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sorel ❝ guess that love wasn't enough ❞

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MessageSujet: sorel ❝ guess that love wasn't enough ❞ sorel ❝ guess that love wasn't enough ❞ EmptyLun 17 Déc - 22:28





SORA & DANJEL

❝ guess that love wasn't enough ❞

Bloqué face à sa feuille, Danjel passa machinalement sa main dans ses cheveux en remuant son stylo entre les doigts de son autre main. Le stress l'envahissait, lui faisant d'autant plus perdre ses moyens. Il avait pourtant bien révisé ce fichu examen de stratégie d'entreprise, mais à croire que son cerveau avait décidé de fonctionner au ralenti. Bloquant sur une série de questions, le brésilien les relut mainte et mainte fois sans pour autant trouver la solution adéquate à cocher parmi les réponses proposées. Finissant par perdre espoir, il redressa la tête et parcourut l'auditoire avec l'espoir de croiser le regard d'un autre désespéré, mais en vain. Mais ce fut à ce moment précis qu'il se remémora les paroles de sa petite amie : le matin même, avant qu'il ne quitte l'appartement de la guatémaltèque pour partir s'enfermer toute la journée à la bibliothèque, la jolie blonde lui avait tendrement sourit en lui adressant quelques paroles rassurantes : « Si tu sens que le stress monte, ne panique pas. Tu fermes les yeux, tu imagines que je suis avec toi et tu respires doucement. Tu verras, tout ira mieux après. » Souriant naïvement en se rappelant ses paroles, Danjel s'exécuta. Posant son stylo sur sa feuille, il ferma les yeux en prenant sa tête dans ses mains et se mit à imaginer la présence de la demoiselle à ses côtés. Immédiatement, se fut comme si son esprit l'accompagnait et lui redonna la force nécessaire pour terminer son examen. Il sentit petit à petit les crispations de son ventre s'atténuer et le stress finit par s'envoler. Alors il rouvrit les yeux et reposa son regard sur sa copie. Les réponses lui parurent soudainement évidentes, comme quoi la panique était capable de mettre la pagaille dans un cerveau humain ! Récupérant son stylo, il termina donc à son rythme et cocha les réponses correspondant aux questions manquantes. Puis, l'examen complètement rempli, il se leva, récupéra son sac ainsi que son skateboard et longea sa rangée pour rejoindre les escaliers afin de les descendre et rendre sa copie à l'un des assistants pour finalement quitter l'auditoire. Rapidement, il retrouva les étudiants qu'il connaissait et ils furent rejoints par le reste de la troupe. Tous se mirent évidemment à parler de l'examen, comparant leurs réponses pour le malheur de certains et le bonheur d'autres. Puis, quand ils se rendirent compte que la nuit était déjà tombée sur New York, ils remarquèrent que la soirée avait déjà débuté. Leur examen avait commencé tard, ce qui expliquait le fait qu'ils ne sortent qu'en début de soirée. Un des étudiants finit alors par proposer au reste du groupe d'aller manger quelque chose avant d'aller boire un verre, mais Danjel se vit obligé de refuser. « Non pas ce soir les gars, je dois voir Sora. » déclara-t-il en leurs souriant. Évidemment, on le charria, et pour cause : depuis que la guatémaltèque et lui s'étaient officiellement mis ensemble, il ne passait que très peu de temps avec ses amis, profitant de moments passés avec la jeune femme qu'il aimait. Lui qui n'avait jamais cru pouvoir tomber amoureux un jour se faisait prendre la main dans le sac. Il ne vivait qu'au travers de son couple et n'avait de cesse de passer son temps avec Sora, pensant à elle le reste du temps. Étant plutôt reconnu comme étant un serial dragueuraux yeux de ses amis, ces derniers n'avaient évidemment de cesse de le charrier à ce sujet, même s'ils restaient heureux de voir que Danjel semblait être tombé sur la perle rare. Soit. Après avoir salué la troupe, le brésilien ferma sa veste, enfila son sac à dos et fila en direction de la sortie, montant sur son skateboard pour parcourir les rues en direction de Co-op City.

