. Il était éreinté, complètement sur les rotules, et étant donné l'heure tardive qu'indiquait sa montre, il traîna les pieds jusqu'à sa chambre sans prendre le soin d'allumer les lumières et ne se débarrassa que de ses chaussures avant de se laisser tomber sur son matelas. Il ne fallut que quelques secondes pour que le sommeil l'emporte et qu'il sombre dans les bras de Morphée sans demander son reste. Il venait de passer près de deux semaines à Buenos Aires, avec sa famille et ses amis d'enfance, mais le repos n'avait pas été au rendez-vous, et pour cause ! Son esprit avait été sans cesse préoccupé par Sora, il avait mis plusieurs jours pour parvenir à se vider l'esprit un minimum de sorte à profiter de son séjour comme il en avait toujours eu l'habitude en Argentine. Et même là, alors qu'il enchaînait les soirées arrosées avec ses amis et sa soeur, il continuait à penser à celle qu'il aimait. Il avait beau se répéter les paroles de son meilleur ami -qui l'avait accompagné pour raison universitaire-, comme quoi il avait bien fait de s'éloigner quelques temps, il ne pouvait pas s'empêcher de se demander s'il avait réellement fait le bon choix. Il savait Sora fragile et il était une des seules personnes, si ce n'est la seule sur laquelle elle pouvait compter. Comment allait-elle alors, maintenant que son seul pilier qui l'avait aidée tout ce temps n'était plus à ses côtés et était la cause de ses malheurs ? Danjel se rongeait les sangs, mais faisait de son mieux pour montrer bonne figure. Il dût ainsi encaisser la quasi-rage de son père lorsqu'il annonça la grossesse de sa petite amie à ses parents, pouvant heureusement compter sur le soutien de sa mère qui, de son côté, faisait tout pour l'aider à trouver sa voie avec cette histoire plutôt que de lui rabâcher les oreilles avec son futur et ses obligations avec la compagnie aérienne que détenait son paternel. Quoi qu'il en soit, il était à présent de retour, après deux semaines loin de Sora, loin de ses problèmes, loin de sa vie, et il comptait bien faire en sorte de tout arranger. Car s'il était resté particulièrement préoccupé durant son séjour, il était tout de même parvenu à prendre des décisions qu'il espérait être les bonnes.