À force de se rendre chez Sora, le jeune homme aurait pu s'y rendre yeux fermés. Après avoir emprunté les transports publiques et avoir roulé sur sa planche une bonne demi heure, il se retrouva finalement au bas de l'immeuble où résidait sa petite amie. Souriant par le simple fait de se savoir bientôt près d'elle, Danjel attrapa son skateboard dans une main et s'engouffra à l'intérieur du bâtiment, se dirigeant vers l'ascenseur qui le mena à l'étage désiré. Se dirigeant vers la porte, il se contenta de toquer un coup et entra sans attendre. À force, il avait pris l'habitude de faire ainsi, passant la majeure partie de son temps chez Sora plutôt que dans son propre appartement. Une fois la porte refermée, il se mit immédiatement à parler à la guatémaltèque, d'une voix suffisamment forte pour qu'elle puisse l'entendre. « Ma puce, tu peux sortir le champagne ! » Souriant, il déposa sa planche dans un coin et se débarrassa de son sac et de sa veste, le tout en continuant de parler. « Dès que j'ai senti que ça allait pas, j'ai fermé les yeux, j'ai pensé à toi et j'ai fini l'examen sans problème. » Se rendant dans le salon, Danjel fut surpris de ne pas trouver la jeune femme dans les parages. Jetant un rapide coup d'oeil en direction de la chambre, il ne distingua aucune lumière, signe qu'elle ne s'y trouvait pas. « Sora ? » appela-t-il tout en marchant dans l'appartement, finissant par se diriger vers la cuisine. Là, il trouva la jolie blonde dos à lui, debout devant l'évier. « Ah t'es là ! » s'exclama-t-il, content de la trouver. Impatient de la sentir contre lui, il s'approcha d'elle et alla coller son torse contre son dos tout en l'enlaçant tendrement, allant embrasser sa nuque pour remonter vers son cou. Mais bien rapidement, il se rendit compte que Sora n'était en rien réceptive à son attention, ce qui le surprit fortement venant de sa part. Il finit alors par se décaler de sorte à glisser ses cheveux derrières son oreille pour dégager son magnifique visage. Le teint pâle et visiblement paniqué ou attristé de ce dernier le choqua d'autant plus et l'incita à s'inquiéter rapidement. « Eh... y a quelque chose qui va pas ? » la questionna-t-il doucement, caressant sa joue de son pouce. Il n'avait presque pas eu de ses nouvelles de la journée, ayant passé tout son temps à la bibliothèque avant de se rendre à son examen. Il espérait que Sora n'avait rien vécu de traumatisant durant sa journée et, comme pour la rassurer d'avance, il la força à lui faire face, la faisant tourner avec douceur, avant de la prendre dans ses bras tout en gardant leurs visages éloignés de sorte à pouvoir la regarder.


Dernière édition par Danjel J. De Roca le Jeu 10 Jan - 18:32, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: sorel ❝ guess that love wasn't enough ❞ sorel ❝ guess that love wasn't enough ❞ EmptyMar 18 Déc - 17:29

DANJEL & SORA

❝ guess that love wasn't enough ❞
Plus les jours passaient et moins elle portait d’intérêt à toutes les petites choses de la vie … de sa vie. Elle avait beau prétendre ignorer d’où lui venait ce soudain manque d’intérêt pour tout, au fond elle le savait très bien. La peur lui retournait l’estomac un peu plus chaque jour et, comme par le passé, elle se refermait sur elle-même par simple mécanisme, une habitude qu’elle pensait avoir définitivement chassé d’elle mais qui revenait bien plus vite qu’elle ne l’aurait souhaité. Elle savait vers qui se tourner, elle savait à qui elle pouvait parler ou non cependant ça ne semblait pas l’aider plus que ça. Même si elle appréciait le soutien auquel elle avait le droit, la seule chose qui semblait lui importer était de parler à une seule et unique personne, une personne tout aussi concernée qu’elle par ce qui lui arrivait. Malheureusement, jusque-là elle n’avait pas trouvé une once de courage pour parvenir à aligner ces mots qu’elle ne cessait de penser à chaque fois qu’elle ouvrait les yeux et qui n’étaient pourtant pas compliqués. Ils étaient lourd de sens et la jeune femme ne pouvait pas nier le fait qu’elle avait extrêmement peur de ce qui pouvait arriver une fois ces mots prononcés au point qu’elle s’efforçait de repousser un peu plus chaque jour le moment décisif où elle n’aurait d’autre choix que de laisser éclater la vérité sur ce qui lui arrivait. Ce n’était pas une chose anodine, et plus que tout, c’était quelque chose qui risquait de ne pas pouvoir rester secrète bien longtemps. Il devait l’apprendre de sa bouche, elle le savait très bien mais elle s’en sentait si incapable qu’à chaque fois les mots restaient coincés dans le fond de sa gorge et la guatémaltèque finissait par passer à autre chose.

Sora avait eu maintes et maintes occasions de lui en parler, de lui dévoiler ce qui lui arrivait sans le faire et à chaque fois qu’elle s’efforçait de se convaincre qu’un autre jour conviendrait mieux, elle finissait par s’en mordre les doigts. Ces derniers jours, ses pensées ne tournaient qu’autour ça, pas uniquement à cause de l’angoisse qui la gagnait un peu plus, mais aussi car son état laissait parfaitement sous-entendre ce qui lui arrivait. Nausées matinales, sauts d’humeur et quelques douleurs qu’elle jugeait parfaitement supportables, tous les ingrédients nécessaire pour comprendre que, oui, la demoiselle était enceinte, un état qui la faisait bien plus paniquer que l’idée de se retrouver face à ce qui avait été autrefois son addiction. Elle était jeune … ils étaient jeunes et pourtant le hasard avait voulu qu’elle soit enceinte, qu’elle attende son enfant – car elle savait d’instinct qu’il était de Danjel et non pas d’un autre – et la guatémaltèque savait pertinemment que ce n’était pas le genre de nouvelle que le brésilien avait réellement envie d’entendre ces temps-ci. Aussi heureux qu’ils puissent depuis qu’ils avaient été enfin sincères, qu’ils avaient enfin accepté de cesser de jouer aux idiots et qu’ils avaient officialisé leur histoire, avoir un enfant était bien trop autant pour Sora que pour Danjel … peut-être plus pour ce dernier. Elle n’agissait plus que par automatisme et s’efforçait de paraître naturelle aux yeux des autres pour n’inquiéter personne même si elle savait que ses parents avaient déjà quelques doutes. En quatre ans, Carol & Doug avaient parfaitement eu le temps d’apprendre à la connaître par cœur et son père plus que n’importe qui d’autre savait lire en elle comme dans un livre ouvert et pourtant, aucun des deux n’avaient fait le moindre commentaire lorsqu’ils l’avaient vu la veille.

Ce jour-là, même poser n’avait pas le moindre intérêt pour elle, encore moins lorsque l’une des mannequins avec elle souligna le fait qu’elle avait l’air plus malade que jamais et qu’elle semblait même prendre un peu de poids, des piques qui avaient eu le don de mettre Sora mal à l’aise au point que, plus que jamais son esprit était totalement ailleurs. Au final, après quelques clichés pris, la guatémaltèque avait pris la fuite en direction de son appartement, prétendant ne pas se sentir bien – ce qui était le cas – et elle put goûter au bonheur d’être seule pour se laisser aller dans ses pensées. Charlie devait probablement être en train de travailler et Roméo également, ce qui lui permettait d’avoir le canapé libre pour se laisser tomber sur ce dernier, n’étant plus qu’une loque devant la télévision. Jambes ramenées contre elle, Sora passa une grande partie de son après-midi à fixer les images qui défilaient sous ses yeux sans être réellement là jusqu’à ressentir une nausée lui retourner l’estomac. Malgré sa tentative de lutter contre celle-ci, la guatémaltèque n’eut finalement pas d’autre choix que de se précipiter vers la cuisine – pièce la plus proche – pour rendre tout ce qu’elle avait pu avaler dans la journée avant de passer un peu d’eau fraîche sur son visage au moment même où elle entendit quelques coups donnés contre la porte de l’appartement. « Ma puce, tu peux sortir le champagne ! » Nerveusement, elle commença à humecter ses lèvres avant de le mordiller. Sora attrapa l’un des torchons propres près d’elle et essuya son visage tout en restant face à l’évier de la cuisine, incapable de trouver le courage de faire face à Danjel une fois qu’il serait dans la pièce. « Dès que j'ai senti que ça allait pas, j'ai fermé les yeux, j'ai pensé à toi et j'ai fini l'examen sans problème. » À présent c’était l’envie de pleurer qui la gagnait alors que, visiblement, il n’y avait aucune raison pour qu’elle se mette à pleurer pour quelque chose dont elle n’avait pas encore parlé et dont son petit ami n’avait pas même conscience.

« Sora ? » Silencieuse, ses mains se crispèrent sur le bord de l’évier tandis qu’elle fermait les yeux en s’efforçant de rester calme tandis que les pas du brésilien se rapprochaient de plus en plus de l’endroit où elle se trouvait. « Ah t'es là ! » Oui elle était là et pour la première fois elle avait grandement envie de se trouver ailleurs, aussi loin que possible de lui. Étant donné l’état dans lequel elle se trouvait et le peu de joie qui l’envahissait pour n’importe quoi, elle savait qu’il allait comprendre que quelque chose n’allait pas et, se retrouvant au pied du mur, Sora n’allait pas avoir d’autre choix que de devoir lui dire la vérité. Peut-être se sentirait-elle plus libre de l’avoir dit, mais elle en doutait que trop. Elle le connaissait par cœur, elle pouvait déjà deviner une partie de sa réaction et la guatémaltèque n’avait pas la moindre envie d’y faire face. « Eh... y a quelque chose qui va pas ? » Comme elle l’avait supposé, Danjel ne tarda pas à comprendre qu’elle n’allait pas bien et une fois face à lui, et malgré le fait qu’elle se sentait toujours aussi bien dans ses bras, elle sentait avant tout et surtout la panique faire accélérer son rythme cardiaque. La jeune femme leva alors lentement les yeux vers son petit ami, sentant une fois de plus son regard se voiler de larmes avant de prendre la parole. « Je … tu ferais mieux de t’asseoir Dan … » Et elle aussi car elle savait par avance que bientôt elle n’aurait plus aucune force pour rester debout. Sora mordilla sa lèvre inférieure sans parvenir à se séparer de lui malgré le fait ce qu’elle venait de lui dire, voulant profiter de cette étreinte un maximum avant qu’elle ne se brise … avant que tout se brise. « Je suis sérieuse. Crois-moi, tu veux vraiment t’asseoir. » Affirma-t-elle d’une voix légèrement tremblante sans le quitter des yeux.
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MessageSujet: Re: sorel ❝ guess that love wasn't enough ❞ sorel ❝ guess that love wasn't enough ❞ EmptyMar 18 Déc - 21:59