Il fallut quelques jours à Danjel avant qu'il se décide à enfin aller trouver sa petite amie. Il mourrait d'envie de la voir, de la tenir contre lui, mais la crainte de sa réaction l'avait forcé à réfléchir encore un peu avant de s'assurer qu'il devant aller lui rendre visite. Il avait peur de la trouver dans un état de détresse qu'elle avait eu de la peine à quitter avant qu'il ne lui prête main forte, il avait peur qu'elle ne lui pardonne pas son besoin de distance pour réfléchir, il avait peur de la perdre. Mais à trop repousser l'échéance, il risquait d'envenimer encore plus la situation qu'elle ne l'était déjà. Ce pourquoi, quelques jours après son retour à New York et après avoir retrouvé son rythme de vie américain au niveau de l'université plus particulièrement, il se décida enfin à passer chez la jeune femme. Dès la sortie de ses cours en fin d'après-midi alors que la pénombre berçait déjà New York, il dût affronter le froid hivernal et la tempête qui semblait se préparer et qui avait été annoncée aux nouvelles pour arriver dans le quartier de Co-op City. Heureusement pour lui, il trouva rapidement un taxi qui put l'emmener dans l'est du Bronx, lui évitant ainsi de traverser les rues enneigées. La course payée, le brésilien s'extirpa alors du véhicule et enta dans l'allée de l'immeuble pour monter jusqu'à l'étage où habitait Sora. Une fois devant sa porte, il s'arrêta et s'autorisa quelques secondes pour qu'il puisse mettre de l'ordre dans ses idées. Son coeur se mettait déjà à battre plus rapidement, stimulé par l'adrénaline qui lui prenait le ventre. Glissant ses mains dans les poches de sa veste, il y rencontra un boîtier qu'il gardait précieusement depuis quelques jours. Et le simple contact de cette petite boîte lui donna le courage d'enfin avertir la guatémaltèque de sa présence sur le seuil de sa porte en faisant retentir la sonnette d'entrée. Les secondes qui séparèrent le tintement de la sonnerie et le moment où il put entendre la voix de Sora résonner lui sembla être une éternité, mais tout finit par s'accélérer lorsqu'il distingua son visage se dessiner alors que la porte s'ouvrait. « T’étais pas obligé de passer, je t’assure que je vais bien alors arrête de … » Leurs regards se croisèrent et, alors que le palpitant de l'étudiant se retournait, la guatémaltèque s'arrêta de parler soudainement. « … t’inquiéter. » finit-elle par glisser son regard ne se détachant pas de Danjel qui, pour sa part, se sentait déjà en situation de faiblesse. Sans la lâcher des yeux, il se força à lui adresser un semblant de sourire en marmonnant un « Salut Sora... » qui témoignait totalement du malaise qui le gagnait. Il était parti deux semaines, la laissant seule pour affronter la nouvelle de sa grossesse et traverser les premiers jours pénible de celle-ci, et voilà qu'il débarquait chez elle, presque comme une fleur. Mais après tout, il n'avait pas le choix : ils n'allaient tout de même pas s'éviter des jours entiers sans que ni l'un ni l'autre ne fasse un pas en avant. Et il était celui à blâmer, par conséquent il était celui qui avait des efforts à fournir. « Je... je peux rentrer ? » demanda-t-il doucement en passant maladroitement sa main dans sa nuque. Lui qui était d'un naturel plutôt sûr se voyait dépourvu d'assurance. Et cette sensation était loin de lui plaire. Il l'avait cherché après tout, et restait à espérer qu'il parvienne à se montrer convainquant malgré ses erreurs.
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MessageSujet: Re: sorel ❝ ask for a second chance ❞ sorel ❝ ask for a second chance ❞ EmptyDim 20 Jan - 0:04

Son souffle était court. Son cœur battait tellement vite que s’en était presque douloureux. Depuis son départ elle n’avait jamais ressenti autant d’émotions se mélanger en elle, elle ne s’était jamais sentie aussi perdue qu’à cet instant précis et pourtant ce n’était pas l’impression qu’elle avait pu donner. Elle peinait à contrôler son corps, elle luttait pour tenir le coup mais surtout pour ne pas laisser sa rage refaire surface car aussi douce qu’elle pouvait être en règle générale, sa colère avait largement eu le temps de grandir en elle. Elle lui en voulait énormément et à tel point qu’elle se serait félicitée elle-même d’être capable de garder son calme si elle avait pu. Il l’avait blessé, bien plus que n’importe quelle personne sur cette planète, bien plus que ce qu’elle avait pu dire ou laisser voir. Certes, elle n’avait été que l’ombre d’elle-même depuis qu’il l’avait laissé, mais elle avait essayé tant bien que mal de lutter contre la douleur, de faire en sorte que l’on ne s’inquiète pas pour elle alors que, clairement, il y avait de quoi. Depuis plusieurs mois – si ce n’était pas des années – elle n’était plus la demoiselle joyeuse qu’elle avait pu être par le passé. À vrai dire il n’y avait que près de lui qu’elle avait doucement reprit le goût à la vie et que ses sourires avaient commencé à être plus présents et surtout plus sincères.

Il était l’oxygène dont elle avait besoin, il était ce qui lui permettait de s’accrocher et d’avancer alors qu’à de nombreuses reprises elle avait simplement eu l’envie de tout abandonner, de baisser les bras une bonne fois pour toute, trop fragilisée pour parvenir à tenir le coup. Sans lui elle était égoïste. Sans lui elle ne voyait pas de raison de continuer et elle se détestait pour être autant attacher à un homme car jamais elle n’avait eu l’impression d’être aussi dépendante à quelque chose depuis qu’elle le connaissait – même avant de le connaître. Il était son tout, celui sans qui elle ne se voyait pas vivre et elle ne supportait pas le fait d’être aussi faible lorsqu’il était loin d’elle. Evidemment, cette séparation qu’il y avait eu entre eux avait brisé quelque chose en elle et pourtant elle continuait de l’aimer de tout son être et chaque fibre de son corps le réclamait et rêvait de pouvoir le sentir de nouveau tout près. À vrai dire, elle ignorait si sa colère était tournée vers lui ou vers elle-même pour réagir de la sorte. Elle n’arrivait plus à penser correctement alors qu’encore quelques instants auparavant elle en avait été plus que capable mais l’effet était le même que lorsqu’il était parti après avoir apprit qu’elle attendait son enfant. C’était comme si elle avait perdu l’habitude de respirer, comme si son cerveau ne semblait plus être capable de faire une chose pourtant si naturelle. Elle devait se retenir de ne pas tomber tant elle se sentait devenir faible de seconde en seconde. Sa colère la faisait trembler bien plus qu’elle ne le voulait et peu importe ce qu’elle pouvait tenter de faire, elle savait que rien ne serait capable de l’aider à se calmer.