Le brésilien pouvait l'affirmer : il ne s'était jamais senti aussi heureux que depuis que lui et Sora s'étaient montrés sincères l'un envers l'autre. Malgré tous les événements qu'il avait dû traverser au cours de sa vie, malgré l'enfance plutôt médiocre qu'il avait passée à Rio, il avait toujours été un garçon optimiste et jovial qui était capable de se réjouir de petites choses toutes simples. En réalité, la dure vie qu'il avait pu mener durant son enfance lui avait permis d'apprendre à relativiser très facilement, ce qui lui avait toujours été énormément bénéfique et lui avait permis de profiter de la vie à plus de deux cent pour cent. Et pourtant, malgré ces traits évidents de sa personnalité qui l'aidait à prendre la vie du bon côté et à savourer chaque instant, il ne s'était jamais senti aussi épanoui et comblé de bonheur. Sora lui apportait ce qui lui avait en réalité toujours manqué sans qu'il ne s'en rende compte : la stabilité de l'amour. Danjel avait toujours été volage, incapable de lancer une relation sur du plus long terme qu'une simple nuit. Avec la guatémaltèque, tout avait été différent dès le début, certes. Elle était la seule fille, depuis son arrivée à New York, a s'être retrouvée dans ses bras à plusieurs reprises et elle était aujourd'hui la seule et unique femme qui avait réussi à allumer une flamme dans son coeur. Une flamme importante, chaleureuse qui avait le don de se transformer en véritable incendie lorsque la jeune femme se trouvait à ses côtés. Sora le transformait littéralement. Lui qui n'avait jamais été sentimentalement attaché à une femme, lui qui s'était toujours amusé avec le genre féminin et avait toujours cru que l'amour était bon pour les contes de fée qu'on lisait et non pas pour un étudiant comme lui qui avait tous les moyens pour attirer des filles dans ses filets... jamais il n'avait douté ne serait-ce qu'une seconde pouvoir tomber sous le charme d'une demoiselle. Et tomber sous le charme, c'était le cas de le dire ! Danjel était passé du collectionneur de conquête au jeune homme éperdument amoureux en un claquement de doigts et aujourd'hui, il ne pouvait plus se passer de sa petite amie. Elle hantait son esprit sans cesse et s'il n'était pas à ses côtés il se languissait de l'instant où il pourrait le trouver. Oui, Danjel était un homme changé par l'amour, et pourtant, il était loin de se douter que le chemin était encore loin pour arriver à la stabilité d'un couple solide.

Enlaçant Sora contre lui, le brésilien se mit très rapidement à paniquer pour elle. Il avait toujours été de nature très prévenante avec elle, faisant toujours tout ce qui était en son pouvoir pour la protéger. Mais le fait d'être follement et irrévocablement amoureux d'elle ne faisait que décupler cette tendance à la protection. Par conséquent, le fait de déceler cette teinte pâle et cette lueur de panique sur son visage ne pouvait pas ne pas le faire stresser. Caressant doucement son dos tout en cherchant son regard, il essayait tant bien que mal de l'inciter à lui dire ce qu'il se passait, mais ce ne fut qu'après un certain silence que Sora releva les yeux vers lui. Au moment où leur regard se croisèrent, il ne fallut qu'un quart de seconde à Danjel pour qu'il perçoive la tristesse douloureuse qui traversait ses iris ainsi que les larmes qui y scintillaient. Son coeur rata un battement à cette vision et il dût se retenir pour ne pas la serrer complètement contre lui. « Je … tu ferais mieux de t’asseoir Dan … » Haussant les sourcils, le concerné ne fut pas sûr de comprendre. Pourtant, son esprit se mit à tourner à vive allure et un tas de scénarios plus désagréables les uns que les autres s'y succédèrent, comme l'annonce d'une maladie grave ou d'une séparation. Deux choses qu'il ne pourrait pas supporter. Entrouvrant les lèvres, il s'apprêta à lui demander une nouvelle fois ce qu'il se passait, mais il sentit le corps de sa petite amie trembloter légèrement sous ses paumes alors qu'elle semblait retenir ses larmes. « Mais... tu trembles. Qu'est-ce qu'il se passe ? » lui demanda-t-il finalement, terriblement inquiet. Que s'était-il passé pour qu'elle soit soudainement dans un tel état ? Le matin même, elle avait pourtant semblé tout à fait normale. Une nouvelle fois, l'esprit du brésilien se mit à imaginer des synopsis et il dût se faire violence pour éviter d'y penser. « Je suis sérieuse. Crois-moi, tu veux vraiment t’asseoir. » continua-t-elle d'une voix tremblante. Complètement désemparé, le jeune homme laissa sa bouche entrouverte afin de laisser un mot, une phrase en sortir. Mais il n'en fut pas capable. Son coeur battait bien trop vite, accablé par le soudain stress qui l'assaillait, et il fut incapable de la rassurer ou de l'inciter à lui en dire plus. « Je... d'accord. » se contenta-t-il de lui dire en relâchant son étreinte pour s'écarter légèrement. Glissant une de ses mains le long du bras de la blondinette, il alla lui attraper la main et fit un pas de côté tout en l'incitant à le suivre en direction du salon, son regard planté sur elle.

Tout en marchant en direction du salon, main entrelacée à celle de la jolie blonde, l'esprit de Danjel surchauffait. Que diable s'était-il passé ? Cela devait forcément être quelque chose de conséquent. Sora était, certes, fragile, mais cela faisait bien longtemps qu'il ne l'avait pas vue dans un tel état de détresse -au moins depuis la disparition de son mari. Alors que pouvait-il bien se passer ? Était-elle malade ? Ou bien s'était-elle rendue compte que leur histoire n'était pas possible ? Que cela soit l'une ou l'autre solution, Danjel ne voulait pas que cela se passe. Il avait beaucoup trop peur de la perdre, il avait besoin d'elle, il l'aimait et si une maladie ou une séparation devait la lui arracher, il n'était pas certain de pouvoir s'en relever sans séquelles graves. Essayant tant bien que mal de chasser ces images de son esprit, le sud-américain arriva finalement vers le canapé sur lequel il prit place sans lâcher ne serait-ce qu'une seconde la main de sa petite amie. Attendant qu'elle fasse de même, il laissa son regard inquiet la suivre dans ses mouvements et ne put attendre plus longtemps avant de l'encourager à lui parler une fois de plus. « Tu m'inquiètes... Qu'est-ce qu'il y a ? » demanda-t-il d'une voix douce tout en caressant sa main qu'il tenait entre les sienne. Ses pupilles ne se détournaient plus du visage de Sora, accrochées au moindre détail qui pourrait lui donner de plus amples informations sur ce qui était en train de se tramer. Tout ce qu'il espérait, c'était que Sora aille bien et qu'elle n'ait pas l'intention de le quitter. Il se croyait sinon capable de supporter n'importe qu'elle autre nouvelle.
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MessageSujet: Re: sorel ❝ guess that love wasn't enough ❞ sorel ❝ guess that love wasn't enough ❞ EmptyMar 18 Déc - 23:10

Pour quelles raisons rien ne pouvait être simple ? Tout du moins aussi simple qu’elle le souhaitait. Elle avait touché du bout du doigt un rêve et à présent elle avait la désagréable sensation d’être tirée vers le bas, loin de ce qu’elle voulait atteindre. C’était comme avoir un moment de calme au cours du tempête, de pouvoir garder la tête hors de l’eau comme par miracle tout en sachant que, trop tôt, on finirait à nouveau pas se débattre pour ne pas se noyer avant d’être définitivement tiré vers le fond. C’était cette sensation qui s’était emparée d’elle lorsqu’elle avait compris qu’elle était enceinte et ce encore plus lorsqu’elle en avait eu la confirmation. Ces moments paisibles et parfaits qu’elle avait pu passer avec son petit ami allaient prendre fins, elle pouvait le sentir au fond d’elle et c’était sans le moindre doute ce qui l’inquiétait le plus, ce qui la faisait paniquer. Elle avait eu des piliers dans sa vie. Elle avait aimé bien des personnes, mais jamais comme elle avait pu aimer le brésilien. Elle avait toujours été considérée comme une personne rêveuse et c’était le cas. Durant des années elle avait rêvé au fait que sa vie serait plus calme et que jamais plus elle n’aurait à connaître la douleur de perdre un proche. Elle avait aspiré à une vie calme, une vie heureuse où elle pourrait être aimer par une personne tout autant qu’elle aimerait cette dernière. Ce rêve elle l’avait presque atteint jusque-là. Elle avait certes mis du temps avant de le comprendre, mais dès le jour où elle avait rencontré Danjel sa vie avait été toute tracée ou tout du moins son histoire avec le jeune homme. Un simple regard avait suffit à la lier à lui. De simples caresses et une tendresse sans égale avaient suffit pour qu’elle ne puisse jamais plus se passer de lui. Elle avait tout accepté par amour pour lui. Elle avait même fait taire cet amour au plus profond de son être pour ne pas risquer de gâcher ce lien spécial qui les unissait.