Dans son esprit les dernières paroles du brésilien revenaient l’attaquer avec une telle violence que sa rancœur redoubla. Elle n’avait pas oublié, ça non ! Elle n’avait pas oublié l’accusation qui lui avait craché au visage, lui demandant si au moins elle était certaine que l’enfant qu’elle portait était bien le sien, une accusation qui plus que jamais lui restait en travers de la gorge. Oui, bien des émotions se bousculaient dans sa tête désormais. Il lui avait suffit d’ouvrir la porte, de le voir devant elle pour ne plus savoir ce qu’elle voulait faire et ce qu’elle ressentait exactement, même si elle pouvait facilement sentir que toutes ses émotions contradictoires avaient été relayées en arrière au profit de sa colère. « Salut Sora... » La main de la guatémaltèque se resserra d’autant plus sur la poignet de la porte qu’elle refusait de lâcher comme si elle craignait de s’effondrer si jamais elle le faisait, ce qui était probable d’ailleurs. Sora ne prononça aucune parole. Elle le regarda en silence partagée entre l’envie de le gifler de toute sa force de mouche ou de l’embrasser, mais elle ne fit ni l’un ni l’autre, elle resta figée devant lui. « Je... je peux rentrer ? » Et sans crier gare, poussée par une pulsion colérique, la jeune femme claqua violemment la porte de son appartement, rompant tout contact visuel avec le brésilien. Il n’en fallut pas plus à la jeune femme pour commencer à trembler comme jamais. Elle serra les dents dans une tentative inutile de ravaler les larmes qui coulaient le long de ses joues et son front alla rencontrer le bois frais de la porte de son appartement.

Elle laissa ses paupières se fermer et tâcha de retrouver une respiration correcte jusqu’à passer le revers de sa main sur ses joues et sous ses yeux pour faire disparaître toute trace des larmes qui avaient pu s’échapper. D’une main tremblante, elle ouvrit à nouveau la porte, en douceur, et se décala sur le côté pour finalement laisser Danjel entrer dans son appartement, s’effaçant presque derrière le bois jusqu’à refermer une fois le brésilien dans l’entrée. Le dos contre la porte, les mains entre les deux, elle parvint à poser son regard sur lui en ignorant d’où elle tirait cette force. « Je te déteste. » Déclara-t-elle d’une voix tremblante sans le quitter des yeux. « Juste pour que tu le saches. Je te déteste et tu as intérêt d’avoir une excellente raison pour te trouver ici. » Dieu ce qu’elle pouvait détester sa faiblesse. Ses paroles étaient trahies par sa voix tremblante et son regard larmoyant. Elle le détestait probablement, mais l’amour qu’elle avait pour lui surpassait largement ce sentiment qu’elle pouvait éprouver. Le simple fait de prononcer ces mots lui écorchaient la langue, mais Sora en éprouvait le besoin comme pour lui prouver qu’il l’avait blessé ce qu’il devait savoir sans qu’elle ait à lui faire remarquer, elle n’en doutait pas. Mais le pire était que la guatémaltèque avait conscience d’être égoïste car elle comprenait parfaitement le besoin qu’il avait eu de réfléchir loin d’elle, loin de leur histoire, loin de sa faiblesse et pourtant elle n’arrivait pas à supporter l’éloignement qu’elle avait dû subir.
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