Elle n’avait jamais rien dit lorsqu’il était aller voir ailleurs et toujours elle avait su que son amour pour lui ne cesserait de grandir et ce même si ça devait en être douloureux. Le fait de l’avoir pour elle, de pouvoir laisser parler son égoïsme était la plus belle chose qui lui soit arrivé ces derniers temps, ces dernières années. Être en sa présence pouvait paraître être quelque chose d’anodin mais pour Sora c’était bien plus que ça. C’était comme avoir la possibilité de respirer sereinement, d’oublier toutes les difficultés, toutes les douleurs qu’elle avait pu connaître. Avec lui, elle était bien, tout simplement. Dans ses bras elle se sentait en sécurité. Elle pouvait se noyer dans son regard pendant des heures sans jamais sans lasser. C’était un bonheur qu’elle était bien incapable de décrire mais dont elle ne pouvait plus se passer. Danjel était une drogue douce, la plus douce de toutes. Il lui apportait ce dont elle avait besoin pour tenir, pour garder la tête haute et ne plus avoir peur du lendemain. Il était bien des choses pour la jeune femme qui n’aurait su mettre des mots sur toutes, mais elle savait qu’elle risquait de perdre tout ça en un claquement de doigts. Il lui suffisait de prononcer quelques petits mots pour éveiller en lui un vent de panique qui pouvait mettre fin à ce bonheur qu’ils partageaient … aussi simplement que ça. Sora le connaissait par cœur désormais. Mais même si elle refusait de le dire, elle n’avait pas d’autre choix. Son état empirait et elle savait que sa fragilité y était pour beaucoup. Deviner qu’elle n’allait pas bien avait été si simple pour lui, mentir ne servirait à rien hormis empirer les choses si jamais il venait à l’apprendre autrement que par elle. Pourtant, elle était incapable de faire taire sa peur et de se convaincre qu’il s’agissait là de la meilleure chose à faire. Elle se faisait paniquer au point de trembler et ses hormones qui commençaient déjà à se détraquer la poussaient d’autant plus à avoir envie de pleurer.

Cependant, elle était si bien dans ses bras, si bien en sa présence qu’elle n’avait aucune envie de tout gâcher toutefois il était temps pour elle de lui dire, qu’elle le veuille ou non. « Mais... tu trembles. Qu'est-ce qu'il se passe ? » Une nouvelle fois, la guatémaltèque pinça ses lèvres dans l’espoir de trouver le courage de ne pas craquer alors que ce n’était pas l’envie qui lui manquait. Elle détestait le fait d’être aussi émotive, elle détestait de ne pas être assez forte pour le lui dire directement et accepter sa réaction, quel qu’elle soit. Mais au lieu de répondre, elle insista sur le fait qu’il devait s’asseoir comme si c’était primordial pour qu’elle soit capable de parler. « Je... d'accord. » Un tant soit peu rassurée par le fait qu’il accepte, Sora tenta de trouver du courage lorsqu’il attrapa sa main et enlaça leurs doigts avant qu’ils ne prennent la direction du salon, mais rien à faire. La panique la rongeait tellement que rien ne pouvait l’aider à se sentir mieux. Assise, son regard se mit à fuir celui de Danjel alors qu’elle rêvait d’y trouver la force de tenir, mais se contenta de garder la main de son petit ami dans la sienne en serrant légèrement les dents pour ravaler ses larmes. « Tu m'inquiètes... Qu'est-ce qu'il y a ? » Nerveusement, elle dégagea une mèche de cheveux blonds derrière son oreille et s’efforça de lever la tête vers lui, une moue triste prenant place sur son visage. « Tu promets de ne pas paniquer ? » Question qu’elle savait stupide. Bien sûr qu’il allait paniquer, elle l’avait bien fait elle alors pourquoi pas lui ? Il allait paniquer et elle savait qu’il n’allait pas réellement apprécier non plus. Sora avala sa salive avec difficulté, soupira un bon coup et planta son regard dans celui de Danjel … plus vite elle le dirait et plus vite ce serait fait ! « Je suis enceinte et je te promets que ce n’est pas une plaisanterie. » Étrangement, elle ne se sentait pas mieux de l’avoir dit, au contraire, elle angoissait d’autant plus. Toutefois, son regard ne dévia pas un seul instant, il resta ancré dans celui de son petit ami tandis qu’elle tentait de deviner ce que serait sa réaction sans y parvenir.
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MessageSujet: Re: sorel ❝ guess that love wasn't enough ❞ sorel ❝ guess that love wasn't enough ❞ EmptyDim 6 Jan - 22:08

Le brésilien avait la chance –ou le malheur, suivant le point de vue- de connaître Sora du bout des doigts, au point d’anticiper ses réactions. Et pour cause : il l’avait vue dans tous ses états depuis qu’ils s’étaient rencontrés. Il avait pu la voir sous l’emprise de la drogue, euphorique et séparée de tous ses problèmes, il l’avait vue en colère, ou encore en pleine panique quand ils s’étaient fait poursuivre le jour d’Halloween par un timbré qui en voulait à leur chair. Il l’avait vue en larmes, détruite par la disparition de son mari. Il l’avait vue épanouie lorsque, dans ses bras, elle soufflait doucement après l’intensité de leurs ébats. La meilleure image qu’il avait pu avoir eue d’elle restait celle qu’il recevait chaque jour depuis qu’ils s’étaient officiellement mis ensemble : le visage d’une jeune femme heureuse qui n’était plus hantée par son passé et était capable d’aller de l’avant, confiante grâce à l’amour qu’elle éprouvait. Mais en ce moment, il s’agissait de tout sauf de cette Sora là à laquelle il avait affaire. Il se retrouvait face à un mélange de toutes celles qu’il avait pu croiser, sauf la comblée de bonheur. Elle semblait en effet affectée par la tristesse, le désarroi, la panique, autant de sentiments désagréables que Danjel ne souhaitait pas la voir ressentir. Et pourtant… Lui qui avait pour habitude de savoir quel comportement adopter à son égard pour la rassurer ou la calmer lorsqu’elle en avait le besoin se retrouvait totalement dépourvu de cet capacité en cet instant même. Il était en proie à une détresse étrange qui le laissait pantois et incapable de réagir face à sa belle, se contentant de lui demander ce qu’il se passait. Car, il avait beau y réfléchir, il ne parvenait pas à mettre le doigt sur ce qui aurait pu lui arriver pour la mettre dans un état pareil. Peut-être avait-elle appris un décès dans sa famille ? Mais non, dans ce cas là, pourquoi lui aurait-elle demandé de s’asseoir ? Cela devait forcément le concerner lui. Ou bien peut-être lui avait-on diagnostiqué une maladie grave, un cancer peut-être ? Rien qu’à cette pensée, le cœur de Danjel se retourna, presque au point de lui donner la nausée. La guatémaltèque avait déjà souffert suffisamment dans sa courte vie, il refusait qu’il ne lui arrive encore quelque chose.

C’est donc avec un esprit tourmenté et un cœur au rythme chancelant qu’il entraîna sa petite amie en direction du salon, serrant sa main pour lui montrer son soutient et pour se donner la force d’affronter ce qu’elle avait à lui confier. Pourtant, il ne parvenait pas à se calmer. Chacune des réactions de Sora le faisait paniquer, que cela soit de ses regards évitant à sa manière nerveuse de dégager ses cheveux derrière son oreille. Il trouva pourtant le courage de lui demander une fois de plus ce qui la tourmentait, puis il se retint du mieux qu’il pouvait pour retenir la désagréable impatience qui lui tirait les entrailles, laissant la blondinette prendre le temps dont elle nécessitait pour lui répondre. « Tu promets de ne pas paniquer ? » Cette question eu le don de surprendre Danjel dans un premier temps. Fronçant les sourcils pour montrer son incompréhension, son pouce alla pourtant caresser le dos de sa main, comme pour lui promettre qu’il ne paniquerait pas alors qu’il était incapable de le prononcer verbalement. Ne pas paniquer ? Si elle le lui demandait, c’est qu’il avait toutes les raisons de céder à la panique. Et rien qu’à cette pensée, le brésilien sentit son cœur se tordre. « Promis... » finit-il tout de même par murmurer, avec très peu de conviction, son regard sincère pourtant planté dans celui de Sora qui finissait par enfin le regarder au lieu de l’éviter. Et, avant que le sud-américain ait pu se préparer à quoi que ce soit, la jeune femme avait déjà déglutit et rassemblé son courage pour prendre encore une fois la parole. « Je suis enceinte et je te promets que ce n’est pas une plaisanterie. » Et ces quelques mots eurent le don de figer le temps autour de Danjel. Comme dans un « bullet time » à la Matrix, il ressentait l’écho pesant de chacun des mots prononcés par sa petite amie le transpercer comme une lame de couteau que l’on aurait laissé reposer au-dessus d’un feu. Le leitmotiv de ses paroles le figea et son regard se détourna automatiquement alors que ses lèvres s’entrouvrirent par la stupeur et que sa main relâcha presque automatiquement celle de Sora. Elle n’avait pas appris un décès, elle était encore moins atteinte d’une maladie incurable. Non, elle était simplement enceinte. Ce que toute jeune femme rêve d’accomplir dans sa vie, ce que tout couple se projette de vivre dans un futur plus ou moins proche. Mais aussi tout ce que Danjel avait toujours voulu éviter. Lui, le tombeur, Don Juan de ces dames qui jouait de ses charmes pour attirer ses proies dans ses filets avait dors et déjà surpris la galerie au moment de s’éprendre d’une des femmes qu’il avait attirées à lui mais qu’il avait toujours trouvée différente. Et voilà qu’il brûlait les étapes en confirmant leur union par un enfant à venir ? C’était impensable. Pour les autres, comme pour lui.

L’étudiant ne sut combien de temps il était rester presque immobile, la mâchoire pendant, son regard stupéfait suspendu dans le vide. Sora aurait très bien pu le supplier de dire quelque chose, il ne l’aurait pas entendue, plongé dans un monde parallèle auquel il ne comprit pas grand chose. Il en sortit pourtant avec une désagréable sensation au fond de son cœur. Il faisait déjà des efforts, jour après jour, pour ne pas décevoir ni blesser la guatémaltèque, tâchant de se comporter en petit ami modèle en refoulant ses pulsions habituelles qui le poussaient vers la gente féminine. Et voilà qu’elle lui annonçait aujourd’hui être enceinte ? Lui demander d’endosser la responsabilité de père était beaucoup trop, pas après tous les efforts qu’il mettait déjà en place pour trouver une stabilité dans son couple. Pas alors qu’il avait des études à suivre pour récupérer l’entreprise de son père, pas alors qu’il se devait de tout faire pour ne pas décevoir ce dernier. C’était simplement impensable. Et même s’il avait la possibilité d’élever un enfant, il ne s’en sentait absolument pas capable. Il était trop jeune, bien trop immature pour endosser une responsabilité paternelle. « Enceinte... » souffla-t-il finalement après s’être muré dans un silence significatif. Puis, comme si ses nerfs finissaient par lâcher, un rire crispé franchit la barrière de ses lèvres. Non, il ne pouvait pas rire, pas alors que la situation était aussi critique. Mais il ne pouvait pas se retenir, accablé par une pression énorme. Alors, ce fut comme s’il était incapable de contrôler son corps en entier. Se levant pour éviter la proximité avec Sora, il s’avança vers une des fenêtre du salon, espérant que la vue extérieure le calmerait. Mais il n’en fut rien. Son cerveau était en ébullition, son cœur au bord de l’implosion. Et le seul moyen qu’il trouva pour apaiser un tant soit peu ses nerfs fut de laisser la colère le gagner. « Tu m’expliques comment c’est possible ? Alors qu’on s’est toujours protégé comme il le fallait ? » lui demanda-t-il d’une voix froide, se retournant pour lui faire face, les sourcils légèrement froncés. « Tu es sûre que je suis le père au moins ? Sait-on jamais, ça pourrait très bien être ton Aaron qui n’est pas capable de mettre une capote correctement. » cracha-t-il alors qu’il sentait dors et déjà les larmes lui monter aux yeux. Il prononçait les mots qu’il ne fallait pas prononcer, les phrases qui allaient blesser Sora au plus profond de son cœur. Et il ne voulait pas la blesser, il se l’était toujours interdit. Il avait toujours été celui qui la protégeait, il ne voulait pas être celui qui lui causait du tort. Glissant ses mains derrière sa nuque en laissant sa tête partir en arrière, le brésilien ferma les yeux pour retenir le sel de ses larmes qui lui brûlait déjà la vue. Il était pris au piège, face à une impasse. Son couple était au bord du gouffre, comme un funambule en déséquilibre sur son fil, et le moindre pas de travers pouvait les faire chuter. Qu’avait-il pu faire dans sa vie pour être accablé ainsi, au moment où il faisait tous les efforts possibles pour devenir un homme bien, un homme avec lequel Sora pourrait être fier de se montrer ? Car maintenant, s’il refusait de devenir père, ou s’il partait en claquant la porte pour un temps définitif ou non, il la détruirait, pour toujours, il le savait. Mais il ne pouvait pas lui mentir et jouer le faux-heureux, certainement pas après tout ce qu’il venait de lui dire. Il lui fallait du temps, pour réfléchir, pour peser le pour et le contre, pour se prouver à lui-même que l’amour qu’il ressentait pour la belle guatémaltèque valait le coup de surpasser une telle épreuve. Et pour se faire, il se devait de quitter les lieux, au plus vite. Alors il reposa son regard larmoyant sur Sora pinçant ses lèvres pour retenir ses larmes. « Je… je ferais mieux d’y aller... » bredouilla-t-il maladroitement, bien loin de la colère qui avait pu le prendre quelques secondes plus tôt. Puis, se dirigeant vers la sortie du salon d’un pas incertain, il put sentir le regard désespéré de la jeune femme qui le suivait, rendant son cœur encore plus lourd qu’il ne l’était. S’arrêtant dans l’encadrement de la porte, il porta sa main contre le mur, persuadé que ses jambes allaient le lâcher, et, dans un dernier souffle, il marmonna « Je suis désolé... » avant de s’éclipser définitivement de la pièce, puis de l’appartement. Ce ne fut qu’une fois dans la rue qu’il laissa une larme rouler sur sa joue, preuve de sa faiblesse lorsque cela concernait la femme qu’il aimait, larme qu’il fit pourtant vite d’effacer d’un revers de main avant de longer les trottoirs de la ville en direction de chez lui.


THE END

❝ to be continued... ❞
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